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Procedura : 2010/0373(COD)
Ciclo di vita in Aula
Ciclo del documento : A7-0292/2011

Testi presentati :

A7-0292/2011

Discussioni :

PV 13/02/2012 - 17
CRE 13/02/2012 - 17

Votazioni :

PV 14/02/2012 - 7.6
Dichiarazioni di voto
Dichiarazioni di voto

Testi approvati :

P7_TA(2012)0037

Resoconto integrale delle discussioni
Lunedì 13 febbraio 2012 - Strasburgo Edizione rivista

17. Requisiti tecnici per i bonifici e gli addebiti diretti in euro (discussione)
Video degli interventi
PV
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  President. − The next item is the report by Sari Essayah, on behalf of the Committee on Economic and Monetary Affairs, on the proposal for a regulation of the European Parliament and of the Council establishing technical requirements for credit transfers and direct debits in euros and amending Regulation (EC) No 924/2009 (COM(2010)0775 – C7-0434/2010 – 2010/0373(COD)) (A7-0292/2011).

 
  
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  Corien Wortmann-Kool, deputising for the rapporteur. − Mr President, this may be a surprise, but problems at Schipol airport, where there was a bomb alert today, have meant that Ms Essayah unfortunately cannot be here at the moment, so she has asked me to represent her.

On her behalf, I would like to say that she is very happy with the outcome of the trialogue and the agreement which we reached with the Commission and the Council. She would like to thank the representatives of the Council, Commissioner Barnier, the Chair of the ECON committee, Ms Bowles, the shadow rapporteurs and all those who proposed amendments and contributed to this excellent result, as well as the ECON Secretariat which makes our work possible.

The completion of the Single European Payment Area is of great importance for the European internal market and has numerous benefits for our citizens. From February 2014 onwards, all electronic payments in the euro area will be as easy as cash payments. Citizens and companies will benefit from SEPA in several ways, but the most obvious of them is that is possible to make payments to all over Europe from a single bank account. That is now possible for everyone.

All cross-border debit and credit transfers can now be done as if they were normal domestic payments. With SEPA only one bank account is needed for the whole euro area by using the international bank account number or IBAN. This has many great advantages: only one bank account will be needed for the whole euro area. If a person is working abroad he or she will not need a new bank account in that country and may receive his or her salary to the one bank account in his or her own home country.

SEPA will also make it possible to use one and the same debit card anywhere in the euro area, so when you are on holiday or visiting another euro area country you will be able to benefit from these possibilities.

SEPA is good news at present concerning the euro and the EU. It will open up national markets to competition and make the payment sector more effective. According to an impact study published by the Commission, SEPA will benefit the European economy by EUR 123 billion over the next six years. The benefits will be even greater because SEPA creates favourable conditions for innovations such as automatically combining payments with the book-keeping of a company. This is the case in Finland and in other countries such as the Netherlands, which started implementing SEPA at a very early stage.

Easy payments also make it very easy to buy goods and services via the internet from all over the EU. Consumers will have real options to compare prices and get the best price. Buying a computer from the cheapest EU retailer may save hundreds of euros, making prices go down everywhere in the single market. Therefore SEPA is in many ways essential for a well-functioning internal market.


Since moving to SEPA has been too slow in the past, this regulation sets a clear end-date for the transition. Parliament has succeeded in negotiating a single end date for both SEPA credit transfers and direct debits: 1 February 2014. In those Member States which do not have the euro as their currency, the date will be 30 October 2016. This will make it easier to adapt to the change and to carry out information campaigns for consumers.

Parliament has also achieved the right level of consumer protection: consumers may now instruct their banks to limit direct debit collection to certain amounts and to establish positive or negative lists of payees. It will no longer be necessary for consumers to provide banks with special BIC codes for domestic or cross-border payments after the end-date and after two years.

For ease of adaptation to the new system, several waivers provide a two-year transition period after the end-date. For example, a Member State may allow companies which use badge files sent to their payment service providers to avoid using the standard message format XML for two years. A Member State may also allow consumers to use their old bank account number instead of IBANs for two extra years.

The Payment Services Directive is being reviewed later this year; this will be an important step in finalising the entire system and ensuring that it works. On behalf of Ms Essayah, I would like to underline that we are very happy for both citizens and companies in the European Union and throughout the SEPA area that all cross-border transfers and direct debits can be done as if they were normal domestic payments. We have now managed to achieve a real single European payments area.

 
  
  

ΠΡΟΕΔΡΙΑ: ΑΝΝΥ ΠΟΔΗΜΑΤΑ
Αντιπρόεδρος

 
  
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  Michel Barnier, membre de la Commission. − Madame la Présidente, je voudrais remercier la commission des affaires économiques et financières, sa présidente, Mme Bowles, et vous voudrez bien, je le dis à Corien Wortmann-Kool, transmettre à Sari Essayah, très chaleureusement, mes remerciements pour le travail qu'elle a fait en bonne concertation avec vos rapporteurs fictifs, Sophie In't Veld, Sven Giegold et Ivari Padar.

Les services de paiement sont tout simplement vitaux pour nos économies. Sans un marché des paiements qui fonctionne de manière optimale, nous ne pouvons pas avoir un marché intérieur qui produit tout son potentiel en matière d'échanges et de croissance. Le règlement qui est en discussion vise à accélérer la réalisation de SEPA, comme l'a dit Corien Wortmann-Kool, l'espace unique de paiements en euros. Le projet SEPA veut développer et développe des services de paiement en euros qui ne sont plus fragmentés d'un pays à l'autre, mais bien communs à l'ensemble de l'Union, et il remplace les services de paiement domestiques.

C'est l'exemple même, Mesdames et Messieurs les députés, d'une réglementation financière au service de celles et ceux qui sont dans l'économie réelle: SEPA rendra les paiements transfrontaliers aussi faciles que les paiements domestiques et apportera davantage de fiabilité et de sécurité aux citoyens et aux entreprises européennes. Ceux-ci bénéficieront de davantage de concurrence dans ce domaine et – je le pense donc – d'une baisse des coûts des paiements. Cela devrait aussi stimuler l'innovation et donner une dimension concrète supplémentaire au marché intérieur.

Je veux saluer dans ce compromis un progrès par rapport à la proposition initiale de la Commission. C'est une nouvelle preuve de l'utilité réelle du travail que nous faisons – vous l'avez dit, Mme Wortmann-Kool – en bonne intelligence, notamment au moment des trilogues. J'observe, en m'en réjouissant, que beaucoup de textes de la Commission sont améliorés, précisés grâce au travail de votre Assemblée. Le rapport de la commission des affaires économiques et monétaires, préparé par Mme Essayah, a donc largement contribué à améliorer notre proposition.

