2. Разисквания по случаи на нарушаване на правата на човека, на демокрацията и принципа на правовата държава (обявяване на внесените предложения за резолюция): вж. протоколи
3. Годишен доклад на ЕИБ за 2006 г. (разискване)
Der Präsident. − Als nächster Punkt folgt der Bericht von Jean-Pierre Audy im Namen des Haushaltskontrollausschusses über den Jahresbericht 2006 der Europäischen Investitionsbank (2007/2251(INI)) (A6-0079/2008).
Jean-Pierre Audy, rapporteur. − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Président de la Banque européenne d'investissement, chers collègues, mes premiers mots seront pour vous remercier, Cher Président Philippe Maystadt, pour la qualité des relations que vous avez entretenues avec les parlementaires européens de la commission du contrôle budgétaire qui ont largement permis la rédaction du rapport dont nous allons débattre. J'associe à ces remerciements vos équipes de collaborateurs, ainsi que votre vice-président, Philippe de Fontaine-Vive, avec lesquels j'ai pu travailler en totale transparence au siège de la Banque au Luxembourg.
Vous assumez, cher Président, votre mandat avec beaucoup de compétence, de cœur, de détermination et d'audace, mais aussi de sagesse et, j'ajoute, d'élégance.
La BEI, créée par le traité de Rome, fête son cinquantième anniversaire en 2008. Ses membres sont les États membres de l'Union européenne, dont les ministres des finances constituent son Conseil des gouverneurs. Elle a pour mission de contribuer, en faisant appel au marché des capitaux et à ses ressources propres, au développement du marché commun. C'est un instrument communautaire, mais au sein duquel le pouvoir est exercé de manière intergouvernementale.
Il est utile que les représentants des citoyens s'expriment sur de tels dossiers au moment où l'Union européenne est confrontée à des exigences de résultats vis-à-vis de ces mêmes citoyens qui, souvent, sans le savoir, bénéficient des prestations de la BEI. Tout d'abord, je tiens à féliciter la Banque pour son action, son ambitieux plan d'activités et ses projets; je salue, notamment, la qualité de la nouvelle stratégie 2007-2009 incluant la transparence, le renforcement de la valeur ajoutée et l'augmentation progressive de la prise de risques, les activités en faveur des PME et des collectivités locales, l'utilisation de nouveaux instruments financiers et l'intensification de la coopération avec la Commission européenne. Il faut également souligner le rôle important de la Banque dans la politique de voisinage et le rapport appelle plus particulièrement au renforcement de la facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat, la FEMIP, dans le cadre de la politique euro-méditerranéenne.
Mais je crois que le moment est venu d'aller encore plus loin, plus vite et mieux, tant en termes de contrôle que d'accompagnement de l'Union européenne dans le financement de ses investissements. En termes de mécanismes de contrôle, je pense que le moment est venu de mettre en place un véritable contrôle de régulation bancaire et je suggère que le Comité européen des contrôleurs bancaires, domicilié à Londres, soit saisi par la BEI elle-même, pour examiner les conditions de cette mission de régulation et, notamment, déterminer qui pourrait être à même de l'assurer en l'absence, et je le regrette, d'un véritable régulateur bancaire européen.
Concernant l'accompagnement de l'Union européenne dans le financement des investissements dont le besoin est estimé à 600 milliards d'euros pour les seuls réseaux de transport transeuropéens, je propose de réfléchir au rôle de l'Union européenne en matière d'aménagement et de développement de notre territoire. Les financements mis en œuvre par les États membres et l'Union sont très loin de pouvoir satisfaire les besoins. Est-ce normal, Monsieur le Commissaire, que l'Union européenne ait du mal à trouver 3,4 milliards d'euros pour financer un projet aussi stratégique sur les plans industriel, scientifique et militaire que Galileo, dans ce contexte.
Je suggère que la Commission confie à la BEI, compte tenu de la qualité de ses ressources humaines, du recul et de son expérience dans le financement des grandes infrastructures, une mission de réflexion stratégique sur le financement des investissements, en n'excluant aucune hypothèse: subventions, libération des sommes souscrites par les États membres au capital de la Banque, prêts, dont les prêts spéciaux des États membres prévus à l'article 6 des statuts de la Banque, instruments innovants tels que le partage des risques, instruments de garantie de prêt, un engineering financier adapté aux projets à long terme non immédiatement rentables selon les critères financiers issus des logiques de marché, création d'une section d'investissement au sein du budget de l'Union européenne, consortiums financiers entre pouvoirs européens, nationaux et locaux, partenariats public–privé, etc.
Voilà chers Collègues, Monsieur le Président, cher Philippe Maystadt, des idées avancées par le rapport. Je suis impatient d'écouter le débat qui va suivre et je vous remercie de votre attention.
Joaquín Almunia, Miembro de la Comisión. − Señor Presidente, Señorías, quiero dar las gracias al señor Audy, que ha hecho y acaba de presentarnos un excelente informe sobre el informe anual del Banco Europeo de Inversiones para el año 2006. Creo que es muy importante y este informe lo refleja así, el diálogo productivo establecido entre el Banco Europeo de Inversiones y el Parlamento en los últimos años, lo cual es beneficioso para algo tan importante, tanto para este Parlamento como para la institución financiera, como es la transparencia democrática.
El BEI contribuye significativamente a la puesta en marcha, al desarrollo, de numerosas políticas europeas y debemos felicitarnos, por lo tanto, de la calidad de este diálogo. Un diálogo que, bajo la presidencia de Philippe Maystadt, está siendo, indudablemente, reforzado.
También se refuerza la actividad del Banco Europeo de Inversiones con el nuevo marco financiero, con las nuevas perspectivas financieras de la Unión Europea para el periodo 2007-2013. Obviamente, estamos debatiendo el informe de 2006. Todavía no está cubierto por el informe el desarrollo de estas perspectivas en este primer periodo de quince, dieciséis meses, pero con los nuevos instrumentos de financiación puestos en marcha gracias a esas nuevas perspectivas, esta cooperación seguirá produciéndose y ampliando su ambición y sus efectos en muchos campos: en políticas de investigación y desarrollo, de desarrollo regional, de redes transeuropeas, de apoyo a pequeñas y medianas empresas...
También en la acción exterior del Banco Europeo de Inversiones, sobre la base de esas perspectivas financieras, se aprobó ya el nuevo mandato exterior del BEI. Y no sólo en el Banco propiamente dicho, sino dentro del grupo del Banco Europeo de Inversiones también se refuerza la cooperación con el Fondo Europeo de Inversiones. Una prueba de ello, por ejemplo, es el programa Jeremy.
Por otro lado, nos sentimos satisfechos del acuerdo tripartito entre el Banco Europeo de Inversiones, el BERD —el Banco Europeo para la Reconstrucción y el Desarrollo— y la Comisión, para las actuaciones de unos y otros en los países vecinos del este de la Unión Europea y, también, con el desarrollo de la nueva FEMIP a la que se ha referido el señor Audy, que está haciendo una gran labor, y son ejemplos de una vinculación cada vez más estrecha entre la acción del Banco y la acción exterior de la Unión Europea.
El informe del señor Audy resalta, y lo hace a mí modo de ver con acierto, las potencialidades del Banco Europeo de Inversiones a la hora de desarrollar instrumentos innovadores de financiación que son capaces de producir un enorme efecto multiplicador en los recursos disponibles en el presupuesto europeo para desarrollar toda una serie de políticas.
La Comisión es consciente de este potencial. No sólo hemos hecho ya algunos acuerdos con el Banco Europeo de Inversiones, y los han aprobado el Consejo y este Parlamento, para hacer más con los mismos recursos presupuestarios en áreas como las redes transeuropeas o también la política de investigación y desarrollo, sino que estamos evaluando, en el marco de la revisión del presupuesto comunitario que propondremos a finales de 2008 o a principios de 2009 para debate, extender estos mecanismos innovadores de financiación, y la consiguiente multiplicación de la capacidad de actuación a través de los recursos presupuestarios disponibles, a otras áreas prioritarias como son la energía o el cambio climático.
En cuanto a los mecanismos de cooperación con el Banco, también les informo a sus Señorías de que estamos ultimando ya la negociación con el Banco de un nuevo memorandum of understanding que quiere cubrir el conjunto de nuestras relaciones de cooperación, y esperamos que permita que éstas sean aún más eficaces.
No le puedo dar una respuesta a la sugerencia del ponente, del señor Audy, que comparto como preocupación, acerca de cuál es la solución adecuada para que el Banco Europeo de Inversiones sea supervisado en tanto que institución financiera. No tengo la solución, pero me parece que es una cuestión muy pertinente sobre la que todos debemos colaborar a fin de proporcionar una respuesta adecuada.
Finalmente, señor Presidente, reitero la satisfacción de la Comisión por este alto grado de cooperación entre el Parlamento y el Banco Europeo de Inversiones, y espero que en el futuro esto nos permita a todos, a todas las instituciones europeas, contribuir a realizar, de una forma más adecuada, la puesta en práctica de los objetivos de la Unión.
Маруся Иванова Любчева, от името на групата PSE. – Докладът е пример за добро сътрудничество между Европейския парламент и финансовата институция, която има за задача да допринася за балансираното и стабилно развитие на Общността, ползвайки средства на капиталовите пазари и собствени ресурси. Поздравявам докладчика за доброто представяне на Европейската инвестиционна банка, за разумните предложения, целящи подобряване взаимодействието, по-висока ефективност и прозрачност на работата. В доклада на Банката се намират достатъчно положителни резултати по отношение изпълнение на основните цели и приоритети на Съюза, географското разпределение на инвестициите, стратегическите направления и конкурсните проекти. Нови усилия трябва да се насочат в няколко направления: привличане на частния бизнес за осъществяване на инвестиционна политика, включително социално ориентирани проекти, съвпадащо с политиката на Европейския съюз за социално сближаване и териториален баланс; намиране на механизми за външно одитиране и контрол; откриване на офиси в новите страни-членки и нови механизми за финансиране. Подкрепям частта от измененията, внесени в пленарна зала, които се отнасят до по-строгия контрол на капиталите.
Bart Staes, namens de Verts/ALE-Fractie. – Voorzitter, collega's, commissaris, meneer Maystadt, het Europees Parlement doet een aantal aanbevelingen en ik kies er drie uit. Ik zou de heer Maystadt ook willen vragen in zijn repliek hierop te reageren.
Wij zijn blij dat de Europese Investeringsbank een nultolerantiebeleid voert ten aanzien van fraude en corruptie. Het Europees Parlement zou dat eigenlijk nog willen versterken. We bevelen maatregelen aan, bijvoorbeeld om een administratief uitsluitingsmechanisme in te voeren ten aanzien van bedrijven die verdacht worden van of schuldig zijn bevonden aan corruptie. We zijn voor een versterking van het beleid inzake klokkenluiders. We zijn voor een herziening van de bestaande aanbestedingsprocedures. Wat denkt de heer Maystadt daarover?
Een tweede element. Vele miljarden euro gaan naar trans-Europese netwerken. Als Europees Parlement zouden wij willen dat vooral die projecten worden gesteund, die zorgen voor een kleinere of een negatieve CO2-voetafdruk.
Ten slotte willen wij, wat betreft de externe leningsoperaties, dat erop toegezien wordt dat dergelijke activiteiten, zeker op het Afrikaanse continent, stroken met de Europese consensus inzake ontwikkeling en ook met de millenniumdoelstellingen.
Hoe reflecteert de heer Maystadt, als voorzitter van de Europese Investeringsbank, op deze aanbevelingen van ons Parlement?
Koenraad Dillen (NI). – Voorzitter, wij juichen toe dat dit verslag de klemtoon legt op het nultoleratiebeleid van de EIB ten aanzien van fraude en corruptie en ook het toenemend aantal onderzoeken door OLAF in de verf zet. Maar uit de leningspraktijk blijkt dat ook de EIB niet vrij is van alle zonden. Zo werd onlangs nog een lening van 100 miljoen euro aan een grootschalig mijnproject in Congo zwaar onder vuur genomen vanwege allerlei grote onregelmatigheden, zoals een gebrek aan transparantie in het onderhandelingsproces en in de definitieve toekenning van het contract. Er was sprake van zware belangenvermenging. Sinds 2000 heeft de Europese Investeringsbank al meer dan 700 miljoen euro geïnvesteerd in allerhande mijnprojecten in Afrika.
Wat ik hier wil beklemtonen, is dat deze vele miljoenen afkomstig zijn van de Europese belastingbetaler en dat het lening- en contractbeleid van onze instelling dan ook onderworpen moet zijn aan een zo groot mogelijke controle, ook en vooral als het gaat om de financiering van projecten buiten Europa.
Paul Rübig (PPE-DE). – Herr Präsident! Herr Präsident Maystadt! Ich möchte dem Kollegen Audy gratulieren, weil er gut auf den Punkt gebracht hat, dass die transeuropäischen Netze für uns von besonderer Bedeutung sind. Hier könnte ich mir vorstellen, dass die EIB auch ein Anreizinstrumentarium liefert, nämlich für das Ownership-Unbundling.
Wir haben ja jetzt die Vorschläge der Kommission vorliegen, nämlich im Bereich Energie und Telekommunikation verstärkt auf Ownership-Unbundling zu setzen. Mein Vorschlag wäre, dass man hier insbesonders Anreize schafft und nicht so sehr die gesetzliche Verpflichtung in den Mittelpunkt stellt.
Der zweite Punkt ist, dass die Exportindustrie – gerade mit dem starken Euro – derzeit Probleme hat, die Performance zu bewahren. Wäre es nicht möglich, auch spezielle Programme für die Garantieunterstützung für Exportleistungen unserer europäischen Betriebe in den Mittelpunkt zu stellen?
Philippe Maystadt, Président de la Banque européenne d’investissement. − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Mesdames, Messieurs, permettez-moi tout d'abord de vous remercier de me donner, une fois de plus, cette occasion de poursuivre le dialogue avec le Parlement européen. Je pense en effet qu'il est important qu'une institution comme la BEI soit régulièrement amenée à s'expliquer devant les représentants des citoyens européens.
Je voudrais en particulier remercier M. Audy pour son rapport. Je peux témoigner qu'il a mis une grande part d'effort personnel dans la rédaction de ce rapport. Il a participé à de nombreuses réunions de travail tant à Bruxelles qu'à Luxembourg, s'inscrivant ainsi dans la ligne du dialogue constructif que nous avons entamé avec ses prédécesseurs. Il a insisté dans sa présentation, ce matin, sur deux points.
La première question, c'est une question qu'on avait déjà abordée dans des rapports précédents – je me souviens du rapport de M. Schmidt, du rapport de M. Lipietz –, c'est la question de savoir si la Banque européenne d'investissement, parce qu'elle est une banque, doit être soumise à un contrôle, à une supervision bancaire. Ce n'est pas prévu dans l'état actuel des textes. Il y a bien entendu des contrôles qui s'exercent sur la Banque européenne d'investissement: le contrôle de la Cour des comptes, dans la mesure où la BEI utilise des fonds communautaires, également le contrôle du comité de vérification, composé d'experts nommés par les gouverneurs et faisant directement rapport à nos gouverneurs. Mais il est vrai que, si l'on veut appliquer les meilleures pratiques bancaires à la BEI, il serait sans doute souhaitable qu'un organe spécialisé puisse vérifier que ces pratiques sont en effet correctement appliquées à la BEI.
On peut imaginer théoriquement trois pistes. La première, c'est celle qui est inscrite dans le traité de Maastricht, à l'article 105, paragraphe 6. Ce serait la possibilité pour la Banque centrale européenne d'exercer cette mission de superviseur. En effet, le traité prévoit que le Conseil, décidant à l'unanimité, peut confier une mission de contrôle prudentiel à la Banque centrale européenne. C'est une piste qui existe théoriquement mais le réalisme mène à douter que l'on puisse trouver, en tout cas aujourd'hui, l'unanimité des États membres pour confier cette nouvelle mission à la Banque centrale européenne.
Une autre possibilité, c'est celle que nous avons engagée de manière informelle, à savoir faire appel à un régulateur national. Pour le moment, c'est le régulateur luxembourgeois, le Conseil de surveillance du secteur financier luxembourgeois, qui exerce également cette mission auprès de la Banque européenne d'investissement, en particulier pour vérifier la correcte application de Bâle II.
Une troisième piste que l'on pourrait explorer consisterait à renforcer le comité de vérification, prévu par nos statuts, et à le transformer en un quasi-superviseur bancaire. Le traité modificatif prévoit un élargissement de ce comité de vérification. Une première étape pourrait consister à y nommer un certain nombre de superviseurs bancaires, qui introduiraient dans le comité de vérification l'expérience nécessaire pour vérifier que la BEI applique effectivement les meilleures pratiques en la matière.
Le second point sur lequel M. Audy a insisté est le rôle particulier qu'il souhaiterait voir jouer à la Banque européenne d'investissement dans le domaine de l'infrastructure et, plus spécialement, des réseaux transeuropéens. Vous le savez, la BEI joue déjà un rôle relativement important en la matière. L'an dernier, nous avons financé pour près de neuf milliards d'euros les réseaux transeuropéens. Nous utilisons différents instruments, y compris notre facilité de financement structuré qui nous permet de prendre davantage de risques que ce n'est la règle. Nous l'avons fait, par exemple, récemment pour une autoroute en Grèce. C'est un bon exemple concret de l'utilisation de cette facilité particulière pour encourager le secteur privé à prendre davantage de risques dans l'exploitation d'une autoroute.
Et puis tout récemment, avec la Commission européenne, nous avons mis au point un nouveau mécanisme de garantie pour couvrir un type particulier de risque, le risque d'insuffisance de trafic pendant les premières années d'exploitation d'une infrastructure. L'expérience a appris que ce sont souvent les quatre ou cinq premières années qui sont les plus délicates. Ce sont des années au cours desquelles les revenus ne sont pas nécessairement au niveau espéré. Cela pose des problèmes à l'exploitant privé et donc, pour encourager néanmoins le secteur privé à se lancer dans le financement de ces infrastructures, conjointement avec la Commission, nous avons mis au point un nouveau mécanisme de garantie.
J'ajoute que la Banque européenne d'investissement a pris l'initiative de lancer un Centre européen d'expertise dans le domaine des partenariats public-privé de manière à faire partager notre expérience en la matière aux représentants nationaux. Voilà donc, Monsieur Audy, certainement un domaine dans lequel la BEI reste prête à poursuivre son action.
M. Staes a posé une question sur la politique antifraude. Nous venons, après une procédure de consultation qui a nécessité plusieurs tours successifs, de publier notre politique antifraude. Par rapport à la question particulière qu'il a soulevée, d'un système de debarment, un système qui interdirait donc à des sociétés coupables de fraude ou de corruption d'encore participer à des projets que nous finançons, nous annonçons dans cette politique que nous espérons pouvoir utiliser le même système que celui que la Commission s'efforce de mettre en place. Si ce n'était pas le cas – et nous devrions y voir clair d'ici la fin de l'année –, si, pour des raisons juridiques, nous ne pouvions pas utiliser le même système, alors nous mettrions en place notre propre système de debarment.
En ce qui concerne notre financement en matière d'énergie, nous avons revu notre politique de financement de projets énergétiques à la lumière des orientations européennes en matière de lutte contre le changement climatique. Dans ce contexte, nous avons décidé de donner la priorité aux investissements qui sont de nature à réduire les émissions de CO2, et cela se traduit déjà dans les chiffres de 2007, puisque le financement de projets de production d'électricité à partir des combustibles fossiles ne représente plus que 25 % de nos financements dans le secteur de l'énergie. En 2007, le montant consacré par exemple aux énergies renouvelables dépasse de loin le montant consacré à ces formes plus classiques de production d'énergie.
Enfin, en ce qui concerne les objectifs du Millénaire, nous nous efforçons bien entendu, dans toute la mesure du possible, d'obtenir que nos projets contribuent aux objectifs du Millénaire. Mais j'attire votre attention sur le fait que nous agissons, lorsque nous intervenons en dehors de l'Union européenne, sur la base de mandats précis qui nous sont donnés par le Conseil européen. Et les objectifs du Millénaire ne figurent pas en tant que tels dans les mandats que nous avons reçus du Conseil européen. C'est la raison pour laquelle on ne peut peut-être pas faire un lien aussi direct que vous l'auriez souhaité.
Enfin, à M. Dillen qui, si j'ai bien compris, a invoqué un projet que nous aurions financé en République démocratique du Congo, je tiens à lui dire que, depuis plusieurs années, nous n'avons plus réalisé aucun financement en République démocratique du Congo. Notre conseil d'administration a approuvé le principe d'un financement pour un projet minier au Katanga mais rien n'est encore déboursé pour ce projet. Le contrat de prêt n'est pas encore signé. Pourquoi? Parce qu'à juste titre, le nouveau gouvernement congolais a voulu renégocier les conditions de la licence, de manière à faire en sorte que les revenus reviennent davantage à l'État congolais, et nous avons suspendu la signature du contrat jusqu'au moment où un accord satisfaisant sera intervenu entre le promoteur et le gouvernement congolais.
Voilà, Monsieur le Président, quelques éléments de réponse que je pouvais donner aux intervenants, en remerciant encore le Parlement et, en particulier, la commission du contrôle budgétaire pour l'excellente collaboration que nous avons pu avoir.
(Applaudissements)
Der Präsident. − Merci beaucoup, Präsident Philippe Maystadt. Wir dürfen Ihnen herzlich für Ihre Anwesenheit heute Morgen, für Ihren Bericht, aber insbesondere für Ihre Arbeit, die Sie für die Europäische Union als Präsident der Europäischen Investitionsbank leisten, danken. Nochmals herzlichen Dank und gute Wünsche!
Jean-Pierre Audy, rapporteur. − Monsieur le Président, je voudrais à mon tour remercier notre commissaire, M. Almunia, et, cher président Maystadt, merci pour ces réponses précises. Je remercie également les rapporteurs des groupes politiques, qui ont accompagné la rédaction de ce rapport.
Quelques réflexions par rapport au débat qui s'achève, d'abord sur la mission de régulation. Je crois qu'il est de l'intérêt de tous que cette mission de régulation bancaire s'installe. Je n'ai pas, évidemment, la solution. L'idée que ce soit la Banque centrale européenne me paraît une bonne idée. Qu'à court terme, l'instance de régulation luxembourgeoise accentue une mission indépendante, une vraie mission de régulation, pourrait également être une solution à court terme. Néanmoins, je crois que le Parlement sera très intéressé de prendre connaissance de l'avis du Comité européen des contrôleurs bancaires si la Banque le saisit ainsi que le rapport le suggère.
Enfin, je voudrais dire, sur le financement des infrastructures, qu'on voit bien que l'Union européenne est à une croisée des chemins et qu'aujourd'hui, on ne peut pas se satisfaire des financements, et que l'endettement, évidemment, ne doit pas être utilisé pour financer le fonctionnement comme, hélas, cela se passe dans certains États membres. Mais de l'endettement habilement utilisé pour de l'investissement est un élément de performance économique et sociale de notre territoire européen, qui est en compétition avec l'ensemble des autres territoires économiques dans le monde. Et je crois que le moment est venu d'avoir une grande politique d'aménagement et de développement du territoire, adossée pour partie à de l'investissement. Et il faut que la sphère publique investisse. Car si la sphère publique n'investit pas, eh bien, n'attendons pas que le privé le fasse. C'est un problème de confiance collective dans l'avenir de l'Union européenne et je me réjouis que la Banque européenne d'investissement puisse apporter son expertise grâce à son expérience et à la qualité de ses ressources humaines.
