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Procedură : 2011/2894(RSP)
Stadiile documentului în şedinţă
Stadii ale documentelor :

Texte depuse :

O-000006/2012 (B7-0030/2012)

Dezbateri :

PV 15/02/2012 - 17
CRE 15/02/2012 - 17

Voturi :

Texte adoptate :


Stenograma dezbaterilor
Miercuri, 15 februarie 2012 - Strasbourg Ediţie revizuită

17. Accesul la cărţi al persoanelor nevăzătoare (dezbatere)
Înregistrare video a intervenţiilor
Proces-verbal
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  Der Präsident. − Als nächster Punkt folgt die Aussprache über die Anfrage zur mündlichen Beantwortung an die Kommission über den Zugang blinder Menschen zu Büchern von Erminia Mazzoni im Namen des Petitionsausschusses (O-000006/2012) – (B7-0030/2012) (2011/2894(RSP)).

 
  
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  Erminia Mazzoni, Autore. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'interrogazione nasce dalla petizione presentata dall'Unione europea dei ciechi alla commissione per le petizioni, che appunto presiedo, petizione con la quale i firmatari hanno chiesto al Parlamento europeo di intervenire per sostenere la firma di un trattato internazionale vincolante, al fine di garantire alle persone cieche, ipovedenti e con difficoltà di lettura di poter usufruire liberamente dei libri scritti in braille a grandi caratteri e in formato audio, prodotti in tutti i paesi e protetti dal diritto d'autore.

Attualmente soltanto il 5% delle pubblicazioni è fruibile per questa categoria di cittadini. La richiesta segue la posizione di contrarietà espressa prima dalla Commissione e poi dal Consiglio all'ipotesi di sottoscrizione di questo trattato. Entrambe le istituzioni europee hanno proposto infatti accordi tra soggetti interessati nell'Unione europea, ovvero semplici raccomandazioni su base volontaria, nell'ambito dell'Organizzazione mondiale della tutela della proprietà intellettuale. Questa è un'ipotesi sicuramente debole, che non tutela il diritto di una parte rilevante di cittadini europei a non essere emarginati. La forte limitazione nell'accesso libero a tutte le pubblicazioni ha delle significative implicazioni culturali, delle intuibili conseguenze di carattere sociale e, quel che è più, un impatto negativo sul recupero intellettivo e sulla crescita del livello di emancipazione e di indipendenza di questi cittadini.

Importanti studi scientifici hanno dimostrato, infatti, che attraverso l'uso del linguaggio braille, anche e soprattutto se è imparato da piccoli, il soggetto non vedente può sviluppare le sue capacità espressive e comunicative per la formazione della propria personalità. Permettere dunque una disciplina più flessibile dei diritti d'autore sulle opere per non vedenti e ipovedenti significa venire incontro concretamente alle esigenze di una categoria altrimenti fortemente discriminata.

La volontà espressa da Commissione e Consiglio appare contrastare con la strategia 2010-2020 a favore dei disabili, non tiene conto delle indicazioni contenute nella relazione "Le industrie culturali e creative: un potenziale da sfruttare" che questo Parlamento ha votato in quest'Aula nel maggio dello scorso anno, in dispregio di quelle che sono anche le prerogative tutelate dai trattati di questo Parlamento. Ancor di più, non rispetta i principi sanciti della convenzione delle Nazioni Unite sui diritti dei disabili e nella Carta dei diritti fondamentali dell'Unione.

È difficile comprendere perché una materia così sensibile la Commissione cambi il proprio orientamento. Molti sono infatti i trattati di cui l'Unione europea è parte che hanno per oggetto la disciplina dei diritti di proprietà intellettuale. Attualmente è in discussione davanti alla Commissione per i diritti d'autore dell'Organizzazione mondiale per la proprietà intellettuale una proposta di trattato al riguardo. È su questo punto che noi chiediamo una revisione della posizione espressa dalla Commissione e dal Consiglio, perché celebriamo oggi come possano queste due istituzioni di discutere, su un tavolo, di una disciplina europea contro le discriminazioni – è in corso la discussione sulla nuova regolamentazione generale della lotta alle discriminazioni, soprattutto quelle che riguardano il disabili – e, su un altro tavolo, le stesse due istituzioni respingono la possibilità di abbattere una barriera molto evidente.

Le ragioni ostative di carattere economico possono essere discusse e per esse è possibile sempre trovare una composizione. Deve però essere sempre fermo il principio fondamentale che le ragioni economiche non debbano mai prevalere sulle ragioni della tutela dei diritti fondamentali. È su questo punto che la commissione che presiedo ha deciso di interpellare, attraverso un'interrogazione, le istituzioni in indirizzo, cercando di rendere la posizione di Commissione e Consiglio più adeguata, più coerente, più giusta che questo Parlamento ha già espresso di recente.

 
  
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  Michel Barnier, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, merci à vous, Madame Mazzoni, de me donner l'occasion d'évoquer devant le Parlement la question de l'exception au droit d'auteur au bénéfice des personnes malvoyantes, et des discussions internationales en cours en ce moment. Vous le savez, l'Union européenne est, de par ses valeurs, déterminée à faire progresser les droits des personnes handicapées et je m'en suis personnellement entretenu, Madame Mazzoni, avec toutes les organisations qui s'occupent notamment de la malvoyance.

