Der Präsident. Nach der Tagesordnung folgt nun die Erklärung des Rates und der Kommission zur Lage in Kirgisistan und in Zentralasien.
Nicolas Schmit,président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, je suis particulièrement heureux de l'occasion qui m'est offerte d'intervenir au nom du Conseil sur ces sujets importants concernant cette région essentielle qu'est l'Asie centrale. Cette région est importante pour l'Union européenne à de nombreux points de vue: géopolitique, géostratégique mais aussi économique.
Nonobstant un certain nombre d'améliorations récentes, la situation au Kirghizstan reste critique. La nouvelle dynamique politique est structurée selon des lignes d'allégeances personnelles et régionales et les partis politiques jouent un rôle purement nominal. L'élection présidentielle est prévue pour le 10 juillet et un second tour pourrait avoir lieu le 24 juillet. Les risques liés aux enjeux sécuritaires et la situation économique incertaine pourraient compliquer la campagne présidentielle. En effet, la campagne électorale pour l'élection présidentielle se transforme de plus en plus en compétition entre les deux candidats principaux de la scène politique du pays, à savoir M. Koulov et M. Akaïev.
De ce fait, la stabilité du pays dépend en grande partie d'un éventuel rapprochement entre ces deux leaders politiques. Un compromis entre eux pourrait inclure un engagement à respecter le résultat des élections, ce qui devrait être normal dans une démocratie, à condition que le candidat perdant puisse occuper le poste de Premier ministre. Toutefois, à l'heure actuelle, les contacts informels entre les deux camps n'ont pas encore débouché sur des résultats tangibles. À ce propos, le principal message de la communauté internationale, y compris de l'OSCE et de l'Union européenne, durant cette campagne présidentielle devrait mettre l'accent sur l'importance de réaliser des élections libres et impartiales.
Toutefois, la tenue d'élections démocratiques ne garantira pas automatiquement un processus de démocratisation pleinement abouti. Plusieurs questions politiques resteront à l'ordre du jour, notamment la réforme constitutionnelle, les élections parlementaires anticipées, l'indépendance des médias et le développement d'une vie politique basée sur des partis politiques organiquement développés.
La question de la réforme constitutionnelle a déjà été évoquée dans le débat électoral. Le parlement a constitué un conseil constitutionnel, qui devrait établir les principes de la réforme constitutionnelle à mettre en œuvre après les résultats des élections. Néanmoins, différents acteurs politiques affichent des positions tout à fait opposées en la matière. La conjoncture économique ne s'améliore pas de façon significative et l'ordre public reste précaire. Les saisies de terrain autour de Bichkek constituent des risques aigus de désordre. Les questions ethniques sont au centre de la discussion politique. En général, la situation des minorités ethniques reste une cause de préoccupation.
Tous les acteurs internationaux les plus importants, y compris la Russie, sont favorables au maintien de la stabilité et de la sécurité intérieure au Kirghizstan. Les nouveaux dirigeants du pays ont maintenu avec succès de bonnes relations avec tous leurs pays voisins, tout particulièrement avec le Kazakhstan et l'Ouzbékistan. Le travail de l'OSCE pour le Kirghizstan sera bientôt finalisé et le gouvernement kirghize devrait l'approuver dans les jours qui viennent. La Commission européenne a annoncé récemment son intention de consacrer 25 millions d'euros au Kirghizstan pour 2005.
Comme vous le savez, la situation générale en Asie centrale demeure préoccupante. Plusieurs facteurs créent une atmosphère d'incertitude autour des pays de cette région. Tout d'abord, les menaces les plus importantes pour la stabilité régionale de l'Asie centrale résident dans un manque de réformes économiques, dans la persistance des régimes autoritaires en place et dans la présence répandue de phénomènes de corruption, de crime organisé et de trafic de drogue. Nous avons parlé hier de la question de la drogue en Afghanistan. Or, ces pays se trouvent sur le chemin de la drogue.
Les droits politiques des populations se dégradent dans la majorité de ces pays. La coopération régionale n'a pas atteint un seuil suffisant en raison du manque de confiance et à défaut de volonté politique chez les acteurs étatiques de la région. L'appauvrissement et le manque de croissance des pays de l'Asie centrale ont exacerbé les tensions socio-économiques. La proximité géopolitique de l'Afghanistan et certains facteurs internes ont permis à l'extrémisme islamique de s'étendre et, comme je viens de le signaler, ont facilité le trafic de drogue. Les conflits potentiels au seuil des États de la région et entre eux peuvent être attisés par l'imbrication de minorités ethniques sur le territoire de ces pays.
Les questions spécifiques à soulever vis-à-vis de la situation dans certains pays de la région sont nombreuses. Je vais rapidement les passer en revue. Au Kazakhstan, les élections parlementaires qui ont eu lieu en septembre 2004 n'étaient pas à la hauteur des critères internationaux normalement acceptés. L'opposition, en dépit d'un soutien grandissant dans la population, a seulement obtenu un siège. L'actuel président est enclin à demander des élections présidentielles avant la fin de son mandat présidentiel en janvier 2006. La mainmise du gouvernement sur le processus législatif, l'opposition, les médias, la société civile et les systèmes financiers est préoccupante. La situation des droits de l'homme est en train de se dégrader.
En Ouzbékistan, l'opposition légale n'a pas pu participer aux élections parlementaires du 26 décembre 2004. Le programme de réforme du pays n'a pas progressé et la pauvreté s'est encore étendue. Il y a un risque réel dans ce pays que le fondamentalisme islamiste progresse de plus en plus au sein de la population.
Au Turkménistan, l'absence de la liberté d'expression et de débats démocratiques ainsi que l'impossibilité d'entretenir une opposition effective au gouvernement et l'inexistence de tout programme de réformes structurelles sont des facteurs majeurs de préoccupation.
Finalement, au Tadjikistan, la situation du pays se caractérise par deux problèmes principaux : les querelles endémiques entre provinces et une crise économique prolongée.
Nonobstant les problèmes et les difficultés de la région que je viens de détailler, l'Union européenne considère que les relations avec la région ont une importance capitale et l'Union européenne est prête à soutenir la transition de ces pays vers des économies de marché efficaces mais aussi vers des démocraties qui fonctionnent.
Le directeur général adjoint pour les relations extérieures de la Commission européenne a récemment visité quatre républiques d'Asie centrale. Le 12 mai, le comité conjoint UE-Turkménistan se tiendra à Ashkabad. En marge du comité conjoint, une réunion ad hoc aura lieu dans le but de faire avancer le dialogue sur la question des droits de l'homme. Une troïka de l'Union européenne rencontrera des représentants des cinq pays de la région à la fin du mois de juin à Tashkent. À Bruxelles, se tiendront respectivement le comité de coopération avec le Kirghizstan en juin et les conseils de coopération avec le Kazakhstan et le Kirghizstan en juillet.
ZA PŘEDSEDNICTVÍ: PAN OUZKÝ Místopředseda
Albert Jan Maat (PPE-DE).– Voorzitter, voordat de Commissaris aan het woord komt, denk ik dat er nog helderheid moet komen, want ik hoor twee data voor presidentsverkiezingen in Kirgizstan noemen die volgens mij oude data zijn: 10 en 18 juni. Voor zover ik weet, zijn de presidentsverkiezingen op 10 juli. Voordat het parlementaire debat begint, denk ik dat het goed zou zijn, als vanuit de Raad of de Commissie ... (de spreker is onderbroken door de Voorzitter).
President. Mr Maat, that is not a point of order.
