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Proċedura : 2010/2857(RSP)
Ċiklu ta' ħajja waqt sessjoni
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Testi mressqa :

RC-B7-0524/2010

Dibattiti :

PV 22/09/2010 - 9
CRE 22/09/2010 - 9

Votazzjonijiet :

PV 07/10/2010 - 9.3
Spjegazzjoni tal-votazzjoni
Spjegazzjoni tal-votazzjoni

Testi adottati :

P7_TA(2010)0350

Rapporti verbatim tad-dibattiti
L-Erbgħa, 22 ta' Settembru 2010 - Strasburgu Edizzjoni riveduta

9. Nuqqasijiet fil-qasam tal-protezzjoni tad-drittijiet tal-bniedem u tal-ġustizzja fir-Repubblika Demokratika tal-Kongo (dibattitu)
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  Πρόεδρος. - Το επόμενο σημείο στην ημερήσια διάταξη είναι η δήλωση σχετικά με τις ελλείψεις στον τομέα της προστασίας των ανθρωπίνων δικαιωμάτων και της δικαιοσύνης στη Λαϊκή Δημοκρατία του Κονγκό·

Για το θέμα αυτό αρμόδια είναι η Αντιπρόεδρος της Επιτροπής/Ύπατη Εκπρόσωπος για την Εξωτερική Πολιτική και Πολιτική Ασφάλειας, κυρία Ashton.

Δεδομένου ότι σήμερα δεν θα μπορέσει να είναι παρούσα στη συνεδρίαση, εκ μέρους της θα ομιλήσει ο κ. Chastel.

 
  
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  Olivier Chastel, au nom de Catherine Ashton (vice-présidente de la Commission et haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité). − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs les parlementaires, c'est effectivement au nom de la haute représentante, Lady Ashton, que j'ai l'honneur de prendre la parole devant vous.

D'emblée, je veux, bien évidemment en son nom, vous assurer que l'Union européenne s'inquiète de la situation des droits de l'homme en République démocratique du Congo, au même titre d'ailleurs qu'elle déplore la dégradation de la situation des défenseurs des droits de l'homme, comme en témoignent les récentes attaques et agressions contre ces derniers. La question des violences sexuelles revêt, dans le cadre de ces préoccupations, une dimension particulièrement alarmante.

Certes, la République démocratique du Congo revient de loin et est d'ailleurs toujours en proie à des conflits, circonscrits mais combien dramatiques pour les populations. Elle doit, de fait, s'attaquer à des tâches considérables pour mener à bien sa reconstruction. On peut évidemment replacer tous les problèmes de ce pays dans leur contexte difficile, mais il demeure impossible de tous les justifier.

Dans leur rapport du 8 mars dernier, les sept experts indépendants des Nations unies ont ainsi regretté le manque de progrès accomplis en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans le pays et ont plus particulièrement observé que les efforts déployés par le gouvernement devaient être intensifiés. Les droits et la sécurité des personnes, au sens large du terme, sont au cœur même de la raison d'être des États. Ils doivent dès lors constituer les priorités principales dans les efforts de reconstruction et de consolidation de l'état de droit en République démocratique du Congo.

Il y a quelques semaines, à Luvungi, les populations de la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo, ont à nouveau été témoins, victimes, de viols collectifs ignobles perpétrés pendant des jours par des groupes de criminels, les FDLR et leurs alliés locaux, les Maï-Maï. Les derniers chiffres en notre possession et confirmés par les Nations unies font état d'au moins 500 victimes.

Ce drame, qui n'est malheureusement qu'un épisode parmi d'autres, doit absolument amener les autorités à redoubler d'efforts pour mieux protéger les populations civiles, trouver des accords politiques, stabilisateurs pour la région, et ainsi neutraliser les éléments nuisibles qui terrorisent la province du Kivu. Ce drame met également en lumière, de la pire des façons, l'ampleur du travail à mettre en œuvre avant que ne progressent enfin des dossiers de base, comme la réforme en matière de sécurité, sans laquelle la consolidation de l'État de droit ne pourra se faire.

Comment, en effet, envisager que l'État congolais puisse reprendre le contrôle de son territoire sans armée, ni forces de police, ni appareil judiciaire bien formé, bien encadré, bien payé? Si la République démocratique du Congo doit assumer ses responsabilités, et cela à tous les niveaux, il faut que la communauté internationale en fasse autant. Le Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, l'a bien compris, puisqu'une enquête a été lancée pour comprendre les raisons de l'inaction de la MONUSCO, dont le mandat est pourtant centré sur la protection des populations. Il faut espérer que la MONUSCO en sorte renforcée, car son rôle reste là-bas essentiel.

D'un autre côté, la question suivante doit se poser. Que peuvent faire les justices européennes et internationales? Mme Wallström, représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour les violences contre les femmes dans les conflits, demande que les coupables soient traduits en justice. Nous soutenons pleinement cet appel, en ligne avec la déclaration conjointe du 27 août de la haute représentante, Catherine Ashton, et du commissaire pour le développement, Andris Piebalgs.

Ceci étant, s'il y a bien un problème général que soulève le drame de Luvungi, c'est celui de l'impunité. Ce ne sont, en effet, pas seulement les rebelles qui commettent des crimes. Du côté des forces de l'ordre, on a pu constater des comportements tout aussi condamnables. C'est donc tout le fonctionnement de la justice en République démocratique du Congo qui constitue le véritable enjeu. Il est évident que la plupart des efforts à fournir ne peuvent se concevoir que dans le cadre d'une action à long terme. Il ne faut néanmoins pas perdre de vue que dans la lutte contre l'impunité, comme dans tout autre dossier, les populations attendent généralement que l'exemple vienne d'en haut.

À ce titre, et pour ne citer qu'un seul dossier, l'enquête actuellement en cours sur l'assassinat du défenseur des droits de l'homme, M. Floribert Chebeya, revêt sans doute une valeur de test, car ce dossier est emblématique des contradictions internes auxquelles fait parfois face ce pays.

Il va sans dire que l'Union européenne suit ce dossier de très près et, à la suite de ce décès, l'Union a, à travers la haute représentante, Catherine Ashton, demandé aux autorités de la République démocratique du Congo, de faire la lumière sur la mort de ce défenseur des droits de l'homme.

Permettez-moi, pour terminer, de vous dire combien l'Union européenne est et restera aux côtés de la République démocratique du Congo dans cette lutte pour la justice et contre l'impunité. Dans ce but, le soutien de la communauté internationale, et notamment de l'Union européenne et de ses États membres, au processus électoral qui va se dérouler entre 2011 et 2013 sera particulièrement important pour établir un environnement politique basé sur des principes démocratiques et sur l'État de droit.

Nous avons, en outre, régulièrement soutenu au sein des Nations unies la création d'une position d'expert indépendant du Conseil des droits de l'homme, qui puisse appuyer les efforts du gouvernement congolais dans ce sens. Nos efforts ne se sont malheureusement pas encore concrétisés. Nous espérons pouvoir continuer le dialogue avec les autorités congolaises, afin d'avancer dans ce domaine.

L'Union européenne restera particulièrement engagée dans la coopération dans les domaines de la justice, de la police, de l'armée, des droits de l'homme, sans oublier l'aide aux victimes. L'Union européenne est prête à renforcer cette opération dans le cadre d'un véritable dialogue avec la République démocratique du Congo.

 
  
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  Filip Kaczmarek, w imieniu grupy PPE. – W Demokratycznej Republice Konga dochodzi do jednego z najpoważniejszych kryzysów humanitarnych ostatnich lat. Gwałty z przełomu lipca i sierpnia, choć straszne same w sobie, stanowią tylko epizod w całej serii tragicznych wydarzeń. W Kongo ponad tysiąc kobiet miesięcznie staje się ofiarami gwałtów, a dziesiątki tysięcy dzieci jest żołnierzami. Przemoc seksualna jest metodą, ma terroryzować i karać mieszkańców Konga popierających niewłaściwą stronę konfliktu. Przemoc seksualna jest tak rozpowszechniona, że organizacja Lekarze bez Granic twierdzi, że 75% wszystkich gwałtów dokonywanych na świecie ma miejsce we wschodnim Kongu.

Problem polega również na tym, że największe na świecie siły pokojowe ONZ – MONUSCO – niewiele robią by, to zjawisko powstrzymać. Spory na temat, kiedy MONUSCO dowiedziało się o tych ostatnich gwałtach, czy 5 dni, czy 2 tygodnie, czy tydzień po nich, są żenujące. Baza MONUSCO była 10 mil od miejsca tych gwałtów, a główną metodą powstrzymywania przemocy seksualnej stosowaną przez ONZ jest umieszczanie na domach napisów, że gwałt jest nieludzki. Taką metodą nie zlikwidujemy tego zjawiska. Na domiar złego sami żołnierze ONZ kilka lat temu byli zamieszani w skandale na tle seksualnym, np. byli oskarżani o zmuszanie dziewczynek do prostytucji. Być może problem jest jeszcze głębszy i tak naprawdę w MONUSCO nie ma woli walki z tym patologicznym zjawiskiem.

Unia Europejska musi być zdecydowana w tej sprawie. Musi być skoncentrowana na udzielaniu pomocy ofiarom. Sprawa jest pilna, gdyż na początku grudnia w Kinszasie będziemy mieli Wspólne Zgromadzenie Parlamentarne AKP-Unia Europejska i ta swoista kultura bezkarności, bezradności – zgadzam się z prezydencją belgijską – musi być zakończona, bo będziemy musieli sobie sami spojrzeć w twarz.

 
  
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  Véronique De Keyser, au nom du groupe S&D. – Monsieur le Président, il est impossible de parler ici au nom des femmes violées qui n'ont plus de regard, des bébés mutilés, des femmes enceintes au ventre ouvert, des vieilles violées à coups de baïonnette dans le vagin, de toutes celles dont le corps est devenu, à leur honte, mais surtout à la nôtre, un champ de bataille dévasté.

