Catherine Guy-Quint, rapporteure. − Monsieur le Président, mes chers collègues, vous allez être déçus. Vous allez être déçus de la brièveté de mon propos. Tout d'abord, je voudrais que nous fassions une rectification technique sur le paragraphe 16, à la note 2, le dernier chiffre est "2021" au lieu de "2022". C'est une question d'arithmétique.
J'ajoute quelques propos politiques pour, tout d'abord, remercier tous ceux qui m'ont accompagnée dans l'élaboration de ce rapport qui, peut-être, vous semble extrêmement technique, mais qui est éminemment politique. Il est très important que notre Parlement vote ce rapport, parce qu'il clarifie l'avenir des pouvoirs budgétaires du Parlement en tant qu'autorité budgétaire.
Souvent, vous votez le budget comme un instrument de gestion, alors que c'est l'essence même de la politique et que, de sa mise en œuvre, dépendra le rôle du Parlement. C'est ce que nous avons voulu traiter dans ce rapport; je souhaite qu'un jour vous le lisiez. Mais laissez-moi vous dire que les nouveaux parlementaires devront s'en emparer et savoir que, pour faire une politique européenne, il faut du courage budgétaire et que, de ce courage que, j'espère, ils auront tous et que nous aurons tous, dépend l'avenir de l'Union.