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Pełne sprawozdanie z obrad
Czwartek, 8 września 2005 r. - Strasburg

5. Turystyka i rozwój
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  El Presidente. El punto siguiente es el debate del informe (A6-0173/2005) del señor Thierry Cornillet, en nombre de la Comisión de Desarrollo, sobre turismo y desarrollo [2004/2212(INI)].

 
  
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  Thierry Cornillet (ALDE), rapporteur. Monsieur le Président, le tourisme est la première activité économique mondiale, à la fois en chiffre d'affaires et en nombre d'emplois. C'est l'un des secteurs les plus dynamiques du monde même s'il est vrai qu'il est extrêmement volatil et très sensible, notamment aux attentats - on se souvient des attentats du 11 septembre qui avaient mis un coup d'arrêt au développement touristique. Les pays en développement ont été les premiers à pâtir de ce coup d'arrêt.

La caractéristique de l'économie touristique est d'être une économie extrêmement transversale. Elle crée naturellement des hôtels et d'autres capacités d'hébergement, gîtes ou maisons d'hôtes par exemple, qui sortent du système proprement hôtelier; elle crée des restaurants dans le cadre hôtelier et ailleurs; elle permet la formation de personnel aux métiers de l'accueil mais aussi aux langues; elle permet une activité économique extrêmement diffuse: les vendeurs de tous types sont concernés pour répondre à la demande de celui qui a oublié son dentifrice ou ses médicaments ou de celui qui consomme des croissants tous les matins dans son hôtel; tous les types d'alimentation sont intéressés par le développement touristique, sans compter naturellement tous les magasins de souvenirs.

De surcroît, le tourisme par lui-même génère une très forte demande d'infrastructures lourdes, au premier rang desquelles figurent les aéroports, mais également les ports et les routes ainsi que les chemins qui desservent les lieux touristiques ou les lieux à visiter. En sus, le tourisme développe une demande particulière touchant aux droits régaliens de l'État, que ce soit en matière de sécurité ou en matière de santé publique. Je reviendrai sur ce point.

Le tourisme est donc garant d'un vrai développement économique par son caractère transversal, mais pas seulement. Le tourisme permet aussi une meilleure protection de l'environnement, une conservation du territoire, tant il est vrai qu'avec la création des patrimoines mondiaux, nous menons désormais une réflexion sur les zones à protéger sans toutefois les sanctuariser afin d'en permettre une exploitation "intelligente" sur le plan touristique.

Le tourisme est également un facteur de démocratie et d'équilibre politique, parce que le touriste, lorsqu'il veut bien ne pas rester enfermé dans une formule all inclusive, découvre un pays; parce que le tourisme enrichit, permet la formation qui, chacun sait, est l'ennemi de la dictature; parce que le tourisme peut établir des règles éthiques, notamment en ce qui concerne le travail des enfants, et parce que commence à se faire jour dans nos pays l'idée du tourisme équitable qui constitue en fait une forme de dissuasion.

Enfin, le tourisme est un facteur essentiel de santé publique et d'éducation. Le risque sanitaire est une contre-publicité absolue. On se souvient du problème du virus Ebola au Congo ou ailleurs, mais cela vaut également pour le paludisme et rend les États beaucoup plus sensibles à l'éradication de ces maladies. Le tourisme est extrêmement exigeant en infrastructures hospitalières décentes qui, naturellement, serviront aussi à la population locale. Le tourisme enfin est facteur d'éducation parce qu'il forme aux langues et permet donc une ouverture d'esprit.

Ne nous voilons pas la face. Le tourisme peut aussi être un facteur de dérèglements et d'abus. Je n'en retiendrai que deux. Le premier, c'est le tourisme sexuel dont on voit bien qu'il est un moyen de développement d'un certain nombre de pays qui ne se donnent pas les moyens de l'empêcher. Le deuxième est la spéculation immobilière, notamment la captation par des familles dirigeantes ou la destruction de sites si l'on n'y prend pas garde.

Le fait que le tourisme soit la plus grande activité économique mondiale et qu'il puisse être un levier économique pour les pays en développement ne peut pas laisser l'Union européenne indifférente. Il faut donc mieux intégrer le tourisme dans tous nos moyens d'aide. Cela vaut naturellement pour tous nos programmes, que ce soit FED, MEDA, ASEAN ou d'autres. Il faut augmenter le pourcentage de ces fonds directement affectés à des projets de développement touristique. Nous devons nous-mêmes renforcer nos propres structures. Je suis heureux que M. le commissaire soit ici parce que ça vaut à la fois pour la DG "Entreprises" mais aussi pour la DG "Développement" qui devraient avoir un service tourisme un peu plus musclé. Il faut nous aider à renforcer le partenariat public/privé. Ne nous leurrons pas, le secteur public ne va pas assurer la totalité du développement touristique. Mais le secteur public peut, par son incitation, notamment à la création de grandes infrastructures, et par l'aide que nous apportons, contribuer au développement ultérieur du tourisme.

Enfin, le tourisme doit donner lieu à une réflexion éthique au sein de l'Union européenne et, d'une façon plus générale, au plan mondial. Il ne faut pas aider n'importe qui et n'importe où, pour éviter toute corruption et toute captation. Il faut réfléchir aux formes d'arrêt du tourisme sexuel, notamment aux formes pénales dans nos pays. Il faut s'assurer du niveau des conditions de travail et des libertés publiques, notamment en ce qui concerne le travail des enfants, au sein des pays en voie de développement.

