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Процедура : 2007/2251(INI)
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Етапи на разглеждане на документа : A6-0079/2008

Внесени текстове :

A6-0079/2008

Разисквания :

PV 22/04/2008 - 3
CRE 22/04/2008 - 3

Гласувания :

PV 22/04/2008 - 5.8
Обяснение на вота

Приети текстове :

P6_TA(2008)0132

Пълен протокол на разискванията
Вторник, 22 април 2008 г. - Страсбург Редактирана версия

3. Годишен доклад на ЕИБ за 2006 г. (разискване)
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  Der Präsident. − Als nächster Punkt folgt der Bericht von Jean-Pierre Audy im Namen des Haushaltskontrollausschusses über den Jahresbericht 2006 der Europäischen Investitionsbank (2007/2251(INI)) (A6-0079/2008).

 
  
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  Jean-Pierre Audy, rapporteur. − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Président de la Banque européenne d'investissement, chers collègues, mes premiers mots seront pour vous remercier, Cher Président Philippe Maystadt, pour la qualité des relations que vous avez entretenues avec les parlementaires européens de la commission du contrôle budgétaire qui ont largement permis la rédaction du rapport dont nous allons débattre. J'associe à ces remerciements vos équipes de collaborateurs, ainsi que votre vice-président, Philippe de Fontaine-Vive, avec lesquels j'ai pu travailler en totale transparence au siège de la Banque au Luxembourg.

Vous assumez, cher Président, votre mandat avec beaucoup de compétence, de cœur, de détermination et d'audace, mais aussi de sagesse et, j'ajoute, d'élégance.

La BEI, créée par le traité de Rome, fête son cinquantième anniversaire en 2008. Ses membres sont les États membres de l'Union européenne, dont les ministres des finances constituent son Conseil des gouverneurs. Elle a pour mission de contribuer, en faisant appel au marché des capitaux et à ses ressources propres, au développement du marché commun. C'est un instrument communautaire, mais au sein duquel le pouvoir est exercé de manière intergouvernementale.

Il est utile que les représentants des citoyens s'expriment sur de tels dossiers au moment où l'Union européenne est confrontée à des exigences de résultats vis-à-vis de ces mêmes citoyens qui, souvent, sans le savoir, bénéficient des prestations de la BEI. Tout d'abord, je tiens à féliciter la Banque pour son action, son ambitieux plan d'activités et ses projets; je salue, notamment, la qualité de la nouvelle stratégie 2007-2009 incluant la transparence, le renforcement de la valeur ajoutée et l'augmentation progressive de la prise de risques, les activités en faveur des PME et des collectivités locales, l'utilisation de nouveaux instruments financiers et l'intensification de la coopération avec la Commission européenne. Il faut également souligner le rôle important de la Banque dans la politique de voisinage et le rapport appelle plus particulièrement au renforcement de la facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat, la FEMIP, dans le cadre de la politique euro-méditerranéenne.

Mais je crois que le moment est venu d'aller encore plus loin, plus vite et mieux, tant en termes de contrôle que d'accompagnement de l'Union européenne dans le financement de ses investissements. En termes de mécanismes de contrôle, je pense que le moment est venu de mettre en place un véritable contrôle de régulation bancaire et je suggère que le Comité européen des contrôleurs bancaires, domicilié à Londres, soit saisi par la BEI elle-même, pour examiner les conditions de cette mission de régulation et, notamment, déterminer qui pourrait être à même de l'assurer en l'absence, et je le regrette, d'un véritable régulateur bancaire européen.

Concernant l'accompagnement de l'Union européenne dans le financement des investissements dont le besoin est estimé à 600 milliards d'euros pour les seuls réseaux de transport transeuropéens, je propose de réfléchir au rôle de l'Union européenne en matière d'aménagement et de développement de notre territoire. Les financements mis en œuvre par les États membres et l'Union sont très loin de pouvoir satisfaire les besoins. Est-ce normal, Monsieur le Commissaire, que l'Union européenne ait du mal à trouver 3,4 milliards d'euros pour financer un projet aussi stratégique sur les plans industriel, scientifique et militaire que Galileo, dans ce contexte.

