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Trešdiena, 2005. gada 13. aprīlis - Strasbūra Pārskatītā redakcija

19. Reģionālā integrācija Rietumbalkānos
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  Předseda. Dalším bodem pořadu jednání je prohlášení Rady a Komise - Stav regionální integrace na východním Balkáně.

 
  
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  Schmit, président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, le Conseil accorde une attention continue et forte aux relations entre les Balkans occidentaux et l'Union européenne, qui reste d'ailleurs fortement engagée en faveur de la stabilisation et de l'association de cette région voisine. Au titre de la stratégie européenne de sécurité, cette région est hautement prioritaire pour l’Union européenne, ce qui y est entre autres documenté, outre les aspects civils, par une présence policière et militaire de l’Union européenne dans les Balkans occidentaux.

L’avenir de cette région se situe dans l'Union européenne. Le sommet de Thessalonique du 21 juin 2003 a clairement souligné la vocation européenne des Balkans occidentaux.

Si l’engagement de l’Union en faveur des Balkans occidentaux est sans équivoque, il revient aux pays de la région d’en faire bon usage. Les pays concernés doivent démontrer, par des politiques et des actes concrets, leur volonté et leur capacité à devenir, le moment venu, candidats à l’adhésion à l’Union européenne en vue de la rejoindre un jour. L'Union continuera à les soutenir activement dans leurs efforts de réformes politiques et institutionnelles. Cela demande sans aucun doute de la persévérance et un engagement décidé des deux côtés, car les défis à relever restent considérables.

Ils peuvent néanmoins être relevés et maîtrisés, car il est de l’intérêt des peuples des Balkans occidentaux, qui ont décidément traversé des périodes sombres, de les relever. Il est aussi de l’intérêt de l’Union européenne de favoriser cette voie vers l'Europe, car notre objectif primordial doit être la paix et la stabilité du continent européen.

Le processus de stabilisation et d'association demeure le cadre général de la voie européenne des pays des Balkans occidentaux vers une adhésion future. Ce processus vise à aider les pays de la région à établir de façon durable la paix, la démocratie, la stabilité, la prospérité et le respect des droits des minorités. Ce sont ici les objectifs mêmes du projet européen qui a su réconcilier, après la plus terrible des guerres, des nations ennemies en leur permettant de construire un avenir commun. Il est important de noter que ce même idéal, cette même vision, a également enrichi l’expérience du dernier élargissement. Ce matin, nous venons de prendre une décision très importante, votre Parlement vient de prendre une décision très importante à cet égard, en l'occurrence envers la Bulgarie et la Roumanie.

Chaque année, le Conseil procède à un examen à la fois des progrès réalisés par les pays du processus de stabilisation et d'association et des problèmes non résolus, sur la base des rapports annuels de la Commission. Cet examen est un exercice important qui nous rappelle que les Balkans occidentaux progressent sur la voie de l’Union européenne. Comme convenu lors du sommet de Thessalonique, l'Union a conclu pour la première fois, en 2004, des partenariats européens avec les pays de la région. Ils ont été présentés par la Commission en même temps que les rapports sur les partenariats et le processus de stabilisation et d'association. Ces partenariats, qui s’inspirent des partenariats pour l’adhésion des pays candidats, servent de feuilles de route individualisées, adaptées aux situations spécifiques de chaque pays. Ils indiquent les actions précises à entreprendre en priorité. La Commission et le Conseil suivent les progrès de mise en œuvre de ces partenariats.

L'approche de l'Union vis-à-vis des Balkans est donc déjà fortement individualisée et basée sur le principe des mérites propres. Tous les participants au sommet de Thessalonique ont accepté le fait que la rapidité de la progression des pays de la région vers une adhésion future dépendra du rythme auquel ils mettront en place les réformes nécessaires et se conformeront aux critères existants de Copenhague et du processus de stabilisation et d'association. Les plus performants peuvent avancer plus rapidement. Seuls deux pays ont, à l'heure actuelle, un accord de stabilisation et d’association avec l’Union européenne, à savoir la Croatie et l'ARYM. La Croatie est à ce stade le premier pays de la région à être devenu pays candidat.

Le processus est donc global, mais il suit une approche des mérites propres. La perspective de l’adhésion, qui est la seule garantie pour que le développement de ces pays existe pour tous, s’applique cependant selon l’approche des mérites propres.

Lors du dernier examen du processus de stabilisation et d'association par le Conseil en mai 2004, le Conseil s’est félicité des progrès réalisés dans la région. Il a pu constater une stabilisation durable de la situation en matière de sécurité. Mais en dépit des succès enregistrés au cours des dernières années, la possibilité de dérapages, de violences, de remise en question des valeurs fondamentales sur lesquelles est fondée la construction européenne ne peut hélas être exclue pour toujours. Voilà pourquoi il faut rester particulièrement attentif et vigilant aux évolutions possibles.

La paix et la stabilité ne sont pas des acquis définitifs dans cette région. Les héritages d’un passé noir, où un nationalisme destructeur a fait des ravages, n’ont pas totalement disparu.

L’année 2005 sera, pour la région, l’année où des opportunités importantes se présenteront. Ainsi, le Conseil suivra de près la mise en œuvre continue de l’accord-cadre d’Ohrid dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine, pays ayant présenté sa candidature à l’Union européenne. L'évolution politique en Albanie, notamment dans la perspective des élections législatives qui devront avoir lieu cet été, mérite toute notre attention.

En ce qui concerne la Serbie-et-Monténégro et la Bosnie-et-Herzégovine, le Conseil devrait, entres autres, s'exprimer au cours de ce semestre sur l'opportunité de négocier un accord de stabilisation et d'association. Les négociations d’un tel accord se poursuivent avec l’Albanie. Et le Conseil devra se pencher plus tard dans l’année, sur la base de l’avis de la Commission, sur la demande d’adhésion de l’ARYM. Pour le Kosovo, la mi-2005 offrira une première occasion d'évaluer les progrès réalisés en ce qui concerne le respect effectif des normes édictées par l' ONU. De l'issue positive de cette évaluation dépendra l'avancée vers un processus visant à déterminer, dans le dialogue et la coopération avec toutes les parties concernées, le statut futur du Kosovo. Finalement, en ce qui concerne la Croatie, la conférence intergouvernementale pour les négociations d'adhésion sera convoquée d’un commun accord dès que le Conseil - et j'espère que ce sera bientôt - aura constaté que la Croatie coopère pleinement avec le Tribunal de La Haye.

Cette coopération sans réserve avec le tribunal est une exigence incontournable pour toutes les composantes des Balkans occidentaux. Des progrès réels, disons-le, ont été faits ces derniers temps, mais ils doivent encore s’amplifier.

Les initiatives de l'Union européenne pour promouvoir l'intégration régionale des Balkans occidentaux, notamment en ce qui concerne l'infrastructure, l'éducation, le retour des réfugiés, la lutte contre la criminalité et les échanges culturels, sont en effet essentielles.


