Presidente. L'ordine del giorno reca le dichiarazioni del Consiglio e della Commissione sul debito dei paesi in via di sviluppo.
Schmit,Conseil. Monsieur le Président, ce débat sur l'allégement de la dette vient à point nommé. Ces jours-ci, les discussions sur un allégement de la dette des pays gravement touchés par la catastrophe dans l'océan Indien sont menées à Paris. Un tel allégement doit être important dans son ampleur et mis en œuvre rapidement. Le Club de Paris se réunit, d'ailleurs, aujourd'hui-même, pour délibérer d'un moratoire sur la dette des pays désireux d'obtenir un tel allégement.
Reconnaissons aussi que la situation de l'Irak, qui a été à l'origine de cette question et de ce débat, est tout à fait particulière et exceptionnelle. L'allégement de la dette, et je dirais l'allégement important de la dette, qui a été décidé par le Club de Paris en novembre en faveur de la République de l'Irak est, sans aucun doute, une nécessité pour la reconstruction économique de ce pays, comme pour la renaissance d'un Irak souverain doté d'institutions démocratiques et légitimes.
Mais la question de l'allégement nécessaire, comme je viens de le dire, de la dette dans le cas de l'Irak, se pose aussi, et j'ajouterai, avec la même urgence, dans le cas des pays les moins avancés. Il serait incompréhensible, voire absurde, qu'un allégement de la dette ne soit accordé qu'à un pays victime d'une catastrophe naturelle ou d'un conflit. La pauvreté absolue est génératrice de véritables catastrophes quotidiennes, prenant la forme d'une sous-alimentation, d'un analphabétisme chronique, d'une mortalité infantile élevée, du sida, et j'en passe. Elle bloque le développement et favorise toutes sortes de conflits causant, souvent dans le silence et dans l'ignorance des médias, des milliers, voire des dizaines de milliers, de morts.
L'allégement de la dette des pays les plus pauvres est donc au centre de la lutte contre la pauvreté ainsi que du soutien à une politique d'éradication de la pauvreté et de relance d'un processus de développement conforme aux objectifs du Millénaire.
Un niveau élevé d'endettement et une charge de la dette qui n'est plus en rapport avec les capacités économiques d'un pays bloquent toute perspective de développement et aboutissent, paradoxalement, non pas au décollage économique initialement visé, mais à un appauvrissement rampant des populations des pays les plus pauvres.
Face à cette situation, l'Union européenne n'est pas restée inactive et elle ne le sera pas dans l'avenir. Des engagements concrets ont été pris à la conférence de Monterrey. Le Conseil "Affaires générales et relations extérieures" d'avril débattra d'une éventuelle révision des engagements de l'Union qui ont été pris à Monterrey. Les efforts d'allégement de la dette en faveur des pays les moins avancés se sont tout particulièrement concrétisés dans l'initiative HIPC, High Indebted Poor Countries (pays pauvres très endettés en français), proposée par la Banque mondiale et le FMI en 1996 et renforcée en 1999. Il s'agit d'une approche coordonnée visant à ramener la dette des pays les plus pauvres à un niveau soutenable: dette publique, bilatérale et multilatérale, mais aussi dette commerciale. Quarante-deux pays sont potentiellement concernés par cette initiative, dont trente-huit sont des pays africains subsahariens. Les résultats obtenus jusqu'à présent sont positifs, mais encore insuffisants. La dette commerciale n'a guère été allégée. L'Union européenne a fourni environ 60% du financement de l'initiative HIPC. Un certain nombre de créanciers n'ont pas encore procédé à un allégement.
La future présidence britannique du G8, mais aussi de l'Union, a fait de l'allégement de la dette des PMA un objectif prioritaire. Nous voulons travailler étroitement avec le RoyaumeUni pour que l'Union européenne développe une approche cohérente et ambitieuse dans cette matière.
L'allégement de la dette doit rester un objectif prioritaire de la politique de coopération au développement de l'Union. Il ne peut pas être isolé des autres politiques: la politique commerciale, notamment l'adoption d'un nouveau système de préférences généralisées, des conclusions positives du cycle de Doha favorables aux pays en développement, une augmentation de l'aide au développement axée sur l'éradication de la pauvreté, un soutien à la bonne gouvernance, au règlement et à la prévention des conflits.