Der Präsident. − Die Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung findet heute statt.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 142)
Jorgo Chatzimarkakis (ALDE), schriftlich. – Herr Präsident, sehr geehrter Herr Präsident Maystadt, sehr geehrter Herr Berichterstatter Audy, sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen! Zunächst möchte ich dem Berichterstatter herzlich zu der guten und ausgewogenen Arbeit gratulieren. Die EIB beglückwünsche ich zu ihren erfolgreichen Aktivitäten und zu ihrem ehrgeizigen Geschäftsplan. Bei den Themen Energie und Innovation hilft die EIB der EU, ihre Politik umzusetzen. Ohne die EIB hätten wir CIP nicht auf einen so guten Weg gebracht.
Die Strategie der EIB für die Jahre 2007-2009 sieht eine Stärkung des Zusatznutzens, die schrittweise Erhöhung der Risikoübernahme, die Verwendung neuartiger Finanzinstrumente sowie die Intensivierung der Zusammenarbeit mit der Kommission vor. Diese Strategie begrüße ich deutlich.
Die Auswertung der Aktivitäten durch den Berichterstatter der EIB und die Vorschläge für weitere Schritte sind richtig. Wir dürfen aber nicht vergessen, dass die Rolle des Parlaments begrenzt ist. Die EIB ist zwar eine Einrichtung der Gemeinschaft, doch die Macht wird intern nach intergouvernementalen Regeln ausgeübt, das bedeutet, die bestimmenden Anteilseigner sind die Mitgliedstaaten. Seit 1999 nimmt das Europäische Parlament regelmäßig Stellung zu den Tätigkeitsberichten der EIB. Hieraus entwickelte sich eine enge, vertrauensvolle und gute Zusammenarbeit. Insbesondere möchte ich die Kooperation mit Präsident Maystadt loben. Diese Kooperation ist beispielhaft für Beziehungen mit anderen Institutionen.
4. Освобождаване от отговорност 2006 (разискване)
Der Präsident. − Als nächster Punkt folgt die gemeinsame Aussprache über
– den Bericht von Dan Jørgensen im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan III - Kommission (SEK(2007)1056 – C6 0390/2007 – 2007/2037(DEC) (SEK(2007)1055 – C6 0362/2007 – 2007/2037(DEC) (A6-0109/2008),
– den Bericht von José Javier Pomés Ruiz im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan I - Europäisches Parlament (C6-0363/2007 - 2007/2038(DEC) (A6-0091/2008),
– den Bericht von Nils Lundgren im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan II - Rat (C6-0364/2007 - 2007/2039(DEC)) (A6-0096/2008),
– den Bericht von Nils Lundgren im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan IV - Gerichtshof (C6-0365/2007 - 2007/2040(DEC)) (A6-0097/2008),
– den Bericht von Nils Lundgren im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan V - Rechnungshof (C6-0366/2007 - 2007/2041(DEC)) (A6-0093/2008),
– den Bericht von Nils Lundgren im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan VI - Europäischer Wirtschafts- und Sozialausschuss (C6-0367/2007 - 2007/2042(DEC)) (A6-0098/2008),
– den Bericht von Nils Lundgren im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan VII - Ausschuss der Regionen (C6-0368/2007 - 2007/2043(DEC)) (A6-0095/2008),
– den Bericht von Nils Lundgren im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan VIII - Europäischer Bürgerbeauftragter (C6-0369/2007 - 2007/2036(DEC)) (A6-0092/2008),
– den Bericht von Nils Lundgren im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Gesamthaushaltsplans der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006, Einzelplan IX - Europäischer Datenschutzbeauftragter (C6-0370/2007 - 2007/2044(DEC)) (A6-0094/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Stiftung zur Verbesserung der Lebens- und Arbeitsbedingungen für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0372/2007 - 2007/2047(DEC)) (A6-0111/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Stiftung für Berufsbildung für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0381/2007 - 2007/2056(DEC)) (A6-0114/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Stiftung für die Förderung der Berufsbildung für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0371/2007 - 2007/2046(DEC)) (A6-0110/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans des Übersetzungszentrums für die Einrichtungen der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0378/2007 - 2007/2053(DEC)) (A6-0124/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans des Europäischen Zentrums für die Prävention und die Kontrolle von Krankheiten für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0386/2007 - 2007/2060(DEC)) (A6-0117/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Beobachtungsstelle für Drogen und Drogensucht für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0375/2007 - 2007/2050(DEC)) (A6-0116/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Agentur der Europäischen Union für Grundrechte (ehemals Europäische Stelle zur Beobachtung von Rassismus und Fremdenfeindlichkeit) für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0374/2007 - 2007/2049(DEC)) (A6-0113/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Agentur für Wiederaufbau für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0373/2007 - 2007/2048(DEC)) (A6-0112/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Umweltagentur für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0376/2007 - 2007/2051(DEC)) (A6-0122/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Agentur für Sicherheit und Gesundheitsschutz am Arbeitsplatz für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0377/2007 - 2007/2052(DEC)) (A6-0128/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Arzneimittel-Agentur für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0379/2007 - 2007/2054(DEC)) (A6-0125/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Behörde für Lebensmittelsicherheit für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0384/2007 - 2007/2059(DEC)) (A6-0120/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Agentur für die Sicherheit des Seeverkehrs für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0382/2007 - 2007/2057(DEC)) (A6-0115/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Agentur für Flugsicherheit für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0383/2007 - 2007/2058(DEC)) (A6-0118/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Eisenbahnagentur für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0387/2007 - 2007/2062(DEC)) (A6-0123/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Agentur für Netz- und Informationssicherheit für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0385/2007 - 2007/2061(DEC)) (A6-0119/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Agentur für die operative Zusammenarbeit an den Außengrenzen der Mitgliedstaaten der Europäischen Union für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0389/2007 - 2007/2214(DEC)) (A6-0126/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans von Eurojust für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0380/2007 - 2007/2055(DEC)) (A6-0129/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen Polizeiakademie für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0388/2007 - 2007/2063(DEC)) (A6-0121/2008),
– den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans des sechsten, siebten, achten und neunten Europäischen Entwicklungsfonds für das Haushaltsjahr 2006 (KOM(2007)0458 – C6-0118/2007 – 2007/2064(DEC)) (A6-0106/2008),
(vormals Berichterstatter Stubb)
– und den Bericht von Hans-Peter Martin im Namen des Haushaltskontrollausschusses über die Entlastung zur Ausführung des Haushaltsplans der Europäischen GNSS-Aufsichtsbehörde für das Haushaltsjahr 2006 (C6-0049/2008 - 2008/2000 (DEC)) (A6-0127/2008).
Dan Jørgensen, ordfører. − Hr. formand! Jeg må lige starte med at minde om, at vi nu nærmer os afslutningen på en utrolig vigtig øvelse. Hvis man overordnet set analyserer Parlamentets roller i forhold til de andre institutioner, kan man vel sige, at vi har tre hovedopgaver. Vi er med til at lave lovgivning for de europæiske lande og deres befolkninger. Vi er med til at fastlægge budgettet, altså bestemme, hvad EU’s midler skal bruges til. Og endelig er der den sidste rolle, hvor vi fungerer som en kontrolinstans. Det er Parlamentet, der er borgernes vagthund, om man så må sige. Den øvelse, som vi afslutter her i dag, er måske den vigtigste del af netop denne kontrolinstansfunktion: Det er den del, hvor vi går Kommissionen og de andre institutioner efter i sømmene i forhold til, hvordan de forvalter midlerne, og selvfølgelig ikke mindst evaluerer, hvordan tingene fungerer ude i medlemsstaterne, hvor vi ved, at omkring 80 % af EU’s midler forvaltes.
Når det er sagt, falder det mig også naturligt at rose mine kolleger fra de andre grupper. Det er et samlet Parlament, der i dag stemmer betænkningen igennem. Jeg synes, at vi har haft et fremragende samarbejde i Budgetkontroludvalget. Jeg vil specielt fremhæve skyggeordførerne, som jeg synes er gået meget konstruktivt til sagen. Det er selvfølgelig derfor, at vi har været i stand til at lægge et så massivt pres på Kommissionen, som tilfældet er, og at vi har været i stand til at indgå i så konstruktiv en dialog Kommissionen.
Lad mig starte med at sige et par ting om, hvad der er positivt – jeg skal nok komme til det negative - men lad mig starte med at sige et par ting om, hvad der er positivt i forhold til de tidligere år. Der er ingen tvivl om, at vi på landbrugsområdet er nået langt i forhold til at kontrollere midlerne. Det såkaldte integrerede finanskontrolsystem - ja, det siger formentligt ikke de sikkert mange borgere ude i Europa, der følger med i denne tale, særlig meget - betyder jo, at man har indført en helt ny og meget mere effektiv måde at kontrollere EU’s landbrugsmidler på. Systemet er ekstremt effektivt. Det har selv Revisionsretten understreget flere gange. Vi ved allerede, at stort set alle midler inden for landbrugspolitikken i løbet af få år vil være underlagt dette meget effektive system, som bestemt fortjener ros. Derudover havde vi sidste år en række meget stærke kritikpunkter i forhold til forskningspolitikken. Også her må man konstatere, at Kommissionen har taget vores kritik meget alvorligt og har gennemført en handlingsplan, der har sikret, at en lang række af disse problemer er ved at blive løst. Det fortjener Kommissionen en stor ros for. Endelig er vi selvfølgelig meget glade for de initiativer, der er kommet på åbenhedsområdet. Vi får nu åbenhed omkring modtagerne af EU-støtte både i forhold til socialfonde og landbrugsudgifter. Og vi får nu navnene på de deltagere, der sidder i de forskellige arbejdsgrupper under Rådet og Kommissionen, hvilket man har kæmpet for i dette hus i mange år. Kommissionen har nu indvilliget i at levere disse oplysninger.
Det er de meget positive ting, der er at sige. Men det er selvfølgelig klart, at denne proces har handlet om de områder, hvor vi havde nogle kritikpunkter. Alle, der har fulgt processen, ved, at det drejer sig om navnlig to områder: Det drejer sig om strukturfondene, og det drejer sig om udenrigspolitiske anliggender, altså eksterne anliggender. Hvad angår strukturfondene konkluderede Revisionsretten meget klart, at 12 % af de midler, der er blevet udbetalt, aldrig skulle have været udbetalt. 12 % eller næsten 4 mia. EUR. Det er klart, at det er en fuldstændig uacceptabel situation.
Det var udgangspunktet for den øvelse, som vi i dag afslutter. Vi har haft flere høringer, og jeg har personligt sammen med udvalget haft en meget tæt dialog med Kommissionen. Når jeg som ordfører nu ender med at anbefale at give decharge, skyldes det udelukkende, at vi er nået frem til en række resultater. Kommissionen har faktisk sat gang i en lang række reformer - det er vist 37 helt konkrete punkter, man nu gennemfører. Det er vedtaget af kommissærkollegiet. På nogle områder handler det om at indføre strammere og flere kontroller, og på andre områder handler det om at forenkle kontrollerne, så de bliver mere effektive. For alle områder gælder det, at der er indført nogle meget klare deadlines. Vi har fået nogle meget klare kriterier for, hvordan skal man melde tilbage, således at vi og offentligheden har mulighed for at kontrollere, at dette rent faktisk også får en positiv effekt. Vi skal huske på to ting: For det første handler det selvfølgelig om, at de penge, der i 2006 - som denne procedure handler om - er blevet udbetalt forkert, skal kræves ind igen. Det mener vi at have fået garanti for nu. Vi må imidlertid også have garanti for, at dette ikke sker igen i fremtiden. Det er nok så vigtigt. Med de nye procedurer, som Kommissionen har lagt frem, mener vi, at dette mål er sikret.
Det er selvfølgelig klart, at fine ord ikke er nok. Selv om vi nu har sagt, at vi accepterer de reformer, der er lagt frem, vil vi følge op på denne sag, og vi vil følge processen meget nøje. Derfor vil jeg også i dag fremsætte et ændringsforslag, som jeg kan forstå at Kommissionen er indstillet på at støtte. Jeg har modtaget et signal fra hr. Kallas om, at det kunne være en acceptabel løsning, hvis Kommissionen en gang om måneden kommer i Budgetkontroludvalget og giver os mulighed for at diskutere de fremskridt, der er blevet gjort på området. Det vil være utroligt gavnligt for begge parter.
Lad mig sige et par ord om det andet område, hvor vi havde store problemer. Det handler om udenrigspolitiske anliggender. Det handler mere specifikt om spørgsmålet Irak. Vi ved, at EU giver en del midler til genopbygningen af Irak - det er der jo mange gode politiske grunde til. Vi valgte Irak ud som et eksempel. Vi ville gerne have en liste over konkrete projekter finansieret delvist eller fuldt ud af EU i Irak via FN og Verdensbanken. Det viste sig at være et meget stort problem at få en sådan liste. Det tog flere måneder. De data, som man først fik at vide skulle være på listen, var der alligevel ikke, og det blev til et langt spil tilbage og frem, før vi til allersidst fik de oplysninger vi skulle have. Det er selvfølgelig derfor, at vi nu ender med rent faktisk også at kunne give decharge på det område. Det vigtigste spørgsmål i denne forbindelse er selvfølgelig: Hvad med fremtiden? Irak var jo bare et eksempel. Hvad med de langt over 100 andre lande, hvor EU giver støtte til forskellige aktiviteter. Der har Kommissionen nu forpligtet sig til - hvilket jeg anerkender og synes er helt nødvendigt - at man fra 2007 vil kunne få offentlig adgang til "final beneficiary", altså den endelige modtager af støttebeløbet.
Af alle disse årsager anbefaler jeg, at vi giver decharge. Der er en del kritikpunkter, man kan fremhæve i forhold til Kommissionen og i forhold til de måder, tingene foregår på ude i medlemsstaterne. Jeg vil også sige, at vi er nået frem til et resultat via en god dialog med Kommissionen. Det gør, at vi nu kan anbefale at give godkendelsen af regnskaberne for 2006. Der er stadig områder, hvor vi kunne ønske, at man gik længere. Vi vil meget gerne have "national declarations of assurance", som er det udtryk, vi vælger at bruge her i Parlamentet - altså nationale revisionserklæringer hvert år, underskrevet af finansministeren i det pågældende land. Det mener vi stadig ville være et meget gavnligt redskab i kampen mod svindel, fråds og lukkethed vedrørende EU-midler ude i de enkelte lande. Med det afsluttende ønske vil jeg sige tak for ordet i første omgang.
José Javier Pomés Ruiz, Ponente. − Señor Presidente, bienvenido a este debate, acompañado del Secretario General, y bienvenido señor Kallas. No puedo dar la bienvenida a nadie del Consejo, parece que esto de las cuentas y de asumir las responsabilidades del debate político en la aprobación de las cuentas no le va. Espero que cuando el Consejo tenga un Presidente, después del Tratado de Lisboa, tengamos asegurado que en este debate político esté también presente el Consejo.
Quiero primero saludar a mi compañero Dan Jørgensen por su excelente informe, y resaltar de sus palabras cómo en la Unión Europea las cosas se hacen bien, y cada año se hacen mejor. Él ha hecho referencia en varias ocasiones a una iniciativa del Comisario Kallas y de la Comisión sobre la transparencia. Yo fui ponente hace dos meses de un informe de propia iniciativa apoyando la política de transparencia. Pues, efectivamente, la Comisión está avanzando en la política de transparencia, como también lo ha hecho este Parlamento.
Yo quiero resaltar que el papel de este Parlamento en la aprobación de las cuentas es un papel político, nosotros no somos ni debemos ser contables. Es un papel político y la pregunta que tenemos que responder a los ciudadanos es: ¿Con el dinero que tiene este Parlamento hemos sido capaces de cumplir los retos presupuestarios del ejercicio 2006? Retos, como que este Parlamento se preparase para la ampliación, para recibir a los nuevos Estados miembros, que incrementásemos la política de información, que hiciéramos mejor nuestro trabajo, que nos preparásemos para el reto de Lisboa, que vamos a tener que legislar más y que tenemos que hacerlo de la mejor forma posible.
¿Cuál es el juicio político de qué hemos hecho con esos compromisos financieros? Pues es un juicio positivo. Lo hemos hecho bien. Quiero resaltar de este ejercicio algunas cosas. Primero, hemos iniciado, por iniciativa del Presidente Hans Pöttering, un diálogo político entre la Presidencia y el procedimiento de aprobación de cuentas que hasta ahora parecía que no era posible; ya es posible, y su Vicepresidente estuvo presente en el debate, dando la cara a las preguntas que en vivo y en directo le hacíamos desde la comisión. Y también, por iniciativa del Presidente, la Mesa va a tener un procedimiento ordinario de trabajar con la Comisión de Presupuestos y con la Comisión de Control Presupuestario, así que, gracias.
Esta Casa ha mejorado en transparencia en muchos aspectos, como en el informe podrán ver. Hemos mejorado la presentación de los papeles de nuestros asistentes. Lo que no ha sido posible este año es que hiciéramos finalmente un estatuto para los asistentes, que lo pedimos. La verdad es que los diputados hemos tardado muchísimo tiempo en tener un estatuto propio. En fín, habrá que pedir ser pacientes, pero tenemos que insistir en ese objetivo que no hemos cumplido. Pero, no obstante, en el año 2006 de referencia, el 99 % de los papeles han sido presentados de forma correcta, luego creo que eso también va por buen camino.
Tenemos problemas pendientes sobre los que más o menos intentamos hacer lo que podemos. Los ciudadanos no comprenden que este Parlamento tenga tres sedes, no lo comprenden, y no lo van a comprender porque no es fácilmente comprensible. Es otro reto para cuando el Consejo tenga un Presidente: dar alguna solución. Pero este Parlamento ha hecho sus deberes y ha reducido el coste de las tres sedes de 203 millones de euros en 2002 a 155 millones de euros. Hemos bajado la factura un 24 %, luego está bien.
¿A qué retos nos vamos a enfrentar, y en este informe hago mención de ellos? Pues –acabo de decir– dar a nuestros asistentes un estatuto definitivo, como lo tenemos nosotros. El reto de legislar mejor. Este Parlamento va a tener un papel cualitativo mucho más importante y mucha más carga de trabajo con el Tratado de Lisboa cuando venga.
Esperemos que el Gobierno belga, ahora que tenemos Gobierno belga, se porte con nosotros un poco mejor en la política de edificios de lo que lo ha venido haciendo hasta ahora, que lo ha hecho regular.
Quiero acabar diciendo que nosotros hemos hecho un ejercicio prudente de nuestras competencias presupuestarias, y ese es el motivo por el que pido que se vote favorablemente sobre estas cuentas de 2006.
Nils Lundgren, föredragande. − Herr talman! Jag har alltså varit föredragande för dessa så kallade andra institutioner, sju stycken, som innefattar rådet, domstolen, revisionsrätten, Ekonomiska och sociala kommittén, Regionkommittén, datatillsynsmannen och ombudsmannen.
Jag har inte haft några grava invändningar mot någonting av det jag har tittat på. Det har varit normala påpekanden av vad som kan och bör förbättras. Det har inte kommit några avslöjanden som på något sätt skulle kunna leda till att ifrågasätta beviljandet av ansvarsfrihet för någon av dessa sju institutioner.
Jag vill ändå använda detta tillfälle att påminna om att detta att bevilja ansvarsfrihet, att utkräva ansvar, är fundamentet för demokrati. Jag har inte förtroende för den här kammarens sätt att hantera detta uppdrag eftersom jag hade exakt samma uppdrag att titta på dessa sju institutioner för två år sedan och då, ärade ledamöter, hittade de mest förfärande interiörer i Regionkommittén. Jag konstaterade att där hade försiggått bedrägerier av det grövsta slag. Jag fick fram material som ni alla kunde läsa i det hemliga läsrummet.
Det pågick tre stycken olika utredningar av detta: en utredning i Olaf, vår bedrägeribekämpningsmyndighet, och en utredning i revisionsrätten och dessutom hade Regionkommittén själv en intern utredning på gång. Man hade avskedat sina internrevisorer. Det var ingen ände på listan av invändningar.
Jag föreslog därför självklart att vi inte i det läget skulle bevilja ansvarsfrihet. Jag sade det i utskottet. Utskottet röstade ändå för ansvarsfrihet. Jag sade samma sak här i parlamentet för två år sedan och ni röstade med stor majoritet för ansvarsfrihet.
Detta visar att när ni i dag på min rekommendation bör göra detta så gör ni det inte för att jag säger det, utan av gammal vana. Den här församlingen tar inte sitt ansvar. Den tänker mer på EU:s rykte. Ni tänker mer på att lura medborgarna, väljarna. De ska inte få veta vad som försiggår. Därför så är det med betydande sorgsenhet som jag säger ”Ja, den här gången kan dessa andra institutioner beviljas ansvarsfrihet”. Jag kan göra detta med gott samvete. De flesta av er kan det inte.
Hans-Peter Martin, Berichterstatter. − Herr Willkürpräsident! Mein Beitrag heute richtet sich an all diejenigen, ...
(Der Präsident unterbricht den Redner.)
Der Präsident. − Das ist jetzt das zweite Mal, dass Sie sich in dieser Weise äußern. Ich behalte mir Maßnahmen gegen Sie vor.
Martin, Hans-Peter (NI), Berichterstatter. – Was ich hier vorzulegen habe, ist für alle diejenigen, die sich dafür interessieren, wie politische Entscheidungen tatsächlich zustande kommen, ein Lehrstück des Nichtfunktionierens der Kontrolle in diesem Haus. Also wenn sich zukünftige Politologiestudenten oder politisch interessierte Bürger der Sache annehmen, ist das ein Klassiker. Denn im Rahmen des Entlastungsberichts haben wir wörtlich Passagen von Kolleginnen und Kollegen aus den großen Fraktionen übernommen, die sich kritisch gegenüber den Agenturen äußern. So heißt es etwa, dass festzustellen ist, dass die Dezentralisierung und Aufgabenauslagerungen eines der wesentlichsten Ergebnisse des Reformprozesses der Kommission ab 1999 war, es aber bis heute vonseiten der Kommission weder eine Studie noch einen Rechenschaftsbericht oder eine Zwischenbilanz über diese Form der Verwaltungsführung gibt. Das fand sich dann auch in meinen grundsätzlichen Erwägungen.
Autor dieses Textes ist die Kollegin Gräßle von einer großen Fraktion. Ihr Antrag bei diesem Bericht: genau das zu streichen. Es gibt viele andere Beispiele von Frau Kollegin Haug, die auch im Raum ist: Kritische Bemerkungen über die Agenturen, etwa dass zu unterstreichen ist, dass nur zwei der Agenturen völlig von EU-Zuschüssen unabhängig sind, während das Gros von ihnen ausschließlich aus EU-Mitteln finanziert wird – das findet sich in einem Dokument von Frau Haug. Aber hier wird es gestrichen!
Herr Bösch, Vorsitzender des Haushaltskontrollausschusses, äußert sich immer wieder sehr kritisch gegenüber den Agenturen – außerhalb. Aber wenn es darauf ankommt, wenn es Sache ist, wenn man tatsächlich die Möglichkeit hätte, sehr klar festzuhalten, dass es zu einem unverantwortlichen Wildwuchs bei den Agenturen gekommen ist, dass da vieles im Argen liegt, dann wird das auf Antrag der großen Fraktionen einfach gestrichen. Und damit nicht genug! Was andere dürfen, darf ich als Berichterstatter nicht. So wird gleich die ganze Begründung einfach zensuriert, und ich erlaube mir deswegen, das vorzutragen, was ansonsten der Öffentlichkeit aus dem Plenum heraus nicht mehr zugänglich würde.
