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Procedură : 2007/2116(INI)
Stadiile documentului în şedinţă
Stadii ale documentului : A6-0033/2008

Texte depuse :

A6-0033/2008

Dezbateri :

PV 12/03/2008 - 19
CRE 12/03/2008 - 19

Voturi :

PV 13/03/2008 - 4.7
CRE 13/03/2008 - 4.7
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Texte adoptate :

P6_TA(2008)0102

Stenograma dezbaterilor
Miercuri, 12 martie 2008 - Strasbourg Ediţie revizuită

19. Situaţia specială a femeilor în închisoare şi impactul încarcerării părinţilor asupra vieţii sociale şi de familie (dezbatere)
PV
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  President. − The next item is the report by Marie Panayotopoulos-Cassiotou, on behalf of the Committee on Women’s Rights and Gender Equality, on the particular situation of women in prison and the impact of the imprisonment of parents on social and family life (A6-0033/2008).

 
  
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  Μαρία Παναγιωτοπούλου-Κασσιώτου, Εισηγήτρια. − Κύριε Πρόεδρε, η Επιτροπή για τα Δικαιώματα των Γυναικών και την Ισότητα των Φύλων που παρουσιάζει αυτήν την έκθεση ως έκθεση πρωτοβουλίας, έχει επενδύσει στο θέμα και ανθρώπινο μόχθο αλλά και υλικές δαπάνες, διότι όχι μόνον εργάστηκαν γι’ αυτήν τα μέλη της επιτροπής μας αλλά παρουσιάστηκε και μια πολυσέλιδη έκθεση για την κατάσταση των γυναικών στις φυλακές στην Ευρώπη. Aκούσαμε σε μια ακρόαση σημαντικούς επιστήμονες και εκπροσώπους της κοινωνίας των πολιτών για το θέμα, ενώ τα γραφεία του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου μάς έχουν δώσει μέχρι σήμερα ενδιαφέρουσες παρουσιάσεις του θέματος, πράγμα που σημαίνει ότι προβάλλεται έτσι η εργασία που κάνει το Κοινοβούλιο για την προάσπιση των ανθρωπίνων δικαιωμάτων και την κατοχύρωση των ιδιαιτέρων δικαιωμάτων των γυναικών, όταν αυτές μάλιστα βρίσκονται στη δύσκολη κατάσταση της φυλάκισης. Είναι μια ιδιαίτερη κατηγορία λοιπόν γυναικών, που θα λέγαμε ότι είναι μειοψηφία στο σύνολο των φυλακισμένων ανά την Ευρώπη, αφού αποτελούν κατά μέσον όρο μόνο το 5%, βέβαια με αρκετές αποκλίσεις μεταξύ του 7 και του 0%.

Η κατάσταση των γυναικών στις φυλακές θα λέγαμε ότι εξετάζεται στην έκθεση αρκετά εξονυχιστικά αφού παρουσιάζονται όλες οι περιπτώσεις που πρέπει να καλύπτονται. Ιδιαίτερες ανάγκες όχι μόνο στην υγεία, στη σφαιρική αντιμετώπιση της υγείας συμπεριλαμβανομένων των ειδικών προβλημάτων, στις συνθήκες υγιεινής και στην ιδιαίτερη προσοχή που πρέπει να δίνεται στην ψυχοσύνθεση της γυναίκας, στην αντιμετώπιση των προβλημάτων που μεταφέρει η γυναίκα στις φυλακές από το παρελθόν της, στην ιδιαίτερη κατάσταση που ζει ως μητέρα -έχουμε μάλιστα αριθμούς που μας λένε ότι οι μισές κρατούμενες ανά την Ευρώπη είναι μητέρες, και μάλιστα μητέρες ανήλικων παιδιών· ιδιαίτερες συνθήκες κατά την εγκυμοσύνη, τη γέννηση παιδιών στη φυλακή, προστασία των παιδιών κατά τα πρώτα έτη της ζωής τους που πρέπει να τα ζήσουν κοντά στη μητέρα στις φυλακές. Όλα αυτά μάς δίνουν το δικαίωμα να ζητήσουμε από τα κράτη μέλη με τη συμβολή της Ευρωπαϊκής Ένωσης τη δημιουργία των κατάλληλων υλικών συνθηκών με ιδρύματα που θα παρέχουν αξιοπρεπείς δυνατότητες κράτησης, όπως ορίζουν οι διεθνείς και ευρωπαϊκοί κανόνες και συμβάσεις, με τη δυνατότητα του εκσυγχρονισμού των νομοθεσιών, έτσι ώστε οι ποινές να είναι ανάλογες με τις ιδιαίτερες συνθήκες των μητέρων, με τον τακτικό έλεγχο και την ειδική εκπαίδευση του προσωπικού, ώστε να είναι ευαίσθητο σε θέματα γυναικών και επίσης με τη συμπερίληψη των συνθηκών κράτησης των γυναικών στην έκθεση που κάθε χρόνο παρουσιάζει η Ευρωπαϊκή Επιτροπή για τα δικαιώματα των ανθρώπων στην Ένωση.

