Der Präsident. Nach der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärungen des Rates und der Kommission über die Reform der UNO.
Nicolas Schmit,président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, Monsieur le Commisaire, chers députés, j'ai dit ce matin qu'un des sujets à l'ordre du jour du Conseil européen était la réforme de l'ONU, et notamment le sommet de septembre de cette année, au cours duquel, espérons-le, cette réforme pourra se concrétiser. L'Union européenne attache à cette réforme une très grande importance: nous avons déjà eu l'occasion d'en parler et de le souligner. Nous avons affirmé, à plusieurs reprises, notre appui au contenu du rapport du Secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan, présenté le 21 mars dernier, ainsi qu'aux rapports préparatoires, sur lesquels il se fonde. Ces rapports sont conformes à la philosophie générale décrite dans la stratégie de sécurité européenne et ouvrent des pistes prometteuses vers un multilatéralisme plus fort et plus effectif.
L'Union européenne soutient le concept global de sécurité collective proposé par le Secrétaire général, reconnaissant que les menaces pour la paix et la sécurité ne sont pas seulement la guerre, les conflits internationaux, la violence civile, la criminalité organisée, le terrorisme et les armes de destruction massive, mais aussi la pauvreté, le sous-développement, les épidémies mortelles et la dégradation de l'environnement, qui comprend notamment les questions de réchauffement de la planète. L'Union européenne exprime son accord de principe avec le paquet de propositions présenté par le Secrétaire général, tout en gardant une approche ouverte. Elle a l'intention de jouer un rôle de leadership dans le processus conduisant au sommet de septembre.
L'Union considère qu'il faudra faire des efforts significatifs visant à obtenir, lors du sommet, les meilleurs résultats possibles couvrant un large spectre de thèmes. Il est crucial de maintenir un bon équilibre entre les trois grands objectifs décrits par le Secrétaire général, à savoir le développement, la sécurité et les droits de l'homme. Le défi est dès lors d'atteindre une certaine masse critique de réformes s'inscrivant dans une approche cohérente sur la durée, tout en maintenant ouverte la possibilité d'avancées ultérieures. Dans l'Union européenne, nous sommes habitués à ces approches par étape, par phase de transition.
S'agissant du développement, l'Union européenne souscrit totalement à l'analyse du Secrétaire général concernant l'interdépendance des différents domaines concernés. Elle souligne également sans ambiguïté que le développement est une fin en soi et pas seulement un moyen de parvenir à la sécurité. L'Union est fermement résolue à mettre en oeuvre la déclaration du Millénaire. Elle souligne le lien entre la réalisation des objectifs du Millénaire et la mise en oeuvre des résultats des conférences et des sommets internationaux de l'ONU dans les domaines économique, social, environnemental et d'autres. Je ne vais pas rappeler les objectifs que nous avons fixés lors du dernier Conseil "Affaires générales" concernant l'augmentation de l'aide au développement dans la perspective de 2015.
L'Union souhaite qu'un certain nombre de questions particulièrement importantes pour la réalisation des objectifs du Millénaire soient dûment prises en compte dans les conclusions du sommet. Nous attachons aussi une importance particulière à la lutte collective, solidaire contre le sida. Nous voulons réfléchir ensemble au lien entre la viabilité environnementale, la sécurité et l'élimination de la pauvreté.
En ce qui concerne les différents aspects liés à la sécurité, l'Union européenne soutient fermement l'idée de la création d'une commission de consolidation de la paix. Elle constitue une priorité pour l'Union et il est essentiel de parvenir à un accord à ce sujet lors du sommet de septembre. Cette proposition comble en effet un vide. Lors du passage d'un état de guerre à un état de paix durable, cette commission de consolidation de la paix pourrait contribuer à intensifier les activités de planification menées par l'ONU en faveur du relèvement durable, tout en renforçant les institutions garantes de l'État de droit et de la bonne gouvernance. En parallèle, elle pourrait jouer un rôle non négligeable dans la prévention de nouveaux conflits, ce qui constitue souvent un élément important de la consolidation d'une paix durable. Cette commission de consolidation de la paix serait un organe permanent, qui pourrait assister le Conseil de sécurité et l'Ecosoc en fonction des phases du conflit.
Le lien avec l'Ecosoc est particulièrement important pour la dimension développement. La commission devrait en outre contribuer à assurer la cohérence des stratégies de reconstruction et de maintien de la paix.
S'agissant de la lutte contre le terrorisme, l'Union soutient la stratégie globale proposée par le Secrétaire général tant dans son rapport que dans son discours de Madrid. Il faut insister sur le caractère inacceptable du terrorisme, en toutes circonstances, quels que soient les facteurs sous-jacents invoqués. L'Union rappelle que les cinq piliers de l'approche proposée par le Secrétaire général concordent avec la stratégie développée par l'Union depuis les attentats du 11 septembre 2001 et réaffirmée à la suite des événements tragiques de Madrid.
L'Union européenne soutient également les recommandations présentées par le Secrétaire général dans le cadre de la non-prolifération et du désarmement, lesquelles recommandations correspondent globalement à l'approche de la stratégie européenne contre la prolifération des armes de destruction massive. Puisqu'il sera seulement possible d'obtenir des résultats grâce à un effort collectif, l'Union est prête à prendre des initiatives dans ce sens, dans un contexte multilatéral, et à aborder ces questions dans le cadre de ses contacts réguliers et du dialogue politique pour convaincre ses partenaires de tenir eux aussi compte de ces recommandations.
L'Union considère que la prolifération des armes de destruction massive constitue la menace la plus grave et la plus immédiate qui pèse sur la paix et la stabilité internationale. Les accords de garantie généralisés et les protocoles additionnels devraient constituer, aujourd'hui, la norme en matière de vérification dans le domaine nucléaire. Il faudra par ailleurs mener à bien, rapidement, les négociations concernant un traité sur l'arrêt de la production de matières fissiles. L'Union a également l'intention de participer activement à l'élaboration des instruments internationaux contraignants destinés à réglementer le marquage, le traçage et le courtage illicite des armes légères et de petit calibre, autant de sujets que nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer dans le cadre des travaux de votre Parlement.
L'Union réitère son souhait que l'adoption du principe de la responsabilité de protéger devienne une des priorités majeures du sommet. Les atteintes aux droits de l'homme, l'impunité et le non-respect de l'État de droit figurent au rang des principaux facteurs qui menacent la paix et la sécurité, tout en freinant le processus de développement. L'Union soutient les efforts du Secrétaire général visant à l'adoption et à l'application du principe de la responsabilité de protéger les victimes, potentielles ou réelles, de génocides, de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et autres violations massives des droits de l'homme.