Potočnik,Commission. Mr President, we all agree that for some developing countries external indebtedness is a major obstacle for growth and development. We should acknowledge the merits of the debt relief initiative currently applied, the Highly Indebted Poor Countries – or HIPC –Initiative, which was launched in 1996. This is the most comprehensive debt relief initiative ever taken. It will reduce the debt burden of the highly indebted poor countries by approximately two-thirds, demonstrating a commitment to poverty reduction.
The Commission and the Member States have gone beyond the HIPC requirements. Most Member States have committed themselves to cancelling 100% of the bilateral claims. The Commission has done the same for all special loans in least developed countries eligible for HIPC debt relief. However, it is now widely recognised that HIPC relief will fail to ensure long-term debt sustainability. It is clear that more needs to be done for the poor countries that benefit from the HIPC Initiative. Pressure is increasing to extend debt relief to the other developing countries.
The World Bank and the IMF are developing a new framework for long-term debt sustainability in low-income countries. This should help to prevent the accumulation of new debt. The Commission is following this debate closely to ensure the transparency of the decision-making process. The Paris Club of creditor governments has developed the so-called Evian approach to deal with non-HIPC countries. It takes into account debt sustainability considerations, allowing the Paris Club to adopt its response to the financial situation of the debtor country and to make the resolution of crises more orderly, timely and predictable. One application of these new rules was the Iraqi case.
The Commission is not a priori against debt relief in favour of middle-income countries. It supports the Evian approach of the Paris Club, which looks at the financial situation of each country rather than defining standard terms as has been done in the case of Iraq. Iraq is not indebted to the Commission but, as a sign of solidarity with the Iraqi people, the Community pledged a contribution of EUR 200 million to the Reconstruction Fund Facility for Iraq at the Madrid Conference. However, the Commission does not want assistance for Iraq, whether through debt relief or other mechanisms, to be given at the expense of the poorest countries.
More recently, the UK and the US have both called for 100% cancellation of multilateral debt for low-income countries, although with different approaches towards its financing. The proposal of full cancellation may appear attractive, but it entails risks in terms of aid allocation.
The Commission's finance study demonstrates that the HIPC Initiative has already distorted the allocation of aid because the levels of debt relief are not related indicators of poverty, nor – and this is very important – do they reflect performance in tackling poverty. The countries benefiting most from the initiative are by no means the best performers or the poorest countries within the group.
Some examples will illustrate my point. The country benefiting most on a per capita basis from HIPC debt relief is Guyana, with USD 769 per capita received. It ranks 92nd in the Human Development Index. However, Niger, which ranks 174th in that index, receives only USD 48 per capita relief.
The total cancellation of debt for all African countries would lead to considerable inequalities in the distortion of aid among them, measured by their relative poverty levels. Eritrea – one of the poorest countries in Africa – would receive USD 56 per capita, while the Seychelles, one of the richest countries of the continent, would receive USD 2 572 per capita, which makes a huge difference.
Further debt relief could lead to further distortions in aid allocation. In a world of limited resources, debt relief granted to middle-income countries should not detract from the amounts available to the neediest ones.
So, debt relief is a bad aid allocation mechanism, but it can be a good way of delivering aid, as it provides a quick method of disbursement, ensuring a predictable flow of resources directly into the budget with limited transaction costs.
It could also be used to protect vulnerable, low-income countries from the effect of exogenous shocks. In these cases, some sort of temporary relief of the debt could help mitigate the adverse effects of external shocks on the poverty-reduction strategies of beneficiary countries. That is also the case as regards the moratoriums, which, as already mentioned, were discussed today by the presidency in Paris in relation to the tsunami-affected countries.
To sum up, debt relief is not a panacea which by itself creates new resources, nor does it automatically translate into services for poor people or economic growth. However, it may be an effective way to deliver support and a good way to provide swift assistance after shocks. To tackle poverty and to attain the Millennium Development Goals, the real challenge is to ensure appropriate levels of development financing. We need to reach agreement on new and sufficiently ambitious targets for official development assistance by 2009 for us to have a real prospect of attaining those goals. Debt relief can be a useful tool in that quest, but it can by no means offer a really full response.
