RAPORT referitor la propunerea de regulament al Consiliului privind încheierea Protocolului de stabilire a posibilităților de pescuit și a contribuției financiare prevăzute în Acordul de parteneriat în sectorul pescuitului încheiat între Comunitatea Europeană și Republica Islamică Mauritania, pentru perioada cuprinsă între 1 august 2008 și 31 iulie 2012

27.6.2008 - (COM(2008)0243 – C6‑0199/2008 – 2008/0093(CNS)) - *

Comisia pentru pescuit
Raportoare: Carmen Fraga Estévez

Procedură : 2008/0093(CNS)
Stadiile documentului în şedinţă
Stadii ale documentului :  
A6-0278/2008

PROIECT DE REZOLUȚIE LEGISLATIVĂ A PARLAMENTULUI EUROPEAN

referitor la propunerea de regulament al Consiliului privind încheierea Protocolului de stabilire a posibilităților de pescuit și a contribuției financiare prevăzute în Acordul de parteneriat în sectorul pescuitului încheiat între Comunitatea Europeană și Republica Islamică Mauritania, pentru perioada cuprinsă între 1 august 2008 și 31 iulie 2012

(COM(2008)0243 – C6‑0199/2008 – 2008/0093(CNS))

(Procedura de consultare)

Parlamentul European,

–   având în vedere propunerea de regulament al Consiliului (COM(2008)0243),

–   având în vedere articolul 37 și articolul 300 alineatul (2) din Tratatul CE,

–   având în vedere articolul 300 alineatul (3) primul paragraf din Tratatul CE, în temeiul căruia a fost consultat de către Consiliu (C6–0199/2008),

–   având în vedere articolul 51 și articolul 83 alineatul (7) din Regulamentul său de procedură,

–   având în vedere raportul Comisiei pentru pescuit și avizul Comisiei pentru dezvoltare, precum și cel al Comisiei pentru bugete (A6–0278/2007),

1.  aprobă propunerea de regulament al Consiliului astfel cum a fost modificată și aprobă încheierea acordului;

2.  încredințează Președintelui sarcina de a transmite poziția Parlamentului Consiliului și Comisiei, precum și guvernelor și parlamentelor statelor membre și ale Republicii Islamice Mauritania.

Amendamentul  1

Propunere de regulament

Considerentul 2a (nou)

Textul propus de Comisie

Amendamentul

 

(2a) Intrarea în vigoare a Tratatului de la Lisabona va impune o cooperare interinstituțională mai strânsă, care ar trebui, printre altele, să faciliteze accesul Parlamentului European la orice informație referitoare la acordurile din domeniul pescuitului, inclusiv pe durata negocierii protocoalelor.

Amendamentul  2

Propunere de regulament

Articolul 1a (nou)

Textul propus de Comisie

Amendamentul

 

Articolul 1a

 

La reuniunile și lucrările comisiei mixte, prevăzută la articolul 10 din acord, asistă, în calitate de observator, un membru al Comisiei pentru pescuit a Parlamentului European. La reuniunile respective pot asista, de asemenea, reprezentanți ai sectorului pescuitului care desfășoară activități reglementate prin acest acord.

Justificare

Le Parlement européen a déjà demandé à maintes reprises la présence de membres de la commission de la pêche au sein des commissions mixtes. Compte tenu, en outre, de l'adoption possible du traité de Lisbonne, à laquelle le Parlement européen devra donner son avis conforme, il convient d'associer au processus la possibilité d'obtenir un plus grand nombre d'informations de meilleure qualité dès l'entrée en vigueur du protocole.

Amendamentul  3

Propunere de regulament

Articolul 2a (nou)

Textul propus de Comisie

Amendamentul

 

Articolul 4a

 

Comisia transmite Parlamentului European concluziile reuniunilor comisiei mixte prevăzute la articolul 10 din acord. În cursul ultimului an de aplicare a protocolului și înainte de semnarea unui nou acord de prelungire a acestuia, Comisia prezintă Parlamentului European și Consiliului un raport privind punerea în aplicare a protocolului.

Amendamentul  4

Propunere de regulament

Articolul 4b (nou)

Textul propus de Comisie

Amendamentul

 

Articolul 4b

 

În conformitate cu articolul 30 alineatul (3) din regulamentul financiar1 și în spiritul Rezoluției Parlamentului European din 19 februarie 2008 privind transparența financiară2, Comisia publică anual pe pagina sa de internet lista diverșilor beneficiari finali ai contribuției financiare a Uniunii Europene.