La pleine participation des personnes handicapées à la vie sociale, à la vie culturelle, à la vie économique, doit être une réalité effective dans nos sociétés démocratiques modernes. La Commission européenne s'y est engagée, notamment – vous l'avez rappelé – avec la stratégie 2010-2020 en faveur des personnes handicapées. Nous soutenons la reconnaissance pleine, entière et effective des droits de ces personnes handicapées, tels qu'ils sont reconnus, notamment par la convention des Nations unies pour les droits des personnes handicapées, et par la charte des droits fondamentaux.

C'est la vision que nous défendons également dans les discussions en cours au sein de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle concernant les droits des personnes malvoyantes auxquels votre question fait précisément référence.

Je voudrais, Mesdames et Messieurs les députés, clarifier et préciser les choses. Une partie du débat porte sur la nécessité et l'utilité d'un instrument juridique international contraignant concernant les exceptions au droit d'auteur au bénéfice des personnes malvoyantes. En d'autres termes, l'objectif que nous poursuivons, vous et moi, requiert-il, exige-t-il, oui ou non un traité international?

Indépendamment du cours de ce débat, il faut aussi être pragmatique, en nous concentrant sur une question plus concrète et plus urgente. Le texte actuellement sur la table est-il, dans son économie et dans son contenu, en mesure d'apporter une solution pratique, crédible, efficace, aux difficultés rencontrées par les personnes malvoyantes?

En ce qui concerne l'Union européenne et le droit en vigueur actuellement, tous les États membres ont mis en place des exceptions au bénéfice des personnes malvoyantes, conformément à la charte des droits fondamentaux et conformément à la directive sur le droit d'auteur dans la société de l'information. Par ailleurs, des mesures concrètes sont prises pour encourager, au niveau de l'Union européenne, la coopération entre les ayants droit et les organisations représentant les personnes malvoyantes.

Au-delà d'une exception, il faut bien sûr également une coopération efficace entre les créateurs et les organisations de personnes malvoyantes pour que les livres soient accessibles le plus rapidement possible dans des formats les mieux adaptés à ceux qui en ont besoin. Le besoin de livres en format accessible aux personnes malvoyantes est bien réel et urgent. Nous devons donc veiller à ce que l'objet prioritaire des discussions soit d'identifier la meilleure réponse à apporter en termes concrets, pratiques, d'efficacité et de rapidité.

Mesdames et Messieurs les députés, ces débats sur le fond doivent constituer un préalable et nous permettre, une fois qu'une position commune, solide, aura émergé entre les parties prenantes, de déterminer la nature juridique de l'instrument à mettre en place. Est-ce un traité? Est-ce une recommandation? Je suis personnellement ouvert à l'une ou l'autre de ces deux positions.

La Commission et l'Union européenne sont engagées dans des discussions constructives. Nous avons contribué à faire avancer les débats en proposant, avec le soutien d'autres États, un texte unique remplaçant les quatre textes précédents. Ce texte a été salué comme une avancée majeure, y compris par l'Union mondiale des aveugles. Mais je pense que nous devons aller plus loin dans son contenu matériel.

À l'occasion de la dernière réunion de l'OMPI, l'Union européenne et ses États membres ont demandé que des discussions ouvertes aient lieu concernant le fond du texte qui doit être amélioré rapidement. Notre position concernant les améliorations à apporter a été communiquée par écrit et oralement à nos partenaires et aux parties intéressées en toute transparence. Nous encourageons ainsi nos partenaires et toutes les parties au débat à entrer le plus rapidement possible dans le vif du sujet.

Comme c'est un sujet, Madame Mazzoni, Mesdames et Messieurs, qui m'intéresse et sur lequel je me suis engagé personnellement, avec les associations de malvoyants, j'ai l'intention de prendre contact et de dialoguer très rapidement avec l'ensemble des gouvernements de l'Union européenne pour aller plus vite et plus précisément vers une solution concrète et régler ce problème dans le sens qu'appelle votre question.

 
  
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  Elena Băsescu, în numele grupului PPE. – Încep prin a saluta iniţiativa colegei mele, Erminia Mazzoni, de a adresa această întrebare orală. Conform estimărilor, în Europa există aproximativ 30 de milioane de persoane cu deficienţe de vedere. Este nevoie de măsuri suplimentare pentru ca ele să nu sufere în plus şi de alte lipsuri, cum ar fi accesul la cărţi. Ele duc la oportunităţi reduse de educaţie, formare şi integrare ulterioară pe piaţa muncii. De exemplu, statisticile arată că, în prezent, mai puţin de 25% dintre nevăzători reuşesc să se angajeze. Evoluţia tehnologică oferă noi oportunităţi pentru a creşte numărul de cărţi accesibile persoanelor cu deficienţe de vedere. Un element important este diversificarea formatelor: sunt disponibile acum cărţi audio sau electronice, pe lângă publicaţiile Braille.