En ce qui concerne, finalement, le recours à la force, l'Union considère que le concept et les critères proposés par le Secrétaire général constituent une bonne base, à partir de laquelle toutes les parties devraient être prêtes à travailler. Les critères proposés sont de nature politique plutôt que juridique et ils devraient refléter un large consensus international, qui guiderait les membres du Conseil de sécurité dans leurs délibérations pouvant conduire au recours à la force.
Je voudrais saluer la place importante accordée aux droits de l'homme et à l'État de droit dans le rapport du Secrétaire général. L'Union soutient toute proposition visant à renforcer la démocratie et à donner aux droits de l'homme une place centrale dans le système onusien. Nous insistons sur la nécessité de renforcer le système des droits de l'homme, en particulier en les intégrant dans l'ensemble des activités du système des Nations unies, ce qui renforcerait sa capacité de réaction permanente aux violations des droits de l'homme.
Nous soutenons également l'appel en faveur du renforcement du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme et d'une dotation financière suffisante pour renforcer sa capacité d'exécuter son mandat. L'Union marque ainsi son accord avec la création d'un Conseil des droits de l'homme, organe à caractère permanent, dans la mesure où celui-ci peut contribuer à accroître la place des droits de l'homme dans le système de l'ONU.
Soixante ans après la guerre et après la création des Nations unies, le temps est venu de donner au multilatéralisme un nouvel essor, de réformer le système des Nations unies, un système indispensable à la sécurité du monde, au développement harmonieux de toutes les nations et à la consolidation de la paix. Je crois que c'est une chance qui nous est offerte. L'Union européenne doit jouer un rôle actif dans cette réforme et je compte sur votre Parlement pour soutenir le Conseil et la Commission dans cette entreprise.
Joe Borg,Member of the Commission. Mr President, I welcome this opportunity to discuss UN reform before the crucial UN Summit in September. I congratulate the rapporteur, Mr Laschet, on his report.
The September 2005 UN Summit, to be held on the 60th anniversary of the UN, is an opportunity that must not be missed. The summit represents an opportunity to take decisions leading to a more efficient United Nations and one that is better equipped to deal with the challenges of the 21st century.
In the last three weeks President Barroso and Commissioner Ferrero-Waldner have both been to New York, where they held constructive discussions on the summit preparations with the UN Secretary General Kofi Annan, his deputy, Louise Fréchette, and the President of the UN General Assembly, Ambassador Ping. During those talks, all the parties underlined the need for continuous and strong EU leadership in the preparations for the summit, in order to achieve substantial results in September.
The Commission, together with the presidency and Member States, is thus reaching out to partners, both in New York and in capitals throughout the world. The active involvement of Parliament in mobilising other parliamentarians around the world on the summit agenda would also be extremely useful.
On 3 June we received the draft outcome for the summit, which provides us with a good starting point but nonetheless requires a strong European Union input if we are to achieve ambitious results during the September summit. I am glad to see that the views expressed in the resolution tabled by this Parliament are similar to those of the Commission in many respects.
As the UN Secretary General's report correctly states and as is underlined in Parliament's resolution, progress towards achieving the Millennium Development Goals (MDG) requires urgent attention. A serious boost to common actions is needed to reach the Millennium Development Goals by 2015.
On 24 May the European Council agreed the Commission's ambitious proposals to achieve collectively 0.56% of GNI for ODA by 2010 and 0.7% by 2015. This is an important step forward for international solidarity and a clear sign of the European Union's commitment to a successful summit. We hope that it will provide a strong impetus for others to follow our example.
Allow me to address a few of the UN reform proposals on the table that are of particular interest for reinvigorating the effectiveness of the United Nations. The Commission has been actively engaged in the discussions on the proposed Peace Building Commission, which could fill the very real gap that currently exists within the UN institutional machinery for dealing with the period between the end of a conflict and long-term sustainable development.
I welcome the resolution's support for the Peace Building Commission. The Commission supports as broad a mandate as possible for the Peace Building Commission, including support for democracy, functioning institutions and strengthening the rule of law. Its work should consolidate peace and prevent the outbreak of new conflicts. In terms of its membership, both UN Security Council and ECOSOC membership should be represented, as well as major donors and contributors to peace building, international financing institutions, and key UN agencies, funds and programmes.
The European Community's longstanding, worldwide and sustained peace building efforts are well known. I am therefore glad to inform you that, in the preparatory work for the summit, the European Union has decided to press for the participation of the European Community in all meetings of the Peace Building Commission. I trust that Parliament will be able to support that position.
The Commission strongly welcomes the UN Secretary General's proposals relating to human rights A substantial reform of the current UN human rights architecture, including the replacement of the ailing UN Commission on Human Rights by a standing Human Rights Council, is essential if the system is to be made more efficient and credible.
The ultimate objective is to make human rights protection and promotion effective worldwide. I am therefore delighted to see that we agree on the proposed Human Rights Council. The proposed election of the Council by the General Assembly should extend a sense of ownership to the wider UN community. Ownership must, however, be balanced by responsibility and the Secretary-General's view that States seeking membership of the Council should demonstrate a 'solid record of commitment to the highest human rights standards' is a welcome requirement, also in view of the obligations deriving from membership of the Council.
Obviously the issue of reforming the Security Council is one of the high-profile elements of the current UN reform debate. I note with interest the proposals made in the resolution for the establishment of an 'EU' seat. Whilst Security Council reform is naturally an issue of great importance, it must not be allowed to stall the whole process of vital reform of other UN institutions or other important areas where progress is needed. I would call upon all Member States of the UN to make every effort to ensure such paralysis does not occur.
The Commission fully supports better environmental integration across the UN system, including the establishment of a UN Environmental Organisation, and is delighted to see that the European Union is coming together on this.
I shall conclude by stating my satisfaction at the degree of concurrence that exists between us on many of the key topics at the heart of this issue. Furthermore, I wish to underline the Commission's determination to continue to work towards achieving good results in September and ensuring implementation of the summit's outcome.
Armin Laschet, im Namen der PPE-DE-Fraktion.– Herr Präsident, Herr Minister Schmit, Herr Kommissar Borg, meine sehr verehrten Damen und Herren, liebe Kolleginnen und Kollegen! Bei all den Krisen, die die Europäische Union im Moment durchlebt und diskutiert, ist Bekenntnis zu einem effektiven Multilateralismus und zu starken Vereinten Nationen ein Bekenntnis, das das Parlament in seiner großen Mehrheit, den Rat und die Kommission eint. Die Europäische Union sollte im September in New York das klare Signal setzen, dass wir die Reform und besser funktionierende Institutionen wollen, und wir ermuntern Kofi Annan, auf diesem Weg weiterzugehen.
