RAPPORT concernant la décharge sur l’exécution du budget de l’Autorité européenne des marchés financiers pour l’exercice 2016
26.3.2018 - (2017/2173(DEC))
Commission du contrôle budgétaire
Rapporteur: Bart Staes
1. PROPOSITION DE DÉCISION DU PARLEMENT EUROPÉEN
concernant la décharge sur l’exécution du budget de l’Autorité européenne des marchés financiers pour l’exercice 2016
Le Parlement européen,
– vu les comptes annuels définitifs de l’Autorité européenne des marchés financiers relatifs à l’exercice 2016,
– vu le rapport de la Cour des comptes sur les comptes annuels de l’Autorité européenne des marchés financiers relatifs à l’exercice 2016, accompagné de la réponse de l’Autorité[1],
– vu la déclaration d’assurance[2] concernant la fiabilité des comptes ainsi que la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes, fournie par la Cour des comptes pour l’exercice 2016 conformément à l’article 287 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,
– vu la recommandation du Conseil du 20 février 2018 sur la décharge à donner à l’Autorité pour l’exécution du budget pour l’exercice 2016 (05941/2018 – C8-0083/2018),
– vu l’article 319 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,
– vu le règlement (UE, Euratom) n° 966/2012 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union et abrogeant le règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil[3], et notamment son article 208,
– vu le règlement (UE) n° 1095/2010 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2010 instituant une Autorité européenne de surveillance (Autorité européenne des marchés financiers), modifiant la décision n° 716/2009/CE et abrogeant la décision 2009/77/CE de la Commission[4], et notamment son article 64,
– vu le règlement délégué (UE) n° 1271/2013 de la Commission du 30 septembre 2013 portant règlement financier-cadre des organismes visés à l’article 208 du règlement (UE, Euratom) n° 966/2012 du Parlement européen et du Conseil[5], et notamment son article 108,
– vu l’article 94 et l’annexe IV de son règlement intérieur,
– vu le rapport de la commission du contrôle budgétaire et l’avis de la commission des affaires économiques et monétaires (A8-0101/2018),
1. donne décharge au directeur exécutif de l’Autorité européenne des marchés financiers sur l’exécution du budget de l’Autorité pour l’exercice 2016;
2. présente ses observations dans la résolution ci-après;
3. charge son Président de transmettre la présente décision, ainsi que la résolution qui en fait partie intégrante, au directeur exécutif de l’Autorité européenne des marchés financiers, au Conseil, à la Commission et à la Cour des comptes, et d’en assurer la publication au Journal officiel de l’Union européenne (série L).
2. PROPOSITION DE DÉCISION DU PARLEMENT EUROPÉEN
sur la clôture des comptes de l’Autorité européenne des marchés financiers pour l’exercice 2016
Le Parlement européen,
– vu les comptes annuels définitifs de l’Autorité européenne des marchés financiers relatifs à l’exercice 2016,
– vu le rapport de la Cour des comptes sur les comptes annuels de l’Autorité européenne des marchés financiers relatifs à l’exercice 2016, accompagné de la réponse de l’Autorité[6],
– vu la déclaration d’assurance[7] concernant la fiabilité des comptes ainsi que la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes, fournie par la Cour des comptes pour l’exercice 2016 conformément à l’article 287 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,
– vu la recommandation du Conseil du 20 février 2018 sur la décharge à donner à l’Autorité pour l’exécution du budget pour l’exercice 2016 (05941/2018 – C8-0083/2018),
– vu l’article 319 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,
– vu le règlement (UE, Euratom) n° 966/2012 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union et abrogeant le règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil[8], et notamment son article 208,
– vu le règlement (UE) n° 1095/2010 du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2010 instituant une Autorité européenne de surveillance (Autorité européenne des marchés financiers), modifiant la décision n° 716/2009/CE et abrogeant la décision 2009/77/CE de la Commission[9], et notamment son article 64,
– vu le règlement délégué (UE) n° 1271/2013 de la Commission du 30 septembre 2013 portant règlement financier-cadre des organismes visés à l’article 208 du règlement (UE, Euratom) n° 966/2012 du Parlement européen et du Conseil[10], et notamment son article 108,
– vu l’article 94 et l’annexe IV de son règlement intérieur,
– vu le rapport de la commission du contrôle budgétaire et l’avis de la commission des affaires économiques et monétaires (A8-0101/2018),
1. approuve la clôture des comptes de l’Autorité européenne des marchés financiers pour l’exercice 2016;
2. charge son Président de transmettre la présente décision au directeur exécutif de l’Autorité européenne des marchés financiers, au Conseil, à la Commission et à la Cour des comptes, et d’en assurer la publication au Journal officiel de l’Union européenne (série L).