Ce ne lipseşte însă este un cadru legislativ european, care să faciliteze apariţia şi difuzarea lor. Fac apel la Comisie şi Consiliu să-şi dubleze eforturile în acest scop, inclusiv prin susţinerea unei excepţii specifice de la drepturile de autor. Totodată, apreciez că trebuie încurajat schimbul de experienţă şi bune practici între statele membre. În acest context, menţionez că, în România, bibliotecile publice au obligaţia legală să înfiinţeze secţii de carte în formate accesibile pentru nevăzători. În final, doresc să salut generozitatea autorilor şi editurilor care oferă benevol drepturile de publicare pe un suport adaptat acestor persoane.

 
  
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  Michael Cashman, on behalf of the S&D Group. – Mr President, I know Commissioner Barnier well. Commissioner, you have no time for discrimination. I have known you for a very long time and I have seen you defend the principle of equality.

Therefore, I wish to urge you to go further. As you know, we need to take positive action in tackling this worldwide book famine for the blind and people who are visually impaired, in full respect of copyright legislation. Parliament supports a binding treaty, organisations for the blind support a binding treaty, as do most countries. Therefore, Commissioner, I urge you to go forward. Your record on the principle of equality of access is second to none, but blind people across the world are victims of a worldwide book famine. I do not believe that the creators of these works stand as a barrier to access. Can we possibly imagine a world without access to the works of Shakespeare, Victor Hugo and the countless others that enrich our very lives? I urge you to do all you can.

 
  
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  Marian Harkin, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, over the past two years we have heard many debates in this Parliament about keeping the rules, whether it is the six-pack or the two-pack or the fiscal compact.

When it comes to money and budgets, we are asked to keep the rules. Yet when it comes to the rights of persons with a disability or to the petitioners, like the European Blind Union, up to now we have been told that soft law recommendations and voluntary licences are a better option.

Commissioner Barnier, you spoke of cooperation, of identifying the best solutions, and you have said you are open to constructive discussions. Yet the Commission is not facilitating the access of blind EU citizens, and this is hardly honouring those fine words. What I hear from you right now is: yes, but not yet – we need further negotiations.

In my own country – Ireland – the National Council for the Blind tells us that millions of blind EU citizens face a book famine, in which only a low percentage of books are converted to an accessible format that they can read.

The UN Convention on the Rights of Persons with Disabilities, the work of the European Blind Union and the Parliament report on unlocking the cultural and creative industries, I believe, Commissioner, provide you and the Commission with a roadmap. I think all we are doing tonight is asking you to take that pathway.

 
  
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  Margrete Auken, for Verts/ALE-Gruppen. – Hr. formand! Hr. kommissær! Jeg vil ikke gentage, hvad der allerede er blevet sagt om problemets omfang. Det er stort, og det er skandaløst! Og med den strategi, som De her har præsenteret, sker der jo reelt ingenting. Der sker ingenting i forhold til det, vi har hørt tidligere. Mange venlige ord, men ingen handling. Jeg er ikke så flink som hr. Cashman, som forsøger at sovse det ind i smiger. Det har jeg altså ikke brug for. Jeg har brug for at få tydelige svar nu. Vi har brug for en rigtig traktat. Vi har brug for en bindende traktat. Vi har brug for klare regler her. Det kan ikke nytte noget, at man nu igen vil "snakke med partnerne". Det er jo reelt noget bla bla bla. Der er indtil nu i alle disse år ingenting sket. Vi har sagt det før, og vi siger det igen: Vi er enige i dette Parlament, og de fleste medlemslande er med på den. Derfor kan det ikke nytte noget, at vi lader som om, at problemet kan snakkes væk. Traktaten handler om bindende aftaler, og det handler om reelle undtagelser og ikke om mærkværdige arrangementer. Det er ikke kommercielt. Dette drejer sig ikke om at tjene penge - eller rettere sagt: det burde det ikke gøre! Det drejer sig om mennesker, der vil gøre en indsats for at de blinde får nogenlunde samme muligheder, som vi andre har. Som det blev sagt så klart af hr. Cashman før, så er det frygteligt at forestille sig, hvor mange mennesker der faktisk er afskåret, fordi der er alt for snævre interesser, der styrer dette spørgsmål. Så jeg håber, at De denne gang tager os alvorligt.

 
  
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  Claudio Morganti, a nome del gruppo EFD. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, benvenuto di nuovo al Commissario Barnier, una recente indagine pubblicata in Italia riporta che un non vedente o un ipovedente legge in media nove libri all'anno, una cifra assai elevata se si considera che la media nazionale è di tre libri a persona. Inoltre, ben il 30% di questi lettori è solito leggere ogni giorno. Da questi dati si capisce bene come la lettura sia estremamente importante per le persone con problemi di vista e trovo veramente assurdo che non si possono superare agevolmente queste problematiche riferibili ai diritti d'autore.

Lo sviluppo delle nuove tecnologie e dei formati digitali dovrebbe aumentare sensibilmente la diffusione dell'offerta ma il problema del copyright diventa spesso un ostacolo insormontabile, a causa dei suoi costi che incidono poi negativamente sulla decisione di editori e produttori. Credo che si debba quindi trovare al più presto un accordo che escluda questa particolare tipologia di libri per persone disagiate dalla legge sui diritti d'autore e che questo accordo debba essere vincolante per evitare possibili situazioni discriminatorie.

I libri sono cultura e le persone con difficoltà visive devono avere gli stessi diritti di tutti a poter fruire di questa preziosa opportunità che, come citavo l'inizio, per di più è molto utilizzata e apprezzata dalla popolazione non vedente.