La coopération régionale favorisant l’intégration économique de la région est un instrument important pour promouvoir la réconciliation, favoriser les réformes et surtout améliorer la situation économique et sociale dans cette région. Le chômage endémique, qui atteint des niveaux records et est largement dû à l’insuffisance d’investissements privés, caractérise certaines parties des Balkans occidentaux et est un des facteurs principaux d’instabilité sociale mais aussi d'instabilité politique. Par conséquent, le Conseil attache une importance particulière à la promotion de la coopération régionale, qui est un élément clé du partenariat de stabilisation et d'association. Dans son évaluation de ce processus, en mai 2004, le Conseil s'est félicité des améliorations sensibles constatées en matière de coopération régionale, notamment dans les domaines des infrastructures, du commerce et de l'énergie.

Des projets d'assistance dans les domaines mentionnés dans la question sont mis en œuvre par la Commission dans le cadre du programme CARDS et, notamment pour la Croatie, à travers les instruments de préadhésion qui, à cet égard, ont une importance particulière. Ainsi, l'objectif du règlement CARDS est, entre autres, de mettre en œuvre des projets de reconstruction, de fournir l'aide au retour des réfugiés et à la stabilisation de la région, mais aussi d'encourager la coopération régionale. Actuellement, des discussions sont en cours au Conseil sur le nouvel instrument financier d'aide de préadhésion proposé par la Commission. À partir de 2007, celui-ci devrait être le cadre de l'assistance de l'Union européenne aux pays candidats et candidats potentiels, catégories au sein desquelles se retrouvent les Balkans occidentaux.

 
  
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  Rehn, Member of the Commission. Mr President, I thank Parliament, and the rapporteur Mr Samuelsen, for the forward-looking resolution on the Western Balkans and for the commitment of Parliament and of its Foreign Affairs Committee to the region. Currently, most of the countries in the Western Balkans are making tangible progress in their relations with the EU. Yet, many issues still need to be addressed and progress consolidated and reinforced.

The years 2005 and 2006 will be crucial for the Western Balkans in relation to the European Union. We are at a real watershed. We have to overcome certain short-term issues to be able to focus on long-term economic and social development. The most critical immediate issues concern the conclusion of the work of the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia – ICTY – and the settlement of the future status of Kosovo.

As a former Member of the European Parliament, I have always been proud of the strong record of this House in advocating respect for human rights and related international obligations, as well as in supporting the multilateral system based on the United Nations. This is why I particularly welcome Parliament’s views in paragraphs 37 and 46, where full cooperation with ICTY, the Hague Tribunal, is underlined. This support for human rights, the rule of law and UN-based multilateralism is the reason why the European Union has made cooperation with ICTY a condition in its relations with the countries in the region. This autumn, probably in November, the Commission will present the enlargement package and report in more detail on the progress made by the countries in the region.

Let me now take the opportunity to sketch out where we stand today as regards these countries. Looking at Albania, I share the concern expressed in Parliament’s resolution on the political climate, particularly in the context of this summer’s parliamentary elections. I have recently written to Prime Minister Nano to underline that the Commission will only be able to propose the conclusion of negotiations on the Stabilisation and Association Agreement if the parliamentary elections this summer are conducted in accordance with international standards. Tangible achievements must also be made in fighting corruption and organised crime.

Bosnia and Herzegovina is actively tackling the priorities we identified in the feasibility report in late 2003. Once the country achieves significant progress in all priority areas, we can recommend opening negotiations on the Stabilisation and Accession Agreement. I hope to be able to do so next month.

On ICTY cooperation, there is significant progress, and the trend must be reinforced to lead to full cooperation. For the opening of SAA negotiations, the police reform is a particularly important condition for Bosnia and Herzegovina.

The High Representative and the Union have been instrumental in advancing stability and reform in Bosnia and Herzegovina. I believe, however, that the country is ready to assume more responsibility for its own future. With responsible and democratically accountable authorities in place in Bosnia and Herzegovina, I foresee a smooth and gradual phasing-out of the Office of the High Representative. As we approach the tenth anniversary of the Dayton Peace Accords, it is indeed time to move from the era of Dayton to the era of Brussels.

I was disappointed that Croatia was not able to ensure full cooperation with the ICTY by mid-March. As you know, in December the European Council decided that accession negotiations could only be opened on 17 March, if there was full cooperation with the Hague Tribunal.

This concerns the willingness and ability of the state structures in Croatia to comply with the rule of law and international obligations. Croatia must now demonstrate that it is fully cooperating with the ICTY. Let me be clear. Croatia’s future is in the European Union. Through the adoption of the negotiating framework, the EU has done what is necessary to start the negotiations. The EU is ready, once Croatia is ready.

Let me turn to the Former Yugoslav Republic of Macedonia. President Barroso and I met Prime Minister Bučkovski in February when he handed over the country’s replies to the Commission’s questionnaire. My services are currently analysing the 13 000 pages – 45 kg – of replies.

We expect the government to make further progress in its reform agenda, to strengthen the rule of law and to implement the Ohrid Framework Agreement. I am concerned about the OSCE reports on the repetition of irregularities in the latest municipal elections. The authorities must now react decisively and ensure that future elections can take place in full compliance with international standards. Depending on the political development, on the progress in legal, political and economic reforms and on the technical quality of the replies, we aim to adopt the opinion by the end of this year.

Yesterday the Commission took a positive decision on the Feasibility Study for Serbia and Montenegro. We now consider the country to be sufficiently prepared to negotiate a Stabilisation and Association Agreement with the European Union.

We need to treat countries equally at equal stages; we must use the same yardstick at the same stage for each country. Negotiating a stabilisation and association agreement is very different from negotiating accession to the Union. We will demand more as Serbia and Montenegro moves forward in the process.

To reach this stage Serbia and Montenegro had to make special efforts. I welcome the agreement concluded last week on the Constitutional Charter, which ensures the legitimacy of the State Union Parliament. I am pleased that the country has finally made significant progress in cooperating with the Hague Tribunal. So far this year, a dozen persons indicted for war crimes have boarded the plane to The Hague. Efforts should be reinforced until none of the remaining indictees is still at large. Accession negotiations proper cannot even be considered until the country has achieved full cooperation with ICTY. With the tenth anniverary of Srebrenica approaching in July, Radovan Karadzić and Ratko Mladić must be brought to justice.

This is the beginning of the European road for Serbia and Montenegro. The country has achieved a great deal over the past few years. Now it is time to move on, time to reward significant progress, and time to show the citizens of Serbia and Montenegro that meeting critical international obligations brings them closer to the European Union.

Kosovo will be high on the agenda in the months to come, with the standards review coming up in mid-2005, likely to be followed by discussions on Kosovo’s future status.

We are focusing on helping the Kosovo authorities to make progress on implementing UN standards, especially the rule of law and the rights of minorities. Once the status has been settled, we will continue to support Kosovo’s progress towards European integration.

