Jean-Marie Le Pen (NI). - Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, j'ai été mis en cause personnellement par un collègue quant à des déclarations sur le massacre norvégien: je tiens à dire que c'est un mensonge. En effet, j'ai porté un jugement politique sur la politique norvégienne en déplorant la naïveté du gouvernement norvégien, qui n'avait pas rempli ses obligations de sécurité. L'État est chargé de défendre ses citoyens. Or, il n'y avait pas un seul policier sur l'île.
Przewodniczący. − Proszę Pana! To jest dyskusja merytoryczna, a to nie jest zgodne z przepisami.
Jean-Marie Le Pen (NI). - Monsieur le Président, j'ai été mis en cause par le pédophile Cohn-Bendit et j'ai le droit de répondre. J'ai le droit de rappeler qu'il a été mis en cause, ici, pour avoir hébergé un terroriste de la Fraction Armée rouge et qu'il soutenait les Cambodgiens. J'ai le droit de défendre mon honneur. Vous êtes peut-être le Président de cette Assemblée, mais j'en suis le vice-doyen.
Przewodniczący. − Panie Kolego! Zgadzam się. Złożył Pan swoje oświadczenie. Dziękujemy Panu. Bierzemy pod uwagę Pańskie słowa.
Jean-Marie Le Pen (NI). - Vous m'avez coupé le micro. Je n'ai pas fait ma déclaration. J'ai le droit de me défendre quand mon honneur est attaqué, c'est la moindre des choses. Est-ce que vous me donnez la parole? C'est clair: j'ai dit que le gouvernement norvégien était naïf parce qu'il n'avait pas pris des dispositions de sécurité, tant sur l'île que postérieurement. Il a fallu une heure et demie à la police pour arriver sur les lieux du crime. Il me semble normal qu'un député européen exprime son opinion sur l'attitude d'un gouvernement qui fait partie de l'Europe.
Przewodniczący. − Zgodnie z art. 151 Pan nie może teraz zabierać głosu w sprawach merytorycznych. Rozumiem, że Pan złożył najważniejszą część oświadczenia i dziękujemy Panu. Dziękujemy za wystąpienie!
Jean-Marie Le Pen (NI). - Vous ne me laissez pas la parole, on se croirait chez les bolchéviques ici!