Martens (PPE-DE), namens de fractie.– Voorzitter, de schuldenlast is een groot probleem en krijgt nu weer extra aandacht als mogelijk hulpmiddel bij de wederopbouw na de tsunami. Het is goed dat de schuldenlast hoog op de agenda staat. Schuldverlichting is een van de millenniumdoelstellingen voor ontwikkeling. De rentelasten drukken vaak al jarenlang enorm op de begrotingen van de ontwikkelingslanden en vormen in sommige gevallen echt een belemmering voor verdere ontwikkeling.
We moeten kijken naar mogelijkheden om daar wat aan te doen, maar het onderwerp is complex en leent zich er niet toe er impulsief mee om te gaan. Ik kan me voorstellen dat voor door de tsunami getroffen landen een moratorium wordt ingesteld voor betaling van rente en aflossing, maar in het algemeen mag schuldverlichting niet afhangen van incidentele dramatische gebeurtenissen.
Voorzitter, er is een verschil tussen kwijtschelden van schulden en schuldverlichting. Onze fractie is geen voorstander van algemene kwijtschelding van alle schulden zoals sommigen in dit Huis bepleiten. Tegen schuldverlichting zeggen wij ja, maar alleen daar waar nodig, alleen voor de meest arme landen en altijd onder voorwaarden. We hebben in een resolutie als PPE-DE-Fractie het volgende ingebracht, en de Commissaris refereerde daar ook al aan: schuldverlichting is geen wondermiddel tegen armoede.
We moeten goed bedenken dat het bedrag dat eventueel wordt kwijtgescholden zal afgaan van de bedragen die voor ontwikkelingssamenwerking beschikbaar zijn. Schuldverlichting alleen biedt een land nog geen nieuwe inkomensbronnen, levert geen scholen of ziekenhuizen op, reduceert de armoede in de landen niet, noch stimuleert het op zichzelf verdere ontwikkeling. De fondsen die daarvoor beschikbaar waren, zullen na de kwijtschelding aanzienlijk kleiner zijn. Als het gaat om de ontwikkeling van een land ligt er ook een belangrijke verantwoordelijkheid bij de landen zelf. Schuldverlichting heeft alleen zin als het gepaard gaat met good governance, democratie, respecteren van mensenrechten, investeren in de eigen bevolking; kortom, als het geld echt terechtkomt bij de armsten. Schuldverlichting kan dus geen doel op zich zijn, maar is alleen zinvol als het daadwerkelijk een stimulans is voor ontwikkeling. Dan kunnen we genereus zijn, maar daar moeten wel voorwaarden aan verbonden worden, zoals bij alle vormen van ontwikkelingshulp.
VORSITZ: SYLVIA-YVONNE KAUFMANN Vizepräsidentin
Carlotti (PSE), au nom du groupe.– L'Union européenne et la communauté internationale se préparent à annuler une partie de la dette irakienne et, aujourd'hui même, la dette des pays ravagés par le tsunami. Quant à moi, je m'en réjouis certes, mais ce sont là des réactions à chaud, qui sont liées à une actualité urgente. Or, c'est l'ensemble de la problématique de la dette du Sud qui devrait être traité avec la même urgence et avec la même célérité, car il y a bien urgence dans cette réalité consternante à laquelle nous sommes confrontés.
Le montant annuel du remboursement de la dette du Sud dépasse très largement le montant annuel de l'aide publique au développement et c'est le Sud qui finance le Nord. En vingt ans, les pays du Sud ont déjà remboursé six euros pour un euro emprunté et on leur en demande encore quatre. Pour que le Sud avance, il faut que la dette recule et les réponses aujourd'hui tardent à se concrétiser. Je salue l'initiative de la Grande-Bretagne, laquelle annonce qu'elle va annuler sa part de la dette contractée par les pays les plus pauvres auprès de la Banque Mondiale. J'attends avec impatience que l'ensemble des pays de l'OCDE fassent de même! Si tous ces pays suivaient l'exemple britannique, c'est 45 millions d'enfants en plus qui pourraient aller à l'école, c'est 140 millions de personnes qui pourraient accéder à l'eau potable à condition, bien sûr, que les annulations de dettes s'ajoutent en renfort de l'aide au développement existante, à condition que le Nord cesse de reprendre d'une main ce qu'il donne de l'autre.
