Allister (NI),par écrit.- Aujourd’hui j’ai voté en faveur de l’extension du financement du programme PEACE, mais je l’ai fait avec beaucoup de réserves. Celles-ci viennent du fait que, jusqu’à présent, le financement du programme PEACE en Irlande du Nord a été attribué d’une manière extrêmement déséquilibrée, au grand détriment de la communauté protestante/unioniste.
Il a également favorisé des groupes de prisonniers terroristes au préjudice de groupes de victimes qui existent en tant que tels en raison de l’horreur que leur infligent ces terroristes.
Durant la période de prolongation du financement du programme PEACE, je chercherai une réparation sans réserve de ces injustices. Ce financement doit être octroyé de manière impartiale.
De Rossa (PSE),par écrit.- (EN) Je suis ravi de soutenir ce rapport et je me félicite de la proposition d’étendre la durée du programme PEACE à cette année et à 2006.
Cette décision permettra de mettre en œuvre les mesures PEACE, visant à soutenir la réconciliation, pendant quelques années encore. La poursuite de ces initiatives de paix est inestimable dans le rétablissement de la confiance entre les communautés et dans le rapprochement des communautés séparées par la frontière.
Le programme PEACE se concentre en particulier sur la réconciliation et les projets qu’il a financés ont largement contribué à la promotion d’une compréhension mutuelle et de meilleures relations entre les communautés. Je suis enchanté que le financement soit maintenant prolongé jusqu’à la fin de 2006 et j’espère sincèrement que de nouvelles dispositions seront incluses dans les perspectives financières lorsqu’elles seront enfin établies et qu’elles entreront en vigueur en 2007.
Il n’y a pas de doute que nos espoirs d’un avenir pacifique dépendent du bon fonctionnement des diverses initiatives transfrontalières, entre le nord et le sud, financées au titre de ce programme.
Goudin, Lundgren et Wohlin (IND/DEM),par écrit.- (SV) Le programme PEACE est justifié par sa nature interne à l’UE. Les acteurs qui assument la principale et ultime responsabilité, à savoir parvenir à une consolidation du processus de paix, sont, toutefois, l’Irlande et le Royaume-Uni.
Comme le prévoit la Liste de juin, il est essentiel que l’aide économique ne soit pas utilisée comme une «aide structurelle», mais de manière à entraîner des améliorations réelles et pratiques promouvant le développement positif du processus de paix en Irlande du Nord.
Isler Béguin (Verts/ALE),par écrit.- Si cela ne tenait qu’aux Verts, le projet de constitution serait bien plus ambitieux que celui qui nous est présenté. Il permettrait de concrétiser l’Europe politique, sociale et écologique que nous défendons. Ce serait un projet sans ambiguïté et sans incertitude quant aux objectifs, sans cette troisième partie qui, en ne faisant que reprendre les traités antérieurs, se pose en contradiction avec un projet global ambitieux pour l’Europe. Pourtant, malgré ses imperfections, je voterai et j’appelle à voter OUI à ce traité de Constitution. Car ce serait une aberration et une erreur politique majeure que de rejoindre le camp des NON à la Constitution, sous prétexte que le texte final n’est pas à la hauteur des enjeux.
Plus que jamais, nous avons besoin de l’Europe, même imparfaite.
Avec une Constitution, nous réussirons à lancer cette Europe de la paix, porteuse de valeurs communes comme les droits de l’homme et la démocratie. C’est par cet acte majeur que les citoyens européens se sentiront unis dans un véritable dessein commun. C’est un OUI militant que je défendrai par mon vote sur le rapport Corbett.
Rater cette occasion historique serait une négation de notre propre travail de bâtisseur d’Europe, et mettrait un frein durable à l’évolution ambitieuse de la construction européenne que nous souhaitons. ...
(Explication de vote écourtée en application de l’article 163 du Règlement)
Marques (PPE-DE),par écrit.- (PT) Je félicite M. Nicholson pour son excellent travail sur la recommandation concernant la prolongation du programme PEACE.
Le programme PEACE, qui a été lancé en 1995, vise à renforcer la paix et la réconciliation en Irlande du Nord ainsi que dans les zones frontalières de la république d’Irlande. À la suite du succès du programme PEACE I, le Conseil européen de Berlin de 1999 a décidé de prolonger celui-ci de cinq années supplémentaires afin de garantir la continuité des projets ayant été mis sur pied.