Η σημερινή έκθεση θα δώσει μια συζήτηση που ελπίζω να είναι καρποφόρα.

 
  
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  Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, mon collègue, M. le commissaire Špidla, est très content que le Parlement européen ait choisi d'examiner la situation des femmes en prison et son impact sur la vie sociale et familiale, c'est pourquoi il félicite Mme Panayotopoulos, rapporteur, pour son excellent rapport.

Même si les femmes ne représentent qu'un petit pourcentage – environ 5% – de la population carcérale européenne, il est clair que leur détention affecte très gravement l'ensemble de la famille. En outre, un taux relativement élevé de détenues sont aussi des mères.

La Commission promeut les politiques de lutte contre l'exclusion des groupes vulnérables et donc, y compris et surtout, les détenus. Toutefois, il faut le souligner, l'inclusion sociale relève principalement de la compétence des États membres. Le rôle de la Commission dans le domaine de l'inclusion sociale est principalement d'aider les États membres dans la lutte contre l'exclusion sociale, dans le cadre de la méthode ouverte de coordination et d'autres actions plus spécifiques. Néanmoins, le nouveau traité de Lisbonne – et c'est évidemment intéressant – prévoit des initiatives nouvelles dans le domaine de la justice, de la liberté et de la sécurité. Dans ce domaine spécifique et de plus en plus important, la procédure de codécision va s'appliquer à beaucoup plus de matières, ce qui évidemment élargira la compétence du Parlement européen pour examiner certaines des propositions qui sont d'ailleurs formulées dans votre rapport. Le rapport de Mme Panayotopoulos adopte une approche équilibrée. Ce rapport respecte pleinement le principe de subsidiarité tout en reconnaissant le rôle d'appui de la Commission, et nous souscrivons entièrement à votre approche méthodologique. Nous savons que, pour relever les défis auxquels doivent faire face les femmes détenues, les États membres et la Commission doivent mettre l'accent sur les conditions de vie dans les prisons, sur le maintien absolument nécessaire des liens familiaux et des relations sociales et, bien entendu, sur l'importance de la réinsertion sociale et professionnelle. Cette approche est conforme à la stratégie de la Commission en matière d'inclusion sociale qui comprend trois grands axes: la promotion de l'accès à des services de base et à différentes possibilités et chances, le contrôle du respect de la législation dans le domaine de la lutte contre les discriminations et, si nécessaire, l'élaboration d'approches ciblées pour répondre aux besoins spécifiques des différents groupes.

Au printemps 2006, la Commission a lancé une consultation publique sur la nécessité de prendre d'autres mesures au niveau de l'Union européenne pour promouvoir l'inclusion active des personnes les plus éloignées du marché du travail. Les résultats de cette consultation ont été présentés dans une communication d'octobre 2007 qui a lancé en même temps la deuxième phase de la consultation. Les partenaires sociaux ont été invités à exprimer leur point de vue sur la possibilité de renforcer la méthode ouverte de coordination par l'adoption de principes communs – notamment dans le domaine de l'aide aux revenus, des politiques actives du marché du travail et de l'accès à des services de qualité –, sur la substance des principes communs et, enfin, sur la question de savoir comment étayer la mise en œuvre des principes communs par un contrôle et une évaluation au niveau de l'Union européenne. La consultation s'est terminée le 28 février 2008 et la Commission va examiner, à présent, les propositions formulées par les partenaires sociaux et d'autres parties intéressées.

Permettez-moi, à présent, de commenter brièvement le rapport. Celui-ci met en exergue la question de la réinsertion des femmes détenues dans la société et le marché du travail. Nous partageons l'opinion selon laquelle des mesures de mise en œuvre ciblées doivent être combinées à des filets de sécurité adaptés pour éviter l'exclusion sociale. La réinsertion du détenu doit commencer en milieu carcéral en coopération avec les services sociaux spécialisés.

Nous savons bien que l'offre de conditions de vie acceptables et raisonnables accroît encore les chances de réinsertion du détenu dans la société. Les autorités, y compris les administrations pénitentiaires, doivent être encouragées à fournir une formation professionnelle de qualité aux détenus. La coopération entre les prisons et les entreprises spécialisées dans l'emploi des détenus doit évidemment être encouragée car elle s'inscrit dans le processus de réinsertion.

À cet égard, nous voulons souligner le rôle du Fonds social européen dans la promotion de l'inclusion et de l'intégration des femmes et hommes détenus dans le marché du travail et de la société en général. Le Fonds – je pense que vous le savez – cofinance les activités qui visent à développer des programmes d'éducation et de formation pour les détenus, les initiatives liées directement à l'amélioration des conditions de vie des détenus, telles que la construction de nouveaux bâtiments et l'installation de nouveaux équipements, peuvent être soutenus dans le cadre du programme d'autres fonds structurels.

