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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 13 septembre 2017 - Strasbourg Edition révisée

État de l'Union (débat)
MPphoto
 

  Isabelle Thomas (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Président de la Commission, je suis déçue.

D’abord, votre Commission de la dernière chance rentre dans sa dernière année utile et alors que, pour la gauche, le compte n’y est pas, vous ne nous présentez pas un plan de bataille pour cette fin de mandature, mais une vision d’avenir. Dont acte.

Dans cette perspective, vous esquissez un nouveau contrat européen sur lequel nous pouvons nous retrouver sur un certain nombre de priorités sociales, fiscales et de libertés publiques. Mais, pour passer de la parole aux actes – comme vous l’avez dit ce matin –, il nous faudrait un budget sérieux et c’est ma deuxième déception.

Certes, vous nous indiquez votre préférence pour sortir du carcan budgétaire actuel mais vous restez sur le pas de la porte. Rien sur l’opportunité et l’urgence de crever le plafond de 20 %. Rien de précis sur l’urgence d’intégrer des ressources propres, sur l’opportunité aujourd’hui d’une taxe sur les multinationales, qui aurait à la fois la vertu de la justice fiscale et celle de remplir deux caisses: celle de l’Union européenne et celle des États membres.

Enfin, je suis déçue sur la démocratie économique et monétaire. Peu importe qu’il s’agisse d’une assemblée de la zone euro, ou de cette Assemblée, dotée de nouvelles prérogatives, ce que nous voulons, c’est un Parlement, parce que c’est l’instance démocratique qui doit pouvoir décider des choix économiques, y compris remettre en cause le dogme austéritaire, sans se limiter à être un gendarme ordolibéral.

 
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