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Compte rendu in extenso des débats
Lundi 13 novembre 2017 - Strasbourg Edition révisée

Sauver des vies: renforcer la sécurité des véhicules dans l'UE (débat)
MPphoto
 

  Dominique Riquet, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, j’aimerais tout d’abord remercier Dieter-Lebrecht Koch pour son excellent rapport et rappeler, bien sûr, l’enjeu important que constitue la sécurité routière.

Pour ne pas revenir sur les très nombreux facteurs humains et techniques, qui peuvent être des solutions et que Mme la Commissaire a très bien détaillés, j’aimerais revenir ou souligner deux points particuliers, mais qui me semblent importants.

Premièrement, le fait de reconnaître la dépendance intrinsèque entre l’accidentalité et la qualité des infrastructures, notamment la qualité du réseau routier. À noter par exemple que les autoroutes, malgré leur niveau de vitesse élevé et leur forte concentration de véhicules, ne représentent que 5 % des accidents graves, témoignant de la relation directe entre sécurité routière et nature et qualité des infrastructures.

À titre de rappel, une récente étude a fait l’état de la situation financière du routier en Europe. 270 milliards de recettes pour les États, par an, toutes taxes confondues pour 160 milliards en termes d’investissements, notamment pour l’entretien.

C’est donc 110 milliards manquants qui pourraient être salutaires pour améliorer l’infrastructure manquante.

Notons également que les accidents de la route, tout en brisant la vie des familles, représentent également un coût élevé pour la société, notamment en termes de dépenses de santé.

Là où on insiste souvent sur les moyens répressifs à la disposition des États, et qui sont d’ailleurs aussi une source de recettes supplémentaires qui se chiffrent en milliards pour améliorer la sécurité routière, les autorités publiques devraient également faire mieux leur travail en amont, en investissant davantage pour prévenir le risque et sauver des vies.

Mon deuxième point concerne la sensibilisation peut être insuffisante du corps médical.

Je parle ici en ma qualité d’ancien médecin. Tout le monde sait, bien sûr, que l’alcool, la drogue sont dangereux au volant, mais il me semble qu’il y a un réel travail à faire envers le monde médical quant aux problèmes de sécurité routière liés à certaines maladies, à certaines invalidités, à certains traitements ou à des dépendances causées parfois par des consommations nécessaires de médicaments, mais qui ont des effets psychotropes ou des effets sur la conduite automobile.

Ces incidences directes sur la sécurité au volant nécessitent une meilleure prise en compte, mais aussi une meilleure éducation à la fois du public et surtout du corps médical pour la prise en charge des patients.

En effet, il semble que le médecin soit souvent tourné vers son patient, mais pas en sa qualité de conducteur automobile, et que les incapacités, les diagnostics, les conséquences des diagnostics qu’il a posés ou les traitements qu’il va prescrire ont des conséquences extrêmement importantes sur la conduite automobile.

Vous savez qu’on estime qu’environ 10 % des accidents sont liés soit à des incapacités qui n’ont pas été prises en compte, soit à des traitements dont on n’a pas souligné les conséquences sur les capacités de conduite automobile. C’est un point qui mérite aussi d’être pris en compte.

 
Õigusteave - Privaatsuspoliitika