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Compte rendu in extenso des débats
Mardi 14 novembre 2017 - Strasbourg Edition révisée

Paradise papers (débat)
MPphoto
 

  Frank Engel (PPE). – Monsieur le Président, j’ai l’impression que tout le problème prend racine dans le fait que chacun de nos États membres participe à une course vaine, mais d’autant plus effrénée, pour attirer les quartiers généraux des grandes entreprises multinationales. Chaque État membre leur fait des faveurs – chaque État membre.

Ce n’est pas comme si le nombre de filiales de McDonald’s au Luxembourg engendrait des bénéfices tels que cette entreprise aurait besoin ensuite de recourir à des paradis fiscaux pour blanchir de l’argent.

Le nombre de ses filiales en Allemagne ou en France ou dans d’autres grands pays est bien plus important et étrangement, comme le disait un collègue précédemment, les autorités fiscales des États concernés ne semblent pas avoir pris ces entreprises en défaut par le passé, avant qu’elles ne transportent leurs fonds vers d’autres pays ou territoires.

Bien évidemment, ce nivellement par le bas auquel nous participons tous, pratiquement sans exception, à l’heure actuelle, est à la base du problème auquel nous sommes confrontés, à côté de l’avidité et de la cupidité de certains grands, qui n’ont rien à voir avec la réalité de vie, même pas dans les petits pays européens qui sont régulièrement épinglés comme étant des prétendus paradis fiscaux alors qu’il n’en est rien.

Les véritables paradis, comme cela a été dit par Mme Scott Cato, sont souvent vraiment des paradis. Ils dépendent de grands États, qui ont la puissance et le pouvoir de s’en servir à volonté.

Trois quarts des fonds qui transitent par la Cité de Londres chaque jour sont générés dans les dépendances de la Couronne britannique, soit dans les Caraïbes, soit dans la Manche.

Tout cela fait partie de ce débat que nous ne faisons qu’effleurer, alors qu’il s’agit d’aller au fond des choses.

 
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