Le nouveau texte est davantage favorable aux consommateurs. Je citerai deux exemples: en premier lieu, la disparition programmée du code BIC dès 2014, soit une information de moins à fournir par le consommateur pour effectuer un virement, qu'il s'agisse d'un virement domestique ou international. En second lieu, la suppression des surcoûts pour tous les paiements transfrontaliers, et cela dès le moment où le règlement entrera en vigueur.

Bien sûr, la Commission a regretté l'abandon du principe de deux dates de migration distinctes pour les virements et les prélèvements. Cela aurait contribué, de notre point de vue, à accélérer le processus de migration et récompensé les États membres les plus en avance, prestataires et entreprises. Cela étant, une date butoir unique devrait aussi faciliter la communication sur la migration vers SEPA, et notamment l'utilisation des nouveaux numéros de compte IBAN.

Mesdames et Messieurs, la Commission est donc globalement heureuse du compromis final actuel. Nous sommes disposés à nous pencher sur la gouvernance de SEPA d'ici à la fin de cette année – il y a des progrès à faire – et aussi sur la question du droit des consommateurs au remboursement inconditionnel pour les prélèvements, dans le cadre de la directive révisée sur les services de paiement.

Ces deux points ont chacun fait l'objet d'une déclaration de principe, accompagnée d'une troisième à propos de l'exercice des pouvoirs délégués par la Commission. Comme convenu, ces trois déclarations figurent en annexe de la résolution qui vous est soumise et reflètent bien, mot pour mot, le compromis dégagé en décembre.

En conclusion, Monsieur le Président, avec ce règlement, nous dotons le marché des paiements du cadre juridique dont il a besoin. Nous contribuons à l'émergence d'un véritable marché intégré des paiements en euros dans l'Union. Enfin, nous offrons aux citoyens et aux entreprises européennes un marché où les paiements s'effectueront à travers toute l'Union aussi rapidement, efficacement qu'au plan domestique, en toute fiabilité et cela, grâce à une concurrence accrue, je le pense, à un moindre coût.

C'est le troisième point dont nous discutons depuis le début de cet après-midi qui représente un progrès concret pour le marché unique, à la fois pour les citoyens et pour les entreprises.

 
  
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  Evelyne Gebhardt, Verfasserin der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Binnenmarkt und Verbraucherschutz. − Frau Präsidentin! Der Ausschuss für Binnenmarkt und Verbraucherschutz hat sich auch eingehend mit der Frage SEPA beschäftigt, weil es hier auch sehr stark um Verbraucherschutz geht. Ich kann sagen, dass ich mit dem gefundenen Kompromiss sehr zufrieden bin, weil er auch einige der Themen, die wir in unserem Ausschuss beschlossen haben, aufgenommen hat. Es ist eine sehr gute Sache, dass wir den Verbrauchern und Verbraucherinnen sagen können, dass hier im Bereich der Finanzmärkte auch an sie gedacht wird, dieser Eindruck ist nicht immer so präsent.

Grenzen beim Zahlungsverkehr sind Grenzen in Europa. Es wird Zeit, dass diese nun abgebaut werden und der europäischen Mobilität nicht mehr im Wege stehen. Ich begrüße es sehr, dass es sich durchgesetzt hat, dass im Euro-Zahlungsverkehr in Zukunft alle Unternehmen und Verbraucher ihre Bankgeschäfte über ein Konto bei einer beliebigen Bank im europäischen Ausland abwickeln können. Das ist eine ganz wichtige Frage, gerade auch für kleine und mittlere Unternehmen. Aber nicht nur für die, sondern auch für die Verbraucher, die mobil sind, die im Urlaub sind, die Überweisungen tätigen wollen. Es war auch eine sehr gute Sache, dass wir dafür gesorgt haben, dass es einen einheitlichen Zeitpunkt für die Einführung sowohl für Überweisungen als auch für andere Lastschriftverfahren gibt. Es wäre für die Verbraucher nicht gut gewesen, zwei unterschiedliche Zeitpunkte zu haben. Das hätte mehr Verwirrung gebracht. Klarheit und Rechtssicherheit – das ist das, was wir brauchen und was wir hier auch erreicht haben.

Als dritten und letzten Punkt möchte ich die Information der Bürgerinnen und Bürger nennen. Das ist auch ganz wichtig. Sehr viele haben Angst vor dieser neuen SEPA-Nummer, vor der neuen IBAN, weil sie ihnen zu lang vorkommt. Wenn man ihnen aber klar und deutlich sagt, wie sie zusammengesetzt ist, dann ist es gar nicht so schwierig und so kompliziert. Also, ganz wichtig: eine Informationskampagne, damit die Bürger wissen, worum es geht.

 
  
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  Ivari Padar, fraktsiooni S&D nimel. – Lugupeetud kolleegid, kõigepealt sooviksin ma tänada proua raportööri Sari Essayah’d tõeliselt meisterliku ja kindlameelse töö eest. Ja samuti ma tänan kõiki variraportööre. See raport on ilus näide, kuidas ühenduse meetodit rakendades on võimalik saavutada tõeliselt edumeelseid ja ühist üllast ideed edasiarendavaid tulemusi.

Euroga piiriülese arveldamise korraldus lausa janunes ühtsete reeglite ja arusaamade järele. Senine kohatine kaootilisus, kus liikmesriigid kasutasid erinevaid lähenemisi ja tariife, oli kahjulik tarbijale ja hägustas ühisturu vaimu. Samas tuli kogu selle töö käigus arvestada erinevates liikmesriikides seni kehtinud korraldustega ja otsida kompromisse.

Selge on, et igal muutusel on hind ning muutustega harjumine võtab aega. Sotsiaaldemokraatide ja demokraatide fraktsioon lähtus kõigiti ühtse Euroopa reeglistiku eesmärkidest, kuid samal ajal rõhutasime tarbijateni ulatuva kohaliku toimiva praktika kaitsmise vajadust. Just seetõttu toetasime SEPA rakendamisel ühte kuupäeva. Eraldi soovin siinkohal välja tuua veel mõned aspektid, mida sotsiaaldemokraadid välja pakkusid ja mille üle kokkulepped saavutati.

Esiteks võimalike hindade või hinnatõusude teema. Vaatamata sellele, et suureneva konkurentsiga antud sektoris peaksid hinnad langema, soovitasime komisjonil regulatsiooni rakendamise algfaasis olla siin eriti tähelepanelik. Teiseks, SEPA juhtimine oli varem ainult pankade pärusmaa, regulatsioonis aga rõhutatakse kõikide osapoolte kaasamise tähtsust juhtimisse ja järelevalvesse. Kolmandaks, pankade tunnuskoodide ehk pikk-koodide mittekohustuslikkus siseriiklikele maksetele alates 1. veebruarist 2014 ja piiriülestele maksetele alates esimest veebruarist 2016.

