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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 13 novembre 2018 - Strasbourg Edition révisée

Soutien des États membres de l'UE au pacte mondial des Nations unies pour les migrations (débat)
MPphoto
 

  Nicolas Bay (ENF). – Monsieur le Président, en mars 2000, l’ONU préconisait déjà l’entrée de 159 millions d’immigrés en Europe d’ici 2025. Aujourd’hui, l’ONU veut nous imposer son pacte mondial pour les migrations. Bien qu’on nous répète que ce texte n’a aucun caractère contraignant, il vise en réalité à consacrer un prétendu droit à la migration. Présenté comme un nouveau droit de l’homme, il induirait de nouveaux devoirs pour les pays signataires, et ce au nom d’une charité dévoyée qui fait passer les autres avant les nôtres.

J’y vois là un odieux chantage moral qui passe par la culpabilisation des nations occidentales, car ce sont elles évidemment qui sont visées et non, par exemple, la richissime Arabie saoudite, qui n’accepte aucun migrant mais à qui l’ONU a confié son Conseil des droits de l’homme. Les États-Unis de Donald Trump sont la première nation à s’être retirée de ce scandaleux pacte de l’ONU. Beaucoup d’autres le refusent également: l’Australie, la Hongrie, l’Autriche, la Pologne, la République tchèque, la Croatie et maintenant la Bulgarie. En Europe, à ce rythme-là, il n’y aura plus guère que Macron et Merkel pour vouloir encore signer ce texte. Mais les jours de Merkel sont comptés. C’est elle qui a divisé l’Europe par sa décision unilatérale d’ouvrir les frontières.

Pour ma part, je crois aux droits collectifs des peuples à disposer d’eux-mêmes et, d’abord, à rester eux-mêmes. N’est-ce pas ainsi que l’on a justifié dans les années cinquante, soixante ou soixante-dix tous les mouvements de décolonisation? Pourquoi donc refuserait-on aujourd’hui ces droits aux peuples d’Europe qui subissent une nouvelle forme de colonisation?

 
Dernière mise à jour: 8 avril 2019Avis juridique - Politique de confidentialité