Je suggère que la Commission confie à la BEI, compte tenu de la qualité de ses ressources humaines, du recul et de son expérience dans le financement des grandes infrastructures, une mission de réflexion stratégique sur le financement des investissements, en n'excluant aucune hypothèse: subventions, libération des sommes souscrites par les États membres au capital de la Banque, prêts, dont les prêts spéciaux des États membres prévus à l'article 6 des statuts de la Banque, instruments innovants tels que le partage des risques, instruments de garantie de prêt, un engineering financier adapté aux projets à long terme non immédiatement rentables selon les critères financiers issus des logiques de marché, création d'une section d'investissement au sein du budget de l'Union européenne, consortiums financiers entre pouvoirs européens, nationaux et locaux, partenariats public–privé, etc.

Voilà chers Collègues, Monsieur le Président, cher Philippe Maystadt, des idées avancées par le rapport. Je suis impatient d'écouter le débat qui va suivre et je vous remercie de votre attention.

 
  
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  Joaquín Almunia, Miembro de la Comisión. − Señor Presidente, Señorías, quiero dar las gracias al señor Audy, que ha hecho y acaba de presentarnos un excelente informe sobre el informe anual del Banco Europeo de Inversiones para el año 2006. Creo que es muy importante y este informe lo refleja así, el diálogo productivo establecido entre el Banco Europeo de Inversiones y el Parlamento en los últimos años, lo cual es beneficioso para algo tan importante, tanto para este Parlamento como para la institución financiera, como es la transparencia democrática.

El BEI contribuye significativamente a la puesta en marcha, al desarrollo, de numerosas políticas europeas y debemos felicitarnos, por lo tanto, de la calidad de este diálogo. Un diálogo que, bajo la presidencia de Philippe Maystadt, está siendo, indudablemente, reforzado.

También se refuerza la actividad del Banco Europeo de Inversiones con el nuevo marco financiero, con las nuevas perspectivas financieras de la Unión Europea para el periodo 2007-2013. Obviamente, estamos debatiendo el informe de 2006. Todavía no está cubierto por el informe el desarrollo de estas perspectivas en este primer periodo de quince, dieciséis meses, pero con los nuevos instrumentos de financiación puestos en marcha gracias a esas nuevas perspectivas, esta cooperación seguirá produciéndose y ampliando su ambición y sus efectos en muchos campos: en políticas de investigación y desarrollo, de desarrollo regional, de redes transeuropeas, de apoyo a pequeñas y medianas empresas...

También en la acción exterior del Banco Europeo de Inversiones, sobre la base de esas perspectivas financieras, se aprobó ya el nuevo mandato exterior del BEI. Y no sólo en el Banco propiamente dicho, sino dentro del grupo del Banco Europeo de Inversiones también se refuerza la cooperación con el Fondo Europeo de Inversiones. Una prueba de ello, por ejemplo, es el programa Jeremy.

Por otro lado, nos sentimos satisfechos del acuerdo tripartito entre el Banco Europeo de Inversiones, el BERD —el Banco Europeo para la Reconstrucción y el Desarrollo— y la Comisión, para las actuaciones de unos y otros en los países vecinos del este de la Unión Europea y, también, con el desarrollo de la nueva FEMIP a la que se ha referido el señor Audy, que está haciendo una gran labor, y son ejemplos de una vinculación cada vez más estrecha entre la acción del Banco y la acción exterior de la Unión Europea.

El informe del señor Audy resalta, y lo hace a mí modo de ver con acierto, las potencialidades del Banco Europeo de Inversiones a la hora de desarrollar instrumentos innovadores de financiación que son capaces de producir un enorme efecto multiplicador en los recursos disponibles en el presupuesto europeo para desarrollar toda una serie de políticas.

La Comisión es consciente de este potencial. No sólo hemos hecho ya algunos acuerdos con el Banco Europeo de Inversiones, y los han aprobado el Consejo y este Parlamento, para hacer más con los mismos recursos presupuestarios en áreas como las redes transeuropeas o también la política de investigación y desarrollo, sino que estamos evaluando, en el marco de la revisión del presupuesto comunitario que propondremos a finales de 2008 o a principios de 2009 para debate, extender estos mecanismos innovadores de financiación, y la consiguiente multiplicación de la capacidad de actuación a través de los recursos presupuestarios disponibles, a otras áreas prioritarias como son la energía o el cambio climático.

En cuanto a los mecanismos de cooperación con el Banco, también les informo a sus Señorías de que estamos ultimando ya la negociación con el Banco de un nuevo memorandum of understanding que quiere cubrir el conjunto de nuestras relaciones de cooperación, y esperamos que permita que éstas sean aún más eficaces.