Il faut, aujourd'hui, impérativement, trouver une solution globale, juste et durable au problème de la dette, et le groupe socialiste est persuadé que c'est l'Union européenne et les États membres qui peuvent mener cette initiative. Annulation totale de la dette des pays les plus pauvres, mesures d'allégement pour les pays intermédiaires, abandon des conditionnalités du type "ajustements structurels" et, bien sûr, cela a été dit, nous devons inscrire ce dispositif dans une politique globale de l'aide et rechercher très rapidement de nouvelles sources de financement.
Hall (ALDE), on behalf of the group.– Madam President, I am glad we are having this debate today on debt relief. It is vital that even as we pay necessary and proper attention to tsunami relief, we also remain focused on the wider and longer-term issue of poverty reduction and the millennium development goals.
Debt relief is key to achieving the millennium development goals. In the past, the measure used to calculate whether debt was sustainable was a calculation of debt payment against export income, but the really crucial question is how much of the national budget is being used to repay debt. In many African countries, debt service payments still take up a larger share of the budget than health services. In Ghana, for example, 11% of government spending goes into repaying debt, while only 9% is spent on health.
If we want debt relief to contribute to achieving the millennium development goals, then we need to acknowledge that debt is unsustainable wherever it prevents a country financing its poverty reduction programmes. It follows that international money to fund debt relief must be in addition to, and not instead of, aid. I am very concerned that the United States envisages a reduction in aid budgets to fund debt cancellation. In fact, debt cancellation needs to go hand-in-hand with an increase in aid and the ALDE resolution includes a renewed pledge that Member States give 0.7% of GDP as overseas development assistance.
It also follows that debt reduction can only contribute to achieving the millennium development goals if it takes place under good governance. Nothing will be achieved if the money saved through debt relief is spent by a corrupt dictator on expensive palaces or, even worse, on attack helicopters to terrorise a section of the population.
The governments of developing countries have a responsibility to invest in their own people, but we in the European institutions have a responsibility to make sure that flexible mechanisms for debt relief are available.
Schmidt, Frithjof (Verts/ALE), im Namen der Fraktion.– Frau Präsidentin! Wir haben eine umfassende und andauernde Schuldenkrise in der Welt. Diese Schuldenkrise ist nach wie vor ein zentrales Hindernis dafür, dass es in den Ländern des Südens zu einer selbstständigen dynamischen wirtschaftlichen Entwicklung kommen kann, jedenfalls in vielen Ländern. Man kann dies an zwei Zahlen deutlich machen: Sehr viele der ärmsten Länder müssen über 40 % ihres Bruttosozialprodukts für den Schuldendienst aufwenden. Unter solchen Bedingungen ist eine eigenständige wirtschaftliche Entwicklung jedoch praktisch nicht mehr möglich. Deswegen brauchen wir eine umfassende Entschuldungsinitiative.
Wir haben eine weitere Zahl: Für jeden Euro, den wir jetzt an Entwicklungshilfe an die Länder des Südens geben, gehen durchschnittlich ein Euro und fast 50 Cent an Zinszahlung zurück in die Länder des Nordens. Deswegen brauchen wir eine umfassende Entschuldungsinitiative. Denn es ist völlig klar: Im Fall von Indonesien – wir diskutieren das ja gerade – wären das in diesem Jahr vier Milliarden Euro, die Indonesien zurückzahlen müsste. Das würde jede Art von Entwicklungs- und Katastrophenhilfe sofort neutralisieren.
Deswegen habe ich mich sehr gefreut, dass der Ratspräsident heute gesagt hat, er sei für einen vollständigen Schuldenerlass für Indonesien. Wir brauchen eine internationale Konferenz zur Entschuldung. Das kann nicht der Pariser Club leisten, denn der Pariser Club ist eine reine Veranstaltung der Gläubiger. Wir brauchen eine internationale Konferenz, in der Gläubigerländer, Schuldnerländer und die betroffenen Zivilgesellschaften als Kontrollinstanzen gleichberechtigt beteiligt sind. Dafür sollten sich die Europäische Union und dieses Parlament einsetzen!
