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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 7 février 2018 - Strasbourg Edition révisée

Composition du Parlement européen (débat)
MPphoto
 

  Pascal Durand (Verts/ALE). – Monsieur le Président, deux sujets de démocratie nous sont offerts aujourd’hui pour pouvoir modifier le fonctionnement de l’Europe.

Le premier, c’est celui d’une représentation plus juste des États. Je crois que nous sommes tous accord pour faire en sorte que les États soient mieux représentés au sein du Parlement. Mais un deuxième sujet nous est ouvert aujourd’hui. C’est celui de la circonscription unique européenne, celui de la mise en œuvre concrète, ici et maintenant, du destin commun de 500 millions d’Européennes et d’Européens.

Que l’Europe des murs, des barbelés, des nations de l’extrême droite s’oppose à cette modification, c’est cohérent et logique. Mais je me tourne vers mes collègues proeuropéens, ceux qui défendent une Europe sans frontières pour les marchandises, les biens, pour la finance, pour les flux, ceux qui veulent une Europe libre. Comment se peut-il qu’en face de cette Europe-là, ils ne veulent pas, aujourd’hui, mettre en place une Europe de la démocratie, une Europe des citoyens, une Europe de l’intérêt général européen qui dépasse l’Europe des intérêts nationaux.

Nous devons construire pour les millions de gens qui nous élisent, ici, cet espace de l’intérêt général européen qui dépasse les intérêts nationaux, qui soit celui d’un destin commun au-delà d’un hymne, au-delà d’un drapeau, qui soit celui d’un espace démocratique qui veuille vivre fièrement ses valeurs, fièrement sa capacité à porter dans le monde la force d’une Europe unie.

Non, ça n’est pas Paris, Berlin ou Varsovie qui doit diriger l’Union européenne, c’est l’Europe elle-même qui doit se prendre en main. N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, faites en sorte que nous soyons fiers de porter une Europe unie et diverse.

 
Dernière mise à jour: 8 avril 2019Avis juridique - Politique de confidentialité