No le puedo dar una respuesta a la sugerencia del ponente, del señor Audy, que comparto como preocupación, acerca de cuál es la solución adecuada para que el Banco Europeo de Inversiones sea supervisado en tanto que institución financiera. No tengo la solución, pero me parece que es una cuestión muy pertinente sobre la que todos debemos colaborar a fin de proporcionar una respuesta adecuada.

Finalmente, señor Presidente, reitero la satisfacción de la Comisión por este alto grado de cooperación entre el Parlamento y el Banco Europeo de Inversiones, y espero que en el futuro esto nos permita a todos, a todas las instituciones europeas, contribuir a realizar, de una forma más adecuada, la puesta en práctica de los objetivos de la Unión.

 
  
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  Маруся Иванова Любчева, от името на групата PSE. – Докладът е пример за добро сътрудничество между Европейския парламент и финансовата институция, която има за задача да допринася за балансираното и стабилно развитие на Общността, ползвайки средства на капиталовите пазари и собствени ресурси. Поздравявам докладчика за доброто представяне на Европейската инвестиционна банка, за разумните предложения, целящи подобряване взаимодействието, по-висока ефективност и прозрачност на работата. В доклада на Банката се намират достатъчно положителни резултати по отношение изпълнение на основните цели и приоритети на Съюза, географското разпределение на инвестициите, стратегическите направления и конкурсните проекти. Нови усилия трябва да се насочат в няколко направления: привличане на частния бизнес за осъществяване на инвестиционна политика, включително социално ориентирани проекти, съвпадащо с политиката на Европейския съюз за социално сближаване и териториален баланс; намиране на механизми за външно одитиране и контрол; откриване на офиси в новите страни-членки и нови механизми за финансиране. Подкрепям частта от измененията, внесени в пленарна зала, които се отнасят до по-строгия контрол на капиталите.

 
  
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  Bart Staes, namens de Verts/ALE-Fractie. – Voorzitter, collega's, commissaris, meneer Maystadt, het Europees Parlement doet een aantal aanbevelingen en ik kies er drie uit. Ik zou de heer Maystadt ook willen vragen in zijn repliek hierop te reageren.

Wij zijn blij dat de Europese Investeringsbank een nultolerantiebeleid voert ten aanzien van fraude en corruptie. Het Europees Parlement zou dat eigenlijk nog willen versterken. We bevelen maatregelen aan, bijvoorbeeld om een administratief uitsluitingsmechanisme in te voeren ten aanzien van bedrijven die verdacht worden van of schuldig zijn bevonden aan corruptie. We zijn voor een versterking van het beleid inzake klokkenluiders. We zijn voor een herziening van de bestaande aanbestedingsprocedures. Wat denkt de heer Maystadt daarover?

Een tweede element. Vele miljarden euro gaan naar trans-Europese netwerken. Als Europees Parlement zouden wij willen dat vooral die projecten worden gesteund, die zorgen voor een kleinere of een negatieve CO2-voetafdruk.

Ten slotte willen wij, wat betreft de externe leningsoperaties, dat erop toegezien wordt dat dergelijke activiteiten, zeker op het Afrikaanse continent, stroken met de Europese consensus inzake ontwikkeling en ook met de millenniumdoelstellingen.

Hoe reflecteert de heer Maystadt, als voorzitter van de Europese Investeringsbank, op deze aanbevelingen van ons Parlement?

 
  
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  Koenraad Dillen (NI). – Voorzitter, wij juichen toe dat dit verslag de klemtoon legt op het nultoleratiebeleid van de EIB ten aanzien van fraude en corruptie en ook het toenemend aantal onderzoeken door OLAF in de verf zet. Maar uit de leningspraktijk blijkt dat ook de EIB niet vrij is van alle zonden. Zo werd onlangs nog een lening van 100 miljoen euro aan een grootschalig mijnproject in Congo zwaar onder vuur genomen vanwege allerlei grote onregelmatigheden, zoals een gebrek aan transparantie in het onderhandelingsproces en in de definitieve toekenning van het contract. Er was sprake van zware belangenvermenging. Sinds 2000 heeft de Europese Investeringsbank al meer dan 700 miljoen euro geïnvesteerd in allerhande mijnprojecten in Afrika.

Wat ik hier wil beklemtonen, is dat deze vele miljoenen afkomstig zijn van de Europese belastingbetaler en dat het lening- en contractbeleid van onze instelling dan ook onderworpen moet zijn aan een zo groot mogelijke controle, ook en vooral als het gaat om de financiering van projecten buiten Europa.