 

1Regulamentul (CE, Euratom) nr. 1605/2002 al Consiliului din 25 iunie 2002 privind regulamentul financiar aplicabil bugetului general al Comunităților Europene (JO L 248, 16.9.2002, p. 1). Regulament astfel cum a fost modificat ultima dată prin Regulamentul (CE) nr. 1525/2007 (JO L 343, 27.12.2007, p. 9).

2 P6_TA-PROV(2008)0051.

Justificare

Cet amendement prévoit des exigences plus précises en ce qui concerne l'information sur les bénéficiaires finals de la compensation financière versée par l'UE.

EXPUNERE DE MOTIVE

1 – Introduction

L'accord d'association dans le secteur de la pêche conclu entre l'Union européenne et la République islamique de Mauritanie est entré en vigueur en 2006 pour une durée de six ans. Le protocole de pêche prévu par cet accord est en vigueur depuis le 1er août 2006 jusqu'au 31 juillet 2008[1].

Le 14 décembre 2007, la Commission a proposé au Conseil de dénoncer le protocole[2] au motif que les possibilités de pêche et, en particulier, celles de la catégorie 9 pour la pêche des petits pélagiques, n'étaient pas pleinement exploitées.

En février 2008, les ministres de la pêche de l'UE ont rejeté la proposition de dénonciation du protocole, préférant opter pour sa renégociation. Le Parlement européen s'était également montré défavorable à la dénonciation, estimant qu'elle pouvait mettre en péril le maintien de l'accord et considérant que la faible exploitation de certaines possibilités de pêche était en partie la conséquence d'une négociation inadéquate du protocole en vigueur.

2 – Proposition d'un nouveau protocole de pêche

La Commission a donc renégocié un nouveau protocole qui a été paraphé le 13 mars 2008. Il prolonge la durée d'application de deux à quatre ans (du 1er août 2008 au 31 juillet 2012) tandis que les possibilités de pêche sont considérablement réduites, avec notamment une réduction de 25 % pour la catégorie 5 (pêche aux céphalopodes), de 10 % à 50 % pour les catégories de pêche démersale et de 43 % pour la catégorie 9 de pêche pélagique. Pour ce dernier groupe, les possibilités passent de 440 000 tonnes par an à 250 000 tonnes par an, tandis que pour la catégorie des céphalopodes, la réduction est de 55 % si l'on tient compte des deux dernières années et de la réduction qui a déjà été appliquée en mai 2006.

La contrepartie financière, prévue à l'article 2 du protocole, est fixée à 86 millions d'euros pour la première année, tout comme dans le protocole précédent, à 76 millions d'euros pour la deuxième année, à 73 millions d'euros pour la troisième année et à 70 millions d'euros pour la dernière année. Sur ces montants, 11 millions d'euros la première année puis 16 millions, 18 millions et 20 millions d'euros chaque année suivante seront destinés à la coopération au développement du secteur mauritanien de la pêche. Bien qu'elle n'apparaisse pas dans le texte du protocole, une note explicative figurant dans la proposition de la Commission indique que la différence par rapport au montant que la Mauritanie aurait perçu au cours des quatre prochaines années si la compensation financière prévue par le protocole actuel avait été maintenue pourrait, si les conditions le permettent, être compensée par un apport du Fonds européen de développement (FED) d'un montant de 40 millions d'euros répartis sur trois ans à compter de 2009.

En outre, on estime que la contribution des armateurs au financement des licences va passer à 15 millions d'euros par an, soit 60 millions d'euros sur la période d'application du nouveau protocole.

De même, en cas de dépassement des 250 000 tonnes annuelles fixées pour la catégorie 9 de petits pélagiques, il est prévu une contribution supplémentaire de 40 euros par tonne de poisson, par rapport à 15 euros par tonnes conformément au protocole actuel.

Le tableau suivant compare les principaux éléments du protocole actuel à ceux du protocole qui entrera en vigueur le 1er août 2008.