 
  
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  Heinz K. Becker (PPE). - Herr Präsident, sehr geehrter Herr Kommissar! Als Mitglied des Petitionsausschusses trete ich dafür ein, gegen nichtverbindliche Regelungen durch das Parlament zu stimmen. Im Sinne der Entschließung von Frau Mazzoni glaube ich, ist es klar, dass wir sehr bald sogar noch weitere Schritte vor uns haben, nämlich wenn wir den Online-Bereich anschauen. Ich habe mich vergewissert, dass in Deutschland, Österreich und der Schweiz bereits Schritte in diese Richtungen unternommen werden. Und wenn sich dann die Online-Frage stellt, wird das Thema noch virulenter.

Ich begrüße es, dass diese Bereiche jetzt europäisch geregelt werden. Erfreulicherweise sinkt die Zahl der Sehbehinderten dank der medizinischen Fortschritte. Daher appelliere ich als Mitglied des Petitionsausschusses an Sie, Herr Kommissar, dieser Gruppe der diskriminierten Sehbehinderten gerecht zu werden und den Zugang zum Kulturgut Nummer 1, dem Buch, zu ermöglichen.

 
  
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  Phil Prendergast (S&D). - Mr President, this oral question highlights once again the vice-like grip copyright holders have on books and information, even in such an innocuous instance as this.

Blind and print-disabled persons have the same right of access to books as everyone else. However, their rights and their reality are completely at odds with one another, as these people continue to live through what is being termed a ‘book famine’.

The European Blind Union, the European Dyslexia Association, the Dyslexia Association of Ireland, the Committee on Petitions of the European Parliament and even Parliament itself, have all called on the Commission and the Council to create binding legislation through the World Intellectual Property Organisation, yet the Commission and Council continue to walk the path of soft legislation, despite expert advice and guidance from blind persons’ organisations arguing to the contrary.

Put simply, this legislation would allow organisations to make an adapted copy of books and therefore make more books available to blind and print-disabled persons. That would be an intrinsic good. The need for this legislation is abundantly clear to me, as it should be to everyone in this House.

 
  
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  Luigi Berlinguer (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, quello che noi chiediamo è un nuovo trattato che regolamenti le eccezioni per i non vedenti rispetto alle opere culturali e ai libri. Non si tratta di carità: è un diritto fondamentale per l'accesso a cultura.

L'Unione europea e, in particolare la Commissione, non sono state particolarmente attive: non hanno fatto abbastanza e sono state, a mio avviso, troppo conservatrici, fino al punto quasi, in sostanza, di boicottare lo stesso trattato. Mi riferisco agli emendamenti presentati dall'Unione europea a novembre a Ginevra. Occorre passare dalle belle parole ad atti concreti.

Non bastano gli accordi volontari: è un trattato di cui abbiamo bisogno. Quindi occorre rimuovere gli ostacoli giuridici che bloccano la circolazione e la fruizione delle opere in braille e in formato elettronico, quest'ultimo particolarmente adatto agli ipovedenti. Non si deve più addurre il pretesto che il trattato rappresenti un pericolo per il diritto d'autore in quanto tale.

 
  
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  Vilija Blinkevičiūtė (S&D). - Europoje gyvena milijonai žmonių, kuriems knygos turi būti pateiktos jiems prieinamu formatu – tai garsinės, Brailio raštu ar padidintu šriftu išleistos knygos. Deja, tokio formato knygos retai domina leidėjus, todėl tik apie 5 proc. pasaulinių kūrinių išleidžiama regėjimo negalią turintiems žmonėms prieinamu formatu.

Šiuo metu nėra teisinių normų, kurios numatytų išimtis, taikomas autorių teisėms, skirtas akliesiems pritaikyto formato spaudinių tarptautiniam platinimui. Gerbiamas Komisijos nary, ar nemanote, kad siekiant pakeisti susiklosčiusią padėtį būtina keisti tarptautinius autorių teisių įstatymus, kurie leistų, nepažeidžiant jų, dalytis knygų kolekcijomis visoje Europos Sąjungoje ir už jos ribų?

Noriu paraginti Komisiją ir Tarybą priimti įpareigojančią sutartį „Knygos be sienų“, kuri leistų akliesiems ir silpnaregiams išleistomis knygomis dalytis pasauliniu mastu. Pasaulinė intelektinės nuosavybės organizacija svarsto galimybę sudaryti tarptautinę sutartį dėl aklųjų ir kitų asmenų, turinčių regėjimo negalią, prieigos prie knygų gerinimo, todėl prašau, gerbiamas Komisijos nary, remti šią sutartį. To prašo ir mano šalies – Lietuvos – aklųjų ir silpnaregių bendruomenė.

 
  
 

„Catch the eye“-Verfahren

 
  
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  Ádám Kósa (PPE). - A társadalom általában azt gondolja, hogy az akadálymenetesítés alatt a liftet, a rámpát vagy a kapaszkodót kell érteni. Ez nem így van. A fogyatékossággal élők nagy aránya az információhoz való hozzáféréstől van elzárva, mint például a hallássérültek, a nagyothallók, vagy a mostani vita alkalmával a vakok és gyengén látók. Kérem a tisztelt elnök urat, hogy jegyezze fel a jegyzőkönyvbe, most az én kérésemre nem fordított engem a jelnyelvi tolmács, hogy Önök megérezzék, mit jelent az információhoz való hozzáférhetetlenség. A látássérültek 5%-a olvashat csak könyveket. Aktív politikai összefogásra van szükség.