Zensuriert wurde also: „Die Dezentralisierung und Auslagerung von Aufgaben war ein wesentliches Ziel des Reformprozesses der Kommission ab 1999. Bis heute wurde dazu aber keine entsprechende Bilanz vorgelegt. Überdies konnte die Kommission nie glaubhaft darlegen, worin der Mehrwert der dezentralen Agenturen besteht und weshalb deren Aufgaben nicht genauso gut innerhalb der Kommission erledigt werden könnten oder – wie in vielen Fällen – weshalb die Aufgabengebiete überhaupt ein Tätigwerden der Europäischen Union erfordern.
Stattdessen gedieh ein unverantwortlicher Wildwuchs. Neue Agenturen wurden auf der Basis von abenteuerlichen politischen Entscheidungen ins Leben gerufen, unkontrolliert und oft unkontrollierbar, zumeist ineffizient und vor allem verbunden mit hohen Belastungen für den europäischen Steuerzahler.
In all dem hat sich eine beispiellose Privilegienvielfalt eingenistet. So ist die Kommission mit ihren Reformbemühungen, deren Ziele mit der Zusicherung von Verantwortlichkeit, Rechenschaftspflicht, Effizienz, neuer politischer europäischer Dienstleistungskultur und Transparenz verbunden waren, spektakulär gescheitert. Der unhaltbare Wirrwarr im Bereich der Auslagerungs- und Dezentralisierungspolitik ist unübersehbar. Verantwortliches Handeln sieht anders aus.“
Das darf man hier nicht einmal als Berichterstatter in eine Begründung hineinschreiben. Da passt es natürlich ins politische Bild, dass, als die Debatte zu den zwanzig Berichten, die ich im Ausschuss vorgelegt habe, losging, kein einziger anderer das Wort ergriffen hat, sondern dass man hinterrücks die Änderungsanträge vorbereitet hat und dann hinterrücks auch zensuriert hat.
Christofer Fjellner, föredragande. − Herr talman! Jag ska börja med att tala om ansvarsfriheten för Europeiska utvecklingsfonden. Många här inne hade nog förväntat sig att en annan ung lång nordbo skulle göra det här arbetet, nämligen vår kollega Alexander Stubb, men som flera av er vet så har Alexander inte möjlighet att vara här i dag eftersom han blivit utsedd till ny utrikesminister i Finland. Han bad mig därför att ta över och presentera hans arbete och hans betänkande här i dag. Jag tror att jag talar för de flesta här inne när jag säger att vi tycker att det är tråkigt att Alexander lämnar oss, men att det är kul för Alexander och att det är kul för Finland inte minst.
Jag skulle dock vilja börja med att gratulera honom till det arbete som han har gjort här med Europeiska utvecklingsfonden. Det har gått väldigt bra i utskottet och det är ett enigt utskott som i dag diskuterar ansvarsfriheten för utvecklingsfonderna. De europeiska utvecklingsfonderna är ju ett av medlen för att främja demokrati och ekonomisk utveckling i AVS-länderna. Det är därför jag tycker att det är glädjande att kunna se att pengarna används på ett korrekt och ansvarsfullt sätt. För 2006 hade de betydande medel, 3 000 miljoner euro, i åtaganden och man lyckades att betala ut knappt 90 procent av dem.
Men att vi här i dag är glada över att kunna bevilja, och föreslå ett beviljande av, ansvarsfrihet för kommissionen som har skött dessa utvecklingsfonder – för det är vi verkligen glada över – betyder inte att det inte finns utmaningar eller att det inte finns fortsatta områden vi måste arbeta på. Jag skulle bara vilja ta upp några av dem. Till exempel kan vi till skillnad från förra året konstatera att revisionsrätten inte presenterade en helt ren revisionsförklaring, utan pekade på ett antal problem, till exempel vad gäller underlagen för transaktioner som skulle kunna dokumenteras bättre och med betalningar från olika delegationer. Jag vill dock ge kommissionen ett tydligt erkännande för att man tagit dessa problem på allvar och presenterat konkreta, riktiga och viktiga lösningar på dessa utmaningar.
Vidare lyfter vi också i vårt betänkande de problem som finns med förseningen av implementeringen av det moderna IT-systemet. Detta är någonting som vi ser allvarligt på och hoppas att kommissionen arbetar vidare med.
Nog om de mer administrativa och ekonomiska synpunkterna, för det finns också ett antal politiskt viktiga synpunkter som jag skulle vilja lyfta. Dels att Europeiska utvecklingsfondens arbete skulle kunna underlättas märkbart om man inkorporerade den i den vanliga budgeten. Likaledes tror vi att om man fick en finansiell reglering som styrde alla nuvarande och framtida utvecklingsfonder, så skulle även det kunna underlätta arbetet.
Nog om Europeiska utvecklingsfonden. Jag skulle vilja ta tillfället i akt att lite kort nämna någonting om ansvarsfriheten för de oberoende myndigheterna. Det gör jag dels för att jag varit ansvarig för det arbetet i EPP-gruppen, men kanske framför allt eftersom föredraganden, som vi hörde alldeles nyss, minst sagt har haft en annorlunda attityd och inte riktigt fört den linje som utskottet har valt att följa. Jag tycker att det är väldigt märkligt att Hans Peter Martin inte har valt att ta bort sitt namn från alla dessa betänkanden mot bakgrund av att det inte är hans åsikt som vi ska rösta om här i plenum i dag.
Om jag ändå ska säga någonting om själva arbetet, om något av de viktiga synpunkter som vi trots allt har i dessa betänkanden – och de har vi fått tack vare ett nära och gott samarbete mellan både den socialistiska gruppen, vår grupp, den liberala gruppen och den gröna gruppen – så skulle jag bara vilja lyfta att vi beviljar ansvarsfrihet för att vi tycker att det finns grund i revisionsrättens förklaring för att godkänna hanterandet av ekonomin i dessa oberoende myndigheter. Men vid sidan av det så finns det även där problem som vi hoppas att man arbetar vidare på. Det gäller inte minst att alla institutioner – rådet, kommissionen och Europaparlamentet – blir bättre på att granska myndigheternas äskanden. Det hoppas jag att alla tar ansvar för.
Jag kommer tillbaka nästa år då jag är föredragande för denna fråga och hoppas att kunna diskutera den mer i djup med kommissionen.
Siim Kallas, Euroopa Komisjoni asepresident. − Härra president. Lugupeetud härra Jørgensen, teised raportöörid. Lugupeetud parlamendiliikmed. Lubage tänada parlamenti, eelarvekontrollikomisjoni ja raportöör Jørgenseni, samuti teisi raportööre nende esitatud raportite eest ning samuti soovituse eest kiita heaks 2006. aasta eelarve täitmine komisjoni poolt. Samuti avaldan tänu Alexander Stubbile tema raporti eest, milles käsitletakse heakskiidu andmist Euroopa Arengufondi vahendite kasutamisel.
Hoolimata sellest, et Euroopa Kontrollikoda ei saanud teha 2006. aasta raamatupidamiskontode aluseks olevate tehingute seaduslikkuse ja korrektsuse kohta täielikku kinnitavat avaldust, olid tema auditil kinnitava avalduse andmise algusaegadest peale kõige paremad tulemused. Kontrollikoda tunnustas tehtud edusamme. Mul on hea meel tõdeda, et samasugust tunnustust avaldas ka parlamendi eelarvekontrollikomisjon.
Meie käesoleva aasta arutelude keskmes on struktuurifondid, liikmesriikide kohustused, sissenõuded ja kohandused ning tundlik välisabi valdkond. Kõigis nendes valdkondades tuleb teha jõupingutusi. Nõustume sellega, et korrapäraselt tuleb võtta järelmeetmeid ning mitte ainult heakskiidu andmise menetluse, vaid ka asutamislepingu tingimuste ja nende tähtsuse tõttu.
Teen ettepaneku, mille kohaselt võiks parlamendi koosolekutel korrapäraselt osaleda komisjoni liige või esindajad, kes käsitleks ühte käesoleva aasta heakskiidu andmise protsessi keskmes olevast kolmest valdkonnast ja annaks selle kohta aru. Nimetatud valdkonnad on: liikmesriikide vastutuse suurendamine Euroopa Liidu ja liikmesriikide ühiselt hallatavates valdkondades, struktuurifondide rakendamine ning välistegevuse rahastamise kontrollimine (eelkõige rahvusvaheliste organisatsioonide kaudu toimuva rahastamise kontrollimine).
Maikuus on plaanis alustada tavapärast mõttevahetust minu pädevuses olevate sektorite eeloleva aasta poliitilise strateegia üle.
Juunis võiksid struktuurifondide eest vastutavad volinikud või nende esindaja ja eelarvekontrollikomisjon arutada struktuurifondide tegevuskavaga seotud esialgseid tulemusi. Struktuurifondide tegevuskava käsitlev esimene kvartaliaruanne saadetakse parlamendile maikuus.
Juulis või septembris võiks välissuhete volinik või tema esindaja anda parlamendiliikmetele uuemat teavet välistegevuse toetamiseks ettenähtud ning sihtfondide ja rahvusvaheliste organisatsioonide kaudu toimuva Euroopa Liidu rahastamise läbipaistvuse ja selle üle teostatava kontrolli kohta.
Teavet komisjoni 2007. aasta haldustegevuse koondaruande ja 2007. aasta siseauditite aruande tulemuste kohta saan anda juulis või septembris ning seoses sellega võiks jätkata meie arutelu eelarve täitmise kinnitamise, sissenõuete ja kontrollimiskulude üle. Nende valdkondade kohta annab komisjon aru oktoobris. See äsjamainitud teema annab aluse institutsioonidevahelise arutelu edendamiseks lubatava eksimisohu teemal.
Komisjoni ametlikud vastused parlamendi ja nõukogu soovitustele esitatakse parlamendile ja nõukogule tavapärasel ajal sügisel.
Minu kolleegid Danuta Hübner ja Vladimír Špidla on juba andnud parlamendile ülevaate struktuurimeetmete rahalise haldamise tõhustamise tegevuskavast.
Selleks, et vähendada arvukaid vigu struktuurimeetmete rakendamisel komisjonis ja liikmesriikides, on plaanis rakendada asjakohaseid meetmeid.
Suhetes struktuurifondide kulude kontrollimise eest vastutavate liikmesriikidega on komisjon olnud kindlakäeline, peatades vajaduse korral makseid ja tehes finantskorrektsioone. Komisjon kohustub neid meetmeid tugevdama ning saavutama käegakatsutavaid ja mõõdetavaid tulemusi.
Ühise haldamise valdkonnas on liikmesriigid esitanud 2007. aasta kokkuvõtted deklaratsioonide ja auditite kohta. Kokkuvõtte esitamata jätmise korral rakendatakse asutamislepingu artikli 226 kohaseid õiguslikke meetmeid.
Järjekindel nõue, et liikmesriigid esitaksid igal aastal eespool nimetatud kokkuvõtte, on hakanud vilja kandma.
Komisjoni volinik Benita Ferrero-Waldner on selgitanud parlamendile Iraagi toetuseks ettenähtud Euroopa Liidu rahastamise põhimõtteid ning esitanud ettepanekud selle kohta, kuidas oleks kõnealust rahastamist võimalik paremini kontrollida ning kuidas tagada selle suurem jälgitavus ja läbipaistvus. Tema juhitava peadirektoraadi talitused annavad parlamendile aru suve jooksul.
Juba on saavutatud ka mõningaid tulemusi.
Aprilli alguses Genfis toimunud komisjoni ja ÜRO kohtumisel, mille eel pidasid aru parlamendiliikmed ja komisjoni esindaja, lepiti ühistegevuse nähtavuse suurendamise eesmärgil kokku välismissioone käsitlevad ühised suunised. Nii ÜRO kui ka komisjon kohustuvad kõnealuseid suuniseid rakendama ning rakendamist tähelepanelikult jälgima.
Komisjon hindab kõrgelt parlamendi heakskiitvaid otsuseid. Nendega edastatakse kodanikele sõnum ühenduse rahaliste vahendite otstarbeka kasutamise kohta. Peame oma praegust kurssi jätkama ning veenma kodanikke selles, et nende raha, mida kulutatakse Euroopa Liidu eelarvest, on heades kätes.
Ralf Walter (PSE), Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Entwicklungsausschusses. – Herr Präsident, meine sehr geehrten Damen und Herren, Kolleginnen und Kollegen! Ich darf mich zunächst herzlich bei den Kollegen Dan Jørgensen und Alexander Stubb bedanken, denn sie haben die Intentionen des Entwicklungsausschusses eins zu eins übernommen. Dafür sind wir sehr dankbar, denn wir haben im Entwicklungsausschuss sehr intensiv an dieser Frage gearbeitet.
Die Europäische Union – die Haushalte der Europäischen Union selbst und die Haushalte der Mitgliedstaaten zusammengenommen – ist der bei weitem größte Geber von Entwicklungshilfe in der ganzen Welt. Und trotzdem merken wir immer noch bei aktuellen Gelegenheiten, dass es noch viel zu wenig ist, dass wir eigentlich noch viel mehr machen müssten. Denn wir dürfen nicht warten, bis uns Nahrungsmittelknappheit und Energieknappheit in der Welt um die Ohren fliegen, und uns dann wundern, dass die Menschen auf die Straßen gehen. Das Geld, das wir geben – und wie gesagt, wir sind schon der größte Geber weltweit –, müssten wir dann umso zielgenauer ausgeben, damit wir auch wissen, dass das Geld tatsächlich bei denen ankommt, die es brauchen, dass es nirgendwo versandet, nirgendwo verschwindet. Deswegen haben wir uns sehr viel Arbeit damit gemacht nachzuprüfen, ob die Mittel, die wir einsetzen, tatsächlich zielgerichtet eingesetzt werden. Ein Schwerpunkt des Parlaments und des Ausschusses ist es, dass 20 % der Mittel für Basisgesundheit und die Grund- und weiterführende Bildung ausgegeben werden müssen, damit Grundlagen für die Zukunft geschaffen werden. Da haben wir Fortschritte erreicht, aber die Kommission ist noch weit von dem entfernt, was wir wollen. Daran müssen Sie noch arbeiten; wir werden dran bleiben.
Wir haben Sie aufgefordert, Zahlungsrückstände aus der Vergangenheit abzubauen, und es ist gelungen, Rückstände von vor 2001 im letzten Jahr bei Europe Aid um 39 % und beim Europäischen Entwicklungsfonds um 49 % zu reduzieren. Das sind gute Zahlen, aber es ist natürlich immer nur eine Zwischenetappe. Wir haben im Zusammenhang mit der Entwicklungspolitik immer wieder darauf hingewiesen, dass es völliger Unsinn ist, zwei komplett parallel laufende Systeme – einmal für den Europäischen Entwicklungsfonds und einmal für Entwicklungshilfe – aufrechtzuerhalten. Das muss in den Haushalt integriert werden! Das ist eine Forderung, die wir jetzt stellen und die wir in zukünftigen Verhandlungen über Finanzielle Vorausschauen stellen werden.
Als letzten Punkt will ich die Budgethilfe ansprechen. Die Kommission geht immer mehr dazu über, Ländern eine generelle Budgethilfe zu geben. Das kann man tun, aber passen Sie auf, dass Ihnen nicht das passiert, was uns mit den aktuellen Mitgliedstaaten bei den Strukturfonds passiert, dass wir erst die Verantwortung übertragen, weil die Staaten ja Verantwortung übernehmen sollen, und anschließend feststellen, dass die Systeme nicht funktionieren, und dann ist es keiner gewesen. Deswegen mein Hinweis: Bitte von vornherein sehr genau aufpassen, was Sie tun.
Wir werden Sie sehr kritisch, aber auch positiv begleiten. Insgesamt herzlichen Glückwunsch an die Berichterstatter und vielen Dank für die Kooperation!
Jamila Madeira, relatora de parecer da Comissão do Emprego e dos Assuntos Sociais. − Senhor Presidente, caros Colegas, em matéria de gestão orçamental gostaria de começar por manifestar, em nome da Comissão do Emprego e dos Assuntos Sociais, a nossa preocupação com o facto de continuarem a aumentar as autorizações orçamentais por liquidar, o que, aliado à mudança da regra N+2 para N+3 em alguns Estados-Membros para o período de 2007-2013, poderá agravar a situação e tenderá a traduzir-se numa maior morosidade na chegada dos montantes ao destinatário final. Estamos aqui a falar de políticas que tocam directamente os cidadãos, como o Fundo Social Europeu, e os atrasos podem ter efeitos desastrosos em termos de eficiência e sucesso da própria utilização dos montantes.
Relativamente a medidas estruturais, concordamos com o Tribunal de Contas quanto à necessidade do melhoramento dos sistemas de controlo, de forma a prevenir erros nos projectos executados na área dos Fundos Estruturais. É necessária mais supervisão, auditorias mais eficazes e um acompanhamento efectivo dos projectos do início até à sua conclusão, de forma a ser colmatado qualquer lacuna ou erro em tempo útil. Para isso, deve ser assegurada à Comissão Europeia a capacidade logística e de meios adequados para uma efectiva aplicabilidade de mecanismos de "feed back" e um verdadeiro acompanhamento dos processos em matéria de auditoria.
É, no entanto, essencial recorrer-se a indicadores e objectivos úteis, comparáveis e agregáveis, tanto quanto possível num prazo curto para que a análise da evolução das políticas estruturais seja feita de forma a evitarem-se inevitavelmente análises generalistas e aproximadas e, por isso mesmo, muito pouco conclusivas em termos de eficácia da aplicação desses fundos.
Considero importante referir a oportunidade da recomendação feita pela Comissão aos Estados-Membros no sentido de passarem a utilizar as simplificações previstas na nova regulamentação dos Fundos Estruturais, nomeadamente recorrendo a montantes declarados numa base forfetária para os custos indirectos no âmbito do Fundo Social Europeu.
Gostava ainda de felicitar a Comissão Europeia pelo investimento feito na rede EURES e enaltecer as virtualidades da realização do Ano Europeu da Mobilidade dos Trabalhadores. Vieram colocar em evidência, naturalmente, os problemas que todos reconhecemos e ainda enfrentamos em matéria de mobilidade. Quanto às agências europeias em análise na Comissão do Emprego e dos Assuntos Sociais, apenas uma breve palavra de agrado pelo trabalho que tem realizado e que, como todos verificámos, na globalidade podemos fazer uma apreciação muito positiva da sua actividade.
Gostaria, no entanto, de finalizar chamando a atenção para a necessidade de se prever um aumento da dotação para a Agência de Dublim que tem agora em mãos a análise da antecipação das mudanças laborais e empresariais, com vista a apoiar o projecto socioeconómico em matéria de avaliação das candidaturas ao abrigo do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização. Todos sabemos como isto pode ser importante. Trata-se, por isso, de uma área da maior sensibilidade e importância e que deverá receber uma especial atenção por parte da União Europeia, nomeadamente através desta análise levada a cabo pela Agência de Dublim e que poderá, de certa forma, ajudar a antecipar as potenciais crises que todos nós vemos no horizonte em qualquer um dos 27 Estados-Membros.
Jutta Haug, Verfasserin der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Umweltfragen, Volksgesundheit und Lebensmittelsicherheit. − Herr Präsident, Herr Kommissar! Der Umweltausschuss war mit der Arbeit der Generaldirektion Umwelt und der Generaldirektion Gesundheit zufrieden. Ich weiß, das sind jetzt eher ungewohnte Töne von mir. Normalerweise wird die Kommission kritisiert, aber was Recht ist, muss auch Recht bleiben. Die Budget-Verantwortlichen in beiden Generaldirektionen sind sehr kooperativ. Vielen Dank.
Danken möchte ich auch dem Berichterstatter Dan Jørgensen. Er hat während des gesamten Entlastungsverfahrens hart gearbeitet, einen hervorragenden Bericht vorgelegt und dankenswerterweise die Schlussfolgerungen zur Entlastung 2006 des Umweltausschusses vollständig an Bord genommen. Der Haushaltskontrollausschuss hat damit gewürdigt, was der Umweltausschuss einstimmig verabschiedet hatte. Auch dafür vielen Dank.
Lassen Sie mich jetzt ein paar Worte zu unseren Agenturen sagen. Im Umweltausschuss waren wir auch mit der Arbeit und der Haushaltsausführung unserer vier Agenturen zufrieden, als da sind: die Europäische Umweltagentur, die Europäische Behörde für Lebensmittelsicherheit, das Europäische Zentrum für die Prävention und die Kontrolle von Krankheiten, die Europäische Arzneimittelagentur.
Wir haben dem Haushaltskontrollausschuss nicht deshalb empfohlen, für das Haushaltsjahr 2006 Entlastung zu erteilen, weil wir schlampig gearbeitet hätten. Nein, das Gegenteil ist der Fall! Sehr häufig gab es den Informationsaustausch mit Mitgliedern der Managementboards oder mit den Direktoren im Ausschuss.
Auch haben mehrere Delegationen unseres Ausschusses die Agenturen besucht und sich von deren Arbeit vor Ort überzeugen können. Umso unverständlicher war uns allen, dass der Berichterstatter im Haushaltskontrollausschuss für die Entlastung der Agenturen drei von vier Agenturen die Entlastung nicht erteilen wollte, und das mit Begründungen, die haarsträubend waren. Zumal, selbst wenn man sie gelten ließe, die Dinge gar nicht von den Agenturen zu verantworten sind, wie das Statut der Bediensteten der Institution, oder der Sitz der jeweiligen Agentur, oder gar die Einhaltung des Subsidiaritätsgrundsatzes. Sätze wie: „Es gedieh ein unverantwortlicher Wildwuchs“, „Neue Agenturen wurden auf der Basis von abenteuerlichen politischen Entscheidungen ins Leben gerufen, unkontrolliert und oft unkontrollierbar, zumeist ineffizient und vor allem mit hohen Belastungen für die europäischen Steuerzahler verbunden“, „in all dem hat sich eine beispiellose Privilegienvielfalt eingenistet“ – solche Sätze dienen einzig und allein dem Zweck, zu skandalisieren. Diese Skandalisierung der Arbeit auf europäischer Ebene hat ja Methode, das wissen wir alle. Ich verabscheue diese Skandalisierung zutiefst.
Agenturen sind europäische Verwaltungseinheiten. Allerdings ganz besondere. Sie fallen nicht vom Himmel oder fallen nur der Kommission ein, sondern werden in einem ordentlichen Rechtsetzungsverfahren, entweder in Mitentscheidung oder in Konsultation, je nach Politikfeld per Verordnung, d.h. per Gesetz, gegründet. Das heißt, der europäische Gesetzgeber ruft die Agenturen ins Leben. Wir also wären die Abenteurer, von denen die Rede ist. Der Haushalt der Agenturen ist Teil des Haushalts der Europäischen Union. Wir entlasten jedes Haushaltsjahr den Direktor oder die Direktorin. Ich glaube, dass kaum ein Teil der Verwaltung so gut kontrolliert ist wie die Agenturen. Deshalb bin ich heilfroh und dankbar, dass der Ausschuss diesem Skandalisierungsversuch einen ordentlichen Riegel vorgeschoben hat.
Luca Romagnoli, relatore per parere della commissione per i trasporti e il turismo. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, prendo pochi secondi per sottolineare che per l'esecuzione del bilancio delle Agenzie europee relativo all'esercizio finanziario 2006 quanto rilevato dalla Corte dei conti è condivisibile, visto che conti e operazioni risultano legittimi e regolari.