3. PROPOSITION DE RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN
contenant les observations qui font partie intégrante de la décision concernant la décharge sur l’exécution du budget de l’Autorité européenne des marchés financiers pour l’exercice 2016
Le Parlement européen,
– vu sa décision concernant la décharge sur l’exécution du budget de l’Autorité européenne des marchés financiers pour l’exercice 2016,
– vu l’article 94 et l’annexe IV de son règlement intérieur,
– vu le rapport de la commission du contrôle budgétaire et l’avis de la commission des affaires économiques et monétaires (A8-0101/2018),
A. considérant que, dans un contexte de procédure de décharge, l’autorité de décharge insiste sur l’importance particulière de renforcer encore la légitimité démocratique des institutions de l’Union en améliorant la transparence et la responsabilité et en appliquant les concepts de budgétisation axée sur les performances et de bonne gestion des ressources humaines;
B. considérant que, selon l’état des recettes et des dépenses[11] de l’Autorité européenne des marchés financiers (ci-après «l’Autorité»), le budget définitif de l’Autorité pour l’exercice 2016 était de 39 398 106 EUR, ce qui représente une augmentation de 7,11 % par rapport à 2015; que l’Autorité a été financée par une contribution de l’Union (10 203 000 EUR), par des contributions des autorités nationales de surveillance des États membres et des observateurs (16 180 250 EUR) ainsi que par des redevances (10 550 293 EUR);
C. considérant que, dans son rapport sur les comptes annuels de l’Autorité européenne des marchés financiers pour l’exercice 2016 (ci-après «le rapport de la Cour des comptes»), la Cour des comptes (ci-après «la Cour») a affirmé avoir obtenu des assurances raisonnables que les comptes annuels de l’Autorité étaient fiables et que les opérations sous-jacentes étaient légales et régulières;
Gestion budgétaire et financière
1. constate que les efforts de suivi du budget au cours de l’exercice 2016 se sont traduits par un taux d’exécution budgétaire de 99,97 %, ce qui représente une augmentation de 0,33 % par rapport à 2015, et que le taux d’exécution des crédits de paiement s’établissait à 87,29 %, ce qui constitue une hausse de 2,75 % par rapport à 2015;
Engagements et reports
2. relève avec satisfaction que 92,8 % des crédits budgétaires de 2015 reportés à 2016 ont été versés dans l’année;
3. fait observer que le taux de report était relativement bas, sauf pour le titre III (dépenses opérationnelles), pour lequel il se montait à 38,09 %;
4. demande à l’Autorité de réduire au minimum le montant des reports;
5. souligne que les reports sont souvent partiellement ou pleinement motivés par le caractère pluriannuel des programmes opérationnels de l’Autorité, et qu’ils ne sont pas nécessairement révélateurs de faiblesses au niveau de la planification budgétaire et de l’exécution du budget, ni forcément contraires au principe budgétaire d’annualité, en particulier lorsqu’ils sont planifiés à l’avance par l’Autorité et communiqués à la Cour;
Virements
6. note avec satisfaction que, d’après le rapport annuel d’activité de l’Autorité, le niveau et la nature des virements en 2016 sont restés dans les limites de la réglementation financière; relève que l’Autorité a effectué des virements pour un montant de 553 743,41 EUR à partir du titre III (dépenses opérationnelles) et de 182 131,59 EUR à partir du titre II (dépenses administratives et d’infrastructure) pour couvrir les besoins budgétaires du titre I (dépenses de personnel);
Politique du personnel
7. prend note du fait que l’Autorité employait, en 2016, 204 personnes (dont 136 agents temporaires sur les 140 postes autorisés au titre du budget de l’Union), contre 186 personnes l’année précédente; prend également note du fait que le taux de rotation du personnel en 2016 était de 8 %, ce qui est inférieur à l’objectif de 10 % visé par l’Autorité;
