RAPPORT sur la proposition de directive du Parlement européen et du Conseil modifiant la directive 2006/1/CE relative à l’utilisation de véhicules loués sans chauffeur dans le transport de marchandises par route
29.5.2018 - (COM(2017)0282 – C8-0172/2017 – 2017/0113(COD)) - ***I
Commission des transports et du tourisme
Rapporteure: Cláudia Monteiro de Aguiar
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PROJET DE RÉSOLUTION LÉGISLATIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN
sur la proposition de directive du Parlement européen et du Conseil modifiant la directive 2006/1/CE relative à l’utilisation de véhicules loués sans chauffeur dans le transport de marchandises par route
(COM(2017)0282 – C8-0172/2017 – 2017/0113(COD))
(Procédure législative ordinaire: première lecture)
Le Parlement européen,
– vu la proposition de la Commission au Parlement européen et au Conseil (COM(2017)0282),
– vu l’article 294, paragraphe 2, et l’article 91, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, conformément auxquels la proposition lui a été présentée par la Commission (C8-0172/2017),
– vu l’article 294, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,
– vu l’avis du Comité économique et social européen du 6 décembre 2017[1],
– après consultation du Comité des régions,
– vu l’article 59 de son règlement intérieur,
– vu le rapport de la commission des transports et du tourisme (A8-0193/2018),
1. arrête la position en première lecture figurant ci-après;
2. demande à la Commission de le saisir à nouveau, si elle remplace, modifie de manière substantielle ou entend modifier de manière substantielle sa proposition;
3. charge son Président de transmettre la position du Parlement au Conseil et à la Commission ainsi qu’aux parlements nationaux.
Amendement 1 Proposition de directive Considérant 2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Texte proposé par la Commission |
Amendement | |||||||||||||||||||||||||||||||||
(2) L’utilisation de véhicules loués permet de réduire les coûts des entreprises de transport de marchandises pour compte propre ou pour compte d’autrui et, dans le même temps, d’accroître leur flexibilité opérationnelle. Elle peut donc contribuer à augmenter la productivité et la compétitivité des entreprises concernées. En outre, étant donné que les véhicules loués tendent à être plus récents que la moyenne, ils sont également plus sûrs et moins polluants. |
(2) Une telle utilisation de véhicules loués permet de réduire les coûts des entreprises de transport de marchandises pour compte propre ou pour compte d’autrui et, dans le même temps, d’accroître leur flexibilité opérationnelle. Elle peut donc contribuer à augmenter la productivité et la compétitivité des entreprises concernées. En outre, étant donné que les véhicules loués tendent à être plus récents que la moyenne, ils peuvent souvent s’avérer plus sûrs et moins polluants. | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Amendement 2 Proposition de directive Considérant 3 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Texte proposé par la Commission |
Amendement | |||||||||||||||||||||||||||||||||
(3) La directive 2006/1/CE ne permet pas aux entreprises de tirer pleinement parti des avantages de l’utilisation de véhicules loués. Cette directive autorise les États membres à restreindre l’utilisation de véhicules loués par leurs entreprises aux véhicules ayant un poids total en charge autorisé de plus de six tonnes pour les opérations pour compte propre. En outre, les États membres ne sont pas tenus d’autoriser l’utilisation d’un véhicule loué sur leurs territoires respectifs si le véhicule a été immatriculé ou mis en circulation en conformité avec la législation dans un État membre autre que celui d’établissement de l’entreprise qui le prend en location. |
(3) La directive 2006/1/CE ne permet pas aux entreprises de tirer pleinement parti des avantages de l’utilisation de véhicules loués. Cette directive autorise les États membres à restreindre l’utilisation, par des entreprises établies sur leurs territoires respectifs, de véhicules loués ayant un poids total en charge autorisé de plus de six tonnes pour les opérations pour compte propre. En outre, les États membres ne sont pas tenus d’autoriser l’utilisation d’un véhicule loué sur leurs territoires respectifs si le véhicule a été immatriculé ou mis en circulation en conformité avec la législation dans un État membre autre que celui d’établissement de l’entreprise qui le prend en location. | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Amendement 3 Proposition de directive Considérant 4 bis (nouveau) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Texte proposé par la Commission |
Amendement | |||||||||||||||||||||||||||||||||
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(4 bis) Les États membres ne devraient pas être autorisés à restreindre l’utilisation sur leurs territoires respectifs d’un véhicule loué par une entreprise de transport dûment établie sur le territoire d’un autre État membre si le véhicule a été immatriculé et respecte les normes d’exploitation et exigences de sécurité, ou s’il a été mis en circulation en conformité avec la législation d’un État membre et autorisé à être exploité par l’État membre d’établissement de l’entreprise responsable. | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Amendement 4 Proposition de directive Considérant 5 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Texte proposé par la Commission |
Amendement | |||||||||||||||||||||||||||||||||