Le tourisme qui favorise l'échange et la connaissance de l'autre est une voie d'avenir pour les pays en voie de développement. Enfin, lorsque l'on visite des pays, on a conscience peut-être plus que d'autres de l'urgence qu'il y a à amplifier et à canaliser l'aide internationale. Cela la rend visible. Lorsqu'on a vu, on s'intéresse et lorsqu'on s'intéresse, on donne de façon beaucoup plus visible.

 
  
  

PRZEWODNICZY: J. ONYSZKIEWICZ
Wiceprzewodniczący

 
  
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  Louis Michel, membre de la Commission. Monsieur le Président, chers collègues, je voudrais saluer le travail de fond qui a été fait pour l'élaboration du rapport et la résolution sur le tourisme et le développement qui fourmille d'idées intéressantes.

Comme l'a noté le rapporteur, M. Cornillet, la Direction générale du développement, qui relève de mon autorité, n'a pas de service spécialisé dans les questions touristiques. Cela ne veut évidemment pas dire pour autant qu'il n'y a pas de projets dans ce secteur. Du reste, dans son exposé des motifs, le rapporteur fait état de financements importants du Fonds européen de développement dans le secteur. En effet, la Commission traite la question du tourisme dans les pays en voie de développement sous l'angle de l'aide au secteur privé et de la gestion durable des ressources naturelles. Les promoteurs touristiques dans les pays en voie de développement ont donc à leur disposition tous les instruments d'aide au secteur privé. La facilité d'investissement gérée par la Banque européenne d'investissement a ainsi financé plusieurs projet hôteliers dans les pays ACP, tandis que le programme PROINVEST fournit au secteur des appuis non financiers, comme le renforcement des capacités et la promotion des investissements.

Par ailleurs, le Fonds européen de développement a financé dans de nombreux pays les écoles de formation hôtelière pour accompagner l'essor du secteur touristique. De même, les investissements routiers, portuaires, aéroportuaires, financés par le Fonds européen de développement, jouent un rôle crucial dans le développement du tourisme, tout comme les programmes d'adduction d'eau, d'électrification, d'assainissement, de traitement des déchets ou de préservation de l'environnement.

Ensuite, le système écolabel, promu par la Commission, permet aux entrepreneurs touristiques d'obtenir un label certifiant que leur entreprise touristique respecte les normes environnementales, ce qui est important pour le marché de l'écotourisme.

Il est donc très difficile d'isoler les projets purement touristiques. Le rapport reconnaît d'ailleurs le caractère tranversal du secteur. Je partage entièrement cette idée. La stratégie de l'Union européenne consiste à appuyer les partenaires dans leurs efforts de développement en les aidant à mettre en valeur tous les atouts dont ils disposent, y compris le tourisme. Dans le cas des petits pays insulaires des Caraïbes et du Pacifique, le tourisme est l'une des seules ressources disponibles. De plus, une bonne gestion environnementale des écosystèmes comme les forêts, les récifs coralliens ou les rivières permettraient de conserver ces ressources et de générer des revenus sur le long terme pour la population locale.

Je partage les points de vue exprimés sur les points 1 et 2 en ce qui concerne le tourisme durable ou soutenable. La coopération de l'Union européenne avec ses partenaires vise en effet à promouvoir un développement soutenable fondé sur les ressources locales et respectueux de l'environnement.

En ce qui concerne l'augmentation des projets touristiques préconisée, je tiens à préciser qu'il faut éviter le saupoudrage des financements et, afin d'obtenir le maximum d'impact, la Commission, en accord avec les États partenaires, concentre son aide sur un nombre relativement restreint de secteurs. La détermination de ces secteurs se fait d'un commun accord avec les pays concernés. Le tourisme étant essentiellement une activité du secteur privé, la multiplication des projets touristiques est du ressort des promoteurs. La Commission a mis en place, pour les promoteurs des pays ACP, la Facilité d'investissement, dotée d'un capital de 2,2 milliards d'euros pour répondre à un accroissement des demandes de financement. La Commission fait de l'approche participative et de la recherche de l'adhésion des bénéficiaires un des principes cardinaux de sa politique de développement. Le secteur privé est consulté comme cela est recommandé au point 15. Quant au soutien accordé aux pays victimes de catastrophes naturelles, il est déjà une constante de l'aide communautaire, tout comme l'obligation de respecter et protéger l'environnement et les cultures locales.

Nous partageons les préoccupations exprimées au point 30 sur la formation du personnel spécialisé sur place dans les pays concernés, en rappelant que c'est précisément ce que la Commission a toujours privilégié. À Madagascar, par exemple, la Commission a mis en œuvre un projet de formation qui s'adresse aussi bien aux promoteurs qu'à leurs employés. La Commission convient évidemment de la nécessité de lutter vigoureusement contre le tourisme sexuel, en particulier celui dont les enfants sont victimes, en apportant notamment à la justice des pays partenaires toute l'aide dont elle a besoin pour éradiquer ce fléau.

Je voudrais remercier le Parlement européen pour l'attention portée à ses services et je ne manquerai pas de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer un suivi plus efficace de toutes les activités concernant le tourisme. Toutefois, la Commission ne partage pas l'opinion de créer une Direction générale uniquement en charge du tourisme.