J'ai pris bonne note de la demande faite par le Parlement européen à la Commission et au Conseil qui tend à l'adoption d'une décision-cadre sur les normes minimales de protection des droits des détenus et l'établissement d'une charte européenne des prisons. Je crois qu'il faut rappeler encore une fois qu'un certain nombre de questions évoquées dans le rapport relèvent de la compétence exclusive des États membres mais, comme nous l'avons fait remarquer, le traité de Lisbonne appliquera la procédure de codécision à de nombreux domaines en rapport avec la justice, la liberté et la sécurité, et je vois là une vraie possibilité d'augmenter le rôle du Parlement et d'améliorer encore la situation et le traitement de cette question extrêmement grave.

 
  
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  Anna Záborská, za skupinu PPE-DE. – Iniciatívna správa o ženách vo väzení je veľmi symbolická. Na jednej strane potvrdzuje veľmi pragmatickú pozíciu Výboru pre práva žien a rodovú rovnosť na druhej strane obdivuhodnú angažovanosť našej kolegyne pani Panayotopoulos-Cassiotou.

Musím tu zdôrazniť, že Marie Panayotopoulos-Cassiotou je v mojom výbore veľmi aktívna a ja jej blahoželám za jej vždy zodpovedný prístup k práci. Pri vypracovávaní tejto správy sme osobne navštívili ženské väzenie v Bruggách. Aj vďaka tejto návšteve môžeme povedať, že táto správa nie je vôbec teoretická. Som rada, že správa obsiahla problém väznených žien v celej jeho zložitosti. Ja osobne chcem zvlášť podčiarknuť dôležitosť ochrany detí pred psychickou ujmou počas obdobia, keď sú ich rodičia vo väzení.

A toto hovorím z vlastnej skúsenosti. Počas komunistického obdobia, keď som ja mala 5 rokov, bol náš otec z vykonštruovaných politických dôvodov zatknutý a odsúdený na dlhoročné väzenie. V škole sa ma učitelia často pýtali, kde je a prečo nikdy nepríde na stretnutia rodičov, a to napriek tomu, že všetci vedeli, že je vo väzení. Bolo to zraňujúce. Deti by mali byť ušetrené stigmatizácie, ktorú im spôsobuje okrem väznenia rodičov aj necitlivé správanie okolia. Udržiavanie pravidelných osobných vzťahov s väznenými matkami je nevyhnutné pre ich budúci život a ich budúce medziľudské vzťahy.

Na záver chcem upozorniť najmä na paragraf 22 prerokovávanej správy a podčiarknuť dôraz, ktorý pani Panayotopoulos-Cassiotou prikladá udržiavaniu rodinných vzťahov.

 
  
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  Teresa Riera Madurell, en nombre del Grupo PSE. – Señor Presidente, ante todo quiero felicitar a la ponente por su buen trabajo y por su talante, que ha permitido llegar a acuerdos importantes con las enmiendas presentadas por mi Grupo.

Se trata de un informe muy completo, que no deja de lado ninguna de las cuestiones relevantes en relación con la difícil situación que se crea en el entorno social y familiar tras la encarcelación del padre o de la madre. Son muchos los aspectos novedosos que introduce este informe. El tratamiento que se da al caso de un padre o una madre, privados de libertad, que tienen menores a su cargo.

Se trataba de encontrar una solución que garantizara un respeto a los derechos de los menores, preservando, a la vez, las medidas de seguridad que necesariamente acompañan a una persona privada de libertad. Lo que se propone es la creación de unidades independientes y alejadas del entorno carcelario, con unas condiciones de vida adaptadas a las necesidades de los menores, que contemplen su integración en los recursos de la comunidad.

Un caso parecido es el de las personas privadas de libertad que tengan personas dependientes a su cargo. Una situación que también afecta mayoritariamente a las mujeres. Aquí se recomienda que se opte también, en mayor medida, por las penas de sustitución de la reclusión. En este punto, el informe deja claro que cuando se trate de hombres privados de libertad, con hijos menores u otras cargas familiares, las medidas deben ser las mismas que para las mujeres.

Se pide, también, el máximo respeto hacia el desarrollo de la orientación sexual, así como para cualquier forma de convivencia familiar que no sea contraria a Derecho. Y que se facilite a las mujeres reclusas el acceso a las campañas de prevención y también el acceso, en igualdad de condiciones, a los programas de planificación familiar.

Se pide, también, impulsar programas para disminuir la vulnerabilidad de las reclusas a sufrir situaciones de violencia, con atención psicológica a las mujeres que hayan sido víctimas de violencia de género. Y se recomienda formar y sensibilizar al personal penitenciario en relación con esta cuestión.

Nuestro grupo ha colaborado estrechamente con la ponente presentando estas y otras enmiendas y creo que, entre todas, hemos conseguido un informe del que este Parlamento se puede sentir orgulloso. ¡Enhorabuena nuevamente a la ponente!