Joaquín Almunia,miembro de la Comisión. Señor Presidente, es para mí un honor estar presente en esta sesión plenaria para discutir con ustedes sobre la situación en una región de gran importancia estratégica: Asia Central y, en particular, sobre la situación en la República de Kirguistán.
Tras el derrocamiento del Presidente Akáyev, como consecuencia de las protestas masivas del pasado 24 de marzo, que fueron provocadas por la violación de criterios internacionales y de la OSCE en las elecciones parlamentarias de febrero y marzo, tanto el Alto Representante de la UE para la Política Exterior y de Seguridad Común, señor Solana, como la Comisaria de Relaciones Exteriores, señora Ferrero-Waldner, que se excusa de no poder estar presente en este debate, han alentado a la República de Kirguistán a buscar una vía hacia la reconciliación nacional basada en la construcción de un diálogo y un consenso que permitan profundizar en el proceso de reforma política.
La República de Kirguistán dispone de una oportunidad única para establecer una auténtica democracia pluripartidista en Asia Central y eliminar la corrupción que tanto contribuyó a la reciente crisis política. Esta oportunidad está en manos de los dirigentes políticos de ese país, que deben demostrar su fuerte compromiso con el progreso real en el ámbito de las reformas políticas. La mejor forma de conseguirlo es poner en práctica medidas que aseguren el establecimiento de una democracia pluripartidista, el respeto de los derechos humanos y la existencia de un Estado de Derecho, en consonancia con los compromisos internacionales adquiridos por Kirguistán.
Quiero subrayar que la liberalización política y la preparación y celebración de elecciones libres, justas y transparentes deben aplicarse a los próximos comicios presidenciales; de acuerdo con nuestra información se van a celebrar el 10 de julio. Estas elecciones serán observadas de cerca por la Unión y por el conjunto de la comunidad internacional. Las credenciales democráticas de la República de Kirguistán mejorarán si el gobierno interino aplica las recomendaciones recogidas en el informe final de misión de la Oficina de Derechos Humanos e Instituciones Democráticas de la OSCE, publicado en marzo de este año.
Bajo el paraguas de la OSCE, la Unión está preparando, a través de su mecanismo de reacción rápida, un conjunto de medidas de asistencia en las elecciones y las reformas legislativas en materia electoral.
La Unión anima a Kirguistán a crear un entorno en el que los medios de comunicación y los periodistas de ese país puedan ejercer plenamente sus derechos y libertades, en línea con los compromisos internacionales. Entiendo que la OSCE está en condiciones de suministrar a las autoridades asesoramiento en esta materia.
Es importante luchar de forma más efectiva contra la corrupción en todos los países de Asia Central, dado que ésta ha sido identificada como una de las principales causas de los acontecimientos en Kirguistán.
Quiero ahora hablarles de la cooperación entre la Unión y el conjunto de los países de Asia Central. A finales del pasado año, la Unión lanzó una iniciativa que pretende mejorar el diálogo político con la región. A estos efectos, la Troika de Directores Regionales de la Unión se reunió con sus homólogos de Asia Central el pasado mes de diciembre en Bishkek.
Este diálogo político entre la Unión Europea y Asia Central puede, sin duda, ayudar a cambiar el futuro de las relaciones entre ambas regiones, siempre que se desarrolle de forma constructiva. La Comisión valora positivamente el interés que han mostrado los cinco países de Asia Central en este proceso.
El éxito del diálogo depende del grado de implicación de ambas partes en el mismo. En este sentido, la Unión siempre estará a favor de la liberalización económica y, por supuesto, de la democratización política en Asia Central. El proceso de diálogo podría centrarse en preocupaciones comunes a ambas regiones: la lucha contra el terrorismo, el tráfico de drogas y seres humanos, el blanqueo de dinero, la inmigración ilegal, la energía, el transporte y el aumento de la cooperación económica.
El diálogo político entre la Unión y Asia Central facilitaría la integración regional en la zona y proporcionaría orientación política a la cooperación entre las dos áreas.
La Unión está estudiando los próximos pasos que han de darse. La reunión entre la Troika de la Unión y los Ministros de Asuntos Exteriores de Asia Central que tendrá lugar a finales de junio en Tashkent será una buena ocasión para seguir discutiendo sobre el proceso de diálogo.
La Unión anima a los cinco países de Asia Central a perseverar en el proceso de liberalización política. El único camino para que un país prospere en beneficio de sus ciudadanos, para que disfrute de estabilidad y seguridad, para que fomente de forma significativa la integración regional, es lograr que el desarrollo económico vaya de la mano de la liberalización política, del Estado de Derecho y del desarrollo de una sociedad civil activa, uno de cuyos componentes esenciales es la libertad de prensa. Estoy convencido de que ésa es la mejor forma de reforzar los lazos entre Asia Central y la Unión.
La Comisión espera una mejora de la cooperación entre la Unión y los países de la zona del mar Caspio, tal y como se acordó en la conferencia ministerial sobre energía y transportes que tuvo lugar en Bakú en noviembre del año pasado. Desde el punto de vista político, la energía se ha convertido en una cuestión de seguridad. A ambas regiones nos interesa cooperar para alcanzar una integración más eficiente y profunda de nuestros sistemas y de nuestros mercados energéticos.
La intensificación de la cooperación entre la Unión y Asia Central depende de aspectos tanto políticos como económicos y, en este contexto, la Unión continúa estando dispuesta a ayudar a esta importante región.
Elmar Brok, im Namen der PPE-DE-Fraktion.– Herr Präsident, Herr Ratspräsident, Herr Kommissar! Diese Region wird von uns oft übersehen, weil sie früher im Dunkel der Sowjetunion verborgen war und keine eigenständige Entwicklung hatte. Heute ist es eine Region von großer strategischer Bedeutung – einer strategischen Bedeutung, die mit den Fragen von Gas, Öl, Energieversorgung und ähnlichen Dingen zu tun hat, mit dem zunehmenden Interesse Chinas an dieser Region, dem aufkommenden islamischen Fundamentalismus und auch damit, dass ein Teil dieser Länder Wege geht, die mit dem Drogenhandel zu tun haben.
Wir müssen sehen, dass es durch die zunehmend schlechte Entwicklung, was Demokratie, Rechtsstaatlichkeit und Menschenrechte angeht, immer schwieriger wird, mit dieser Region zu kooperieren, bestehende Partnerschafts- und Kooperationsabkommen zu erfüllen bzw. neue Abkommen abzuschließen oder zu ratifizieren, und dass solche Regime – wie die Erfahrungen bei den Wahlen in Kirgisistan und auch vorher in der Ukraine gezeigt haben – immer weniger zu Horten der Stabilität, sondern der Instabilität werden.
Je mehr in einer solch kritischen geographischen Lage Instabilität gegeben ist, umso mehr sind unsere Interessen betroffen. Aus diesem Grunde möchte ich uns hier einladen, in dieser Frage sehr viel mehr in einem gemeinsamen strategischen Konzept zu denken, als in einzelnen Punkten voranzugehen, und Wert darauf zu legen, dass der demokratische Prozess in diesen Ländern wirklich unterstützt wird.
Ich glaube – an Rat und Kommission gerichtet –, dass wir versuchen sollten, in einem gemeinsamen Interesse mit den Vereinigten Staaten, die dieses Land nicht nur als ein kurzfristiges Basislager für Afghanistan betrachten, und mit Russland, dessen Verständnis für diese Entwicklungen oftmals von alten Vorstellungen geprägt sind, doch zu einer Übereinkunft zu kommen. Denn nur gemeinsam wird man in dieser Region in der Lage sein, über die Entwicklung von Demokratie und Rechtsstaatlichkeit jene Stabilität herzustellen, die im Interesse aller dieser drei Partner liegt. Hier sollte ein neuer Schwerpunkt gesetzt werden.