 
  
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  Γεώργιος Παπαστάμκος, εξ ονόματος της ομάδας PPE-DE. Κύριε Πρόεδρε, ουδείς αμφισβητεί τη σημασία του τουρισμού ως κεντρικής συνιστώσας της ευρωπαϊκής αναπτυξιακής πολιτικής. Ο τουρισμός, όπως ορθώς αναφέρεται στην έκθεση του εισηγητή, δεν αποτελεί μόνο παράγοντα οικονομικής αποδοτικότητας αλλά και ουσιώδη συμβολή στη δημοκρατία και πολιτική ισορροπία των αναπτυσσομένων χωρών.

Ωστόσο, η αποτελεσματική πολιτική τουρισμού της Ευρωπαϊκής Ένωσης προς τα έξω προϋποθέτει ολοκληρωμένη πολιτική για την αειφορία του ευρωπαϊκού τουρισμού στο εσωτερικό της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Και θα ήθελα να διασυνδέσω τη σημερινή μας συζήτηση με αυτήν που έγινε για τις κατευθυντήριες γραμμές της αειφορίας του ευρωπαϊκού τουρισμού. Γιατί πιστεύω ότι μόνο εάν η Ευρωπαϊκή Ένωση διαμορφώσει όρους αρμονικής συστοιχίας μεταξύ εσωτερικής και εξωτερικής αρμοδιότητας σε θέματα τουρισμού τότε θα έχει και αποτελεσματική πολιτική τουρισμού έναντι των αναπτυσσομένων χωρών. Δηλαδή: 'In foro interno, in foro externo'.

H πολιτική τουρισμού αποτελεί, ήδη από τη Συνθήκη του Μάαστριχτ, κεντρικό στόχο της δράσης της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Με το Ευρωπαϊκό Σύνταγμα, ο τουρισμός επανεντάσσεται στους τομείς της υποστηρικτικής, συντονιστικής ή συμπληρωματικής δράσης της Ένωσης. Το νομικό θεμέλιο λοιπόν, είναι υπαρκτό. Υπαρκτή είναι και η πρόκληση συντονισμένης ευρωπαϊκής πολιτικής δράσης στον τομέα του τουρισμού.

Πρόκληση μετάβασης από το διακηρυκτικό επίπεδο σε μία συνεκτική και αποτελεσματική πολιτική διαρθρωτικού χαρακτήρα συγχρηματοδοτούμενη από την Ένωση. Μία πολιτική τουριστικής αειφορίας, πηγή οικονομικής ανάπτυξης των παραδοσιακών αλλά και των αγροτικών τόπων προορισμού, πηγή γνώσης της ιστορίας και της πολιτιστικής κληρονομιάς. Μία πολιτική με συγκεκριμένες στρατηγικές κατευθύνσεις, με σαφείς στόχους, με αλληλουχία στόχων - μέσων.

Η πολιτική ωρίμανση και η θεσμική τελείωση μίας ευρωπαϊκής πολιτικής για τον αειφόρο ευρωπαϊκό τουρισμό θα διευκολύνει και την ομαλή διασύνδεση της ευρωπαϊκής πολιτικής τουρισμού με την ευρωπαϊκή αναπτυξιακή πολιτική.

 
  
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  Linda McAvan, on behalf of the PSE Group . Mr President, I would like to thank Mr Cornillet for his report, which highlights the importance of tourism and its potential in the developing world.

When looking at the developing world, we have to remember that tourism plays more of a role in some regions and countries than in others; the figures in the report show that. In the Caribbean, tourism is a key driver of the economy, but that is not the case across sub-Saharan Africa where, with a few exceptions, tourism is not such a big factor.

For that reason, the Socialist Group cannot support the report in its entirety. For example, we cannot support paragraph 8, which asks all developing countries to draft tourism development plans, to produce annual reports on figures and contributions, because that is not appropriate in all cases and in many countries it would be a pretty low priority. Nor can we agree with paragraph 10. At a time when the EU is demanding more and more visa controls from third country nationals, it seems a bit ironic that we then ask other countries to drop their visa requirements. Visas are often a major source of income for developing countries, so that is not something that we can support.

There are also a couple of areas where the report could be more nuanced. For example, recitals Q and T. Experience shows that, unfortunately, it is quite possible for tourism to flourish alongside undemocratic regimes. Some of those regimes have proved good at protecting tourism and tourists with very strong-arm police tactics. However, they have at the same time been oppressing their own people, which is why I have reservations about paragraphs 24 and 25.

We in the Socialist Group strongly support moves to develop tourism, particularly eco-tourism, sustainable tourism, and we welcome what the Commissioner said. We want the private sector to invest in tourism, but to do so responsibly, to develop tourism projects that contribute to the local economy and help micro-businesses to grow, so that local people benefit and local produce is consumed.

In too many areas including, for example, all-inclusive packages and cruise tours, tourism takes out of local economies, but often does not put much back in. In some cases – and here I disagree with Mr Cornillet – it can damage the environment, using scarce resources too much. We need to look more carefully at the kind of tourism projects we want to invest in. Could the EU and the Commission do more? I am sure they could, and we have heard some examples of what might be proposed. Do we need a new DG to do that? I am not so sure. I am not sure that if we had a DG Tourism it would in any case do much for the developing world.

I very much welcome the section on sex tourism. It is extremely important that we do a lot more to tackle this criminal activity, so thanks again to Mr Cornillet for his report.