Neljandaks, sujuv üleminek siseriiklikult standardilt BBANilt rahvusvahelisele standardile IBANile.

Viiendaks vanade mandaatide kehtivus, mis ausalt öeldes säästis meid võimalikest juriidilistest ebaselgustest ja lisaks sellele oli ka igati mõistuspärane.

Ja kuuendaks suuremahulistele rahvuslikele süsteemidele rakenduv üleminekuaeg. Kokkuvõtvalt soovin öelda, et SEPA on väga hea näide, kuidas üheskoos pingutades saavutatakse edasiminek viisil, kus kõik osapooled võidavad. Välja on toodud hinnang, et just tänu SEPA-le võivad kliendid, pangad ja ettevõtjad kuue aasta jooksu säästa kuni 123 miljardit eurot. See on kindlasti ühiselt tegutsemist väärt ja oleks meil selliseid ettevõtmisi tulevikus veelgi. Tänan teid väga tähelepanu eest.

 
  
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  Sophia in 't Veld, on behalf of the ALDE Group. – Madam President, first of all my thanks to the rapporteur who is, I understand, stuck at Schipol airport. She did a very good job. I will not go into the details of the proposals because the rapporteur’s representative has set out all the expected benefits from SEPA. I would instead like to focus on the process that has taken place.

Quite frankly, if you listen to the benefits that we expect to get from SEPA, it is completely incomprehensible why it has to take so long, why there are such long transition periods and why there are so many exemptions. We are in the middle of an economic crisis. We all agree that we need to complete the internal market, and I am really worried at how something relatively minor, like SEPA credit transfers and direct debits, can take so long and be so difficult.

I understand that people will have to get used to new systems, but if you look at what we are asking of our Greek fellow-citizens, if you look at the changes in the Arab Spring, do we really think that changing from 12 to 18 digits in a bank account number is the main worry in the European Union? Sorry, but we need to change, Europe needs to change. We need to complete the internal market; we need to strengthen our economic position in the world.

Payments are the lubricant of the single market, certainly with a view to e-commerce, and therefore I hope that all the Member States will meet the deadlines, which are very generous. I also hope that when we talk about new payment methods, which we are going to look at next, the process will be speedier than it has been so far.

 
  
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  Sven Giegold, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Zunächst einmal vielen Dank für die gute Zusammenarbeit, auch mit Ihnen, Herr Barnier. Der Hintergrund dieses ganzen Berichts ist natürlich, dass Europa zu einem gemeinsamen Binnenmarkt auch einen gemeinsamen Zahlungsraum braucht. Es hat sich gezeigt, wie lange es dauert, wenn man sich europäischen Standards verweigert, sie verzögert, statt sie gemeinsam zu gestalten. Man hätte das alles in der Tat – da hat die Kollegin Sophie in 't Veld ganz Recht – auch schneller haben können, und man hätte vermutlich auch schneller für die Verbraucherinnen und Verbraucher etwas erreicht, und auch die kleinen und mittleren Unternehmen hätten nicht so lange gebraucht, bis sie den notwendigen Standard einhalten können.

Jetzt stellte sich die große Frage, was mit dem Rückgaberecht passiert. Wir als Parlament wollten, dass dieses Rückgaberecht von Lastschriften unbedingt erfolgt. Das wird jetzt ja dankenswerterweise als nächstes auch von der Kommission weiterverfolgt. Wichtig ist aber, dass die unbedingten Rückgaberechte auf nationaler Ebene verbleiben können, denn das ist die Basis dafür, dass in Deutschland ein Umstellungschaos von mehreren Hundert Millionen bestehenden Lastschriften verhindert wird.

Und zweitens ist es ebenso wichtig, dass es aufgrund des Parlaments gelungen ist, dass das elektronische Lastschriftverfahren in Deutschland, das im Handel etabliert ist und mit Hilfe dessen jährlich viele Millionen gespart werden, grundsätzlich europäisiert werden kann.

Zu guter Letzt ist noch wichtig, dass auch im Bereich des Zahlungsverkehrs in Zukunft Demokratie einziehen wird. Ich danke Ihnen, Herr Barnier, dass Sie unseren Vorschlag aufgenommen haben, dass der europäische payment council in Zukunft nicht mehr allein die Standards setzt, sondern auch der Bereich des Zahlungsverkehrs zum Bereich der Demokratie gehört. Ich freue mich auf die Weiterarbeit in diesem Bereich.

 
  
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  Νικόλαος Χουντής, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL. – Κυρία Πρόεδρε, αγαπητοί συνάδελφοι, κύριε Επίτροπε, η συζήτηση που κάνουμε ίσως να μοιάζει να είναι εκτός τόπου και χρόνου, και η εκτίμησή μου αυτή μπορεί να προκύπτει από τον επηρεασμό που έχω από τις χθεσινές αποφάσεις τις οποίες έλαβε το ελληνικό κοινοβούλιο υπό δραματικές συνθήκες: μια λιτότητα και ύφεση που, βεβαίως, δεν είναι μόνο ελληνικό φαινόμενο.

Συζητάμε λοιπόν για τη μεταβίβαση, για τις πληρωμές σε ευρώ, σε μια περίοδο που η κρίση σοβεί, η ύφεση βαθαίνει, η λιτότητα αγκαλιάζει πολύ μεγαλύτερα κομμάτια της Ευρώπης και είναι σαν ειρωνεία να λέμε ότι πρέπει να λύσουμε αυτό το πρόβλημα σε μία στιγμή που οι ευρωπαίοι πολίτες και οι λαοί της Ευρώπης ίσως να μην έχουν ευρώ στην τσέπη τους. Αυτοί που απαίτησαν να προχωρήσει το σύστημα του ενιαίου χώρου είναι προφανώς οι αγορές, τα χρηματοπιστωτικά συστήματα και οι πολυεθνικές εταιρείες που είναι άλλωστε και οι άμεσα ωφελημένοι από αυτό.

Παρά ταύτα, επειδή μέσα σ' αυτό το κλίμα πρέπει να προστατεύσουμε και τα δικαιώματα των καταναλωτών, οι παρατηρήσεις μου είναι, πρώτον, επειδή σ' αυτό το σύστημα η αλλαγή που θα γίνει θα είναι πολυδάπανη, θα πρέπει να μην είναι οι πολίτες που θα πληρώσουν το συνεπαγόμενο κόστος σύμφωνα με τη γνωστή πρακτική των τραπεζών να μεταβιβάζουν τέτοια κόστη στους πολίτες. Η έκθεση δεν καλύπτει το σημείο αυτό.