The Commission plans to present a Communication next week on ‘A European Future for Kosovo’. It will give a clear signal to the leaders and people of Kosovo that the EU is fully committed to their European future. We also expect the Kosovan leaders to show a constructive attitude, including meeting Serbian leaders who have stretched out a hand to them.

Belgrade also needs to work constructively to settle the issue. In the Feasibility Study for Serbia and Montenegro, we made it clear to Belgrade that the country’s EU aspirations are linked to a successful resolution of Kosovo’s status.

To sum up, although there are difficulties and pitfalls on the Western Balkans’ road to Europe, most countries are currently making steady progress. Those countries struggling to reform antiquated economies, and to build modern societies based on respect for human rights and the rule of law, have, at the same time, to deal with the legacy of war.

In this context I would like to highlight the importance of regional cooperation. Good neighbourly relations and regional economic cooperation are the very essence of the European Union. They are the catalyst for stability, reconciliation and normalising political relations.

This is a major challenge to the countries of the region and to the European Union. It is a tall order, but I am confident that we are on the right track. The less we need to focus on stability and security, the more we can channel our resources to economic and social development, which is rightly underlined in the Samuelsen report.

 
  
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  Pack, im Namen der PPE-DE-Fraktion. Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Südosteuropa müsste der Schwerpunkt der Außenpolitik der Europäischen Union sein, und die EU müsste konsequent vollenden, was sie Mitte der 90-er Jahre begonnen hat. An Konsequenz hat es bisher aber gemangelt, und dieser Bericht sollte eigentlich dazu dienen, dass wir auf Rat und Kommission ein wenig Druck ausüben. Wir haben ja heute gehört, dass es zumindest im Vorhinein schon gewirkt hat. Ich habe gerade von Herrn Kommissar gehört, dass die Kommission jetzt endlich ein Papier zum Kosovo verfassen will, was ich begrüße. Auch Herr Schmit hat gesagt, dass sie versuchen werden, ein stärkeres Interesse an dieser Region auch mit Taten zu untermauern.

Aber wir müssen uns auch fragen: Was machen denn diese Länder? Beide Vorredner haben dies ja schon gesagt: Albanien muss die anstehenden Wahlen endlich einmal korrekt durchführen und nicht manipulieren. Die Regierung dort müsste endlich einmal das Regieren ernst nehmen. Sie müsste Korruption bekämpfen, sie müsste Gesetze implementieren. Wenn wir von Mazedonien reden, dann wissen wir, dass der Aarhus-Prozess fortgeführt werden muss, damit sich die albanische Bevölkerung, die 25% der Gesamtbevölkerung ausmacht, als gleichberechtigte Bürger fühlen kann. Nur dann wird Mazedonien ein Stabilitätsfaktor in der Region.

In Bosnien und Herzegowina müssten Kommission und Rat schon längst Einfluss auf die Politiker vor Ort ausgeübt haben, damit sie den Vertrag von Dayton so ändern, dass ein funktionierendes Gemeinwesen entsteht. In seiner derzeitigen Situation wird Bosnien und Herzegowina nie in die Europäische Union eintreten können. Die Zusammenarbeit mit dem Haager Tribunal ist noch nicht ausreichend, und die Rückkehr von Flüchtlingen in die Republika Srpska ist weiterhin mangelhaft.

Was Serbien, Montenegro und das Kosovo angeht: Der Staatenbund zwischen Serbien und Montenegro ist fragil. Über seinen Bestand oder über seine Auflösung sollte bald Klarheit geschaffen werden. Belgrad und Pristina müssen schleunigst unter den Auspizien der UN und der EU eine Lösung für den Kosovo finden; das müsste doch möglich sein, weil ja alle in die Europäische Union wollen. Ich hoffe sehr, dass Kroatien in der Lage sein wird, die monitoring mission davon zu überzeugen, dass es voll mitarbeitet.

Alle Länder haben große Probleme in der Korruptionsbekämpfung, alle haben Probleme im Justizwesen, sie haben eine mangelnde Verwaltungskapazität – da müssen wir helfend einschreiten. Wir sollten allen diesen Ländern engagierter und kohärenter helfen. Wir sollten sie in die Vorbeitrittsinstrumente einbeziehen, damit sie eine funktionierende Volkswirtschaft und funktionierende Demokratien entwickeln. Wir alle haben etwas davon, vor allen Dingen aber die Jugend in diesen Ländern.

 
  
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  Swoboda, im Namen der PSE-Fraktion. Herr Präsident, Herr Ratspräsident, lieber Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir haben heute mit überwältigender Mehrheit für den Beitritt Bulgariens und Rumäniens gestimmt. Es besteht kein Zweifel, dass in diesem Haus – auch bei manchen, die dafür gestimmt haben –, aber auch in der Bevölkerung eine gewisse Erweiterungsmüdigkeit eingetreten ist. Gerade in diesen Zeiten ist es besonders schwierig, über die nächsten Schritte der Erweiterung zu reden. Dennoch müssen wir alle gemeinsam – Rat, Kommission und Parlament – der Bevölkerung deutlich machen, dass dies die einzige Chance ist, genau diese Region zu stabilisieren, und dass die Risiken, die aus negativen Entwicklungen von dort kommen – ob es grenzüberschreitende Kriminalität ist, ob es Korruption ist, ob es neu aufbrechende ethnische Konflikte sind –, nur durch einen klaren europäischen Weg verhindert werden können. Ich bin der Präsidentschaft und der Kommission sehr dankbar, dass sie das heute auch ganz klar zum Ausdruck gebracht haben.

Wir müssen uns jetzt – gerade nach diesen Entscheidungen, die wir heute getroffen haben – genau auf diese Region konzentrieren. Ich hoffe, dass die Lösung, die auch der Rat dankenswerterweise gefunden hat, um Kroatien zu helfen, und die darin besteht, genau zu verfolgen, was Kroatien unternimmt, um Gotovina nach Den Haag zu bringen, dass diese Lösung von beiden Seiten rasch in Angriff genommen wird, so dass wir rasch mit den Verhandlungen in Kroatien beginnen können. Kroatien hat in früheren Regierungen viel unternommen, und die jetzige Regierung könnte auch für die übrige Region wirklich ein Leuchtturm oder ein Zugpferd sein – je nachdem, welchen Vergleich Sie haben möchten. Daher ist eine Vereinbarung mit Kroatien nicht gegen Serbien oder ein anderes Land gerichtet, sondern soll der gesamten Region zugute kommen.

Natürlich wären wir wahrscheinlich alle froh, wenn Serbien, Montenegro und der Kosovo in schöner Eintracht gemeinsam ein Land bilden würden. Das ist allerdings irreal nach all dem, was geschehen ist, insbesondere im Zusammenhang mit dem Kosovo. Daher halte ich es für richtig, Wege zu finden, wie man die Selbständigkeit dieser Länder – zumindest jedenfalls des Kosovo – erreichen und dennoch auch die vorhandenen historischen und ethnischen Verbindungen bewahren kann. Ob das in der Art einer Gemeinschaft Unabhängiger Staaten ist oder in einer anderen Kooperationsform – da bitte ich Rat und Kommission, mit viel Fantasie daran zu arbeiten. Wir müssen im nächsten Jahr wirklich zu einer ernsthaften Lösung für Serbien, Montenegro, aber auch für das Kosovo-Problem gelangen. Wenn Sie gute Vorschläge haben, haben Sie das Europäische Parlament sicherlich auf Ihrer Seite!