8. observe que sur les 204 membres du personnel en 2016, l’Autorité employait 86,3 experts nationaux détachés, agents contractuels, intérimaires et consultants (équivalent temps plein);
9. constate que la répartition globale hommes-femmes au sein de l’Autorité était de 46 % de femmes pour 54 % d’hommes; déplore, toutefois, le déséquilibre important dans la composition du conseil d’administration, le rapport y étant de 17 % de femmes contre 83 % d’hommes;
10. relève qu’en moyenne, chaque membre du personnel de l’Autorité a été en arrêt maladie pendant six jours en 2016; observe que l’Autorité a organisé des sessions destinées au renforcement de l’esprit d’équipe et des journées hors les murs axées sur la viabilité environnementale, la formation des cadres sur site au moyen d’ateliers, le droit institutionnel, la prévention de l’épuisement professionnel et le bien-être psychologique et physique avec, notamment, des ateliers sur l’intelligence émotionnelle, la gymnastique au bureau, la pleine conscience, l’initiation au yoga et la diététique;
11. relève avec satisfaction que l’Autorité a mis en place un réseau de conseillers soumis à une obligation de confidentialité et organisé des sessions de sensibilisation à destination du personnel et des cadres concernant la protection de la dignité de la personne et la prévention du harcèlement moral et sexuel;
12. prend acte du fait qu’en mars 2015, la directrice exécutive de l’Autorité a lancé une enquête administrative à la suite d’une plainte pour harcèlement déposée par un consultant en informatique externe à l’encontre d’un membre du personnel, qui s’est achevée en mars 2016; note que les éléments de preuve recueillis ont infirmé les allégations de harcèlement; relève également qu’aucun autre cas de harcèlement n’a été signalé, fait l’objet d’une enquête ou été porté devant la Cour en 2016;
13. note que l’Autorité n’utilise pas de véhicules officiels;
Prévention et gestion des conflits d’intérêts, transparence et démocratie
14. observe que les déclarations d’intérêts et les curriculum vitæ des membres du conseil d’administration sont publiés sur le site internet de l’Autorité;
15. salue le fait que l’Autorité ait commencé, courant 2016, à publier un registre des réunions du personnel avec des partenaires externes;
16. prend acte du fait que, d’après l’Autorité, les règles en matière de signalement ont été appliquées avec succès, comme prévu, pendant le premier semestre 2017;
17. souligne la nécessité de mettre en place un organe de divulgation, de conseil et de consultation indépendant disposant de ressources budgétaires suffisantes pour aider les lanceurs d’alerte à utiliser les bons canaux pour divulguer leurs informations sur d’éventuelles irrégularités nuisant aux intérêts financiers de l’Union, tout en protégeant leur confidentialité et en leur offrant le soutien et les conseils dont ils ont besoin;
18. relève qu’en 2016, l’Autorité a reçu six demandes d’accès à des documents en vertu du règlement (CE) n° 1049/2001[12], auxquelles elle a répondu en accordant un accès plein et entier dans quatre cas et un accès partiel dans deux cas, pour des raisons de protection de la vie privée et de l’intégrité de l’individu et de protection des objectifs des activités d’inspection, d’enquête et d’audit; demande à l’Autorité de traiter ce type de demande de la manière la plus ouverte possible, dans un esprit de transparence et de responsabilité;
19. demande à l’Autorité d’informer l’autorité de décharge des violations prétendues et confirmées des règles d’éthique, du traitement réservé à ces violations et des modalités qu’elle entend mettre en œuvre pour les éviter à l’avenir;
Principales réalisations
20. salue les trois grandes réalisations signalées par l’Autorité en 2016, à savoir:
– la contribution à une meilleure protection des investisseurs moyennant la coordination d’un certain nombre d’activités des régulateurs nationaux liées à des produits spéculatifs à risque proposés à des clients dans l’Union;