Catégorie de pêche

Utilisation moyenne des possibilités de pêche 2006/2008

GT

ou licences maximales par période de licences

État membre

GT

licences ou plafond de captures annuel par État membre

Catégorie 1 Navires de pêche aux crustacés à l'exception de la langouste et du crabe

92,8 %

9 440/9 570 GT

Espagne

7 183/7 313 GT

Italie

1 .371/1 371 GT

Portugal

886/886 GT

Catégorie 2 Chalutiers et palangriers de fond de pêche au merlu noir

73 %

3 600/3 240 GT

Espagne

3 600/3 240 GT

Catégorie 3

Navires de pêche des espèces démersales autres que le merlu noir avec des engins autres que le chalut

27,2 %

2 324/1 162 GT

Espagne

1 500/1 162 GT

Royaume-Uni

800/0 GT

Malte

24/0 GT

Catégorie 4 Chalutiers poissonniers congélateurs pêchant des espèces démersales

0 %

750/375 GT

Grèce

750/375 GT

Catégorie 5 Céphalopodes

64,3 %

18 600/13 950 GT

43/32 licences

Espagne

39/24 licences

Italie

4/4 licences

Portugal

0/1 licence

Grèce

0/3licences

Catégorie 6 Langoustes

63,9 %

300 GT

Portugal

300/300 GT

Catégorie 7 Thoniers senneurs congélateurs

22,6 %

36/22 licences

Espagne

17/17 licences

France

20/5 licences

Malte

1/0 licence

Catégorie 8 Thoniers canneurs et palangriers de surface

44,8 %

31/22 licences

Espagne

23/18 licences

France

5/4 licences

Portugal

3/0 licences

Catégorie 9 Chalutiers congélateurs de pêche pélagique

35 %

22/17 licences pour une limite maximale de

440 000/250 000 tonnes

Pays-Bas

194 000 tonnes

Lituanie

128 000 tonnes

Lettonie

77 000 tonnes

Allemagne

15 000 tonnes

Royaume-Uni

8 000 tonnes

Portugal

6 000 tonnes

Francia

6 000 tonnes

Pologne

6 000 tonnes

Catégorie 10 Pêche au crabe

65,5 %

300/300 GT

Espagne

300/300 GT

Catégorie 11 Navires de pêche pélagique au frais

0 %

15 000/15 000 GT par mois en moyenne annuelle

 

 

3 – Analyse de la proposition

Le rapporteur ne comprend pas comment, alors même qu'elle était très critique à l'égard du protocole antérieur au point de le dénoncer au motif que les possibilités de pêche qui étaient financées n'étaient pas exploitées au maximum, la Commission a pu négocier un autre protocole où les possibilités de pêche, dans pratiquement toutes les catégories, y compris celles qui étaient pleinement utilisées, ont été réduites de manière drastique. À cela il convient d'ajouter d'autres limitations importantes, telles qu'une nouvelle période de repos biologique de deux mois, tandis que la contrepartie financière reste identique la première année et connaît une réduction maximale de 19 % la dernière année d'application.

De même, le rapporteur souhaite également se faire l'écho des plaintes qui ont été déposées concernant l'absence de dialogue entre la Commission, l'industrie et les États membres dans les dernières phases du processus de négociation. Les critiques formulées par Europêche, qui souligne que tout protocole doit non seulement répondre, dans la mesure du possible, aux besoins des flottes communautaires en termes de possibilités de pêche mais aussi prévoir des mesures techniques permettant d'exploiter lesdites possibilités, le démontrent bien.

En ce qui concerne la nouvelle période de repos biologique en mai et en juin qui, pour la quasi totalité des catégories de pêche, vient s'ajouter à celle déjà existante aux mois de septembre et octobre, il convient de rappeler qu'elle fait suite à une demande de dernière minute de la Mauritanie formulée en marge du comité scientifique conjoint, qui est l'organisme compétent pour traiter ce type de questions. La nouvelle période de repos a été approuvée par la Commission sans consultation préalable du secteur ni des États membres. La partie mauritanienne a sauvé les apparences avec un rapport scientifique propre, élaboré en seulement quelques jours (il est daté du 5 mars 2008) et consacré uniquement à l'étude des céphalopodes alors que, comme indiqué précédemment, la période de repos s'applique à presque toutes les catégories.

Le manque de rigueur de la procédure pourrait s'expliquer par la nécessité de sauver une situation conjoncturelle, mais la nouvelle période de repos est permanente, ce qui suppose une charge supplémentaire pour les flottes que très peu d'arguments justifient.

En outre, en ce qui concerne les céphalopodes, la période de repos ne s'applique pas de la même manière à la flotte communautaire et à la flotte mauritanienne puisque les navires mauritaniens artisanaux bénéficient d'une dérogation de quinze jours, dérogeant ainsi à la règle habituelle selon laquelle les périodes de repos biologique s'appliquent à l'ensemble des flottes dont les activités touchent une même ressource et qui constitue la meilleure garantie d'obtenir les résultats escomptés. Le rapporteur estimant que les questions scientifiques doivent être traitées en toute transparence et que les décisions y afférentes doivent être prises par les organismes compétents, elle ne peut que désapprouver le manque de rigueur qui a caractérisé la mise en place de la procédure.