Markov (GUE/NGL), im Namen der Fraktion.– Frau Präsidentin, Herr Ratspräsident, Herr Kommissar! Niemand kann guten Gewissens von den Entwicklungsländern verlangen, dass sie ihre Schulden weiterhin zurückzahlen, denn sie haben ihre Schulden bereits siebenfach zurückgezahlt, und ihre Verbindlichkeiten sind viermal so hoch wie zu Beginn. Deswegen, Herr Potočnik, würde ich Ihnen in einem Punkt widersprechen: Sie haben absolute Zahlen pro Einwohner genannt. Das ist nicht das Ausschlaggebende. Jeder Einwohner Brandenburgs, wo ich herkomme, ist mit 16 000 Euro verschuldet. Unsere Volkswirtschaft ist aber so, dass wir das verkraften können. Die Volkswirtschaften der Entwicklungsländer können das aber nicht verkraften. Deshalb geht es meiner Ansicht nach nicht primär darum, ob man eine Schuldenstundung vornimmt, eine Schuldenreduzierung, ein Schuldenmoratorium, was auch immer, sondern es geht darum, die Schulden zu erlassen, weil diese Länder das Geld, das sie gegenwärtig fast ausschließlich für den Zins aufbringen und nicht einmal für die Tilgung, brauchen, um ihre wirtschaftlichen, sozialen und ökologischen Probleme zu lösen. Das ist Hilfe zur Selbsthilfe.
Wer glaubt, dass die reichen Industrienationen daran kaputtgehen würden, dem möchte ich eine Zahl nennen: Der Krieg im Irak kostet die USA täglich 150 Millionen Dollar. Präsident Bush hat jetzt beim Kongress um weitere 80 Milliarden Dollar angesucht. Die Schulden Pakistans betragen 11 Milliarden Dollar. Vergleichen Sie diese Zahlen, und Sie werden sehen, dass es möglich ist, eine komplette Entschuldung vorzunehmen. Das muss auch Sinn und Zweck der Angelegenheit sein.
Eine zweite Bemerkung: Es wird sehr häufig argumentiert – und das habe ich auch hier wieder gehört –, dass die Entschuldung mit der Entwicklungshilfe gegengerechnet wird. Nein, wenn der politische Wille da ist, wenn man diesen Ländern wirklich helfen will, dann muss es eine komplette Entschuldung der ärmsten Länder geben. Zusätzlich müssen sich die reichen Länder endlich an ihre Selbstverpflichtung halten, 0,7 % ihres Bruttoinlandsprodukts für Entwicklungshilfe auszugeben. Ein solches Zeichen sollte für diese Länder und für die Europäische Union wirklich gesetzt werden.
Kristovskis (UEN) grupas vārdā. Kolēģi! Eiropas Savienība ir apņēmusies līdz 2015. gadam sasniegt tūkstošgades attīstības mērķus; tā ir ambicioza un nepieciešama apņēmība. Ārējo parādu slogs nabadzīgajām valstīm ir nepārvarams apgrūtinājums. Tas liedz samazināt galējā nabadzībā dzīvojošo iedzīvotāju īpatsvaru. To apzinoties, Eiropas Savienība parāda samazināšanai jau ir atvēlējusi miljoniem dolāru.
HIPC iniciatīva aptvēra četrdesmit divas pasaules nabadzīgākās valstis. Divdesmit sešām no tām parādi tiks norakstīti piecdesmit procentu jeb divdesmit piecu miljardu dolāru apjomā. Tiek izmantoti arī citi finansu instrumenti.
Tomēr šie un citi pasākumi joprojām izrādās nepietiekami nabadzīgo valstu ārējo parādu samazināšanai. Tāpēc jāmeklē jaunas iespējas un mērķtiecīgi pasākumi. Jādod iespēja kvalificēties parādu norakstīšanai plašākam valstu lokam līdzīgi kā Irākai. Ciešāk jāiesaista “Debt Relief International”, jādod reāla iespēja izkļūt no ekonomiskās stagnācijas, mērķtiecīgi virzoties pretī tūkstošgades attīstības mērķu sasniegšanai.
Battilocchio (NI).– Signor presidente, a nome del nuovo PSI, vorrei esprimere la mia grande soddisfazione e riconoscenza all'Unione europea, ai governi degli Stati membri, alle agenzie internazionali, alle organizzazioni umanitarie e a ogni singolo cittadino europeo per il titanico sforzo di solidarietà dimostrato nelle ultime settimane.
Saluto favorevolmente la decisione presa, due ore fa, dai membri del Club di Parigi di applicare una moratoria sul debito per tre dei paesi colpiti dallo tsunami, che fa seguito all'approvazione nel novembre 2004 della cancellazione dell'80 per cento del debito dell'Iraq, quale concreto segnale di sostegno alla ricostruzione del paese. Inoltre, ha avuto esito positivo l'esame, da parte del Consiglio straordinario "affari generali e relazioni esterne" riunito la settimana scorsa, delle misure di accompagnamento - come sostegno commerciale e partnership bilaterale - per i paesi colpiti.