Jan Marinus Wiersma, namens de PSE-Fractie.– Voorzitter, ik denk dat we het hier gauw over eens zullen zijn: de ontwikkelingen in Kirgizstan drukken ons met de neus op de feiten voor de hele regio en brengen ons tot een debat over wat we met Centraal-Azië moeten, wat de belangen van de Europese Unie zijn en wat we kunnen doen, om de situatie daar te verbeteren en de stabiliteit in de regio te vergroten. Op zich is de ontwikkeling in Kirgizstan heuglijk. Er is opvallend veel gelijkenis met wat we in Oekraïne hebben meegemaakt. Tegelijk moeten we vaststellen dat wat in Kirgizstan is gebeurd, natuurlijk geen oranje revolutie was en moeten we nog afwachten hoe de ontwikkelingen in dit land zich zullen voortzetten, met name op basis van de eerlijke en vrije verkiezingen die daar moeten worden gehouden. Wat de verkiezingen betreft, moeten de Europese Unie en de OVSE een centrale rol spelen met betrekking tot de waarneming, zodat de inwoners van Kirgizstan er achteraf zeker van kunnen zijn dat de verkiezingen eerlijk waren en er een gelegitimeerde regering is, die tot de ontwikkeling van het land kan bijdragen.
Mocht dit alles positief verlopen, dan vinden wij dat de Europese Unie ook moet nadenken over hoe zij een land als Kirgizstan in zijn nieuwe situatie kan helpen. Dit zal immers ook een positieve uitstraling hebben naar de andere landen in de regio. Ik ga hier geen lange analyse maken van hoe het met Oezbekistan en de andere landen in Centraal-Azië is gesteld, maar ook in de buurlanden van Kirgizstan bestaan grote problemen waarover de Europese Unie zich zorgen moet maken. Dit is ook onze belangrijkste vraag aan de Commissie: we hebben een strategie voor Rusland en we hebben voor heel veel landen het nieuwe nabuurschapsbeleid, maar wat doen we eigenlijk met Centraal-Azië? Wat zijn daar de initiatieven die we de komende jaren kunnen verwachten, mede gericht op het ondersteunen van de ontwikkelingen in Kirgizstan? Voor ons gaat het niet alleen om het veiligstellen van de energievoorziening, maar ook om de vraag of we de banden met deze landen kunnen verstevigen en hoe we kunnen komen tot een zekere europeanisering van Centraal-Azië op het gebied van de verspreiding en vestiging van de waarden die we in de Europese Unie, de Raad van Europa en de OVSE gemeenschappelijk hebben. Wij hopen dat de Commissie en de Raad op dit punt met nadere initiatieven zullen komen.
Ona Juknevičienė, ALDE frakcijos vardu– Aš esu delegacijos su Centrinės Azijos respublikomis ir Mongolija vadovė ir netrukus mes vyksime į šį regioną, į Centrinę Aziją ir būtent į Kirgizstaną. Daugelis Parlamento atstovų mano, ir pasaulyje nuskambėjo, kad įvyko Kirgizijoje tulpių revoliucija. Aš norėčiau išreikšti savo nuomonę šiuo klausimu galbūt trupučiuką kitaip. Aš manau, kad įvyko iš tikrųjų sujudimas šitoje valstybėje, žmonių sujudimas, tačiau pavadinti ją tokia revoliucija, kokia buvo Ukrainoje arba Gruzijoje, manyčiau, būtų per drąsu ir skatinčiau Parlamentą būti atsargesniu pasirenkant tokius žodžius. Kodėl taip sakau? Todėl, kad iš tikrųjų liaudies parama nėra aiški, t. y. ko nori tauta ir ko nori lyderiai. Šitoj vietoj ir reikėtų matyti skirtumą.
Tačiau Europos Parlamentui ir Europos Sąjungai šis regionas yra ypač svarbus dėl dviejų priežasčių. Pirmiausia kai kurios šalys Centrinėje Azijoje, ir būtent Kazachstanas, yra vienas iš didžiausių prekybos partnerių su Europos Sąjunga kalbant apie energetikos resursus. Kaip žinia, kaimyninės šio regiono šalys, kaip Kinija, yra irgi labai suinteresuotos pavilioti jas į savo pusę. Todėl mes turime skirti ypatingą dėmesį, kad bendradarbiavimas būtų pastovus, kad bendradarbiavimas būtų kryptingas padedant šioms šalims kurti demokratiją. Turime mokytis iš Jungtinių Amerikos Valstijų dėl aktyvumo šiame regione ir apmaudu pasakyti, kad Europos Sąjunga iš tikrųjų nėra labai aktyvi, iš tikrųjų nėra efektyvi su savo programomis ir turime tai pripažinti. Nors Komisija sako, kad mes esame vieni iš pagrindinių finansinių rėmėjų šiame regione, t. y. finansiškai mes skiriame daug lėšų, tačiau efektyvumo prasme šios lėšos nėra gerai panaudojamos. Koks mūsų tikslas? Koks Europos Sąjungos tikslas turi būti Centrinėje Azijoje, visose šalyse ir ypač dabar Kirgizstane? Tai demokratijos užtikrinimas, tai stabilumas ir tvarka. Tai glaudus bendradarbiavimas tarp šių šalių. Kaip jau minėjau, vizitas delegacijos įvyks gegužės 14 - 20 d. Po vizito mes galėsime informuoti Parlamento narius kokia yra iš tikrųjų situacija Kirgizstane ir regione. Taip pat norėčiau paminėti, kad birželio 2 dieną įvyks susitikimas su Amerikos atstovais koordinuojant veiksmus šiame regione. Kviečiu visus parlamentarus dalyvauti.
Cem Özdemir, im Namen der Verts/ALE-Fraktion.– Herr Präsident, Herr Ratspräsident, Herr Kommissar! Da ich nur eine Minute habe, möchte ich mich auf einen Aspekt beschränken und das zuvor Gesagte unterstreichen: Es geht mir vor allem darum, dass wir die Bedeutung der OSZE in Zentralasien anerkennen, insbesondere, wenn es um Konfliktprävention geht, aber auch, wenn es um Krisenmanagement, um die Durchsetzung der Rechtsstaatlichkeit geht, wenn es darum geht, die Menschenrechte und demokratische Standards mit durchzusetzen. Denken Sie aber auch an die Unterstützung der Zivilgesellschaft oder an den Einsatz für Minderheiten.
Wir sollten die Aktivitäten der OSZE in dieser Region ausdrücklich begrüßen, insbesondere auch bei der Frage der Wahlbeobachtung und bei der Vorbereitung der nächsten Wahlen in Kirgisistan im Juni 2005, damit diese in Übereinstimmung mit internationalen und europäischen Standards stattfinden können. In diesem Zusammenhang spielt gerade in Kirgisistan auch die Frage der Ausbildung der Polizei eine sehr zentrale Rolle.
Zum Abschluss: Ich bitte den Rat und auch die Kommission, dass wir eng mit der OSZE zusammenarbeiten. Hier sollten wir insbesondere auf die Erfahrungen des Kollegen Alojz Peterle zurückgreifen, der Beauftragter der OSZE für diese Region ist.