 
  
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  Silvia-Adriana Ţicău (S&D). - La nivelul UE-27, mai puţin de 5% din cărţile publicate sunt accesibile persoanelor nevăzătoare şi persoanelor cu deficienţe de vedere. Aceste persoane trebuie să aibă acces la cărţile publicate sau la materialele tipărite în format Braille, în format audio sau electronic. Persoanele nevăzătoare nu au un acces corespunzător la cărţi scrise în Braille, nici la librării şi nici la biblioteci. Bibliotecile trebuie să fie dotate cu terminale pentru persoane nevăzătoare, care să le permită acestora un acces corespunzător la operele literare în format electronic.

Majoritatea acestor persoane nu sunt angajate şi, deci, nu au un venit adecvat. De aceea, accesibilitatea, din punct de vedere financiar, la operele literare în format Braille, în format electronic sau audio este extrem de importantă. Susţin crearea unui catalog european online al lucrărilor disponibile în formate accesibile. Susţin un tratat obligatoriu cu privire la drepturile de autor pentru cărţile şi materialele tipărite în format electronic pentru persoanele cu dizabilităţi de vedere.

 
  
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  Izaskun Bilbao Barandica (ALDE). - Señor Presidente, señor Comisario, hoy le están escuchando muchas personas ciegas y con discapacidad visual.

La Estrategia Europea sobre Discapacidad 2010-2020 pretende eliminar obstáculos en las vidas pero actualmente solo el 5 % de los libros son accesibles. A estas personas se les impide formarse, informarse y leer como todos los demás, y hoy no tenemos herramientas para eliminar su hambre de lectura.

Por eso, ellos esperaban escuchar de usted que iba a trabajar por un tratado vinculante para que puedan acceder a la cultura sin recordarles cada día que son discapacitados.

Piense en su hambre, Comisario, y trabaje por ese tratado vinculante, pero no olvide una cosa: que todos nosotros somos discapacitados en potencia.

 
  
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  Eva Lichtenberger (Verts/ALE). - Herr Präsident! Herr Kommissar, Ihre Antwort hat mich wirklich einigermaßen enttäuscht. Sie wollen offensichtlich beim alten System bleiben, dass man pro Land komplizierte Verhandlungen führen muss und dass wiederum kein weiterer Zugang zur Literatur gewährt wird, dass also nicht mehr Möglichkeiten für Blinde und Sehbehinderte entstehen. Das ist für mich umso trauriger, weil nun die Europäische Union einen Schritt vorwärts in der WIPO blockiert, während viele andere Vertragspartner bereit wären, vorwärts zu gehen. Hier wird eine riesige Chance verpasst. Sie kämpfen hier nicht für mehr Rechte für Urheber, sondern Sie kämpfen gegen Menschen, denen die Konvention für die Rechte von behinderten Menschen den gleichen Zugang zu kulturellen Gütern garantieren soll, damit sie auch an diesen kulturellen Gütern umfassend teilnehmen können. Ich appelliere an Sie, bitte bauen Sie Barrieren ab und stimmen Sie einem bindenden Vertrag zu!

 
  
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  Kay Swinburne (ECR). - Mr President, I welcome the motion for a resolution which has resulted from citizens petitioning and agree that we should ensure that books and other written documents are made accessible to our blind and partially-sighted citizens.

The results of a recent study commissioned by the Royal National Institute for the Blind revealed that a mere 15% of the top one thousand most popular books were made available in alternative formats. This is clearly limiting blind people’s access to written material. However, advances in technology are resulting in improved and expanded opportunities being made available to those currently disadvantaged by the absence of suitable print media. We need to ensure that appropriate technology is suitably funded so that blind and partially-sighted citizens can benefit at a reasonable cost from the new computerised solutions emerging. As we all begin to make the transition to electronic formats for our books, we need to ensure that suitable devices and computer applications for the blind are also being developed so that they too can participate in this new way of accessing literature.

 
  
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  Jaroslav Paška (EFD). - Naši nevidiaci a slabozrakí občania sa na mňa obrátili s prosbou o pomoc pri riešení ich problému s udelením výnimky z autorských práv na cezhraničnú distribúciu pre nich špeciálne vyrobených či upravených diel.

Výbor pre autorské práva Svetovej organizácie duševného vlastníctva navrhuje riešiť požiadavku komunity slabozrakých a nevidiacich formou záväznej medzinárodnej zmluvy, ktorá by im otvorila autorskými právami neobmedzovaný prístup k špeciálnym tlačovinám z iných krajín. Takéto riešenie sa predstaviteľom našich slabozrakých a nevidiacich spoluobčanov vidí lepšie ako prijatie nezáväzných odporúčaní podľa návrhov predstaviteľov Európskej únie, a preto sa usilujú dosiahnuť zmenu v pozícii Únie. Keďže Európsky parlament už v apríli roku 2011 takéto riešenie vyhodnotil ako vhodné, mali by sme prednesenú požiadavku našich slabozrakých a nevidiacich spoluobčanov podporiť.