Δεύτερον, θα πρέπει να γίνει συστηματική προσπάθεια ενημέρωσης και πληροφόρησης των πολιτών και, τρίτον και ιδιαίτερα σημαντικό, επειδή η αλλαγή θα αφορά και ηλεκτρονικό χρήμα, θα πρέπει να υπάρξουν μέτρα - που δεν τα εξασφαλίζει η έκθεση - για περιπτώσεις απάτης σε βάρος των καταναλωτών. Θεωρώ θετικό ότι υπάρχει μια ημερομηνία και ότι καταργήθηκε η διατραπεζική χρέωση και θα πρέπει αυτό να ισχύσει και για τις πιστωτικές κάρτες.

Ο ομιλητής δέχεται ν' απαντήσει σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα (άρθρο 149, παράγραφος 8 του Κανονισμού)

 
  
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  Martin, Hans-Peter (NI), Frage nach dem Verfahren der blauen Karte. – Frau Präsidentin! Herr Kollege Chountis, was Sie gerade gesagt haben, hat mich etwas verwundert. Ist Griechenland so isoliert, dass Sie keine Überweisungen ins Ausland haben? Stehen Sie nicht gerade vor dem Problem, dass es in Zukunft gerade sehr viele Landsleute geben wird, die ins Ausland gehen und wie früher als Gastarbeiter Geld zurücküberweisen werden? Und wenn Sie davon sprechen, dass die Banken nicht weiter profitieren können, können Sie nicht erkennen, dass gerade durch diese Vereinheitlichung ein bestimmter Extraprofit bei den Banken mit den Überweisungsspesen reduziert wird?

 
  
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  Νικόλαος Χουντής (GUE/NGL), απάντηση "γαλάζια κάρτα". – Απαντώ πρώτα στο τελευταίο ερώτημα διότι μάλλον δεν κατανοήθηκε σωστά αυτό που είπα. Θα ωφεληθούν οι τράπεζες - δεν το αρνούμαι. Επομένως, μάλλον για παρεξήγηση πρόκειται.

Για τα άλλα που είπατε, κ. Martin, δεν αντιλέγω, αλλά θέτω το θέμα στην πραγματική του βάση ή, τουλάχιστον, θέτω το ερώτημα: "σε ποια περίοδο ζούμε;" Και εφόσον περικόπτονται τα εισοδήματα,, αποκτά ουσιαστικό βάρος το ερώτημα: "ποια οικονομική κατάσταση βιώνουμε σήμερα και σε ποια οικονομική κατάσταση βρίσκεται η Ευρωπαϊκή Ένωση;" Φαντάζομαι ότι αυτά δεν μπορείτε να τα αρνηθείτε και δεν αποτελεί πρόβλημα μόνο της Ελλάδας το γεγονός ότι αυτή η ύφεση και η λιτότητα περιορίζουν τα εισοδήματα. Από εκεί και πέρα, όπως είδατε, στο θέμα αυτό υπεισήλθα σε παρατηρήσεις που, τούτων δοθέντων, μπορούν να το βελτιώσουν.

 
  
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  Sven Giegold (Verts/ALE), blue-card question. Madam President, I would just like to ask the Honourable Member one question.

Mr Chountis, I feel in full solidarity with the poor in Greece who are having to bear the cost of this crisis at the moment. I fully feel responsibility, and also co-responsibility, for the European integration project. But what I do not understand is this. You made very specific points on the Single Euro Payments Area (SEPA) and about what had to change, but I did not see you at the shadow meetings. We had a very open process to work on this. I did not see you or your staff. So I would like to know why you are now asking questions here on the report, when you had the responsibility and the opportunity to defend them yourself. This is doublespeak.

 
  
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  Νικόλαος Χουντής (GUE/NGL), απάντηση "γαλάζια κάρτα". – Νομίζω ότι ο κύριος συνάδελφος δεν χρησιμοποίησε σωστή φρασεολογία. Για πολλούς και διαφόρους λόγους, δεν συμμετείχα στις διαδικασίες ώστε να εκφέρω μία πρώτη γνώμη. Άρα δεν με συλλάβατε σήμερα να αντιφάσκω διατυπώνοντας μία δεύτερη γνώμη.

Και δεύτερον, κύριε συνάδελφε, οι παρατηρήσεις μου είναι πολύ συγκεκριμένες και νομίζω ότι η ολομέλεια μας επιτρέπει να διατυπώνουμε παρατηρήσεις επί της εκθέσεως χωρίς να δεχόμαστε περιορισμούς. Επομένως, δεν καταλαβαίνω γιατί εσείς θα πρέπει να με ελέγξετε. Δεν υπάρχει λοιπόν "διπλή γλώσσα", υπάρχουν οι παρατηρήσεις οι οποίες είναι πάρα πολύ συγκεκριμένες.

 
  
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  Sampo Terho, EFD-ryhmän puolesta. – Arvoisa puhemies, yhteinen euromaksualue on pohjimmiltaan hyvä hanke, jota varmaankin voimme parlamentissa kannattaa poikkeuksellisen laajasti. Niin kansalaisille kuin varsinkin yrityksille on huomattavasti kätevämpää, että voimme käyttää yksiä maksutietoja pitkin Eurooppaa ja että suoraveloitukset sekä sähköinen laskutus helpottuvat nykyisestä. Tämä on yksi keskeisimpiä perusasioita toimivien sisämarkkinoiden rakentamisessa.

Käytännön ongelmana on kuitenkin noussut esiin, että toiset maat ovat jälleen kerran olleet toisia tehokkaampia toimeenpantaessa yhteisiä päätöksiä. Niin kauan kuin vain osa on toimeenpannut järjestelmän, siitä ei ole paljoakaan hyötyä eikä sen perusajatus toteudu eikä toivotunsuuruisia säästöjä synny.

Itse asiassa järjestelmästä on jopa pientä vaivaa niiden maiden kansalaisille, jotka ovat jo toimeenpanneet uudistuksen, koska muun muassa minun kotimaassani Suomessa kansalaiset joutuvat nyt käyttämään pitempiä tilinumeroita kuin ennen eli tilinumeronsa on aiempaa vaikeampi esimerkiksi muistaa ulkoa.

On ollut kansalaisilta pienimuotoinen uhraus ottaa järjestelmä käyttöön ja kun ulkomaanmaksuista piti tulla yhtä helppoja kuin kotimaanmaksuista, todellisuudessa kotimaanmaksuista on tullut yhtä vaikeita kuin ulkomaanmaksuista.