 
  
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  Sepp Kusstatscher, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. Herr Präsident! Der vorliegende Bericht von Herrn Cornillet enthält eine Menge von wertvollen Anregungen und richtigen Forderungen. Die meisten Erwägungsgründe sind einleuchtend. Auch sind hier viele ernste Probleme kritisch aufgelistet, z.B. Kinderarbeit, sexuelle Ausbeutung von Kindern und Immobilienspekulation. Die Verts/ALE-Fraktion freut sich, dass dieses Thema hier im Parlament überhaupt Gegenstand der Diskussion geworden ist und dass folgende Punkte aufgenommen wurden: Investition der Gewinne aus dem Tourismus im jeweiligen Entwicklungsland, Vermeidung des Massentourismus, Förderung der Menschenrechte und Erhaltung der biologischen Vielfalt. Wir bedauern – und da schließe ich mich großteils der Vorrednerin an –, dass sich in diesem Dokument die Europäer auf weiten Strecken überheblich über die Drittländer stellen und sich als Maßstab für alles sehen.

Nach unserem Dafürhalten wird in diesem Bereich dem Umweltschutz und der Notwendigkeit einer wirklich nachhaltigen Wirtschaft viel zu wenig Gewicht beigemessen. Die ökologischen und sozialen Folgen des Massentourismus, z.B. die Verseuchung der Gewässer, die Entfremdung der örtlichen Bevölkerung oder auch die Ausbeutung durch multinationale Hotelketten werden nicht bzw. zu wenig klar aufgezeigt.

Dieser Bericht ist ein erster, wichtiger Versuch, vieles ist jedoch nur halbherzig und zu vage behandelt. Wir hoffen, dass die Kommission die vorgegebene Richtung weiter vertieft und verfolgt, und dass die internationale Solidarität als Frieden stiftende Maßnahme stärkeres Gewicht bekommt.

 
  
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  Gabriele Zimmer, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. Herr Präsident, sehr geehrte Damen und Herren! Uns liegt heute ein Bericht zur Debatte und Abstimmung vor, der sehr umfangreich Stellung zu Fragen der Entwicklung des Tourismus, vor allem auch in den Entwicklungsländern, nimmt. Dafür ist dem Berichterstatter, Herrn Cornillet, ausdrücklich zu danken.

Natürlich stellt der Tourismus für viele der ärmsten Länder in der Welt eine wichtige Einnahmemöglichkeit dar. Es ist deshalb auch ein Verdienst des Berichterstatters ebenso wie des Entwicklungsausschusses, dass in Bezug auf die Einbindung des Tourismus der Blick vor allem auf die Bekämpfung der Armut innerhalb der entsprechenden Projekte der millennium development goals gerichtet wurde. Das halte ich für sehr wichtig.

Allerdings – und daran setzt meine Grundkritik an – vermittelt der Bericht den Eindruck, dass die EU gegenüber den Entwicklungsländern von außen verkündet, was diese zu tun und zu lassen haben. Das halte ich für unzulässig. Ich halte es nicht für zulässig, dass sich die EU einmischt, wie die Entwicklungsländer ihre Visa-Politik zu gestalten haben. Ich halte es nicht für zulässig, Entwicklungsländer aufzufordern, wem auch immer gegenüber jährlich Bericht zu erstatten, was immer auch dann damit passieren mag. Auch die Aufforderung seitens der EU, spezielle Polizeikräfte aufzubauen, hat aus meiner Sicht in einem solchen Bericht nichts zu suchen.

Der Habitus der EU, mit diesem Bericht wieder einmal zu vermitteln, dass mit Hilfe des Tourismus alle anstehenden Probleme dieser Welt gelöst werden können, ist nicht zu übersehen. Das halte ich für sehr problematisch. Ich begrüße deshalb auch den eingereichten Änderungsantrag, der eine Streichung des Erwägungsgrundes Q fordert, demzufolge Tourismus der Feind von Totalitarismus, Diktatur und Machtkonzentration ist. Hier ist der Wunsch Vater des Gedanken; mit der Realität hat dies jedoch nichts zu tun.

Andererseits bedaure ich – das hat auch Herr Kusstatscher angesprochen –, dass die eigentlichen ökologischen Probleme, die mit dem Massentourismus verbunden sind, hier kaum angesprochen werden, jedenfalls nicht in einem Maße, das erlauben würde, sie zu lösen. Durch die im Entwicklungsausschuss angenommenen Änderungsanträge enthält der Bericht nun zwar Formulierungen, die das befürworten, die aber im Widerspruch zur Grundtendenz des Gesamtberichtes stehen. Meine Fraktion wird diesen Bericht deshalb nicht unterstützen können.

 
  
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  Hélène Goudin, för IND/DEM-gruppen. Herr talman! Det rungande "nej" som fransmännen och holländarna framförde om EU-konstitutionen klargjorde att breda lager av de medborgare vi företräder vill ha ett smalare och inte ett bredare EU-samarbete. I betänkandet föreslås bland annat att ett självständigt generaldirektorat för turism skall upprättas inom kommissionen. Detta innebär ytterligare makt åt EU, vilket Junilistan är emot.

Det är sant att en välorganiserad turistsektor har god potential att bidra till en förbättrad situation för människor i många utvecklingsländer. Däremot bör inte EU bedriva en gemensam turismpolitik, vilket föreslås i betänkandet. Vi anser att EU endast skall arbeta med verkligt gränsöverskridande frågor, där EU bidrar med ett unikt mervärde i förhållande till redan befintliga internationella organisationer. EU skall därmed inte ägna sig åt utvecklingspolitik och turismpolitik.

I punkt 10 krävs att utvecklingsländerna inför en icke-restriktiv viseringspolitik. Detta är ett helt orimligt förslag. Utvecklingsländerna skall naturligtvis självständigt bestämma vilken viseringspolitik de vill bedriva. I annat fall borde även utvecklingsländerna kunna kräva att EU inför icke-restriktiv viseringspolitik.

