Jean-Luc Schaffhauser, au nom du groupe ENF. – Madame la Présidente, la Somalie est l’une des plus grandes tragédies africaines. Déchirée depuis la fin de la Guerre froide, le pays est confronté à toutes les plaies du continent africain: islamisme, divisions ethniques, pillages des ressources et ingérences occidentales et africaines.
Nous échouons souvent dans le développement en Afrique, car il nous manque une approche complète et consciente du terrain.
Nous oublions trop souvent que développement et sécurité doivent aller de pair.
Je tiens à souligner tout de même le courage des services extérieurs, de nos services extérieurs, notamment de la Commission, qui ont voulu s’implanter là-bas, sur place.
Cela va dans le bon sens d’une approche de terrain. Nous devons cependant éviter une approche trop souvent libérale, car nous pensons que le développement peut se faire sans État et sans protectionnisme. En cela, les accords de Lomé sont bien plus avancés que ceux actuels de Cotonou.
Je suis sûr qu’un travail parlementaire conjoint aboutira de manière positive à cette approche du codéveloppement.