Les saisies sont un autre problème grave dont souffrent les flottes communautaires dans cette zone de pêche. Ces derniers temps, les flottes communautaires ont été harcelées, dans le cadre de leur activité de pêche, par les autorités mauritaniennes. Face à la multiplication de ces incidents, la Commission a soulevé ce problème dans le cadre des dernières réunions des commissions mixtes car les autorités mauritaniennes ne répondent pas aux exigences minimales prévues au chapitre VII du protocole, notamment en ce qui concerne les rapports d'inspection qu'elles sont tenues de remettre aux capitaines des navires.

La flotte communautaire se trouve dans une situation de grande vulnérabilité et, le système judiciaire mauritanien n'offrant aucune garantie, les armateurs se voient obligés de résoudre le problème des saisies en payant des amendes afin de pouvoir continuer à pêcher ou de sauver les poissons déjà capturés.

Finalement, la Commission et la partie mauritanienne se sont mises d'accord sur la création d'un groupe de travail qui sera chargé de suivre, pendant six mois, l'ensemble des procédures de saisie de navires communautaires. Le rapporteur se félicite de cette initiative et espère que dorénavant ces procédures pourront être résolues dans le plus strict respect du droit.

Un autre aspect signalé par l'industrie concerne les problèmes qui se posent lorsque les protocoles ne définissent pas clairement les mesures techniques étant donné que les possibilités de pêche négociées sont totalement inutiles si l'absence de définition des mesures techniques ne permet pas de pêcher. Malheureusement, ce n'est pas la première fois que ce type de problème se pose dans le cadre d'un protocole de pêche et le rapporteur considère qu'à l'avenir, la Commission doit s'assurer que les aspects techniques sont clairement définis avant de parapher les protocoles.

Dans ce cas, un des problèmes principaux concerne le dispositif appelé "chaînes racleuses", interdit par la législation mauritanienne depuis seulement quelques années. Cette interdiction est assez surprenante puisqu'il s'agit d'un dispositif non seulement généralement accepté dans les milieux de pêche internationaux mais aussi habituellement utilisé par les instituts de recherche, tels que l'Institut espagnol d'océanographie (IEO), dans le cadre de leurs campagnes scientifiques aux fins de l'évaluation de crustacés qu'il est presque impossible de capturer d'une autre manière.

En réponse à ce problème, le comité scientifique conjoint a décidé de réaliser une évaluation scientifique, reportant sa décision finale au 1er novembre. D'ici là, la flotte communautaire est en droit d'utiliser ce dispositif.

De manière plus favorable pour la flotte de pêche aux crustacés, l'utilisation, à compter du 1er août, du tablier de protection – dispositif autorisé par le paragraphe 24 de la loi sur la pêche mauritanienne mais dont la flotte communautaire se voyait interdire l'utilisation – a pu être incluse dans la fiche technique correspondant à la catégorie 1.

De même, il convient de faire référence à la catégorie 5 pour la flotte de pêche aux céphalopodes pour laquelle l'accord conclu avec la Mauritanie est le plus important depuis son retrait imposé de la zone de pêche du Maroc. Cette flotte revêt également une grande importance pour la Mauritanie puisqu'elle s'acquitte des frais les plus élevés pour les licences de pêche.

Depuis quelque temps déjà, cette flotte affiche une attitude très critique vis‑à‑vis des négociations relatives aux derniers protocoles, soulignant que de très nombreux problèmes techniques limitent sérieusement la rentabilité et l'exploitation des possibilités de pêche, à tel point qu'au cours des 18 mois d'exécution du protocole actuel, la flotte de pêche aux céphalopodes a disparu progressivement de la zone de pêche jusqu'au 31 décembre 2007, date à laquelle il a été décidé de mettre un terme aux activités de la flotte toujours présente dans la zone de pêche, à savoir 20 navires espagnols et 4 italiens.

Le problème majeur réside dans la taille minimale des poulpes qui a été fixée à 500 grammes, soit la plus élevée de toute la région, contre 350 grammes au Sénégal et 400 grammes au Maroc. La Commission a rejeté toute possibilité d'assouplissement de cette mesure, y compris la solution consistant à fixer une marge de tolérance de 10 % à 15 % des captures entre 300 et 500 grammes. La Commission déclare attendre les résultats d'une étude qui doit être réalisée à la suite de la décision adoptée lors de la dernière réunion du Comité des pêches pour l'Atlantique Centre-Est (COPACE) sur la possibilité de fixer une taille minimale commune pour l'ensemble de la région.