Ich denke, das ist auch ein typisches Beispiel, das man den Bürgern gegenüber, die denken, man könne vielleicht wieder mehr auf nationalstaatlicher Ebene lösen, anführen kann. Bei den Herausforderungen, vor denen wir stehen, geht dies aber nur in weltweitem Maßstab. Wenn man den Terrorismus bekämpfen will, wenn man das Problem zerfallender Staaten bekämpfen will, wenn man weltweite Klimaverschiebungen bekämpfen und für Menschenrechte und Demokratie in der Welt eintreten will, dann braucht man starke Vereinte Nationen.
Deshalb hat sich das Parlament im Ausschuss für auswärtige Angelegenheiten in dem Bericht, der dem Plenum morgen vorgelegt wird, darauf beschränkt, auf die Vorschläge des high panel zu reagieren. Wir haben keinen neuen UN-Bericht ausgearbeitet – den haben wir im letzten Jahr verabschiedet –, sondern wir gehen konkret auf die Vorschläge des high panel ein. Und dabei ist uns das Thema kollektive Sicherheit wichtig. Prävention, Bewusstsein und gemeinsame Verantwortung sind die Prinzipien, die die Reform der Vereinten Nationen tragen sollten.
Ein zweiter wichtiger Punkt ist die Freiheit von Mangel, also eine erneuerte Entwicklungspolitik; und das verbindet sich in diesem Jahr sehr günstig mit dem fünfjährigen Jubiläum der Millenniumsziele des Jahres 2000.
Drittens: Erneuerte Institutionen, mehr Repräsentanz und Effizienz. Hier haben wir unsere Forderung nach einem europäischen Sitz noch einmal wiederholt. Wir wissen, dass es nicht realistisch ist, dies bis September zu erreichen. Aber wir wollen, selbst wenn der europäische Sitz nicht kommt, mehr Europa. Wenn es neue Sitze gibt, egal in welcher Form, wollen wir, dass diese Sitze an die Europäische Union gegeben werden und diese ihre Vertreter benennt, die dann Europa im Sicherheitsrat vertreten. Das wäre ein kleines Signal in die richtige Richtung.
Der UN-Generalsekretär kann die Vereinten Nationen nicht reformieren, das müssen die Staaten tun. Deshalb unser Appell an den Europäischen Rat: Schließen Sie sich als Staaten zusammen und unterstützen Sie Kofi Annan bei seinem Reformprogramm.
Jo Leinen, im Namen der PSE-Fraktion.– Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Die Globalisierung der Wirtschaft braucht auch eine Globalisierung der Politik. Die Stärkung der Vereinten Nationen ist die richtige Antwort auf die Herausforderungen, vor denen die Völkergemeinschaft im 21. Jahrhundert steht. Ich bin froh, dass wir eine große Übereinstimmung im Parlament gefunden haben, und danke Herrn Laschet für seinen Bericht. Über Parteigrenzen hinweg sehen wir die Dinge ähnlich.
Die Sozialdemokraten haben Wert darauf gelegt, dass sich die Reform nicht auf die Institutionen beschränkt, sondern auch die Stärkung der Aufgaben, der Missionen der UNO zum Ziel hat. Die Erfüllung der Entwicklungsziele, der Millenniumsziele ist eine der herausragenden Zielsetzungen in den nächsten Jahren. Wir müssen es schaffen, die Armut, den Analphabetismus und die großen Krankheiten bis 2015 zu halbieren. Dann haben wir auch einen Beitrag zu Frieden und Stabilität in der Welt geleistet.
Wir brauchen eine Stärkung der Rolle der UNO bei Friedensmissionen und im Konfliktmanagement. Hier liegen viele Vorschläge auf dem Tisch, angefangen von einer Konvention gegen Terrorismus bis hin zur Delegation der in Kapitel VII der UN-Charta enthaltenen Rechte an anerkannte Regionalorganisationen, an die Afrikanische Union oder auch an die Europäische Union. Warum sollen die Völker die Konflikte auf ihrem Kontinent nicht selbst beilegen, bevor Blauhelme aus anderen Kontinenten dorthin kommen?
Ich komme zur Stärkung der Institutionen. Der Sicherheitsrat ist das heikle Thema. Wir sind uns einig, dass Europa langfristig einen Sitz bekommen soll. Vielleicht wird jetzt schon in Bezug auf die nichtständigen Mitglieder ein Mechanismus gefunden, mit dem der Europäische Rat Mitgliedstaaten mandatiert, im Auftrag der Europäischen Union und in Abstimmung mit den Institutionen diese Aufgabe wahrzunehmen.
Wir brauchen auch eine Demokratisierung der UNO. Eine Parlamentarische Versammlung in der UNO ist eine weitere Forderung. Ergreifen wir die Chance, sie kommt selten. Jetzt muss dieses Paket auch geschnürt werden!
Alexander Lambsdorff, im Namen der ALDE-Fraktion.– Herr Präsident, meine Damen und Herren, liebe Kolleginnen und Kollegen! 2004 war für die Weltorganisation ein sehr schwieriges Jahr. Das Jahr 2005 wird deshalb umso mehr zum entscheidenden Jahr für die Vereinten Nationen werden. Der Willen zu einer grundsätzlichen Erneuerung der Organisation war noch nie so groß, eine Reform war aber auch noch nie so notwendig. Ich freue mich, ähnlich wie die Kollegen Leinen und Laschet das schon gesagt haben, dass hier ein breiter Konsens besteht: Das klare Bekenntnis zu den MillenniumDevelopment Goals wird hier allgemein geteilt. Auch das Ziel, „bessere Synergieeffekte“ zwischen Konfliktprävention, Friedensschaffung und -erhaltung zu erzielen, wird allgemein geteilt. Wir sind uns einig, dass hierzu bessere und mehr Ressourcen notwendig sind, eine schnellere Reaktionsfähigkeit und klare Regeln für den Einsatz in Krisengebieten. Bei akuten Bedrohungen, wie der Verbreitung von Massenvernichtungswaffen, braucht es neben klar definierten und international anerkannten Regeln auch den politischen Willen zu handeln. Die entstehende Völkerrechtsnorm, der zufolge uns die Verantwortung obliegt zu schützen, ist ein ganz wichtiger Fortschritt auf dem Gebiet.
Die schwierigste Hürde wird die Reform der UN-Organe sein. Die Generalversammlung muss leistungsfähiger werden. Sie muss sich wieder wesentlichen Diskussionen widmen und weniger inhaltsleere, sich Jahr für Jahr wiederholende Debatten ohne konkrete Ergebnisse führen. Der ECOSOC muss seine Aufgaben deutlich besser bewältigen.