– la contribution à l’union des marchés de capitaux par la réalisation de travaux relatifs à la gestion indicielle de fonds censés être gérés de manière active ainsi que par l’émission d’un avis à l’intention du Parlement et du Conseil en ce qui concerne les principes directeurs de la mise en place d’un cadre européen pour l’octroi de prêts par des fonds;
– la contribution à la stabilité financière grâce à la conduite du premier test de résistance global à l’échelle de l’Union entière pour les contreparties centrales;
Audit interne
21. prend note du fait que l’Autorité a mis en œuvre un plan d’action en réponse à l’audit du SAI sur «la gestion des parties prenantes et les communications externes»; relève qu’en 2016, l’Autorité a commencé à élaborer et à appliquer une démarche intégrée de planification, de gestion et de réalisation de ses activités de communication à l’intention de parties prenantes internes et externes, ce qui engendrera de nombreuses synergies, notamment la coordination plus étroite des activités des parties prenantes, tous canaux de communication confondus;
22. constate que, selon l’Autorité, toutes les recommandations critiques ou très importantes qui ont été formulées par le service d’audit interne les années précédentes ont été mises en œuvre;
Performance
23. se félicite du fait que l’Autorité, aux côtés de l’Autorité bancaire européenne et de l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles, fasse partie du comité mixte chargé d’assurer la cohérence transsectorielle et d’aboutir à des positions communes dans le domaine de la surveillance des conglomérats financiers et sur d’autres questions transsectorielles; prend acte, par ailleurs, du fait que l’Autorité a également travaillé à la consolidation de sa coopération avec le mécanisme de surveillance unique ainsi qu’avec la Banque centrale européenne dans des domaines d’intérêt commun tels que les infrastructures de marchés et la stabilité financière;
24. prend note de l’audit de performance réalisé par la Cour concernant la surveillance par l’Autorité des agences de notation de crédit et du rapport final publié à ce sujet en février 2016; constate qu’à la suite de l’audit, l’Autorité a élaboré un plan d’action afin de mettre en œuvre les recommandations de la Cour; observe que, sur les huit recommandations émises par la Cour, sept ont déjà été traitées et que la huitième est en cours de traitement;
Autres commentaires
25. souligne que, tout en s’assurant de s’acquitter intégralement et dans les délais impartis de l’ensemble des missions qui découlent du cadre réglementaire fixé par le Parlement et le Conseil, l’Autorité doit respecter scrupuleusement ses tâches, ne pas outrepasser le mandat que lui ont confié le Parlement et le Conseil et prêter tout particulièrement attention au principe de proportionnalité, de manière à optimiser l’utilisation des ressources et à remplir les objectifs qui lui ont été assignés par le Parlement et le Conseil;
26. rappelle le rôle central joué par l’Autorité dans l’amélioration du contrôle du système financier de l’Union afin de garantir la stabilité financière, la nécessaire transparence et une plus grande sécurité du marché financier de l’Union, en particulier par la coordination de la surveillance entre les autorités nationales de surveillance, par la coopération, le cas échéant, avec les institutions compétentes en matière de surveillance internationale, ainsi que par le contrôle de l’application cohérente du droit de l’Union; souligne que cette coopération doit être fondée sur un esprit de confiance; souligne le rôle de l’Autorité dans la contribution et le soutien à la convergence de pratiques de surveillance de niveau élevé dans le domaine de la protection des consommateurs; souligne, en outre, qu’il convient de tenir compte des spécificités des différents marchés nationaux lors de la formulation des mesures de niveaux 2 et 3, et de veiller à ce que les acteurs du marché concernés soient associés à temps au processus d’application ainsi qu’aux différentes phases de conception et de mise en œuvre; observe qu’il faut évaluer régulièrement comme il se doit les travaux de l’Autorité afin d’affecter et d’utiliser ses ressources de façon plus efficace, plus transparente et plus crédible;