Uudistusta ei siis saa jättää puolitiehen eikä sen loppuun viemistä pidä jahkailla, ettei sen aiheuttama vaiva mene hukkaan. Näillä perustein kannatan linjausta, että järjestelmän käyttöönoton siirtymäaikojen on oltava yhtenäisiä ja mahdollisimman lyhyitä.

 
  
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  Hans-Peter Martin (NI). - Frau Präsidentin! Eine alte Forderung von all denjenigen, die vieles hier als zu bürokratisch empfinden, als zu zentralistisch, war doch immer: Europa muss man spüren können. Ich finde, genau durch das, was wir hier jetzt gemeinsam beschließen, gehen wir ein Stück in einen europäischen Frühling! Es wird wärmer, man geht gern hinaus und man trifft sich mit anderen. Ich komme aus einer Gegend, in der wir als unmittelbare Nachbarn die Schweiz und Deutschland haben. Einmal hatte ich in Lindau eine Verkehrsstrafe zu bezahlen: fünf D-Mark. Weil die Antwort so spät kam, wurde sie auf zehn D-Mark erhöht. Durch die Banktransaktionen ging es am Schluss um 70 Deutsche Mark, also ein Faktor von 1:7, oder wenn Sie so wollen 1:14. Das sind so die Kleinigkeiten, die aber dann die Leute zu Recht empören, die sagen: Jetzt haben wir etwas Gemeinsames, und ich spüre es nicht. Jetzt kann man das spüren, es kostet jetzt auch nichts mehr.

Faktor zwei: Sehr viele kleine und mittelständische Unternehmen haben im Ausland immer wieder Geschäfte getätigt. Österreicher – man glaubt es nicht – auch in Deutschland oder in der Tschechischen Republik, oder dann im sich erweiternden Europa eben woanders. Und die Überweisungskosten waren nicht unerheblich. Wir sprechen da bei höheren Summen von 0,25 %. In mühevollen Verhandlungen hat man das dann auf ein Achtel heruntergebracht, und in manchen Überweisungen ging das eben viel weiter hinauf. Es bestand die Notwendigkeit, mehrere Konten zu führen, die ganze Buchhaltung wurde damit enorm kompliziert, und wenn die Behörden entsprechende Kontrollen vornehmen wollten, war dies viel schwieriger und ineffizienter.

Es ist gut, dass wir das jetzt bekommen, was wir bekommen. Es ist aber natürlich auch richtig, dass man sich das viel früher gewünscht hätte. Aber es ist ein Stück dorthin, wo wir doch alle hinkommen wollen, nämlich klarer sehen zu können, wie Zahlungsflüsse an sich laufen, und wie gemeinsame Zahlungsflüsse laufen. Insofern wiederhole ich: Ich freue mich, wenn wir mehr solche Initiativen in Richtung eines solchen europäischen Frühlings setzen!

 
  
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  Jean-Paul Gauzès (PPE). - Madame la Présidente, chers collègues, Monsieur le Commissaire, vous savez combien j'apprécie vos actions et tout ce que vous faites. Le sujet que nous abordons ce soir est important. Il se trouve que j'étais rapporteur de la directive sur les services de paiement dans la mandature précédente. Je sais donc combien le travail pour arriver à harmoniser les services de paiement au sein de l'Europe est important.

Ce soir, permettez-moi simplement de parler d'une question qui fâche: les commissions multilatérales d'interchange. Depuis le début, je défends ces commissions et j'avais eu l'occasion de le dire lorsque nous avons lancé le premier virement SEPA en 2007. Les commissions d'interchange sont légitimes. Ce qui ne l'est pas, c'est la fixation des montants lorsqu'ils sont excessifs.

Pourquoi ces commissions sont-elles légitimes? Parce que le service des paiements est un service commercial. Il faut que les établissements, banques ou établissements de paiement créés par le titre 2 de la directive que j'évoquais tout à l'heure, réalisent une activité commerciale. Il est donc normal qu'ils perçoivent une rémunération. Celle-ci doit être évidemment justifiée par le service rendu et, de ce point de vue, les commissions d'interchange – il est vrai – ont été, pendant une certaine période, fixées abusivement haut.

Mais aujourd'hui, les choses se sont modifiées et la situation à laquelle nous arrivons avec ce nouveau texte, ce règlement, est assez paradoxale. On règle d'abord, par ce texte, une question qui était en cours de discussion à la Cour de justice européenne; on autorise les commissions d'interchange jusqu'en 2017 au niveau national; on les interdit plus tôt pour les opérations transnationales mais on laisse les commissions d'interchange fonctionner lorsqu'il s'agit de refus ou de rejet de paiement. Tout cela n'est pas très cohérent.

Il ne faut pas que ce qui a été fait cette fois-ci puisse servir d'exemple pour ce qui se fera pour les cartes bancaires dans la réglementation à venir. La réflexion doit être mieux menée dans ce domaine et on ne peut tirer argument du fait que six pays seulement recourent aux commissions d'interchange pour dire que c'est inutile. Pourquoi? Parce qu'ailleurs, la transparence n'existe pas; on fait payer le service de paiement au travers d'autres rémunérations, par exemple, la rémunération des chéquiers.

 
  
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  George Sabin Cutaş (S&D). - Susţin propunerea de creare a unei pieţe interne a serviciilor de plăţi în euro, aceasta practic urmând să faciliteze în mod considerabil sistemul pus la dispoziţia consumatorilor europeni, care vor putea folosi o singură metodă de plată şi un singur tip de cont pentru transferul de bani în cadrul Uniunii Europene. Această iniţiativă va spori eficienţa în executarea plăţilor transfrontaliere, transformând o piaţă europeană segmentată într-una unitară şi aducând beneficii economice. Aşa cum ştiţi şi cum s-a spus, Comisia Europeană estimează că aceste beneficii s-ar putea ridica la miliarde de euro în termen de şase ani, prin intermediul reducerilor de costuri.

Salut, de asemenea, stabilirea unor termene–limită pentru trecerea de la sistemele naţionale actuale la cel generalizat, astfel încât procesul de tranziţie să nu se prelungească în mod nejustificat. Am observat cum strategia iniţială, adoptată de executivul european pentru transferul de credit, potrivit căreia tranziţia trebuia realizată de către sectorul privat într-un ritm flexibil, nu a dat rezultatele scontate. Din cifrele pe care le am, în februarie 2011, la doi ani şi jumătate de la lansarea iniţiativei, numai 15,7% din totalul transferului de credit din zona euro era efectuată prin sistemul european de plăţi.

Nu în ultimul rând, cred că este necesară asigurarea protecţiei consumatorilor pe tot parcursul trecerii la noul sistem şi, de aceea, domnule Comisar, vă sugerez realizarea de programe de informare la care sectorul bancar să fie obligat practic să contribuie în mod activ.