(5) Le niveau de taxation du transport routier varie toujours considérablement au sein de l’Union. Dès lors, certaines restrictions, qui influent aussi indirectement sur la libre prestation des services de location de véhicules, restent justifiées afin d’éviter des distorsions fiscales. Par conséquent, les États membres devraient avoir la faculté de limiter la durée d’utilisation, dans l’État membre où est établie l’entreprise qui le prend en location, d’un véhicule loué dans un autre État membre. |
(5) Le niveau de taxation du transport routier varie toujours considérablement au sein de l’Union. Dès lors, certaines restrictions, qui influent aussi indirectement sur la libre prestation des services de location de véhicules, restent justifiées afin d’éviter des distorsions fiscales. Par conséquent, les États membres devraient avoir la faculté de limiter, sous les conditions prévues par la présente directive et sur leur territoire respectif, la durée d’utilisation par une entreprise établie d’un véhicule loué immatriculé ou mis en circulation dans un autre État membre. Ils devraient aussi être en mesure de limiter le nombre de ces véhicules qu’une entreprise établie sur leur territoire est autorisée à louée. | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Amendement 5 Proposition de directive Considérant 5 bis (nouveau) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Texte proposé par la Commission |
Amendement | |||||||||||||||||||||||||||||||||
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(5 bis) Afin de faire respecter ces mesures, les informations relatives à l’immatriculation des véhicules loués devraient figurer dans les registres électroniques nationaux des États membres, comme le prévoit le règlement nº 1071/2009. Les autorités compétentes de l’État membre d’établissement qui sont informées de l’utilisation d’un véhicule que l’opérateur a loué et qui est immatriculé ou mis en circulation conformément à la législation d’un autre État membre doivent en informer les autorités compétentes de cet autre État membre. Pour ce faire, les États membres doivent utiliser le système d’information du marché intérieur (IMI). | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Amendement 6 Proposition de directive Considérant 6 bis (nouveau) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Texte proposé par la Commission |
Amendement | |||||||||||||||||||||||||||||||||
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(6 bis) pour préserver les normes d’exploitation, les exigences de sécurité et les conditions de travail des conducteurs, il importe que les opérateurs disposent d’actifs et d’infrastructures de soutien direct dans le pays d’exploitation; | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Amendement 7 Proposition de directive Considérant 7 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Texte proposé par la Commission |
Amendement | |||||||||||||||||||||||||||||||||
(7) La mise en œuvre et les effets de la présente directive devraient être suivis par la Commission et faire l’objet d’un rapport. Toute action future dans ce domaine devrait être envisagée à la lumière de ce rapport. |
(7) La mise en œuvre et les effets de la présente directive devraient être suivis par la Commission et faire l’objet d’un rapport au plus tard trois ans après la date de transposition de la présente directive. Le rapport doit tenir compte des conséquences sur la sécurité routière, les recettes fiscales et l’environnement. Il doit également examiner toutes les infractions à la présente directive, notamment celles présentant un aspect transfrontalier. La nécessité d’agir à l’avenir dans ce domaine devrait être envisagée à la lumière de ce rapport. | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Amendement 8 Proposition de directive Article 1 – paragraphe 1 – point a – sous-point ii Directive 2006/1/CE Article 2 – paragraphe 1 – point a | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Amendement 9 Proposition de directive Article 1 – paragraphe 1 – point b Directive 2006/1/CE Article 2 – paragraphe 1 – point b | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Amendement 10 Proposition de directive Article 1 – paragraphe 1 – point 2 Directive 2006/1/CE Article 1 – paragraphe 1 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Amendement 11 Proposition de directive Article 1 – paragraphe 1 – point 2 Directive 2006/1/CE Article 3 – paragraphe 1 bis (nouveau) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Amendement 12 Proposition de directive Article 1 – paragraphe 1 – point 2 bis (nouveau) Directive 2006/1/CE Article 3 bis (nouveau) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Amendement 13 Proposition de directive Article 1 – paragraphe 1 – point 3 Directive 2006/1/CE Article 5 bis – paragraphe 1 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Amendement 14 Proposition de directive Article 2 – paragraphe 1 – alinéa 1 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Texte proposé par la Commission |
Amendement | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la présente directive au plus tard le [OP: prière d’insérer la date correspondant à 18 mois après l’entrée en vigueur]. Ils communiquent immédiatement à la Commission le texte de ces dispositions. |
Les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la présente directive au plus tard le ... [20 mois après la date d’entrée en vigueur de la présente directive]. Ils communiquent immédiatement à la Commission le texte de ces dispositions. |
- [1] JO C ... du ..., p. .