 
  
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  Samuelsen, for ALDE-Gruppen. Hr. formand. Det er rigtigt, at der stadigvæk er mange problemer i området, og det er også blevet understreget af talerne fra Rådet og fra Kommissionen og jeg vil gerne takke for redegørelserne. Men det er også rigtigt, at der er mange perspektiver i dette område, og dets integration i det Europa, som vi har i dag.

Jeg vil godt bruge et eksempel fra Danmark. Den sidste udvidelse af Europa var virkelig en "øjenåbner" for rigtig mange danskere, som kom til at se Europa i et nyt lys, ikke kun som en økonomisk klub - en klub for de rige - men en politisk klub, der var baseret på nogle fælles værdier og som kunne være en drivkraft for udvikling af demokratier og sikkerhed. Senest har vi set, at et de danske partier, der spiller en afgørende rolle i EU-debatten, nemlig Socialistisk Folkeparti, har skiftet fra at være et nej-parti i forhold til Europa, til at være et ja-parti. Helt åbenlyst på baggrund af den udvikling, som vi så med udvidelsen.

Næste store udfordring bliver dette område, og selvfølgelig er der stadigvæk problemer i Albanien, Makedonien, Bosnien-Hercegovina, Serbien Montenegro, Kosovo og i Kroatien, som vi senest har set det og hvor vi har været nødt til at udsætte optagelsesforhandlingerne. Men det vigtige er at fastholde, at der er et perspektiv for disse lande, fordi det er perspektivet - det europæiske perspektiv - som kan være drivkraften og det har de brug for. Og vi - i det øvrige Europa - har i høj grad brug for at vise, at her ligger et kernefelt for det europæiske samarbejde.

Vi går ind i et spændende år. Det bliver et år, hvor vi selvfølgelig og forhåbentlig så hurtig som mulig skal have fundet en positiv afklaring med hensyn til Kroatien. Det bliver vel også året, hvor vi kan nærme os en løsning på navneproblemet omkring Fyrom eller Makedonien og det bliver forhåbentlig også et år, hvor vi nærmer os en afklaring med hensyn til Kosovos fremtidige status.

Jeg vil gerne i denne anledning også sige tak for samarbejdet i forbindelse med beslutningen og dens udarbejdelse. Det er blevet et godt instrument, som vil være med til at fastholde det pres og det momentum, som der forhåbentlig nu er kommet i udviklingen og det engagement, som EU skal udvise, når der skal findes en løsning på regionens problemer, så vi for alvor kan få gang i processen og der bliver mening og perspektiv for alle involverede parter.

 
  
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  Lagendijk, namens de Verts/ALE-Fractie. – Het is in dit debat al door verschillende sprekers benadrukt en ook in verschillende verslagen en uitspraken van de Commissie en de Raad. De landen van de westelijke Balkan zijn toekomstige leden van de Europese Unie. Dat is echter in het huidige maatschappelijke klimaat makkelijker gezegd dan gedaan. Wij hebben het vanmorgen in het debat over Roemenië gehoord en collega Swoboda heeft al eraan gerefereerd: er is een zekere uitbreidingsmoeheid. Ik ben heel erg bang dat die uitbreidingsmoeheid vooral haar repercussies zal hebben op ons Balkanbeleid. Ik ben er nog steeds van overtuigd dat - hoe onpopulair het misschien is en ik benadruk het hier nogmaals - de Europese Unie een Balkanstrategie nodig heeft. Er is gisteren een rapport verschenen van de Internationale Commissie voor de Balkan, waarin een hoop interessante en deskundige mensen zitten. Ik citeer uit dat rapport. Het gaat over de westelijke Balkan. "De oorlogen zijn weliswaar voorbij maar de geur van geweld hangt nog overal in de lucht". Als u op de Balkan rondreist, in welk land dan ook, dan is dát de situatie en dat betekent dat de EU het zich simpelweg niet kan permitteren om te denken: het komt ons even niet goed uit, laten we die landen maar even laten liggen. In die nieuwe strategie, in die strategie voor de Balkan gericht op lidmaatschap zijn twee factoren belangrijk.

Ten eerste - hoewel het heel erg voor de hand ligt, herhaal ik het andermaal - is de sociale en economische ontwikkeling in de regio op dit moment desastreus en dat is de belangrijkste bron van instabiliteit. Met hoge werkeloosheidspercentages is het voor jonge mensen die daar van school af komen, praktisch onmogelijk om ter plaatse een toekomst op te bouwen. Dit leidt tot extra criminaliteit, onzekerheid en instabiliteit, en dat moeten we niet willen. Als de Europese Unie ergens goed in is, is het wel in het bevorderen van economische banden tussen die landen onderling en tussen hen en de Europese Unie.

Een tweede element waarvan we niet mogen af stappen, is het vasthouden aan de basisvoorwaarden inzake mensenrechten en minderhedenrechten. Hoewel wij daarover onderling als Balkanwoordvoerders ten aanzien van Kroatië verdeeld waren, is volgens mij nu al bewezen dat het vasthouden door de Raad aan de samenwerking met het Tribunaal in Den Haag als voorwaarde voor het begin van onderhandelingen, positieve gevolgen heeft én in Bosnië-Herzegovina én in Servië. Ik ben blij en mijn complimenten aan de Raad dat deze zijn poot stijf heeft gehouden over de samenwerking met het Tribunaal.

Dan de zaak die ons allen bezighoudt: Kosovo. Ik ben er net geweest en ben ervan overtuigd dat het verslag over de standaarden en hetgeen tot dusverre is gebeurd, er natuurlijk komt. Ik ben echt ervan overtuigd dat dit debat over de status zal worden gehouden. In dat debat moet Europa, of het dat nu leuk vindt of niet, het voortouw nemen omdat wij de wortel in handen hebben. Wij hebben de beloning voor Servië en Kosovo in eigen handen. Dat debat over de onafhankelijkheid van Kosovo moet onder allerlei voorwaarden gevoerd worden die nu al duidelijk worden: geen afsplitsing, geen samenwerking met Albanië of Macedonië en respect voor de Servische minderheid.

Maar collega's, Voorzitter, niets doen en wegkijken, doen alsof het te moeilijk is voor Europa om zich nu met de Balkan te bemoeien, dat is een aanpak die wij ons niet kunnen permitteren. Niets doen leidt tot een onhoudbare en gevaarlijke situatie. Laten wij onszelf en de landen van de Balkan dat niet aandoen!