Jiří Maštálka , za skupinu GUE/NGL.– Dámy a pánové, chci poděkovat komisaři za jeho vstupní expozé a zárověn přivítat politické změny v Kyrgyzstánu jako příležitost i pro nás ujasnit si jaké cíle v zahraniční politice sledujeme.
Na první pohled se zdá všechno prosté. V Kyrgyzstánu proběhly zmanipulované volby a lid pak svrhl prezidenta. Jedná se o dominový efekt, po pádu vlády v Tbilissi a Kyjevě přišel na řadu Biškek. Moskva podporovala nedemokratického prezidenta a prohrála.
Jenže se ukazuje, že revoluce v Kyrgyzstánu má i významný sociální podtext. Jedná se do značné míry o vzpouru proti vládě oligarchie, která se zformovala v procesu privatizace. To je jev obecný v post-socialistickém prostoru. Vždy zde byly skupiny, které měly či mají nejblíže k politickému centru, ať již na základě vztahů z minulosti, národnostní blízkosti či stranické legitimace aktuálních vládců. V procesu privatizace se členové těchto skupin stali vládci dříve netušených majetků a to jim dává při dramatické sociální polarizaci specifickou možnost i chuť vstoupit do politiky.
Tím se ale nevyčerpává celá charakteristika vzpoury v Kyrgystánu. Ta proběhla v zemi, která má ve střední Asii nejliberálnější režim. Z toho oligarchie může odvodit závěr, že čím méně svobody ve společnosti, tím větší šance udržet své pozice. Zároveň se situace v Kyrgyzstánu liší například od Ukrajiny tím, že kyrgyzská vzpoura není spojená s rusofobií.
Chtěl bych v této souvislosti znovu vyzvat, abychom ve své politice představovali Evropskou unii jako instituci, která hájí ideály právního a sociálního státu, tzn. abychom v Kyrgyzstánu, ale i jinde, podporovali ty síly, které chtějí upevňovat ústavní pořádek a sociální spravedlnost.
Johannes Blokland, namens de IND/DEM-Fractie.– Voorzitter, deze dagen vieren wij in Europa de bevrijding van nazi-Duitsland door de geallieerden. Veel Europeanen zullen dit met gemengde gevoelens doen. De afwerping van het Duitse juk maakte immers de weg vrij voor een decennialange onderdrukking door de Sovjetunie en dat geldt ook voor Centraal-Azië. Vorige maand heeft Kirgizstan zich ontdaan van een autoritaire leider, na oneerlijk verlopen verkiezingen. Zowel de regeerders als de bevolking zijn beducht voor het gevaar dat moslimextremisten gebruik van de politiek instabiele situatie zullen maken. Vooral islamitische terreurorganisaties, zoals Hizb ut-Tahrir, die een wereldwijde regering van de Islam nastreeft, vormen voor de hele Centraal-Aziatische regio een gevaar. Het is dan ook goed dat de regio in de strijd tegen het internationaal terrorisme deze radicalisering van de Islam tegengaat.
Helaas gebruiken de autoritaire regimes in de regio hiervoor niet de passende middelen. Dat leidt er onder andere toe dat zich in deze landen tal van problemen op het gebied van godsdienstvrijheid voordoen. Dat de Centraal-Aziatische overheden trachten grip op radicaliserende ontwikkelingen binnen de Islam te houden, is terecht. Om hierbij ook een registratie van de christelijke kerken bij de overheid verplicht te stellen, vind ik erg ver gaan. Vanuit die hoek hoeft men niet voor aanslagen te vrezen.
Met regelmaat moeten wij vernemen dat zowel geregistreerde als niet-geregistreerde christelijke gemeenten zich voor grote problemen gesteld zien, tot vervolging toe. Ik stip slechts een geval aan. In Kazachstan wordt Valery Pak van de niet-geregistreerde baptistengemeente van Kyzyl-Orda al jarenlang bedreigd en vervolgd. Hier moet een eind aan komen. Grondwettelijk kennen alle Centraal-Aziatische landen immers het recht op vrijheid van godsdienst. Ik roep Raad en Commissie ertoe op deze landen in hun strijd tegen het moslimfundamentalisme te steunen, maar ook ze aan te spreken op de problemen in verband met de godsdienstvrijheid, de registratieplicht van kerken en in het bijzonder de niet-geregistreerde baptistengemeenten en op misstanden als de behandeling van Valery Pak.
Anna Elżbieta Fotyga, w imieniu grupy UEN.– Chciałabym zacząć od pogratulowania prezydencji znakomitej, pogłębionej analizy sytuacji w Azji Środkowej, szczególnie w Kirgistanie. Pozwolę sobie zgłosić kilka dodatkowych uwag odnoszących się do sytuacji w tym kraju.
Ponad półtora miesiąca od dokonanego w Kirgistanie przewrotu, sytuacja daleka jest od stabilizacji, powoduje ona znaczące zaniepokojenie wśród sąsiadów Kirgistanu. Mogliśmy zauważyć pozytywne oznaki normalizacji i do nich zaliczyłabym uniknięcie dwuwładzy zarówno na szczeblu Parlamentu, jak i głów państwa. Tutaj nawiązuję przede wszystkim do rezygnacji prezydenta Akajewa, dokonanej w kwietniu. Miały również miejsce wydarzenia, które mogą powodować ogromne zaniepokojenie i do takich należy przede wszystkim pewna ilość incydentów łącznie z tajemniczą śmiercią o podłożu politycznym. Wydarzenia te spowodowały narastanie głosów dotyczących wiarygodności dokonywanych przemian. Sądzę, że zasadniczym probierzem takiej wiarygodności przemian będzie sposób, w jaki przeprowadzone zostaną zbliżające się wybory prezydenckie. Tu chcę podkreślić bardzo pozytywną rolę, jaką odgrywało, odgrywa i zapewne będzie jeszcze odgrywało OBWE w planie dotyczącym Kirgistanu. Należałoby w monitoringu sytuacji przedwyborczej i w trakcie samych wyborów zwrócić szczególną uwagę na te elementy procesu wyborczego, które były bezpośrednim powodem protestów w Kirgistanie, które doprowadziły do przewrotu i do wykluczenia kandydatów, jak i kupowania głosów. Zasadniczym probierzem będzie również wola ze strony władzy w Kirgistanie do przeprowadzenia wczesnych wyborów parlamentarnych.
Pozwolę sobie jeszcze na jedną uwagę i ona wynika z mojego osobistego doświadczenia polskiego, publicznego. Jeżeli społeczeństwo zaczyna walkę o swoją podmiotowość, to niezależnie od tego jak długo ta walka może trwać, jest ona procesem nieodwracalnym i nieuniknionym i taki powinien być kierunek wsparcia przemian przez Unię Europejską - przede wszystkim wsparcia społeczeństwa obywatelskiego. Jestem zwolennikiem zaangażowania finansowego Unii Europejskiej, ale ono powinno być uwarunkowane spełnieniem kryteriów praw człowieka i państwa prawa.