Auch der Sicherheitsrat muss reformiert werden. Der Ausschuss für auswärtige Angelegenheiten hat hierzu am 24. Juni eine Entscheidung getroffen und sie dem Parlament vorgelegt. Wir sind uns einig, dass unsere gemeinsame Vision ein ständiger Sitz ist. Wir wissen aber auch, dass die rechtlichen und institutionellen Rahmenbedingungen für einen solchen Sitz, insbesondere nach dem Scheitern der Referenden, bis Mitte September dieses Jahres nicht zu erreichen sind. Soll deswegen die Reform aufgehalten werden? Nein! Die Welt wartet nicht auf die EU. Deshalb muss die Reform um der Vereinten Nationen willen und um des Multilateralismus willen von allen Mitgliedstaaten der Europäischen Union unterstützt werden, auch wenn nicht alle im September einen Sitz bekommen können.
Der Mechanismus, den der Kollege Laschet angesprochen hat und den wir gemeinsam entwickelt haben, besteht darin, dass die europäischen Sitze in enger Abstimmung mit der Union wahrgenommen werden. Im Übrigen bin ich der Meinung, dass diese Debatte – erst recht nach dem Scheitern des Referendums in Frankreich – in Brüssel geführt werden sollte und nicht in Straßburg.
Frithjof Schmidt, im Namen der Verts/ALE-Fraktion.– Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Es gibt die historische Gelegenheit, eine grundlegende Reform der Vereinten Nationen zu erreichen. Europa kann und muss hierbei eine wichtige Rolle spielen. Deshalb ist es sehr gut, dass es im Parlament eine große Mehrheit dafür gibt, sich hinter den High-panel-Bericht zur Reform der UNO und den darauf aufbauenden Bericht von Kofi Annan zu stellen. Es geht weltpolitisch darum, diesen Bericht durchzusetzen und diese Reform zu erreichen. Ich habe mich sehr gefreut zu hören, dass sich auch der Rat und die Kommission in diese Richtung engagieren.
Es geht bei dieser Reform um vier große, zentrale Punkte, in denen wir vorankommen müssen. Der erste ist eine Reform und Erweiterung des Sicherheitsrates der Vereinten Nationen und eine klare und eindeutige Definition des UN-Gewaltmonopols. Im Zusammenhang mit der Diskussion über die Erweiterung wäre es sehr gut, wenn es uns gelänge, einen europäischen Sitz im Sicherheitsrat durchzusetzen und hier zu einer wirklichen Strukturveränderung in der Repräsentanz europäischer Politik zu kommen.
Der zweite Punkt ist der Ausbau der internationalen Entwicklungspolitik zu einer wirklichen internationalen Strukturpolitik. Das zentrale Instrument hierfür ist die Stärkung und Aufwertung des Wirtschafts- und Sozialrates der Vereinten Nationen, des ECOSOC; und in Verzahnung mit der Gruppe der Zwanzig könnte hier in der Zusammenarbeit wirklich der Keim und die Grundlage für einen neuen Weltwirtschaftsrat entstehen, der die Weltwirtschaft maßgeblich im Sinne einer nachhaltigen Politik beeinflussen kann.
Der dritte Punkt ist: Wir brauchen eine Transformation der UN-Umweltprogramme zu einer echten UN-Umweltorganisation, die nachhaltig und gut organisiert wirkt. Das ist eine große Aufgabe.
Der vierte wichtige Punkt ist eine Aufwertung der bisherigen Menschenrechtskommission zu einem ständigen Menschenrechtsrat, der von der Generalversammlung gewählt wird.
Sicherheitspolitik, Entwicklungspolitik, Umweltpolitik, Menschenrechtspolitik, das sind die vier Säulen, in denen wir vorankommen müssen.
Luisa Morgantini, a nome del gruppo GUE/NGL.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, a sessant'anni, le Nazioni Unite sono più giovani di me ma mi auguro davvero che abbiano una vita più lunga della mia e della nostra e che possano accompagnare sviluppo, democrazia e giustizia per i popoli del mondo.
Le devastazioni della Seconda guerra mondiale, l'orrore e l'unicità dell'Olocausto perpetrato dal nazismo, la morte di milioni di persone e di soldati, nonché il crimine impunito della bomba atomica su Hiroshima e Nagasaki hanno dato vita ad una speranza e ad un impegno: i popoli delle Nazioni Unite, convinti di avere uno strumento volto a mettere la guerra fuori dalla storia. Tempi oramai lontani. L'ONU ha perso la sua efficacia e i paesi più importanti hanno lavorato per il suo affossamento – basti pensare alle guerre preventive e umanitarie, che in realtà sono state sperimentazioni di armi devastanti, quasi di distruzione di massa.
È indispensabile una riforma, anzi, una rifondazione delle Nazioni Unite. L'Organizzazione deve tornare ad essere capace di preservare la pace con giustizia, promuovere il disarmo, combattere la povertà, affermare la democrazia. Affermare la democrazia significa anche assicurare la trasparenza e la partecipazione, non solo dei governi degli Stati ma dei popoli e della società civile.
La relazione dell'onorevole Laschet è importante, al pari della capacità del nostro Parlamento di adoperarsi per il rafforzamento e il coordinamento delle Nazioni Unite. Condivido le sue proposte: rafforzamento dell'impegno per i diritti umani, la salvaguardia della natura e dell'ambiente, la lotta contro la povertà e il rafforzamento del Consiglio economico e sociale (ECOSOC). Tutti impegni fondamentali, anche per il raggiungimento degli Obiettivi di sviluppo del Millennio. L'onorevole Laschet parlava di "libertà del bisogno" e della necessita di incoraggiare Kofi Annan e ovviamente di riprendere con forza l'agenda per la pace di Boutros Boutros Ghali del 1992.
Infine, volevo sottolineare una questione fondamentale, ovvero l'anacronismo totale del Consiglio di sicurezza e la sua antidemocraticità, simboleggiata dal diritto di veto. Io credo che sia importante lavorare per la sua abolizione e perché l'Unione europea sia rappresentata con una sola voce insieme agli altri continenti.
Paul Marie Coûteaux, au nom du groupe IND/DEM.– Monsieur le Président, nous sommes dans une situation assez étonnante, car nous discutons cet après-midi d'un projet qui n'a pas de consistance dans une enceinte qui n'a, pour ce faire, aucune légitimité. Je passe sur le vide du projet, la réforme de l'ONU: lorsque j'ai eu l'honneur de commencer à servir mon pays dans le cadre de l'ONU - c'était en 1992 -, on parlait déjà de réforme de l'ONU. C'est un serpent de mer! La seule réalité est que l'ONU repose sur un Conseil de sécurité, lequel repose sur cinq membres permanents, qui ont d'ailleurs mené l'ONU aussi loin qu'elle pouvait aller, souvent pour le meilleur et quelquefois pour le pire. Quant à l'Europe, elle y est représentée par des membres non permanents qui tournent et par deux grandes puissances titulaires d'un droit de veto, la Grande-Bretagne et la France. On n'aperçoit d'ailleurs aucune autre architecture possible.