Il mio maggiore auspicio, tuttavia, è quello di poter vedere un simile impegno non solo in occasione di guerre o calamità naturali, ma in modo continuativo verso tutti quei paesi per i quali i conflitti, le epidemie, la fame sono purtroppo all'ordine del giorno. Secondo le Nazioni Unite, infatti, sono ben 14 le crisi dimenticate, di cui la maggior parte riguarda paesi africani, per i quali le Nazioni Unite hanno chiesto un sostegno di 1,7 miliardi di dollari.
Per questi e per altri paesi in via di sviluppo è necessario puntare alla piena realizzazione degli obiettivi del millennio, da cui siamo ancora ben lontani, anche passando, se possibile, dalla riduzione o cancellazione del debito. Un impegno opportuno, necessario, urgente doveroso.
Scheele (PSE).– Frau Präsidentin! Ich möchte mich wie mein Vorredner auch beim Ratspräsidenten Schmit bedanken, dass er unser Anliegen in Bezug auf eine neue Entschuldungsinitiative von vorne herein auf eine breitere Basis gestellt hat. Ich bin allerdings ein bisschen enttäuscht über die doch sehr restriktiven Aussagen der Kommission.
Ich gebe dem Herrn Ratspräsidenten Schmit Recht, dass man, wenn man über die Auswirkungen der Auslandsverschuldung spricht, nicht nur die Länder in Betracht ziehen kann, die von der schrecklichen Naturkatastrophe betroffen sind. Nicht nur Naturkatastrophen machen betroffen, sondern auch die verheerenden Auswirkungen der weltweit ansteigenden Armut. Es macht betroffen, dass in vielen Ländern die Ausgaben für den Schuldendienst ein Vielfaches der sozialen Ausgaben betragen. Und es macht betroffen, dass wir von der Erfüllung der Millenniumsentwicklungsziele, die alle UNO-Mitglieder beschlossen haben, meilenweit entfernt sind.
Wir sind zur Zeit sehr stolz auf eine nie da gewesene Spendenfreudigkeit und Hilfsbereitschaft. Ich glaube, wir sind zu Recht stolz darauf, aber – und das richte ich jetzt an die Kommission – wir dürfen nicht mit der einen Hand ein bisschen geben und mit der anderen sehr viel nehmen. Die Zahlen wurden schon genannt. Wir müssen uns auch die Frage stellen, ob es moralisch vertretbar und mit good governance vereinbar ist, dass die armen Länder das Siebenfache ihrer in den 80er Jahren entstandenen Schulden zurückbezahlt haben. Wir stellen in der Entschließung des Europäischen Parlaments auch ganz klar fest, dass die HIPC-Initiative, die von Herrn Kommissar Potočnik als die umfassendste Entschuldungsinitiative genannt wurde, nur einen kleinen Schritt darstellt, der selbstverständlich nicht ausreichend ist.
Ich möchte wissen, welche konkreten Ziele die Ratspräsidentschaft in diesem Bereich hat, auch in Zusammenarbeit mit den anderen internationalen Partnern, weil ich aufgrund Ihrer Erläuterungen das Gefühl habe, dass die treibende Kraft hier der Rat und nicht die Kommission sein wird.
Cornillet (ALDE).– Madame la Présidente, je crois qu'il faut se garder de penser que la réduction de la dette ou son annulation est une fin en soi, car c'est, au contraire, un des nombreux moyens dont nous disposons pour aider au développement. Cela va de pair avec les prêts à bonifier, avec les fonds gratuits, avec, par exemple, le système de préférences généralisés que nous mettons en œuvre en Europe.
Cette réduction de la dette n'étant pas une fin en soi, mais un moyen, nous devons, je pense, avoir la décence de considérer que ce moyen est un effort consenti par les contribuables de nos pays et qu'il faut donc, naturellement, le conditionner à des résultats. Nos partenaires, et principalement nos partenaires africains, ceux du NEPAD, ont d'ailleurs parfaitement compris qu'il leur fallait faire des efforts, notamment de bonne gouvernance et de respect de valeurs qui nous sont communes, pour faire euxmêmes évoluer leurs pays. Dans cette affaire, ayons donc l'honnêteté de reconnaître que les meilleurs élèves doivent être récompensés.
