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Compte rendu in extenso des débats
Mardi 3 octobre 2017 - Strasbourg Edition révisée

État d'avancement des négociations avec le Royaume-Uni (débat)
MPphoto
 

  Jérôme Lavrilleux (PPE). – Madame la Présidente, mes chers collègues, dans à peine 420 jours, la convention de divorce, négociée de main de maître par Michel Barnier, devrait être adoptée par les Vingt-Sept et votée par notre Parlement, qui aura le dernier mot.

Or, à 420 jours de cette échéance cruciale, que constatons-nous? Qu’une fois de plus, une classe politique britannique, qui n’est décidément pas plus à la hauteur des enjeux qu’elle ne l’est de son propre peuple, n’a pour seule préoccupation que son propre nombril. Son problème n’est pas l’avenir de la Grande-Bretagne, sinon celle-ci serait restée dans l’Europe. Son problème n’est pas non plus l’Union européenne, ni une supposée technocratie supranationale qui n’existe que dans leurs fantasmes. Non, la seule obsession de cette classe politique nombriliste et cynique est d’échafauder des plans pour conserver ou conquérir des majorités de circonstance au sein même de ses propres partis politiques. Peu importe si pour cela elle doit mentir, se renier et se trahir elle-même en excitant au besoin quelques dangereux populistes. Nous devons lui dire «stop»!

Ceux qui pensent, en Grande-Bretagne comme ailleurs, que l’avenir consiste à rejeter l’autre parce que l’on est trop riche pour être solidaire et trop fier pour être fraternel, trompent leur peuple. Car ce n’est pas plus de richesse ou d’indépendance qu’ils trouveront au bout du chemin, mais plus de pauvreté et d’isolement.

Chers collègues britanniques, il vous reste encore quelques jours pour avoir du courage et arrêter ce processus qui n’a aucun sens. Si vous n’avez pas ce courage, trouvez alors au moins celui de la clarté et cessez vos atermoiements dont vous êtes et serez les seules victimes.

In c’est in, et out c’est out.

 
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