Mais il y a beaucoup plus grave. Ce Parlement n'a aucun pouvoir pour délibérer sur ce sujet ni même pour envoyer - comme le dit de façon assez dérisoire M. Laschet - des messages à New York. Cela ne signifie rien. D'ailleurs, notre délégation souverainiste française ne participera pas au vote demain en signe de protestation contre la volonté de ce Parlement de faire comme s'il pouvait empiéter sur ce qui regarde les États seuls et, plus grave encore, pour faire comme s'il n'y avait pas eu de référendum, c'est-à-dire comme si la Constitution n'était pas morte.
Je vous mets en garde solennellement contre une forfaiture collective: nous faisons comme s'il pouvait y avoir un jour une Constitution, comme s'il pouvait y avoir une politique étrangère et de sécurité commune, comme s'il pouvait y avoir un ministre européen des affaires étrangères. Il n'y en aura jamais! Les peuples n'en veulent pas. Et si vous voulez les imposer par la force, eh bien, vous faites reposer l'avenir de la construction européenne sur un putsch, qui rendra l'ensemble de nos décisions illégales et qui appellera des réponses appropriées, sans doute violentes, de nos peuples.
Roberta Angelilli, a nome del gruppo UEN.– Signor Presidente, onorevoli colleghi, a metà giugno partirà l'offensiva del cosiddetto "G4", che intende presentare una proposta di risoluzione all'Assemblea generale che farà salire ad undici il numero dei membri permanenti, lasciando così gli altri cento ottanta membri dell'ONU a contendersi i seggi non permanenti. L'accoglimento di tale proposta aggrava la disparità tra Stati membri dell'ONU e porrà il problema dell'estensione del diritto di veto, con il conseguente rischio di paralisi del Consiglio di sicurezza. A livello europeo l'ingresso della Germania nel Consiglio significherebbe invece la rinuncia definitiva a un progetto di un'Europa dotata di una politica estera seria ed efficace.
L'Italia, da sempre impegnata a favore del seggio unico dell'Unione europea, sta ora capeggiando il movimento UFC, che si oppone alla proposta del G4, auspicando una ristrutturazione su base regionale del Consiglio. Soltanto con questo tipo di riforma l'Unione europea otterrebbe il ruolo che le spetta a livello internazionale. Bisogna abbandonare gli egoismi nazionali per dare un futuro politico credibile all'Unione europea.
Jas Gawronski (PPE-DE).– Signor Presidente, onorevoli colleghi, tutti ci rendiamo conto dell'assoluta necessità di riformare le Nazioni Unite e in particolare il Consiglio di sicurezza. Tuttavia, una riforma, per risultare efficace, deve essere condivisa dal maggior numero possibile di paesi, deve godere di un ampio consenso, deve riflettere il crescente peso del regionalismo nelle relazioni internazionali e non deve essere affrettata.
Noi condanniamo iniziative di riforma del Consiglio di sicurezza come quella cosiddetta "del G4", come ha ricordato la collega Angelilli, che finirebbero per indebolire il principale organo delle Nazioni Unite e congelarlo nelle sue attuali difficoltà. Noi siamo dell'idea che tutti i paesi abbiano il diritto di servire nel Consiglio di sicurezza, attraverso periodiche elezioni che garantiscono la rappresentanza delle varie realtà regionali. In questo spirito, abbiamo chiesto il voto per parti separate dei paragrafi 19, 20 e 21, per eliminare alcune ambiguità nella pur ottima relazione Laschet.
Si parla molto, anche in questa sala, di un seggio europeo. Ma perché esista qualcosa di simile, occorre una politica estera comune europea e mi sembra che siamo ancora molto lontani da questo obiettivo. E non c'è dubbio che il doppio "no" alla Costituzione di questi giorni ha reso il cammino ancora più difficile. Un giorno si arriverà a questo seggio europeo ma escludiamo fin d'ora una delega permanente a uno Stato per rappresentare l'Unione, che porterebbe a una discriminazione nei confronti degli altri Stati, anche se l'Italia avrebbe in questo caso tutti i numeri per potersi candidare.
Le Nazioni Unite in questo periodo sono afflitte da rivelazioni imbarazzanti e da scandali che ne compromettono l'immagine. Dunque, quando parliamo di riforme, non dobbiamo pensare solo al Consiglio di sicurezza ma, come giustamente fa questa relazione, alle Nazioni Unite nel suo complesso. Impotente e bloccata per molti anni dalla rivalità fra le superpotenze, le Nazioni Unite debbono ritrovare nuova energia e nuova vita.
Michel Rocard (PSE).–Monsieur le Président, ma qualité de citoyen français me contraint à commencer cette intervention en dénonçant les propos que je viens d'entendre dans la bouche d'un de mes concitoyens. La mort d'un projet de Constitution n'est pas la fin de tous les traités qui nous lient! L'Europe en a assez fait pour avoir le droit d'envoyer des messages collectifs. Bravo Laschet pour votre bon rapport! S'il y a forfaiture quelque part - le mot a été employé -, elle est d'utiliser une paye de député européen pour venir cracher dans la soupe et dénier tous les efforts que nous faisons depuis soixante ans.
(Applaudissements)
Monsieur le Président, Monsieur le ministre, Monsieur le commissaire, j'aime bien ce rapport Laschet. Je suis heureux, en ces jours noirs de l'Europe, de vivre ce moment de convergence rare entre le Conseil, la Commission et notre Parlement. Je suis heureux de saluer l'excellent rapport d'un collègue qui fut, un peu plus que d'habitude, à l'écoute de ses collègues et j'ai honte: nous sommes vingt-cinq en séance, ce qui ne qualifie pas bien nos travaux.
Monsieur le Président, je voudrais vous charger d'un message pour la Présidence. Nous pouvons chercher à réformer les Nations unies, mais il vaudrait mieux commencer par nous réformer nous-mêmes! Je témoigne que nos collègues, nos sept cent et quelques collègues absents ne sont pas en train de faire la sieste: ils travaillent dans leurs bureaux. Notre travail est mal organisé. Il nous faut un ou deux grands débats en séance plénière par mois dans cet hémicycle et, pour le reste, des travaux en commission. Il faut que ces débats aient un honneur. En deux minutes, on ne peut ni analyser ni tenir un raisonnement.