EXPOSÉ DES MOTIFS
Introduction
Le transport routier est le principal mode de transport des biens et des passagers dans l’Union européenne, où il emploie près d’1,6 million de personnes. Au fil des ans, l’Union a élaboré un ensemble de règles visant à garantir un secteur du transport routier équitable, fonctionnel, sûr et durable du point de vue social. La législation européenne relative à relative à l’utilisation de véhicules loués sans chauffeur dans le transport de marchandises par route existe depuis 25 ans. La directive 2006/1/CE en vigueur prévoit un niveau minimum d’ouverture du marché pour l’utilisation de ces véhicules mais inclut encore des dispositions législatives remontant aux années 1980 qui reflètent les besoins du secteur tels qu’ils étaient à cette époque. Il convient de réexaminer cette législation pour l’adapter aux nécessités actuelles des opérateurs et l’aligner avec les enjeux les plus récents du secteur du transport ainsi qu’avec les priorités stratégiques de l’Union.
La proposition de la Commission
La Commission a présenté le 31 mai 2017 un réexamen de la directive 2006/1/CE relative à l’utilisation de véhicules loués sans chauffeur dans le transport de marchandises par route qui s’inscrit dans un ensemble de propositions relatives au transport routier (le train de mesures «L’Europe en mouvement» pour une mobilité propre, compétitive et connectée). Il est étroitement lié aux nouvelles règles relatives à l’accès à la profession, à l’accès au marché du transport et à l’accès au marché du transport par autocar et autobus, dont l’objectif général est de garantir une concurrence équitable, simplifier les règles existantes, préserver le marché intérieur et veiller au respect des droits des travailleurs de ce secteur.
À l’heure actuelle, la directive 2006/1/CE:
• autorise les États membres à restreindre l’utilisation des véhicules de transport de marchandises loués aux véhicules d’un poids total en charge supérieur à six tonnes pour les opérations pour compte propre;
• permet de limiter l’utilisation des véhicules loués dans un autre État membre que celui où est établie l’entreprise qui les prend en location.
La proposition de la Commission éliminerait ces restrictions et établirait un cadre règlementaire uniforme dans l’ensemble de l’Union, de sorte à garantir aux opérateurs de transport l’égalité d’accès au marché des véhicules loués. Elle se fixe les objectifs suivants:
• autoriser l’utilisation sur son territoire de véhicules liés par des entreprises établies sur le territoire d’un autre État membre si le véhicule a été immatriculé ou mis en circulation en conformité avec la législation d’un État membre;
• autoriser l’utilisation d’un véhicule loué dans un autre État membre pendant au moins quatre mois au cours d’une année civile donnée pour permettre aux entreprises de faire face à des pics de demande saisonniers ou temporaires et/ou remplacer les véhicules défectueux ou endommagés.
Position de la rapporteure
Votre rapporteure se déclare en faveur de l’objectif général du train de mesures «L’Europe en mouvement» et de cette proposition, car elle constitue une occasion de créer des conditions de concurrence égales pour les entreprises de location et de location-vente dans l’Union tout en réduisant la charge administrative superflue et en renforçant l’application de la législation.
Elle convient que les États membres ne devraient pas réduire l’utilisation sur leur territoire respectif d’un véhicule loué par une entreprise dûment établie sur le territoire d’un autre État membre si le véhicule respecte les normes d’exploitation et exigences de sécurité actuelles.
Votre rapporteure soutient l’idée selon laquelle, du fait des différents niveaux de taxation du transport routier au sein de l’Union, les États membres devraient avoir la faculté de limiter, sur leur territoire respectif, la durée d’utilisation par une entreprise établie d’un véhicule immatriculé ou mis en circulation dans un autre État membre.
En outre, les États membres devraient avoir la faculté de limiter le nombre de véhicules qu’une entreprise établie sur leur territoire peut louer, pour autant qu’ils autorisent l’utilisation d’un nombre de véhicules correspondant au minimum à 25 % du parc de véhicules propres de l’entreprise ou, dans le cas d’une entreprise dont le parc serait inférieur à quatre véhicules, l’utilisation d’au moins un véhicule loué.