Come detto in commissione trasporti, raccomando però negli anni successivi maggiore adesione ai principi e alle norme. Di fatto nel caso dell'Agenzia marittima, il 43% degli stanziamenti di pagamento sono stati cancellati e si è registrata una concentrazione di transazioni verso la fine dell'esercizio finanziario. Ho anche espresso perplessità sullo scarso tasso di utilizzo degli stanziamenti di pagamento per le misure antinquinamento in mare, nonostante il costante sostegno fornito dal Parlamento a tali misure.
Per l'Agenzia della sicurezza aerea si nota l'alto tasso dei riporti, pari al 40% della spesa operativa, e l'utilizzo di riporti e di stanziamenti non dissociati, violazione del principio finanziario di annualità. Si invita quindi la Commissione a rivedere la struttura tariffaria dell'Agenzia per riequilibrare i costi e le entrate per le attività di certificazione.
Infine, per l'Agenzia ferroviaria, si sottolinea che l'uso di contratti scaduti e di proroghe irregolari di regolari contratti esistenti non consente di affermare che tutte le operazioni siano state legittime.
Raccomando una maggiore trasparenza e precisione per il futuro, tuttavia; alla luce delle osservazioni della Corte dei conti propongo che il Parlamento conceda il discarico ai direttori esecutivi delle agenzie.
Helga Trüpel, Verfasserin der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für Kultur und Bildung. − Herr Präsident, meine Damen und Herren! Für den Kulturausschuss möchte ich festhalten, dass unser Ziel ist, die kulturelle Vielfalt in Europa zu fördern. Unser Kulturprogramm erreicht die Bürger vor Ort, was unser ausgesprochenes Ziel ist. Deswegen erwarten wir auch von unseren nationalen Kulturagenturen ein besonders gutes Management. Und ich möchte hinzufügen, dass es uns mit der Revision der finanziellen Regulierung möglich wird, viel gezielter auch kleine Projekte, die die Bürger vor Ort beantragen, zu finanzieren und zu unterstützen.
Das bedeutet aber auch, dass wir die richtige Balance finden müssen zwischen Bürokratieabbau und der Verhinderung von Betrug, das heißt aber gerade, dass wir Regelungen brauchen, die angemessen sind. Damit Bürger, die kleine Beträge brauchen, um ihre Kulturprojekte durchzuführen, nicht zigSeiten Anträge stellen müssen, müssen wir auf einfachere Verfahren, auf Flatrate-Finanzierung umstellen, dann werden wir auch mehr Akzeptanz bei den Bürgerinnen und Bürgern Europas für unsere Kulturprogramme finden.
Bárbara Dührkop Dührkop, Ponente de opinión de la Comisión de Libertades Civiles, Justicia y Asuntos de Interior. − Señor Presidente, la Comisión de Libertades Civiles aprobó dar su opinión favorable a la aprobación de la gestión de la Comisión en este ámbito y de las cinco agencias que son de su competencia.
En cuanto a la gestión de la Comisión, nos felicitamos por el sustancial aumento en la ejecución de los pagos y hacemos votos por que esta tendencia se mantenga en 2007, aunque sabemos que este año va a ser el comienzo de una nueva programación y nuestra experiencia nos demuestra que es más difícil cumplir con esta meta y que hay un cierto retraso.
La Comisión de Libertades Civiles se felicita de que el Tribunal de Cuentas −y cito− «haya podido obtener garantías razonables sobre la fiabilidad de las cuentas anuales correspondientes» de las cinco agencias que están bajo la competencia de la Comisión de Libertades Civiles.
Dicho esto, quiero hacer unas observaciones sobre algunos puntos que todavía quedan poco claros en la ejecución de los presupuestos. Primero, la agencia Frontex, que tuvo una débil tasa de ejecución de los créditos asignados, pero no nos debe llevar a ser pesimistas. Hay que tener en cuenta que 2006 fue su primer año de funcionamiento real y que en el año siguiente demostró que sí podía gastar todo su presupuesto.
La visita que la Comisión de Libertades Civiles hizo a Varsovia, a la sede de Frontex, fue muy positiva. Por lo tanto, esperamos que los futuros ejercicios puedan recibir la aprobación de su gestión sin ningún tipo de reserva, a pesar de que la falta de visión política del Consejo y de la Comisión haya hecho bastante azarosa la vida presupuestaria de esta agencia.
Aunque quizás este debate no es el más apropiado, aprovecho para recordar que el buen funcionamiento de Frontex depende, en buena medida, de la cooperación de los Estados miembros, dado el cáracter híbrido de la agencia. Si los Estados miembros no ponen a disposición los medios apropiados, Frontex no podrá cumplir con sus cometidos.
Sobre la agencia Eurojust, simplemente decir que hay una única nota negativa sobre su elevado número de transferencias entre líneas, que deberían estar mejor justificadas.
Hemos criticado también ciertos problemas a la hora de contratar personal en la Agencia de los Derechos Fundamentales de la Unión Europea, y lamentamos que el Tribunal de Cuentas considere que sigue sin resolverse la situación ya señalada en el ejercicio 2005 de un miembro del personal del Observatorio Europeo de la Droga y las Toxicomanías al que se envió a Bruselas a una misión de larga duración sin definir claramente la finalidad de la misma.
Me queda por último referirme al caso de CEPOL, la Escuela Europea de Policía. Ahí sí tenemos algunas dudas. Hemos pedido, señor Kallas, a la Comisión Europea que supervise estrechamente la ejecución de su presupuesto, ya que hay bastantes sospechas de que no se respeta plena y estrictamente la legislación europea en materia de contratación pública.
Lidia Joanna Geringer de Oedenberg, autorka projektu opinii Komisji Praw Kobiet i Równouprawnienia. − Panie Przewodniczący! Mając na uwadze tegoroczną procedurę udzielenia absolutorium budżetowego należy przyjąć z zadowoleniem postępy Komisji na drodze do skuteczniejszego wykorzystania środków finansowych Unii szczególnie w zakresie wspólnej polityki rolnej. Na poparcie zasługuje także podjęta przez część państw członkowskich inicjatywa opracowania i publikacji oświadczeń krajowych będących nowym elementem procesu zarządzania funduszami Wspólnoty, także pozostałe państwa powinny dopełnić jak najszybciej tej formalności.
Istotnym jest także zobowiązanie Komisji do wyjaśnienia wszystkich przepadków naruszeń procedur udzielania zamówień publicznych wskazanych w sprawozdaniu rocznym Trybunału Obrachunkowego oraz wdrożenia polityki zawieszenia płatności po wykryciu poważnych uchybień w systemie.
Jako opiniodawca z ramienia Komisji Praw Kobiet i Równouprawnienia chciałbym podkreślić ciągły brak planowania budżetowego z uwzględnieniem kwestii płci i wezwać po raz kolejny do uwzględnienia tego aspektu w ramach planowania budżetowego oraz finansowania programów wspólnotowych. Informacje o działaniach na rzecz równości płci, które otrzymały wsparcie z funduszu społecznego powinny znaleźć miejsce w sprawozdaniach z wykonania budżetu w nadchodzących latach.
(oklaski)
Ingeborg Gräßle, im Namen der PPE-DE-Fraktion. – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen, Herr Kommissar! Ich möchte mit der Entlastung des Parlaments und einem Dank an unseren Berichterstatter sowie an alle Kollegen, die zu Fortschritten bei der Sekretariatszulage kommen wollten, beginnen, denn dieser Punkt steht absolut im Mittelpunkt der öffentlichen Betrachtung und sollte auch im Mittelpunkt unserer Betrachtungen stehen. Wir Abgeordnete haben jedes Interesse, aus der Schmuddel- und Betrügerecke herauszukommen.
Die EVP hat Vorschläge gemacht, wie die Sekretariatszulage künftig effizienter verwaltet werden könnte. Diese Vorschläge wurden mit deutlicher Mehrheit im Haushaltskontrollausschuss angenommen, wie etwa, dass die Zahlstellen in den Mitgliedstaaten vom Parlament selbst notifiziert und damit professionalisiert werden. Diese Zahlstellen sollen dann auch die Dienstleistungsverträge verwalten und sicherstellen, dass Steuern gezahlt und Sozialabgaben abgeführt werden. Diese Anträge schützen das Ansehen des Parlaments ebenso wie der Punkt, dass Abgeordnete künftig keine Familienangehörigen mehr beschäftigen sollen.
Nach den Regeln der EU bedeutet dies einen schweren Interessenkonflikt. Ich bitte alle Kollegen darum, doch weiteren Schaden von uns und vom Parlament abzuwenden. Ich sehe mit Sorge, dass die Sozialistische Fraktion und auch Teile der Liberalen gegen diese Textpassage stimmen wollen. Wenn sie durchkommen, bedeutet das, dass wir das Entlastungsverfahren in dieser so wichtigen Frage ohne Fortschritte abschließen, und das wäre der Supergau für uns alle, denn mit einem fröhlichen „Weiter so!“ werden wir den neuen Bericht des Rechnungshofs zur Sekretariatszulage nicht überstehen.
Auch bezüglich des Assistentenstatuts, das wir ja gemeinsam beschlossen haben, wollen wir festhalten, dass es kein Allheilmittel ist. Ich möchte allen empfehlen, doch zuerst einmal das Kleingedruckte zu lesen. Das ist ja alles noch in der Schwebe. Das heißt: Jetzt zu sagen, dass das Assistentenstatut uns helfen wird, alle Probleme zu lösen, ist einfach eine Lüge – auch eine Lüge für die Öffentlichkeit.
Ich möchte noch einen Satz zum Kommissionshaushalt sagen: Herr Kommissar, kein Zweifel, das war knapp, und ich hoffe, dass Ihre Kolleginnen und Kollegen Ihnen einen ausgegeben haben, denn Sie haben es sich verdient. Vielen Dank für die Zusammenarbeit!
Paulo Casaca, em nome do Grupo PSE. – Senhor Presidente, Senhor Vice-Presidente da Comissão, também eu queria agradecer a todos os relatores e também a todos os colegas socialistas, e também de outros grupos, que participaram neste processo de quitação e que tanto fizeram para que ele chegasse a bom termo. E gostaria de me pronunciar exactamente sobre esta questão do Parlamento Europeu, gostaria de dizer que me parece inequívoco que a conclusão fundamental que podemos extrair do relatório de auditoria interna é que há insuficiências graves no funcionamento do sistema de pagamentos da assistência parlamentar, que passam, sem sombra de dúvidas, pela instauração de um Estatuto para os assistentes e pela entrega das tarefas de gestão financeira dos seus pagamentos à administração do Parlamento Europeu.
É fundamental que, na próxima legislatura, os parlamentares europeus contem não só com o Estatuto, mas também que os seus colaboradores tenham a sua actividade regulada e financiada no quadro institucional europeu, não se justificando a sobrevivência do financiamento público de um sistema de pensões voluntário e tornando mais claras as regras relativas a despesas de viagem e outras despesas gerais. É necessário que o Conselho dê o seu voto positivo nesta matéria e que não torne a instituição parlamentar europeia refém de pequenas conveniências de circunstância, da mesma forma que é fundamental que aos deputados sejam asseguradas as melhores condições de trabalho, tendo todavia em conta a necessidade de se regerem por regras de total transparência, de rigor e de pleno enquadramento do que são as regras gerais aplicáveis na sociedade.
Eu queria apelar, muito em particular, aos nossos colegas do PPE para que não entravem este processo de reforma. É absolutamente decisivo termos um consenso neste Parlamento para que haja um Estatuto para os assistentes e que esse estatuto seja claro e que regule matéria que tem contribuído desnecessariamente para a descredibilização da nossa instituição. É fundamental chegarmos a bom porto e é preciso contarmos com o apoio de todos.
Jan Mulder, namens de ALDE-Fractie. – Voorzitter, ik wil beginnen met het bedanken van alle rapporteurs die hebben bijgedragen aan deze kwijtingsprocedure. De twee minuten die ik heb zou ik willen gebruiken om het kwijtingsverslag van de Commissie te bespreken van de heer Jørgensen. De Rekenkamer heeft in november vorig jaar haar verslag bekendgemaakt en dat verslag was aanzienlijk beter dan de voorgaande jaren omdat er dit keer percentages in werden genoemd. Dat verdient navolging in volgende verslagen. Toen dat verslag werd bekendgemaakt, was het bijna alsof de Commissie victorie kraaide. Het verslag was nog nooit zo goed geweest. 44% van de uitgaven van de Commissie werden goed bevonden door de Rekenkamer. Ik moet zeggen, ik vond het geen moment om voldaan achterover te leunen en te zeggen:"Dit is het beste wat we ooit hebben gedaan". Nee, het kan aanzienlijk beter.
Opvallend is dat de Commissie de aanbevelingen van het Parlement in voorgaande kwijtingsresoluties eigenlijk naast zich had neergelegd. Wat was in de afgelopen drie jaar belangrijk geweest voor het Parlement? Dat waren de nationale verklaringen. Wat zegt de Commissie? Wij zullen die nationale verklaringen niet respecteren. Dat is iets te veel. Bovendien staat het in de financiële vooruitzichten, in een interinstitutioneel akkoord. Gelukkig is de Commissie op haar schreden teruggekeerd en gaat het nu wel gebeuren.
Maar nog een tweede punt. De commissarissen kunnen de verklaringen van de directeuren-generaal niet medeondertekenen. Het is mij een raadsel waarom dat niet kan. Wij kunnen wel de commissarissen ontvangen in de COCOBU, zoals de Commissie zelf aanbiedt en die regelmatig horen over hoe groot de vooruitgang is, maar de commissarissen mogen niet iets ondertekenen met het Parlement. Hoe valt dat juridisch te verklaren? Ik kan alleen maar zeggen, Voorzitter, we hopen dat het volgend jaar nog beter is. De Liberale Fractie zal zich in dit alles, zoals in het verleden, constructief opstellen.
Mogens Camre, for UEN-Gruppen. – Hr. formand! For niende gang har jeg lejlighed til at deltage i den proces, hvorved Parlamentet godkender regnskaberne for Kommissionen, Rådet, Parlamentet og de øvrige EU-organer. Igen i år har vi fundet store uregelmæssigheder. Det har især været galt med Kommissionens forvaltning af strukturfondsmidlerne, hvor tæt ved 4 mia. EUR - næsten 30 mia. DKK - er fejlagtigt udbetalt. Af tidsmæssige grunde skal jeg koncentrere mine bemærkninger herom.
Igen i år siger vi, at det er for galt, og igen får vi forsikringer om, at nu skal det sandelig blive bedre. Sådanne forsikringer har vi fået hvert år, og sådan fortsætter det, fordi hele støttesystemet er så besværligt, så urimeligt og så umuligt at styre. Vi har i Budgetkontroludvalget rejst det centrale spørgsmål: Hvad er effekten af hele EU's enorme omfordeling af penge mellem medlemmerne? Der sker jo ingen synlige forbedringer i de lande, som får støtte. Til næste år er de også bagud og skal have støtte igen. Af EU's 15 gamle medlemslande har Grækenland, Spanien, Portugal og Irland fået støtte hvert eneste år, siden de blev medlemmer. 11 medlemslande, gamle medlemslande, betaler netto hele gildet. Alle nye medlemmer får naturligvis støtte.
Lande, som gennemfører reformer af deres økonomi, som arbejder effektivt, og hvor borgerne er villige til at betale høje skatter, må betale lande, som ikke vil reformere deres forældede struktur og ikke vil opkræve ret meget i skat. EU's støttepolitik er i vidt omfang en sovepude! Hvorfor gennemføre reformer, når man kan sende regningen for ikke at reformere videre til andre landes borgere? Hele denne omfordeling er uden fornuft. Ikke blot havner mange milliarder i de forkerte lommer, men selve støttefilosofien er syg, fordi den belønner lande, som ikke vil gennemføre reformer, og straffer dem, som gør lige netop det, som EU har brug for. EU kunne klare sine opgaver med 15 % af det nuværende budget! Så ville vi også blive fri for alle disse økonomiske skandalesager. Derfor agter jeg personligt at stemme imod godkendelse af Kommissionens regnskab.
Jeg vil gerne benytte lejligheden til at takke mine kolleger i Budgetkontroludvalget for et meget stort og dygtigt arbejde.
Bart Staes, namens de Verts/ALE-Fractie. – Voorzitter, collega's, commissaris, ik zal mijn bijdrage beperken tot de kwijting van de Commissie en de kwijting van het Parlement.
Wat betreft de kwijting van de Commissie staan we voor problemen die voldoende zijn uitgelegd, met name door de rapporteurs: het feit dat er door de Rekenkamer heel wat problemen werden gemeld bij de structuurfondsen, dat 12% eigenlijk niet had mogen uitbetaald zijn (vier miljard euro, dat is een enorme som) en op het gebied van externe betrekkingen het feit dat onder andere de samenwerking met de Verenigde Naties zeer zwak en onhandig verloopt. Dit zijn de problemen die we hebben behandeld.
Het was een belangrijke kwijting want het is de laatste kwijting voor de verkiezingen. Volgend jaar hebben we nog een kwijting, maar die zal in een pre-electorale fase gebeuren. Het was dus een belangrijke kwijting en we hebben de dialoog moeten afdwingen. Ik ben zeer verheugd dat we dat op een zeer constructieve manier hebben gedaan, over de fracties heen. Het feit dat wij tot twee keer toe een hoorzitting met Špidla en Hübner hebben georganiseerd, het feit ook dat wij, Dan Jørgensen, Jan Mulder, mevrouw Gräßle en ikzelf, door een gezamenlijke brief informatie hebben kunnen afdwingen bij de Commissie, heeft tot een goed resultaat geleid. Ik hoop ook dat wij volgend jaar inderdaad tot een beter resultaat kunnen komen.
Wat betreft het Parlement wil ik mij concentreren op twee grote problemen. Met betrekking tot het statuut van de assistenten hebben we de interne audit van de interne auditeur. Ik moet hem daarvoor loven, het is een zeer goed document. Ik begrijp nog altijd niet, Voorzitter, waarom u en het Bureau niet zijn overgegaan tot het publiceren van deze audit. Die zit nu immers in een sfeer van geheimzinnigheid en dat hoeft niet, want wij hebben als Parlement altijd gevraagd om deze audit te laten plaatsvinden, om een onderzoek te doen hoe er met de secretariaatsvergoedingen wordt omgegaan. Ik denk dat wij nu zeker dat statuut moeten tot stand brengen. Ik heb nog een aantal amendementen ingediend om de bestaande tekst van de heer Pomés Ruiz te versterken. Dit moet gebeuren in dialoog met de Commissie, maar vooral ook in dialoog met de Raad. Want als wij straks met een werkstuk komen waarbij de Raad niet volgt, dan zijn we ook niet waar we moeten zijn. Doe dat dus in dialoog met de Commissie, met de Raad.
En ten slotte een laatste woord. Het vrijwillig pensioenfonds baart mij zorgen. Ten eerste blijft het actuarieel tekort toenemen en ten tweede zou ik willen dat de lijst van deelnemers aan dat vrijwillig pensioenfonds nu eindelijk eens wordt gepubliceerd.
Umberto Guidoni, a nome del gruppo GUE/NGL. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, tutto il Parlamento e i colleghi si sono compiaciuti per i progressi compiuti nell'utilizzo più efficace degli stanziamenti europei, comunque non possiamo non sottolineare che ci sono ancora delle carenze importanti. La Commissione dovrebbe lanciare procedure d'infrazione e sanzioni contro gli Stati membri che non applicano, o applicano parzialmente, i regolamenti dei fondi strutturali. Gli Stati membri devono dare tutte le informazioni sulla correzione e sui recuperi finanziari, soprattutto per la prossima gestione finanziaria.
La Commissione dovrebbe presentare al Parlamento una valutazione di qualità sui resoconti annuali che vengono ricevuti dai singoli paesi, soprattutto divedere per aree d'intervento e per differenti politiche. La parte più importante è che sui Fondi strutturali c'è ancora una parte significativa del 12% dei rimborsi impropri.
La Commissione dovrebbe spiegare come può assicurare che questi soldi saranno recuperati, specialmente nei casi dove i progetti non sono stati ammessi con procedure di appalto. Dovrebbero essere utilizzate procedure di sospensione più veloci ed efficaci contro gli Stati membri che non fanno controlli adeguati.
La cosa che io voglio sottolineare, e che mi sembra più carente in questo bilancio, riguarda le azioni esterne: non c'è abbastanza informazione su quelli che sono i beneficiari di alcune delle attività europee, in particolare la Commissione dovrebbe fornire maggiore visibilità sui progetti finanziati dall'Unione europea sulla ricostruzione in Iraq nel 2006, per esempio i progetti, quali sono, i costi previsti, le agenzie coinvolte.
Queste cose sono state fornite, diciamo con un certo ritardo, ma non credo che siano ancora soddisfacenti. In particolare, io credo che bisogna mettere in relazione questo tipo di utilizzo dei fondi con l'ipotesi di utilizzare l'Agenzia di ricostruzione come era stato dal Parlamento sottolineato in passato.
Vado rapidamente al discarico del Parlamento. Innanzitutto la questione delle tre sedi, che è stata sollevata dal relatore, cui va aggiunto oltre al costo finanziario, anche l'impatto ambientale. Infine il rapporto interno sulla gestione delle spese per gli assistenti: io credo sia stato un errore mantenerlo secretato, il che ha dato luogo a tutta una serie di articoli giornalistici che certo non fanno bene alla trasparenza e al corretto funzionamento del Parlamento. Per questo noi chiediamo che questo audit interno sia pubblicato.
Jeffrey Titford, on behalf of the IND/DEM Group. – Mr President, in the limited time I am allowed to comment on this lengthy report, I would like to make two observations. First, it contains a great many empty platitudes about the supporting paperwork MEPs should provide to support claims from their parliamentary assistants’ allowance. In the light of recent events it is painfully clear that the arrangements currently in place are wholly inadequate, as they are subject to gross serial abuse by many Members. Furthermore, it is equally clear that there is no serious intention to do anything about these abuses, as I understand the system will not change before the new Parliament convenes in autumn 2009. Therefore I cannot take the report’s censorious tones at all seriously.
Secondly, I draw Members’ attention to the rather sinister clause 55 of the report, which reveals that, as from 2008, European political parties may be financed up to 85% from the European Parliament budget. It then goes on to point out that this high level of subsidy entails an additional degree of responsibility with regard to their activities. In other words, the EU finances political parties and also controls their activities.
This is Big Brother writ large and provides even more evidence of the disastrous decline of democracy in Europe generated by this increasingly totalitarian European Union. As a democrat I abhor it, and to those who support it: shame on you.
Ashley Mote (NI). – Mr President, it is only right to inform the House and the European Investment Bank, whose accounts are under review this morning, that their 200 million euros’ worth of soft loans to the British Broadcasting Corporation – commonly nowadays known as the Brussels Broadcasting Corporation – are now the subject of a criminal investigation by the British police. The BBC faces a prima facie charge of breaching its Royal Charter, specifically in its failure to provide balanced and objective reporting of current affairs.
The EIB’s claims that the BBC’s editorial policy has not been influenced by these loans is simply beyond belief. As a result of many years’ research, not least by Lord Pearson – at his considerable expense – it has become obvious that the BBC has, in effect, been bought by the EIB on behalf of the EU. As a result of that, BBC senior management now seem to regard themselves as above the law. We shall see shortly whether Scotland Yard police agree.