I punkt 24 förespråkas att kampen mot brottslighet i utvecklingsländerna förs på ett sätt som inte skadar dessa länders anseende som turistmål. Skall EU diktera för andra länder hur brottslighet skall bekämpas?

I punkt 25 krävs att turismen främjas, skyddas och tryggas genom initiativ som syftar till att bekämpa brott riktade mot turismen, bl.a. genom att specialutbildade polisenheter inrättas. Återigen: Detta är inte EU:s uppgift.

Vi är kritiska till att punkt 30 hänvisar till EU-konstitutionen som redan har förkastats av det franska och nederländska folket. Vi förespråkar ett EU med begränsat inflytande och kommer därmed att rösta nej till detta betänkande.

 
  
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  Koenraad Dillen (NI). Voorzitter, geachte collega's, het verslag-Cornillet bevat ongetwijfeld heel wat goede punten, wanneer het bijvoorbeeld de schaduwzijde van bepaalde vormen van toerisme belicht, zoals de seksuele exploitatie van kinderen in bepaalde toeristische bestemmingen of de vastgoedexploitatie die de autochtonen en vaak minder begoede bevolking betreft. Ik mis echter een belangrijk punt in dit verslag en dat is een duidelijke stellingname inzake toerisme naar landen waar de mensenrechten zwaar geschonden worden en waar het zinvol zou zijn indien de Europese Unie zou overwegen een embargo in te stellen om de druk op de betrokken landen op te voeren.

Een voorbeeld hiervan werd enkele maanden geleden ter sprake gebracht door collega Deva, die in verband met de paradijselijke eilandengroep de Seychellen opmerkte dat toeristen er 300 dollar per nacht en meer betalen voor een hotelkamer, terwijl de lokale bevolking als slaven voor enkele dollars per nacht moet werken voor de lokale potentaat en zijn hofcamarilla.

Ik denk bijvoorbeeld ook aan de communistische dictatuur van Cuba, waarnaar in dit verslag voorzichtig verwezen wordt, maar waar opposanten zonder vorm van proces voor maanden en jaren in de gevangenis verdwijnen terwijl het regime van een oude en seniele misdadiger tegen de mensheid zich laaft aan de deviezen van liederlijke West-Europeanen. Ook dat zijn trieste nevenaspecten van het toerisme die onze aandacht verdienen.

 
  
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  Bogusław Sonik (PPE-DE). Panie Przewodniczący! Turystyka dla wielu krajów rozwijających się stanowi podstawowe źródło dochodów budżetowych i w znacznym stopniu kształtuje rozwój gospodarek. Nie ulega wątpliwości, że pomoc w tym zakresie powinna stać się jednym z priorytetów wsparcia udzielanego przez Unię Europejską. Powinniśmy być również świadomi pewnych zagrożeń, na jakie narażeni są turyści oraz zagrożeń związanych z ruchem turystycznym dla 25 krajów UE. Ważne miejsce w dyskusji o turystyce i rozwoju powinna zająć problematyka wspierania rządów totalitarnych przez sektor turystyczny.

Z zaniepokojeniem odnoszę się do nieporuszenia w tekście problemu handlu narkotykami – wszak podróżni odwiedzający kraje rozwijające się, szukając rozrywek, sięgają również po używki, co powoduje rozkwit handlu wszelkiego rodzaju narkotyków na terenie danego kraju.

Nie możemy pominąć zagrożeń, jakie czyhają na turystów ze strony terrorystów. Ich działania częstokroć wymierzone są w turystów – przykładem mogą być wydarzenia z Egiptu, gdzie islamscy terroryści jako cel ataków biorą sobie turystów.

Ujemnie na rozwój turystyki działają również wszelkiego rodzaju zagrożenia epidemiologiczne, które odstraszają podróżnych od danego kraju. Powinniśmy więc zapewnić wsparcie finansowe w zakresie wykorzystania szczepionek dla dzieci zawierających antygen błonicy, tężca oraz innych chorób zakaźnych. Ostatnio pojawiła się nowa choroba, która staje się bezpośrednim zagrożeniem dla państw europejskich – ptasia grypa. Staje się ona również silnym bodźcem zniechęcającym podróżnych do odwiedzania terenów zagrożonych tą epidemią. Pozostawienie tego problemu bez odzewu nikomu nie przyniesie niczego dobrego.

Kolejnym problemem, którego nie możemy przeoczyć, jest turystyka seksualna, której ofiarami padają również dzieci. Dlatego potrzebna jest jasna i przejrzysta walka z wszelkiego rodzaju przestępczością oraz z procederem turystyki seksualnej. Proponuje się więc udzielić wsparcia logistycznego krajom borykającym się z takimi problemami. Należy rehabilitować ofiary turystyki seksualnej. Winniśmy nie tylko walczyć ze skutkami, ale również uświadamiać turystom, jak zostaną potraktowani, gdy dopuszczą się takiego przestępstwa, i obchodzić się z nimi z najwyższą surowością.

Turystyka jako źródło dochodów dla reżimów totalitarnych to ważny, aczkolwiek rzadko poruszany temat. Problem utrzymywania stosunków dyplomatycznych z reżimem kubańskim pozostaje dla wielu rządów Państw Członkowskich Unii Europejskiej sprawą delikatną, gdyż w wielu przypadkach powiązane są one z sektorem turystycznym. Z jednej strony mamy świadomość pomocy udzielanej biednemu krajowi przez wspieranie sektora turystycznego, ale z drugiej dobrze wiemy, że dochody trafiają wyłącznie do wąskiej, elitarnej grupy związanej z rządem Fidela Castro. W tym względzie zabrakło jasnej i przekonywującej wizji w omawianym sprawozdaniu.