27. relève que, face à l’évolution de la charge de travail de l’Autorité, dont les tâches sont de moins en moins réglementaires et de plus en plus axées sur l’application et le respect du droit de l’Union, le budget et le personnel de l’Autorité devraient être réaffectés en interne; estime essentiel que l’Autorité dispose de ressources suffisantes pour accomplir pleinement ses missions, y compris pour faire face efficacement à toute nouvelle charge de travail nécessitée par l’exercice de celles-ci, tout en veillant à ce que les priorités soient établies de manière pertinente en ce qui concerne l’affectation des ressources et l’efficacité budgétaire; souligne, en outre, qu’il pourrait être fait face à toute augmentation de la charge de travail de l’Autorité au moyen des ressources internes, par la modification de l’affectation des ressources budgétaires ou du personnel, sous réserve qu’une telle modification de l’affectation n’empêche pas l’Autorité de pleinement remplir son mandat et qu’elle garantisse l’indépendance de l’Autorité dans l’exercice de ses tâches de surveillance;
28. constate avec satisfaction que l’Autorité a participé, en 2016, à la certification EMAS (système de management environnemental et d’audit de l’Union européenne) dans le cadre de diverses activités visant à réduire l’empreinte environnementale;
29. relève, dans le rapport de la Cour, que la sortie du Royaume-Uni de l’Union pourrait avoir des répercussions sur les activités de l’Autorité, de nombreuses entités d’importance surveillées étant actuellement situées dans ce pays; note qu’il est possible que la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union entraîne à l’avenir une diminution des recettes de l’Autorité;
30. note également avec satisfaction que l’Autorité collabore proactivement avec les autorités nationales compétentes afin de déterminer quelle incidence aura le retrait de l’Union du Royaume-Uni sur la surveillance des marchés financiers et pour elle-même; relève, par ailleurs, que l’Autorité est en contact avec la Commission et échange avec elle à ce sujet;
o
o o
31. renvoie, pour d’autres observations de nature transversale accompagnant la décision de décharge, à sa résolution du ... 2018[13] sur la performance, la gestion financière et le contrôle des agences.
1.3.2018
AVIS de la commission des affaires économiques et monétaires
à l'intention de la commission du contrôle budgétaire
concernant la décharge sur l’exécution du budget de l’Autorité européenne des marchés financiers pour l’exercice 2016
Rapporteure pour avis: Kay Swinburne
SUGGESTIONS
La commission des affaires économiques et monétaires invite la commission du contrôle budgétaire, compétente au fond, à incorporer dans la proposition de résolution qu'elle adoptera les suggestions suivantes:
1. constate que, selon la Cour des comptes européenne (ci-après la «Cour»), les opérations de l’Autorité européenne des marchés financiers (ci-après l’«Autorité») sous-jacentes aux comptes annuels relatifs à l’exercice 2016 sont légales et régulières dans tous leurs aspects significatifs; invite l’Autorité à procéder au suivi et à l’application en bonne et due forme des recommandations de la Cour;
2. souligne que, tout en s’assurant de s’acquitter intégralement et dans les délais impartis de l’ensemble des missions qui découlent du cadre règlementaire fixé par le Parlement européen et par le Conseil, l’Autorité doit respecter scrupuleusement ses tâches, ne pas outrepasser le mandat que lui ont assigné le Parlement européen et le Conseil et prêter tout particulièrement attention au principe de proportionnalité, de manière à optimiser l’utilisation des ressources et à remplir les objectifs qui lui ont été assignés par le Parlement européen et le Conseil;