 
  
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  Marios Matsakis, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, I will speak on this matter in a personal capacity. Ms Panayotopoulos-Cassiotou, with her usual wisdom and hard work, has done a very good job and produced a report which deals with the problems of women prisoners in a most efficient way.

Most of what Ms Panayotopoulos-Cassiotou states in her report is, of course, correct. But does it perhaps not relate, I wonder, to a world that is ideal rather than realistic, a world in which prisons should indeed function not just for punishing sentenced individuals but mainly for rehabilitating them? The hard reality of the matter is that most prisons in Europe and the world in general function inadequately both for women and for men. That does not mean, of course, that we must not always press for changes to occur. Nor does it mean that the special needs of women prisoners should not concern us. On the contrary, it is our duty always to push for improvements, but we must never forget the following simple facts.

Firstly, changes are needed in our penal system in general.

Secondly, there should be no untoward discrimination between men and women, apart from what is necessitated by virtue of strictly biological differences, including maternity or special aspects of motherhood.

Thirdly, prisons are not hotels. Neither are they maternity wards or nursery schools.

Fourthly, most prisoners – men and women – are convicted criminals, and many have committed atrocious acts against other human beings.

Fifthly, hard as it may sound, many convicted women are unfit to be mothers and alternative choices have to be found to deal with the upbringing of their children.

Sixthly, as to whether female prisoners should be allowed to have a pregnancy initiated in prison, this is by no means a non-controversial issue.

Having said all that, I nevertheless conclude by declaring my support for this report.

 
  
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  Ewa Tomaszewska, w imieniu grupy UEN. – Panie Przewodniczący! Chciałabym zwrócić uwagę na dwie kwestie ujęte w sprawozdaniu.

Pierwsza, to warunki odbywania kary odosobnienia. Tu szczególnie ważny jest dostęp do odpowiednich środków higieny osobistej i specyficznych dla kobiet usług medycznych. Jako więzień polityczny w komunistycznej Polsce otrzymałam ćwierć kostki szarego mydła na pół roku. Regulaminowego prawa do kąpieli tygodniami nie można było wyegzekwować. To nie wystarcza. Dostęp do wody bieżącej, do ciepłej wody do mycia, możliwość korzystania z konsultacji z ginekologiem, czy dokonanie badań mammograficznych powinny być zapewnione i niezależne od wysokości i rodzaju kar.

Druga kwestia to wpływ uwięzienia kobiet matek i kobiet w ciąży na życie i zdrowie ich dzieci. W szczególności częste jest pozbawianie kobiet prawa uczestnictwa w postępowaniu sądowym dotyczącym praw rodzicielskich. Osoby aresztowane pozbawiane są możliwości uczestniczenia w rozprawach. Ograniczane są prawa dzieci do kontaktu z uwięzionymi matkami. Niekiedy matkom odbierane są niemowlęta w krótkim czasie po porodzie, co uniemożliwia ich karmienie naturalnym pokarmem. Należy pamiętać, że zawsze w stosowaniu kary odosobnienia wobec kobiet pośrednio karane jest także dziecko, karana jest cała rodzina. Tak więc ten rodzaj kary powinien być stosowany tylko wyjątkowo. Gratuluję sprawozdawcy.

 
  
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  Hiltrud Breyer, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident! Dieser Initiativbericht ist wichtig, denn die Situation der Frauen in Gefängnissen muss endlich beleuchtet und die Defizite müssen aufgezeigt werden. Frauenrechte gelten auch und gerade in Gefängnissen. In der Europäischen Union haben wir glücklicherweise noch keine Situation wie in den USA, wo Gefängnisse und das Wegsperren von Menschen ein lukratives Geschäft geworden sind. Aber auch in Europa wächst die Zahl der Frauen in Gefängnissen. Deshalb muss ihre spezifische Situation ins Auge gefasst werden.

Da ist zum einen die Gesundheitsvorsorge, von der wir gerade eben gesprochen haben. Frauen in Gefängnissen haben Gewalterfahrung, sexueller oder auch anderer Art, entweder im Gefängnis oder vorher, und brauchen ausreichende psychologische und therapeutische Betreuung, oft auch weil sie Abhängige sind. Es besteht das Risiko der sexuellen Ausbeutung im Gefängnis. Vor allem die Situation der Mütter müssen wir besonders beachten. Es darf nicht wieder passieren wie in Deutschland, dass einer Frau ihr wenige Monaten alter Säugling weggenommen wurde, weil im Gefängnis kein Mutter-Kind-Platz mehr frei war, und so Mutter und Kind monatelang getrennt waren. Außerdem brauchen wir mehr Geld für die Reintegration der Frauen.