 
  
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  Glenys Kinnock (PSE). Mr President, my thanks and congratulations go to the rapporteur. It is very important that we acknowledge that tourism is a major industry in many developing countries. Many developing countries such as poorer countries, and LDCs such as Mozambique and others, see it as a sector which needs to be developed further. Therefore, it is appropriate to ask the Commission to look at ways that we can do that, certainly with ACP countries, under the provisions already existing in the Cotonu agreement.

For some developing countries, tourism accounts for something like 50% of GDP, so we should be aware of that. We can be positive; it leads to the development of infrastructure, it can help to reduce the isolation of rural communities and it offers new opportunities for vegetable growers and others in developing countries. However, there are downsides, which all of us here would acknowledge. We need to have a proper regulatory framework that ensures that there are no corrupt practices and that there is no property speculation or environmental damage, and it should not be beyond the wit of us as donors to ensure that host countries do not suffer in any way from the development of tourism.

What I see and hear from the Commission is that there does not seem to be very much understanding of how we can actually integrate tourism into the broader development strategies we have; that ought to be positive and something that can be thought about. There need to be well publicised penalties, as my colleague has said, for people who are involved in sex tourism because so many people, especially children, are drawn into prostitution and drugs.

The European Union has a role to play here, and we have a role in pressing the industry – nobody here has spoken about the responsibility of the tourist industries in our own countries to ensure that their practices do not damage the countries where they are. We need to be sure that we are pressing the need for workers' rights – on low wages, on long hours and on the lack of secure contracts. This is the kind of thing that could be monitored through our ACP relationship with 78 countries.

 
  
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  Alyn Smith (Verts/ALE). Mr President, I echo the comments of my group colleague, Mr Kusstatscher, concerning the many positive aspects of this report, which does a decent job of highlighting the paradox that exists in the developing world when it comes to tourism.

In developing this issue, however, the Commission should bear in mind the principles of yesterday's sustainable tourism debate. The sustainable tourism report was excellent. I would hope that the Commission would view that debate and this one as two sides of the same coin, when looking to come up with a strategy in this area.

I quite agree with the rapporteur that tourism can be a powerful force for good in countries in the developing world. However, I remember well, when I was working in India for six months, how very often the impact of tourism on local communities was negative. I suggest that one of the most useful things that we and the Commission can do to take this forward is to focus on sustainability and perhaps even the production of a code of best practice that companies can aspire to. We can be positive in this field. I look forward to seeing how the Commission will take it forward.

 
  
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  Alessandro Battilocchio (NI). Signor Presidente, onorevoli colleghi, parlo a nome del nuovo PSI. Il turismo, come giustamente evidenziato dalla relazione Cornillet, ha rappresentato un'importante occasione di crescita sostenibile per i paesi in via di sviluppo, i quali devono tuttavia sfruttare questa risorsa nel rispetto delle culture, delle specificità, degli assetti socioeconomici e delle tradizioni delle popolazioni locali.

Voglio evidenziare due forme gravi di illegalità che purtroppo si accompagnano sovente al turismo in queste aree. Innanzitutto il turismo sessuale, considerato la terza forma di commercio illegale al mondo, che riguarda spesso minori e rappresenta un vergognoso fenomeno in espansione. Un altro fenomeno di illegalità è la speculazione edilizia, la quale ha coinvolto, e in genere stravolto, aree di pregio ambientale e giacimenti culturali, con il tacito assenso e spesso addirittura il consenso delle fatiscenti autorità locali.

Sarebbe quanto mai opportuna un'iniziativa forte ed energica delle Istituzioni comunitarie, in particolare sui mezzi e gli strumenti per combattere queste due pratiche illecite portate avanti soprattutto da europei.

 
  
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  Alexander Stubb (PPE-DE). Arvoisa puhemies, tiivistän viestini kahteen minuuttiin. Matkailu on tänä päivänä kiistaton kehityksen moottori, ja se on myös keskeinen osa kehityspolitiikkaamme. Sen myötä paranevat työllisyys, elintaso, terveys sekä monen kehitysmaan infrastruktuuri. Nostan esille kolme kohtaa.

Ensimmäinen kohta on, että tarvitsemme rajatylittävää yhteistyötä sekä EU:n ja kehitysmaiden välillä, että Afrikan maiden ja kehitysmaiden välillä ja niin ikään maiden sisällä. Tämä edellyttää yhteistyötä julkisen sektorin ja yksityisen sektorin välillä.

Toinen kohta on se, että mielestäni tarvitaan sääntöjä, jotka perustuvat kestävään kehitykseen. On kiinnitettävä huomiota, kuten moni on jo aikaisemmassa puheenvuorossaan kiinnittänyt, erityisesti lapsiseksiturismin torjumiseen ja pois kitkemiseen. Mielestäni voisimme hyvin korvamerkitä taloudellista apua tähän kohteeseen. Kyse on pitkälti asennekasvatuksesta niin lännessä kuin muualla.

Kolmas ja viimeinen kohta on se, että meidän on panostettava aivopääoman lainaamiseen eli siihen, että ihmisiä lähetetään Euroopasta kehitysmaihin auttamaan talouskasvun edistämisessä kuitenkin sillä tavoin, että otetaan aina huomioon kyseisen maat omat lähtökohdat, kyseisen maan erityispiirteet ja kyseisen maan kulttuuri. Puhuin kaksi minuuttia.