Gabriele Stauner (PPE-DE). – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich beschränke mich auf den Bericht über die Entlastung der anderen Institutionen und bedanke mich beim Berichterstatter Lundgren für die Zusammenarbeit.
Was die Institutionen betrifft, weise ich vor allen Dingen darauf hin, dass wir für ihre Entlastung – insbesondere gilt das für den Rat – endlich eine Rechtsgrundlage in der Haushaltsordnung finden müssen. Die bisherige Praxis, dass das Parlament die Entlastung der Generalsekretäre des Rates und der anderen Institutionen vornimmt, ist in der Haushaltsordnung nicht verankert und steht auch nicht im Einklang mit Artikel 274 des Vertrags.
Gerade in sensiblen Bereichen wie der Haushaltskontrolle ist eine Bezugnahme auf ein Gentlemen’s Agreement aus den 70er Jahren nicht mehr angebracht und widerspricht den Prinzipien der Rechtsklarheit und der Rechtswahrheit. Wir fordern deshalb die Kommission auf, bis September 2008 einen geeigneten Vorschlag zu unterbreiten, um diese Lücke zu schließen. Deshalb bitte ich alle Kolleginnen und Kollegen dieses Hauses, unseren Änderungsantrag Nr. 1 zur Entlastung des Rates mitzutragen.
Ich spreche auch noch einmal die Kosten für die gemeinsame Außen- und Sicherheitspolitik an. Es ist ein Gebot größtmöglicher Transparenz, dass der Rat der Versuchung widersteht, diese Ausgaben in Zukunft bei den Verwaltungsausgaben unterzubuttern.
Wie jedes Jahr ist die Gebäudepolitik der Institutionen ein Bereich, in dem die Haushaltskontrolle fündig wird. Ich nenne diesmal beispielhaft den Gerichtshof, der sich bei seinem Erweiterungsgebäude nicht um Ausschreibung oder Aushandlung des Auftrags gekümmert hat, obwohl er für die Finanzierung verantwortlich ist.
Auch die Vergaberichtlinien möchte ich noch einmal ansprechen. Es ist unseren Bürgern nicht zu vermitteln, dass jede kleine Gemeinde bei einem Auftrag von über 200 000 Euro eine europaweite Ausschreibung machen muss, die Institutionen selbst sich aber nicht an die Vergaberichtlinien halten.
Erlauben Sie mir noch ein Wort zum Rechnungshof. Ich bedauere sehr, dass nach unserem Bericht der Rechnungshof nach dem Modell des Europäischen Zentralbankrates organisiert werden soll. Ich befürchte eine Renationalisierung dieser Institution, die doch von allen politischen Einflüssen der Mitgliedstaaten freigehalten werden sollte.
Herbert Bösch (PSE). – Herr Präsident! Ich möchte mich zuerst bei allen Mitarbeiterinnern und Mitarbeitern recht herzlich bedanken, die diese wichtige Entlastung für 2006 vorbereitet und unsere Berichterstatter unterstützt haben.
Es ist vielleicht die wichtigste Entlastung, die wir in dieser Periode machen. Wir sehen die Probleme, und wir haben noch Zeit, diese Probleme zu lösen. Ich möchte mich hier auch ausdrücklich beim Europäischen Rechnungshof bedanken. Die Aussagekraft seiner Berichte nimmt von Jahr zu Jahr zu. Es wäre nur gut, wenn der Rechnungshof der Versuchung des Populismus gelegentlich widerstehen könnte. Wir erinnern uns an die Pferdezüchtervereine und die Golfclubs etc. Das waren schon mehr politische Bewertungen als die Bewertungen eines Rechnungshofes.
Ich möchte mich bei der Europäischen Kommission bedanken, die am Schluss auch unter dem Druck eines hart verhandelnden Berichterstatters dieses Ausschusses mit uns ein enges follow-up ausgehandelt hat. Herr Kommissar Kallas hat bereits erwähnt, wie wir in den nächsten Monaten vorgehen wollen. Nationale Deklarationen der Mitgliedstaaten sind wichtig. Der Rat fehlt heute – wir sehen es –, die kümmern sich nicht um die Verwendung der Steuergelder ihrer Steuerbürger, also müssen wir es eben tun.
Wir werden Fortschritte bei den Strukturpolitiken machen. In der Außenpolitik, Herr Kommissar Kallas, werden wir noch Schwierigkeiten haben. Wir haben das erste Mal darauf hingewiesen, dass diese Außenpolitik zu wenig kontrolliert wird, obwohl wir hier Milliarden ausgeben. Es ist in der internationalen Finanzwelt eigentlich üblich, dass man Stimmrechte analog zu den Einzahlungspflichten, die man hat, bekommt. Wenn wir also zum Beispiel beim Wiederaufbau des Irak als Europäische Union über 40 % einbezahlen, dann hätte ich auch gerne gesehen, dass wir über 40 % der Mitwirkungs- und Mitentscheidungsrechte haben. Hiervon sind wir noch weit entfernt. Hier gibt es noch einiges zu tun.
Es wird heute über gute Berichte abgestimmt werden, es kommt jetzt nur noch auf eine gute Umsetzung dieser Berichte an.
Kyösti Virrankoski (ALDE). – Arvoisa puhemies, ensiksi haluan kiittää esittelijöitä ja talousarvion valvontavaliokunnan puheenjohtajaa hyvästä työstä. Nyt on käsittelyssä 30 vastuuvapausmietintöä, jotka koskevat vuotta 2006. Tärkein niistä on komission vastuuvapausmietintö, joka koskee noin 97 prosenttia EU:n talousarviosta. Loput mietinnöt koskevat EU:n muita toimielimiä sekä erillisvirastoja.
Mielestäni vastuuvapauden käsittelyä Euroopan parlamentissa tulee kehittää. Talousarvion valvontavaliokunta ei voi olla tilintarkastustuomioistuin ja vielä vähemmän tilitoimisto. On fyysisesti mahdotonta, että se voisi yksityiskohtaisesti tarkistaa 30 yksikön hallinnon ja tilinpidon. Parlamentin on luotettava asiantuntijoihin ja viranomaisten lausuntoihin. Näistä tilintarkastustuomioistuin, sisäinen valvonta ja OLAF ovat tärkeimmät.
Kovin yksityiskohtainen tilien ja hallinnon käsittely johtaa vain näennäiseen tarkkuuteen, joka ei lisää luotettavuutta. Vastuuvapauden käsittelyn laatu ei ole suorassa suhteessa tuotettujen mietintöjen lukumäärään. Päinvastoin: kun parlamentti myöntää vastuuvapauden esimerkiksi yksittäiselle virastolle, se saattaa olla liian vahva vakuutus sille, että tilit ja hallinto on hoidettu moitteettomasti.
Jos parlamentti todella haluaa vahvistaa osuuttaan vastuuvapausprosessissa, sen on uudistettava työtapansa. Muuten talousarvion valvontavaliokunta hukkuu työmääräänsä.
Janusz Wojciechowski (UEN). – Panie Przewodniczący! W sprawozdaniu pana Jørgensena słusznie zostały wyeksponowane – w ślad za opinią Trybunału Obrachunkowego – problemy finansowania wspólnej polityki rolnej, a konkretnie, że niektórzy jej beneficjenci nie mają z rolnictwem nic wspólnego. Kluby golfowe, kluby krykieta, kluby jeździeckie, parki rozrywki niech się rozwijają, ale nie ze środków na wspólną politykę rolną.
Dziś po południu będziemy debatować w tej Izbie nad kryzysem żywnościowym i wzrostem cen żywności, a to jest przecież jedna z przyczyn tego kryzysu, że fundusze unijne, które powinny służyć wsparciu rolnictwa wspierają zupełnie inne biznesy, które doskonale mogą sobie radzić bez tej pomocy. Dlatego w pełni popieram wnioski zawarte w punktach 99 i 100 sprawozdania pana Jørgensena wskazujące na potrzebę takich zmian w finansowaniu wspólnej polityki rolnej, aby pomoc kierowana była wyłącznie do prawdziwych rolników – tych, którzy wykorzystują ziemię w celach rolniczych i takie zmiany powinny być wprowadzone jak najszybciej.
Paul van Buitenen (Verts/ALE). – Ik wil graag de bekendste geleerde van onze tijd quoten, de heer Einstein. Hij zei dat het kwaad niet bestaat vanwege de daders, maar vanwege het feit dat veel mensen hun hoofd wegdraaien. Zo is het hier ook in het Parlement. We weten al decennia lang dat er gerotzooid wordt met assistentenvergoedingen, reiskostenvergoedingen, algemene-onkostenvergoedingen, dagvergoedingen, gelden aan bezoekersgroepen en gelden aan politieke groepen. Ik hoop dat het Parlement nu voor de verkiezingen van 2009 hier eindelijk iets aan gaat doen, en dat het niet bij loze beloften blijft zoals het in de afgelopen decennia het geval was. In afwachting daarvan denk ik dat wij eigenlijk de kwijting zouden moeten uitstellen. Ik denk dat het onverkoopbaar is aan de kiezers als wij onszelf kwijting verlenen.
Esko Seppänen (GUE/NGL). – Arvoisa puhemies, komission varapuheenjohtajan Siim Kallasin johdolla on tehty hyvää työtä Euroopan unionin tilinpidon avoimuuden ja läpinäkyvyyden lisäämiseksi. Erityisen tunnustuksen ansaitsee vaatimus EU:n maataloustukien julkistamisesta. Kotimaassani Suomessa kansalliset tuet ovat kuitenkin kaksinkertaiset EU-tukiin verrattuina. Valitettavasti tältä osin tiedot EU-tukien saajista eivät kerro koko totuutta maatalouden tukiaisista.
Komissio on talousarvion valvontavaliokunnan luomassa paineessa parantanut tilinpidon valvontaa ja luvannut ryhtyä aikaisempaa aktiivisemmin väärin perustein maksettujen tukien takaisinperintään. Samoin ulkoisten toimien rahoituksesta on saatu entistä parempilaatuista tietoa, tästä kiitos esittelijöille ja varjoesittelijöille.
Tiukkaa linjaa toivon noudatettavaksi tulevaisuudessa myös Euroopan laajuisten poliittisten puolueiden ja niiden sääntöjen valvonnassa, toisin kuin joskus parlamentin käyttäytymisestä voimme päätellä.
Jens-Peter Bonde (IND/DEM). – Hr. formand! Vi er nået langt med åbenhed og kampen mod svindel i EU. Da jeg blev valgt første gang i 1979, gik gruppeformændene i spidsen med at tage af kassen! Først en limousine med chauffør betalt af Parlamentet og så hen i medlemmernes kasse og få businessclass-betaling for samme rejse og lidt til! Nu er formændene i spidsen for oprydningen, men der er langt igen, og vi har fået et stort tilbageslag med flertalsbeslutningen om ikke at ville offentliggøre den interne revisionsrapport. Hvordan skal vi kunne være vogtere over andre, når vi ikke tør rense os selv? De store grupper bærer et stort ansvar for, at stemmeprocenten til Parlamentet næste gang kan falde under 40 % og alvorligt svække de folkevalgtes legitimitet.
Jeg havde håbet, at jeg en dag kunne stemme for et årsregnskab, fordi der ikke var mere at kritisere, men de store grupper anbefaler os igen at underskrive Kommissionens regnskab, selv om vi stadig ikke har adgang til at kontrollere regnskabet fuldstændigt. Hvad vil en revisor sige til et regnskab, hvor han ikke har adgang til at se alle bilag? For 14. år i træk har Revisionsretten erklæret, at de ikke kan bekræfte de underliggende transaktioners rigtighed, så desværre må jeg for 29. år i træk igen stemme imod godkendelsen.
Men jeg vil også takke kollegerne i Budgetkontroludvalget og andre i huset for mange års fælles indsats med at rense EU. Da jeg startede, mødte jeg i budgettet en person, som hed "Skummetmælk". Han fik 1,3 mia. kr. og var den største danske modtager af EU-midler. Jeg kunne ikke engang få en statistisk opdeling af, hvad f.eks. de største modtagere af pengene fik udleveret. Fra næste år står alle modtagere af landbrugsstøtte på nettet. For fire år siden var Kommissionens arbejdsgrupper dybt hemmelige. Nu får vi også rådgiverne på nettet takket være vores fælles pres, og vi har også i Siim Kallas en god støtte i Kommissionen. Det vil jeg gerne takke for. Jeg vil savne vores arbejdsfællesskab, når jeg forlader Parlamentet den 9. maj. Tak, kolleger! Vi er nået langt, men ikke langt nok, og jeg er sikker på, at I fortsætter arbejdet.
Daniel Hannan (NI). – Mr President, in 1944 Friedrich Hayek made the prescient observation that the delegation of particular technical tasks to separate bodies, while a regular feature, is the first step by which a democracy progressively relinquishes its powers.
Colleagues should ask themselves how much democratic control there is over the various European agencies. We might get the odd committee visit to them, or express general opinions on what their mandates should be, but, in general, the role of this Parliament is to vote through the necessary supply, annually and unconditionally. Thus, the European Union is being run by a standing apparat.
To be fair, it is not alone. Within many of the Member States, my own included, there has been a similar process, whereby elected representatives have given away their powers. What makes the EU unusual is that these various bodies have only the flimsiest of legal bases. True, they would have been authorised by the European Constitution. But that constitution – it seems necessary periodically to remind this House – was rejected at the ballot box. Therefore, many of these agencies – the Human Rights Agency, the Defence Agency, the External Borders Agency and so on – are at best irregular, and at worst illegal.
If you want to regularise their status, and to have a proper mandate for them, then put the constitution to the people in the referendum you once promised. Pactio Olisipio censenda est!
Esther De Lange (PPE-DE). – Voorzitter, over de kwijting van het Parlement is vandaag al heel veel gezegd. Ik wil me dan ook beperken tot de opmerking dat ik zeker als voormalig assistent hoop dat dat assistentenstatuut waar nu al zo lang over gesproken wordt, eindelijk werkelijkheid zal worden. Want laten we wel wezen, de huidige regels bieden veel te veel manoeuvreerruimte. Daar zit hem het probleem. Vele collega's gaan daar correct mee om maar een garantie is er op het ogenblik niet. Dus de regels moeten aangescherpt worden en ook de diensten van dit Huis zullen consequenter moeten optreden in gevallen waarin verkeerd wordt omgegaan met deze regels. Daar hebben onze diensten, ook in het verleden, wel eens een steek laten vallen.
Dat gezegd hebbende, wil ik me richten op wat naar mijn mening het jaarlijks terugkerende hoofdprobleem, om niet te zeggen hoofdpijnprobleem, is bij de kwijtingverlening aan de Commissie. Namelijk de ongemakkelijke spagaat waarin we ons bevinden tussen het Europese en het nationale niveau. Een spagaat die wordt veroorzaakt doordat de Commissie volledig verantwoordelijk is voor de Europese uitgaven, terwijl 80% daarvan door de lidstaten wordt beheerd. Nu zijn er inderdaad positieve ontwikkelingen - het is al gezegd -, bijvoorbeeld op het gebied van de landbouw, maar de enige manier om uit deze ongemakkelijke spagaat te komen zijn toch de nationale beheersverklaringen die op dit ogenblik al door vier lidstaten worden voorgelegd. Wij stellen als Parlement in het verslag-Jørgensen terecht klip en klaar dat de huidige annual summaries wat dat betreft slechts een eerste voorzichtige stap in de richting van deze beheersverklaringen zijn. Nu weet ik ook wel dat er een wijziging van het Interinstitutioneel Akkoord en het Financieel Reglement nodig is om de nationale verklaringen formeel in te voeren. Maar ik ben in elk geval voorlopig tevreden met de toezegging van de Commissie van vorige maand dat zij ook de andere lidstaten zal aansporen om nationale verklaringen in te voeren. Maar ik zei heel bewust 'voorlopig tevreden', beste Commissie, want de proof of the pudding is in the eating en mijn fractie zal in de komende maanden kritisch volgen hoe de Commissie deze toezegging via concrete acties in de praktijk brengt. En het feit dat de Raad vandaag niet aanwezig is, geeft aan dat er nog werk aan de winkel is. Wij zullen deze bevindingen laten meewegen als we hier volgend jaar weer zijn voor de kwijtingsverlening 2007. Wordt vervolgd dus!
Edit Herczog (PSE). – Köszönöm szépen, elnök úr! Az európai ügynökségek jelentésével szeretnék foglalkozni. Az Európai Parlament évről évre vizsgálja az európai ügynökségek gazdálkodását, e feladatának elvégzésében támaszkodik mind az Európai Számvevőszék, mind az Európai Csaláselleni Hivatal munkájára. Közösen végzett hosszú, alapos elemző és előkészítő munka eredményeként jutottunk el odáig, hogy határozatot hozzunk a közösségi ügynökségek 2006-os gazdálkodásával kapcsolatosan, és nagyon örvendetesnek tartjuk, hogy az Európai Számvevőszékkel egyetértésben, valamennyi ügynökséget ajánljuk elfogadásra. Ez nem azt jelenti, hogy a gazdálkodás területén nem találtunk hibákat, de azt igenis jelenti, hogy nem találtunk olyan mértékű hibákat, ami az elfogadást akadályozná. Szeretném jelezni azt is, hogy nagyon széles demokratikus többséggel szavazták meg a frakciók a bizottságban és ajánlják itt, a plenáris ülésben elfogadásra az ügynökségek munkáját, még akkor is, ha a jelentéstévő saját jelentésével sem ért teljesen egyet. Köszönöm, hogy meghallgattak.
Margarita Starkevičiūtė (ALDE). – Pirmininke, nuo kadencijos pradžios ALDE grupės vardu domiuosi Europos Sąjungos agentūrų veiklos rezultatais. Ir noriu pažymėti, kad per šiuos metus agentūrų skaičius beveik padvigubėjo. Nors mūsų pranešėjas pasakė daug kritinių pastabų dėl agentūrų darbo, tačiau reikia pasakyti, kad, palyginus su praėjusiais metais, yra pastebimi teigiami pokyčiai. Padidėjo jų darbo skaidrumas, demokratinė atskaitomybė, nes įgyvendintas mūsų parlamentinis pasiūlymas, kad agentūrų darbas būtų vertinamas atitinkamų komitetų.
Tačiau, aišku, yra ir problemų. Kalbant apie tas problemas, visų pirma mums reikėtų nuspręsti, kokia yra agentūrų vieta Europos Sąjungos valdymo sistemoje. Kaip aš minėjau, agentūrų skaičius labai didėja, ir daug kas kaltina mus, ir Parlamentas kartais pats laikosi tos nuomonės, kad tai yra netiesioginis būdas padidinti biurokratijos skaičių. Tačiau iš tiesų galbūt tai reiškia, kad mes turime peržiūrėti ES valdymą, Europos Komisijos, ypač valdymo ir administravimo sistemą. Dabar yra įgyvendinama eilė iniciatyvų, kaip patobulinti šią sistemą. Matyt, mes turėtume kalbėti apie radikalesnę reformą, ir tai turėtų teigiamą rezultatą ir įvestų skaidrumo tiek į agentūrų darbą, tiek į Komisijos darbą.
Zbigniew Krzysztof Kuźmiuk (UEN). – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! W tej debacie chcę zwrócić uwagę na trzy kwestie.
Pomimo że Trybunał Obrachunkowy uznał, że w ogólnym przekroju sprawozdanie finansowe Wspólnot Europejskich rzetelnie przedstawia sytuację finansową na koniec grudnia 2006 oraz że nie znalazł rażących nieprawidłowości odnośnie środków własnych oraz dokonywanych wydatków, to stwierdził wiele błędów tak w kwotach zarejestrowanych w systemach księgowych, jak i w sprawozdaniach dostarczanych przez państwa członkowskie. Szczególny niepokój budzi fakt, że niektóre rodzaje nieprawidłowości powtarzają się co roku pomimo krytycznych uwag Trybunału Obrachunkowego i Parlamentu Europejskiego.
Niepokoi również ciągły wzrost zaległych zobowiązań budżetowych pozostających do spłaty, w szczególności w odniesieniu do starych państw członkowskich.
Po trzecie, na tym tle z satysfakcją chciałbym odnotować ogólną poprawę w wydatkach na wspólną politykę rolną osiągniętą głównie dzięki zastosowaniu systemu AJAX, który w znaczący sposób ogranicza ryzyko występowania nieprawidłowych wydatków.
Antonio De Blasio (PPE-DE). – Köszönöm szépen, elnök úr! Tisztelt hölgyeim és uraim! 2006-ban az Európai Unió a közös büdzsé 39%-át, mintegy 38.9 milliárd eurót fordított strukturális kiadásokra. Az Európai Számvevőszék éves jelentésében megállapította, hogy az Európai Bizottság számos előrelépést tett a strukturális és kohéziós alapok felhasználása terén, illetve az átfogó ellenőrzésben. A pénzügyi abszorpció egyértelműen javult, ugyanakkor a jelentés felhívja a figyelmet arra, hogy 2006-ban a strukturális projektek kifizetéseinek legalább 12%-a nem lett volna visszatéríthető. Ez közel 4 milliárd eurót jelent, a projektek 20%-ánál pedig teljesítési hiba történt.
A Strukturális Alapok többszintű igazgatásával, valamint megosztott igazgatásával évek óta számos probléma merült fel. A feltárt szabálytalanságok és téves visszatérítések viszonylag magas arányának oka elsősorban a tagállami kontrollrendszerek és az ezen alapuló ellenőrzési rendszerek alacsony hatékonysága. A legnagyobb problémát abban látom, hogy nincs egy egységes, mindenki által elfogadott értékelési modell, szükséges mutatószám vagy benchmarking rendszer, és hiányzik a projektek hatékonyságmérése is.
Bár a Strukturális Alapok rendkívül fontos közös fejlesztésekre nyújtanak megfelelő forrást, csak akkor érhetjük el a közpénzzel való visszaélések számának csökkenését, ha a tagállamok és az Európai Bizottság közösen, egyetértésben lépnek fel az illegális pénzfelhasználás visszaszorításában. Emellett szükség van a tagállami ellenőrző rendszerek eredményességének javítására, illetve egységesítésére is. Elengedhetetlen továbbá az is, hogy a Bizottság a strukturális kiadásokra vonatkozó ellenőrzéseit hatékonyabbá tegye, alkalmazza a felfüggesztési és kiigazítási eljárásokat, illetve kidolgozzon egy új tagállami jelentéstételi rendszert, tekintettel arra, hogy a bizottsági auditok 40%-ánál jelentkeztek problémák. Mindezzel együtt delegációnk a discharge elfogadását javasolja. Köszönöm, hogy meghallgattak.
Inés Ayala Sender (PSE). – Señor Presidente, quiero expresar nuestra satisfacción porque, un año más, se ha logrado mejorar la transparencia de las cuentas de la Unión Europea, a pesar de que −hemos de decir− el Tribunal de Cuentas no acaba de ayudarnos en los aspectos más de fondo del sistema, pero sí que, a través de un diálogo muy constructivo, arduo, pero muy constructivo, con la Comisión, en el cual debemos hacer un especial reconocimiento al esfuerzo hecho por los Comisarios de Desarrollo Regional y de Empleo, se ha conseguido, realmente, avanzar en aspectos de mejora del control de todos los aspectos relacionados tanto con el empleo como con los Fondos Estructurales.
Hubiésemos deseado la misma cooperación por parte de la Comisaria de Asuntos Exteriores, que esperamos que se añada o que se una a estos esfuerzos.