 
  
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  Meijer, namens de GUE/NGL-Fractie. In de jaren negentig werd gedacht dat we de problemen in het voormalige Joegoslavië konden oplossen door protectoraten in te stellen, er externe bestuurders en militairen heen te sturen en vluchtelingen te dwingen tot terugkeer naar gebieden waar inmiddels een andere etnische meerderheid was ontstaan. Dat Amerikaanse model leidt tot stagnatie. Het dringt de mensen daar terug in de rol van onmondige kinderen. Ze gaan zitten afwachten tot die buitenlandse bemoeials vertrokken zijn. Het alternatief voor die stagnatie is dat we een vreedzame en democratische weg van onderop zoeken door serieus te nemen hoe de mensen in bijvoorbeeld Kosovo, Montenegro, de afzonderlijke entiteiten in Bosnië of de twee grote taalgebieden in Macedonië zelf hun toekomst zien en hoe ze zichzelf willen noemen. Staten en bevolkingsgroepen die in de jaren negentig tegenover elkaar stonden, blijven overheersing door de buren afwijzen maar ze willen wel samenwerken met open grenzen. Een snelle start van de onderhandelingen over toetreding tot de Europese Unie, te beginnen met Kroatië en Macedonië, kan daartoe bijdragen. Europa moet nu onbevooroordeeld samen met alle betrokkenen zoeken naar de echte oplossingen.

 
  
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  Belder, namens de IND/DEM-Fractie. Voorzitter, Bosnië-Herzegovina is een bom! Klare taal van de zijde van EUFOR, de militaire missie van de Europese Unie in dat land. Bijna tien jaar na Dayton zetten de vroegere oorlogspartijen de etnische strijd onverminderd voort in de politieke arena. Zo kreeg de ad-hocdelegatie van dit Parlement vorige week in Sarajevo en Mostar bepaald geen opbeurend maar wel een realistisch beeld van de huidige situatie in Bosnië-Herzegovina. Dat onderstreept eens te meer het nut van de EUFOR-missie ter plaatse.

Van de religieuze gemeenschappen in Bosnië en Herzegovina zou je een verzoenende inbreng mogen verwachten. Vertegenwoordigers van Raad, Commissie en EUFOR vertelden het tegendeel. Graag zou ik Raad en Commissie willen aansporen de kerkelijke autoriteiten alsmede de Reis al-Ulema te blijven aanspreken op hun grote verantwoordelijkheid in dezen. De recente arrestatie van Bosniaken in Tsjetsjenië is toch een veeg teken. Ze illustreert het gevaar van religieus extremisme waarvoor EUFOR-bronnen onze aandacht vroegen.

Een aangrijpend onderdeel van het bezoek van de ad-hocdelegatie aan Sarajevo vormde een bezichtiging van mijnenvelden. Raad en Commissie, pas de ruiming van deze velden des doods maakt de overgang naar een vreedzaam bestaan mogelijk. Investeer daarom alstublieft extra op deze wijze in de toekomst van Bosnië-Herzegovina!

 
  
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  Aylward, on behalf of the UEN Group. Mr President, we all know only too well that recent years have brought great sadness to the Balkans region and to the many people who lost family and loved ones as a result of the wars there. The final phase of this war resulted in the NATO attack on Kosovo and the collapse of the regime.

I very much support the policies of the European Union, which have been put in place to help to rebuild the economies of the Western Balkans region. The European Union is right in the most part to treat the Balkans area as a single region. Politically, this is a very sensitive issue in terms of the future relationship between the European Union and the Western Balkans. The European Union is, of course, the single largest contributor of economic aid to the Balkans region at this time. Monies are being used to improve basic infrastructures in the field of transport, environment, energy and telecommunications.

European Union support is also being directed towards improving the efficiency of public institutions, focusing in particular on the judiciary, police forces and public administration. That does not mean, however, that the European Union is not critical of political developments in the Balkans region. The European Union is still demanding that war suspects be handed over to the international war tribunal in The Hague. However, there have been many very positive developments in the Balkan region in recent times. I welcome the American Government’s decision to withdraw its troops from Bosnia and hand over peacekeeping control to European Union forces.

It is clear that there is broad political stability in the region. We know that we must keep a very close eye on political developments in that region and I support what is known as the stabilisation and association process.

I am in favour of these countries becoming members of the European Union if they comply with the Copenhagen criteria in terms of respecting the rule of law and promoting human rights. The European Union as a political entity knows and will meet its obligations in this regard.

 
  
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  Παπαστάμκος (PPE-DE). Κύριε Πρόεδρε, τα δυτικά Βαλκάνια αποτέλεσαν και αποτελούν πεδίο δοκιμής και δοκιμασίας της αποτελεσματικότητας της εξωτερικής δράσης της Ευρωπαϊκής Ένωσης.

Η μέχρι τώρα ευρωπαϊκή πολιτική χαρακτηρίζεται από αποσπασματικό χαρακτήρα, διασπορά δράσεων, έλλειψη συντονισμού και δυσαρμονία με τις αναπτυξιακές δυνατότητες της περιοχής. Ως προκλήσεις για τη διαμόρφωση μιας περισσότερο παραγωγικής ευρωπαϊκής πολιτικής σε σχέση με τα δυτικά Βαλκάνια θεωρώ:

Πρώτον, την οικοδόμηση μέτρων εμπιστοσύνης, κοινωνικής συνοχής και παραγωγής ασφάλειας.

Δεύτερον, τη διασύνδεση της ευρωπαϊκής στήριξης και της ευρωπαϊκής προοπτικής των χωρών της Βαλκανικής με αυστηρούς όρους πολιτικής προσαρμογής, διοικητικών μεταρρυθμίσεων και δικαιοσύνης.

Τρίτον, την εκπόνηση ενός προωθημένου και συνεκτικού στρατηγικού σχεδίου για την ανάπτυξη των Βαλκανίων με ενδιάμεσο στόχο την ολοκληρωμένη και βιώσιμη ανάπτυξη και τελικό στόχο τη σύγκλιση με την Ευρωπαϊκή Ένωση. Το σχέδιο θα συναρθρώνει τις προτεραιότητες κάθε χώρας και θα αναζητεί πεδία συνεργασίας και αμοιβαίου οφέλους, θα θέτει προτεραιότητες και άξονες δράσης, θα καταγράφει και θα ποσοτικοποιεί τις ανάγκες σε βασικούς τομείς και θα προβλέπει πόρους για την εφαρμογή του.

Τέταρτον, τη στήριξη της περιφερειακής οικονομικής ολοκλήρωσης με έμφαση στις διασυνοριακές υποδομές και στα διευρωπαϊκά δίκτυα.

Πέμπτον, την τόνωση της περιφερειακής πολιτικής συνεργασίας μέσω της εγκαθίδρυσης διαρθρωμένου πολιτικού διαλόγου, κατά το προηγούμενο της Ευρωπαϊκής Διάσκεψης με τα κράτη της Κεντρικής και Ανατολικής Ευρώπης πριν από την προσχώρησή τους.