 
  
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  Paul Rübig (PPE-DE). – Herr Präsident! Herr Präsident Maystadt! Ich möchte dem Kollegen Audy gratulieren, weil er gut auf den Punkt gebracht hat, dass die transeuropäischen Netze für uns von besonderer Bedeutung sind. Hier könnte ich mir vorstellen, dass die EIB auch ein Anreizinstrumentarium liefert, nämlich für das Ownership-Unbundling.

Wir haben ja jetzt die Vorschläge der Kommission vorliegen, nämlich im Bereich Energie und Telekommunikation verstärkt auf Ownership-Unbundling zu setzen. Mein Vorschlag wäre, dass man hier insbesonders Anreize schafft und nicht so sehr die gesetzliche Verpflichtung in den Mittelpunkt stellt.

Der zweite Punkt ist, dass die Exportindustrie – gerade mit dem starken Euro – derzeit Probleme hat, die Performance zu bewahren. Wäre es nicht möglich, auch spezielle Programme für die Garantieunterstützung für Exportleistungen unserer europäischen Betriebe in den Mittelpunkt zu stellen?

 
  
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  Philippe Maystadt, Président de la Banque européenne d’investissement. − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Mesdames, Messieurs, permettez-moi tout d'abord de vous remercier de me donner, une fois de plus, cette occasion de poursuivre le dialogue avec le Parlement européen. Je pense en effet qu'il est important qu'une institution comme la BEI soit régulièrement amenée à s'expliquer devant les représentants des citoyens européens.

Je voudrais en particulier remercier M. Audy pour son rapport. Je peux témoigner qu'il a mis une grande part d'effort personnel dans la rédaction de ce rapport. Il a participé à de nombreuses réunions de travail tant à Bruxelles qu'à Luxembourg, s'inscrivant ainsi dans la ligne du dialogue constructif que nous avons entamé avec ses prédécesseurs. Il a insisté dans sa présentation, ce matin, sur deux points.

La première question, c'est une question qu'on avait déjà abordée dans des rapports précédents – je me souviens du rapport de M. Schmidt, du rapport de M. Lipietz –, c'est la question de savoir si la Banque européenne d'investissement, parce qu'elle est une banque, doit être soumise à un contrôle, à une supervision bancaire. Ce n'est pas prévu dans l'état actuel des textes. Il y a bien entendu des contrôles qui s'exercent sur la Banque européenne d'investissement: le contrôle de la Cour des comptes, dans la mesure où la BEI utilise des fonds communautaires, également le contrôle du comité de vérification, composé d'experts nommés par les gouverneurs et faisant directement rapport à nos gouverneurs. Mais il est vrai que, si l'on veut appliquer les meilleures pratiques bancaires à la BEI, il serait sans doute souhaitable qu'un organe spécialisé puisse vérifier que ces pratiques sont en effet correctement appliquées à la BEI.

On peut imaginer théoriquement trois pistes. La première, c'est celle qui est inscrite dans le traité de Maastricht, à l'article 105, paragraphe 6. Ce serait la possibilité pour la Banque centrale européenne d'exercer cette mission de superviseur. En effet, le traité prévoit que le Conseil, décidant à l'unanimité, peut confier une mission de contrôle prudentiel à la Banque centrale européenne. C'est une piste qui existe théoriquement mais le réalisme mène à douter que l'on puisse trouver, en tout cas aujourd'hui, l'unanimité des États membres pour confier cette nouvelle mission à la Banque centrale européenne.

Une autre possibilité, c'est celle que nous avons engagée de manière informelle, à savoir faire appel à un régulateur national. Pour le moment, c'est le régulateur luxembourgeois, le Conseil de surveillance du secteur financier luxembourgeois, qui exerce également cette mission auprès de la Banque européenne d'investissement, en particulier pour vérifier la correcte application de Bâle II.

Une troisième piste que l'on pourrait explorer consisterait à renforcer le comité de vérification, prévu par nos statuts, et à le transformer en un quasi-superviseur bancaire. Le traité modificatif prévoit un élargissement de ce comité de vérification. Une première étape pourrait consister à y nommer un certain nombre de superviseurs bancaires, qui introduiraient dans le comité de vérification l'expérience nécessaire pour vérifier que la BEI applique effectivement les meilleures pratiques en la matière.