Pour sa part, le rapport scientifique établi par l'IMROP (Institut mauritanien de recherches océanographiques et des pêches) en vue de soutenir la mise en place de la nouvelle période de repos biologique susmentionnée et qui est, comme précité, axé sur l'étude du poulpe, reconnaît que pour la pêche industrielle, la taille 8 (entre 300 et 500 grammes) peut représenter jusqu'à 50 % du total des captures au mois de novembre, ce qui mettrait en évidence les bons recrutements de ces dernières années. Il n'est pas inutile de rappeler que le poulpe est une espèce typiquement opportuniste et à faible longévité, d'environ un an, ce qui signifie que même avec des biomasses reproductrices de petite taille il peut atteindre de bons niveaux de recrutement.

Ainsi, il semble urgent d'étudier et de prendre en compte la situation réelle de cette espèce et de la pêcherie ainsi que de trouver au plus tôt une solution raisonnée au sein du comité scientifique conjoint, dans le sens proposé par le COPACE.

Enfin, en ce qui concerne la répartition des possibilités de pêche, il convient de souligner que, dans cette catégorie, les clés de répartition nées de la stabilité relative n'ont pas été respectées, la Commission ayant, pour sa part, ajouté deux nouvelles flottes. L'argument avancé par la Commission est que le protocole actuel avait déjà attribué des possibilités de pêche à ces flottes en raison de la sous-exploitation de la flotte espagnole. Néanmoins, il ne semble pas que la Commission soit en droit de présumer à nouveau une sous-exploitation avant le lancement du processus de demande de licences. Par ailleurs, d'après les données communiquées par la Commission elle‑même, ces États membres n'auraient pas utilisé non plus les nouvelles possibilités mises à leur disposition.

Pour résumer, le rapporteur se félicite du maintien d'un protocole de pêche avec la Mauritanie mais remet en question le processus de négociation au cours duquel le secteur et les États membres n'ont pas été suffisamment consultés et qui a donné lieu à un protocole qui réduit considérablement les possibilités de pêche tout en maintenant presque intacte la compensation financière. Les aspects techniques majeurs relatifs aux flottes principales n'ont pas été résolus. Au contraire, de nouvelles limitations, notamment une nouvelle période de repos biologique, ont été mises en place en marge du comité scientifique conjoint et la relative stabilité n'a pas été respectée.

Le rapporteur espère que les quatre ans d'application du nouveau protocole seront propices à l'établissement d'un dialogue propre à résoudre ces irrégularités de sorte à ce qu'elles n'affectent pas les futurs protocoles.

  • [1]  Règlement (CE) n° 1801/2006 du 30 novembre 2006. JO L 343 du 8.12.2006.
  • [2]  COM (2007)0782

AVIZ al Comisiei pentru dezvoltare (24.6.2008)

destinat Comisiei pentru pescuit

referitor la propunerea de Regulament al Consiliului privind încheierea Protocolului de stabilire a posibilităților de pescuit și a contribuției financiare prevăzute în Acordul de parteneriat în sectorul pescuitului încheiat între Comunitatea Europeană și Republica Islamică Mauritania, pentru perioada cuprinsă între 1 august 2008 și 31 iulie 2012

(COM(2008)0243 – C6‑0199-2008 – 2008/0093(CNS))

Raportor pentru aviz: Josep Borrell Fontelles

JUSTIFICARE SUCCINTĂ

The European Union’s development co-operation policy and the common fisheries policy (CFP) must be consistent, complementary and co-ordinated, contributing, as a whole, to poverty reduction and the sustainable development of the countries concerned.

The EU has committed itself to ensuring the sustainability of fisheries worldwide, as defined at the United Nations 2002 summit in Johannesburg, maintaining or restoring stock levels with a view to producing the maximum sustainable yield.

The EU has accepted the UN’s Food and Agricultural Organization’s "Code of Conduct for Responsible Fisheries", to promote long-term sustainable fisheries and to affirm that the right to fish carries with it the obligation to do so in a responsible manner so as to ensure effective conservation and management of the living aquatic resources.

The EU’s presence in distant fishing grounds is a legitimate objective, but it must be recalled that the interest of European Union's fisheries ought to be protected alongside the interest in developing the nations with which fisheries agreements are signed.