En relación con el Comité de las Regiones, estamos muy contentos porque, realmente, hemos avanzado de manera muy, muy significativa, y seguimos evaluando y vigilando, pero tenemos la impresión de que realmente se ha hecho un avance importante.
Con respecto al Tribunal de Cuentas, desearíamos que hubiera mayor transparencia en su declaración de intereses y, en cuanto al Consejo, estamos de acuerdo en hacer más transparente y eficaz el control interno, pero no en aumentar las trabas burocráticas, como parece plantear la enmienda que se ha presentado.
Chris Davies (ALDE). – Mr President, I have some questions. Why is it that, in a Parliament committed to openness and transparency, our own authorities keep secret embarrassing reports which reveal the fraudulent practices of Members? Why is it that there was no requirement for Members to account for their use of general expenditure? How much of that money ends up in private pockets? Why do we keep secret the names of the 407 Members who benefit from EUR 27 000 each paid into a voluntary pension fund, amongst them myself? Why do we have no controls over those Members who embezzle nearly EUR 14 000 each year by making private payments into that pension fund from the public purse? Is there any reason, other than greed, that prevents those to whom we look for guidance – the Bureau and sometimes even the Conference of Presidents – introducing the genuine reforms that are so long overdue? This failure brings shame upon us all and upon this House.
Astrid Lulling (PPE-DE). – Monsieur le Président, je voudrais dire à M. Davies que c'est lui qui "brings shame on the Parliament".
Ceci dit, Monsieur le Président, je voterai votre décharge pour 2006. Malheureusement, dans la proposition de résolution qui l'accompagne, il y a des demandes et des remarques qui, soit enfoncent des portes ouvertes (paragraphe 58), soit sont inexactes, comme les paragraphes qui concernent le Fonds de pension volontaire.
Malgré les efforts d'information de mises au point répétées du président du Fonds, on s'obstine ici à répéter des contre-vérités sur le déficit actuariel du Fonds. Grâce à une gestion exemplaire, le Fonds est en mesure, aujourd'hui, de garantir les droits acquis jusqu'en 2060. Je crois que beaucoup d'entre nous seront morts d'ici là!
En ce qui concerne l'actualisation de la situation actuarielle (paragraphe 71), elle existe mais elle sera d'abord présentée au conseil d'administration du Fonds. Permettez-moi de rappeler ici que le Parlement a dépensé inutilement 36 000 euros pour faire un rapport actuariel soi-disant indépendant. Où est-il? Quelles sont les conclusions? Pour autant que je sache, elle ne diffèrent pas de celles des actuaires du Fonds.
En ce qui concerne les paragraphes 72 et 73, il faudrait distinguer entre les désirs de certains membres de la Cocobu et la réalité telle qu'elle découle du statut des membres. Prétendre que ni les députés actuels, ni les autres affiliés ne pourront continuer à cotiser au Fonds est tout simplement incompatible avec l'article 27 du statut. Ce ne sont heureusement pas les désirs de certains qui comptent ici, même s'ils font l'objet de décisions dans le cadre de résolutions, mais le statut.
Le groupe de travail du Bureau sur le statut des membres dont je fais partie a fait son travail, il a préparé les mesures nécessaires, non pas conformément aux désirs exprimés dans des résolutions, mais conformément à l'article 27 du statut des membres publié au Journal officiel le 7 octobre 2005.
Bogusław Liberadzki (PSE). – Panie Przewodniczący! Chciałem dołączyć do tych głosów, które oceniają pozytywnie procedurę absolutoryjną za rok 2006. Otóż zarówno Komisja, jak i Komisarze wykazali się dużym i wciąż rosnącym stopniem kooperatywności. Duże podziękowania należą się Trybunałowi Obrachunkowemu. Po prostu Trybunał dobrze spełniał swoją rolę.
Osiąganie celu w Unii ocenialiśmy wraz z gospodarowaniem środkami łącznie. To jest także bardzo pozytywny znak. Chciałbym bardzo wyraźnie podkreślić, że w procedurze absolutoryjnej uczestniczy de facto cały Parlament poprzez opiniowanie wniosków, przez poszczególne komisje merytorycznie właściwe. Chciałbym podziękować panu przewodniczącemu Böschowi za jego wielką pracę i cierpliwość oraz sprawozdawcom Jørgensenowi, Ruizowi i Stubbowi.
Niezwykle trudno jest uniknąć nieprawidłowości, ale rzeczą jeszcze ważniejszą jest je stwierdzić i zapobiec. Tę funkcję spełniliśmy.
Péter Olajos (PPE-DE). – Köszönöm, elnök úr! Mint a 2006. évi mentesítéshez adott ENVI vélemény árnyék-jelentéstevője, szeretném megköszönni az alapos munkát Jutta Haugnak és a jelentéstevőnek is. Úgy gondolom, hogy a hozzánk tartozó négy ügynökség munkája rendkívül fontos, működésük minden kétséget kizáróan segíti az Európai Parlament és a többi uniós intézmény tevékenységét, növelve ezáltal az állampolgárok életminőségét.
Az Európai Betegségmegelőzés és Járványvédelmi Központ fontos szerepet tölt be a járványfelügyelet, valamint az új és a kialakulóban lévő járványos betegségek kockázatára vonatkozó véleményalkotás terén. Talán ennek is köszönhető, hogy idén már Magyarország lett az első a járványvédettség tekintetében, hiszen nálunk fertőződtek meg a legkevesebben azokkal a betegségekkel, amelyek oltással is megelőzhetőek.
Az Európai Környezetvédelmi Ügynökség munkája nélkülözhetetlen a környezetvédelmi információk gyűjtésében, szintetizálásában, az Európai Gyógyszerügynökség jelentős szerepet játszik a közegészség és az állatok egészségének védelmében. Különösen fontosnak tartom az ügynökségnek az új gyógyszerek kifejlesztésében való közreműködését. Az Európai Élelmiszerbiztonsági Hatóság pedig az élelmiszerbiztonság, az állategészségügy és a növényvédelem területén nyújt nélkülözhetetlen támogatást.
Fontos kiemelni, hogy valamennyi ügynökség átcsoportosította a rendelkezésére álló éves költségvetését, emögött, mint arra a jelentéstevő is rámutat, a feladatok összetettsége áll. A jövőbeli tervezésnél ezért érdemes lenne erre nagyobb hangsúlyt fektetni. Üdvözlöm a jelentéstevőnek a belső ellenőrzésnek a fontosságára, megerősítésére tett javaslatait, az itt felmerülő személyi erőforráshiányt orvosolni kell. Végezetül szeretném felhívni a figyelmet a most kezdődő, az ügynökségek szerepét tisztázó bizottsági anyag jelentőségére. Ügynökségekre szükség van, de az átláthatóság és a hatékonyság megköveteli az Unió irányításában elfoglalt helyük tisztázását. Köszönöm szépen.
Szabolcs Fazakas (PSE). – Köszönöm a szót, elnök úr! A 2006-os discharge mai, várható megszavazásával egy hosszú, feszültséggel teli folyamat végére értünk, ami méltán tekinthető egyszerre különlegesnek és mérföldkőnek is az Európai Parlament történelmében. Különlegesnek, hiszen most fordult először elő, hogy az Európai Számvevőszék a Strukturális Alapoknál 12%-os hibarátával konfrontált minket, amit a szenzációéhes bulvársajtó természetesen rögtön 4 milliárd eurós hiányként tálalt. Az ügyben illetékes cocobu ebből következő feladatát a dán Jørgensen rapportőr segítségével politikai és szakmai felelősségtudásának teljes tudatában végezte. Célja nem a beláthatatlan következményekkel járó szenzációkeltés és botrányokozás volt, hanem a helyzet transzparens feltárása, és olyan javaslatok kidolgozása, amely biztosítékot jelent a jövőbeli elkerüléséhez. Ehhez nagyon jó partnerre találtunk Siim Kallas elnöki személyében, akinek külön meg szeretném köszönni a munkáját, és bízom abban, hogy a jövőben ilyen feladatokat most már előreláthatólag fogunk megoldani. Köszönöm szépen.
Pierre Pribetich (PSE). – Monsieur le Président, chers collègues, je souhaiterais invoquer un aspect d'importance concernant la décharge, à savoir la mesure des actions à travers la prise d'échantillons.
Au cours de l'élaboration de mon document de travail sur la gestion par la Commission du programme CARDS de soutien aux Balkans, dans le cadre de la décharge, seuls 2,32 % des opérations ont pu être contrôlées par la Cour des comptes, en vue d'évaluer les modes de gestion des actions extérieures menées par l'Union européenne dans cette région de l'Europe. La faiblesse de cet échantillon n'a pas permis, entre autres, à la Cour des comptes d'analyser l'impact des actions extérieures au Monténégro puisque, sur les 256 actions financées, aucune n'a fait l'objet d'un examen.
Dans cette situation, comment peut-on sérieusement mesurer de tels impacts? Quelle fiabilité scientifique et financière doit-on accorder à de tels rapports d'évaluation? Si d'un point de vue statistique, de faibles échantillons permettent d'estimer le comportement de systèmes, encore faut-il que l'échantillon soit représentatif, ce qui n'a pas été le cas pour les crédits finançant des actions au Monténégro pour le programme CARDS. Collectivement, les contribuables européens gagneraient dans une amélioration des méthodes d'analyse des échantillons par la Cour des comptes pour mieux cerner l'efficience des crédits de notre budget.
Monica Maria Iacob-Ridzi (PPE-DE). – Doresc să subliniez două chestiuni pe care le consider foarte importante în ceea ce priveşte descărcarea de gestiune a Comisiei Europene.
Primul aspect vizează co-implicarea statelor membre în implementarea bugetului european. Deşi pentru 80% din bugetul european avem o procedură de management comun între Comisie şi statele membre, consider că ar trebui introduse măsuri noi, care să sporească participarea la toate fazele procesului bugetar.
În privinţa controlului, susţin introducerea declaraţiilor naţionale, vizate de Curtea de Conturi a fiecărui stat membru, care să responsabilizeze guvernele şi agenţiile de plăţi cu privirea la atribuirea corectă şi obiectivă a fondurilor comunitare.
Cu toate acestea, măsura suspendării tuturor plăţilor în cazul detectării unor deficienţe trebuie utilizată cu mare precauţie şi doar în cazuri în care se constată probleme grave în administrarea fondurilor europene.
Ratele de absorbţie îngrijorător de mici din noile state membre sunt al doilea aspect deosebit de important din descărcarea bugetară. Nu este normal ca, în toate noile state membre, ratele de absorbţie să fie, în medie, cu peste 30% mai reduse decât era aşteptat iniţial.
Pentru mine, acest fapt semnalează nu incapacitatea lor de a absorbi fonduri europene, ci posibil o birocraţie excesivă din partea instituţiilor europene.
Richard Corbett (PSE). – Mr President, I find myself in the very unusual situation of agreeing partly with something that Mr Hannan said just now, which was when he voiced his concern about the proliferation of agencies. We seem to create agencies more according to the desire of every Member State to have one on its territory, and then spread them like confetti around the Union, than according to a real and genuine need to do so.
If this trend continues, it will indeed lead to governance by agency at the expense, frankly, of the Commission, which is our executive and which is accountable to Parliament, and much more directly than the agencies, even if we do have more means than Mr Hannan admitted to control them.
Where I depart from him of course is when he goes over the top, as he usually does, and claims that these agencies have been created illegally. That is, of course, absolute nonsense. They were all created on the basis of the current Treaties, with a proper and due legal base. Whether it was wise to do so is another question, and we should certainly be very careful before we create any new agencies in the future.
Κώστας Μποτόπουλος (PSE). – Κύριε Πρόεδρε, το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο είναι ένα πολιτικό σώμα και πρέπει να κρίνουμε, νομίζω, τα θέματα για τα οποία συζητάμε με πολιτικό τρόπο. Το μέτρο που πρέπει να συνοδεύει τις ενέργειές μας, μας λέει, κατά τη γνώμη μου, δύο πράγματα. Θα πάρω δύο παραδείγματα από αυτά τα οποία συζητήσαμε: το πρώτο είναι το θέμα των ανεξάρτητων αρχών, των agencies. Βεβαίως, υφίσταται το ζήτημα της πολύ μεγάλης εξάπλωσης όλων αυτών των αρχών, αλλά μπορούμε ποτέ να πούμε ότι δεν είναι ιδιαίτερα χρήσιμη η αποκέντρωση των ανεξάρτητων αρχών και, ότι, επειδή υπάρχει πρόβλημα μεγάλης εξάπλωσης, θα πούμε όχι σε όλες τις ανεξάρτητες αρχές; Βεβαίως και δεν ισχύει αυτό.
Το δεύτερο, αφορά το περίφημο ζήτημα της χρηματικής αμοιβής των συνεργατών μας. Βεβαίως και υπάρχει πρόβλημα! Και το είπαμε στην επιτροπή! Αλλά από το να αναφέρουμε ότι υπάρχει πρόβλημα, μέχρι να μη δώσουμε την απαλλαγή στο Κοινοβούλιο για όλη τη χρονιά, και μέχρι να λέμε λαϊκιστικά πράγματα, όπως δηλαδή ότι όλοι είμαστε υπεύθυνοι, ότι δεν υπάρχει διαφάνεια, υπάρχει τεράστια απόσταση. Πώς δεν υπάρχει διαφάνεια; Όταν εμείς, τα μέλη της επιτροπής, είδαμε την έκθεση αυτή.
Siim Kallas, Vice-President of the Commission. − Mr President, I should like to thank the honourable Members, the rapporteur and the members of the Committee on Budgetary Control.
The discussion on discharge has been very intensive this year, and the Commission has made several commitments to follow up Parliament’s observations and recommendations. We will continue this intensive process, starting in May, when there will be a discussion in the Committee on Budgetary Control about our plans for next year.
This is an intensive process, and I would like to assure Parliament that we take our commitments very seriously and are going ahead with the proposals and ideas we have in common on increasing accountability, on cooperation with Member States and on increasing the responsibility of Member States in shared management issues. That is our common line, and we will work seriously on all those action plans and proposals.
There are different types of agencies. Firstly, there are executive agencies, which are clearly the responsibility of the Commission, and for which you give discharge to the Commission. We have some executive agencies, but have decided to have a moratorium on the establishment of new executive agencies.
What are the concerns surrounding traditional agencies? The problem of governance is a serious one, and there are several weak points as regards how to administer and handle those agencies. We should probably hold serious discussions on governance issues, but we should also not underestimate the political observations on their work – what they are doing and what the real benefits are – and Parliament has a very important role to play in evaluating and assessing how successful they are. Neither should we underestimate the positive aspects of both decentralisation and of having European bodies spread across Europe. That is not such a bad idea, if everybody considers his or her own country.
I should like to thank you once again for all your contributions, remarks, debates and discussions. We will continue with our commitments and action plans.
Dan Jørgensen, ordfører. − Hr. formand! Jeg vil gerne sige tak til kommissær Kallas. Det er klart, at vi har oplevet en proces, hvor bølgerne er gået lidt højt en gang imellem. Der har været en konflikt mellem os i Parlamentet og Kommissionen, men det er en konflikt, som vi har formået at få omdannet til en dialog. Det har ført til nogle gode resultater og nogle gode løfter fra Kommissionen og også til nogle helt konkrete handlingsplaner med konkrete deadlines og konkrete succeskriterier. Det skal vi holde fast i, når der er nogle af kollegerne fra de mere EU-skeptiske fraktioner, som siger: ”Det er bare ord, og det har man jo sagt før”. Det er ikke rigtigt! Det drejer sig jo ikke bare om ord, men om meget konkrete handlinger, som man nu lover at iværksætte fra Kommissionens side. Nogle tiltag er allerede sat i værk. Og der er også fastsat meget konkrete deadlines, som vi vil kunne følge op på. Nu skal vi oven i købet have en kommissær på besøg i udvalget en gang om måneden for at følge denne proces. Det er virkelig et stort fremskridt!
Når det så er sagt, vil jeg godt afslutningsvis minde om, hvorfor disse problemer opstår. En af årsagerne er, at mange af midlerne forvaltes under delt forvaltning. Det vil sige, at 80 % af EU's midler også forvaltes ude i medlemsstaterne. Det er Kommissionens ansvar at følge Traktaten, og det er det kors, de må bære. Derfor kritiserer vi Kommissionen hårdt, men i virkeligheden ligger en stor del af problemet ude i medlemsstaterne. Det er grunden til, at vi her i Parlamentet er så store tilhængere af ideen om en national revisionserklæring en gang om året, underskrevet af det korrekte politiske niveau, formentlig finansministeren. Det fungerer allerede i en række lande: Danmark, Nederlandene, Det Forenede Kongerige, Sverige. Hvis vi kunne opnå noget tilsvarende i alle EU-lande, ville man opleve, at man ville tage disse revisionsforpligtelser mere seriøst i de enkelte lande. Jeg tror, at man ville opleve, at vi ville få et virkelig godt redskab til faktisk at slå ned de steder, hvor det ikke fungerer i de enkelte lande.
José Javier Pomés Ruiz, Ponente. − Señor Presidente, a veces los árboles no nos dejan ver el bosque. Nosotros, en este procedimiento de aprobación de la gestión, tenemos que decir las cosas que van mal, y a veces nos olvidamos de cuántas cosas van bien, de cuántos funcionarios supercompetentes tenemos en la Comisión, en esta Casa, en este Parlamento −los ujieres, tantos servicios, los traductores, los intérpretes, que funcionan muy bien−, de cómo sabemos estirar el presupuesto que tenemos para cumplir los objetivos, de cómo este Parlamento y la Comisión estamos avanzando cada vez más en la política de transparencia.
Nos queda un reto, un reto muy importante para este Parlamento, la política de comunicación y de información. Era uno de los objetivos que tenía este Parlamento para el año 2006 y no estoy satisfecho de cómo se ha desarrollado. Tenemos dentro de un año elecciones, y tenemos que saber llegar a ellos, y llegar a ellos implica mejorar nuestros procedimientos de información y seguir siendo transparentes, como lo somos. La transparencia, y yo fui ponente de este informe, es compatible con que haya documentos que no sean públicos, como pasa en los Estados miembros, en los propios periodistas, como pasa en las empresas, en las familias. Y eso es bueno para nuestro trabajo, el que haya niveles de elaboración de criterios que no han pasado por el tamiz de una aprobación pública y deban, por tanto, estar en el lógico secreto de los que estamos trabajando en el asunto.
Estoy totalmente satisfecho del acceso que he tenido a toda la información, y creo que el informe que presento sobre las cuentas del Parlamento es un informe responsable. Y yo digo que se aprueben las cuentas del Parlamento, porque este Parlamento, si se me permite, funciona muy bien y mucho mejor que algunos parlamentos nacionales, de forma mucho más transparente y con funcionarios que trabajan más horas que las que pueden trabajar en parlamentos similares.
Por tanto, esto no es decir que sea perfecto, tenemos que seguir trabajando. Tenemos todavía un largo recorrido, pero en este ejercicio político de ver qué tal hemos usado el dinero que nos han dado los ciudadanos el informe es positivo, lo hemos usado bien, de forma transparente y de forma coherente.
Hans-Peter Martin, Berichterstatter. − Jutta Haug hat meine kritischen Ausführungen in der Begründung und auch im Haupttext als verabscheuungswürdig und als Skandalisierung bezeichnet. Ich möchte ein paar Zitate vorlesen: Die Staats- und Regierungschefs erfinden eine Agentur nach der anderen. Die Agenturen fressen unser Geld auf. Es wird nicht ordnungsgemäß überprüft, ob die Agenturen wirklich nötig sind. Es gibt einen weitgehend kontrollfreien Raum, wo niemand wirklich Verantwortung trägt. Es ist keine Konzeption erkennbar. Eine Agentur nach der anderen wird beschlossen, um sich die Zustimmung zu heiklen Themen auch schon mal mit der Zusage für eine interessante Agentur bezahlen zu lassen.
All dies sind Zitate von Herbert Bösch. Sie sind deutlich kritischer als das, was ich geschrieben habe. Aha! Wenn ich das schreibe, dann ist das Skandalisierung. Aber Herbert Bösch ist natürlich Parteimitglied und passt dazu. Das habe ich ja erlebt. Da ist es dann in Ordnung. Das meine ich mit diesem doublespeak, der hier vorherrscht. Das ist doch diese Heuchelei der Extraklasse, dass man sagt: Nein, es ist ganz furchtbar, wenn man einen Skandal in einem offiziellen Parlamentspapier beim Namen nennt. Aber nach außen gibt man sich kritisch. Das ist eines der zentralen Probleme dieses Hauses.
Natürlich kann man unterschiedlicher Meinung sein, ob man Entlastung gibt oder nicht. Aber darum ging es in diesen Passagen, die ich eingangs auch erwähnt habe, gar nicht. Sondern es ging um grundsätzliche Erwägungen, wo man dann, wenn es darauf ankommt, dann, wenn man die Chance hätte, wirklich auch einmal Flagge zu zeigen, wieder das deckt, was hier läuft. Und das ist das ganz große Problem für die Demokratie in Europa, dass es hier ein sich nicht kontrollierendes System gibt, sondern ein wechselseitig schulterklopfendes.
Ich möchte gerne noch beantragen, Herr Präsident, nach Artikel 145 die persönliche Bemerkung am Ende der Debatte machen zu können.
Christofer Fjellner, föredragande. − Jag skulle vilja ta tillfället i akt och ge lite konstruktiv kritik till kommissionen och till de decentraliserade myndigheterna eftersom jag fortsatt menar att föredraganden Hans-Peter Martin inte har lyckats med det. Jag skulle som nästa års ansvarige föredragande för frågan jag vilja uppehålla mig vid framför allt tre frågor. De återkommer också i betänkandena.
Det första är att utvärdera möjligheterna att slå ihop förvaltningarna för ett flertal av de mindre myndigheterna och på så sätt frigöra resurser och kompetens för att följa de komplicerade regelverken kring myndigheterna. Det är många av dessa decentraliserade myndigheter som har problem med att följa till exempel överordnade budgetprinciper eller budgetförordningen, upphandlingslagar o.s.v. Det är en sådan synpunkt som återkommer här och som jag hoppas att kommissionen arbetar med.
Vidare föreslår vi också att de oberoende myndigheterna i likhet med övriga institutioner får sina personalanslag minskade med en procentandel som man ej tror att man kommer att lyckas besätta. Det tror jag också kan frigöra betydande resurser.
Sist men inte minst föreslår vi att de öronmärkta inkomsterna som myndigheterna betalar in till kommissionen varje år och som man får tillbaka ska räknas av mot förslaget i den budget som Europaparlamentet tar beslut om.
Det är tre sådana saker som jag skulle vilja ha fortsatt dialog med kommissionen och de decentraliserade myndigheterna kring under den här tiden tills jag har för avsikt att ta över ansvarsfrihetsförfarandet.
Sist men inte minst skulle jag också vilja säga någonting om revisionsrättens specialrapport om den europeiska fiskepolitiken. Den ingår ju även i det paket med ansvarsfrihet för kommissionen som vi tar i dag, och revisionsrätten levererar en förödande kritik som måste leda till omfattande reformer av den gemensamma fiskeripolitiken.
Tre konsekvenser som jag har dragit och som också finns i det betänkande som vi ska rösta om är först och främst att det är oacceptabelt att medlemsstaterna år efter år fastställer fiskekvoter som är betydligt högre än vad vetenskapen menar är hållbart, 2) att kommissionen och medlemsstaterna måste vara hårdare vad gäller att bekämpa brott och fusk med kvoterna och 3) att vi måste ta fram en ny fiskepolitik som stärker incitamenten och skälen för yrkesfiskarna att vårda bestånden. Det är tre medskick som jag skulle vilja att ni tar på allvar i det betänkande som vi röstar om i dag.