Impossible de parler au nom de ces enfants enrôlés dans des milices et forcés de tuer à coups de gourdin des adultes et des enfants comme eux, et devenus aussi de véritables esclaves sexuels. Le génocide sexuel qui continue à bas bruit au Congo, avec des dizaines de milliers de victimes chaque année, dépasse aujourd'hui les mots. Nous sommes vraiment au-delà de la parole.

Mais ce qui est clair, c'est que tous les instruments: textes législatifs, projets de réforme des forces armées, missions internationales, soutiens financiers et mobilisation de toute la Communauté, tout est là. Et l'impunité demeure. Impunité effroyable puisqu'un criminel comme Bosco Ntaganda, loin d'être sanctionné, retrouve un poste important au sein de l'administration congolaise. Nous exigeons que justice soit rendue. On ne peut, au nom de l'apaisement, continuer cette culture de l'impunité.

Juger ces crimes, ça veut dire quoi? Ça veut dire faire des enquêtes, réformer la justice, payer correctement les soldats, poursuivre les coupables, y compris ceux qui ont inspiré les massacres, si haut placés soient-ils. Cela signifie aussi, pour nos propres États, ne pas alimenter en armes les rebelles et leurs mercenaires et ne pas effectuer avec eux des transactions douteuses sur des minerais illégaux. C'est pourquoi nous soutenons Mme Wallström et nous demandons à la Commission d'étudier la possibilité d'une législation européenne qui s'inspirerait de la nouvelle loi américaine, le Conflict minerals act. Cela veut dire que nous ne supportons plus de voir que nos téléphones portables, nos ordinateurs et, demain, nos voitures hybrides sont construits avec des minerais vendus illégalement et issus des conflits. Ce sont les minerais du sang, comme il y a eu les diamants du sang. Et nos relations avec le gouvernement congolais dépendront, Messieurs les Présidents, de la manière dont sera appliquée la tolérance zéro à l'égard de la violence vis-à-vis des femmes, mesure qu'il a d'ailleurs lui-même décidée.

(Applaudissements)

 
  
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  Charles Goerens, au nom du groupe ALDE. – Merci, Monsieur le Président, face aux rares avancées en RDC, nous devons hélas déplorer des échecs, des rechutes graves. Tout ou presque reste à faire dans ce pays.

Les Nations unies présentes en RDC, plutôt que d'être en mesure de garantir la stabilité dans ce pays meurtri, doivent rapporter des atteintes extrêmement graves aux droits de l'homme. Il ne s'agit pas en l'occurrence de quelques rares actes de violence perpétrés par quelques rares individus, ce qui serait déjà en soi tout à fait condamnable; non, on ne peut pas réduire ce qui se passe en RDC à quelques rares citoyens exposés sans défense aux auteurs de violence sexuelle. Ici, nous avons à faire, il faut le craindre, à un phénomène qui dépasse le cadre individuel.

En effet, des informations concordantes concernant les événements survenus en RDC entre le 30 juillet et le 4 août dernier placent ces crimes à une autre échelle. Atul Khare, responsable des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, fait état de quelque 500 personnes, femmes, enfants, bébés, victimes de viol.

On ne peut plus se borner à condamner ces crimes odieux. Il faut aller plus loin, identifier les responsables, les traduire en justice, dissuader les criminels potentiels, mais s'attaquer aussi aux causes, s’attaquer à la toile de fond sur laquelle peuvent se multiplier les incidents que nous déplorons.

S’attaquer aux causes ne peut en aucun cas être interprété comme une circonstance atténuante pour les auteurs de violence sexuelle. La réponse à tous ces défis est certes militaire et policière, du moins à court terme, mais pas seulement. En fait, nous avons à faire à une crise d'État. Je pèse mes mots, une crise que connaît un État qui n'arrive plus à exercer ses fonctions régaliennes dont, notamment, la garantie de sécurité dont peuvent se prévaloir les citoyens de tous pays.

La réponse doit venir à la fois de la RDC, de l’Union africaine, des Nations unies, et de la communauté internationale. Au regard de tous les éléments qui peuvent constituer des réponses aux problèmes que traverse la population congolaise, rien, absolument rien, ne peut se substituer à la responsabilité des autorités de la RDC. Mais, en même temps, nous devons être présents à leurs côtés pour les aider.

 
  
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  Isabelle Durant, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, je ne peux évidemment que me rallier aux propos qui ont été tenus, et peut-être en particulier à ceux de Mme De Keyser, qui a eu des mots très durs, très crus pour définir les violences qui sont faites aux femmes. Il est vrai que tous les témoignages concordent. Ils sont tous insoutenables, insupportables, individuellement et, surtout, collectivement. En outre, toutes ces violences poursuivent évidemment un but d'épuration, d'humiliation, qui vise finalement à éradiquer une population, sa dignité, sa raison de vivre.

Donc pour toutes ces raisons, je crois qu'il faut que nous puissions réagir plus fort encore. Il est vrai que la situation au Congo est plus difficile encore aujourd'hui sur tous les plans, pas seulement sur la question des violences faites aux femmes, qui sont insupportables, mais sur d'autres plans également. Vous l'avez cité, Monsieur Chastel, à la fois d'abord sur la vie quotidienne de très nombreux Congolais, mais aussi sur la question des droits de l'homme tout court et pas seulement du droit des femmes, sur la question des défenseurs des droits de l'homme. Je tiens à dire que je vois un lien direct, évidemment, entre cette violence à l'égard des femmes et une série de crimes qui, eux aussi, restent impunis.

Le pillage des ressources naturelles reste largement impuni. On a cité, en effet, la loi américaine, dont on pourrait s'inspirer ici en Europe. Mais je crois aussi que la question de l'impunité en matière de pillage des ressources est absolument déterminante également. Elle est déterminante parce qu'aujourd'hui, même l'obligation prise par M. Kabila, le chef du gouvernement congolais, d'interdire l'exportation est finalement très néfaste, notamment pour tous les petits creuseurs qui ne vivent que de cela. Elle est néfaste parce qu'en fait, elle ne sert à rien; elle est un peu de la poudre aux yeux dans la mesure où – on le sait très bien – les forces armées congolaises ne sont pas seulement, pour certaines d'entre elles, liées au viol des femmes, mais aussi liées elles-mêmes au pillage des ressources et à la corruption organisée autour de cela.

Donc ce qui importe, ce n'est pas seulement les législations ou les décisions d'un gouvernement, c'est aussi la capacité à les appliquer, à les mettre en œuvre et à permettre réellement l'exercice d'un pouvoir, d'un gouvernement.

Je pense donc pour conclure - et nous serons nombreux à Kinshasa prochainement pour la rencontre des ACP – que dans un souci à la fois d'aider et de soutenir les forces utiles, positives congolaises, qu'elles soient gouvernementales, associatives, des droits de l'homme ou autres, nous aurons un double message: un message de soutien à ceux qui veulent développer la culture de la justice et de la lutte contre l'impunité, mais aussi à l'égard des forces politiques et de leur capacité à se doter des instruments qui permettent une réelle gouvernance à tous les étages: la sécurité, l'application des lois, la mise en œuvre d'une série de décisions, et tout simplement la crédibilité, finalement, des élus. En effet, quatre ans après ces élections que nous avons tous voulues, que nous avons financées, que nous avons soutenues, il est important non seulement de condamner, mais aussi d'encourager tous les gestes qui permettent une mise en œuvre concrète et précise à la fois de l'exercice gouvernemental et de l'exercice démocratique tout court. Et je pense que la violence à l'égard des femmes et celle à l'égard des défenseurs des droits de l'homme sont deux éléments extrêmement importants.

Je terminerai en vous disant qu'au mois de septembre, en principe, se déroulera le procès de M. Chebeya. Je crois que, là aussi, il y faudra vraiment faire preuve d'une très grande attention pour faire de ce procès-là, compte tenu également de la souffrance de ses proches, un procès tout à fait symbolique sur la volonté de résoudre le problème.

 
  
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  Charles Tannock, on behalf of the ECR Group. – Mr President, the Democratic Republic of Congo (DRC) is neither particularly democratic as we understand the term here in the European Union, nor is it an effectively functioning republic; this is partly due to its vast size, porous borders and poor infrastructure, which makes democratic governance a major challenge.

But the DRC’s fragility as a nation state is also due to decades of corruption, political repression and sporadic armed conflict, both internally and with neighbouring states, where atrocious crimes such as mass rape have been carried out. The deterioration began under the kleptocratic and murderous regime of President Mobutu and has continued to the present day. President Kabila has at least held a general election to give the impression to the outside world of instituting democratic reform, but in reality he controls all the levers of power, and in particular access to the country’s vast natural resources.

The increasing interest of some countries, particularly China, in exploiting these resources has emboldened the Kabila regime to neglect its responsibilities regarding human rights and the rule of law. China itself has a lamentable human rights record, and at the UN actually defends the actions of countries like the DRC with which it does business. It is therefore no surprise to me that, of the three trials under way at the International Criminal Court, all involve nationals of the DRC.

Despite this alarming situation, the African Union refuses to condemn or pressurise Kabila to live up to his constitutional obligations. The EU, to its credit, has no such qualms, and I welcome the tough approach taken by the High Representative, Baroness Ashton.

Finally, I want to reiterate the call I have made several times already in this House for the Kimberley Process to be extended to cover other key natural resources in Africa. Human rights abuses in Africa, which are all too common regrettably, are often linked to competition for the control of mineral resources. The Kimberley Process has been hugely successful in curtailing the trade in conflict or blood diamonds, and I believe a similar approach should now be considered for other extractive industries.

 
  
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  Marie-Christine Vergiat, au nom du groupe GUE/NGL. – Monsieur le Président, une nouvelle fois nous abordons, dans cet hémicycle, la question difficile de la situation en République démocratique du Congo, qui ne semble cesser de se dégrader.

En juin dernier, nous votions une résolution pour condamner le meurtre de M. Floribert Chebeya, et nous inquiéter de la disparition de M. Bazana Edadi. Depuis lors, un autre défenseur des droits de l'homme, M. Salvator Muhindo Vunoka, a été assassiné. Vous pouvez l'ajouter à votre liste, Monsieur le Ministre. Il a fallu, cet été, le viol collectif de plusieurs centaines de personnes pour que l'ONU se décide à réagir.