Ryszard Czarnecki (NI).– Panie Przewodniczący, Panie i Panowie! Pamiętam swoją wizytę w Kirgistanie przed paroma laty - kraju pięknej przyrody i wielkiego bogactwa naturalnego, jakim w tym regionie świata jest woda. Ostatnio Kirgistan stał się znowu głośny z racji obalenia wieloletniego prezydenta Akajewa. Niektórzy, także na tej sali, interpretowali to dość naiwnie, jako wydarzenie podobne do tego, co się stało wcześniej w Gruzji i na Ukrainie. Tak nie jest, bowiem w tamtych krajach nowe władze robią bardzo wiele, aby ich państwa prowadziły politykę niezależności wobec Moskwy. Tymczasem w Kirgistanie nowy układ polityczny jest równie prorosyjski, jeśli nie bardziej niż poprzednia ekipa. Sytuacja w tym kraju wciąż jest niestabilna, o czym świadczy ostatni zamach na kandydata na prezydenta Erkinbajewa. Na pewno ten film o współczesnym Kirgistanie, który teraz oglądamy, nie jest filmem czarno-białym, mimo że tak chciałaby go widzieć część obserwatorów zachodnich.
Jest ważne, aby Unia aktywniej działała w tym regionie świata, nie pozostawiając tamtejszych społeczeństw na łasce Rosjan i Amerykanów, choć z jednymi i z drugimi powinniśmy w tej sprawie współpracować.
Albert Jan Maat (PPE-DE).– Voorzitter, ik ben blij dat de Commissie het misverstand over de mededeling van de Raad met betrekking tot de datum van de verkiezingen heeft rechtgezet: het is 10 juli, dus complimenten voor de Commissie, die beter geïnformeerd was. Ik wil me aansluiten bij mijn collega, de voorzitter van de Delegatie voor Centraal-Azië, die al gemeld heeft dat je je ervoor moet hoeden de situatie in Kirgizstan te vergelijken met die in Oekraïne. Op termijn zal blijken of het dezelfde revolutie is, dan wel of een aantal regenten een ander proces in gang hebben gezet. De situatie in Kirgizstan is wezenlijk anders: de democratie wordt er gekenmerkt door etnische en regionale breuklijnen, wat op zich niet slechter is. Dit neemt niet weg dat de Europese Unie er goed aan zou doen in Centraal-Azië te investeren. Er wordt op dit moment te weinig geïnvesteerd en opvallend is dat de twee armste landen, Mongolië - hulde aan dit land dat geen enkel probleem op het terrein van democratie en mensenrechten heeft - en Kirgizstan, het tot voor kort nog het beste deden.
Nu er een omwenteling in Kirgizstan is, moeten we die benutten. Ik ben blij met de 25 miljoen van de Commissie, maar het lijkt me wat aan de magere kant. Op korte termijn is de opdracht van de Europese Unie evenwel de volgende. De Raad en de Commissie moeten samen met het Parlement, ik nodig ze hiertoe uit, investeren in de verkiezingen, door op 10 juli een stevige waarnemersdelegatie te sturen en de OVSE te steunen, om ervoor te zorgen dat de verkiezingen goed verlopen. Goed verlopen verkiezingen zullen immers leiden tot vertrouwen bij de bevolking, ook voor latere parlementsverkiezingen. Daarnaast is het zaak dat de Europese Unie meer investeert in onderwijs en economische samenwerking, want het is te gek voor woorden de meeste buitenlandse investeringen in het onderwijs dat op dit moment afkomstig zijn van fundamentalistische islamitische groeperingen. Dat kan zo niet voortgaan. Het is een uitdaging voor Europa om met name op het gebied van opleiding en economische samenwerking meer in Kirgizstan te investeren. Hiervoor zijn ook goede vrijhandelsovereenkomsten nodig.
Graag formuleer ik nog een andere kritische noot over de regio. Ik wil graag van de Commissie weten wat ze wil doen aan de toenemende repressie in Kazachstan, o.a. de recente sluiting van de grootste oppositiekrant "Republika" en de gevangenneming van de journaliste Petrosjeva in Rusland op verzoek van de autoriteiten van Kazachstan.
Bernadette Bourzai (PSE).– Monsieur le Président, chers collègues, beaucoup de choses ont été dites dans les interventions précédentes sur lesquelles je ne reviendrai pas. Globalement, je souscris à la teneur du projet de résolution commune qui nous a été proposé.
Néanmoins, je souhaite souligner l'importance de trois points. Tout d'abord, les difficultés économiques et sociales sont une cause centrale du déclenchement des événements au Kirghizstan. En effet, une situation de forte précarité et de pauvreté a constitué un terreau fertile, propice au développement des manifestations et au renversement du régime d'Askar Akayev qui, depuis 1991, avait fait main basse sur l'économie kirghize. Des pratiques inacceptables, associant la corruption et le népotisme, ont renforcé un mécontentement sourd mais légitime de la population, qui aspire à une amélioration de sa situation et nous devons rester attentifs à ces aspirations. Ainsi, s'il convient de soutenir le processus de transition démocratique en cours, une attention particulière doit être apportée à la sincérité et à la transparence des élections, et à la mise en place d'une politique de dialogue et de réconciliation nationale. Seul un gouvernement légitime et stable pourra mener à bien les réformes nécessaires au mieux-être des citoyens kirghizes.
Ensuite, les enjeux liés au respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales constituent un autre aspect essentiel de la situation actuelle. L'Union européenne doit s'assurer que le processus de démocratisation se base sur un véritable pluralisme politique mais permet aussi la libre activité et l'indépendance des médias et des ONG. Les actions de coopération engagées par l'OSCE et dans le cadre du programme TACIS doivent être soutenues et encouragées.
Enfin, il me semble nécessaire d'élargir la réflexion relative aux événements kirghizes dans une perspective régionale embrassant toute l'Asie centrale. La démocratisation kirghize pourrait ainsi apparaître comme un espoir, un exemple à suivre pour d'autres pays d'Asie centrale, victimes de violations des droits de l'homme. Les situations récentes de durcissement de la législation visant les ONG et les groupes d'opposition appellent une attitude d'écoute et de vigilance particulière de la part de l'Union européenne face à l'évolution des situations politiques dans la région.
Charles Tannock (PPE-DE).– Mr President, Kyrgyzstan is a small, central Asian Muslim republic of incredible natural beauty and proud nomadic traditions. Kyrgyzstan was annexed by Russia in 1864, but it achieved independence from the Soviet Union in 1991. It has recently been in the news, following the 27 February parliamentary elections, when election irregularities caused widespread protest, starting in the south of the country. The president was forced to flee, accused of corruption and stealing the election.
Yesterday, on a state visit to Georgia, President Bush called for freedom and democracy everywhere in the Communist world. Kyrgyzstan is a poor, mountainous country with a predominantly agricultural economy, but it has carried out significant market reforms under ex-President Akaev. He has distinguished himself by adopting relatively liberal economic policies, and has introduced an improved regulatory system and land reform. Kyrgyzstan was the first CIS country to be accepted into the WTO, and most state companies have been sold off, although, regrettably, cronyism and corruption have been rife.
It is hoped that its revolution – if it is a revolution – will place it on a firm path to democracy, respect for human rights and good governance. It could be a model for surrounding states like Uzbekistan, Kazakhstan and Tajikistan which maintain authoritarian systems that are only in partial transition. But border disputes between Kyrgyzstan and its neighbours are delaying the process of frontier delimitation with Tajikistan in particular, but also with Uzbekistan.
There is also the problem of the illicit cultivation of cannabis and opium poppies for the CIS markets and limited government eradication of illicit narcotic crops. Kyrgyzstan also serves as a transit point to south-west Asian narcotic markets and narcotics bound for Russia and the rest of Europe.
Presidential elections are scheduled for July: I have confirmed this from the Internet. The European Parliament should definitely send observers to watch Kyrgyzstan’s transition to democracy.