Τέλος, την τροπολογία του κ. Samuelsen και άλλες συναφείς τροπολογίες για το όνομα της ΠΓΔΜ (FYROM) τις θεωρώ απαράδεκτες για τους λόγους που αναφέρονται στην κοινή δήλωση της κοινοβουλευτικής ομάδας της Νέας Δημοκρατίας, η οποία έχει κοινοποιηθεί σε όλα τα μέλη του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου. Ως ελάχιστη ένδειξη θεσμικής και πολιτικής ευθύνης, θεωρώ ότι τα μέλη του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου και των υπόλοιπων οργάνων της Ευρωπαϊκής Ένωσης θα πρέπει να χρησιμοποιούν τις επίσημες ονομασίες, τις ονομασίες των Ηνωμένων Εθνών, όπως πράγματι έπραξε ο Επίτροπος, κ. Rehn.

 
  
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  Μπεγλίτης (PSE). Κύριε Πρόεδρε, η πρωτοβουλία της ομάδας των Πρασίνων και των Φιλελευθέρων να υποβάλουν τροπολογίες για το θέμα του ονόματος της Πρώην Γιουγκοσλαβικής Δημοκρατίας της Μακεδονίας και να ζητήσουν την αναγνώριση της χώρας από την Ευρωπαϊκή Ένωση με τη συνταγματική της ονομασία με αναγκάζουν να τοποθετηθώ από την αρχή και αποκλειστικά σε αυτό το θέμα.

Θέλω να δηλώσω με τον πιο απόλυτο τρόπο ότι η πρωτοβουλία αυτή έρχεται σε ευθεία αντίθεση με τα ψηφίσματα του ΟΗΕ, με τις αποφάσεις της Ευρωπαϊκής Ένωσης και των θεσμικών της οργάνων, συμπεριλαμβανομένου του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου. Πρόκειται για πρωτοβουλία που αντιστρατεύεται κάθε έννοια αλληλεγγύης απέναντι σε ένα κράτος μέλος της Ευρωπαϊκής Ένωσης, την Ελλάδα, που αποτελεί ένα από τα μέρη που συμμετέχουν στην εν εξελίξει διαπραγματευτική διαδικασία στο πλαίσιο του ΟΗΕ για την ανεύρεση μιας αμοιβαίας αποδεκτής και αξιοπρεπούς λύσης, ενός έντιμου και λογικού συμβιβασμού. Όταν όλοι έχουμε καταγγείλει, μεταξύ αυτών και ίδιοι, τις μονομερείς ενέργειες των Ηνωμένων Πολιτειών στην περίπτωση της αναγνώρισης της αρμοδιότητας του Διεθνούς Ποινικού Δικαστηρίου, έρχονται σήμερα να επιβεβαιώσουν και να αποδεχθούν τη μονομερή αμερικανική ενέργεια αναγνώρισης των Σκοπίων με τη συνταγματική τους ονομασία. Προκαλεί πράγματι προβληματισμό, κύριε Πρόεδρε, αυτή η στάση, όταν σήμερα θα έπρεπε να συζητήσουμε και να συμβάλουμε στη διαμόρφωση μιας κοινής και ολοκληρωμένης ευρωπαϊκής στρατηγικής για τις μεγάλες προκλήσεις και τους κινδύνους μιας νέας αντιπαράθεσης και αστάθειας στην περιοχή των δυτικών Βαλκανίων. Αυτή, πράγματι, θα ήταν μια σημαντική συμβολή στην υπεράσπιση των ευρωπαϊκών συμφερόντων και στην ενίσχυση της ευρωπαϊκής προοπτικής των χωρών της περιοχής. Η σύγκρουση και ο πόλεμος στα Βαλκάνια θα έπρεπε να μας κάνει όλους πιο προσεκτικούς, πιο υπεύθυνους, πιο ρεαλιστές.

Η Ελλάδα πέτυχε να αφομοιώσει τα διδάγματα της πρόσφατης ιστορίας των συγκρούσεων στα Βαλκάνια και να αναδειχθεί με πρωτοβουλίες ειρήνης και συνεργασίας σε σταθεροποιητικό παράγοντα. Είναι η πρώτη ευρωπαϊκή χώρα σε επενδύσεις στην Πρώην Γιουγκοσλαβική Δημοκρατία της Μακεδονίας, οι οποίες έχουν δημιουργήσει πάνω από 20.000 θέσεις εργασίας. Έχει επιδείξει έμπρακτα υπευθυνότητα, ρεαλισμό και συμβιβαστική διάθεση στον ΟΗΕ για την επίλυση του θέματος του ονόματος για έναν λογικό και αξιοπρεπή και για τις δυό χώρες συμβιβασμό. Γι' αυτό το λόγο καλώ τους συναδέλφους βουλευτών των Πρασίνων και των Φιλελευθέρων και τον εισηγητή, κ. Samuelsen, να αποσύρουν, έστω και τώρα, τις τροπολογίες τους. Όπως καλώ και τον Προεδρεύοντα του Συμβουλίου και τον εκπρόσωπο της Επιτροπής να τοποθετηθούν πάνω σ' αυτό το θέμα.

 
  
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  Drčar Murko (ALDE). Hvala, gospod predsednik! O Nekdanji jugoslovanski Republiki Makedoniji želim govoriti z geo-strateškega vidika širitvenega procesa Evropske unije proti jugovzhodu. Njen zemljepisni položaj na labilnem območju Balkana je nadvse pomemben za Evropsko unijo, zlasti v razmerah, ko ustavni status sosednjega Kosova ni končen in spričo občutljive ustavne reforme, ki jo izvaja na podlagi Ohridskega okvirnega sporazuma.

Okvirni sporazum je ustavni zapis načela kulturne različnosti. Večinski narod slovanskih Makedoncev v njem izraža pripadnost, da bo v vseh ravneh, od državne do lokalne, oblast delil z manjšim narodom albanskih Makedoncev. Pomen sporazuma za stabilnost razmer moramo torej meriti z merili civilizacijske prelomnice.

Reforma temeljnih družbenih odnosov poteka vzporedno z ekonomskimi reformami. Da bi lahko nadaljevala, potrebuje država jasno perspektivo približevanja Evropski uniji in našo pomoč za utrditev nove identitete. Njen del je tudi vprašanje, ki ga zastavlja poročevalec Samuelsen : ''Ali ni prišel čas za razmislek, da jo Evropska unija prizna z njenim ustavnim imenom - Republika Makedonija?''. Hvala.

 
  
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  Kusstatscher (Verts/ALE). Herr Präsident! Alle Völker und Volksgruppen auf dem Balkan, die nach einer leidvollen Geschichte ihre Hoffnungen ganz auf die EU setzen, sind zweifelsohne europäisch. Bei genauerem Hinsehen muss man jedoch feststellen, dass in vielen dieser Balkanstaaten leider noch alte Seilschaften am Werke sind. Die alte Nomenklatur ist hauptverantwortlich dafür, dass die versprochenen Reformen oft nur auf dem Papier stattfinden. Gegen die Korruption wird kaum etwas ernsthaft unternommen. Der Abstand zwischen Arm und Reich wächst. Die Zahl der Analphabeten nimmt in manchen Gebieten zu. Die Situation der Minderheiten, vor allem der Roma, ist unbefriedigend. Wahlen werden durch Bestechungen und zum Teil sogar mit Gewaltanwendung manipuliert.