Il faut dire que la MONUSCO, présente au Congo pour protéger les civils, le personnel humanitaire et les défenseurs des droits de l'homme, et pour aider à lutter contre l'impunité, était présente à seulement quelques kilomètres des lieux de ces viols et n'a pas réagi.

M. Ban Ki-moon lui-même s'est indigné de la passivité des troupes de la MONUSCO. Le gouvernement de la République démocratique du Congo a enfin été mis en cause par les responsables de l'ONU. Un nouveau rapport devait être publié début octobre sur les violences commises, mais sur celles qui l'ont été entre 1996 et 2003. Que de temps perdu! Et combien de victimes devront encore être tuées, violées, torturées? Combien d'enfants devront encore être enrôlés de force avant que la communauté internationale ne prenne la mesure de la situation et ne réagisse en conséquence?

J'ai envie dire: que fait l'Europe? Des sommes colossales ont été investies au Congo. Des missions EUSEC et EUPOL sont sur place. Outre l'aide humanitaire, l'un des principaux objectifs de l'Union européenne est, sur le papier, d'y former les forces de sécurité et d'aider à la réforme de la sécurité du pays.

Quels sont les résultats de ces politiques? La République démocratique du Congo est un grand pays, le troisième pays d'Afrique par sa population. C'est un pays dont le potentiel de richesse est énorme, alors que 80 % de sa population vit en-deçà du seuil de pauvreté. Pire, c'est un pays qui ne cesse de s'appauvrir car la corruption y est florissante.

Aussi, je n'ai qu'une chose à vous demander: pendant combien de temps allons-nous encore laisser les choses perdurer en toute impunité? Car vous l'avez dit, Monsieur le Ministre, nous savons que les forces de sécurité sont également impliquées dans ces violences. Ne pensez-vous pas qu'il est temps de tenir un autre discours?

Je suppose que les choses ne sont d'ailleurs pas très simples au Conseil des ministres, d'ailleurs, où quelques grands États européens, du moins leurs représentants politiques, dont nous connaissons tous l'attachement aux droits de l'homme, ne sont pas très ouverts à une réelle intervention, puisqu'ils savent recevoir en grande pompe M. Kabila.

Alors appuyez-vous sur le Parlement européen pour prendre les dispositions qui s'imposent et cessez de laisser prévaloir les intérêts économiques de quelques-uns au mépris des populations civiles qui n'en peuvent plus!

 
  
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  Bastiaan Belder, namens de EFD-Fractie. – Voorzitter, 2010, dat is vijftig jaar Congolese onafhankelijkheid. Als wij terugkijken dan zien we dat deze laatste vijftig jaar dieptreurig genoeg met bloed zijn besmeurd, tot op de dag van vandaag toe.

De afschuwelijke gebeurtenissen van deze zomer in de regio Noord-Kivu bewijzen dit eens te meer. Als je leest dat 25 soldaten van de VN-missie dit hadden moeten voorkomen, dan geeft dat tegelijkertijd het probleem aan van de logistiek. 20.000 VN-soldaten, waar professionals en experts zeggen dat er minstens 60.000 nodig zijn om daar de orde enigszins te handhaven, wat een probleem!

Aan de Raad en de Commissie leg ik de volgende vraag voor: welke inspanningen hebben precies de in Noord- en Zuid-Kivu aanwezige EUSEC- en EUPOL-missies geleverd om de veiligheid van de burgers te verhogen en over te gaan tot strafvervolging van de daders van de gruweldaden van deze zomer?

De ongeregeldheden vinden precies plaats waar de grootste rijkdommen van Congo liggen. Volgens recente bronnen hebben de Congolese mijnen een potentieel van 24 miljard dollar. In een persbericht van de Congolese regering van begin september werd gemeld dat de mijnexploitatie in Kivu onmiddellijk werd stopgezet omdat gewapende groepen soms met hulp van overheden de mijnen illegaal ontginnen. Op het eerste gezicht een goed begin, maar hoe wordt dit gehandhaafd? Er zijn echter ook geruchten als zou de Congolese regering mijnbouwprojecten van buitenlandse investeerders onteigenen om ze vervolgens te verkopen aan buitenlandse relaties van diezelfde regering!

Mijn vragen aan de Raad: welke invloed kunnen de aanwezige EU-missies aanwenden inzake terugdringen van illegale mijnbouw? En kunt u de exploitatiestop in de mijnbouw bevestigen en hoe kan deze stop gehandhaafd worden, eventueel met hulp van de EU-missies ter plekke? Ik hoop van harte dat de Europese Unie zal werken aan de broodnodige versterking van de VN-missie daar, want die is echt noodzakelijk. En als ik mij niet vergis en als ik de persberichten lees, is de Congolese regering bezig om daar een einde aan te maken en dat zou helemaal dramatisch zijn voor het land.

 
  
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  Andrew Henry William Brons (NI). - Mr President, this debate implies that human rights abuses in the Congo are a recent phenomenon, or that this is an unusual state of affairs in Africa. Neither is the case: if only it were.

I remember the independence of the Belgian Congo in 1960, when I was still at school. I recall the kidnapping and arrest of Patrice Lumumba within months of independence. I still remember vividly the coverage of him being thrown roughly into the back of a lorry, never to be seen again. Decades of fratricidal instability, dictatorship and civil war have followed.

The Congo has not been a special case in Africa. A peaceful democracy would be more difficult to find. If I were to follow the prescriptive, ‘nurture’ explanation, I would have to say there must be something in the water. However, there is another explanation.

In Africa in general, if not particularly in the Congo, when the colonists drew straight lines on the maps of Africa they ignored the differences between different tribes and peoples. Each country, on independence, contained enormous vertical ethnic, linguistic or religious divisions in the body politic, which always inject political instability.

This is as true of Belgium as it is of the former Belgian Congo. The only difference is that Belgium has escaped the political violence. Unfortunately, the same cannot be said of Bosnia and Croatia where there have been as many killings, if not the same gratuitous sadism.

If vertical divisions in political states lead to instability, and sometimes to violence, why are we creating the same vertical divisions in Europe by uncontrolled immigration from the Third World in general, and Africa in particular? We were not content to leave Africa with unworkable political societies. We are busy recreating the same problems in the European heartlands.

 
  
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  Andrzej Grzyb (PPE). - To kolejna debata nad sytuacją w Demokratycznej Republice Konga – i to, jak ktoś powiedział, w dużej mierze tylko w nazwie demokratycznej – gdzie codziennie łamane są prawa człowieka. Mówimy dzisiaj o przemocy wobec najsłabszych, w szczególności kobiet, które są gwałcone, dzieci, które są między innymi zaciągane do armii – tej nielegalnej. Mówimy o gwałtach, torturach, zabójstwach, o tej przemocy, której sprawcy są przede wszystkim bezkarni, o przemocy, która tak spowszechniała, że trudno nawet mówić o jakimkolwiek przyzwoleniu kulturowym czy innym. Mówimy o gwałtach, które są popełniane przez partyzantów, ale także przez żołnierzy armii oraz cywilów. Mówimy o kobietach, których nie ma kto bronić.

Nie możemy zapomnieć, że – paradoksalnie – debatujemy o jednym z najbardziej nieszczęśliwych, ale zarazem najbogatszych w zasoby naturalne regionów świata i Afryki. Zasoby te powinny z nawiązką zaspokoić potrzeby wszystkich jej mieszkańców. Nie możemy zapomnieć, że jest to kolejna odsłona nieszczęść, które według szacunków kosztowały w przeciągu ostatnich dziesięciu lat życie dziesiątków tysięcy ludzi, a także przyniosły około dwustu tysięcy przypadków gwałtów. Ile jest przypadków niezarejestrowanych, możemy się tylko domyślać.

Sytuacja jest przedmiotem głębokiej troski, również w obradach Komisji Praw Człowieka naszego Parlamentu. Powstaje pytanie o skuteczność działania sił Organizacji Narodów Zjednoczonych, o bezkarność za przestępstwa popełniane zarówno przez partyzantów, jak i przez innych – przestępstwa, które muszą być osądzone. Wymiar sprawiedliwości musi działać. Myślę, że spotkanie AKP i Parlamentu Europejskiego to również doskonała okazja, by przeciąć tę nieludzką sytuację. Skoro mamy do czynienia z kryzysem w państwie Kongo, to społeczność międzynarodowa musi przejąć inicjatywę. Jest to również nasze – Parlamentu Europejskiego – zadanie, abyśmy o tym mówili.

 
  
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  Monika Flašíková Beňová (S&D). - Chcela by som sa poďakovať z tohto miesta predstaviteľom Komisie, ako aj Rady za stanovisko k zlyhaniu ochrany ľudských práv a spravodlivosti v Kongu.

Situácia je skutočne dramatická a drastická a myslím, že ju vo svojom vystúpení veľmi dobre popísala kolegyňa Véronique De Keyser. Napriek tomu by som v tejto súvislosti chcela aj ja upozorniť na veľmi alarmujúce správy medzinárodných mimovládnych organizácií. Tie aktuálne hovoria o systematicky zorganizovaných prepadoch obcí s cieľom znásilňovať miestne ženy v podaní ozbrojených jednotiek. Len niečo viac ako pred mesiacom bolo v trinástich dedinách znásilnených viac ako 150 civilistiek. Toto všetko sa, dámy a páni, udialo iba niekoľko týždňov po tom, čo Bezpečnostná rada OSN obnovila mandát svojej misie v Kongu s cieľom podporiť vládu v ochrane civilistov pred porušovaním ľudských práv.

Paradoxné na tejto situácii je aj to, že sexuálneho násilia sa dopúšťajú všetky strany konfliktu vrátane vládnych jednotiek, čo je absolútne neakceptovateľné, a preto by som chcela ešte raz požiadať predstaviteľov európskych inštitúcií, aby vytvorili všemožný diplomatický a iný nátlak aj prostredníctvom Organizácie spojených národov a jej misie v Kongu, aby sa takýmto praktikám zabránilo. Verte, že v tom máte plnú podporu Európskeho parlamentu.