 
  
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  Libor Rouček (PSE). Dámy a pánové, již zde bylo řečeno, že turistika představuje hlavní světovou ekonomickou činnost, velmi dynamicky se rozvíjející obor, nejenom v tom tzv. rozvinutém světě, ale samozřejmě i ve světě rozvinutém.

Pokud se týče ekonomického významu, ten význam je průřezový. Turistika podporuje výstavbu infrastruktury, ať se to týká již hotelů, restaurací, letišť, silnic, podporuje školství, podporuje výstavbu stavebnictví, bankovnictví, rozvoj malých a středních podniků, apod. Ten význam je jednoznačně pozitivní.

Pokud jde o politický význam, bylo zde již řečeno, že v mnohých případech turistika může podporovat rozvoj lidských a občanských práv, rozvoj demokracie, posilování politické stability. Já bych také upozornil, že turistika v tom dobrém případě může podporovat i vzájemné poznávání kultur, což je velmi důležité v době globalizace i v době nejrůznějších globálních rizik.

Turistika samozřejmě také ale představuje některá rizika. Pokud jde o ekonomická rizika, byla zde již zmíněna otázka přílišné ekonomické závislosti na turistice, ekologická rizika, zdroje pitné a užitkové vody, v mnohých zemích jsou tyto zdroje vyčerpány, jedná se o nevyřešenou otázku nakládání s odpady, ať již pevnými nebo tekutými, apod. A samozřejmě také sociální rizika. Vykořenění místních kultur, byla zde zmíněna prostituce a dětská prostituce a v některých zemích také růst různého druhu netolerance, ať se to týká netolerance náboženské, různých forem xenofobie, rasismu, mnohdy i extremismu.

Já osobně tuto zprávu vítám. Zpráva zdůrazňuje příležitosti, které turistika nabízí, zmiňuje se také o mnohých rizicích. Já tuto zprávu podpořím, i když s výhradami. Pokud jde o otázku, zda vytvářet DG turismus či nikoli, já jsem též názoru, že nikoli.

 
  
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  James Hugh Allister (NI). Mr President, tourism in any region should be a positive contributor to economic growth and stability. Obviously, tourism and terrorism do not mix and as an area meant to be emerging for good from the dark shadow of terrorism, we in Northern Ireland are beginning, I am glad to say, to see a steady gain from increased tourism.

I greatly welcome that, but one has to recognise that, without real governmental commitment, the full potential can never be achieved. Tourism must plan well. It must build on opportunities. The Olympic Games coming to London in 2012 is such an opportunity for my region. I call not just for the Games but for the tourism spin-off to be managed and organised in such a way that every region of the UK will benefit.

2012 also presents particular opportunities for Belfast as it is the centenary of the Titanic – I might add that we had a ‘titanic’ victory last night on the football field over England! A world-class Titanic exhibition centre is planned for the very site where that famous ship was built. I trust neither national government nor Commission will be found wanting in financially contributing to the great success that venture can be.

 
  
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  Richard Seeber (PPE-DE). Herr Präsident! Der Tourismus hat wohl viele Auswirkungen, das ist unbestritten. Ich als Tiroler weiß, wovon ich spreche, denn Tirol ist heute eine der tourismusintensivsten Regionen der ganzen Welt. Der Tourismus ist der am schnellsten wachsende Wirtschaftszweig und gibt heute bereits Millionen Menschen Arbeit. Er hat das Potential, in den Entwicklungsländern stabile Einkommen und stabile wirtschaftliche Verhältnisse zu schaffen. Wichtig ist aber, dass wir den notwendigen rechtlichen Rahmen schaffen, um die Gefahren und Risiken, die vom Tourismus ausgehen, zu bannen.

Am wichtigsten ist, dass wir die Grundlagen der touristischen Entwicklung in den jeweiligen Fremdenverkehrsdestinationen langfristig sichern. Wir müssen unsere Gastgeber schützen – dies ist in Ziffer 35 des Entschließungsantrags aufgeführt, wo auch auf den Ethik-Kodex der WTO Bezug genommen wird. Das bedeutet, dass die Touristen ihre Gastgeber als solche zu respektieren haben und nicht die gewachsenen Strukturen durch ihr Verhalten zerstören dürfen. Auswüchse wie der Sextourismus sind auf das Schärfste zu verurteilen, und vor allem auch rechtlich zu verfolgen. Wir sollten die europäischen Programme weiterführen, mit denen der Kampf gegen diese Auswüchse finanziell unterstützt wird.

Zum zweiten müssen wir die Natur in den Fremdenverkehrsdestinationen schützen. Da geht es nicht nur darum, die Immobilienspekulation zu verhindern, wie dies in Ziffer 40 des Berichts ausgeführt wird. Durch unsere Lebensgewohnheiten zerstören wir die natürlichen Ressourcen in diesen Ländern. Denken wir daran, dass wir einen viel höheren Wasser- und Energieverbrauch haben als diese Länder. Durch unser Verhalten vor Ort exportieren wir natürlich auch unsere Lebensweise. Die Abfallmengen steigen ebenfalls drastisch an. Das kann dazu führen, dass die natürlichen Räume zerstört werden und es zu einer Übernutzung kommt. Hier muss man von Anfang an auf nachhaltige Tourismuskonzepte bauen.