 
  
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  Димитър Стоянов (NI). - Въпреки, че България още не е част от еврозоната, има някои сектори на българската икономика, в които уговарянето на сделки и плащането вече традиционно се извършва в евро. Например, такъв сектор на икономиката е пазарът на недвижими имоти и отдаването им под наем. Въпреки това обаче, когато някой иска в България да извърши превод, дори от една българска банка към друга българска банка, този превод бидейки валутен, се третира като трансграничен и се събира такса, както при платеца, така и при получателя на парите и то доста висока такса. Например, при едни нормални цени на наемите от 200-300 евро, общата такса, която се събира е в размер на 32 евро. Това е оскъпяване от 10%. Аз смятам, че този регламент, който дебатираме в момента, ако бъде приет във вида му, както е предложен, ще бъде една решителна крачка към премахването на това изключително несправедливо третиране на европейските потребители и особено на потребителите, които се намират в държави членки извън еврозоната. Но има и едно друго много важно нещо, което показва този регламент, че въпреки всичко, което се говори, че лихви, такси и т.н. могат да бъдат определяни само от пазарните условия, с тези предложения, които са направени в този регламент, ние доказваме, че може с нормативни актове да бъдат регулирани лихви, такси и т.н. Това е доказателството тук в Европа се приема този акт и трябва да се движим в тази посока.

 
  
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  Othmar Karas (PPE). - Frau Präsidentin! Ein gemeinsamer Binnenmarkt benötigt eine gemeinsame Währung, und eine gemeinsame Währung einen Zahlungsverkehrsraum. Die Umsetzung dieser drei Ziele ist in vielen Phasen sehr holprig, und manche sträuben sich noch immer dagegen. Daher macht das Europäische Parlament mit dem Rat heute Nägel mit Köpfen. Am 1. Februar 2014 ist jenes Enddatum für die Verwirklichung des einheitlichen Zahlungsverkehrsraums in der Eurozone, und am 30.10.2016 ist das Enddatum innerhalb der Europäischen Union für die Nicht-Eurozone. Es kann schneller gehen. Aber wir müssen sehen, dass ab jetzt nicht mehr jeder Unternehmer in jedem Mitgliedstaat, in dem er tätig ist, ein eigenes Konto einrichten muss. Wir kommen jetzt dazu, dass ein Staatsbürger aus einem Land, der in einem anderen Land arbeitet, zur gleichen Zeit das Geld auf sein Heimatkonto bekommt, dass eine Milliarde Euro eingespart wird, dass das Interbankenentgelt de facto fällt. Daher haben wir mit diesem Beschluss heute sehr viel für die Verbraucher und für den Mehrwert der Mitgliedschaft in der Europäischen Union getan.

Die Frau Präsidentin und ich sind für die Informations- und Kommunikationsarbeit mit verantwortlich. Das ist ein gutes Beispiel dafür, warum es die Europäische Union geben muss und was die Bürger davon haben. Wir sparen nicht nur ein, wir erleichtern auch den Zugang und haben gleichzeitig die Rücklastschrift de facto gerettet, den elektronischen Lastschriftverkehr beibehalten, und alle alten Mandate müssen nicht umgestellt werden. Es ist ein guter Kompromiss und trotzdem ein Schritt vorwärts.

 
  
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  Monika Flašíková Beňová (S&D). - Vytvorenie integrovaného trhu s elektronickými platbami v eurách, bez zásadných rozdielov medzi vnútroštátnymi a cezhraničnými platbami, je nevyhnutné pre náležité fungovanie vnútorného trhu. Napriek tomu, že táto iniciatíva zo strany Komisie mohla prísť už skôr, sme radi, že ju tu máme.

Cieľom projektu jednotnej oblasti platieb v eurách je vypracovať spoločné platobné nástroje v rámci Európskej únie, ktorými by boli súčasné vnútroštátne platobné nástroje nahradené. Práve SEPA by mala poskytovať občanom a podnikom Európskej únie bezpečné, ľahko použiteľné a spoľahlivé platobné služby v eurách s konkurencieschopnými cenami. Dá sa tiež očakávať, že vznikne priestor pre vytvorenie priaznivých podmienok na zvýšenú mieru hospodárskej súťaže v oblasti platobných služieb a na neobmedzený rozvoj a rýchlu implementáciu inovácií súvisiacich s platbami. Následne by malo prísť k nárastu úspor najmä v dôsledku zvýšenej prevádzkovej efektivity.

Zároveň vzniknú tlaky na plošné znižovanie cien, čo by malo mať významné účinky najmä v členských štátoch, kde sú platby v porovnaní s inými krajinami relatívne drahé. Úspech SEPA je veľmi dôležitý z ekonomického, monetárneho, ale samozrejme aj politického hľadiska. Je plne v súlade so stratégiou Európa 2020, ktorej cieľom je inteligentnejšie hospodárstvo. I z tohto dôvodu sa javí ako opodstatnené a dôležité dosiahnuť plynulý a rýchly prechod na SEPA. Jednotný platobný priestor je dobrým príkladom spoločného prístupu v rámci EÚ a je aj prínosom pre našich občanov.

 
  
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  Andreas Mölzer (NI). - Frau Präsidentin! Der technische Fortschritt und der einheitliche europäische Zahlungsraum haben sicher Vorteile, etwa bessere Liquiditätsplanung durch die SEPA-Info über den genauen Tag der Kontobelastung oder die kürzeren Überweisungslaufzeiten – wobei nebenbei erwähnt den Banken ja ein Körberlgeld wegfällt – oder die Tatsache, dass die Kreditkarten europaweit nicht nur am Geldautomaten zur Abhebung von Bargeld, sondern auch zur Zahlung verwendet werden können.

IBAN und BIC mögen ja ihre Vorteile haben, aber sie sind komplizierter und vielen, vor allem älteren Menschen, nicht so geläufig. Daher ist es begrüßenswert, dass das Parlament sich dafür eingesetzt hat, dass auch alte Lastschriftaufträge gültig bleiben. Gerade angesichts des massiven Anstiegs der Cyberkriminalität, wo durch angeblich kostenlose Online-Angebote, die sich häufig als sehr teuer entpuppen, oder durch Hackerangriffe und das Ausspionieren persönlicher Nutzerdaten – vor allem Fishing nach Bankdaten – ein großer finanzieller Schaden entsteht, ist es meines Erachtens umso wichtiger, dass das bedingungslose Widerrufungsrecht bei Abbuchungen aufrecht erhalten bleibt.