The European Parliament’s Development Committee welcomes the ACP-EU Joint Parliamentary Assembly resolution of 22 June 2006 on “Fisheries and their social and environmental aspects in developing countries", in particular in so far as it considers that the protection of EU and ACP fishing interests must be coordinated with the sustainable management of fishery resources in economic, social and environmental terms on the one hand, and with the livelihoods of coastal communities dependent on fisheries on the other.

The European Parliament’s Development Committee further stresses the reference made in the ACP-EU Fisheries Partnership Agreement to the observation of the Cotonou Agreement; insists that full account must be taken of Article 9 of the Cotonou Agreement on human rights, democratic principles, good governance and the rule of law, and welcomes the guarantees given by the Commission services to the effect that they shall take into consideration the content of Article 9 when negotiating agreements with developing countries, including non-ACP developing countries.

The proposed agreement will repeal and replace the Agreement between the European Community and the Islamic Republic of Mauritania which entered into force on 1 August 2006.

The Protocol and the Annex have been concluded for a period of four years from the date on which the appropriate adoption procedures are completed. It shall be tacitly renewed for a further four years period, until 31 July 2012.

The fishing opportunities provided for in the Agreement have been laid down to cover eleven different categories allocated among Spain, Italy, Portugal, Greece and France.

For categories 1 to 4, 6, 10 and 11 the total maximum authorized capacity is fixed at 29 947 GT (gross tonnage).

For categories 5, 7, 8 and 9 the total of authorized licences amounts to 93.

The financial contribution under the Protocol is set at EUR 86 million, EUR 76 million, EUR 73 million and EUR 70 million for the first, second, third and fourth years respectively. Of this financial contribution, an amount of EUR 11 million, EUR 16 million, EUR 18 million and EUR 20 million for the first, second, third and fourth years respectively will be allocated to financial support for the implementation of the national fisheries policy and will include EUR 1 million per year as support for the Banc d'Arguin National Park.

The European Parliament’s Development Committee welcomes the referred link to national fisheries initiatives and hope that they may include the financing to local infrastructure projects of processing and marketing of the fish, thus allowing local populations to go beyond subsistence fisheries.

The European Parliament’s Development Committee also welcomes the fact that the agreement is partly based on an evaluation of local fisheries and that it fosters scientific and technical cooperation with local authorities. The above mentioned ACP-EU resolution considers that scientific resource assessment must be a precondition for access to fishing, and that an annual evaluation of resources must be a condition for obtaining further fishing permits.

The European Parliament’s Development Committee do not endorse the procedure adopted for this agreement because the European Parliament should have played a part in the negotiation mandate, which the Council would have given to the Commission, and should be informed of the development of the negotiations.

Parliament has been consulted about the proposed agreement only in May 2008, two months after the agreement was initialled, with the aim of coming into effect on 1 August 2008. Parliament should object and should assert that this procedure is not acceptable.

The Commission and the Council must reach an agreement on the conditions that would give the Parliament a real opportunity to be consulted. In the absence of such circumstance, the Committee on Fisheries should lead Parliament’s reaction to the present status quo, including the option of voting against fisheries agreements submitted under present procedure.

AMENDAMENTE

Comisia pentru dezvoltare recomandă Comisiei pentru pescuit, competentă în fond, să includă în raportul său următorul amendament:

Amendamentul  1

Propunere de regulament

Considerentul 2a (nou)

Textul propus de Comisie

Amendamentul

 

(2a) contribuția financiară a Comunității ar trebui utilizată pentru dezvoltarea populațiilor din zonele de coastă care trăiesc din pescuit, precum și pentru crearea de mici întreprinderi locale de congelare și prelucrare a peștelui;

PROCEDURĂ

Titlu

Posibilitățile de pescuit și contribuția financiară prevăzute în Acordul de parteneriat în domeniul pescuitului dintre CE și Mauritania

Referințe

COM(2008)0243 – C6-0199/2008 – 2008/0093(CNS)

Comisia competentă în fond

PECH

Aviz emis de către

Data anunțului în plen

DEVE

22.5.2008

 

 

 

Raportor pentru aviz

Data numirii

Josep Borrell Fontelles

27.5.2008

 

 

Data adoptării

24.6.2008

 

 

 

Rezultatul votului final

+:

–:

0:

24

0

0

Membri titulari prezenți la votul final

Thijs Berman, Josep Borrell Fontelles, Danutė Budreikaitė, Marie-Arlette Carlotti, Corina Crețu, Nirj Deva, Fernando Fernández Martín, Alain Hutchinson, Filip Kaczmarek, Glenys Kinnock, Maria Martens, Gay Mitchell, José Javier Pomés Ruiz, Horst Posdorf, José Ribeiro e Castro, Frithjof Schmidt, Feleknas Uca, Johan Van Hecke, Jan Zahradil, Mauro Zani