Alle EU-Instanzen sollten viel genauer hinschauen. Sie dürfen sich nicht von den Vertretern dieser alten Seilschaften hinters Licht führen lassen. Zeit lassen und sorgfältiger prüfen! Das ist mein Appell, wenn es um den EU-Beitritt geht.

 
  
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  Posselt (PPE-DE). Herr Präsident! Kroatien ist nicht, wie in den Dokumenten behauptet, ein Land des Westbalkans, sondern neben der Schweiz und Liechtenstein das einzige mitteleuropäische Land, das noch nicht zur EU gehört. Es erfüllt die Kriterien, und wir sollten schleunigst mit den Verhandlungen beginnen.

Auf dem wirklichen Balkan gibt es jedoch noch mehr als genug zu tun. Bosnien und Herzegowina muss durch eine Verfassungsreform in eine starke, gleichberechtigte Föderation dreier Völker verwandelt werden, und die Diktatur des Herrn Ashdown muss beendet werden. Kosovo muss einen klar konditionierten, aber eindeutigen Weg in die Unabhängigkeit gewiesen bekommen, und zwar noch in diesem Jahr. Jeder andere Ansatz ist illusorisch.

Serbien und Montenegro müssen sich klaren Kontrollen betreffend die Einhaltung der Menschenrechte unterziehen; ich fürchte, hier war die Kommissionsentscheidung diese Woche zu sehr von Illusionen getragen.

In Mazedonien muss endlich die Namensfrage geregelt werden. Ich appelliere an meine wirklich lieben griechischen Kollegen, endlich von ihrer Kleinkariertheit in dieser Frage abzurücken. Wir haben in Bayern Franken. Es gibt Frankfurt. Kein Mensch würde behaupten, dass sich deshalb Frankreich in "Republik von Paris" umbenennen muss, weil es ansonsten Gebietsansprüche auf Frankfurt oder Franken erheben könnte. Hören wir doch im 21. Jahrhundert auf mit diesem Unfug!

Wir müssen klare Grenzen der EU ziehen. Kollege Langen ist einer derjenigen, die immer darauf hinweisen, dass wir uns mit der Türkei überdehnen würden. Aber Südosteuropa ist eindeutig Europa. Wir müssen unsere Kräfte konzentrieren, um Südosteuropa zu stabilisieren und auch das mitteleuropäische Land Kroatien, das so wenig zum Balkan gehört wie die wunderschöne böhmische Stadt Kaden an der Eger, wie München oder Altenkirchen im Siegerland. Es ist Mitteleuropa, es muss integriert werden – damit stabilisieren wir auch den benachbarten Balkan.

 
  
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  Pahor, Borut (PSE). Hvala lepa, predsednik! Rad bi nadaljeval tam, kjer je končal moj spoštovani kolega Posselt.

S številnimi sporočili, ki izvirajo iz resolucije se strinjam, zato jo bom tudi podprl. V resoluciji pa pogrešam pomemben poudarek, da sama vzpostavitev miru še ne pomeni rešitve zapletenih temeljnih vprašanj sožitja narodov v tej regiji. Zelo napačen bi bil vtis, da imamo sedaj v tej regiji že dokončno oblikovane demokratične države in da mora iti pri njih in EU samo za to, da se pospešeno modernizirajo in vključijo v EU.

Po mojem mnenju bi morala EU prevzeti več pobude in odgovornosti, da se po mirni poti, brez uporabe nasilja, sporazumno in predvsem trajneje določi temeljni status nekaterih držav v tej regiji.

Recimo, nereformiran Daytonski sporazum predstavlja oviro za razvoj BiH, treba je doreči status Kosova, večina Srbov in Črnogorcev želi živeti v samostojnih državah itn. Mislim, da so to temeljna vprašanja, ki si zaslužijo bolj temeljni odgovor, kot smo ga v tem trenutku sposobni dati.

 
  
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  Prodi (ALDE). Signor Presidente, onorevoli colleghi, parlando dei Balcani non possiamo pensare a un assetto stabile se non all'interno dell'Unione. Ma la costruzione dell'Unione può essere attuata solo grazie a una grande spinta popolare, che anche nei Balcani dev'essere il frutto di un processo politico di verità e riconciliazione, che affianchi il processo penale del Tribunale dell'Aia – importante sì – ma non in grado di garantire da solo il raggiungimento della consapevolezza da parte di tutti di chi ha fatto che cosa nella guerra dei primi anni novanta.

Lo scenario che oggi stiamo trattando è quello che può rappresentare la ricomposizione dell'ambito in cui la violenza si è dispiegata e in cui si possono confrontare vittime e carnefici. Solo con questo confronto profondo si può voltare la pagina senza che qualcuno la possa riaprire.

La costruzione di una democrazia ha bisogno di questo passo perché implica il rispetto e la fiducia reciproca; l'Unione ha bisogno di una grande determinazione rivolta al futuro e non può essere ostaggio del passato.

 
  
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  Ibrisagic (PPE-DE). Herr talman! Mina damer och herrar! Det är inte mycket man hinner säga på två minuter, speciellt inte om man skall tala om en så stor fråga som västra Balkan ändå är. Jag tänker därför nämna några saker som är gemensamma för alla länder i regionen och för vårt sätt att förhålla oss till dem.

Västra Balkan är ett område som inte bara drabbats av krig och förstörelse utan också av 50 år av kommunism. Vi som har upplevt ett krig vet hur lätt det är att starta och hur svårt det är att stoppa det. Vi som har upplevt kommunismen vet också hur lång tid det krävs för att bygga upp demokratin. I alla dessa länder som vi talar om idag förekommer någon sorts delning. I Kroatien mellan de demokratiska och icke demokratiska krafterna, i Bosnien mellan federationen och Republika Srpska och i Serbien och Montenegro mellan serber och kosovoalbaner. När vi för samtal med dessa länder och ställer olika krav måste vi ha detta i åtanke och försöka hjälpa de demokratiska krafter som finns på västra Balkan, men som inte alltid är så starka eller ens så äkta som vi tror. När vi pratar t.ex. om att åtalade för krigsförbrytelser i Republika Srpska eller Serbien köar för att komma till Haag är det inte många i detta parlament som vet att de själva och deras familjer får mycket pengar från myndigheterna för att göra det. När vi pratar om att Makedonien frivilligt deltar i förhandlingarna om sitt namnbyte är det inte många i detta parlament som vet att det bara är en del av sanningen, för här finns bara grekiska representanter och inte makedoniska som kan presentera sin syn på detta.

Jag vill också understryka att alla beslut i detta parlament uppfattas och analyseras noga av både de negativa och positiva krafterna i regionen. Därför skall vi vara ytterst försiktiga med vilka signaler vi skickar ut till människorna i dessa länder, oavsett om vi pratar om kraven på återvändandet av flyktingar till Kosovo, Makedoniens namnbyte eller Kroatiens framtida medlemskap i EU. Vad vi än gör måste vårt stöd gå till dem som kämpar för en fredlig och demokratisk utveckling och våra sanktioner måste gå till dem som obstruerar detta.