 
  
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  Alexander Graf Lambsdorff (ALDE). - Herr Präsident! Die Situation in der Demokratischen Republik Kongo ist nach wie vor besorgniserregend. Alarmierend ist vor allem, dass Gewalt und Gewaltbereitschaft trotz der Präsenz der Europäischen Union und der Vereinten Nationen weiter ansteigen. Wir sind seit Jahren im Kongo durch verschiedene Missionen engagiert. Wir tragen also auch ein gewisses Maß an Mitverantwortung, gerade bei Taten, die von Gruppen begangen oder toleriert werden, die wir formell unterstützen. Es gibt ein kongolesisches Sprichwort, das lautet: Eine Katze kann ins Kloster gehen, sie bleibt trotzdem eine Katze. Auf den Sicherheitsapparat übertragen heißt das: Man kann Verbrecher uniformieren, das heißt aber noch lange nicht, dass sie keine Verbrechen mehr begehen. Genau das ist unser Problem. Wir müssen der kongolesischen Regierung unmissverständlich klar machen, dass wir dieses Verhalten und das Decken eines solchen Verhaltens nicht tolerieren.

Einigkeit besteht in diesem Haus über die sich verschlimmernde Situation im Kongo. Ich weise darauf hin, dass wir dort 2006 eine Wahlbeobachtungsmission hatten. Von Fortschritten im Demokratisierungsprozess des Landes kann seither nicht die Rede sein. Rat und Kommission sollten sich gut überlegen, ob wir erneut eine volle Mission dorthin schicken oder nicht und diesen Wahlprozess diesmal anders begleiten. Ich glaube, dass die Voraussetzungen für eine volle Wahlbeobachtungsmission alles andere als günstig sind. Das wäre auch das falsche Signal an eine Regierung, die systematisch die Vorgaben und auch die Empfehlungen der Europäischen Union missachtet.

 
  
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  Judith Sargentini (Verts/ALE). - Voorzitter, de ellende die wij zien in Oost-Congo, daar hebben wij als Europeanen ook zelf schuld aan. Dat er nog steeds erg veel geld te verdienen valt door rebellen aan schaarse metalen, zoals coltan voor de telefonie-industrie en de computerindustrie, komt omdat wij dat nog steeds kopen zonder onderscheid.

De Europese landen hebben nooit behoefte gehad of nooit ruimte gezien voor een wet die ketenverantwoordelijkheid aan de kaak stelt. En wat nu zo bijzonder is op dit moment, is dat uiteindelijk de Verenigde Staten dat wél gedaan hebben. Juist omdat wij in onze concurrentie bang waren voor China en de Verenigde Staten deden wij niets. En wat zien wij afgelopen zomer? Een wet in de VS die vraagt om transparantie, die vraagt dat wordt aangegeven wanneer het gaat om schaarse metalen uit Congo of de omringende landen. En de Hewlett Packards en de IBM's van deze wereld moeten er zich aan aanpassen. Wij moeten een voorbeeld nemen aan die wet en een eigen variant maken.

 
  
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  Jan Zahradil (ECR). - Pane předsedo, letošní rok je rokem Afriky a vzpomínáme tady na celou řadu zemí, které před padesáti lety získaly nezávislost na bývalých koloniálních mocnostech. Když se ale po těch padesáti letech podíváme na vývoj v některých těchto zemích, nevidíme, bohužel, mnoho důvodů k optimismu. Stejně tak tomu je, pokud jde o Konžskou demokratickou republiku. Chce-li být padesát let po získání nezávislosti na bývalé belgické koloniální mocnosti partnerem Evropské unie a plnohodnotným členem mezinárodního společenství, musí se aktivně zasazovat o předcházení těch hrůzných činů, které tam byly spáchány v posledních týdnech, musí dodržovat lidská práva a postarat se o vládu zákona na celém území Konžské demokratické republiky.

Evropská unie ve spolupráci jak s OSN, tak s Africkou unií by měla vzdát úctu obětem násilí v Kongu. Mimo jiné i tím, že přispěje k odzbrojení vojenských skupin, které podnikají útoky na konžské obyvatelstvo z okolních zemí, z Rwandy, jižního Súdánu a Ugandy. Měli bychom také prokázat akceschopnost a tady apeluji na vysokou představitelku Evropské unie pro zahraniční politiku baronku Ashtonovou, aby při příležitosti zasedání Smíšeného parlamentního shromáždění AKT-EU v Kinshase v prosinci představila konkrétní plán akcí Evropské unie v boji za dodržování lidských práv v Konžské demokratické republice.

 
  
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  Kinga Gál (PPE). - Mr President, as a member of the Sub-Committee on Human Rights, I strongly condemn the happenings of recent months in the Congo.

In the 21st century it is an inadmissible fact that killings, rape and child abuse are commonly used as a weapon of war while UN forces are present in the area. In the last five years, the number of just the documented cases has grown 20 times in the Congo. Women’s and children’s lives are in danger; their human rights are totally neglected and they are deprived of human dignity. Moreover, they can no longer integrate into their traditional community, which leads to the destruction of social infrastructure as well.

The international community has to admit officially that mass rape in the Congo is a war crime against humanity. There is a need for a concerted response to maintain pressure on the perpetrators of these rapes and to bring them to justice at local level or in the International Criminal Court. I welcome the fact that the EUSEC RDC has just been extended until 30 September 2012 and, hopefully, EUPOL RDC will be renewed as well.

Specialised personnel should be deployed to assign criminal investigation. Further support should be ensured by the European initiative for democracy and human rights. Further action should be taken, such as the provision of peacekeepers with mobile phones, the improvement of communication between the MONUSCO peacekeeping force and the local population, and a strengthening of the commitment to tackle rebel groups. Humanitarian agencies must be supported so they can reach the civil population in need of assistance.

At the same time, the government should bring into effect its own recently declared zero tolerance policy and should establish the National Committee of Human Rights, as laid down in the constitution. All in all, the protection of women and children must be given priority.

 
  
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  Richard Howitt (S&D). - Mr President, earlier this year Denis Mukwege, a gynaecologist from Panzi in the DRC, came to our European Parliament and told us that the at least 200 000 rapes which have taken place in his country over the last fifteen years are too brutal to be described as such, and should instead be called sexual massacre, and that sex is being used as a terrorist act.

Little did we know that but a few weeks later, within twenty miles of an international peace keeping force in the area of Luvungi, the town would be put under siege and some 500 women and children subjected to repeated and horrific sexual violence.

In this Parliament, where we have decried the failure to offer protection in Rwanda and Srebrenica, we cannot and must not stay silent. We should commend the UN Assistant Secretary-General for accepting that the UN had failed and is partially responsible. But we should also challenge the UN to investigate why local warnings in advance, delivered by motorcycle taxi drivers, went unheeded; why the UN base did not have access to local language interpretation; and how the rules of engagement continue to hinder the effectiveness of its peace-keeping force.

Frankly, I would ask all member states of the United Nations and every Member State of our European Union what has happened to the fine words we all voted on concerning the UN’s responsibility to protect. I commend what Mr Chastel has said this afternoon about bringing the perpetrators to justice, but in the report imminently to be produced by the UN itself we need a meaningful justice system for a decade of crimes in Eastern DRC.

President, I also express agreement with the others in this debate who have condemned the corrosive corruption which afflicts the plundering of the DRC’s rich mineral resources. But most of all in this debate we should say that there are no explanations, no excuses, no extenuating circumstances which can in any way justify sexual violence as a weapon of war, and that our foremost concern should be for those 500 women victims who all of us failed to protect. Our commitment should be to ensure it never happens again.

 
  
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  Anneli Jäätteenmäki (ALDE). - Mr President, the EU must hold itself responsible for standing by when defenceless women and children continue to suffer at the hands of gun-toting rebels and army men.

It is time to move beyond rhetoric. We must take concrete measures to provide on-the-ground support to bolster the DRC security forces in conjunction with other international missions. We must actively engage, and whenever necessary pressure the government to protect its own people. We must also speak with one strong and bold voice, saying to the government to stop human rights violations. The DRC – the country – has huge resources. We want to hear good news from Africa also.

 
  
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  Barbara Lochbihler (Verts/ALE). - Herr Präsident! Ich kann mich der Kritik und der Verurteilung dieser brutalen Massaker nur anschließen und ebenso der Kritik an der UN-Mission, dass sie es unterlassen hat, alles zu tun, um diese Massaker zu verhindern. Es ist dennoch zu begrüßen, dass die neu eingerichtete Stelle einer Sonderberichterstatterin zu sexualisierter Gewalt in Kriegen bei der UN, die Frau Wallström bekleidet, diese Verantwortung bereits artikuliert hat, und es bleibt zu hoffen, dass die Verbrechen konkret aufgeklärt werden.

In Erinnerung rufen möchte ich, dass wir im Parlament dieses Jahr im Februar eine Ausstellung von Medica Mondiale hatten, die im Ostkongo ein Netz von mobilen gynäkologischen Kliniken unterhält, und eine Frau aus dem Ostkongo bei uns hatten, die sehr viel Schlimmes erlebt hat, aber die dennoch die Kraft gefunden hat, die Frauen dort zu organisieren. Sie hat uns nachträglich ans Herz gelegt, dass die EU-Botschaft vor Ort auch in den Ostkongo kommt, dass sie mit den NGOs und den Frauen dort in Zeugenschutzprogrammen zusammenarbeitet, dass es hier zu Strafverfolgung kommt, und dass sie unbedingt Unterstützung brauchen, was Einkommensprojekte, medizinische Hilfe und Hilfe für Traumaopfer angeht. Und sie hat auch gefordert, dass die EU dazu beiträgt, dass Gefängnisse gebaut werden, denn wenn Personen verhaftet werden, können sie nicht festgesetzt werden.