Je soutiens la position du rapporteur selon laquelle, dans cette région d’Europe, qui a enduré pendant plus de 30 ans la violence, toutes les énergies devraient être canalisées afin de rendre possible le maintien de l’intégration sociale, du développement de l’économie et de l’emploi, de la régénération urbaine et rurale ainsi que de la coopération transfrontalière.
Il est dès lors essentiel de prolonger l’application du programme PEACE de deux ans, jusqu’à la fin 2006, ce qui coïncide avec la période de programmation des Fonds structurels ainsi qu’avec une proposition d’extension de la contribution annuelle communautaire au Fonds international pour l’Irlande pour la même période. L’objectif plus large est donc d’aligner les mesures financées par ces deux instruments sur les interventions menées à bien dans la région dans le cadre de la politique de cohésion de l’UE.
Ó Neachtain (UEN),par écrit.- (EN) Je me félicite de ce rapport, qui officialise le soutien du Parlement européen en faveur de la prolongation, jusqu’en 2006, du financement par l’UE du Fonds européen pour la paix.
En 2005 et en 2006, 108 millions d’euros seront consacrés à ce Fonds qui soutient des projets dans la région des comtés frontaliers et en Irlande du Nord. Un tiers de ce Fonds, soit 36 millions d’euros, sera dépensé dans la région des comtés frontaliers et les 72 millions d’euros restants seront destinés à l’Irlande du Nord.
Le Fonds européen pour la paix pour la période 2000-2004 a appuyé 4 000 projets en Irlande du Nord et dans la région des comtés frontaliers uniquement. L’Union européenne octroie également 15 millions d’euros par an au Fonds international pour l’Irlande et a soutenu plusieurs programmes Interreg consécutifs à la fin des années 1980.
Dans le contexte général du processus de paix en Irlande, l’Union européenne a été le principal acteur à fournir une assistance politique et financière et il est évident qu’elle continuera de jouer un rôle actif et central à cet égard.
Queiró (PPE-DE),par écrit.- (PT) J’ai voté en faveur du rapport de M. Nicholson sur le programme PEACE pour l’Irlande du Nord parce que j’estime qu’il est crucial pour l’UE de se montrer solidaire avec le processus de paix irlandais. Notre solidarité devrait être axée de telle sorte qu’elle bénéficie à une large gamme de secteurs, de groupes et de communautés les plus touchés par la violence, ainsi qu’encourage des projets intercommunautaires.
Une gestion financière au travers de partenariats locaux et d’organisations non gouvernementales spécialisées par secteur permettra de renforcer les liens de paix et de réconciliation qui sont essentiels à la stabilisation en Irlande du Nord. Je juge également crucial l’objectif de cohérence financière qui a été garantie à la suite de la prolongation de la mise en œuvre du programme PEACE pour deux années supplémentaires, étant donné que cela constitue un pas vers l’alignement des actions financées par cet instrument et par le Fonds international pour l’Irlande pour les interventions menées dans la région dans le cadre de la politique de cohésion de l’UE.
Ribeiro e Castro (PPE-DE),par écrit.- (PT) Dans une Europe qui s’est montrée capable de construire la paix au sein de ses frontières, les phénomènes tels que ceux constatés en Irlande du Nord et au Pays Basque sont, heureusement, devenus moins nombreux et surviennent de manière plus espacée dans le temps.
Toutefois, étant donné la gravité de ces situations, l’UE doit continuer de condamner de manière véhémente et inconditionnelle l’utilisation de la violence comme moyen de résolution de problèmes politiques.
Dans le cadre des initiatives de cessez-le-feu et de l’ouverture de négociations entre les deux camps du conflit en Irlande du Nord, je pense qu’une détermination similaire doit être montrée pour toute initiative entreprise afin de participer à l’établissement d’une paix durable dans ces territoires.
Dans ce contexte, je salue le fait que le soutien financier à l’Irlande du Nord et aux zones frontalières de la république d’Irlande sera maintenu et que le programme PEACE II va être prolongé pour deux années supplémentaires.