S'il est entendu que la réduction de la dette est une opération en soi, il faut aussi considérer la dette qui suit, car aucun pays ne pourra, naturellement, continuer son développement sans s'endetter. Il faut donc que nous ayons une vision prospective et non pas nous donner bonne conscience en disant: on réduit la dette, on annule la dette et qu'ils se débrouillent.
Aubert (Verts/ALE).– Madame la Présidente, chers collègues, l'annulation de la dette des pays les plus pauvres est pour nous, en effet, une nécessité absolue si nous voulons sérieusement nous attaquer aux inégalités Nord-Sud et au mal-développement autant qu'au sous-développement.
Elle doit néanmoins aller de pair avec une lutte accrue contre la corruption, les paradis fiscaux, la criminalité financière mondialisée. Elle ne peut, non plus, absoudre tous ceux, y compris au sommet des États, qui se sont enrichis personnellement de façon scandaleuse, au mépris de leur peuple et d'un minimum de bonne gestion budgétaire.
L'annulation de la dette constituerait par ailleurs une première étape dans la perspective d'une réforme en profondeur de notre politique d'aide au développement. Une politique de coopération Nord-Sud repensée devrait ainsi s'appuyer sur des objectifs beaucoup plus ambitieux, notamment en matière d'énergie, d'eau, de santé, d'éducation et affirmer, préciser la notion de bien public mondial.
Nous avons besoin, de façon urgente, d'un engagement très fort de l'Union à cet égard, qui soit assorti d'objectifs clarifiés et doté de moyens beaucoup plus importants. Un plan qui aurait la même ampleur que le plan Marshall de l'après-guerre, mais avec un nom et un cadre résolument européens.
Fava (PSE).– Signor Presidente, signor Commissario, mi rivolgo innanzitutto al Consiglio perché abbiamo saputo, appunto, che un paio d'ore fa il Club di Parigi ha deciso di congelare il debito di alcuni paesi colpiti dallo tsunami. Noi crediamo che questa sia una decisione miope, perché pensiamo che questi paesi abbiano bisogno non di una moratoria, ma della cancellazione del debito, com'era stato proposto da quasi tutte le organizzazioni umanitarie - Oxfam, ActionAid... lei sarà più informato di me, signor Ministro.
Da questo punto di vista, sono d'accordo con il Commissario: occorre una diversa politica commerciale. La Tailandia chiedeva di abbassare le tasse di accesso ai mercati internazionali, su questo punto l'Occidente è irremovibile: le barriere protezionistiche non si toccano.
Ultimo punto all'ordine del giorno: è urgente cancellare il debito non soltanto dell'Iraq e dei paesi colpiti dal maremoto. Infatti, sarebbe grave se il messaggio che arriva alla comunità internazionale è che occorre essere colpiti da una guerra e da una catastrofe naturale con duecentomila morti per avere diritto alla solidarietà dell'Occidente.
Mulder (ALDE).–Voorzitter, er is niets mis met het kwijtschelden van schulden, zeker niet als het landen betreft die in acute nood verkeren zoals op het ogenblik het geval is in Zuidoost-Azië. Men kan echter niet alles over één kam scheren. Het is door verschillende sprekers al gezegd. Er zijn landen die een goede regeermethode hebben en er zijn landen die een slechte regeermethode hebben en wij kunnen niet voor alle landen zeggen dat wij hun schulden kwijtschelden en de zaak daarmee is opgelost. In praktische termen, het kan niet zo zijn dat wij Zimbabwe op dezelfde manier behandelen als bijvoorbeeld Uganda. Voor ieder punt, voor ieder land moet bekeken worden wat politiek gezien het beste is, en het kwijtschelden van schuld is één van de onderdelen die kan bijdragen aan de ontwikkeling van het land.
Wat de resolutie betreft, die is wel buitengewoon vaag. Wat zijn de praktische consequenties voor bijvoorbeeld de Europese begroting? Ik geloof dat alleen de Europese Investeringsbank leningen verstrekt. De Europese begroting staat garant voor die leningen. Wat gaat er gebeuren als wij die leningen kwijtschelden? Hoeveel gaat dat kosten? Misschien zou de Commissie daar iets over kunnen zeggen?