 
  
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  Howitt (PSE). Mr President, I was in Bosnia-Herzegovina recently and saw the successful start of EUFOR, the EU peacekeeping mission.

Bitter enmities remain between the country’s Bosnian, Croatian and Serbian groups. In spite of the fact that up to 10 000 people are implicated in war crimes, only 34 public indictments have been made. The road to Brussels cannot be journeyed until respect for the EU’s standards of justice is achieved. That is why the European Parliament is right today to insist on full cooperation with the ICTY by Bosnia-Herzegovina, Croatia, and Serbia.

Today Europe invests 25 times more money and 50 times more troops per capita in Kosovo than in Afghanistan. It is in the EU’s economic, as well as political, interest to integrate the Western Balkans, and it is their historic destiny.

The prospect of EU enlargement helped the countries of Eastern Europe to transform. We have to hope and work to ensure that it is the same for the countries of south-east Europe, so that they can join us as well in this Parliament and in our Union.

 
  
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  Schmit, président en exercice du Conseil. J'aimerais d'abord féliciter le Parlement d'avoir pris l'initiative de ce débat. Effectivement, comme le commissaire et moi-même l'avons souligné, la situation dans les Balkans occidentaux est d'un intérêt capital pour notre Union. Je note que nous n'avons pas en fait de grande alternative à la perspective européenne.

La perspective européenne, c'est le seul instrument dont nous disposons pour convaincre ces pays de changer, de faire des réformes, de trouver la voie de l'Europe – ce qui veut dire d'abord la voie des valeurs européennes –, de trouver la voie de la réconciliation. Ce n'est pas une absurdité de dire à ces pays de trouver la voie de la réconciliation, puisque nous avons nous-mêmes donné l'exemple de cette réconciliation il y a soixante ans.

Je crois donc que parler de lassitude face à l'élargissement, c'est un fait. Effectivement, nos populations s'interrogent sur ces mouvements permanents vers l'élargissement, vers de nouvelles adhésions. Mais il faut expliquer qu'il est dans l'intérêt de chacun d'entre nous de trouver la paix, la stabilité et le développement économique dans cette région.

Quelqu'un a cité les taux records du chômage endémique au Kosovo et en Bosnie. Nous sommes confrontés à une situation qui, a priori, semble inextricable. Pourquoi y a-t-il du chômage? Il y a du chômage parce qu'il n'y a pas de développement économique; il n'y a pas de développement économique parce qu'il n'y a pas d'investissements privés; il n'y a pas d'investissements privés parce qu'il n'y a ni confiance ni sécurité: personne n'investit dans des régions où l'avenir et le développement sont incertains.

Nous avons donc une mission fondamentale: consolider la sécurité, apporter la sécurité, convaincre ces populations que leur avenir est dans la sécurité, dans la réconciliation, dans le respect des minorités. Je crois que c'est ainsi que nous pourrons déclencher une dynamique positive, qui est d'abord une dynamique économique. En effet, tant qu'il n'y aura pas de démarrage économique dans cette région, nous n'aurons pas véritablement une paix stable. C'est une mission importante pour l'Union européenne. Je remercie encore une fois votre Parlement d'avoir constaté et rappelé qu'il était urgent d'agir dans cette région à travers toutes les facettes qui ont été énumérées et décrites.

Dernier mot: oui, il y a une menace d'extrémisme. Nous avons en Europe, un foyer possible d'extrémisme radical, notamment islamiste. À cet égard aussi, il faut prévenir et la seule prévention, c'est le dialogue: il faut montrer que cette partie de l'Europe appartient à l'Europe, qu'elle partage les valeurs européennes, même si elle relève aussi de la foi musulmane. Je crois donc que c'est un signal important qu'on donne aujourd'hui et qu'il faut poursuivre durant les années à venir.

 
  
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  Rehn, Member of the Commission. Mr President, I would like to join Minister Schmit in congratulating Parliament on taking the initiative to hold this debate. It is extremely important that you hold this debate at this critical moment to help keep the Western Balkans on the agenda of the European Union and of the international community, both of which have quite a number of other issues to tackle. It is important, therefore, that we discuss the Western Balkans and try to improve our policies in that region.

One of the issues raised by several speakers in this debate was enlargement fatigue and I think this is a very serious challenge. We must bring the peoples of the European Union along with us on our road to enlargement. Our next steps, therefore, must be gradual and carefully and prudently managed. It is also important to underline that enlargement is in itself a security policy. The legal and political reforms, as well as the economic development stimulated by the EU perspective, will reduce instability and conflict, for instance in the Western Balkans. We need to have a dialogue and explain this point to our citizens to ensure that the future of the Western Balkans is not held hostage by unwarranted fears.

I shall try to provide answers to two questions specifically raised here, the first concerning the name of the former Yugoslav Republic of Macedonia and the second a question regarding the constitutional complexity of Serbia and Montenegro. As regards the name issue, the Commission supports the efforts of the United Nations for a mutually agreeable solution to the name issue between Greece and the former Yugoslav Republic of Macedonia.

We hope that the recent proposals by the UN facilitator, Mr Nimetz, will contribute to this objective. A solution to this bilateral issue would clearly contribute to regional stability in the Western Balkans at a delicate moment.

Concerning Serbia and Montenegro, the Commission has deliberately developed a twin-track approach in response to the complex structure of the State Union of Serbia and Montenegro. This allows both republics and the State Union to make progress in their respective areas of competence. The State Union is mainly responsible for foreign policy and security issues, while the republics are responsible for most aspects of economic policy and trade relations. Thanks to this twin-track approach we have recently been able to sign the bilateral trade agreement in textiles with Serbia, which is important for investment and employment in that republic.

We will report on the progress of Serbia and Montenegro through this approach in the Commission’s annual report on the stabilisation and association process this autumn. The constitutional framework should be respected but at the same time should not hinder the country’s progress on its European road, if it meets other conditions for pre-accession and later perhaps accession.

Finally, one of the biggest challenges we face in refining our policies on the Western Balkans and bringing the countries closer to the European Union is the weakness of the states in this region. They are chiefly weak states. If the state cannot ensure that the basic daily needs of its population are met, it certainly cannot rise to European standards. It is as simple as that.

We must, therefore, find better ways of building institutions in the region, such as the approach to building Member States rightly advocated by the report of the International Commission on the Balkans, which was published yesterday.

I would like to thank the rapporteur, Mr Samuelsen, the Committee on Foreign Affairs and the Parliament, and I very much look forward to working with you for stability, progress and prosperity in the Western Balkans.

 
  
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  Předseda. Na závěr této debaty jsem obdržel návrh usnesení podle článku 103 jednacího řádu.

Rozprava je uzavřena.

Hlasování proběhne zítra v poledne.

 
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