Gerade um das Vertrauen in den Euro-Zahlungsraum zu stärken, gilt es aber auch der Problematik fehlerhafter Billigsoftware für Bankgeschäfte mit Smartphones Herr zu werden. Für Kreditkartenmissbrauch stehen die Anbieter gerade und nicht die Kunden. Ebenso sollten auch Banken gegebenenfalls für ihre fehlerhaften technischen Systeme geradestehen müssen.

 
  
 

Έναρξη της διαδικασίας catch-the-eye

 
  
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  Sergio Paolo Francesco Silvestris (PPE). - Signora Presidente, signor Commissario, quello che stiamo compiendo è un ulteriore, importante passo avanti perché l'area di pagamento unico nell'eurozona, con questa data fatidica del 1° febbraio 2014, costituisce il completamento di un percorso che è partito dal mercato comune e ha avuto una tappa importante nella moneta unica.

È un vantaggio economico notevole – lo ha ricordato il Commissario e lo ringrazio per questo – che produrrà un risparmio di un miliardo di euro l'anno rispetto ai costi attuali ed è anche un grandissimo vantaggio per il consumatore. Dunque, quest'area unica dei pagamenti in euro costituisce un passo in avanti che segniamo favorevolmente sul percorso del metodo comunitario, che tanto sta a cuore a questo Parlamento così come sta a cuore al mio paese.

 
  
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  Silvia-Adriana Ţicău (S&D). - Spaţiul unic de plăţi în euro este esenţial pentru realizarea pieţei interne. Datorită legăturii strânse dintre facturi şi plăţi, spaţiul unic de plăţi în euro oferă o platformă de realizare a unui sistem european interoperabil de facturare electronică. La rândul său, adoptarea pe scară largă a facturării electronice va stimula migrarea instrumentelor financiare către spaţiul unic de plăţi în euro.

Pentru ca aceste beneficii mutuale să se realizeze, standardul pentru factura electronică trebuie să fie coerent cu standardul ISO 20022 pentru mesajele aferente serviciilor financiare, care este utilizat de spaţiul unic de plăţi în euro De asemenea, atât facturarea electronică, cât şi spaţiul unic de plăţi în euro ar trebui să fie integrate în sistemele electronice de plăţi publice desfăşurate de autorităţile publice din statele membre şi de instituţiile Uniunii Europene. Solicit domnului comisar mai multe detalii privind dezvoltările mai sus menţionate.

 
  
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  Elena Băsescu (PPE). - Pentru buna funcţionare a pieţei unice, Europa are nevoie de sisteme de plată sigure şi eficiente. Planurile naţionale nu pot asigura un impuls suficient pentru o migrare rapidă şi integrală către zona unică de plăţi în euro. SEPA reprezintă elementul de bază în crearea unei pieţe interne de plăţi. Ea va contribui la reducerea costurilor şi va permite realizarea de economii substanţiale. De exemplu, beneficiile potenţiale ale SEPA s-ar putea ridica la trei sute de miliarde de euro într-o perioadă de şase ani.

Este important să se fixeze un termen limită comun pentru migrarea debitării directe şi a transferurilor de credit în euro. În acelaşi timp, este esenţială reglementarea comisioanelor interbancare multilaterale pentru debitele directe. Consider că trebuie să fie întreprinse, însă, mai multe eforturi pentru promovarea activă a produselor SEPA.

 
  
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  Jaroslav Paška (EFD). - Fungovanie vnútorného trhu Európskej únie bez odbúrania hraníc v bankovom sektore by bolo iste problematické. Preto úsilie o vytvorenie jednotného európskeho systému vykonávania transakcií prechodom z národných štandardov na medzinárodné je pochopiteľnou zmenou, ktorá zjednoduší našim občanom a podnikom cezhraničný platobný styk v rámci Európskej únie.

Skutočnosť, že od roku 2014 budú občania eurozóny a od novembra 2016 aj občania ďalších krajín Európskej únie realizovať cezhraničné platobné príkazy a inkasá v Európskej únii za rovnakých podmienok ako na vnútroštátnej úrovni je, myslím si, prirodzeným prejavom integrácie a budovania spoločného trhu, ktorý naši občania aj podnikateľské subjekty iste uvítajú.

Preto dúfam, že aplikácia navrhovaných zmien vytvárajúcich jednotný platobný priestor Európskej únie už nenarazí v bankovom sektore na administratívne či ekonomické prekážky, ktoré by jeho zavedenie ešte skomplikovali.

 
  
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  Zofija Mazej Kukovič (PPE). - Hvala poročevalki za to odlično delo in seveda za odlično poenostavitev in pocenitev plačilnega prometa, ki ga prinaša SEPA.

Gotovo bo 23 milijonov srednjih in malih velikih podjetij zelo veselo, da bodo lahko privarčevali in hkrati bodo imeli tudi nove in dobre pogoje za rast.

Vendar me ob tem zaskrbljuje današnji trenutek. Za vse je potrebna dobra informacijska platforma in seveda dobra zanesljivost in varnost. Ob današnjih, tudi izpadih bančnih sistemov, vzporedno z demonstracijami, ki se dogajajo za Acto, vidimo, da lahko pride tudi tukaj do večjih motenj.

Zato samo dajem pobudo na večjo pozornost na tem področju.

 
  
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  Janusz Władysław Zemke (S&D). - Pani Przewodnicząca! Mam do pana komisarza pewne pytanie. Moim zdaniem sprawa jest prosta w przypadku państw, których walutą jest już obecnie euro. Ale mamy przecież w Unii także kraje, które chcą przystąpić do strefy euro. Mamy także kraje, które mówią bardzo konsekwentnie, że dalej zachowają swoją narodową walutę. W związku z tym, Panie Komisarzu, moje pytanie jest następujące: czy mamy pewność, że te regulacje, które mają objąć całą Unię w 2016 roku – ma to się stać 30 października tego roku – obejmą także Wielką Brytanię? My bowiem dobrze wiemy, że system bankowy Wielkiej Brytanii odgrywa w Europie wielce istotną rolę.

 
  
 

Λήξη της διαδικασίας “catch-the-eye”.

 
  
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  Michel Barnier, membre de la Commission. − Madame la Présidente, je vais essayer de répondre précisément et simplement à chacun et chacune d'entre vous.

Tout d'abord, pour remercier Mme Gebhardt d'avoir rappelé le progrès qui a été fait sur le texte initial de la Commission, grâce au Parlement, en particulier pour la protection des consommateurs.

Je veux d'ailleurs dire à Mme Gebhardt et à chacun d'entre vous que, s'agissant des services financiers, l'une de mes grandes priorités pour l'année qui commence en 2012 sera la protection des consommateurs. Vous le verrez dans la révision de la directive que M. Gauzès connaît bien sur les produits financiers, sur OPCVM ou encore sur l'intermédiation en assurances. Une deuxième autre priorité concernera le shadow banking, mais c'est un autre sujet. La protection des consommateurs sera une priorité.