Hans-Peter Martin, Berichterstatter. − Sie haben mich unterbrochen, Herr Präsident, als ich Sie einen Willkürpräsidenten genannt habe. Ich möchte begründen, warum ich das tue.
Seit März 2007, wo es in einer sehr, sehr wichtigen Angelegenheit um einen für mich persönlich und meine politische Arbeit schwerwiegenden Fehler des Hauses ging – mit einer Zuordnung meinerseits zu einer Gruppe, gegen die ich immer gekämpft habe, weil ich sie für verkappte Nazis halte, – und ich eine lange persönliche Eingabe bei Ihnen gemacht habe, warte ich auf diese Antwort. Ich habe mittlerweile Beschwerde beim Bürgerbeauftragten eingereicht.
Wenn es zu one-minute speeches kommt, Herr Präsident, da haben Sie alle Ihre Konstruktionen parat, und dann wäre ich am Wort, und Sie geben mir das Wort nicht. Ich nenne Sie auch deshalb Willkürpräsident. Ich nenne Sie auch Willkürpräsident, weil Sie bei den so genannten Zwischenfällen am 12. Dezember willkürlich einige Kolleginnen und Kollegen herausgegriffen haben, nicht die von Ihrer damals noch eigenen Fraktion, sondern die, die Ihnen scheinbar ins Auge gestochen sind.
Ich nenne Sie auch Willkürpräsident, weil Sie mich dann einfach immer wieder unterbrechen, wenn ich am Wort bin – es ist eine Überraschung, dass ich jetzt überhaupt ausreden darf – und sagen: Nein, diese Antwort geben Sie mir nicht.
Und ich nenne Sie auch Willkürpräsident, weil Sie auf der Basis dieser zusätzlichen Ermächtigungsinterpretation, die nicht nur aus meiner Sicht haltlos ist, in Wirklichkeit hier mittlerweile Verfahren abwickeln können, die wirklich nicht einem ordnungsgemäßen Parlament entsprechen und auch nicht dem, was ich jedenfalls in der Schule gelernt habe. Aber für mich ist es ein sehr weiter Weg – wenn Sie meinen Lebensweg verfolgen –, dass ich einen solchen Ausdruck wähle. Da muss schon sehr, sehr viel passieren.
Ich bin aber in der Tat davon überzeugt, dass Sie Willkür walten lassen, gerade auch, wenn es jetzt darum ginge, in der Frage der Sekretariatszulage tatsächlich für Aufklärung zu sorgen. Sie haben es zugelassen, dass ich wegen lächerlicher Formfehler, die jedem passieren können – ja, jedem – und ich bin überzeugt, dass sie auch jedem hier im Haus passieren, so an den Pranger gestellt werde. Sie decken aber die Tatsache, dass nach internen Untersuchungen mindestens 80 Millionen Euro von Parlamentariern zurückgefordert werden müssten, wenn es denn eine Gleichbehandlung und eine Verhältnismäßigkeit der Mittel gäbe. Die gibt es eben nicht, und darum stehe ich dazu: Jawohl, für mich sind Sie als politischer Abgeordneter in Vertretung von 14 Prozent der österreichischen Wählerinnen und Wähler leider ein Willkürpräsident, der diesem Haus und der wichtigen Grundidee Europas unnötig Schaden zufügt. Ich wünsche mir ein echtes, faires, demokratisches Parlament, wo man auf so einen Ausdruck wirklich verzichten kann und verzichten müsste.
Der Präsident. − Herr Abgeordneter! Wir sind ein freies Parlament. Deswegen habe ich Ihnen, wie es meine Pflicht ist, nach Artikel 145 das Wort erteilt. Ich will den Inhalt Ihrer Erklärung nicht bewerten, sondern stelle fest, dass ich die Geschäftsordnung fair angewandt habe, um Ihnen Gelegenheit zu geben, selbst das zu sagen, was Sie hier zum Ausdruck gebracht haben. Ich nehme für mich in Anspruch, dass ich gerecht und objektiv sein will – und es auch bin – gegenüber allen Kolleginnen und Kollegen hier im Hause.
Die Aussprache ist geschlossen. Die Abstimmung findet heute statt.
(Die Sitzung wird um 11.35 Uhr unterbrochen und um 12.00 Uhr wieder aufgenommen.)
PRESIDE: ALEJO VIDAL-QUADRAS Vicepresidente
5. Време за гласуване
El Presidente. − Pasamos ahora al turno de votaciones.
(Para los resultados y otros detalles de la votación: véase el Acta)
5.1. Управление и партньорство на национално и регионално ниво и основа за проектите в областта на регионалната политика (член 117 от Правилника за дейността) (гласуване)
5.2. Управление и партньорство на национално и регионално ниво и основа за проектите в областта на регионалната политика (член 118 от Правилника за дейността) (гласуване)
5.3. Аспекти на регионалната политика и политиката на сближаване в Договора от Лисабон (гласуване)
5.4. Засилване на трансграничното сътрудничество, по-специално в борбата срещу тероризма и трансграничната престъпност (A6-0099/2008, Bárbara Dührkop Dührkop) (гласуване)
5.5. Статут на Европейския омбудсман (A6-0076/2008, Anneli Jäätteenmäki) (гласуване)
- Antes de la votación:
Anneli Jäätteenmäki, esittelijä. − Arvoisa puhemies, pyydän Teitä esittämään parlamentille seuraavaa menettelyä, josta perussopimusvaliokunnan koordinaattorit olivat yksimielisiä kokouksessaan 31. maaliskuuta.
Nyt suoritettavaa äänestystä tulee pitää ainoastaan päätösluonnosta koskevana, siten että äänestystä päätöslauselmaesityksestä lykätään siihen asti, kunnes komissio on antanut lausuntonsa ja neuvosto hyväksymisen. Parlamentin puhemies toimittaa parlamentin äänestyksessä hyväksymän päätösluonnoksen tekstin virallisesti komissiolle ja neuvostolle tarkasteltavaksi EY:n perustamissopimuksen artiklan 195 mukaisesti ja lopuksi pyytää perussopimusvaliokuntaa ottamaan tarvittavat kontaktit neuvostoon ja komissioon ja esittämään parlamentille hyvissä ajoin esityksen siitä, miten asiassa edetään.
(El Parlamento aprueba la propuesta sobre el procedimiento de votación)
5.6. Донорство и трансплантация на органи: политически действия на ниво ЕС (A6-0090/2008, Adamos Adamou) (гласуване)
- Antes de la votación:
Αδάμος Αδάμου, Εισηγητής. − Κύριε Πρόεδρε, κύριοι συνάδελφοι, μολονότι η χρήση ανθρώπινων οργάνων για μεταμόσχευση αυξήθηκε σταθερά κατά τη διάρκεια των τελευταίων δεκαετιών, ο αριθμός των ατόμων που χρειάζονται μεταμόσχευση είναι μεγαλύτερος από τον αριθμό των οργάνων. Πάνω από 50.000 ασθενείς βρίσκονται σε καταλόγους αναμονής στην Ευρώπη, ενώ 10 πεθαίνουν κάθε μέρα, αναμένοντας ένα όργανο. Είναι στο χέρι μας να στείλουμε ένα δυνατό μήνυμα στην Επιτροπή, αλλά και, πάνω απ' όλα, στα κράτη μέλη και τις κυβερνήσεις μας.
Έχει έρθει η ώρα να λάβουμε δράση σαν ευρωπαίοι πολίτες! Να κινητοποιηθούμε, να συντονιστούμε, να ευαισθητοποιήσουμε τους γύρω μας και να γίνουμε και εμείς οι ίδιοι δωρητές.
(χειροκροτήματα)
- Antes de la votación del apartado 38:
Marios Matsakis (ALDE). – Mr President, very briefly, this is a short amendment to make Amendment 2 to paragraph 38 stronger in its meaning with respect to the rights of the donor. The amendment is to add, after ‘donate an organ’, the words ‘is the exclusive right of the donor and’.
(El Parlamento admite la enmienda oral)
5.7. Роля на доброволческата дейност и приноса й за икономическо и социално сближаване (A6-0070/2008, Marian Harkin) (гласуване)
5.8. Годишен доклад на ЕИБ за 2006 г. (A6-0079/2008, Jean-Pierre Audy) (гласуване)
5.9. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета за 2006 г.: общ бюджет на ЕС, раздел ІІІ, Комисия (A6-0109/2008, Dan Jørgensen) (гласуване)
- Antes de la votación de la enmienda 4:
Dan Jørgensen, rapporteur. − Mr President, there is an oral compromise amendment to replace Amendments 4 and 2. It reads as follows: ‘Welcomes the commitment by the Commission to give a monthly report in the Committee in charge on the implementation of the 2006 discharge follow-up, where every month one Commissioner in charge will present the development in his of her area of responsibility, covering national declarations and annual summaries, external actions and implementation of the action plan to strengthen the Community’s supervisory role under shared management of structural actions;’.
(El Parlamento admite la enmienda oral)
5.10. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета за 2006 г.: общ бюджет на ЕС, Европейски парламент (A6-0091/2008, José Javier Pomés Ruiz) (гласуване)
- Antes de la votación:
Zbigniew Zaleski (PPE-DE). – Señor Presidente, tengo una pequeña propuesta para usted y para todos los presidentes que presiden las votaciones. Tenemos muchas votaciones nominales y me parece que el Reglamento no exige que el Presidente lea las cifras. Cada uno puede leer en la pantalla. Basta con que diga «aprobado» o «rechazado».
Si usted puede aceptarlo, ganaremos tiempo.
El Presidente. − Si todos están de acuerdo, el Presidente también lo está.
- Antes de la votación del apartado 65:
José Javier Pomés Ruiz, Ponente. − Señor Presidente, en realidad ha habido un error de números y lo que vamos a votar primero, mediante votación separada, sería el apartado 65, excepto el guión 4, para después hacer una votación nominal sobre el guión 4. Ha habido un cambio de número y es así de sencillo.
El Presidente. − Así es, señor Pomés, procedemos por tanto a la votación del apartado 65, con excepción del guión 4.
- Antes de la votación de la enmienda 9:
Jan Andersson (PSE). – Herr talman! Under punkt 65 så hade vi ingen omröstning om strecksats 5. Vi röstade särskilt om fyran men inte om femman.
El Presidente. − Señor Andersson, hay diferentes versiones lingüísticas y lo que hemos votado, a lo que usted alude, estaba incluido ya.
Para que no haya dudas, vamos a votar ahora exclusivamente lo que decía el señor Andersson, es decir, «no se contrate a familiares de los diputados».
- Antes de la votación del apartado 72:
Alexander Alvaro (ALDE). – Herr Präsident! Ich glaube – auch wenn es jetzt etwas spät kommt –, dass der Einwurf des Kollegen falsch verstanden wurde. Er wollte über Ziffer 65 Spiegelstrich 5 abstimmen lassen. Sie haben darüber abstimmen lassen, ob Angehörige eingestellt werden können. Ziffer 65 Spiegelstrich 5 regelt nicht das, sondern, ob im Falle des Missbrauchsverdachtes Zahlungen ausgesetzt werden. Darüber haben wir nicht abgestimmt, oder Sie haben etwas Falsches angekündigt. Nur dass wir das geklärt haben, damit alle wissen, worum es jetzt geht.
El Presidente. − Señor Alvaro, el problema es que, en las diferentes versiones lingüísticas, esta frase estaba colocada de manera distinta. Es lo que ha creado algún problema. Por eso hemos votado diciendo exactamente qué es lo que votábamos, para que no hubiera ninguna duda.
Ingeborg Gräßle (PPE-DE). – Herr Präsident! Ich möchte darauf hinweisen, dass denjenigen, die die Stimmlisten gemacht haben, das Problem bekannt war. Das heißt, die Zeichen, die Sie in der Stimmliste haben, nehmen bereits auf die unterschiedlichen linguistischen Probleme Rücksicht. Das heißt, es war völlig klar, wie die Fraktionen abstimmen. Es ist nicht so, dass man nicht gewusst hat, worüber man abstimmt. Wir haben versucht, das im Tabling Office zu korrigieren, und es ist auch korrigiert worden.
El Presidente. − En cualquier caso la votación ha quedado clara, así que no hay ningún problema.
5.11. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на общия бюджет на Европейския съюз за финансовата 2006 г. раздел ІІ – Съвет (A6-0096/2008, Nils Lundgren) (гласуване)
5.12. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета за 2006 г.: общ бюджет на ЕС, Съд на ЕО (A6-0097/2008, Nils Lundgren) (гласуване)
5.13. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на общия бюджет на ЕС за финансовата 2006 г. , Раздел V - Сметна палата (A6-0093/2008, Nils Lundgren) (гласуване)
5.14. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета за 2006 г.: общ бюджет на ЕС, Икономически и социален комите (A6-0098/2008, Nils Lundgren) (гласуване)
5.15. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на общия бюджет на ЕС за финансовата 2006 г., Раздел VІІ - Комитет на регионите (A6-0095/2008, Nils Lundgren) (гласуване)
5.16. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на общия бюджет на ЕС за финансовата 2006 г. , Раздел VІІІ - Европейски омбудсман (A6-0092/2008, Nils Lundgren) (гласуване)
5.17. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на общия бюджет на ЕС за финансовата 2006 г. - Раздел ІХ - Европейски надзорен орган по защита на данните (A6-0094/2008, Nils Lundgren) (гласуване)
5.18. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската фондация за подобряване на условията на живот и труд за финансовата 2006 г. (A6-0111/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
- Antes de la votación:
Herbert Bösch (PSE), Vorsitzender des Ausschusses für Haushaltskontrolle. – Herr Präsident! Ich möchte das Haus darauf aufmerksam machen, dass die Entschließungen zur Entlastung der Agenturen ohne Begründungen angenommen werden. Folgend unserer Geschäftsordnung, folgend dem Artikel 48 habe ich als Vorsitzender die Begründung gestrichen, da die Begründung des Berichterstatters in keinem Zusammenhang mit dem vom Ausschuss beschlossenen Text stand. Das nur zur Information.
Hans-Peter Martin, Berichterstatter. − Herr Präsident! Ich hätte Ihnen das nicht angetan, wenn Herbert Bösch sich nicht gemeldet hätte. Es stimmt ganz einfach nicht. Sie können das in den entsprechenden Entschließungen selbst nachlesen: Es wurde zuerst nur ein kleines Stück als Zensurvorschlag eingebracht. Das habe ich abgelehnt, genau begründet gemäß der Geschäftsordnung, und daraufhin hat Herr Bösch – wie ich finde, vollkommen eigenmächtig und zu Unrecht – die ganze Begründung gestrichen, die sich auf Kritikpunkte bezog, die im Übrigen von seiner Fraktion öffentlich immer wieder wörtlich genau so geäußert worden sind. Das sind double standards: Wenn man es selbst sagt, ist es in Ordnung, wenn es ein anderer sagt, darf das nicht geschehen.
5.19. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската фондация за обучение за финансовата 2006 г. (A6-0114/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.20. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейския център за развитие на професионалното обучение за финансовата 2006 г. (A6-0110/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.21. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Центъра за преводи за органите на Европейския съюз за финансовата 2006 г. (A6-0124/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.22. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейския център за профилактика и контрол върху заболяванията за финансовата 2006 г. (A6-0117/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.23. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейския център за мониторинг на наркотици и наркомании за финансовата 2006 г. (A6-0116/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.24. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Агенцията на Европейския съюз за основните права за финансовата 2006 г. (A6-0113/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.25. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската агенция за възстановяване за финансовата 2006 г. (A6-0112/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.26. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската агенция за околна среда за финансовата 2006 г. (A6-0122/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.27. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската агенция за безопасност и здраве при работа за финансовата 2006 г. (A6-0128/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
- Después de la votación:
Jutta Haug (PSE). – Herr Präsident! Ich möchte nur die lieben Kolleginnen und Kollegen darauf aufmerksam machen, dass wir jetzt zehnmal – und wir werden das weitere zehnmal tun – gegen die europäische Etikettierungsrichtlinie gestimmt, uns gegen die Etikettierungsrichtlinie verhalten haben. Wir haben nämlich immer mit dem Etikett Hans-Peter Martin abgestimmt, aber Hans-Peter Martin ist nicht drin.
5.28. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската агенция по лекарствата за финансовата 2006 г. (A6-0125/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.29. Освобождаването от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейския орган за безопасност на храните за финансовата 2006 г. (A6-0120/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.30. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската агенция за морска безопасност за финансовата 2006 г. (A6-0115/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.31. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската агенция за авиационна безопасност за финансовата 2006 г. (A6-0118/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.32. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската железопътна агенция за финансовата 2006 г. (A6-0123/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.33. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската агенция за мрежова и информационна сигурност за финансовата 2006 г. (A6-0119/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.34. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейската агенция за управление на оперативното сътрудничество по външните граници на държавите-членки на Европейския съюз за финансовата 2006 г. (A6-0126/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
5.35. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Евроюст за финансовата 2006 г. (A6-0129/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
6. Приветствие
El Presidente. − Me complace dar la bienvenida, en nombre del Parlamento, a la delegación de Indonesia que se encuentra en nuestra Casa, con motivo de la 5ª Reunión Interparlamentaria entre nuestro Parlamento y el Parlamento de Indonesia. Hemos sido informados de que la reunión celebrada esta mañana ha sido muy útil y productiva. Existe toda una serie de asuntos de interés común para ambas partes y quisiera destacar también el interés manifestado por nuestros colegas del Parlamento de Indonesia acerca de nuestro trabajo. Les damos las gracias muy efusivamente y les deseamos una estancia muy feliz entre nosotros.
(Aplausos)
7. Време за гласуване (продължение)
7.1. Освобождаването от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейски полицейски колеж за финансовата 2006 г. (A6-0121/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
7.2. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на шести, седми, осми и девети Европейски фондове за развитие за финансовата 2006 г. (A6-0106/2008, Christofer Fjellner) (гласуване)
7.3. Освобождаване от отговорност във връзка с изпълнението на бюджета на Европейския надзорен орган на глобалната навигационна спътникова система (GNSS) за финансовата 2006 г. (A6-0127/2008, Hans-Peter Martin) (гласуване)
- Antes de la votación de la enmienda 1:
Christopher Heaton-Harris (PPE-DE). – Mr President, on a point of order, I just wondered if anybody in this building knew what ‘GNSS’ stood for.
El Presidente. − En cualquier caso, señor Heaton-Harris, esté usted seguro de que, a partir de hoy, todos sabremos qué significa esa sigla.
Bernard Wojciechowski (IND/DEM). – Panie Przewodniczący! Nowe formy przestępczości oraz wyspecjalizowane grupy przestępcze o międzynarodowym charakterze stanowią olbrzymie wyzwanie dla organów ścigania państw członkowskich.
Skuteczne ściganie sprawców oraz walka z najgroźniejszymi przejawami łamania prawa są niemożliwe bez stworzenia właściwych narzędzi dla policji w celu egzekwowania prawa. W przypadku tak złożonego zagadnienia jak przestępczość transgraniczna szybka wymiana informacji pomiędzy służbami poszczególnych krajów jest niezbędna do identyfikacji sprawców i koordynacji działań. Bazy DNA oraz cyfrowe zapisy odcisków palców są bardzo ważnym narzędziem w walce z przestępczością. Pozwalają na identyfikację sprawcy bez względu na miejsce popełnienia przestępstwa.
Sprawozdanie Dührkop zmierzające do nasilenia współpracy organów ścigania w zwalczaniu terroryzmu i przestępczości transgranicznej jest słuszną inicjatywą, która wzmacnia działania na rzecz większego bezpieczeństwa obywateli USA, co zapoczątkowano w 2005 roku traktatem z Prüm.
Syed Kamall (PPE-DE). – Mr President, as we know, this report calls for an extension of the Prüm Treaty into the fight against cross-border terrorism. We all agree on the need to combat terrorism. That goes without saying. We all agree on the need for cross-border cooperation. However, the Prüm Treaty is about the enforced sharing of data, regardless of concerns over the protection and security of that data. Judging by the newspaper stories on the integrity of police forces in certain Member States, we should all be concerned about that sharing of data.
The actual content of the report would in fact significantly breach the civil liberties of citizens right across the EU, because the collection and passing-on of DNA data to other EU Member States becomes obligatory for the first time.
We are sleepwalking into a ‘Big Brother’ Europe, while our politicians stand idly by. It was for this reason that we voted against this report.
Czesław Adam Siekierski (PPE-DE). – Panie Przewodniczący! Rośnie rola Rzecznika Praw Obywatelskich szczególnie w kontekście rozwiązań i wyzwań traktatu lizbońskiego i Karty Praw Podstawowych. Chcemy budować Europę dla obywateli, Europę bliżej swoich obywateli, Europę będącą wzorem przestrzegania praw i poszanowania ludzi, dlatego powinny być ułatwione procedury kontaktu, a także współpracy obywateli z instytucją rzecznika. Czas rozpatrywania spraw na szczeblu rzecznika powinien być skrócony do niezbędnego minimum.
Chcę zwrócić także uwagę na zasady współpracy rzeczników krajowych z rzecznikiem europejskim na zasadzie pomocniczości. Podział ról i zadań poprawi efektywność działania obu tych instytucji.
Milan Gaľa (PPE-DE). – Správu pána poslanca Adamou o darcovstve orgánov a transplantáciách som pri hlasovaní podporil. Je potrebné riešiť nedostatok orgánov pre transplantácie v Európe, ktorý je hlavným faktorom vplývajúcim na transplantačné programy.
V Európe je takmer 60 000 pacientov, ktorí čakajú na transplantáciu. Úmrtnosť počas čakania na transplantáciu srdca, pečene alebo pľúc je v rozmedzí 15 až 30 %. Eurobarometer v prieskume z roku 2006 hovorí, že 56 % Európanov chce po svojej smrti darovať orgány na transplantáciu. Je potrebné vyzývať ľudí, aby hovorili o darcovstve orgánov a oboznámili so svojimi úmyslami príbuzných. Takisto je potrebné zlepšiť osvetu zo strany zdravotníckych odborníkov.
Zo štatistiky vyplýva, že až 81 % občanov členských štátov Európskej únie podporuje používanie preukazov darcu orgánov na uľahčenie identifikácie darcov. Napriek tomu iba 12 % Európanov má v súčasnosti takýto preukaz. Podporujem iniciatívu Komisie, ktorá smeruje k vytvoreniu Európskeho preukazu darcov orgánov.
Bernard Wojciechowski (IND/DEM). – Panie Przewodniczący! Życie i zdrowie ludzkie stanowią największą wartość dla osób odpowiedzialnych za służbę zdrowia w państwach członkowskich. Wszelkie kroki zmierzające do ich ochrony powinny spotkać się ze szczególną aprobatą Parlamentu Europejskiego.
Transplantologia jest jedną z najszybciej rozwijających się gałęzi medycyny. Tysiące osób otrzymuje szansę powrotu do zdrowia, niejako drugie życie. Liczba przeszczepów dokonywanych w Unii Europejskiej w stosunku do ilości oczekujących jest nadal niewystarczająca, a wielu chorych oczekujących na transplantację umiera przed przeprowadzeniem zabiegu z powodu braku organów.