Je vous dirais donc, Monsieur le président en exercice du Conseil - en vous priant de m' excuser de représenter un Parlement pour lequel j'ai un peu honte au fond, - que mon principal souci est que, dans la défense de ce bon rapport et du bon travail que nous accomplissons ensemble en Europe, vous ne vous trompiez pas de cible. Il y a trop de charges, il y a trop de cibles. Il est vrai que l'Europe a des raisons de souhaiter un siège au Conseil de sécurité. Il est vrai que les temps ne sont pas mûrs et que ce n'est guère possible aujourd'hui. Je vous conseillerai de ne pas trop vous en occuper et de vous concentrer sur ce qui est raisonnablement possible, sur ce qui a une portée utile et sur les aspects pour lesquels nos travaux, et notamment le rapport Laschet, sont inventifs. Je citerai l'article 2 et le chapitre VII, concernant la transmission du droit de faire jouer la Charte vers des organisations régionales. Grande novation! Je citerai encore la transformation du Conseil de tutelle en Conseil des États évanouis. Je citerai enfin la création à l'article 17 d'une référence aux biens publics mondiaux. Comme j'ai dépassé mon temps de parole, je m'arrête là.
Tout cela est ridicule, nous disons tous un peu les mêmes choses. Ne vous trompez pas de cible! Jouez les éléments novateurs, et eux seulement, et nous aurons fait du bon travail.
(Applaudissements)
Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE).– Señor Presidente, como mis colegas, creo que ––igual que ocurre con la Unión Europea–– si no existieran las Naciones Unidas, habría que inventarlas. Esto es un hecho. Y también es cierto que, como se hace con la Unión Europea, hay que revisar las Naciones Unidas.
En el caso concreto de las Naciones Unidas, es evidente que urge una profunda e inmediata reforma, fundamentalmente porque los Estados miembros las están sometiendo en estos momentos a una doble restricción, de tipo presupuestario, en primer lugar, y de tipo político, en segundo lugar. Los informes del panel de alto nivel y del mismo Secretario General, Kofi Annan, son, a mi juicio ––y coincido en esto con el señor Laschet–– un excelente punto de partida para el análisis y para el debate, y por ello insto también a la Comisión y al Consejo a que los tengan suficientemente en cuenta.
Es importante recordar las movilizaciones del "no a la guerra" y, sobre todo, aquellas que nos llevaron a dudar de la importancia de una guerra en Iraq. Creo que en estos momentos, cuando el gasto militar mundial ya ha alcanzado el nivel de un billón de dólares anuales y, al mismo tiempo, los Estados no dan dinero para los objetivos del milenio, este replanteamiento es más necesario que nunca.
Michael Henry Nattrass (IND/DEM).– Mr President, the recent Brok report argued that the EU as a whole should play a major role within the UN. The PPE-DE Group amendment to the report demanded that the EU should be guaranteed a seat in the UN Security Council. That word ‘guaranteed’ is incompatible with the UN High-level Panel’s view that no change in the composition of the Security Council should be regarded as permanent in the future. In both of the Panel’s proposed models for reform of the Security Council, the current permanent members would retain seats. That is not what the Eurofanatics want to hear. They want the EU to take over the seats of France and the UK. However, even Mr Brok’s report conceded that an increased role for the EU was pending the entry into force of the new Constitutional Treaty. The Constitution is dead; the EU has no legal personality; Europe is not a nation and the EU, therefore, has no place in the United Nations.
Nirj Deva (PPE-DE).– Mr President, we must never forget that the collective interest is the national interest, especially in a world full of terrorism.
One of the most important functions of the United Nations is the delivery of its aid to the less developed world. Corruption and a lack of transparency erode public support. A fundamental reform is needed of what the United Nations does with its aid delivery. For the first time, Internet technology has made it possible to bring transparency into the raising of international aid funding in the donor countries and the delivery of aid in the recipient countries. We must be able to see how the aid is being spent, brick by brick. A closer involvement by citizens through the Internet will create a new driving force for the effective delivery of aid and for holding governments, the United Nations and other NGOs accountable.
Civil strife and gross violations of human rights are the principal obstacles to United Nations development objectives. One civil war can undo decades of development effort. It is therefore essential to give our full backing to the work of the international criminal courts and to make it clear that anyone who commits crimes against humanity will be personally called to account for his or her action.
The United Nations must be able to anticipate and prevent. It must be a peace-builder and a peacekeeper. On 24 February, this Parliament passed a unanimous resolution demanding that Nigeria surrender to the United Nations international court the former President of Liberia, who has been charged with war crimes by the United Nations Special Court for Sierra Leone. Why has the United Nations Security Council failed to reinforce this demand with a mandatory resolution under Chapter VII? The United Nations Commission on Human Rights must be replaced with a stronger human rights council, with membership barred to nations with poor human rights records.
Finally, the United Nations must return to its roots. It must reform a stagnant bureaucracy. It must sweep away a dysfunctional committee. It must focus on an active United Nations parliamentary assembly, a good governance and democracy promotion unit. It must become the three pillars: peace and security, justice and human rights, and development.
Alexandra Dobolyi (PSE).– Szeretnék először is gratulálni Laschet úrnak a kitűnő jelentéséhez, és az ENSZ-munkacsoportnak, akik szintén hozzájárultak a jelentés elkészítéséhez. Az ENSZ reformja elengedhetetlen, hiszen ez az egyetlen olyan multilaterális szervezet, amely hatékonyan és sikeresen veheti fel a harcot az új korszak kihívásaival szemben. A megújulási folyamat része a Biztonsági Tanács létszámának, hatáskörének és eszközeinek újragondolása, az új kihívásokhoz való igazítása. Gondjaink megoldásának egyetlen lehetséges útja az integrált megközelítés a gazdasági, a szociális, a fejlesztési, a biztonsági és az emberi jogi szempontok figyelembevételével.
Nem szabad megfeledkeznünk arról, hogy az ENSZ reformtörekvésekhez szorosan hozzátartoznak azok a közös biztonsági és intézményi reformok is, amelyek a milleniumi fejlesztési célok megvalósításának eszközéül szolgálnak, ezért üdvözlöm a fejlesztési miniszterek azon döntését, amely megteremti ennek forrását. A milleniumi fejlesztési célokban foglaltak sikeres megvalósítása létérdeke Európának a globalizált világban. A szegénység csökkentése, az éhezés hatékony felszámolása, az ivóvízszükségletek biztosítása mind-mind olyan életbevágóan fontos kérdések, amelyek megoldása nem tűr halasztást. A veszélyek fenyegetők és bonyolultak, a reformok sikeres megvalósítása ma sürgetőbb, mint valaha.
Hélène Flautre (Verts/ALE).– Monsieur le Président, je concentrerai ma brève intervention sur une question tout à fait importante, celle de la réforme du programme des Nations unies pour les droits de l'homme. Je me félicite vraiment que se dégagent - non seulement dans cette enceinte, mais aussi à la Commission et au Conseil - des grandes lignes de réforme des instruments onusiens d'évaluation des droits de l'homme et qu'elles correspondent, de surcroît, aux travaux en cours, je veux dire le paquet proposé par le Secrétaire général des Nations unies et aussi le plan d'action qui vient d'être présenté à Kofi Annan par Mme Louise Arbour, haut commissaire. Ce sont là des lignes d'action tout à fait intéressantes, qui sont reprises du reste, dans le rapport, que je trouve très bon, de M. Laschet.