Le second point sur lequel M. Audy a insisté est le rôle particulier qu'il souhaiterait voir jouer à la Banque européenne d'investissement dans le domaine de l'infrastructure et, plus spécialement, des réseaux transeuropéens. Vous le savez, la BEI joue déjà un rôle relativement important en la matière. L'an dernier, nous avons financé pour près de neuf milliards d'euros les réseaux transeuropéens. Nous utilisons différents instruments, y compris notre facilité de financement structuré qui nous permet de prendre davantage de risques que ce n'est la règle. Nous l'avons fait, par exemple, récemment pour une autoroute en Grèce. C'est un bon exemple concret de l'utilisation de cette facilité particulière pour encourager le secteur privé à prendre davantage de risques dans l'exploitation d'une autoroute.

Et puis tout récemment, avec la Commission européenne, nous avons mis au point un nouveau mécanisme de garantie pour couvrir un type particulier de risque, le risque d'insuffisance de trafic pendant les premières années d'exploitation d'une infrastructure. L'expérience a appris que ce sont souvent les quatre ou cinq premières années qui sont les plus délicates. Ce sont des années au cours desquelles les revenus ne sont pas nécessairement au niveau espéré. Cela pose des problèmes à l'exploitant privé et donc, pour encourager néanmoins le secteur privé à se lancer dans le financement de ces infrastructures, conjointement avec la Commission, nous avons mis au point un nouveau mécanisme de garantie.

J'ajoute que la Banque européenne d'investissement a pris l'initiative de lancer un Centre européen d'expertise dans le domaine des partenariats public-privé de manière à faire partager notre expérience en la matière aux représentants nationaux. Voilà donc, Monsieur Audy, certainement un domaine dans lequel la BEI reste prête à poursuivre son action.

M. Staes a posé une question sur la politique antifraude. Nous venons, après une procédure de consultation qui a nécessité plusieurs tours successifs, de publier notre politique antifraude. Par rapport à la question particulière qu'il a soulevée, d'un système de debarment, un système qui interdirait donc à des sociétés coupables de fraude ou de corruption d'encore participer à des projets que nous finançons, nous annonçons dans cette politique que nous espérons pouvoir utiliser le même système que celui que la Commission s'efforce de mettre en place. Si ce n'était pas le cas – et nous devrions y voir clair d'ici la fin de l'année –, si, pour des raisons juridiques, nous ne pouvions pas utiliser le même système, alors nous mettrions en place notre propre système de debarment.

En ce qui concerne notre financement en matière d'énergie, nous avons revu notre politique de financement de projets énergétiques à la lumière des orientations européennes en matière de lutte contre le changement climatique. Dans ce contexte, nous avons décidé de donner la priorité aux investissements qui sont de nature à réduire les émissions de CO2, et cela se traduit déjà dans les chiffres de 2007, puisque le financement de projets de production d'électricité à partir des combustibles fossiles ne représente plus que 25 % de nos financements dans le secteur de l'énergie. En 2007, le montant consacré par exemple aux énergies renouvelables dépasse de loin le montant consacré à ces formes plus classiques de production d'énergie.

Enfin, en ce qui concerne les objectifs du Millénaire, nous nous efforçons bien entendu, dans toute la mesure du possible, d'obtenir que nos projets contribuent aux objectifs du Millénaire. Mais j'attire votre attention sur le fait que nous agissons, lorsque nous intervenons en dehors de l'Union européenne, sur la base de mandats précis qui nous sont donnés par le Conseil européen. Et les objectifs du Millénaire ne figurent pas en tant que tels dans les mandats que nous avons reçus du Conseil européen. C'est la raison pour laquelle on ne peut peut-être pas faire un lien aussi direct que vous l'auriez souhaité.

Enfin, à M. Dillen qui, si j'ai bien compris, a invoqué un projet que nous aurions financé en République démocratique du Congo, je tiens à lui dire que, depuis plusieurs années, nous n'avons plus réalisé aucun financement en République démocratique du Congo. Notre conseil d'administration a approuvé le principe d'un financement pour un projet minier au Katanga mais rien n'est encore déboursé pour ce projet. Le contrat de prêt n'est pas encore signé. Pourquoi? Parce qu'à juste titre, le nouveau gouvernement congolais a voulu renégocier les conditions de la licence, de manière à faire en sorte que les revenus reviennent davantage à l'État congolais, et nous avons suspendu la signature du contrat jusqu'au moment où un accord satisfaisant sera intervenu entre le promoteur et le gouvernement congolais.

Voilà, Monsieur le Président, quelques éléments de réponse que je pouvais donner aux intervenants, en remerciant encore le Parlement et, en particulier, la commission du contrôle budgétaire pour l'excellente collaboration que nous avons pu avoir.