Besonders am Herzen liegt mir, die besondere Situation von Mädchen und Frauen mit Migrationshintergrund an die Öffentlichkeit zu bringen. Wenn diese Frauen nach Europa kommen und in Detention Centers festgehalten werden, dann müssen wir ein besonderes Augenmerk auf ihre Situation in diesen Detention Centers richten, weil in vielen auch gefängnisähnliche Zustände herrschen. Mädchen und Frauen werden als Flüchtlinge, Asylsuchende und irreguläre Migrantinnen in Detention Centers festgehalten. Es gibt bislang kein EU-Gesetz, das festlegt, wie lange sie maximal in diesen Zentren festgehalten werden dürfen.

Und schließlich — das Europäische Parlament hat dazu eine Studie ausgearbeitet — mahnen wir besonders dringend eine Verbesserung beim Schutz besonders gefährdeter Gruppen an, vor allem von Opfern sexueller Gewalt.

 
  
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  Věra Flasarová, za skupinu GUE/NGL. – Dámy a pánové, francouzský filozof Michel Foucault ve svém klasickém díle nazvaném „Dohlížet a trestat“ zmiňuje mimo jiné tři aspekty vězeňství, které bez ohledu na dlouhou historii trestu zůstávají přítomny dodnes.

Je to především původní záměr izolovat provinilce od společnosti, dále trest nabízí prostor pro vnitřní vyrovnání se s vinou, tedy pro katarzi, a konečně je zde aspekt moderní, který dává možnost nápravy a resocializace. Právě ten je v kulturních zemích považován za rozhodující.

Společnost se nemstí na viníkovi a nechce ponížit jeho důstojnost, naopak se snaží někdy s malou nadějí na úspěch, aby odsouzený ve výkonu trestu změnil vzorce chování, které jej dovedly ke kolizi se zákonem. Vězeňství nemá poškodit odsouzeného člověka a už vůbec ne členy jeho rodiny.

Zpravodajkyně zde velmi přesně formulovala jeden z problémů vězeňství. Tento institut je totiž zaměřen na vinu a trest jednotlivce a nepočítá s tím, že důsledky trestu dopadají i na osoby, které jsou na odsouzeném závislé. Tedy především na děti odsouzených žen.

Více než polovinu vězněných žen v Evropě tvoří matky s jedním dítětem. Počty se liší podle jednotlivých zemí a také různé jsou podmínky ve věznicích. Např. v mé zemi České republice je zásadním problémem přeplněnost ženských věznic. Na druhé straně existuje snaha odpovědných orgánů zmírňovat negativní dopady trestu na ženy i rodinné příslušníky a usnadňovat těmto ženám návrat do normálního života. Nicméně i zde pomoc vězňům při integraci do společnosti naráží na nedostatek finančních prostředků potřebných pro práci např. sociálních kurátorů.

Souhlasím se zpravodajkyní, že je třeba zlepšovat podmínky pro udržování rodinných vazeb, neboť odloučení od rodiny má spolu s faktem viny a trestu za následek odcizení, což výrazně znesnadňuje návrat z výkonu trestu. Pochopitelně mluvím o případech, kdy rodinné vazby nebyly zpřetrhány již dříve.

A ještě jedna důležitá věc. Psychologické studie upozorňují, že právě pro ženy bývá obtížné adaptovat se na těsné soužití mezi vězeňkyněmi. Muži vynucené soužití snášejí lépe a konflikty řeší snáze.

 
  
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  Zita Pleštinská (PPE-DE). – Správa pani spravodajkyne Panayotopoulos-Cassiotou prichádza práve v čase, keď mnohé členské krajiny pripravujú úpravy svojich väzenských infraštruktúr zamerané aj na vytvorenie samostatných ženských väzníc. Geografické umiestnenie je dôležitým faktorom, ktorý môže uľahčiť uväzneným ženám zachovanie rodinných a priateľských väzieb a účasť napríklad na náboženských obradoch.

Vplyv izolácie a skľúčenosti uväznených žien hlavne matiek a budúcich matiek sa môže prejaviť v podobe neblahých následkov pre samotnú matku a hlavne pre jej dieťa a jeho vývoj, preto účasť na náboženských obradoch môže prispieť k pozitívnemu obratu v živote uväznených.

Ľudská dôstojnosť a rešpektovanie základných práv sú hodnoty, ktoré sa musia dôsledne uplatňovať vo väzenskej politike členských štátov. Zabezpečenie poriadku vo väzenských zariadeniach si vyžaduje odborne spôsobilý personál, ktorý dokáže eliminovať násilie a zneužívanie prevažne žien už v jeho zárodku. Netreba zabúdať, že personál by mal byť schopný poskytnúť aj psychologickú podporu, pretože mnohé ženy sú často spojené s traumatizujúcou minulosťou.

Blahoželám pani spravodajkyni za poskytnutie analýzy súčasného stavu, ktorá poukazuje na niektoré závažné zistenia. Zároveň prináša komplex návrhov a doporučení na zlepšenie podmienok väzenkyniam, najmä matkám, ktoré sa samy starajú o deti, ale aj mladým delikventkám. Oceňujem, že osobitnú pozornosť venuje spravodajkyňa tehotným ženám.