La transformation en conseil permanent, c'est évidemment une révolution dans le système onusien des droits de l'homme. Pourquoi? Parce que nous aurons là un organe de pression permanente sur les pays violateurs des droits de l'homme et on vient de dire que ces violations étaient une menace permanente pour la sécurité, pour le développement et pour la paix. Cette réforme est tout à fait importante. Quant au renforcement des moyens du Haut-Commissariat, je crois que tout le monde est d'accord là-dessus.
Je crois qu'il faudra veiller également au contenu des travaux, à la façon de travailler de ce conseil: dans cette optique-là, la référence que le rapport du Parlement européen fait à l'évaluation par les pairs - c'est-à-dire l'évaluation par les autres pays - qui est un système transparent, juste, équitable, d'évaluation dans tous les pays, dans le but d'éviter la critique du double standard, cette référence, dis-je, me paraît tout à fait fondamentale.
Hélène Goudin (IND/DEM).– Herr talman! EU:s medlemsländer har olika synpunkter på hur FN-systemet skall reformeras. Låt medlemsländerna diskutera detta med övriga FN-medlemmar. Denna diskussion skall inte föras inom ramarna för EU:s samarbete utan i ett bredare internationellt sammanhang. Det är uppenbart att en EU-strategi för en reformering av FN-systemet i hög grad syftar till värna europeiska intressen snarare än globala sådana.
I resolutionsförslaget framhålls att målet är att EU-länderna på sikt skall tala med en enda röst i säkerhetsrådet. Vi är negativa till detta förslag. Det är tydligt att de europeiska länderna har olika utrikespolitiska ståndpunkter. Detta framkom inte minst i samband med Irakkriget. Frankrike och Storbritannien är exempel på länder som ofta har olika synsätt i utrikespolitiska frågor. Skulle det överhuvudtaget vara möjligt att tala med en enda europeisk röst i säkerhetsrådet? Skulle små länders röster, som Sveriges, överhuvudtaget höras?
Francisco José Millán Mon (PPE-DE).– Señor Presidente, en primer lugar, quiero agradecer al ponente, señor Laschet, la labor realizada. Es difícil conseguir un amplio consenso entre los diferentes grupos y delegaciones en un asunto tan complejo como la reforma de las Naciones Unidas. Esta reforma abarca muchos e importantes temas.
Básicamente me limitaré a tres aspectos. En primer lugar, la necesidad de un multilateralismo efectivo para afrontar los problemas de la comunidad internacional. Ni un solo país ni un único grupo de países pueden decirlo todo, sino que es necesario un enfoque multilateral, y el multilateralismo requiere instituciones representativas y eficaces. De ahí la importancia y la necesidad de una reforma de las Naciones Unidas.
En segundo lugar, la reforma del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, órgano esencial para el mantenimiento de la paz y de la seguridad internacionales. Hay que aumentar su representatividad y mejorar su funcionamiento, pero no me parece que la mejor solución sea el llamado "modelo A", es decir, ampliar el número de miembros permanentes, concepto que me parece un tanto anacrónico.
Un objetivo esencial, recogido claramente en el informe del señor Laschet, es que la Unión Europea como tal esté presente en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas. Este objetivo es plenamente coherente con la idea de una política exterior y de seguridad común, y lo será todavía más si el Tratado Constitucional entra en vigor. Desde luego, si el modelo que finalmente prosperase en Nueva York fuera el de nuevos miembros permanentes, a mi juicio, el nuevo asiento debería ser para la Unión Europea.
Por cierto, me resulta llamativo que, cuando tanto se habla de una política exterior y de seguridad común, o de un futuro Ministro de Asuntos Exteriores, en el Consejo de la Unión, sorprendentemente, ese tema no se debate; la presencia de la Unión Europea en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, no se debate en el Consejo, y hoy el representante del Consejo, que no sé si me está escuchando, me parece que tampoco ha aludido a este asunto.
Por cierto, dada la trascendencia de la reforma de la Organización de las Naciones Unidas y, en particular, de su Consejo de Seguridad, a mi juicio, su aprobación debe hacerse sobre la base del mayor consenso posible. Una reforma de este calado no debería prosperar sólo con una mayoría de dos tercios, porque no es razonable. Es necesario un mayor consenso.
En tercer lugar, celebro la importancia que el informe otorga a la lucha contra el terrorismo y, en este sentido, no sólo destaco la Resolución 1373, sino la importancia de la atención a las víctimas del terrorismo. La Resolución 1566 ya dio un primer paso en este sentido.
En esta línea hay que seguir mejorando y profundizando.
Παναγιώτης Μπεγλίτης (PSE).– Κύριε Πρόεδρε, οι μεταπολεμικές ισορροπίες που εξέφρασε θεσμικά ο ΟΗΕ, έχουν πλέον ανατραπεί. Νέα διεθνή προβλήματα και προκλήσεις απειλούν την παγκόσμια ειρήνη και σταθερότητα. Το διεθνές σύστημα κυριαρχείται από την παντοδυναμία των Ηνωμένων Πολιτειών και τη μονομερή αντίληψή τους για την επίλυση των διεθνών προβλημάτων. Ο νομιμοποιητικός ρόλος του ΟΗΕ έχει μειωθεί, ενώ η αποτελεσματικότητα και η αξιοπιστία του έχουν επικίνδυνα εξασθενήσει. Η ανθρωπότητα έχει ανάγκη από ένα νέο δημοκρατικό, πολυμερές σύστημα που θα εκφράζει τις σύγχρονες γεωγραφικές και πολιτικές πραγματικότητες. Γι' αυτό το λόγο η μεταρρύθμιση του συστήματος των Ηνωμένων Εθνών καθίσταται αναγκαία προϋπόθεση για έναν κόσμο ειρήνης, ελευθερίας, δημοκρατίας, ανάπτυξης και δικαιοσύνης.
