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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 29 novembre 2017 - Bruxelles Edition révisée

Établissement d'un instrument contribuant à la stabilité et à la paix (débat)
MPphoto
 

  Arnaud Danjean, rapporteur. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, merci à tous les collègues qui sont intervenus dans ce débat, bien sûr, mais aussi à ceux qui sont intervenus au cours de la préparation de ce texte pour l’enrichir et pour en faire un compromis, je crois, tout à fait vertueux et utile.

À ceux qui s’opposent à ce texte, je voudrais dire que je respecte évidemment toutes les opinions et les oppositions, encore faut-il qu’elles soient de bonne foi et qu’elles s’appuient vraiment sur ce qu’il y a dans le texte et sur la réalité sur laquelle nous travaillons. Dans le texte, il n’est nulle part dit que nous allons financer des équipements militaires. Nous allons financer des équipements civils pour des forces militaires. La réalité, c’est que nous allons financer des hôpitaux et que nous allons financer des systèmes de communication. Est-ce que ce sont des matériels militaires? Évidemment non! Est-ce que c’est utile aussi à des populations civiles? Évidemment oui! Voilà de quoi on parle.

J’aimerais que les nombreux collègues qui se sont exprimés contre le texte l’aient lu, d’abord, pour voir ce qu’il y a et ce qu’il n’y a pas dedans, et connaissent un peu la réalité des pays dont on parle.

Au Mali, quand vous avez une mission de l’Union européenne qui forme des soldats maliens, mais qui ne peut pas leur fournir d’équipements – l’armée malienne perd un soldat par jour ou par semaine –, soigner ces soldats, croyez-vous que ça participe à la militarisation du développement? Franchement, ce n’est pas honnête de dire cela. Ce n’est pas honnête et ce n’est pas correct par rapport à la réalité dont nous parlons.

J’entends des collègues dire: «on va militariser l’aide au développement à travers cet instrument». Mais de quoi parle-t-on? Faut-il rappeler que l’aide au développement, le FED, c’est 31 milliards d’euros. L’instrument dont nous parlons, c’est 100 millions d’euros. Qui peut parler de militarisation du développement avec cet instrument qui ne permet même pas d’acheter des matériels létaux et des armes?

Encore une fois, je pense que nous sommes parvenus à un compromis très strict, très juridiquement encadré et très politiquement contraignant. Je remercie tous les collègues qui y ont participé et je voudrais que les collègues qui continuent à s’y opposer pour des raisons idéologiques fassent preuve d’un petit peu plus de pragmatisme et de réalisme pour vraiment voir les besoins auxquels nous répondons avec cet instrument.

 
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