Uväznené ženy boli v minulosti často obeťou násilia, preto si táto téma vyžaduje veľmi citlivý prístup, s dávkou odvahy, priniesť do väzenskej politiky nové inovatívne opatrenia. Ženám po odpykaní trestu musíme poskytnúť všetky možnosti k opätovnému bezproblémovému začleneniu do spoločnosti.

 
  
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  Zita Gurmai (PSE). – Köszönöm, tisztelt Elnök úr! Biztos úr! Kedves képviselőtársaim! Az esélyegyenlőségnek ki kell terjednie a bebörtönzöttekre is. A nők számára itt is biztosítani kell például a férfiaktól eltérő egészségügyi és higiéniás feltételeket. A bebörtönzött nőknél különösen fontos, hogy megőrizhessék családi kapcsolataikat, ez segíti a társadalmi visszailleszkedésüket is, erről korábban is beszéltek képviselőtársaim. Kábítószer-függőségnél és egyes más esetekben elengedhetetlen a pszichológiai segítségnyújtás, amire néhány tagállam komplex, nemi orientáltságú programokat dolgozott ki. Ezt a többi új tagállamnak is követnie kell. A börtönviselt nők nehezebben jutnak munkához. A börtönben zajló képzési programokkal ez a probléma enyhíthető, és ennek révén csökkenthető a visszaesés veszélye. A jelentés kiváló, elfogadásra javaslom.

 
  
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  Bairbre de Brún (GUE/NGL). – A Uachtaráin, fáiltím roimh thurascáil féin-thionscnaimh Bhean Panayotopoulos-Cassiotou ar scrúdú chás sóisialta na mban i bpríosúin. Creidim gur féidir an tuarascáil a láidriú trí chúpla leasú.

Ba chóir béim a chur ar choincheap na hathlonnaíochta mar chur síos níos beaichte ar an phróiseas ullmhúcháin agus na mná ag druidim lena scaoileadh saor. Chun cuidiú leis seo ba chóir ‘tithe leathbhealaigh’ le timpeallacht thacúil iomchuí a úsáid.

Gríosaím tacaíocht do na leasuithe a éilíonn go gcuirfear deireadh le coinneáil cailíní i bpríosúin d’aosaigh. A oiread is féidir i bpríosúin ban, ba chóir foireann a úsáid, foireann mhíochaine san áireamh, ar mná iad fosta.

Tháinig tuarascáil amach i 2004 agus ceann eile anuraidh ag cur síos ar choinníollacha uafásacha do ghnáthphríosúnaigh bhaineanna i mo thoghlach féin i dTuaisceart na hÉireann. Mholfainn don Choimisiún moltaí na tuarascála sin a léamh in éineacht le moltaí na tuarascála seo.

 
  
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  Kathy Sinnott (IND/DEM). – Mr President, many women in prison have a background of violence and abuse, which can make it difficult for them to create stable relationships – which in the end is truly what they need.

Our goal should not only be the social integration of prisoners, but their personal development. And here, of course, comes the issue of children. Separation of a mother and her baby in prison often occurs just hours after birth. This will immediately have an impact on any chance for a wholesome relationship between the two. In order to ultimately create that special mother-child bond, it is necessary for both to grow together. And the only way in which two will grow together in a healthy and normal way is by keeping them together wherever possible and creating a supported and secure environment for them to live in.

To separate a mother and baby is to set their relationship up for failure. Why would we do this, when what most of these women need most is a stable, loving relationship in their life?

 
  
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  Corina Creţu (PSE). – Raportul supus atenţiei relevă o serie de probleme pe care le întâmpină ţările membre în acest domeniu.

Confruntate cu o creştere a criminalităţii în anumite medii, în special în mediile defavorizate, marcate de sărăcie accentuată, analfabetism, abandon familial, pe fondul degradării sistemelor de protecţie socială, guvernele ţărilor membre au ales un răspuns inadecvat, în opinia mea: înăsprirea pedepselor.

Recent, atenţia opiniei publice din ţara mea, din România, a fost atrasă de cazul a trei femei aparţinând aceleiaşi familii, fiică, mamă şi bunică, încarcerate simultan pentru a executa o pedeapsă pentru o faptă minoră. Nu a fost singurul exemplu de acest gen. De aceea, mi se pare că una dintre cele mai importante recomandări ale raportului o reprezintă cea a folosirii mai frecvente a sancţiunilor alternative încarcerării, cu atât mai necesară atunci când e vorba de existenţa unui copil minor. O situaţie specială o reprezintă cazul copiilor minori care au ambii părinţi în penitenciar.

Susţin cererea cuprinsă în raport, adresată Comisiei, de a se întocmi o cartă penitenciară comună europeană care să permită o armonizare a condiţiilor de detenţie în ţările membre şi o mai rapidă integrare în societate a celor care au suferit pedepse privative de libertate. O felicit pe doamna raportor pentru efortul său.

