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Compte rendu in extenso des débats
Lundi 12 mars 2007 - Strasbourg Edition JO

2. Approbation du procès-verbal de la séance précédente: cf. procès-verbal
PV
  

 
  
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  Martin Schulz (PSE). - (DE) Monsieur le Président, je voudrais vous poser quelques questions, à vous et au secrétaire général de cette Assemblée. J’ai appris jeudi dernier qu’une cérémonie de commémoration des victimes du terrorisme devait avoir lieu ici cet après-midi avant le début de la séance plénière. Je présume qu’elle était digne comme il convient, et je n’en doute pas du reste, car je pense que l’occasion et la nécessité d’une telle cérémonie sont importantes.

Ce que je ne puis accepter, par contre, c’est la manière dont elle a été préparée et organisée, et je voudrais également dire au secrétaire général, M. Rømer, que je compte résolument donner suite à ce qu’il a déclaré à la Conférence des présidents jeudi dernier, aussi dirai-je à la plénière que moi, président de mon groupe, je n’ai pas été informé au préalable de cet événement. Je ne sais pas si les députés ou les présidents des autres groupes en ont été informés, mais moi, en tout cas, je ne l’ai pas été. Lorsque, jeudi dernier, j’ai posé la question au secrétaire général, et vous savez que ceci avait été préparé, je me suis vu répondre - car vous avez laissé répondre le secrétaire général - que cela avait été fait en étroite collaboration avec la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, et comme cela me semblait une explication acceptable, je m’en suis contenté.

Depuis lors, j’ai appris que ni le vice-président de cette commission, M. Lambrinidis - qui est membre de mon groupe -, ni la coordinatrice de mon groupe, Mme Roure, n’avaient rien su de l’événement.

Je pense que cette Assemblée mérite d’être autorisée à prendre part à un événement de ce genre, et j’aurais été heureux d’y assister en ma qualité de président de groupe. Je ne juge pas très sérieux que les affaires ou initiatives parlementaires de cet ordre soient organisées dans cet immeuble sans que les députés européens y soient présents, aussi demanderai-je que la prochaine fois que des événements de ce genre - lesquels sont, comme je l’ai dit, utiles - sont préparés et organisés, on y mette plus de sérieux.

 
  
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  Le Président. - Personnellement, en tant que Président de cette Assemblée, j’ai présumé que la procédure serait la même que l’an dernier; nous vérifierons si on s’y est pris différemment alors. J’ai présidé moi-même à partir de 15 heures et voulais le faire jusqu’à 15h30, mais la séance s’est prolongée parce que les jeunes - qu’il était très agréable de voir là, osé-je dire - et les présidents de groupe n’ont pas respecté très scrupuleusement leur temps de parole, et le président n’était pas en position de demander aux jeunes gens de rendre la parole après quatre minutes, aussi ai-je moi-même été incapable d’honorer un rendez-vous très important que j’avais à 15h30.

L’événement a duré jusque peu avant 16 heures. Avant 15 heures, la séance avait été présidée par M. Cavada, le président de la commission des affaires intérieures de cette Assemblée; le rapporteur était M. Sifunakis, un membre de votre groupe, et le commissaire Špidla était également présent. Je propose que nous vérifiions afin de comparer ce qui a été fait la dernière fois et ce qui a été fait cette année. De même pour l’année prochaine, je demanderai - et je vous sais gré d’avoir dit combien cela vous paraît également utile - que nous tâchions de faire preuve d’une plus grande transparence la prochaine fois, mais une chose ne sera pas possible, car une foule de 580 jeunes emplissait l’Hémicycle, et si nous invitons tous les membres de cette Assemblée, il n’y aura pas assez de place. Il nous faut cependant réfléchir à la manière de faire représenter comme il se doit cette Assemblée par l’intermédiaire des groupes politiques. Cela vous agrée-t-il?

 
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