Membri supleanți prezenți la votul final

Miguel Angel Martínez Martínez, Manolis Mavrommatis, Mihaela Popa, Renate Weber

AVIZ al Comisiei pentru bugete (18.6.2008)

destinat Comisiei pentru pescuit

referitor la propunerea de regulament al Consiliului privind încheierea Protocolului de stabilire a posibilităților de pescuit și a contribuției financiare prevăzute în Acordul de parteneriat în sectorul pescuitului încheiat între Comunitatea Europeană și Republica Islamică Mauritania, pentru perioada cuprinsă între 1 august 2008 și 31 iulie 2012

(COM(2008)0243 – C6‑0199/2008 – 2008/0093(CNS))

Raportoare pentru aviz: Helga Trüpel

JUSTIFICARE SUCCINTĂ

The current fisheries partnership agreement with Mauritania was negotiated and entered into force in 2006. The accompanying protocol was for the two years from 1 August 2006 to 31 July 2008 and was to be renewed twice for periods of two years. Both the EU and Mauritania welcomed this important agreement, not least given the needs of the Mauritanian Government during the period of the return to democracy after military rule.

In December 2007, the Commission presented a draft decision to the Council for the denunciation of the protocol, given that the use by the EU fleets of the fishing possibilities was "non-optimal". Apparently there were certain segments of the EU fleets which, for various reasons, were not as interested in the agreement as they had been in 2006. The Commission also noted concerns over the biological status of some of the stocks being exploited.

The Commission insisted that, since the fishing possibilities were being significantly under-utilized, it had no choice but to denounce the protocol in the interests of financial responsibility, while trying to renegotiate a new protocol with Mauritania to allow fishing to continue.

This was a severe shock for Mauritania, coming less than 18 months after the protocol began.

The current proposal is the result and is intended to replace the existing Protocol. It should enter into force for two years on 1 August 2008 and, unless one of the parties decides to alter it again, be tacitly renewable until 31 July 2012.

As can be seen from the table, there are significant decreases in fishing opportunities for seven of the eleven categories of fishing; for the others, there is no change or, in one case, a 1% increase.

Fishing category

FISHING POSSIBILITIES Under existing Protocol

2006-2008

FISHING POSSIBILITIES Under proposed Protocol

2008-2012

Percent change

Category 1: Vessels fishing for crustaceans other than spiny lobster and crab

9 440 gt

9 570 GT

1% increase

Category 2: Black hake trawlers and bottom longliners

3 600 gt

3 240 GT

10% decrease

Category 3: Vessels fishing for demersal species other than black hake with gear other than trawls

2 324 gt

1 162 GT

50% decrease

Category 4: Freezer trawlers fishing for demersal species

750 gt

375 GT

50% decrease

Category 5: Cephalopods

18 600 gt

43 licences

13 950 GT

32 licences

25% decrease

Category 6: Spiny lobster

300 gt

300 GT

no change

Category 7: Freezer tuna seiners

36 licences

22 licences

38% decrease

Category 8: Pole-and-line tuna vessels and surface longliners

31 licences

22 licences

29% decrease

Category 9: Pelagic freezer trawlers

22 licences for a reference tonnage of 440 000 tonnes

17 licences for a reference tonnage of 250 000 tonnes

23% decrease in licences,

43% decrease in reference tonnage

Category 10: Crab fishing

300 gt

300 GT

no change

Category 11: Non-freezer pelagic vessels

15 000 GT per month, averaged over the year

15 000 GT per month, averaged over the year

no change

The financial contribution is set as follows:

 

Y 1

Y 2

Y 3

Y 4

Total

EU financial contribution

(EUR millions)

86

76

73

70

305

of which, for the implementation of the national fisheries policy

11

16

18

20

65

These figures compare to €86 million per year under the current protocol, of which €11 million was intended for the implementation of the Mauritanian national fisheries policy. Finally, EU shipowners' fees are estimated around €15 million per year if the possibilities were fully utilized.

Given the fragile status of some of the stocks being exploited (notably cephalopods and the small pelagic fish species) and although this does not lead systematically to a decrease in the level of catches, it is commendable that the levels of exploitation for several stocks is to be decreased, even if your rapporteur decries the brutal manner in which the Community forced Mauritania to the negotiating table.