 
  
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  Zuzana Roithová (PPE-DE). – Pane předsedo, v evropských věznicích, jak tady již bylo řečeno, je jen 5 % žen. Polovina z nich jsou matkami nezletilých dětí a většina z nich má za sebou násilí a zneužívání.

Velice vítám tuto zprávu a děkuji všem, kteří se na ní podíleli. Tato zpráva upozorňuje na to, že členské státy musí dbát na vytvoření specifických podmínek pro výkon trestu žen. Důraz na lidskou důstojnost je dle mého soudu klíčový pro úspěch budoucí resocializace. Pro návštěvy dětí musí být vytvořeny příjemné podmínky a ženy musí být vedeny k vědomí toho, co to je vlastně důstojnost, lidská důstojnost.

Jsem proto velmi překvapena návrhem liberálů na oddělené hlasování, jde o paragraf 19 a jde o právo na účast při náboženských obřadech. Jsem roztrpčena tím, že by ženy ve věznicích měly možná podle hlasování, podle toho jak zítra dopadne, mít jiná práva než ženy, které jsou vně zdí věznic.

 
  
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  Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, je voudrais évidemment remercier tous les intervenants pour ce débat très enrichissant et intéressant. Je ne suis pas le commissaire en charge de ce dossier. Néanmoins, je ne vous cache pas que j'ai été extrêmement motivé et extrêmement intéressé par ce débat. Toute une série d'idées personnelles ont été suggérées à ma conscience, et je ne vous cache pas que c'est la preuve, indiscutablement, que vous avez réussi à m'intéresser à un sujet qui est évidemment extrêmement important.

Pour surmonter les obstacles à la réinsertion des femmes détenues dans la société et à leur participation au marché du travail, nous devons évidemment souligner une fois encore la nécessité de combiner mesures de mise en œuvre et filet de sécurité adapté. Cela nécessitera l'implication de toutes les parties intéressées, y compris les partenaires sociaux.

Nous allons, au niveau de la Commission, continuer à examiner les questions d'inclusion sociale avec les États membres dans le respect de la méthode ouverte de coordination, et je ne vous cache pas que toute une série de propositions qui ont été faites ici – et que, bien entendu, je répercuterai au niveau du commissaire Špidla – m'ont interpelé. Il est évident que l'idée, par exemple, qui existe déjà dans un certain nombre de pays, d'essayer d'étendre au maximum – lorsque la personne incarcérée ne présente aucun danger pour l'ordre social – la possibilité des peines alternatives ou des peines de substitution, est évidemment une piste intéressante. Je pense aussi notamment, mais là je parle librement, aux bracelets électroniques qui permettent aux personnes de sortir de prison et de vivre dans leur famille. Je pense que là, il y a toute une série de pistes, parce qu'au fond, ce que j'ai entendu ici est très juste aussi: l'emprisonnement est avant tout un acte de réconciliation sociale, bien entendu, et donc il faut également essayer de faire de cet acte de réintégration dans la société un lieu de positivation. J'ai été très sensible, également, aux propos de Mme Záborská qui ont été repris, sous diverses formulations, par plusieurs intervenants; c'est là toute la question du lien familial et du lien avec l'enfant qui, bien entendu, nécessitent des approches extrêmement spécifiques.

La question de l'hygiène dans les prisons, des soins de santé, des préférences sexuelles, des agressions sexuelles, de la violence sexuelle, sont autant de sujets que je connais, bien entendu, de par mes fonctions de commissaire au développement, même si je ne suis pas en charge de ce dossier. Il m'arrive évidemment régulièrement de visiter des prisons dans les pays en voie de développement. Je peux vous dire que je suis donc très sensible à ces questions.

Je ne manquerai pas, en tout cas, de rapporter l'excellence de ce débat et toutes les idées que j'ai entendues ici au commissaire Špidla, et je sais qu'il est particulièrement sensible à ces questions.

 
  
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  Μαρία Παναγιωτοπούλου-Κασσιώτου, Εισηγήτρια. − Κύριε Πρόεδρε, σας ευχαριστώ που μείνατε τόσο αργά, ευχαριστώ τους Επίτροπους Michel και Špidla για την πολύ θετική συμμετοχή τους στην έκθεση που παρουσιάζουμε, ευχαριστώ όλες τις συναδέλφους και τον κ. Ματσάκη, το μόνο συνάδελφο που έλαβε μέρος στη συζήτηση.

Πιστεύω ότι κοινός παρανομαστής είναι η διατήρηση των οικογενειακών σχέσεων. Όλοι τόνισαν τη σημασία της διατήρησης των οικογενειακών σχέσεων, τη σημασία της προστασίας των παιδιών και ειδικότερα των μικρότερων παιδιών, τη δημιουργία κατάλληλων συνθηκών, προσαρμοσμένων στις ιδιαιτερότητες της γυναίκας. Πρώτο θέμα όμως πρέπει να είναι ότι υπερασπίζουμε τα ανθρώπινα δικαιώματα, υπερασπίζουμε τα δικαιώματα της γυναίκας ανεξάρτητα του αν είναι στη φυλακή ή έξω από τη φυλακή. Γι’ αυτό ό,τι ισχύει για τις γυναίκες που είναι έξω από τη φυλακή πρέπει να ισχύει και για τις γυναίκες που είναι μέσα στη φυλακή.