(Applause)
Genowefa Grabowska (PSE).– Panie Przewodniczący, Szanowni Państwo, jest oczywiste, że Parlament Europejski żywo zainteresowany współpracą z Kirgistanem podobnie jak z innymi państwami Azji Centralnej. To zainteresowanie potwierdzone jest zawartą w 1995 roku umową o partnerstwie i współpracy. Ze szczególną uwagą należy przyjąć te pola zainteresowania, które dotyczą praw człowieka i demokratyzacji życia, ochrony środowiska tudzież energii.
W 1993 roku z nadzieją przyjęto konstytucję Kirgistanu i mimo że była potem czterokrotnie poprawiana, wydaje się, że ciągle ten dokument może stanowić dobrą podstawę dla dalszych zmian demokratyzujących życie w tym państwie, ale według konstytucji, system sądowy, który jest odpowiedzialny za przestrzeganie praw człowieka, mimo że formalnie jest niezależny, to jednak obserwatorzy podkreślają, że za mało w nim reform a za dużo korupcji, a sędziowie mają zbyt niskie płace. Wskazują, że nie jest zgodne z zasadami demokracji to, by Prezydent mianował członków Trybunału Konstytucyjnego, mianował sędziów Sądu Najwyższego, czy wyznaczał Arbitrów do Trybunału Arbitrażowego. Ostrzegają, że nie należy nadużywać hasła walki z terroryzmem dla ograniczania praw człowieka.
W likwidacji tych negatywnych zjawisk może i powinna pomóc Unia Europejska tak, jak pomaga zawsze finansowo, moralnie poprzez swoja obecność tam, gdzie jest potrzebna, gdzie trzeba wesprzeć demokrację i przywrócić rządy prawa.
Andreas Mölzer (NI).– Herr Präsident! Das neue Jahrtausend scheint insbesondere in den Nachfolgestaaten der ehemaligen Sowjetunion von einer Veränderungswelle geprägt zu sein. Die bunten Revolutionen in Zentralasien wurden trotz zweifellos im Hintergrund versuchter Einflussnahmen durch die USA und Russland weniger durch äußere Einflüsse wie den Kampf um Macht und Ölpipelines bewirkt; vielmehr sind sie wohl eher Ergebnis der schleichenden Modernisierung ehemaliger Sowjetrepubliken. Die Bevölkerung in Zentralasien ist mit den alten, starren Strukturen unzufrieden und wünscht einen schnellen, unblutigen Wandel. Die Bürger erhoffen sich dabei gewiss wirtschaftlichen Aufschwung und Wohlstand.
Grundsätzlich können derartige Reformen einen positiven Wandel bewirken. Ein teilweises Machtvakuum aber, wie es derzeit in Kirgisistan zu herrschen scheint, birgt die Gefahr, dass die Stimmung umschlägt und das Land in Chaos und Bürgerkrieg versinkt. Es liegt im Interesse der EU, eine helfende, beratende Hand auszustrecken, um die politische Lage zu stabilisieren. Wenn wir uns jedoch zu sehr einmischen, kann genau dies das sich langsam einpendelnde Gleichgewicht im Land negativ beeinflussen. Schließlich will Kirgisistan beweisen, dass es im Stande ist, den Aufbau aus eigener Kraft voranzutreiben. Zu denken geben sollte auch, dass eine Revolutionswoge jederzeit überschwappen kann. Es würde nicht überraschen, wenn sich dieser Trend in anderen Staaten mit ähnlichen Voraussetzungen, wie z. B. Kasachstan, Tadschikistan und Turkmenistan, fortsetzt. Darauf sollte sich die EU bereits jetzt vorbereiten und diesen Raum – wie einer meiner Vorredner bereits sagte – nicht den USA und Russland allein überlassen.
Alojz Peterle (PPE-DE).– Po političnem prevratu v Kirgistanu, ki ni povsem primerljiv z razvojem v Ukrajini in Gruziji, ostajajo ključni vzroki za nestabilnost na gospodarskem, socialnem in na drugih področjih neodpravljeni. Nova oblast vsekakor ne more rešiti nakopičenih problemov do predsedniških volitev 10. julija, pa tudi ne v nekaj mesecih potem.
Sam sem doživel revolucijo kot posebni odposlanec predsedujočega v OVSE, ki po mojem mnenju tam deluje dokaj uspešno s podporo Evropske unije in Združenih narodov. Hvaležen sem vam za pozorne besede v zvezi z delom OVSE, ki si trenutno prizadeva predvsem za poštene volitve, izboljšanje varnosti in politični dialog med predsedniškimi kandidati. Znano je, da obstajajo velike razlike med severom in jugom in da bi ne tej podlagi, vendar ne samo na tej, lahko prišlo do politične nestabilnosti pred samimi volitvami. Po 10. juliju pa bo seveda nujna dolgoročna asistenca mednarodne skupnosti pri izvajanju reform na političnem, gospodarskem in socialnem področju.
Vesel sem, da je danes že komisar Almunia opozoril na strateški vidik, zatem pa tudi gospod Brok in drugi govorniki. Sam sem večkrat opozarjal na potrebo, da Evropska unija na novo premisli odnos do tega prostora, ki ni del širše Evrope, nam je pa bližje, kakor se zdi. Mislim, da je pri tem odnosu, kakor je dejal že gospod Brok, treba upoštevati tudi transatlantsko in rusko dimenzijo. Vsekakor sem naklonjen temu, da Parlament izkaže pozornost do Kirgistana z močno ekipo opazovalcev, rad pa bi vam tudi zagotovil, da kirgiški parlament z veseljem pričakuje našo parlamentarno delegacijo.
Παναγιώτης Μπεγλίτης (PSE).– Κύριε Πρόεδρε, η προκήρυξη των προεδρικών εκλογών για τον προσεχή Ιούλιο δεν αποτελεί, τουλάχιστον προς το παρόν, τον αναγκαίο όρο για την εμπέδωση της πολιτικής σταθερότητας και τον εκδημοκρατισμό της χώρας. Όλοι οι συνάδελφοι μίλησαν προηγουμένως για τα σοβαρά προβλήματα που αντιμετωπίζει η Κιργισία.
Ωστόσο, η Ευρωπαϊκή Ένωση θα πρέπει να συνεργασθεί στενά με τον ΟΑΣΕ για την οργάνωση και την επιτήρηση των εκλογών και να αυξήσει την ανθρωπιστική βοήθεια και την οικονομική υποστήριξη μέσω του προγράμματος TACIS και του συστήματος γενικευμένων προτιμήσεων.
Η περιοχή της Κεντρικής Ασίας δεν μπορεί να αποτελέσει ένα νέο πεδίο σύγκρουσης των μεγάλων δυνάμεων, Ηνωμένων Πολιτειών Ρωσίας και Κίνας, για τον στρατηγικό έλεγχο των ενεργειακών πόρων.
Στο πλαίσιο της καταπολέμησης της τρομοκρατίας η Κεντρική Ασία έχει γίνει χώρος υποδοχής νέων στρατιωτικών βάσεων και ενισχύεται επικίνδυνα η στρατιωτικοποίησή της.
Η Ευρωπαϊκή Ένωση έχει συμφέρον να αποτελέσει τη σταθεροποιητική δύναμη στην περιοχή. Η έκθεση στρατηγικής που είχε υιοθετήσει η Ευρωπαϊκή Ένωση το 2002 για την περίοδο 2002-2006 για τις χώρες της περιοχής χρειάζεται, λαμβάνοντας υπόψη τα νέα δεδομένα που δημιουργούνται, αναθεώρηση και εμπλουτισμό. Και πιστεύω και καλώ την Επιτροπή να προετοιμάσει, ακόμη και τώρα χωρίς να περιμένει το 2006, μια νέα έκθεση στρατηγικής για την περιοχή.