(Applaudissements)

 
  
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  Der Präsident. − Merci beaucoup, Präsident Philippe Maystadt. Wir dürfen Ihnen herzlich für Ihre Anwesenheit heute Morgen, für Ihren Bericht, aber insbesondere für Ihre Arbeit, die Sie für die Europäische Union als Präsident der Europäischen Investitionsbank leisten, danken. Nochmals herzlichen Dank und gute Wünsche!

 
  
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  Jean-Pierre Audy, rapporteur. − Monsieur le Président, je voudrais à mon tour remercier notre commissaire, M. Almunia, et, cher président Maystadt, merci pour ces réponses précises. Je remercie également les rapporteurs des groupes politiques, qui ont accompagné la rédaction de ce rapport.

Quelques réflexions par rapport au débat qui s'achève, d'abord sur la mission de régulation. Je crois qu'il est de l'intérêt de tous que cette mission de régulation bancaire s'installe. Je n'ai pas, évidemment, la solution. L'idée que ce soit la Banque centrale européenne me paraît une bonne idée. Qu'à court terme, l'instance de régulation luxembourgeoise accentue une mission indépendante, une vraie mission de régulation, pourrait également être une solution à court terme. Néanmoins, je crois que le Parlement sera très intéressé de prendre connaissance de l'avis du Comité européen des contrôleurs bancaires si la Banque le saisit ainsi que le rapport le suggère.

Enfin, je voudrais dire, sur le financement des infrastructures, qu'on voit bien que l'Union européenne est à une croisée des chemins et qu'aujourd'hui, on ne peut pas se satisfaire des financements, et que l'endettement, évidemment, ne doit pas être utilisé pour financer le fonctionnement comme, hélas, cela se passe dans certains États membres. Mais de l'endettement habilement utilisé pour de l'investissement est un élément de performance économique et sociale de notre territoire européen, qui est en compétition avec l'ensemble des autres territoires économiques dans le monde. Et je crois que le moment est venu d'avoir une grande politique d'aménagement et de développement du territoire, adossée pour partie à de l'investissement. Et il faut que la sphère publique investisse. Car si la sphère publique n'investit pas, eh bien, n'attendons pas que le privé le fasse. C'est un problème de confiance collective dans l'avenir de l'Union européenne et je me réjouis que la Banque européenne d'investissement puisse apporter son expertise grâce à son expérience et à la qualité de ses ressources humaines.

 
  
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  Der Präsident. − Die Aussprache ist geschlossen.

Die Abstimmung findet heute statt.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 142)

 
  
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  Jorgo Chatzimarkakis (ALDE), schriftlich. – Herr Präsident, sehr geehrter Herr Präsident Maystadt, sehr geehrter Herr Berichterstatter Audy, sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen! Zunächst möchte ich dem Berichterstatter herzlich zu der guten und ausgewogenen Arbeit gratulieren. Die EIB beglückwünsche ich zu ihren erfolgreichen Aktivitäten und zu ihrem ehrgeizigen Geschäftsplan. Bei den Themen Energie und Innovation hilft die EIB der EU, ihre Politik umzusetzen. Ohne die EIB hätten wir CIP nicht auf einen so guten Weg gebracht.

Die Strategie der EIB für die Jahre 2007-2009 sieht eine Stärkung des Zusatznutzens, die schrittweise Erhöhung der Risikoübernahme, die Verwendung neuartiger Finanzinstrumente sowie die Intensivierung der Zusammenarbeit mit der Kommission vor. Diese Strategie begrüße ich deutlich.

Die Auswertung der Aktivitäten durch den Berichterstatter der EIB und die Vorschläge für weitere Schritte sind richtig. Wir dürfen aber nicht vergessen, dass die Rolle des Parlaments begrenzt ist. Die EIB ist zwar eine Einrichtung der Gemeinschaft, doch die Macht wird intern nach intergouvernementalen Regeln ausgeübt, das bedeutet, die bestimmenden Anteilseigner sind die Mitgliedstaaten. Seit 1999 nimmt das Europäische Parlament regelmäßig Stellung zu den Tätigkeitsberichten der EIB. Hieraus entwickelte sich eine enge, vertrauensvolle und gute Zusammenarbeit. Insbesondere möchte ich die Kooperation mit Präsident Maystadt loben. Diese Kooperation ist beispielhaft für Beziehungen mit anderen Institutionen.

 
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