Véronique De Keyser (PSE). - Monsieur le Président, permettez-moi de revenir un instant sur un incident déplorable qui s’est passé hier concernant l’exposition anti-avortement préparée par nos collègues polonais du groupe des indépendants. Mme Gomes et moi-même avons été non seulement bousculées, non seulement presque frappées, mais aussi traitées de «fascistes» et de «nazies» par ce groupe. C’est inacceptable. Je ne comptais pas me plaindre auprès du Président, puisque l’exposition a été annulée et que les images scandaleuses associant l’avortement à la Shoah - ce qui est tout de même un comble - retirées. Mais puisque mon collègue a eu l’audace de nous appeler, pour se plaindre d’avoir été taxé de «fasciste», je voudrais tout de même signaler que nous avons nous-mêmes été traitées de «nazies». Dans cette enceinte, voilà qui est particulièrement choquant.
Le Président. - Merci pour cette information chère collègue. Comme vous avez pu le constater, l’exposition a été retirée puisque la règle veut que la controverse ait lieu ici, dans cet hémicycle, et non pas par exposition interposée. Pour les faits que vous venez de rapporter, je vous propose de saisir le Bureau pour voir quelles suites utiles il faudra leur donner.