 
  
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  Paweł Robert Kowal (ECR). - Dyskutujemy dlatego, że jesteśmy zaniepokojeni sytuacją w Kongu, i dlatego, że mieszkańcy tego kraju nie mają zagwarantowanych podstawowych praw, i dlatego, że przeraża nas fakt, że raporty organizacji obserwujących, w jaki sposób respektowane są prawa człowieka, są w przypadku Konga szczególnie alarmujące. Ale nasze dyskusje po traktacie lizbońskim powinny mieć jednego, konkretnego adresata. To są osoby, które w Unii Europejskiej odpowiadają za politykę zewnętrzną.

Polityka zewnętrzna wobec Afryki nie jest przedmiotem kontrowersji. A zatem łatwiej – wydawałoby się – możemy sformułować zasady wspólnego działania. I dlatego dzisiaj musimy się zwrócić ku przyczynom tego, co się dzieje w Kongu. Nie powinniśmy poprzestawać na pomocy humanitarnej. Powinniśmy angażować się w projekty edukacyjne, w projekty rozwoju infrastruktury, powinniśmy angażować się w projekty pomagające budować nowoczesne państwo w Kongu. I takiego programu oczekujemy.

 
  
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  Peter Šťastný (PPE). - Mr President, I can be counted among those in the very long line who sharply condemn the heinous crimes that took place in early August of this year in the Democratic Republic of Congo (DRC). Every society protects their weak and most vulnerable, so to hear such horrible news must be devastating to every decent human being. The rape of least 179 women and children is truly a crime on a massive scale and must not be repeated ever – certainly not as a weapon of war as was the case in the DRC.

The EU must assist in bringing all the perpetrators to justice. News of severe punishments has to penetrate every community in the DRC and go beyond its borders. Indeed, such news must travel globally so that these horrible acts of mass-scale rapes, used as a weapon of war, can be successfully eradicated.

We know that developed countries have fewer crimes and that some heinous crimes simply do not exist in them. One way in which the EU can assist is through well-functioning economic partnership agreements in the region. These should help the whole of Africa grab their reasonable share of global commerce. At the same time, accelerated development will begin the process of eradication of poverty and, most certainly, that of the type of crime that happened in early August in the DRC to at least 179 defenceless victims.

 
  
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  Thijs Berman (S&D). - Voorzitter, in Oost-Congo is verkrachting een alledaags oorlogswapen geworden met duizenden slachtoffers elk jaar. Het zijn er veel meer dan wij weten, want de vrouwen kunnen hun recht niet halen en verzwijgen dus vaak wat er gebeurd is.

Het gaat om een zwaar traumatiserende misdaad, die leidt tot diepe psychische en vaak ook fysieke wonden. Als verkrachtingen onbestraft blijven, worden zij een vast onderdeel van een gewelddadig dagelijks leven in de samenleving, ook na oorlogstijd. De massaverkrachtingen die plaatsvonden tussen 30 juli en 4 augustus 2010 in Noord-Kivu, laten zien dat de internationale gemeenschap te weinig belang hecht aan de ontwikkeling in Congo. Maar deze misdaden mogen niet onbestraft blijven, dat zijn wij aan de slachtoffers verplicht en ook aan de toekomst van de RDC als geheel. De Congolese regering moet er alles voor doen om de daders voor het gerecht te krijgen en enige twijfel is op zijn plaats. Maar straffeloosheid mag geen norm worden.

Dit drama maakt ook pijnlijk duidelijk dat in de relatie tussen de VN-missie en de lokale bevolking veel mis is. Het is van groot belang om de aanwezigheid van MONUSCO in de regio te evalueren. Die bleef passief in dit drama. Er moet nu een onafhankelijk onderzoek komen naar de toedracht van deze massale verkrachtingen. De aanwezigheid van de missie is en blijft noodzakelijk, maar het is wel van essentieel belang dat MONUSCO haar volledig mandaat uitvoert en de lokale bevolking de bescherming biedt die zo bitter hard nodig is.

 
  
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  Fiona Hall (ALDE). - Mr President, today’s debate is focused on the terrible events which have occurred in the east of the DRC, but Member States continue to maintain that it is safe to return Congolese asylum seekers to Kinshasa because the capital is far removed from the insecure areas to the east.

Unfortunately, the facts suggest otherwise. For example, of the nine people removed from Teeside in north-east England since 2007 and taken to Kinshasa, seven report that they have been interrogated, imprisoned, sexually abused or tortured. They have either fled the country again or are in hiding.

Since the 2006 elections, the EU has invested heavily in supporting good governance in the DRC. It is inconvenient to have to acknowledge that violence is still occurring in Kinshasa, but I ask the Council and the Commission to face up to this reality and to respond to it.

 
  
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  Tomasz Piotr Poręba (ECR). - 50 lat po odzyskaniu niepodległości Kongo to kraj nadal pogrążony w stanie wojny, nieustającym konflikcie, kraj makabrycznie zwany dzisiaj światową stolicą gwałtu. Wstrząsające wydarzenia minionych dwóch miesięcy, setki zgwałconych kobiet, dzieci (chłopców, dziewczynek) pokazują, że Kinszasa nie radzi sobie z systematycznie organizowanymi przez rebeliantów pogromami. Gwałt stał się powszechną bronią wojenną w Kongu. Ostatnich zbrodni bojówki dokonały w pobliżu stacjonujących międzynarodowych sił ONZ, będących w rzeczywistości jedyną efektywną stabilizującą siłą w tym kraju.

Kinszasa musi położyć kres panującej bezkarności, zagwarantować bezpieczeństwo ludności cywilnej, skutecznie zwalczać szerzącą się korupcję i w końcu utworzyć prawdziwą armię z odpowiednio przeszkolonymi żołnierzami. Kongo obfituje w złoża mineralne, ale niestety pada ofiarą własnego bogactwa. W tym dziesięciomilionowym kraju 3/4 mieszkańców zarabia mniej niż dolara dziennie. Państwo to stało się afrykańskim terytorium grabieży bogactw naturalnych. Nielegalny wyścig po surowce wpędza je w ubóstwo, chaos i klęskę humanitarną. Społeczność międzynarodowa musi doprowadzić do dramatycznego rozwiązania konfliktu, a koncerny międzynarodowe muszą zagwarantować legalne pochodzenie surowców. Tylko stabilne Kongo może być gwarantem pokoju w regionie.

 
  
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  Barbara Matera (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, nella Repubblica democratica del Congo perdura una situazione di conflitto armato, di esecuzioni extragiudiziali, di violenza contro le donne, di assoluta violazione dei diritti dell'infanzia, di arruolamento, maltrattamento, violenze sui minori, di sfollati di massa, di commercio di armi e sfruttamento di ingenti risorse naturali, di tortura e trattamenti inumani e degradanti, di applicazione della pena di morte, repressione della libertà di espressione e dei difensori dei diritti umani, nonché, e non ultimo, di impunità.

Tutte denunce note alla comunità internazionale, che attraverso il Consiglio delle Nazioni Unite e l'Assemblea generale ha già più volte manifestato una profonda preoccupazione. Le responsabilità delle Nazioni Unite, come di tutta la comunità internazionale, ci sono e sono innegabili. Giusto rivedere i termini delle missioni MONUC ma anche EUPOL, EUSEC, come di tutti gli interventi umanitari.

Abbiamo il dovere di accompagnare i paesi dell'Unione africana nel loro percorso verso un pieno ed effettivo rispetto degli accordi internazionali sulla tutela dei diritti umani. Occorre che quel fazzoletto di terra paradossalmente vittima di ingenti interessi economici non sia terra di nessuno sottoposta a sfruttamento, ma bensì che si possa emancipare, costituendo, e costituendosi, in un ordine giuridico rispettato e garantito.

Il Congo è un paese in cui uomini come Floribert Chebeya Bahizire muoiono in condizioni oscure, quindi l'Unione europea ha il dovere morale di prestare un intervento politico fermo e deciso a favore del rispetto della normativa internazionale in materia di diritti umani.

 
  
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  Ana Gomes (S&D). - Senhor Presidente, em Abril de 2008, o Tribunal Penal Internacional emitiu um mandado de captura contra o milícia Bosco Ntaganda por crimes de guerra, como o recrutamento de crianças-soldados e assassínios em massa contra civis. Em vez de o entregar ao tribunal, o Governo de Kabila promoveu-o a uma posição de topo no exército da RDC.

Este comportamento das autoridades congolesas, em violação das suas obrigações como membro do Acordo de Cotonou, incentiva o sentimento de impunidade e explica as barbaridades que continuam a ter lugar na RDC, como a violação em massa de 500 mulheres e crianças, incluindo bebés, no distrito mineiro do Kivu Norte em Agosto último, perante a vergonhosa inacção das forças da MONUSCO, conforme confirmado pelo Secretário-Geral adjunto da ONU, Atul Khare.

A corrupção e a impunidade na RDC explicam tanto o miserável comportamento dos rebeldes, ao serviço de governos vizinhos, como das autoridades governamentais e das forças da ONU. Não teremos eficácia contra a corrupção e a impunidade na RDC enquanto não atacarmos de frente o problema da extracção e comércio ilegal de minerais que financia os grupos armados e alimenta o conflito e as violações dos direitos humanos, como demonstrado no assassínio de Floribert Chebeya.

Precisamos urgentemente de adoptar na União Europeia e no Conselho de Segurança da ONU medidas na linha das previstas na recente lei americana sobre conflict minerals, identificando companhias congolesas, europeias, americanas, chinesas, transnacionais, que vivem da exploração das minas controladas pelos rebeldes, tal como também das descontroladas pelo governo.

Name and shame, porém, não basta. É preciso proibir e reprimir a comercialização e uso desses minerais em equipamentos tecnológicos, jóias e outros produtos de utilização corrente em todo o mundo.

