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 Index 
 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 4 février 2014 - Strasbourg Edition révisée

Défense contre les importations qui font l'objet d'un dumping et de subventions de la part de pays non membres de l'Union européenne (débat)
MPphoto
 

  Bruno Gollnisch (NI). - Monsieur le Président, le moins que l'on puisse dire, c'est que la modernisation et le renforcement tardif des instruments de défense commerciale de l'Union européenne ne suscitent pas l'enthousiasme. Les courriers dont nous sommes destinataires montrent clairement l'attente et les demandes d'une industrie européenne victime de pratiques déloyales faiblement combattues.

Or, la première mouture du rapport, dont l'auteur est socialiste, comme les positions initiales du commissaire en charge, M. De Gucht, étaient non seulement insuffisantes mais parfois contreproductives. Certes, la version du rapport tel qu'amendé en commission du commerce international est plus acceptable, bien qu'elle laisse de côté des questions cruciales, comme l'hallucinante règle du droit moindre.

J'imagine que la proximité des élections européennes a dû contribuer à la fermeté relative de nombreux collègues. J'ai entendu cela dans cet hémicycle de la part de partisans d'un libre-échange jusqu'ici débridé. Mais je m'inquiète de la vigueur de ces partisans et du fait qu'ils soient totalement indifférents au sort des travailleurs européens ou simplement persuadés que la "main invisible", chère à Adam Smith, apporte inéluctablement le bonheur et la prospérité.

Je m'inquiète également du pouvoir laissé à la Commission dans la définition de lignes directrices susceptibles de détricoter totalement les timides avancées législatives que ce Parlement va, vraisemblablement, approuver demain.

Enfin, je suis persuadé que la véritable solution ne réside pas dans le fait de confier à la Commission la défense de l'économie européenne. Le triste exemple des panneaux solaires chinois, cité par d'autres orateurs, a montré que, dans ce domaine comme dans d'autres, ce n'est pas l'intérêt de l'ensemble de l'Union européenne qui prime mais celui de son seul leadership germanique, en l'occurrence.

Les États ont des intérêts divergents et ils doivent retrouver leur souveraineté commerciale.

 
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