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Entschließungsantrag - B9-0446/2021Entschließungsantrag
B9-0446/2021
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PROPOSITION DE RÉSOLUTION sur la situation dans le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya

14.9.2021 - (2021/2874(RSP))

déposée avec demande d’inscription à l’ordre du jour d’un débat sur des cas de violation des droits de l’homme, de la démocratie et de l’état de droit
conformément à l’article 144 du règlement intérieur

Thierry Mariani, Jérôme Rivière
au nom du groupe ID

Verfahren : 2021/2874(RSP)
Werdegang im Plenum
Entwicklungsstadium in Bezug auf das Dokument :  
B9-0446/2021
Eingereichte Texte :
B9-0446/2021
Abstimmungen :
Angenommene Texte :

B9‑0446/2021

Résolution du Parlement européen sur la situation dans le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya

(2021/2874(RSP))

Le Parlement européen,

- vu le Dialogue stratégique organisé entre l’Union européenne et le Kenya, dont la dernière réunion s’est tenue à Bruxelles le 21 juin 2021,

 

- vu la Stratégie renouvelée de l’Union européenne pour la Corne de l’Afrique adoptée en mai 2021,

 

- vu le partenariat UE-Kenya, qui s’est soldé, entre 2014 et 2020, par le versement de 435 millions d’euros par l’UE au bénéfice de la République du Kenya,

 

- vu l’article 144 de son règlement intérieur,

 

 

A.  considérant que depuis 1992, à l’initiative du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, en charge depuis de son administration, le camp de réfugiés de Kakuma, au Kenya, a accueilli plusieurs milliers de réfugiés fuyant les conflits du soudan, dont un grand nombre de mineurs accompagnés;

 

B.  considérant que le camp de réfugiés de Kakuma accueille aujourd’hui près de 200.000 personnes ; considérant que, selon des déclarations du HCR, dès 2014, le camp de Kakuma a dépassé sa capacité d’accueil fixée initialement à 58.000 personnes;

 

C.  considérant que le conflit interne déclenché au Soudan du Sud en décembre 2013 a considérablement accru le nombre de réfugiés dans le camp de Kakuma;

 

D.  considérant que la guerre menée contre les populations chrétiennes par le gouvernement de Khartoum, au Soudan du Sud, a largement contribué à aggraver la situation ; que ce conflit, qui aura duré plus d’un demi-siècle, souvent dans des conditions particulièrement atroces, aura entrainé la mort de plus du quart de la population sud-soudanaise;

 

E.  considérant que, le 24 mars 2021, le gouvernement kenyan a annoncé sa volonté de fermer le camp de réfugiés de Kakuma, accusant des organisations terroristes islamistes d’utiliser celui-ci comme base de départ pour mener des actions meurtrières dans le pays ; considérant que le Kenya est particulièrement visé par la menace terroriste venant de groupes issus  des pays voisins, tels les chebabs de Somalie, cherchant à déstabiliser le pays en raison de son identité en grande partie chrétienne;

 

F.  Considérant la volonté du gouvernement de la République du Kenya de s’engager dans la lutte contre le terrorisme, notamment depuis les attentats perpétrés depuis 2011 par les shebabs dans le pays, le dernier ayant eu lieu en plein centre de Nairobi en janvier 2019 ; considérant la menace terroriste comme toujours très élevée dans le pays, comme en témoigne l’attaque de grande ampleur déjouée en avril 2020 à la suite d’une information des services de renseignement américains;

 

 

 

 

1.  Réaffirme la nécessité d’accueillir, dans des conditions décentes, à proximité de leur lieu de départ, les populations fuyant réellement les conflits;

 

2.  Affirme que, de façon générale, la vocation des réfugiés est, par nature, de pouvoir rentrer dans leur pays d’origine;

 

3.  Met en garde les autorités du Haut- commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés et de l’Union européenne contre toutes initiatives visant à favoriser la migration de ces réfugiés vers des pays membres de l’Union européenne ; condamne les associations telles qu’Open Society, leur influence tant auprès des instances de l’Union européenne que des Nations-Unies, pour favoriser les flux de migrants illégaux vers les pays membres de l’Union européenne;

 

4.  Demande aux autorités et au personnel du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés de faire preuve de la plus grande vigilance à l’égard des éventuelles tentatives d’infiltration des organisations terroristes islamistes dans les camps de réfugiés ; souligne que la situation au Soudan et au Soudan du Sud, où demeure la menace de groupes djihadistes, doit être tout particulièrement prise en considération dans la politique d’accueil des réfugiés ;

 

5.  Affirme l’impératif de lutter contre le terrorisme islamiste, particulièrement dans la Corne de l’Afrique ; souligne que le Kenya, particulièrement touché par celui-ci lors de nombreux attentats particulièrement meurtriers, doit pouvoir défendre sa population de la façon la plus ferme possible;

 

6.  Charge le président du Parlement européen de transmettre la présente résolution au haut-représentant pour la politique extérieure et la sécurité, au président du Conseil européen, au secrétaire général des nations-Unies, au gouvernement de la République du Kenya.

 

 

 

Letzte Aktualisierung: 14. September 2021
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