 
  
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  Nicole Sinclaire (NI). - Mr President, I am pleased to support any initiative that empowers and enables physically-disadvantaged people, in this case the blind and partially sighted.

The EU has been, in my opinion, insensitive to the needs of millions of blind and partially-sighted people. All Member States and relevant institutions should make the strongest possible representations to the World Intellectual Property Organisation in Geneva in June for a full, binding treaty. This is the best way to ensure the fundamental right to read that is currently denied to far too many – apparently 300 million worldwide.

Put an end to this famine.

 
  
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  Peter Jahr (PPE). - Herr Präsident! Auch vielen Dank an meine disziplinierten Vorredner. Ich bin meiner Kollegin Frau Mazzoni sehr dankbar, dass sie diese Entschließungen aufgegriffen hat. Worum geht es eigentlich? Die Entschließung verweist auf die Charta der Grundrechte und den Vertrag der Europäischen Union, nach dem Diskriminierungen aus Gründen einer Behinderung zu unterbinden sind, und fordert Rat und Kommission auf, sich für einen Vertragsabschluss im Rahmen der Weltorganisation für geistiges Eigentum einzusetzen. Damit wiederholt der Petitionsausschuss einen Parlamentsbeschluss des vergangenen Jahres, in dem wir uns bereits für eine rechtlich verbindliche Lösung ausgesprochen haben. Herr Kommissar, sie verstehen deshalb unsere Irritation und unsere Ungeduld, dass wir Sie noch einmal eindringlich bitten, diese Anregung des Parlaments aufzugreifen und sich heftig dafür einzusetzen, dass hier ein verbindlicher Vertrag zustande kommt. Die Zeit ist endlich reif. Es geht wirklich um die Schwächsten in der Gesellschaft. Es geht um Behinderte, und die haben einen verbindlichen Vertrag verdient.

 
  
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  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE). - Señor Presidente, he querido intervenir porque, francamente, estoy atónito.

Treinta millones de personas en Europa tienen dificultad visual o lectora, pero solo el 5 % de los libros están en un formato que puedan leer, y eso en los países ricos, en los pobres no llega al 1 %. Y ¿qué hace el paladín de los derechos fundamentales? ¿Qué hace la Unión Europea? Se escuda detrás de argumentos económicos. En lugar de defender un principio básico, fundamental, lo que hace es encontrar problemas cuando debería estar liderando, a escala mundial, esta lucha a favor de un tratado internacional que permita precisamente a las personas con dificultad poder acceder a la lectura: tienen hambre de lectura estas personas.

Lo que me sorprende es que tenga que ser el Parlamento Europeo quien inste a la Comisión, que hoy está presente —y lo haría también con el Consejo, si estuviera presente—, a que lidere este debate en los foros internacionales.

Pero si hay que hacerlo, se hace, y esperamos, obviamente, que ese debate sirva para movilizar algunas de las actitudes que hasta ahora han sido obstruccionistas.

 
  
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  Angelika Werthmann (NI). - Herr Präsident! Herr Kommissar, es sind 30 Millionen Menschen in der EU, die sehbehindert sind. Sie sind ihres Rechtes beraubt, ebenso wie wir Sehenden den uneingeschränkten Zugang zu Büchern zu haben. Ich drücke das jetzt mal ein bisschen anders aus. Sehbehinderte sind des Rechtes auf Bildung beraubt, wenn wir es genau nehmen. In diesen Zeiten, in denen wir uns für bessere Bildung und Ausbildung einsetzen, grenzen wir Sehbehinderte von diesen Möglichkeiten aus. Diese Diskriminierung muss aufhören! Also setzen sie sich bitte wirklich für die Sehbehinderten ein, geben Sie ihnen die gleichen Chancen und vor allem, setzen Sie bitte Taten!

 
  
 

Ende des „Catch the eye“-Verfahrens

 
  
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  Michel Barnier, membre de la Commission. − Monsieur le Président, d'abord je suis très heureux que les uns et les autres, avec de la véhémence, avec de la critique, avec beaucoup de sincérité, vous exprimiez votre interpellation à la Commission et je me sens plutôt encouragé par ce que vous avez demandé à la Commission.

Je vous ai écouté très attentivement, Mesdames et Messieurs les députés, sur un sujet sur lequel je suis, pour beaucoup de raisons, engagé personnellement dans ma vie publique, qui est celui de la place des personnes handicapées, quel que soit le handicap ou la maladie. Je pense, en effet, comme Mme Harkin l'a dit, en parlant d'Europe citoyenne, comme Mme Lichtenberger l'a dit, que ceux qui ont le plus de difficultés, qui ont le plus grand nombre de fragilités, qui ont un handicap, ont le droit plus que les autres à l'accessibilité que vous avez évoquée, Madame Lichtenberger.

Beaucoup d'entre vous, M. Morganti, Mme Băsescu, Mme Blinkevičiūtė, Mme Werthmann, Mme Ţicău, M. Romeva, ont évoqué le nombre de personnes – plusieurs millions – qui souffrent d'un handicap et, en particulier, de la malvoyance. À leur égard, je veux dire en ce qui me concerne, pour reprendre un mot de M. Cashman tout à l'heure, que je trouve les discriminations actuelles insupportables. Je le dis aussi à Mme Prendergast ou à Mme Swinburne, qui se sont exprimées sur ce sujet.