Votre rapporteure partage l’avis selon lequel une application correcte est essentielle pour la mise en œuvre et l’exécution correctes de cette proposition. C’est pourquoi le registre électronique national établie par le règlement (CE) nº 1071/2009 devrait comprendre l’immatriculation du véhicule loué et la période de validité de la copie certifiée de la licence communautaire, qui indique la durée pendant laquelle un État membre autorise ses opérateurs à utiliser des véhicules loués sur son territoire.
Le rapport de la Commission devrait être présenté au plus tard trois ans après la date limite de la transposition et décrire les effets de la présente proposition sur la sécurité routière, l’environnement, les recette fiscales et d’autres indicateurs essentiels, tels que le nombre de véhicules immatriculés dans un autre État membre loués par des opérateurs de transport et le nombre d’infractions liées à l’utilisation de véhicules loués dans le pays et de façon transfrontalière.
PROCÉDURE DE LA COMMISSION COMPÉTENTE AU FOND
Titre |
Utilisation de véhicules loués sans chauffeur dans le transport de marchandises par route |
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Références |
COM(2017)0282 – C8-0172/2017 – 2017/0113(COD) |
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Date de la présentation au PE |
31.5.2017 |
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Commission compétente au fond Date de l’annonce en séance |
TRAN 15.6.2017 |
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Rapporteurs Date de la nomination |
Cláudia Monteiro de Aguiar 30.6.2017 |
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Examen en commission |
23.1.2018 |
20.3.2018 |
15.5.2018 |
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Date de l’adoption |
24.5.2018 |
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Résultat du vote final |
+: –: 0: |
24 15 1 |
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Membres présents au moment du vote final |
Lucy Anderson, Inés Ayala Sender, Georges Bach, Deirdre Clune, Michael Cramer, Luis de Grandes Pascual, Andor Deli, Karima Delli, Isabella De Monte, Ismail Ertug, Jacqueline Foster, Dieter-Lebrecht Koch, Miltiadis Kyrkos, Bogusław Liberadzki, Cláudia Monteiro de Aguiar, Tomasz Piotr Poręba, Gabriele Preuß, Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy, Dominique Riquet, Massimiliano Salini, David-Maria Sassoli, Claudia Schmidt, Claudia Țapardel, Keith Taylor, Pavel Telička, Wim van de Camp, Marie-Pierre Vieu, Janusz Zemke, Elżbieta Katarzyna Łukacijewska |
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Suppléants présents au moment du vote final |
Daniel Dalton, Michael Gahler, Maria Grapini, Ramona Nicole Mănescu, Marek Plura, Jozo Radoš, Matthijs van Miltenburg |
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Suppléants (art. 200, par. 2) présents au moment du vote final |
Eleonora Evi, Jude Kirton-Darling, José Ignacio Salafranca Sánchez-Neyra, Annie Schreijer-Pierik, Anneleen Van Bossuyt, Marco Zullo |
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Date du dépôt |
29.5.2018 |
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VOTE FINAL PAR APPEL NOMINALEN COMMISSION COMPÉTENTE AU FOND
24 |
+ |
|
ALDE ECR EFDD PPE
S&D VERTS/ALE |
Jozo Radoš, Dominique Riquet, Pavel Telička, Matthijs van Miltenburg Tomasz Piotr Poręba, Anneleen Van Bossuyt Eleonora Evi, Marco Zullo Georges Bach, Deirdre Clune, Andor Deli, Michael Gahler, Dieter-Lebrecht Koch, Ramona Nicole Mănescu, Cláudia Monteiro de Aguiar, Marek Plura, José Ignacio Salafranca Sánchez-Neyra, Massimiliano Salini, Claudia Schmidt, Annie Schreijer-Pierik, Luis de Grandes Pascual, Wim van de Camp Inés Ayala Sender Karima Delli |
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15 |
- |
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GUE/NGL S&D
VERTS/ALE |
Marie-Pierre Vieu Lucy Anderson, Isabella De Monte, Ismail Ertug, Maria Grapini, Jude Kirton-Darling, Miltiadis Kyrkos, Bogusław Liberadzki, Gabriele Preuß, Christine Revault d'Allonnes Bonnefoy, David-Maria Sassoli, Claudia Țapardel, Janusz Zemke Michael Cramer, Keith Taylor |
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1 |
0 |
|
ECR |
Jacqueline Foster |
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Légende des signes utilisés:
+ : pour
- : contre
0 : abstention