Precisamos também na União Europeia de reforçar as missões EUSEC e EUPOL que temos na RDC e dar-lhes meios para realmente fazerem a diferença no sector da segurança. E, para isso, é indispensável que reforcem a perspectiva de género na sua formação e acção, envolvendo as parlamentares congolesas, as organizações de mulheres congolesas, não apenas na protecção e assistência às vítimas, mas como actores decisivos na construção da paz, no respeito pela lei e no combate à corrupção e contra as violações de direitos humanos.

 
  
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  Marietje Schaake (ALDE). - Mr President, it is really unspeakably sad that the gravest crimes against humanity took place under the eye of the international community and the UN. We, here in the EU, need to step up our efforts and work together more effectively to make sure that the UN acts in line with the fundamental values that we know here in the EU. We need to think more strategically.

As unspeakably sad as these crimes may be, we cannot respond with silence. We have to step up our own responsibility and efforts to ensure that there will be no more victims to mourn. We have to help the African institutions to find their own solutions and to take responsibility for fighting corruption and ending impunity. To do this we have tools, which have been mentioned: the Cotonou Agreement and also the ICC.

The trade in blood diamonds and minerals has to end. It fosters the incredible violence that is perpetrated by the various militias in African countries. Rape as a war crime is only one of the horrible crimes being perpetrated.

We have to respond by acting vigorously and making sure that we do not remain silent in the face of these atrocious crimes.

 
  
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  Mariya Nedelcheva (PPE). - Monsieur le Président, chers collègues, tout conflit armé a des conséquences désastreuses. Mais un conflit aussi long que celui du Congo, une armée composée en partie d'enfants, le viol comme l'une des principales armes de guerre, tout cela montre que nous nous trouvons face au déni le plus complet de l'état de droit. L'exemple le plus récent remonte au 28 juillet lorsque des viols collectifs ont été perpétrés au Nord-Kivu.

Depuis des années, la destruction psychologique, physique et sociale des femmes fait partie de la vie de milliers de Congolais. Il est temps de tirer la sonnette d'alarme, car ce qui est en train de se passer, c'est une généralisation et une normalisation des viols de civils, en dehors des zones de conflit. Combattre la culture de l'impunité doit être la priorité. Aux niveaux local et national, il faut tout d'abord qu'une meilleure communication avec la population soit menée, car sans l'implication réelle de la société civile, les décisions et les mesures prises seront constamment confrontées à la méfiance des populations. Les Congolais doivent à tout prix se sentir acteurs du changement.

D'autre part, il faut aussi veiller à ce que, dans les forces de sécurité et dans les institutions de l'État, les anciens coupables ne deviennent pas les nouveaux juges. Les prochaines élections de 2011 sont une opportunité pour que de nouveaux chantiers soient lancés. La mise en place d'une commission parlementaire des droits de l'homme, la poursuite de la réforme de la justice, en mettant un accent particulier sur la protection des victimes, la lutte contre la corruption, une attention particulière portée au profit tiré de l'extraction et du commerce des minerais constituent des défis de premier ordre.

Aux niveaux européen et international, et au vu des récents événements, une réévaluation et un réexamen des moyens humains, techniques et financiers déployés dans le cadre des missions EUSEC et EUPOL s'imposent. Une révision approfondie des instruments d'appui à la restructuration du système institutionnel, juridique et économique ainsi qu'une meilleure coordination avec les instruments des Nations unies vont permettre une stabilisation durable du pays. Sans la défense des droits de l'homme et de l'état de droit, une république n'a de démocratique que le nom. Faisons en sorte que cela ne persiste pas, car au fond, c'est la démocratie elle-même qui est attaquée.

 
  
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  Corina Creţu (S&D). - Pentru al treilea an consecutiv Parlamentul European adoptă o rezoluţie privind încălcarea drepturilor omului în Republica Democratică Congo. E un semn de preocupare majoră în acest sens, dar, trebuie să recunoaştem, şi de ineficienţă. Am condamnat încă din anul 2008 violul ca armă de război şi iată că ONU estimează că media violurilor declarate în primul trimestru al acestui an a fost de 14 pe zi. La sfârşitul lunii iulie şi începutul lui august s-a ajuns la sinistrul record ca în numai 5 zile să cadă victime violurilor colective peste 500 de femei.

Faptul că trupele ONU din cea mai costisitoare forţă de menţinere a păcii din lume au aflat abia după două săptămâni despre aceste barbarii, deşi au o bază militară la doar 30 de kilometri distanţă, este elocvent despre eşecul misiunii ONU de a stopa violentul conflict cu puternice implicaţii regionale.

Această intensificare a atrocităţilor a precedat, printr-o ironie a sorţii, raportul Înaltului Comisariat pentru Drepturile Omului al Naţiunilor Unite. De atunci, însă, milioane de congolezi sunt victime ale încălcărilor brutale ale drepturilor elementare, iar impunitatea făptaşilor s-a perpetuat ca regulă de neclintit încă.

Consider că este nevoie de o anchetă de amploare, care să stabilească responsabilitatea pentru crimele în masă, inclusiv din partea ţărilor învecinate şi implicate în conflict, în special a Rwandei. A existat un genocid în Regiunea Marilor Lacuri în 1994, iar unii din vinovaţi răspund în faţa Tribunalului Penal Internaţional pentru Rwanda. Cred că instaurarea forţei dreptului este una din premisele esenţiale ale stopării conflictelor şi masacrelor. Fără justiţie nu poate exista pace. O demonstrează şi experienţele din fosta Iugoslavie, Sierra Leone şi Cambogia. De aceea cred că raportul ONU trebuie să prezinte punctul de pornire pentru crearea unui Tribunal Penal Internaţional pentru Republica Populară Congo.

 
  
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  Antonyia Parvanova (ALDE). - Mr President, we cannot avoid focusing our attention today on the situation of women in Congo. We all know that women and children are the most vulnerable population groups in conflict zones, and that women are the ones suffering the most from the devastating consequences of the current events.

Rape is becoming uncontrolled in Congo, as my colleague says. It is used as a weapon of war to terrorise, attack, destroy and humiliate the civilian population. It would simply be unacceptable, a moral failure on our part, to close our eyes and ignore the situation. We have been talking too long without any efficient action.

I sincerely hope that the EU and Member States will be able to specifically address this issue in their future action concerning the situation in Congo. We should prioritise help and support services at local level by means of the EU’s humanitarian and development assistance. Unfortunately, the use of rape as a weapon of war is a shameful crime that is not only happening in Congo. I firmly believe that combating sexual violence against women and girls in conflict zones has to be a top priority of our EU foreign affairs and humanitarian policies.

 
  
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  Anne Delvaux (PPE). - Monsieur le Président, à vrai dire, en prenant la parole aujourd'hui, je me suis dit que ma précédente intervention sur le sujet, il y a presqu'un an, était toujours d'actualité. J'évoquais l'urgence extrême, la lutte contre l'impunité, l'évaluation de la mission de la MONUC. Les constats se ressemblent, se répètent, les appels à la réaction de la communauté internationale et des autorités congolaises aussi, et pendant ce temps-là, sur le terrain de la violence, rien ne change, tout empire de manière tragique.

A-t-on bien conscience que l'on parle de centaines d'innocents sacrifiés, de personnes humiliées, violentées, parfois même mutilées? Tout empire et les échecs s'additionnent: l'échec d'un État dont la première responsabilité est d'assurer la protection de sa population, l'échec de la MONUC et maintenant de la MONUSCO, qui, au regard des viols en masse perpétrés cet été dans le Nord et le Sud-Kivu, ne semble avoir mené ni action préventive, ni action réactive.

Combien de temps la communauté internationale va-t-elle encore tolérer cela? Les actes perpétrés aujourd'hui sont le résultat d'une guerre qui n'a que trop duré. Il est vrai que le prochain mapping report du Haut Commissariat des Nations unies sur la situation des droits de l'homme entre 1993 et 2003 va confirmer ce que nous savons tous: l'ampleur massive des crimes commis en RDC par le passé. Mais aujourd'hui, il est question du présent. Il est plus que temps de prendre en compte la totalité des crimes et donc des actes de violence sexuelle perpétrés en RDC et qui sont, eux aussi, d'une ampleur historique. La tolérance zéro promise par Joseph Kabila doit obligatoirement aller de pair avec l'impunité zéro. Tous les auteurs des violations des droits de l'homme doivent être amenés à rendre des comptes et à comparaître, dans certains cas, devant la Cour pénale internationale et, pour ce qui est des faits antérieurs, comme Mme Creţu, je plaide instamment, à nouveau, pour l'instauration d'un tribunal pénal international pour la RDC. C'est notre responsabilité et celle de la communauté internationale de permettre de rendre justice aux centaines de milliers de victimes, quelles qu'elles soient – celles d'aujourd'hui et celles d'hier – tombées depuis tant d'années dans ce pays martyr.

 
  
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  Izaskun Bilbao Barandica (ALDE). - Señor Presidente, según el Secretario General Adjunto para Operaciones de Paz de las Naciones Unidas, cada año se producen 15 000 violaciones en el Congo, la mayoría como arma de guerra contra mujeres y niñas. Desde julio de este año se han registrado más de 500, con una actuación insuficiente de las Naciones Unidas, que han aceptado su responsabilidad parcial por no proteger a los ciudadanos.

La operación Monusco —ustedes lo han reconocido hoy— no funciona. Quiero saber y preguntarles si tenemos datos que expliquen por qué no funciona, y debemos pedir responsabilidades y nuevas actuaciones.

Europa tiene que trabajar, mediante la colaboración y la presión internacional, para no permitir tampoco la impunidad en la República Democrática del Congo, para que este país actúe de manera contundente ante tanta barbaridad.

Y me gustaría, por favor, que respondieran a la pregunta que les he formulado: ¿sabemos por qué no funcionan las operaciones de las Naciones Unidas? ¿Qué vamos a hacer a partir de ahora?

 
  
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  Licia Ronzulli (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, la Repubblica democratica del Congo è un paese sottoposto da decenni a sfruttamento e violenze, è già stato detto molte volte, ma vale la pena ripeterlo ancora una volta; violenze che oggi interessano in particolare le donne e purtroppo anche i bambini, come documentano numerosi rapporti di organizzazioni internazionali.