Ο εκδημοκρατισμός, η περιφερειακή συνεργασία, η αντιμετώπιση του εμπορίου ναρκωτικών και του ανερχόμενου θρησκευτικού φανατισμού αποτελούν σημαντικές προκλήσεις που θα πρέπει να αντιμετωπισθούν τα επόμενα χρόνια. Προς την κατεύθυνση αυτή σημαντική κρίνεται η ενεργότερη εμπλοκή του ΟΗΕ.
Ursula Stenzel (PPE-DE).– Herr Präsident! Nach dem demokratischen Aufbruch in der Ukraine und in Georgien ist nun Kirgisistan der dritte positive Dominostein, der den Fall postsowjetischer Nomenklaturen deutlich vor Augen führt, auch wenn man diese drei Fälle nicht unbedingt miteinander vergleichen kann. Der Sturz des bisherigen Regimes Akajew ist ohne jeden äußeren Einfluss erfolgt. Es war eine spontane Erhebung der Bevölkerung, die von Wahlschwindel, massiver Selbstbereicherung und Nepotismus einer politischen Familie, die das Land wie Privateigentum betrachtet hat, einfach genug hatte.
Der Zusammenbruch der Sowjetunion vor nun fast 15 Jahren ist keine geopolitische Katastrophe, wie das der russische Präsident Putin genannt hat, sondern eine geopolitische Chance! Wenn es denn einen äußeren Einfluss gab, so ist dieser auf das positive Wirken der OSZE und ihrer Unterorganisation ODIHR zurückzuführen, die zur Zeit von einem Österreicher geleitet wird.
Putin hat offenbar aus den Fehlern, die er in der Ukraine begangen hat, gelernt. Auch die Opposition in Kirgisistan hat sich klug verhalten. Sie hat Putin schon im Vorfeld des Umsturzes des damaligen Regierungschefs informiert, und Putin hat sich daher auch nicht als Systemerhalter eingemischt. Er hat nicht – im Gegensatz zur Ukraine – aufs falsche Pferd gesetzt, auch wenn der gestürzte Regierungschef Akajew in Moskau Zuflucht gesucht hat. Er wurde übrigens in einen Teppich eingerollt außer Landes gebracht. Russland kann von stabilisierten Demokratien, die nicht korrupt sind, nur profitieren.
Welche Lehren soll die EU daraus ziehen? Erstens müssen wir den Demokratisierungsprozess in diesem Raum unterstützen. Zweitens sollten wir, vor allem was die Entwicklung im viel größeren und reicheren Kasachstan angeht, darauf achten, die Demokratie zu stärken und die Zivilgesellschaft zu unterstützen, um zu vermeiden, dass finanzielle Hilfen in falsche Kanäle fließen, denn Kasachstan ist von wesentlich größerer geopolitischer Bedeutung als das kleine, aber schöne Kirgisistan.
Libor Rouček (PSE).– Jak již naznačila tato debata, v Kyrgyzstánu i v celé oblasti střední Asie můžeme pozorovat dva trendy. Ten první trend je zhoršující se politická situace, zhoršující se situace na poli lidských a občanských práv. Ten druhý trend je zvyšující se strategický význam celé oblasti, v neposlední řadě i v souvislosti s energetickými zdroji v zemích jako je např. Turkmenistán, Uzbekistán nebo Kazachstán.
Ve svém jednominutovém příspěvku bych se chtěl krátce soustředit na dvě oblasti, kde by Evropská unie měla pomáhat. Ta jedna oblast je bezesporu podpora lidských práv, občanských práv, podpora volebního procesu v Kyrgyzstánu, podpora občanské společnosti.
Ta druhá oblast, která zde ale ještě tolik diskutována nebyla, je podpora regionální spolupráce, podpora států ve střední Asii v boji proti terorismu, v boji proti pašování drog, podpora v oblasti energetické spolupráce, podpora např. i v oblasti využívání vodních zdrojů. Uzbekistán, Kazachstán má energetické zdroje, Kyrgyzstán má vodní zdroje. Čili chtěl bych slyšet od Evropské komise, jakým způsobem Evropská komise, Evropská unie může tento proces regionální spolupráce podpořit.
Jas Gawronski (PPE-DE).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, mi sembra che la risoluzione che abbiamo davanti, dato che bisogna parlare anche di questa e credo che finora nessuno l'abbia fatto, sia realistica ed equilibrata. Mi compiaccio che sia stata firmata da quasi tutti i gruppi politici e questo dà una dimostrazione di unità del Parlamento europeo ed eleva il suo prestigio.
Ma soprattutto è bene che l'Europa rivolga la sua attenzione al Kirghizistan perché l'Unione europea è stata per troppo tempo assente, come ha ricordato poco fa Elmar Brok, e ha una certa responsabilità nell'aver tollerato il regime di Akaiev e altri simili nella zona. E' anche vero che, quando due anni fa abbiamo incontrato Akaiev a Bishkek con la delegazione del Parlamento europeo, egli sembrava sincero e convincente nel sostenere che il suo obiettivo era uno Stato più democratico e più trasparente. Forse allora ci credeva veramente, ora di sicuro non più.
La risoluzione parla di situazione fragile in Kirghizistan ed è giusto, perché a differenza dell'Ucraina e della Georgia, come ha ricordato la collega Stenzel, il risultato finale non è affatto acquisito. In questo momento c'è un pericoloso vuoto di potere. Nella risoluzione, si sottolinea anche la litigiosità dell'opposizione che attualmente sembra detenere il potere, unita solo dalla lotta al regime di Akaiev, mentre le sue credenziali democratiche sono intaccate dalla precedente collaborazione con la dittatura di quest'ultimo.
Per questo motivo è molto importante il punto 4 della risoluzione che, auspicando una sostanziale riforma della costituzione, mette in guardia contro il pericolo che si insedi un sistema di potere simile al precedente, ma solo con diversi personaggi politici. Il pericolo esiste, gli Stati Uniti da anni forniscono un aiuto finanziario e morale alle forze democratiche nel Kirghizistan, dobbiamo cominciare a farlo anche noi.
Olajos, Péter (PPE-DE).– Tisztelt Elnök Úr! A FÁK térségében az utóbbi egy évben végbement változások mutatják, hogy a poszt-szovjet rendszerek válságba jutottak, nem váltották be a gazdasági, politikai, társadalmi átalakulással kapcsolatban hozzájuk fűzött reményeket. Közép-Ázsiában ennek legszemléletesebb példája volt az, ami Kirgizisztánban történt. Sajnos azt vagyunk kénytelenek tapasztalni, hogy a színes forradalmakból egyes vezetők megint csak rossz következtetéseket vontak le, nem az események nyomán nyilvánvalóvá vált hibáikon igyekeznek javítani, hanem önmaguk, országaik és népeik elől eltorlaszolják a válságból kivezető lehetséges utakat.