3. rappelle le rôle central joué par l’Autorité dans l’amélioration du contrôle du système financier de l’Union afin de garantir la stabilité financière, la nécessaire transparence et une plus grande sécurité du marché financier de l’Union, en particulier par la coordination de la surveillance entre les autorités nationales de surveillance, par la coopération, le cas échéant, avec les institutions compétentes en matière de surveillance internationale, ainsi que par le contrôle de l’application cohérente du droit de l’Union; souligne que cette coopération doit être fondée sur un esprit de confiance; souligne le rôle de l’Autorité dans la contribution et le soutien à la convergence de pratiques de surveillance de niveau élevé dans le domaine de la protection des consommateurs; souligne, en outre, qu’il convient de tenir compte des spécificités des différents marchés nationaux lors de la formulation des mesures de niveaux 2 et 3, et de veiller à ce que les acteurs du marché concernés soient associés à temps au processus d'application ainsi qu'aux différentes phases de conception et de mise en œuvre; observe qu'il faut évaluer régulièrement comme il se doit les travaux de l'Autorité afin d'affecter et d'utiliser ses ressources de façon plus efficace, plus transparente et plus crédible;
4. relève que, face à l’évolution de la charge de travail de l’Autorité, dont les tâches sont de moins en moins réglementaires et de plus en plus axées sur l’application et le respect du droit de l’Union, le budget et le personnel de l’Autorité devraient être réaffectés en interne; estime essentiel que l’Autorité dispose de ressources suffisantes pour accomplir pleinement ses missions, y compris pour faire face efficacement à toute nouvelle charge de travail nécessitée par l’exercice de celles-ci, tout en veillant à ce que les priorités soient établies de manière pertinente en ce qui concerne l’affectation des ressources et l’efficacité budgétaire; souligne, en outre, qu’il pourrait être fait face à toute augmentation de la charge de travail de l’Autorité au moyen des ressources internes, par la modification de l’affectation des ressources budgétaires ou du personnel, sous réserve qu’une telle modification de l’affectation n’empêche pas l’Autorité de pleinement remplir son mandat et qu’elle garantisse l’indépendance de l’Autorité dans l’exercice de ses tâches de surveillance;
5. est d’avis que les procès-verbaux des réunions du conseil des autorités de surveillance et des groupes des parties intéressées, qui sont à la disposition du public, devraient être publiés plus rapidement afin de réduire l’actuel retard et d’offrir un meilleur aperçu des discussions menées, des positions prises par les membres et de leur comportement de vote; insiste, eu égard à la nature des missions de l’Autorité, sur la transparence impérative dont elle doit faire preuve vis-à-vis non seulement du Parlement européen et du Conseil mais également des citoyens de l’Union; estime que l’information du public pourrait améliorée grâce à la retransmission en ligne des manifestations; souligne que l’accès aux documents et informations des réunions internes devrait également être facilité; rappelle l’importance de la protection des lanceurs d’alerte aux fins de renforcer la transparence, la responsabilité démocratique et le contrôle public.
INFORMATIONS SUR L’ADOPTIONPAR LA COMMISSION SAISIE POUR AVIS
Date de l’adoption |
27.2.2018 |
|
|
|
|
Résultat du vote final |
+: –: 0: |
49 1 3 |
|||
Membres présents au moment du vote final |