Puisque je parle de la protection des consommateurs et de l'information, je veux dire à M. Cutaş, M. Padar, M. Chountis ou à M. Terho – M. Padar a parlé du changement – qu'effectivement c'est un changement, y compris culturel, que nous accélérons et que nous facilitons. Il faut donc informer un certain nombre de personnes et je pense pouvoir dire que les banques sont engagées dans ce travail d'information, y compris pour la sécurité des consommateurs.

Je dis également à M. Padar, comme à Mme Mazej Kukovič, qui vient d'intervenir, que je suivrai et que nous allons suivre avec beaucoup d'attention la mise en œuvre de ce règlement, avec le souci que nous avons de travailler avec les banques et d'assurer une bonne mise en œuvre.

Je veux également dire que je suis très attaché à la meilleure gouvernance du système SEPA, en particulier pour que les consommateurs y aient leur place, et ils connaissent ma préoccupation à ce sujet. Mme in 't Veld disait: pourquoi faut-il tant de temps? Vous savez, Madame in 't Veld, que la Commission avait souhaité aller plus vite et nous travaillons à trois, la Commission, le Parlement et le Conseil. Il a donc fallu trouver un compromis qui, je crois, est un compromis équilibré et néanmoins dynamique. M. Giegold a rappelé que nous avions fixé une date butoir en 2014, comme M. Karas l'a rappelé tout à l'heure, pour la zone euro.

Je veux également dire à M. Giegold et à Mme Ţicău que ce chantier que nous accélérons pour SEPA est lié à un autre chantier sur lequel la Commission vient de présenter un plan d'action concernant le commerce électronique. Cela me donne l'occasion de dire à Mme Ţicău que nous allons travailler sur des sujets extrêmement techniques qui concernent les consommateurs par internet pour la facturation électronique, la signature électronique, la sécurité des paiements. Je suis en train de travailler avec mes collègues, M. Dalli et Mme Kroes, très précisément sur tous ces obstacles techniques pour favoriser le développement du e-commerce.

M. Chountis a fait une référence que je comprends à la situation grave et aux difficultés que vivent ses compatriotes grecs. Je ne vais pas, à ce stade, rentrer dans le débat d'aujourd'hui sur l'effort que nous devons tous faire pour redresser les choses. Je pense simplement, M. Chountis, que votre pays, que je connais bien et que je respecte, est un de ceux qui, dans l'Union, a le plus intérêt à une bonne intégration économique, à ce type de facilité pour les paiements.

Votre pays a des bases et c'est pour cela qu'on doit avoir confiance dans sa capacité à sortir de ses difficultés par son propre effort et par l'effort de solidarité très important qui est conduit par tous les pays européens. Mais, quand on regarde les fondamentaux économiques de la Grèce, notamment en matière de développement touristique, d'accueil touristique, d'échanges, on voit bien que la Grèce est un des pays qui a le plus intérêt à une bonne intégration dans le marché unique.

M. Martin a évoqué un point qui est le remboursement des prélèvements automatiques ordinaires. Dans ce texte, nous avons déjà répondu sur ce point. Pouvons-nous faire plus, Monsieur Martin? C'est une question que je me suis engagé à examiner, comme vous l'avez souhaité, dans le cadre de la révision de la directive sur les paiements et sur ses conséquences.

M. Gauzès, comme à son habitude, a posé de vraies questions, et notamment une question qui fâche concernant les commissions multilatérales d'interchange. Je pense pouvoir dire que nous avons présenté un texte qui présente une solution équilibrée, qui prévoit la suppression à terme de ces commissions qui ne sont pas favorables aux consommateurs, avec certains coûts cachés et avec un effet à la hausse sur les prix de détail des services, souvent payés par prélèvement – je pense à l'eau et à l'électricité.

Dans le même temps, Monsieur Gauzès, le texte reconnaît que l'interdiction de ces commissions multilatérales forfaitaires appliquées dans six États membres peut constituer un problème pour un certain nombre de banques qui en bénéficiaient jusqu'à présent. Voilà pourquoi nous avons prévu une période de transition – vous l'avez d'ailleurs rappelé – jusqu'en 2017. Je voudrais dire, pour être tout à fait clair que cela ne préjuge pas de ce qui se fera ou de ce qui devrait ou pourrait être fait sur la question des cartes bancaires, comme vous l'avez vous-même souhaité.

M. Mölzer a évoqué le règlement pour les consommateurs et la sécurité que nous devons aux consommateurs. Je veux rappeler que ce règlement va renforcer les droits des consommateurs pour leur permettre de plafonner le montant de chaque prélèvement automatique, d'en déterminer la périodicité et de bloquer tout prélèvement au bénéfice des personnes ou entreprises définies au préalable.

En outre, le prestataire de services de paiement devra vérifier chaque prélèvement dès lors que le mandat correspondant ne prévoit pas un droit au remboursement. Ce que je viens de dire est un peu compliqué mais cela confirme, Monsieur Mölzer, la volonté de sécurisation pour les consommateurs.

J'ai bien compris la question que M. Stoyanov a posée sur le cas domestique de prélèvements intérieurs d'un pays. Monsieur Stoyanov, comme je n'ai pas d'élément de réponse à votre question, je vous ferai une réponse écrite après avoir fait une enquête sur le point que vous avez évoqué.

Monsieur Paška, Mme Băsescu et M. Silvestris ont souligné les économies de ce projet pour les consommateurs et pour les entreprises et ils ont eu raison. Mme Flašíková Beňová évoquait le cadre favorable à la compétitivité, je pense qu'elle a, elle aussi, raison.

Enfin, je voudrais remercier M. Karas d'avoir souligné la valeur ajoutée qui est apportée. C'est précisément le troisième point sur lequel nous délibérons depuis tout à l'heure et pour lequel nous discutons d'un progrès, d'une valeur ajoutée pour le marché intérieur, comme M. Karas l'a dit.

Enfin, je voudrais dire à M. Zemke que le projet concerne tous les paiements en euros au sein de l'Union européenne et pas seulement les pays de la zone euro. Ce projet concerne bien tous les paiements en euros au sein de l'Union européenne, pas seulement les pays qui font partie actuellement de la zone euro.

Je voudrais conclure, Madame la Présidente, en évoquant le travail de Mme Essayah que je veux à nouveau remercier pour la qualité de son rapport.

 
  
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  Πρόεδρος. - Η συζήτηση έληξε.

Η ψηφοφορία θα διεξαχθεί αύριο, Τρίτη 14 Φεβρουαρίου 2012, στις 12 το μεσημέρι.

 
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