Nous sommes engagés dans un dialogue avec nos partenaires internationaux et la Commission entend œuvrer, comme elle est yencouragée par le point de vue du Parlement européen, en faveur du progrès des droits des malvoyants. Avant de nous engager dans un traité contraignant, comme vous le souhaitez et auquel je suis ouvert – et je vais vous dire les conditions pour cela –, nous devons, Mesdames et Messieurs, et je vous demande de le comprendre, identifier ce que doit être le contenu d'un texte qui soit réellement porteur de solutions satisfaisantes par rapport au problème de la discrimination faite aux personnes handicapées.

Je suis quelqu'un de très pragmatique. Je suis extrêmement sensible à cette cause. Je m'en suis occupé depuis le début de mon mandat de commissaire européen en rencontrant les associations qui s'occupent de la malvoyance, et encore il y a quelques jours en Espagne et à Bruxelles leur Fédération européenne. J'ai rencontré des gens de l'OMPI.

J'ai également – puisque je parle, Mme Auken, M. Becker, de solutions concrètes – activement travaillé au mémorandum d'accord, que j'ai personnellement signé il y a plusieurs mois, entre les éditeurs et les personnes malvoyantes, en septembre 2010. Et cet accord prévoit la mise en place de structures, un réseau d'intermédiaires pour permettre la circulation, la distribution aux personnes malvoyantes d'ouvrages accessibles à travers toute l'Union européenne. Je vous ai dit ce que je pouvais faire tout de suite et je m'y suis attaché. Tout de suite, c'était de travailler avec les éditeurs et avec les associations de malvoyance à ces progrès concrets et nous continuons à travailler sur le texte le plus efficace d'un éventuel traité contraignant.

Aujourd'hui, le texte de compromis qui a été rédigé est très loin du compte par rapport aux progrès concrets que nous devons obtenir. Il n'est pas clair d'ailleurs qu'il soit d'une utilité suffisante, notamment pour les personnes malvoyantes. Je dis donc à Mme Harkin, à M. Paška, à M. Jarc et à chacune et chacun d'entre vous que ce qui m'importe pour de vrais progrès – et pas des discours, pas des vœux ou des textes, comme la Commission en fait quelquefois, qui soient uniquement techniques ou juridiques –, pour de vrais progrès concrets, j'ai besoin d'être sûr de la qualité du contenu, et nous avons fait, sur ce point, des suggestions constructives et claires à tous nos partenaires.

Comment peut-on s'engager dans la voie que vous souhaitez d'un traité contraignant? J'ai besoin pour cela d'un mandat du Conseil. J'ai besoin d'un accord du Collège, d'abord. Je pense que je l'obtiendrai. Et j'ai besoin d'un accord du Conseil et je vais demander ce mandat pour négocier un traité contraignant, sous réserve de l'approbation de la Commission.

Mais, Madame Auken, vous avez dit: tous les États membres sont d'accord. Ce n'est pas l'information dont je dispose. Aujourd'hui, il y a un certain nombre d'États qui, pour d'autres raisons de gouvernement, ne sont pas encore sur cette ligne. Et moi, j'ai besoin d'un soutien suffisant. Je veux bien demander un mandat au Conseil, mais si j'échoue, si le Conseil le refuse, nous n'aurons pas avancé. Donc, je veux trouver, dans les prochaines semaines, un accord suffisant au niveau des États membres pour poursuivre activement sur la voie d'un traité. Je vais rencontrer, Mesdames et Messieurs les députés, un par un, les gouvernements, et dans une prochaine réunion du Conseil, je demanderai ce mandat. Mais je veux être sûr de l'obtenir et je veux être sûr que cela va changer concrètement la situation.

Voilà dans quel esprit je me trouve. Je vous le dis: une proposition que je ferai à mes collègues de la Commission européenne pour obtenir l'accord du Collège afin de demander ce mandat; une discussion que je conduis personnellement avec mes collaborateurs, avec chacun des gouvernements qui sont parties au Conseil pour obtenir ce mandat et ensuite, nous avancerons.

Monsieur Berlinguer, vous savez bien que je ne suis pas conservateur. Je le dis aussi à Mme Bilbao. Je me sens encouragé par votre résolution. Je le dis en particulier à Mme Mazzoni et je le dis aussi d'une manière très particulière à votre collègue, M. Kósa, qui s'est exprimé extrêmement clairement en faveur de ce traité. Voilà les étapes que je compte franchir. Comme j'ai l'habitude de suivre ce que je dis, je serai attentif à vous rendre compte de ces démarches d'une manière extrêmement claire et franche, pour que vous soyez informés des difficultés que je rencontre. Mais je vais faire progresser ce dossier dans le cadre du respect de la charte des droits fondamentaux, de la convention, du traité. Je vais le faire avancer concrètement dans les semaines qui viennent dans l'esprit que je viens de vous dire.

 
  
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  Der Präsident. − Zum Abschluss der Aussprache wurde gemäß Artikel 115 Absatz 5 der Geschäftsordnung ein Entschließungsantrag eingereicht(1).

Die Aussprache ist geschlossen.