Sajnálattal értesültünk arról, hogy a kirgizisztáni események bizonyos szigorító intézkedésekre késztették a szomszédos Kazahsztán vezetőjét. Kedvezőtlen irányba látszanak vezetni a sajtó munkáját, a választások menetét szabályozó törvénymódosítások, a nemzetbiztonságról szóló törvény tervezetével kapcsolatban pedig az EBESZ nyílt fórumon is kifejtette aggályait. Ez annak fényében különösen sajnálatos, hogy a nemzetközi közösség mindeddig örömmel méltatta Kazahsztán előrehaladását a társadalmi, gazdasági átalakulás terén, a különböző nemzetiségek és felekezetek közötti békesség és harmónia biztosításában. Nagy reményekkel töltött el minket, hogy Kazahsztán a FÁK térségéből első ízben kiérdemli az EBESZ soros elnöki posztjának megtisztelő és felelősségteljes megbízatását. Talán épp ezért sajnálatos, hogy a Respublika című ellenzéki lapot egy mondvacsinált ürüggyel bezárták, hogy Zharmakhan Tuyakbait, az ellenzék tervezett ellenjelöltjét egy szűk hónapon belül kétszer durva fizikai inzultus ért. Több tucat kisportolt fiatal támadása a rendőrség teljes tétlensége mellett nem lehet véletlen. Csak remélni tudjuk, hogy az államfő szándéka komoly a tettesek felkutatására és megbüntetésére.
A demokrácia politikai ellenfelek becsületes versengését jelenti, az ilyesfajta támadások ezzel összeegyeztethetetlenek. Ki kell mondanunk: a hatalom mindenütt felelősséggel tartozik azért, hogy országában biztosítsa a feltételeket az egyenlő esélyekkel, tiszta eszközökkel folyó politikai küzdelemhez.
Nicolas Schmit,président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, j'aimerais d'abord corriger une erreur que j'ai commise quant à la date des élections au Kirghizstan. M. Maat a dit que ces élections étaient prévues le 10 juillet. Cette information a été communiquée le 6 mai; je vous prie donc de bien vouloir m'excuser pour cette erreur.
Je tiens également à remercier les honorables parlementaires qui sont intervenus pour toutes les analyses extrêmement utiles qu'ils ont développées, tout à fait adaptées à l'importance de cette région. Le rôle géopolitique et géostratégique que joue cette région pour l'Union européenne a été clairement exprimé; cela implique effectivement que l'Union européenne soit davantage présente dans cette région. Nous avons tout intérêt à ce que la stabilité de cette région soit mieux assurée, ce qui implique d'abord que l'aspiration de ces pays à consolider leur indépendance assez récente doit être soutenue. Je pense que dans ce contexte, l'Union européenne peut jouer un rôle important en maintenant l'équilibre nécessaire entre la Russie, d'un côté, et les États-Unis, et éventuellement la Chine, de l'autre.
La stabilité est d'autant plus essentielle, plusieurs intervenants l'ont souligné, que ce sont des États qui connaissent encore des fragilités internes et qui, dès lors, sont particulièrement exposés à la menace terroriste, à la menace fondamentaliste. Nous devons donc agir avec ces États pour qu'ils évoluent pour devenir des démocraties où les droits de l'homme sont davantage respectés, où ce régime démocratique se renforce. Cela ne sera possible que si nous aidons ces États à promouvoir leur développement économique. Il s'agit là de pays assez divers; un pays comme le Kirghizstan a en effet une situation économique fort différente de celle d'un pays comme le Kazakhstan, un des États potentiellement les plus riches. À cet égard aussi, l'Union européenne peut jouer un rôle extrêmement important. Nous avons déjà, depuis les années 90, des accords de coopération avec ces États et, dans le cadre de ces accords de coopération, nous tenons régulièrement des réunions à la fois sur la coopération que nous sommes en train de développer et sur une forme de dialogue politique.
Le message qui transparaît d'ailleurs dans votre résolution, que je salue, est qu'un rôle politique important revient à l'Union européenne. Ce rôle, nous pouvons le jouer en étroite liaison, notamment pour tout ce qui touche aux questions de droits de l'homme et de transition démocratique, avec l'OSCE.
Joaquín Almunia,miembro de la Comisión. Señor Presidente, yo también agradezco a todas sus Señorías las aportaciones que han hecho durante el debate, a través de sus intervenciones, para compartir entre todas las instituciones de la Unión una visión lo más certera posible de cuál es la situación real, cuáles son los desafíos y cuáles las estrategias y los instrumentos con los que contamos para poder llevar a los países que configuran la región del Asia Central la libertad, la garantía de los derechos humanos y un proceso democrático. Porque ello, por supuesto, no sólo será vital para las aspiraciones de los ciudadanos de esa zona; la estabilidad, la prosperidad y la democratización de los Estados que componen la región será, también, sin duda, un elemento muy importante de nuestra propia seguridad.
En primer lugar, las elecciones del 10 de julio son muy importantes. Es crucial que esas elecciones se realicen en un clima de tranquilidad, con la garantía de que se respetará la voluntad de los ciudadanos que acudan a las urnas.
Desde ese punto de vista, como he dicho en mi intervención inicial, con la que coinciden muchas de sus Señorías, la intervención de la OSCE es crucial, y la Comisión entiende que el papel que debe jugar para el buen desarrollo de esas elecciones debe coordinarse con la actuación protagonista de la OSCE. En todo caso —como he mencionado también en mi intervención inicial— se han utilizado los mecanismos de los que disponemos y se han asignado 1,3 millones de euros a la buena marcha de ese proceso electoral.
También sería deseable, si es que todavía no hay una decisión al respecto, que una delegación de este Parlamento acudiera a esas elecciones para actuar como observadores y garantizar, o tratar de reforzar, que el proceso de consulta popular se desarrolle con todas las garantías democráticas.
Quiero hacer también un segundo comentario sobre la necesidad de una estrategia, de un enfoque, regional. Muchas de sus Señorías lo han evocado, la Comisión lo entiende así y, desde el año 2002, existe una estrategia que fue diseñada a partir de la visita del anterior Comisario responsable de Relaciones Exteriores y adoptada a finales de 2002. Los objetivos principales son la promoción de la estabilidad y la seguridad en la zona, el desarrollo económico sostenible, dando una prioridad especial a la reducción de la pobreza y a la defensa de los derechos humanos.
Y en el desarrollo de esa estrategia, en la medida en que uno de los intereses principales de la Unión Europea en la zona, desde el punto de vista económico, se centra en los recursos energéticos, tiene una gran importancia la reunión que se celebró en noviembre del año pasado con los Ministros de Energía, y creemos que hay que seguir avanzando en esa línea. El próximo mes de junio, la Troika y los Ministros de Asuntos Exteriores de la zona van a celebrar otra importante reunión para evaluar la situación y seguir profundizando en el desarrollo de esa estrategia.
Por lo tanto, todo lo que sea avanzar en perfilar los elementos de nuestra estrategia, de un enfoque común regional para la zona, con todas sus dimensiones de democratización, de lucha contra la pobreza, de defensa, de garantía de nuestros intereses económicos, de protección de los derechos humanos, todo ello contará, por supuesto, con el apoyo de la Comisión y será bienvenido todo lo que la resolución de este Parlamento contenga al respecto.
Y, por último, en relación con un caso particular que ha evocado en su intervención el señor Maat —un caso de violación de los derechos humanos—, no tenemos en este momento un conocimiento preciso de a qué hecho se refiere. Le rogaría al señor Maat —aunque sé que no se encuentra ahora en el hemiciclo— que nos lo haga saber para que nuestros representantes en la zona puedan recabar toda la información necesaria, que pondremos a disposición de este Parlamento.
Předseda. Na závěr naší rozpravy jsem obdržel šest návrhů usnesení(1) předložených podle čl. 103 odst. 2 jednacího řádu.
Rozprava je uzavřena.
Hlasování proběhne zítra.
(Zasedání, které bylo přerušeno v 11:10, pokračovalo v 11:30.)