There is a footnote in the protocol stating that budgetary support of €40 million could be made available for the three years from 2009 if the requisite conditions are met. Those conditions are not spelled out, nor is it clear whether this is additional money or already programmed.

If it is new money, then it is a positive step in the direction of decoupling the amount of money paid to a country and the amount of fishing allowed. Such a policy puts direct and serious pressure on the third country to allow over-exploitation of its marine resources.

AMENDAMENTE

Comisia pentru bugete recomandă Comisiei pentru pescuit, competentă în fond, să includă în raportul său următoarele amendamente:

Amendamentul  1

Propunere de regulament

Articolul 2 – alineatul 4a (nou)

Textul propus de Comisie

Amendamentul

 

(4a) Comisia publică anual lista navelor care operează în fiecare categorie de pescuit inclusă în prezentul protocol.

Justificare

To increase transparency of the expenditure of Community funds, the list of vessels operating under this agreement shall also be made public.

Amendamentul  2

Propunere de regulament

Articolul 4a (nou)

Textul propus de Comisie

Amendamentul

 

Articolul 4a

 

În conformitate cu articolul 30 alineatul (3) din regulamentul financiar1 și în spiritul Rezoluției Parlamentului European din 19 februarie 2008 privind transparența financiară, Comisia publică anual pe situl său internet lista beneficiarilor finali ai contribuției financiare a Uniunii Europene.

 

1 Regulamentul (CE, Euratom) nr. 1605/2002 al Consiliului din 25 iunie 2002 privind regulamentul financiar aplicabil bugetului general al Comunităților Europene (JO L 248, 16.9.2002, p. 1). Regulament modificat ultima dată prin Regulamentul (CE) nr. 1525/2007 (JO L 343, 27.12.2007, p. 9).

Justificare

This amendment includes more specific requirements for detailed reporting on end-beneficiaries of the financial compensation paid by the EU.

Amendamentul  3

Propunere de regulament

Articolul 4b (nou)

Textul propus de Comisie

Amendamentul

 

Articolul 4b

 

Înainte de expirarea protocolului și de începerea negocierilor pentru o eventuală reînnoire a acestuia, Comisia prezintă Parlamentului European și Consiliului o evaluare ex-post a protocolului, inclusiv o analiză costuri-beneficii.

Justificare

An evaluation of the current Protocol is necessary before negotiations begin in order to know what changes, if any, should be included in any possible renewal.

PROCEDURĂ

Titlu

Posibilitățile de pescuit și contribuția financiară prevăzută în Acordul CE/Mauritania de parteneriat în sectorul pescuitului

Referințe

COM(2008)0243 – C6-0199/2008 – 2008/0093(CNS)

Comisia competentă în fond

PECH

Aviz emis de către

       Data anunțului în plen

BUDG

22.5.2008

 

 

 

Raportor pentru aviz

       Data numirii

Helga Trüpel

20.9.2004

 

 

Examinare în comisie

16.6.2008

 

 

 

Data adoptării

16.6.2008

 

 

 

Rezultatul votului final

+:

–:

0:

18

0

0

PROCEDURĂ

Titlu

Posibilitățile de pescuit și contribuția financiară prevăzute în Acordul de parteneriat în sectorul pescuitului încheiat între Comunitatea Europeană și Republica Islamică Mauritania

Referințe

COM(2008)0243 – C6-0199/2008 – 2008/0093(CNS)

Data consultării PE

21.5.2008

Comisia competentă în fond             

        Data anunțului în plen

PECH

22.5.2008

Comisia (comisiile) sesizată(e) pentru avizare  

        Data anunțului în plen

DEVE

22.5.2008

BUDG

22.5.2008

 

 

Raportor(i)           

        Data numirii

Carmen Fraga Estévez

5.5.2008

 

 

Data adoptării

26.6.2008

 

 

 

Rezultatul votului final

+:

–:

0:

18

2

1

Membri titulari prezenți la votul final

Elspeth Attwooll, Marie-Hélène Aubert, Iles Braghetto, Niels Busk, Paulo Casaca, Zdzisław Kazimierz Chmielewski, Avril Doyle, Emanuel Jardim Fernandes, Carmen Fraga Estévez, Ioannis Gklavakis, Pedro Guerreiro, Ian Hudghton, Heinz Kindermann, Rosa Miguélez Ramos, Philippe Morillon, Seán Ó Neachtain, Struan Stevenson, Catherine Stihler, Margie Sudre, Daniel Varela Suanzes-Carpegna, Cornelis Visser