Die Abstimmung findet am Donnerstag, 16. Februar, um 12.00 Uhr statt.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 149)

 
  
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  Paweł Robert Kowal (ECR), na piśmie. – Zdecydowanie popieram projekt rezolucji w sprawie petycji 0924/2011, którą złożył Dan Pescod w imieniu Europejskiej Unii Niewidomych (EBU) i Królewskiego Narodowego Instytutu Niewidomych (RNIB), w sprawie dostępu osób niewidomych do książek i innych materiałów drukowanych.

Powinniśmy wykazać się szczególną wrażliwością na potrzeby milionów osób niewidomych i słabowidzących w Europie. Osoby te oraz inne osoby mające z powodu niepełnosprawności trudności z czytaniem potrzebują mieć dostęp do publikacji w dostępnych formatach, takich jak powiększony druk, wersja dźwiękowa czy brajl. W dzisiejszych czasach, szczególnie w obliczu powszechności internetu, dostęp do informacji – szybki i bez dodatkowych barier – jest w rzeczywistości gwarancją korzystania w pełni z praw obywatelskich i społecznych. Brak tego dostępu oznacza w rzeczywistości ograniczenie praw i tak już poszkodowanych niepełnosprawnością obywateli. Dostęp do dóbr kultury w postaci książek, płyt, prasy jest jednym z koniecznych warunków prawidłowego procesu postępowania z osobami niewidomymi i niedowidzącymi, a przede wszystkim warunkuje możliwości zdobycia przez nie wykształcenia na odpowiednim poziomie. Powinniśmy zrobić co w naszej mocy, aby zapewnić milionom osób niewidomych i słabowidzących w Europie ich podstawowe prawo, jakim jest prawo do czytania oraz dostępu do książek i publikacji.

 
  
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  Alexander Mirsky (S&D), in writing. – Nowadays, there is a growing trend to concentrate on our personal problems without thinking about others. However, there are people who are limited in their capabilities due to some strokes of fate. Our duty is not only to accept them but to do our best to make them feel fully-fledged members of our society. By facilitating access for the blind to books we are taking the right path towards this aim. The blind should be protected and assisted by internationally binding laws and treaties; their access to books and other printed product should be facilitated to the maximum extent possible.

 
  
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  Olga Sehnalová (S&D), písemně. – V říjnu loňského roku jsem podepsala iniciativu Světové unie nevidomých spolu s Evropskou unií nevidomých, která vyzývá k účinnému řešení problému dostupnosti knih a ostatních tiskovin nevidomým a osobám s poruchami čtení. Iniciativa požaduje, aby byla ve Světové organizaci duševního vlastnictví přijata právně závazná výjimka týkající se autorských práv v oblasti kopírování a další distribuce tiskovin. Komise a Rada však navrhují pouze nezávazné doporučení, což považuji za zcela nedostatečné. Plně proto podporuji usnesení Evropského parlamentu, které navazuje na otázku k ústnímu zodpovězení Erminii Mazzoniové a vyzývá Komisi, aby svůj postoj přehodnotila. Považuji tento krok za logické pokračování podpory ze strany Evropského parlamentu, který se ve svém usnesení z května loňského roku o uvolňování potenciálu kulturních a kreativních průmyslových odvětví postavil za právní závaznost této autorské výjimky. V praxi by to znamenalo zahrnout tuto výjimku do patřičné závazné legislativy jak na mezinárodní – úprava smluv Světové organizace duševního vlastnictví –, tak na evropské úrovni – směrnice 2001/29/ES. V obou případech je ovšem klíčová role Komise. S ohledem na možnosti, které v současnosti nabízejí nová komunikační média včetně internetu, která v každodenním životě čím dál více využíváme, by bylo opravdu politováníhodné, kdybychom tuto příležitost plně nevyužili také ve prospěch nevidomých a osob s poruchami čtení.

 
  
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  Joanna Katarzyna Skrzydlewska (PPE), na piśmie. – Dla osób niepełnosprawnych z dysfunkcją wzroku brak dostępu do książek wydanych w przyjaznych dla nich formatach stanowi istotną i trudną do usunięcia barierę uniemożliwiającą pełną integrację ze społeczeństwem. Ograniczony dostęp do takich wydawnictw dla osób niewidomych lub niedowidzących to jednocześnie ograniczony dostęp do możliwości pogłębiania wiedzy, zdobywania wykształcenia oraz, co się z tym wiąże, poprawy swojej sytuacji na rynku pracy. Nie ulega wątpliwości, że wszystkie organy Unii Europejskiej powinny popierać działania, których efektem będzie wyrównywanie szans osób niepełnosprawnych i przeciwdziałanie ich społecznemu wykluczeniu.

Dlatego w mojej ocenie projekt traktatu zgłoszony między innymi przez Światową Unię Niewidomych wymaga bardzo wnikliwej uwagi i nie powinien być blokowany przez Unię Europejską. Proponowane w nim rozwiązania ułatwiają osobom niepełnosprawnym z dysfunkcją wzroku korzystanie z opracowanych już wydawnictw na zasadzie wymiany międzygranicznej, co jednocześnie przeciwdziała dyskryminacji osób niewidomych i niedowidzących.

 
  

(1)Siehe Protokoll.

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