Burkhard Balz, Hugues Bayet, Pervenche Berès, Udo Bullmann, David Coburn, Esther de Lange, Markus Ferber, Jonás Fernández, Neena Gill, Roberto Gualtieri, Brian Hayes, Gunnar Hökmark, Danuta Maria Hübner, Cătălin Sorin Ivan, Petr Ježek, Wolf Klinz, Georgios Kyrtsos, Philippe Lamberts, Werner Langen, Bernd Lucke, Olle Ludvigsson, Gabriel Mato, Costas Mavrides, Bernard Monot, Caroline Nagtegaal, Luděk Niedermayer, Stanisław Ożóg, Dimitrios Papadimoulis, Dariusz Rosati, Pirkko Ruohonen-Lerner, Anne Sander, Alfred Sant, Molly Scott Cato, Pedro Silva Pereira, Theodor Dumitru Stolojan, Kay Swinburne, Ramon Tremosa i Balcells, Ernest Urtasun, Tom Vandenkendelaere, Jakob von Weizsäcker |
||||
Suppléants présents au moment du vote final |
Enrique Calvet Chambon, Jan Keller, Verónica Lope Fontagné, Paloma López Bermejo, Thomas Mann, Michel Reimon, Andreas Schwab, Tibor Szanyi, Romana Tomc, Miguel Urbán Crespo, Roberts Zīle |
||||
Suppléants (art. 200, par. 2) présents au moment du vote final |
Zbigniew Kuźmiuk, Edouard Martin |
||||
VOTE FINAL PAR APPEL NOMINAL EN COMMISSION SAISIE POUR AVIS
49 |
+ |
|
ALDE |
Enrique Calvet Chambon, Petr Ježek, Wolf Klinz, Caroline Nagtegaal, Ramon Tremosa i Balcells |
|
ECR |
Zbigniew Kuźmiuk, Bernd Lucke, Stanisław Ożóg, Pirkko Ruohonen-Lerner, Kay Swinburne, Roberts Zīle |
|
ENF |
Bernard Monot |
|
PPE |
Burkhard Balz, Markus Ferber, Brian Hayes, Gunnar Hökmark, Danuta Maria Hübner, Georgios Kyrtsos, Esther de Lange, Werner Langen, Verónica Lope Fontagné, Thomas Mann, Gabriel Mato, Luděk Niedermayer, Dariusz Rosati, Anne Sander, Andreas Schwab, Theodor Dumitru Stolojan, Romana Tomc, Tom Vandenkendelaere |
|
S&D |
Hugues Bayet, Pervenche Berès, Udo Bullmann, Jonás Fernández, Neena Gill, Roberto Gualtieri, Cătălin Sorin Ivan, Jan Keller, Olle Ludvigsson, Edouard Martin, Costas Mavrides, Alfred Sant, Pedro Silva Pereira, Tibor Szanyi, Jakob von Weizsäcker |
|
VERTS/ALE |
Philippe Lamberts, Michel Reimon, Molly Scott Cato, Ernest Urtasun |
|
1 |
- |
|
EFDD |
David Coburn |
|
3 |
0 |
|
GUE/NGL |
Paloma López Bermejo, Dimitrios Papadimoulis, Miguel Urbán Crespo |
|
Légende des signes utilisés:
+ : pour
- : contre
0 : abstention
INFORMATIONS SUR L’ADOPTIONPAR LA COMMISSION COMPÉTENTE AU FOND
Date de l’adoption |
20.3.2018 |
|
|
|
|
Résultat du vote final |
+: –: 0: |
19 4 0 |
|||
Membres présents au moment du vote final |
Nedzhmi Ali, Inés Ayala Sender, Zigmantas Balčytis, Dennis de Jong, Tamás Deutsch, Martina Dlabajová, Raffaele Fitto, Ingeborg Gräßle, Cătălin Sorin Ivan, Jean-François Jalkh, Arndt Kohn, Notis Marias, José Ignacio Salafranca Sánchez-Neyra, Petri Sarvamaa, Claudia Schmidt, Bart Staes, Indrek Tarand, Marco Valli, Derek Vaughan, Tomáš Zdechovský, Joachim Zeller |
||||
Suppléants présents au moment du vote final |
Karin Kadenbach, Julia Pitera |
||||
VOTE FINAL PAR APPEL NOMINALEN COMMISSION COMPÉTENTE AU FOND
19 |
+ |
|
ALDE |
Nedzhmi Ali, Martina Dlabajová |
|
GUE/NGL |
Dennis de Jong |
|
PPE |
Tamás Deutsch, Ingeborg Gräßle, Julia Pitera, José Ignacio Salafranca Sánchez-Neyra, Petri Sarvamaa, Claudia Schmidt, Tomáš Zdechovský, Joachim Zeller |
|
S&D |
Inés Ayala Sender, Zigmantas Balčytis, Cătălin Sorin Ivan, Karin Kadenbach, Arndt Kohn, Derek Vaughan |
|
VERTS/ALE |
Bart Staes, Indrek Tarand |
|
4 |
- |
|
ECR |
Raffaele Fitto, Notis Marias |
|
EFDD |
Marco Valli |
|
ENF |
Jean-François Jalkh |
|
0 |
0 |
|
|
|
|
Légende des signes utilisés:
+ : pour
- : contre
0 : abstention
- [1] JO C 417 du 6.12.2017, p. 176.
- [2] JO C 417 du 6.12.2017, p. 176.
- [3] JO L 298 du 26.10.2012, p. 1.
- [4] JO L 331 du 15.12.2010, p. 84.
- [5] JO L 328 du 7.12.2013, p. 42.
- [6] JO C 417 du 6.12.2017, p.176.
- [7] JO C 417 du 6.12.2017, p. 176.
- [8] JO L 298 du 26.10.2012, p. 1.
- [9] JO L 331 du 15.12.2010, p. 84.
- [10] JO L 328 du 7.12.2013, p. 42.
- [11] JO C 84 du 17.3.2017, p. 192.
- [12] Règlement (CE) n° 1049/2001 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2001 relatif à l’accès du public aux documents du Parlement européen, du Conseil et de la Commission (JO L 145 du 31.5.2001, p. 43).
- [13] Textes adoptés de cette date, P8_TA-PROV(2018)0000.