Schmit,Conseil. Madame la Présidente, le Conseil peut partager une bonne part des choses qui ont été dites: nous avons tous compris l'urgence et le caractère exceptionnel de la situation à laquelle certains pays font face, notamment ceux concernés par la catastrophe naturelle et, s'agissant de l'Irak, je crois que personne ne met en doute la nécessité d'aider ce pays à se reconstruire. Cela dit, la question de ce que l'on fait pour tous les autres pays en développement se pose, effectivement.
Tout d'abord – et je rejoins un peu ce qu'a dit le commissaire –, on ne peut pas se contenter de procéder de la même façon pour tous. Les pays en développement ne sont pas tous pareils. Il y a des situations très différentes. Je crois donc qu'il faut d'abord se concentrer, essentiellement, sur les pays les moins avancés, sur les pays les plus pauvres. Que peuton faire pour eux?
Premièrement, on peut alléger, voire annuler, leur dette. Je crois qu'il s'agit d'une initiative qu'il faut soutenir, qu'il faut promouvoir. Dans quels cadres agir? Il y a le débat mené dans le cadre des prochains Conseils – j'ai notamment mentionné le Conseil du mois d'avril qui doit se concentrer sur une analyse et éventuellement une révision des engagements de l'Union européenne en matière de réalisation des objectifs du Millénaire. Il y a le soutien de l'Union européenne aux initiatives prises au sein du G8, notamment celles de la présidence du G8 lors du prochain sommet au RoyaumeUni. L'Europe doit donc promouvoir cette idée de l'allégement, voire de l'annulation. Mais elle ne peut pas le faire indistinctement car, en agissant ainsi, son action perdrait en crédibilité.
Deuxièmement, l'annulation ou l'allégement de la dette n'a de sens que si les pays riches augmentent leur aide au développement. L'Union européenne a pris des engagements à cet égard et il convient de les mettre en œuvre.
Troisièmement enfin, la dette, aussi importante soitelle, doit être insérée dans un cadre politique de coopération au développement plus large. Il n'y a aucun sens à annuler la dette si, parallèlement, on ferme nos frontières à certaines importations en provenance des pays en voie de développement; il n'y a aucun sens à annuler la dette si c'est pour subventionner certaines productions chez nous et bloquer de ce fait le développement de ces mêmes productions dans les pays en développement.
Pour résumer, je crois que l'annulation est un élément important, mais pas le seul, d'une stratégie de développement, d'un vrai partenariat de développement, auquel l'Union européenne doit s'atteler.
Potočnik,Commission. Mr President, the Commission has taken careful note of this discussion on the important issue of debt relief. A number of important and useful suggestions and comments were made today. I should like to respond as follows.
First, it should urgently be emphasised that poverty is not just a question of debt relief. The real issue is appropriate levels of development financing. Second, it is important to distinguish between different countries, in particular between the least developed countries and other developing countries.
Third, the per capita figures on debt relief were not presented to you with the aim of cutting back on aid, but rather the opposite: to use this criteria in order to alleviate the debt burden for those countries that really need it most.
Fourth, the UN and the Commission will coordinate their efforts with other international organisations on the HIPC and other initiatives.
Fifth, a new World Bank-IMF sustainability framework recognises the inadequacy of existing debt relief efforts. The new framework will: first, set indicative debt burden thresholds that are country-specific; second, take account of external shocks; third, ensure greater transparency and dialogue in assessing that sustainability. That is what the new sustainability framework is all about.
Lastly, relief for Iraq should not be at the expense of the poorest countries, and a debt moratorium for countries hit by the tsunami would be appropriate.
The Commission will closely follow the issue of the external debt of developing countries, in particular the least-developed ones. There also remains much to do as regards considering debt relief for the countries of Southeast Asia hit by the earthquake and tsunami. The Commission will maintain a continuous dialogue with the European Parliament in all the above fields of action.
We all agree that for some developing countries external indebtedness is a major obstacle to growth and development. Debt relief can indeed be a useful tool in that quest, but by no means can it offer a full response. Aid, socio-economic policies, trade policies, etc. that ensure the sustainability of these countries in the long run are crucial. That is what they would want and what they deserve.
Die Präsidentin. Zum Abschluss der Aussprache wurden gemäß Artikel 103 Absatz 2 GO 6 Entschließungsanträge eingereicht.(1)