La violenza sessuale sulle donne è spesso utilizzata come arma da guerra e non risparmia nessuno. I dati sono sconcertanti: circa 1 100 casi di stupri sono recensiti ogni mese. Abbiamo ricordato appunto che tra luglio e agosto scorso 500 donne sono state stuprate, questo a testimonianza che le azioni svolte dalle forze di pace ONU si stanno rivelando insufficienti, come ha precisato poco fa la mia collega Matera.

Questa situazione deve finire. Il numero delle vittime non fa che aumentare, giorno dopo giorno. La cultura dell'impunità e l'esistenza di un sistema giudiziario molto debole, se non inesistente, sono causa della scarsa importanza attribuita dal governo al problema della violenza sessuale.

È noto che le vittime silenziose sono più numerose di quelle che hanno il coraggio di raccontare i fatti. Le atrocità che accompagnano le violenze sessuali rendono le vittime incapaci di svolgere molte delle proprie attività giornaliere e gli strumenti di inserimento sociale rimangono ancora carenti.

Questa spirale di violenza deve cessare, e tutti noi dobbiamo metterci maggiore impegno. Mi piace ricordare una frase in chiusura, che se è vero che istruire una donna significa istruire tutta una nazione, è vero anche che stuprare una donna significa destabilizzare un'intera nazione.

 
  
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  Joanna Katarzyna Skrzydlewska (PPE). - Dzisiejsza debata w sprawie Demokratycznej Republiki Konga niezbicie wskazuje na to, jak wielkim problemem jest łamanie praw człowieka w tym kraju. Od wielu lat światowe media ciągle donoszą o zbrodniach tam popełnianych. Demokratyczna Republika Konga to arena najgorszych przestępstw przeciwko podstawowym prawom człowieka. Szacuje się, że ofiarami konfliktów w Kongu padło już około 4 milionów ludzkich istnień. Ok. 3,5 miliona zostało zmuszonych do opuszczenia i porzucenia domów.

Morderstwa, gwałty, porwania dzieci i wcielanie ich siłą do zbrojnych bojówek to przerażająca codzienna rzeczywistość, z którą borykają się mieszkańcy tego kraju. Dlatego obowiązkiem całej międzynarodowej społeczności, w tym przede wszystkim Unii Europejskiej, jest walka o to, by wymóc na władzach Konga podjęcie skutecznych działań zmierzających do natychmiastowego zaprzestania morderstw i prześladowań. Nie możemy zostawić ofiar samym sobie. Najwyższy czas, aby Europa się przebudziła i zaczęła skutecznie działać.

 
  
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  Alf Svensson (PPE). - Herr talman! Vi behöver inte gång på gång upprepa de djävulska illdåd som kongoleserna har utsatts och utsätts för, och det är klart att det är en skam att världssamfundet inte har kunnat få bukt med detta. Denna skam spiller också över på EU och Europaparlamentet samt på våra nationer - ett Europa som har haft och har så många relationer med just Afrika.

Nu har vi fått en särskild utrikesförvaltning som vi ståtar med. Låt oss nu se att denna utrikesförvaltning tar sig an just situationen i Kongo, vilket vi faktiskt har rätt att förvänta oss. När vi talar om vad vår utrikesförvaltning står för finns ju ordet action med, och då vill vi gärna se just action för att skapa fred och försoning i Kongo. Jag skulle också se det som väldigt självklart att man analyserar och kartlägger vem som står bakom de här illdåden, så att de verkligen får schavottera offentligt i hela den universala offentligheten, och det tycker jag knappast har skett hittills.

 
  
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  Anna Záborská (PPE). - Už viackrát sme hovorili na výboroch Európskeho parlamentu aj tu na pléne v Štrasburgu o tom, čo sa deje v Kongu, a keď popisujeme túto situáciu, tak mi to vôbec nesedí, nejde mi to dokopy s názvom tejto republiky, Demokratická republika Kongo.

Znásilňovanie žien a detí je zločinom proti ľudskosti a o to viac, že sa to používa ako vojnová zbraň. Ale situácia v Kongu ide ďalej, sú znásilňovaní aj muži. A tu nejde len o ponižovanie ľudskej dôstojnosti. Tu ide aj o deštrukciu sociálnych vzťahov, ktoré v Kongu sú. Títo muži sa už nikdy nemôžu zaradiť do života v spoločnosti, musia odísť a žiť niekde v buši. Ja by som žiadala Európsku komisiu, aby sme v prvom rade urobili analýzu našich krokov a prípadne požiadali OSN, či tie kroky sú účinné a či naše postupy by nemali byť iné.

 
  
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  Marc Tarabella (S&D). - Monsieur le Président, ce jour-là des militaires attaquèrent le village où habitaient Nadine et sa famille. Ils ordonnèrent à son frère de la violer, devant tout le village, mais devant le refus de ce dernier, ils l'assassinèrent. Puis les soldats la forcèrent à boire sa propre urine avant de tuer ses trois enfants de quatre, deux et un an. Ils la violèrent l'un après l'autre, causant une rupture de la membrane entre son vagin et son anus. Enfin, ils tuèrent une femme enceinte puis firent cuire le fœtus avant d'obliger les villageois à le manger. Nadine s'est enfuie et a été soignée mais combien d'entre elles n'en ont pas réchappé?

Ce n'est pas une légende, c'est la réalité au pays du sommet de l'horreur, c'est ce qui se passe au Congo depuis maintenant dix ans. Nous avons déjà adopté des résolutions sur le sujet et je me suis également déjà exprimé en décembre dernier, mais la situation reste inchangée et l'impunité reste la règle. Je demande au Conseil de l'ONU d'agir plus efficacement, à la MONUSCO de protéger réellement les civils. Et – M. Chastel l'a évoqué –, comme ma collègue Véronique De Keyser, je demande que l'Union européenne adopte une loi semblable à celle qui a été récemment adoptée aux États-Unis, visant à interdire l'importation de biens fabriqués à partir de minerais de contrebande et, par conséquent, à arrêter le financement des groupes rebelles.

 
  
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  Cristian Dan Preda (PPE). - Margot Walström, reprezentantul special al Naţiunilor Unite pentru violenţele împotriva femeilor şi copiilor în cadrul conflictelor armate, numea Republica Democratică Congo „capitala mondială a violului”. Adevărul e, de altfel, că dacă privim cifrele care ne sunt puse la dispoziţie de diverse organizaţii nu vedem decât barbarie, oroare, suferinţă inacceptabilă. 14 femei violate pe zi în primul trimestru, câteva sute de femei şi de copii supuşi acestei torturi între 30 iulie şi 2 august, 200 000 de victime ale violenţelor sexuale din 1996 până astăzi.

În spatele tuturor acestor cifre se află, cum spuneam, o suferinţă intolerabilă, cu atât mai mult cu cât suntem la 10 ani după adoptarea Rezoluţiei 1325 a Consiliului de securitate. Cred că trebuie să ne gândim la sancţiuni împotriva şefilor forţelor democratice de eliberare a Rwandei.

 
  
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  Maroš Šefčovič, Vice-President of the Commission. − Mr President, I would also like to thank the honourable Members for their interventions, new ideas and new proposals. I would like too to thank them for describing the situation in the Congo in such concrete terms, because we need to remind ourselves of how difficult the situation in that country still is.

A very clear message has been sent to the Commission that the stabilisation, consolidation and further improvement of the rule of law and handling of the human rights situation in the DRC must remain a high-level priority for the European Union, for the High Representative and for the Commission.

The Commission will continue its support to the Congolese authorities and the Congolese population through the different instruments that we have at our disposal, including development cooperation and the European Initiative for Human Rights and Democracy, to name just two.

In this sense, the Commission will pursue its intervention in structural justice reform, where 40 million euros have already been allocated and where we have been working since 2003. Various other programmes are also being developed to strengthen even further the capacity of the judiciary to achieve a strong and accountable justice system which will contribute to ending impunity, which we all agree is totally intolerable for the future.


The Commission is following closely the situation with regard to human rights defenders in the country through our experts on the ground, and will continue to do so. We are also, notably, supporting different civil society organisations working in this domain. We therefore appointed a specific liaison officer in Kinshasa to follow up the implementation of the EU guidelines on human rights defenders.

As regards the terrible crimes and sexual violence, the Commission will continue its action to fight against this violence and globally support implementation of the Congolese national strategy against sexual violence. I fully agree with you that we have to determine if this strategy is working and see how we can engage our international partners to achieve better results in the future.

Mr President, today’s debate has proved that, despite the enormous efforts of the European Union, terrible violence in the DRC still continues, and we are all aware that the problem is enormous. Therefore, we must work more efficiently in the future; we must look for ways better to encourage African and international partners to focus on this issue so that we will not have a repetition of this very sad debate in the future.

 
  
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  Olivier Chastel, au nom de Catherine Ashton (vice-présidente de la Commission et haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité). − Monsieur le Président, Madame la ministre, je voudrais apporter trois éléments de réponse complémentaires.

D'abord, par rapport à la MONUSCO, vous avez été nombreux à évoquer son rôle, voire plutôt sa passivité. On a mis plusieurs fois en garde contre un retrait prématuré de la MONUSCO, afin d'éviter un vide et une éventuelle dégradation encore plus importante de la sécurité dans les zones affectées par les conflits. Globalement, au-delà des exactions commises, nous ne pouvons quand même que nous féliciter de la manière dont les Nations unies ont géré la question de la prolongation du mandat de la mission onusienne en RDC. Comme vous le savez, alors qu'on discutait aux Nations unies du nouveau mandat, le gouvernement de la RDC insistait, de son côté, sur un retrait partiel, et le Conseil de sécurité a donc accepté de réduire la mission de 2 000 casques bleus au 30 juin 2010, en passant de 21 500 à 19 500 militaires présents sur le terrain, mais a résisté aux pressions de Kinshasa qui voulait un engagement quant à une réduction supplémentaire.