Nur unter diesen Bedingungen kann der Fremdenverkehr seine volle positive Wirkung entfalten, das heißt Arbeitsplätze und Wohlstand schaffen, wirtschaftliche Entwicklung fördern und vor allem auch das demografische und gesellschaftliche Leben fördern und stimulieren. Er kann zur Völkerverständigung beitragen, und die brauchen wir heute in einer Welt, die leider immer unsicherer wird! Jedenfalls begrüße ich den Bericht sehr.

 
  
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  Luca Romagnoli (NI). Signor Presidente, onorevoli colleghi, non possiamo che concordare sull'importanza del turismo quale fattore economico e di sviluppo sostenibile.

Nutro invece alcuni dubbi in merito alla relazione Cornillet, nella quale si rilevano alcune ridondanze ed ingenuità: al considerando S, ad esempio, la sottolineatura "e i suoi difensori" appare francamente emendabile; al considerando AG figurano alcuni assunti non significativi, si pretende che il turismo sessuale sia combattuto dalle autorità, di concerto con le ONG; parimenti, si riscontrano come inattuabili le pretese di promuovere iniziative turistiche controllate dall'Unione.

Per dovere di decenza, infine, al paragrafo 30, non si può "giudicare positivamente" la nuova base giuridica per il turismo sancita dalla Costituzione europea, dal momento che essa è oggi priva di valore, sepolta dagli esiti dei referendum, nonché dal timore, ad esempio, del governo Blair di procedere in tempi brevi a ulteriori verifiche.

Infine, sviluppo e turismo non necessitano di aumenti di spesa. Sono contrario a potenziare i servizi esistenti o a crearne di nuovi presso le Direzioni generali della Commissione europea, come proposto dal relatore.

 
  
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  Louis Michel, membre de la Commission. Monsieur le Président, chers collègues, j'ai été fort intéressé d'entendre les considérations et remarques formulées au sujet du rapport. Je dirais d'abord que, globalement, je peux souscrire à l'essentiel du rapport, à l'exception peut-être de quelques points soulevés au cours des débats et que je peux partager.

Le tourisme peut être un moteur important du développement d'un pays pauvre. Cependant, il faut aussi en mesurer, cela a été dit, les effets sociaux, les effets environnementaux et, je dirais même, les effets patrimoniaux. En effet, même chez nous en Europe, le fait de visiter massivement certains endroits provoque des phénomènes d'usure face auxquels il faut prendre des mesures. Donc, je crois qu'il faut avoir en permanence à l'esprit la nécessité de protéger la richesse patrimoniale des pays. Aux effets déjà cités j'ajouterai encore les effets spéculatifs et les effets économiques.

Cela dit, nous devons, je crois, respecter un principe fondamental, à savoir qu'il appartient d'abord et avant tout aux États partenaires de faire le choix du tourisme comme secteur économique prioritaire. Il ne nous appartient pas de décider à leur place. Sur cette base, ce qui me semble important au niveau de la Commission - et je vais, Madame Kinnock, m'y engager très fortement - c'est qu'en plus de contribuer à l'émergence d'infrastructures touristiques grâce à des projets de développement, elle pourrait mettre utilement à la disposition des gouvernements son savoir-faire dans les domaines de l'évaluation des effets positifs et négatifs des investissements dans le secteur du tourisme et de l'utilisation des, différents instruments disponibles pour éviter les conséquences les moins désirables. Je crois qu'il y a là toute une étude à faire mais je conviens avec vous, Madame Kinnock, que la réflexion en ce sens n'est pas assez engagée de notre côté. Je vous promets donc que nous allons travailler sur cette question parce que je pense qu'effectivement, nous pouvons mettre à la disposition des pays concernés le savoir-faire nécessaire pour que les investissements dans le tourisme respectent toute une série de critères correspondant aux meilleures pratiques.

À ce propos, je ferai une petite parenthèse. Pour le moment, je prépare un concept qui serait une sorte de label éthique destiné aux entreprises privées qui reçoivent et gèrent des fonds que la Commission leur accorde au titre de la coopération. J'aurai bientôt l'occasion d'avoir un échange de vues et d'interroger le Parlement sur cette question. On pourrait d'ailleurs créer un lien entre ce label et la réflexion dont je parlais.

Pour terminer, je dirai un mot sur le tourisme sexuel. Il est proposé de rétablir la ligne budgétaire consacrée à la lutte contre le tourisme sexuel pour garantir l'affectation effective de ressources à cette action. Je dirai que la réforme des lignes budgétaires proposée par la Commission dans le cadre des perspectives financières 2007-2013 a pour buts d'instaurer un cadre plus efficace et plus rationnel pour la création et la gestion de ces lignes, de mettre fin à une fragmentation inutile et d'améliorer la fixation de priorités à l'intérieur même des lignes. Le Parlement européen et la société civile seront pleinement consultés concernant la mise en œuvre de cette réforme. Je m'y engage. Un sujet aussi important que la lutte contre le tourisme sexuel trouvera certainement toute sa place à l'intérieur du thème "Développement humain et social", à côté d'autres questions comme la lutte contre le sida, l'égalité des genres, les problèmes de formation ou la cohésion sociale.

Quoi qu'il en soit, vous pouvez être assurés que nous allons, avec beaucoup d'attention et de détermination, essayer de mettre en place un arsenal d'instruments de soutien destinés aux pays en développement qui veulent investir dans le tourisme.

 
  
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  Przewodniczący. Zamykam debatę.

Głosowanie odbędzie się dzisiaj o godz. 12.00.

 
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