Όσον αφορά τον κοινωνικό αποκλεισμό, ευχαριστώ πολύ τον Επίτροπο Špidla, ο οποίος μέσω υμών, Επίτροπε Michel, τόνισε τη σημασία των μέτρων υποστήριξης ήδη από την κράτηση, των μέτρων επαγγελματικής κατάρτισης και εισαγωγής στην αγορά, τη συνεργασία και του ιδιωτικού τομέα, για να μπορέσουμε να πραγματοποιήσουμε αυτό που είπατε και εσείς, κύριε Επίτροπε, το ότι η φυλακή πρέπει να γίνει μια ευκαιρία και όχι μία μορφή εκδίκησης. Όσον αφορά την άποψη του κ. Ματσάκη, ότι υπάρχουν και επικίνδυνες τάσεις, αυτές υπάρχουν και εκτός και εντός της φυλακής και, ακριβώς, πρέπει να δίνουμε τη δυνατότητα -και με ιατρικά μέσα- να αντιμετωπίζονται τέτοιου είδους τάσεις, ώστε να αποκλείουμε την περίπτωση περιθωριοποίησης ατόμων, πράγμα που θα είναι αντίθετο με την ιδέα που έχουμε για την αξιοπρέπεια του ατόμου και τη δυνατότητα υποστήριξής του, ώστε να αποδώσει τον καλύτερο εαυτό του στην κοινωνία.

Ελπίζω η νέα Συνθήκη της Λισαβόνας, όπως ανέφερε και ο Επίτροπος, να μας δώσει τη δυνατότητα για περισσότερες δράσεις και, μια που δεν είναι μακριά η παρουσίαση αυτής της έκθεσης και η κύρωση της Συνθήκης, να γίνουν πραγματικότητα πολλά απ' αυτά που η έκθεση προτείνει. Θα επανέλθω όμως σε ένα θέμα που δεν αναφέρθηκε, ότι στην ετήσια έκθεση της Επιτροπής για τα Ανθρώπινα Δικαιώματα πρέπει να αναφέρεται και η κατάσταση των γυναικών στις φυλακές της Ένωσης.

 
  
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  President. − Although Mr Matsakis was the only male Member speaking, Mr Michel spoke for the Commission, and I have listened with great attention to this interesting debate.

As so often, the women out number the men in these late-night debates, but that does not diminish their contribution. I thank the rapporteur and others who have spoken for their words, because, after all, in a debate like this, you are speaking for women who cannot speak for themselves.

The debate is closed.

The vote will take place on Thursday 13 March.

Written statements (Rule 142)

 
  
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  Katalin Lévai (PSE), írásban. Fel szeretném hívni a figyelmet, hogy míg Európában a börtönlakók megközelítőleg 4–5%-át a nők teszik ki, valamint sok európai országban a női fogvatartottak aránya néha még a férfi fogvatartottak számát meghaladóan is egyre növekszik, a börtönök továbbra is a férfiak számára vannak berendezve, és hajlamosak figyelmen kívül hagyni az egyre növekvő arányban fogvatartott nők különleges problémáit.

A leginkább aggodalomra okot adó területek az egészségügy, a gyermekes anyák helyzete, valamint a szakmai és társadalmi visszailleszkedés. A női fogvatartottakról szóló statisztikák általában alacsony iskolázottsági szintet és szakismerethiányt mutatnak. Ha azt szeretnénk, hogy a börtönben töltött évek után a női fogvatartottak társadalmi beilleszkedése stabilabb legyen, minden fogvatartott részére lehetőséget kellene kínálnunk alapvető oktatási ismeretek megszerzésére. Számos európai börtönben azonban különbségek figyelhetők meg a nők részére nyújtott szakképzés és a munkaerő-piaci kereslet között. A legtöbb börtön olyan nőiesített szakképzést kínál, amely a nőknek hagyományosan tulajdonított kulturális és társadalmi szerepekhez kapcsolódó ismeretek és képességek fejlesztésére korlátozódik. Ezeknek az általában rosszul fizetett szakmai ismereteknek nem tulajdonít nagy értéket a munkaerőpiac, és ez kedvez a társadalmi egyenlőtlenségek állandósulásának és alááshatja a társadalmi és szakmai visszailleszkedést is. Ezért a börtönhatóságokat arra kellene bátorítani, hogy akár külső cégekkel való együttműködéssel nyújtsanak a munkaerő-piaci szükségletekhez igazodó, magas színvonalú szakképzéseket, olyan változatos foglalkoztatási lehetőségeket, amelyek mentesek a nemen alapuló beidegződésektől.

 
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