Alors, dans le cas spécifique du débat d'aujourd'hui, nous pensons que les responsabilités doivent être établies et nous nous réjouissons de voir les Nations unies enquêter sans complaisance sur leurs défaillances. Admettons, néanmoins, qu'il faille comprendre le contexte difficile dans lequel la MONUSCO travaille et plaider plus que vraisemblablement pour une meilleure coordination entre les autorités de la RDC et l'ONU. Nous croyons que mettre fin à la MONUSCO en ce moment aggraverait de manière significative la situation des populations et compromettrait le processus de stabilisation dans la région.

Le deuxième point concerne ce que fait finalement l'Union européenne pour soutenir la réforme judiciaire, la lutte contre l'impunité et, notamment, les crimes sexuels – M. le commissaire Šefčovič nous en parlé quelques instants; l'Union européenne intervient, c'est vrai, à plusieurs niveaux et, notamment, au travers d'EUPOL et d'EUSEC. J'ai une information complémentaire, parce que je pense que les moyens développés par nos institutions ne sont pas minces, ne sont pas minimes, mais que plus que probablement, il y a lieu d'évaluer la manière dont ils sont utilisés, et, à ce sujet, le Comité de politique étrangère et de sécurité, le COPS, qui est présidé par l'ambassadeur belge, Walter Stevens, se rendra en RDC dans les prochaines semaines pour évaluer ces deux missions.

Et, enfin, troisième élément, M. Tarabella et d'autres parlementaires ont évidemment souligné très judicieusement l'importance qu'il y a de s'attaquer à l'exploitation illégale des ressources naturelles en RDC, en raison du lien qu'elle comporte avec les violences, puisque ce trafic permet de financer certains mouvements rebelles. C'est un dossier que l'Union suit de près et nous allons analyser, vous avez été quelques-uns à nous le suggérer, la législation américaine récemment adoptée à ce sujet, qui a été mentionnée très largement dans ce débat.

Et, en ce qui concerne la décision du Président Kabila de stopper l'exploitation des ressources minières au Kivu notamment, il est encore un peu tôt pour analyser cette décision. On peut simplement dire à ce stade qu'on peut plutôt se réjouir de la fermeture de ces sites qui montre que les plus hautes autorités de la RDC s'engagent effectivement dans la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles, mais il est évident que cette mesure ne pourra être analysée qu'à la lumière des effets qu'elle aura portés, non seulement sur le financement des troupes rebelles, mais aussi sur la reprise du contrôle effectif par les autorités ou encore sur le bien-être socio-économique des populations.

 
  
  

PRESIDENZA DELL'ON. GIANNI PITTELLA
Vicepresidente

 
  
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  Presidente. − Comunico di aver ricevuto sei proposte di risoluzione(1) a norma dell'articolo 110, paragrafo 2, del regolamento.

La discussione è chiusa.

La votazione si svolgerà nella prima tornata di ottobre.

Dichiarazioni scritte (articolo 149)

 
  
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  Vilija Blinkevičiūtė (S&D), raštu. Europos Vadovų Tarybos išvadose, priimtose rugsėjo 16 dieną, labai svarbu, kad ES pasiryžusi sustiprinti bendradarbiavimą su Afrika ir siekti sumažinti pažeidimus tarptautinės žmogaus teisės ir humanitarinės teisės srityse. Ypatingas dėmesys dėl žmogaus teisių pažeidimų turėtų būti skiriamas Kongo Demokratinėje Respublikoje. Kadangi Kongo kariuomenės kariai yra susiję dėl daugelio civilių gyventojų mirčių, jų smurtiniai veiksmai bei seksualinė prievarta prieš moteris ir vaikus naudojami kaip baimės įgyvendinimo įrankis visuomenėje, o išžaginimai naudojami kaip karo ginklas. Todėl EP parengtoje rezoliucijoje dėl žmogaus teisių apsaugos bei teisingumo Kongo Demokratinėje Respublikoje siekiama kuo skubiau imtis visų įmanomų koordinuotų veiksmų užkirsti kelią šiems baisiems nusikaltimams. Svarbu skatinti taiką ir stabilumą regione bei glaudžiai ir reguliariai bendradarbiauti su žiniasklaida ir visuomene nacionaliniame lygmenyje, norint sumažinti nusikaltimų lygį bei padėti išaiškinti tolimesnius nusikaltimus. Norėčiau pabrėžti, kad privalome kovoti su nebaudžiamumu ir užtikrinti civilių gyventojų apsaugą, ypatingai moterų ir vaikų, nuo pažeidimų tarptautinės žmogaus teisės ir humanitarinės teisės srityse, įskaitant visų formų seksualinę ir lytinę prievartą. Lyčių lygybės aspektas turi būti integruotas visais lygmenimis ES bendradarbiaujant su šalimis partnerėmis.

 
  
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  Joanna Senyszyn (S&D), na piśmie. Zbliżające się szczyty UE-Republika Południowej Afryki i UE-Afryka muszą być przełomowe dla powstrzymania przemocy w Demokratycznej Republice Konga. Konieczna jest szybka implementacja światowych rozwiązań w zakresie przeciwstawiania się łamaniu praw człowieka. Od lat w tym regionie dokonywane są rzezie, gwałty, morderstwa, tortury. Walki plemienne nasilają się. Obecnie wszyscy walczą już ze wszystkimi.

Największą ofiarę ponosi, jak zawsze, ludność cywilna, w tym miliony dzieci. W Kongo co minutę umiera dziecko. Najwięcej dzieci ginie z powodu chorób i na skutek niedożywienia. Wszyscy mamy świadomość i potrzebę niesienia pomocy mieszkającej tam ludności. Równocześnie jednak wykazujemy zadziwiającą bezradność i nieudolność. W Polsce w 2008 roku ponad 650 szkół przystąpiło do akcji „Na ratunek dzieciom w Kongo”. Udało się zebrać 470 000 złotych, które zostały przekazane potrzebującym dzieciom w Demokratycznej Republice Konga.

Z opublikowanego 13 września br. badania Eurobarometru wynika, że 89 proc. Europejczyków zdecydowanie popiera udzielanie pomocy krajom rozwijającym się. Pomimo starań poszczególnych krajów oraz światowych organizacji nie widać poprawy sytuacji. Nasza rezolucja musi być nie kolejną manifestacją dobrych życzeń, ale jasnym planem niezbędnych i pilnych działań, które Unia podejmie w imię ochrony praw człowieka i sprawiedliwości oraz które przybliżą nas do realizacji milenijnych celów rozwoju.

 
  
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  Jarosław Leszek Wałęsa (PPE), na piśmie. – Zajmujemy się dzisiaj sprawą nieprzestrzegania podstawowych norm międzynarodowego prawa humanitarnego w Demokratycznej Republice Kongo, w państwie, które tylko z nazwy wydaje się być demokratyczne. Chciałbym zdecydowanie potępić popełnione ostatnio masowe gwałty na kobietach i dzieciach oraz wszelkie inne formy przemocy wobec dziesiątek niewinnych cywilów na wschodzie Konga. 15 tysięcy odnotowanych gwałtów w 2008 i 2009 roku, a także te z przełomu lipca i sierpnia 2010 roku świadczą o głęboko zakorzenionej w kulturze tego kraju bezkarności za tego rodzaju zbrodnie. Przemoc seksualna jest wykorzystywana, jako narzędzie walki i powinna w związku z tym być karana, jak zbrodnie wojenne i zbrodnie przeciwko ludzkości. Wzywam wszystkie strony konfliktu w tym regionie do położenia kresu wszelkim formom przemocy seksualnej i innym formom łamania praw człowieka, a także do umożliwienia organizacjom humanitarnym dostępu do ludności cywilnej potrzebującej pomocy. Domagam się, aby rząd Demokratycznej Republiki Konga, we współpracy z instytucjami międzynarodowymi, kontynuował wysiłki na rzecz zwalczania bezkarności, niezwłocznie przeprowadził dochodzenie w sprawie ostatnich ataków oraz zadbał o to, by sprawcy zostali postawieni przed wymiarem sprawiedliwości.

 
  
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  Zbigniew Ziobro (ECR), na piśmie. – Konflikt w Demokratycznej Republice Kongo jest niezaprzeczalnie jednym z najokrutniejszych w ostatniej dekadzie. Pomimo licznych nacisków wspólnoty międzynarodowej, sytuacja bynajmniej nie poprawiła się. Świadczą o tym kolejne doniesienia, informujące o brutalnym łamaniu podstawowych praw człowieka, w które zaangażowane są wszystkie strony konfliktu. Morderstwa, tortury, przemoc seksualna, tłamszenie opozycji i obrońców praw człowieka, jak i liczne aresztowania, prześladowania oraz okrutne tortury, pozostają powszechnymi praktykami. Nie oszczędza się nawet żołnierzy-dzieci, masowo wścielanych w szeregi walczących. Niezwykle bestialskie akty przemocy seksualnej, dokonywane zarówno na dziewczynkach, staruszkach, jak i mężczyznach, stały się integralnym elementem taktyki wojennej na ogromną skalę. Do tej pory społeczność międzynarodowa, zarówno ONZ i EU, nie była w stanie sprostać sytuacji i wpłynąć zaprzestanie masakr w Kongo. Taka sytuacja jest absolutnie niedopuszczalna. Należy podjąć zdecydowane kroki, aby skutecznie wpłynąć na działania władz Kongo. Rząd Kongijski powinien skazać osoby powinien upewnić, iż sprawcy poniosą odpowiedzialność za swoje czyny i zapewnić należyte środki bezpieczeństwa dla swoich obywateli. Dotychczasowe ofiary potrzebują pomocy i spokoju. Niezbędna jest dobra opieka medyczna. Minie wiele lat zanim będą mogły dojść do siebie po licznych okrucieństwach, które je dotknęły, a niektóre z nich na zawsze pozostaną wykluczone z normalnego życia społecznego. Ich dobrobyt powinien stać się priorytetem zarówno władz Kongo, jak i społeczności międzynarodowej.

 
  

(1)Vedasi processo verbale.

Avviż legali - Politika tal-privatezza