Η έκθεση του Γενικού Γραμματέα του ΟΗΕ και οι προτάσεις του για τις μεταρρυθμίσεις απαντούν με την τολμηρότητά τους στις προκλήσεις της εποχής μας. Προς αυτήν την κατεύθυνση κινείται και η έκθεση του συναδέλφου κ. Laschet. Όμως καμία μεταρρύθμιση δεν θα μπορέσει να επιτύχει τους στόχους της, εάν δεν κερδίσει και πάλι ο ΟΗΕ τη χαμένη του αξιοπιστία στο θέμα της εφαρμογής των αποφάσεών του. Κρίσιμες αποφάσεις για την ειρήνη και τη σταθερότητα, δεν εφαρμόστηκαν στο όνομα των σκοπιμοτήτων της διεθνούς συγκυρίας και των συμφερόντων των μεγάλων δυνάμεων. Μέχρι σήμερα γινόμαστε μάρτυρες της επιλεκτικής ευαισθησίας στην εφαρμογή των αποφάσεων του ΟΗΕ. Και αυτό, πιστεύω κύριε Πρόεδρε, είναι ένα σοβαρό έλλειμμα στην έκθεση του κ. Laschet.
Marie Anne Isler Béguin (Verts/ALE).– Monsieur le Président, chers collègues, M. Kofi Annan a déclaré que les agressions contre l'environnement, le manque d'eau, les conséquences des changements climatiques faisaient plus de victimes aujourd'hui que les attentats terroristes. Les propositions de réformes de l'ONU concernant l'environnement, bien que mentionnées, ne sont pas encore à la hauteur des défis auxquels la planète est confrontée. Pourtant, il est effectivement de la responsabilité des Nations unies d'organiser les moyens de lutter contre les désastres annoncés, lesquels entraîneront des millions de réfugiés écologiques.
Qui accueillera les habitants des nations sans territoire, car engloutis sous les océans? Quelle instance défendra la nature lors des arbitrages commerciaux de l'OMC, laquelle a déjà montré le peu de cas qu'elle faisait des dégâts occasionnés à l'environnement?
Parce que l'environnement n'est pas une marchandise, parce que les normes environnementales doivent primer le commerce, parce que les relations juridiques doivent être clarifiées en matière de règlement des différends entre l'OMC et les accords multilatéraux sur l'environnement à l'intérieur même du système des Nations unies, le programme des Nations unies pour l'environnement doit se transformer en organisation mondiale de l'environnement, afin de défendre notre bien commun, la planète qui nous accueille. Avec la reconnaissance institutionnelle internationale, nul ne pourra plus s'affranchir de sa responsabilité à l'égard de la planète et des générations futures.
Der Präsident. Zum Abschluss der Aussprache wurde gemäß Artikel 103 Absatz 2 ein Entschließungsantrag(1) eingereicht.
Joe Borg,Member of the Commission. Mr President, as I have said before, we share many of the views of this Parliament on the reform of the United Nations. We all agree that a strong and effective United Nations is for the benefit not only of the European Union but also of the international community as a whole.
We can support many of the proposals in the Secretary-General’s report. As I have stated, our priorities are to secure greater success in the achievement of the Millennium Goals. We are equally committed to seeing progress in the field of post-conflict situations and, therefore, we support the proposal for a peace-building commission as an instrument that will fill an existing gap between post-conflict situations and long-term sustainable peace.
Our commitment to human rights is unwavering and the proposals on the table for a human rights council will get our full support. Equally, we will support the creation of a UN environmental organisation, which will further consolidate the central focus of our actions in the field of the environment.
On climate change, we believe that the summit should call for more collaborative efforts to achieve the objectives of a UN climate change convention. The summit should endorse the UN Secretary-General’s proposals to ensure concerted global action to mitigate climate change and develop a more inclusive international framework for climate change beyond 2012.
The Commission wholly endorses the contents of the UN Secretary-General’s report on the proposal for a comprehensive convention on terrorism and calls for Member States to agree a definition of terrorism.
The UN Secretary-General rightly underlines in his report that the accumulation and proliferation of small arms and light weapons continue to threaten the international security, human safety, as well as socio-economic stability. The summit should echo the UN Secretary-General’s appeal for consensus on the legally binding convention on the marking and tracing of small arms and to expedite negotiations on an instrument on illicit brokering and the supply of arms. The Commission further hopes that the summit will lead to the start of negotiations on an international arms trade treaty.
With regard to the proposal to set up a democracy fund, this could provide added value. It would make a real difference if it were used to jointly identify key priorities, general programming and to provide political guidance for those eligible countries seeking to strengthen democratic practice. Work now needs to be undertaken to facilitate the emergence of a consensus on the modalities of this fund.
The Commission underlines the need to restore the political stature of the General Assembly, asserting its role as the main universal deliberative body. The Commission is also particularly interested in the ECOSOC reform. We support a radical reform to render the body more operational and would like to see its role in all the pillars of sustainable development reinforced.
Some Members raised the issue of Security Council reform. This is clearly an important and central issue. However, it should not be an issue that hampers our ability to take actions in a range of other areas that I have highlighted. I have again noted your repeated appeal for an EU seat on the Security Council.
In conclusion, let me state that reform of the United Nations is not an exercise in institutional change for its own sake. Our aim is to enhance the ability of this global organisation to meet the challenges of the 21st century in the interests of meeting the aspirations of the peoples of the United Nations. Seeking to consolidate the areas of agreement that exist between Parliament, the Council and the Commission further enhances our chances of achieving sound results in the reform of this important body.
PRESIDENZA DELL'ON. COCILOVO Vicepresidente
Nicolas Schmit,président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, merci à la Commission de m'avoir rapidement remplacé pendant cette petite absence. Je crois que le Conseil prend bonne note des suggestions, des idées, des propositions que le Parlement vient de développer lors de ce débat, mais aussi dans ce projet de rapport. La Présidence va évidemment transmettre à la future Présidence les éléments essentiels de ce débat, puisqu'il faut à présent que l'Union européenne définisse avec clarté sa position en vue du sommet de septembre.
Je crois que, comme beaucoup d'entre vous l'ont dit, les Nations unies sont un élément essentiel d'un monde globalisé. Pour pouvoir résoudre les problèmes du monde d'aujourd'hui, nous avons besoin d'un système multilatéral fort et efficace. C'est pour cela que cette réfome ne doit pas être réduite à quelques éléments ou à quelques intérêts de type national. L'Union européenne est la mieux placée, ou devrait être la mieux placée, pour montrer que le multilatéralisme constitue la réponse aux problèmes qui ne peuvent plus être résolus sur une base nationale.
Je reviens également sur cette proposition relative à un fonds en faveur de la démocratie. Le système des Nations unies en matière de droits de l'homme a besoin d'une réforme en profondeur. Trop souvent - et nous avons eu à plusieurs reprises l'occasion d'en discuter - il y a des évolutions presque absurdes au niveau de la Commission des droits de l'homme. C'est pour cela que, pour redonner davantage de crédibilité à la défense des droits de l'homme au sein du système des Nations unies, une réforme s'impose absolument. Et je pense que, dans ce domaine également, l'Union européenne peut être à la pointe de la réforme, l'encourager et arriver à des solutions et à des conclusions positives.