Działania zmierzające do zwiększania liczby dokonywanych przeszczepów są szczególnie ważne. Jedną z kluczowych metod jest promocja transplantologii w społeczeństwie oraz zachęcanie potencjalnych dawców do wyrażania zgody na pobieranie ich organów po śmierci. Istotne jest również stworzenie i monitorowanie szerokiego systemu kontroli dokonywanych przeszczepów, aby skutecznie walczyć z groźnym procederem handlu narządami, który nie jest domeną tylko ubogich regionów świata.
Uważam, że sprawozdanie Adamou jest ważnym sygnałem dla państw członkowskich podkreślających powagę problemu.
Czesław Adam Siekierski (PPE-DE). – Panie Przewodniczący! Głosowałem za sprawozdaniem, bo to wyjątkowo ważne, choć trudne zagadnienie. Deklaracja woli przekazania po śmierci swoich narządów do przeszczepienia innym to dar życia, to ratowanie życia innym, to wartość wyjątkowa dla ludzkości.
Należy podkreślić, że istnieje związek między brakiem narządów i nielegalnym handlem nimi. Niedobór narządów skłania niekiedy ludzi do łamania prawa i nabywania ich w nielegalny sposób, aby ratować życie. Jest to problem nie tylko prawny, ale również etyczno-moralny.
Nie podlegają dyskusji wysokie wymogi norm w zakresie jakości, bezpieczeństwa w dziedzinie oddawania, pobierania, testowania, konserwowania, transportu narządów, bo przecież jest to podstawą powodzenia przeszczepu.
Wreszcie musimy pamiętać, że należy skutecznie prowadzić politykę informacyjną na szczeblu Unii, aby zwiększyć świadomość naszych obywateli na ten temat. Powyższy problem powinien być podstawowym wyzwaniem dla państw członkowskich. Wreszcie omawiany dzisiaj problem wymaga odpowiedniej dyskusji, dalszych badań, ale także rozważań o charakterze moralno-etycznym.
Zuzana Roithová (PPE-DE). – Děkuji kolegům, že podpořili všechny návrhy Evropské lidové strany týkající se jak Europolu, tak výzkumu. Byli jsme rozčarováni, že Europol podcenil sledování mezinárodního obchodu s lidskými orgány. I v Evropě se ztrácejí děti kvůli orgánům a nejen Čína, ale i Moldávie je zemí, kde se vykupují orgány lidí, aby se pak za vysoké ceny prodávaly Evropanům na černém trhu, a proto samozřejmě Europol musí monitorovat tuto situaci. Mezinárodní turistice za transplantacemi nezabráníme, pokud se nezlepší koordinace transplantačních programů v Unii. Tomu musí předcházet dohoda o jednotném postupu, pokud jde o informovaný souhlas s darováním orgánů. Považuji za neetické a neodpovědné rovněž pokusy s přenosem lidských zárodků. Naopak klinický výzkum na dospělých kmenových buňkách dosahuje výborné výsledky při náhradách tkání, např. srdce. A není v konfliktu s úctou k jedinečnosti člověka. Naše zpráva je silný signál pro Komisi, která nám brzy předloží návrh nové závazné směrnice.
Mairead McGuinness (PPE-DE). – Mr President, in addressing the subject of the report on organ donation, I wish to pay tribute to my former assistant, James Sullivan, who, as many of you will know, died tragically on 10 February.
In our office on 8 February, James and Aoife, another assistant, talked about presumed consent and agreed that should anything happen to either of them – both young people – they would donate their organs. We were not to know that tragically that night James would fall, and that on the Sunday the life-support machine would be switched off. It is a tribute to James that there are people across the European Union who now live because of his generosity. For his parents, Edna and Tom, in Cork in Ireland, who mourn his passing and who will never recover from his loss, the only hope they can hold on to is that James is no longer with us but that, owing to his generosity, others have lived.
Obviously, this is a very personal report for our office, and I support it fully.
Zdzisław Zbigniew Podkański (UEN). – Panie Przewodniczący! Dawstwo i przeszczepianie narządów to jeden z podstawowych problemów, który wymaga rozwagi i porozumienia wewnątrz Unii Europejskiej a także poza nią. Z jednej strony mamy dziesiątki tysięcy oczekujących na przeszczepy. Z drugiej zaś poważny problem medyczny, prawny i etyczno-moralny.
Wszyscy jesteśmy zgodni, że potrzebne jest wypracowanie skutecznego systemu przeszczepów. System przeszczepów nie może stać się kategorią ekonomiczną i prowadzić do traktowania narządów jako towaru na wewnętrznym rynku. W przeciwnym razie rozwiną się grupy przestępcze, które będą wykorzystywały biedę, ubóstwo i pogłębiały tym samym eksploatację istot ludzkich zwłaszcza w regionach dotkniętych masowym bezrobociem, nędzą i głodem.
President. − Mr Heaton-Harris, regarding the meaning of ‘GNSS’, we now have two options: one is ‘Galileo Navigation Satellite System’ and the other is ‘Global Navigation Satellite System’. Which one do you prefer, Mr Heaton-Harris?
Christopher Heaton-Harris (PPE-DE). – Mr President, do you know, I have never had any sort of power in this place before! I think I would like to opt for ‘Great British’ – but no, we will go for ‘global’. I am pretty sure it is ‘global’. I was going to mention that in my Agency explanation of vote.
I shall now talk on the Commission’s discharge for just one minute. As I have done every time since I entered this place, I voted against the discharge for the European Commission. I recognise that a lot of work has been going on within the Commission to try and sort out its own accounts. However, the work has been going on in systems, it has not been going on within the culture that operates within the European Commission. There is still to this day a culture of ‘let’s keep our heads down and not report wrongdoings’ in the European Commission. Occasionally we all meet people working within the Commission who are able to tell us off-the-record things that should not be happening there, but will not go on the record and report it to the heads of their DGs.
I know this place does not like turning down discharges. It is a great shame because there is no political consequence. We had a legal opinion on that seven years ago. As I say, I voted against and I shall continue to do so in my time in this place.
Astrid Lulling (PPE-DE). – Monsieur le Président, j'ai voté pour la décharge à notre Président concernant 2006 mais contre la résolution-fleuve qui l'accompagne, parce qu'elle contient des remarques et des demandes qui soit enfoncent des portes ouvertes (paragraphe 58), soit ne respectent pas les valeurs auxquelles je suis attachée (paragraphe 65). Imaginez qu'une majorité de ce Parlement vient de voter que les députés ne peuvent pas employer leur conjoint mais qu'ils peuvent très bien employer leur amant, leur maîtresse, leur toy-boy. Moi, je n'ai ni l'un ni l'autre mais je tiens quand même à dire que c'est absurde.
Dans mon intervention, tout à l'heure, j'ai essayé de rectifier les affirmations inexactes concernant le Fonds de pension volontaire des membres, tout comme l'a fait notre président du Fonds tout au long de la procédure. Cela n'a malheureusement servi à rien.
Au paragraphe 71, on critique le fait que le Fonds n'aurait pas actualisé ses calculs actuariels à la fin de 2007, avant le 15 mars 2008. Abstraction faite qu'il est absurde de demander dans un rapport qui concerne 2006 de présenter des comptes qui concernent 2007, je peux rassurer les auteurs. L'actualisation concernant 2007 est faite mais elle sera d'abord présentée au conseil d'administration du Fonds, qui est une ASBL de droit luxembourgeois. Monsieur le Président, est-ce que je peux ajouter: Errare humanum est perseverare diabolicum. Et comme je ne suis pas diabolique, j'ai voté contre.
Titus Corlăţean (PSE). – La raportul Pomés Ruiz secţia I - Parlamentul European, am votat pentru, în favoarea amendamentului care interzice membrilor Parlamentului European să angajeze membri ai familiei. Şi cred că este un text corect şi salut faptul că plenul Parlamentului European a adoptat acest text.
Motivaţia este foarte simplă: într-o serie de state membre ale Uniunii Europene, inclusiv ţara din care provin, România, există o întreagă dezbatere cu privire la credibilitatea instituţiilor parlamentare şi a parlamentarilor înşişi.
Cred că este o poziţie corectă cu atât mai mult cu cât, şi voi da un exemplu, inclusiv în ţara de unde provin, România, chiar şeful statului adesea şi-a fixat ca obiectiv politic decredibilizarea instituţiei Parlamentului şi a acţiunii parlamentare, plecând de la unele greşeli sau vulnerabilităţi care ţin de activitatea parlamentarului.
Acesta este motivul pentru care, încă o dată, salut adoptarea acestui text care poate conduce, alături de alte acţiuni, la creşterea prestigiului şi credibilităţii instituţiei parlamentare în statele membre şi la nivel european.
Christopher Heaton-Harris (PPE-DE). – I voted against Parliament’s discharge in the light of many of the press reports that have stemmed from an internal audit report drawn up by Parliament’s services. This report has yet to be published and put out into the public domain. It says that there are some problems with what Members do with their different allowances in this place.
I think, as Members, we should all be as open and transparent as we possibly can. The best way to have dealt with the report would have been to put it in the public domain, because then people would have realised that it is not millions of pounds that are at issue, but a very small amount of money – still worth chasing and policing, and giving the Members that abuse the system a great deal of hassle and taking them to the courts over, but not as bad as the general public now think this whole place is.
So I voted against, because I think we should publish this report. I hope that Parliament’s services, when advising the President of Parliament on any future reports, go for maximum transparency and publish as much as possible in the future.
Christopher Heaton-Harris (PPE-DE). – Mr President, I could have given an explanation of vote on every agency, but in fact you made my point for me in the voting session. There are now so many agencies that not all of us know what they are and what they do. In fact, I am surprised that anybody in the House, apart from those who sat on the appropriate committee, knew what the GNSS Supervisory Authority does, or even what its budget was. I have great concerns that some of these agencies that we have voted to discharge the accounts for do not actually have any legal basis until the Lisbon Treaty is passed by all Member States. I wonder where the legal basis of the European Agency for Fundamental Rights comes from, for example.
So we are now passing accounts for agencies that do not have a legal basis in this place, and no one particularly cares. I find that quite upsetting. I think the European taxpayer would find it quite bemusing, and I happily vote against these agencies, because I think they are anti-democratic. I think that, if we are going to take responsibility for things, it should be done on the floor of this place and not by hiving off powers to quangos that we do not police properly.
Carlo Fatuzzo (PPE-DE). – Signor Presidente Vidal-Quadras, onorevoli colleghi, evidentemente sono diventato uno sconosciuto, da quando non faccio più dichiarazioni di voto in tutte le sedute, perché ho chiesto di esprimere il motivo del mio voto sulla relazione Marian Harkin, è stato preso un appunto dal funzionario, ma non sono stato chiamato, forse non sapeva chi fossi io. Signor Presidente Vidal-Quadras, lei è il migliore di tutti i vicepresidenti, per cui vorrei ringraziarla perché mi permette di riferire che sono molto favorevole alla relazione della on. Marian Harkin, che sottolinea l'importanza del volontariato nell'Unione europea.
Lei sa che gli anziani, i pensionati hanno molto tempo libero a loro disposizione e molti di loro lo impegnano per il bene del prossimo, per il bene degli altri cittadini, in Europa e al di fuori dell'Europa. Sono molto felice che si chieda alla Commissione di aggiungere al programma "Gioventù in azione" anche il programma "Anziani in azione", come da tanti anni ho detto in queste aule di questo Parlamento, quindi sono ben felice di dire finalmente che molto di buono si sta facendo in questo settore del volontariato e degli anziani al Parlamento europeo.
El Presidente. − Muchas gracias, señor Fatuzzo. ¿Desea que conste en el Acta su comentario de que soy el mejor Vicepresidente? Pues si usted insiste, lo haremos constar en el Acta.
Jan Andersson, Göran Färm, Inger Segelström och Åsa Westlund (PSE), skriftlig. − Vi röstade för betänkandet då det är av yttersta vikt att medlemsstaternas samarbete vad gäller bekämpning av terrorism och gränsöverskridande brottslighet förstärks och effektiviseras. Parlamentets betänkande förbättrar skrivningarna om medborgarnas rättigheter vad gäller en hög uppgiftsskyddsnivå i förhållande till det tyska initiativet. Det är bra. Men tyvärr innehåller betänkandet skrivningar om behandling av särskilda uppgifter rörande ras, etniskt ursprung osv. samt om befogenhet för utländska tjänstemän att under gemensamma insatser anhålla och förhöra. Vi har i utskottet arbetat aktivt för att detta skulle lyftas ur betänkandet, men tyvärr inte lyckats.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté en faveur du rapport de ma collègue Espagnole Bárbara Dührkop Dührkop qui a approuvé, sous réserve d’amendements, l'initiative de la République fédérale d'Allemagne en vue de l'adoption d'une décision du Conseil concernant la mise en œuvre de la décision relative à l'approfondissement de la coopération transfrontière, notamment en vue de lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontière.
Je félicite l’Allemagne de son initiative consistant à veiller à ce que les États membres observent les spécifications techniques communes dans le cadre de toutes les demandes et réponses liées aux consultations et comparaisons de profils ADN, de données dactyloscopiques (images d’empreintes des doigts, mains etc..., par exemple) et de données relatives à l'immatriculation des véhicules.
Je soutiens les affirmations du rapport selon lesquelles, le traitement de catégories particulières de données concernant l'origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les croyances religieuses ou philosophiques, l'appartenance à un parti ou à un syndicat, l'orientation sexuelle ou l'état de santé ne devrait être possible que s'il est absolument nécessaire et proportionné dans le cadre d'une affaire spécifique et avec des sauvegardes spécifiques.
Philip Bradbourn (PPE-DE), in writing. − Conservatives have voted against this report as it extends the principles of the Prüm initiative into further areas which can be better handled by intergovernmental co-operation rather than harmonisation. The report calls for uniform legal practices at a European level which go wholly against the UK's established legal systems. Also the report calls for practices such as the obligatory passing of DNA data to other Member States, regardless of whether the person is convicted or suspected of a crime, and hot pursuit from foreign police forces, who would have the power to set up surveillance operations, arrest and question individuals, which is a breach of civil liberties.
Charlotte Cederschiöld, Christofer Fjellner, Gunnar Hökmark och Anna Ibrisagic (PPE-DE), skriftlig. − Moderaterna har idag röstat för Bárbara Dührkop Dührkops (PSE, ES) betänkande (A6-99/2008) om ett fördjupat gränsöverskridande samarbete för bekämpning av terrorism och gränsöverskridande brottslighet. Vi stödjer innehållet i betänkandet i stort.
Vi kan dock inte stödja föredragandens ändringsförslag nr. 3. Motiveringen är att vi starkt tar avstånd från all form av registrering och behandling av uppgifter om ras och etniskt ursprung. Även om syftet med artikeln är att begränsa användningen av de aktuella uppgifterna, kan vi inte stödja texten, eftersom den ändå öppnar upp för möjlighet till viss registrering och behandling av de aktuella uppgifterna.
Hélène Goudin och Nils Lundgren (IND/DEM), skriftlig. − Polis- och rättsligt samarbete faller under den tredje pelaren och är således uteslutande mellanstatligt. Junilistan är för ett ökat samarbete mellan medlemsstaterna för att bekämpa terrorism och annan grov gränsöverskridande brottslighet. Beslut på detta område ska därmed inte tas av EU-parlamentet eller något annat överstatligt organ.
Minimibestämmelser om enskilda personers tillgång till rättshjälp samt uppgiftsskydd regleras i var medlemsstat. Här finns dessutom redan ett grundläggande och övergripande skydd genom Europakonventionen angående skydd för de mänskliga rättigheterna och de grundläggande friheterna, som har undertecknats av samtliga medlemsstater. Ett fungerande utbyte av DNA existerar redan med Interpol.
Det är även viktigt att belysa den integritetsaspekt som användandet av DNA kräver. I den punkten går vi därför i linje med betänkandet angående begäran av DNA för personer som frikänts eller vars åtal lagts ner.
Betänkandet sträcker sig dock för långt i många avseenden då det talar om införande av ramlagstiftningar på flertalet områden, såsom rättsäkerhetsgarantier och antagandet av en allmän rättsakt som omfattar allt polis- och straffrättsligt samarbete. Det talar även om upprättandet av gemensamma snabbinsatsstyrkor. Ett lands militära resurser är strikt en nationell fråga och ska ej regleras på EU-nivå. Junilistan har därför valt att rösta nej till betänkandet.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − O relatório integra-se no processo de transposição do Tratado de Prüm para o acervo comunitário. Tal Tratado é parte integrante das graves medidas securitárias, que têm vindo a ser implementadas a coberto da dita "luta contra o terrorismo", visando o aprofundamento da cooperação transfronteiriça ao nível da UE no domínio da "luta contra o terrorismo", da criminalidade transfronteiriça e da imigração.
Apesar de conter algumas alterações que melhoram a proposta inicial, o relatório não evita ou denuncia a criação de um preocupante quadro de cooperação policial (incluindo "a constituição de grupos comuns de intervenção rápida", possibilitando a acção de serviços policiais de um Estado-Membro no território de um outro), da criação do "Banco de dados pessoais" (incluindo informações sobre o ADN, ou, se "necessário", sobre as opiniões políticas dos cidadãos) e da facilitação do acesso a estes por parte de serviços de informação, que constituem verdadeiras violações dos direitos, liberdades e garantias dos cidadãos dos diferentes Estados-Membros.
Aliás, os perigos inerentes a tal processo são mesmo evidenciados pelo próprio "European Data Protection Supervisor" que sublinha que tais instrumentos estão a ser (há muito implementados) sem a devida salvaguarda da protecção dos dados pessoais dos cidadãos.
Por isso votámos contra.
Anna Hedh (PSE), skriftlig. − Jag tycker absolut att bekämpning av terrorism och gränsöverskridande brottslighet är en av de saker som EU ska samarbeta om. Men jag anser att betänkandet innehåller så många skrivningar som jag inte kan ställa mig bakom, så jag valde att rösta emot.
Véronique Mathieu (PPE-DE), par écrit. – Face à l'insécurité et à la criminalité, l'Union européenne doit se donner deux objectifs majeurs. Le premier consiste à renforcer la lutte contre le terrorisme qui ne connaît aucune frontière et aucune limite dans la violence de ses actes et la menace qu'il constitue. Le second objectif reste la protection des droits fondamentaux qui fondent la construction européenne.
L'adoption par l'ensemble des États membres du traité de Prüm proposée en 2007 par l'Allemagne s'inscrit dans la nécessaire amélioration de la coopération policière au sein de l'Union européenne. Les échanges de données ADN et d'informations indispensables telles que les empreintes digitales ou les immatriculations de véhicules entre les différents systèmes nationaux ont déjà permis l'aboutissement de nombreuses enquêtes. De la lutte contre les enlèvements au terrorisme international, en passant par l'organisation d'événements transnationaux, ces mesures deviennent incontournables.
Cependant, la politique européenne doit lutter contre le crime et la délinquance et non pas bâtir un système qui portera atteinte à l'état de droit et affaiblira dangereusement la démocratie. L'accessibilité et l'utilisation des données personnelles doivent être encadrés par des règles européennes dont on ne peut que souhaiter l'adoption rapide.
Ce rapport illustre bien l'importance d'un équilibre entre utilisation et protection des données.
Zdzisław Zbigniew Podkański (UEN), na piśmie. − Panie Przewodniczący! Głosowałem za przyjęciem sprawozdania w sprawie współpracy transgranicznej, zwalczania terroryzmu i przestępczości transgranicznej, gdyż jest to niezmiernie ważne zagadnienie, które istnieje od czasów powstania państwowości.
Przestępcy działający na terenach przygranicznych do tej pory wykorzystywali niechęć państw do wymiany informacji poufnych, w tym osobowych, oraz prawo do prywatności. Dodatkowo oprócz przestępców zorganizowanych i tych działających na własną rękę w ostatnim czasie pojawił się następny poważny problem, jakim jest międzynarodowy terroryzm.
Obecnie w ramach Unii Europejskiej, w myśl zasady pomocniczości oraz zaawansowanej i bezpiecznej technologii telekomunikacyjnej, możemy w końcu zacząć efektywnie walczyć z przestępczością i zapobiegać aktom terroryzmu. Dzięki wymianie informacji takich jak profile DNA, dane daktyloskopijne, krajowe dane rejestracyjne pojazdów oraz dzięki szerszej współpracy policyjnej i sądowej możemy sprawić, iż przestępcy i terroryści nie będą się czuli bezpiecznie w żadnym z państw członkowskich Unii Europejskiej, a także i poza nią. Uważam, iż jest to jeden z priorytetów, którym Unia powinna się bezzwłocznie zająć.
Luca Romagnoli (NI), per iscritto. − Gentile Presidente, onorevoli colleghi, esprimo il mio voto favorevole sulla relazione Bárbara Dührkop Dührkop sull'iniziativa della Repubblica federale di Germania in vista dell'adozione della decisione del Consiglio relativa all'attuazione della decisione 2008/.../GAI sul rafforzamento della cooperazione transfrontaliera soprattutto nella lotta al terrorismo e alla criminalità transfrontaliera.
Le nuove forme di criminalità, sorte in seguito sia all'apertura delle frontiere sia all'allargamento dell'Unione, impongono una maggiore cooperazione tra gli Stati membri volta ad arginare i crimini e l'immigrazione illegale. È importante che questa collaborazione non si limiti ai sette Paesi firmatari del trattato di Prüm ma che venga garantito, come suggerito dal primo emendamento della relazione, un sistema di garanzie procedurali che sia uniforme in tutta l'Unione. Ritengo fondamentale, infatti, che l'Unione Europea si doti di un sistema di protezione dei dati elevato e armonizzato tale da garantire il rispetto delle leggi e un'efficace protezione dei cittadini.
Daniel Strož (GUE/NGL), v písemné formě. − Zpráva, kterou vypracovala paní Bárbara Dührkop Dührkop, o přeshraniční spolupráci v boji proti terorismu a přeshraniční trestné činnosti (A6-0099/2008) je velmi závažná ze dvou hledisek: za prvé z hlediska nutného efektivního boje proti uvedeným fenoménům a za druhé z hlediska ochrany občanských práv a svobod. Z tohoto důvodu by měla být posuzována velmi citlivě. Zastavím se u pozměňovacího návrhu č. 4, který by měl Evropský parlament připojit k návrhu předloženému k návrhu rozhodnutí Rady. Mimo jiné zde stojí, že zvláštní kategorie údajů, které se týkají rasového či etnického původu, politických názorů, přesvědčení, členství v politické straně, sexuální orientace nebo zdravotního stavu osob by měly být zpracovány jen tehdy, je-li to zcela nezbytné a přiměřené záměru konkrétního případu a v souladu se zvláštními bezpečnostními opatřeními. Tady vidím značný potenciální problém. Kdo a jakým způsobem bude rozhodovat o tom, co je nezbytné a přiměřené? Jakýsi „velký bratr“? Nebo anonymní policejní úředník, pro kterého může být ochrana lidských práv zcela podružnou věcí? A nakolik je třeba zdravotní stav nebo sexuální orientace osob relevantní pro boj s terorismem? Nejen proto doporučuji návrh zprávy v předložené podobě odmítnout, neboť je zapotřebí mnohem preciznějšího výchozího návrhu.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté en faveur du rapport d’initiative de ma collègue Finlandaise Anneli Jäätteenmäki, relatif à une proposition de décision du Parlement européen modifiant celle concernant le statut et les conditions générales d'exercice des fonctions du médiateur qui, lui-même, a demandé une évolution de ces sujets.
Je soutiens le rapport en ce qu’il propose d'adapter le statut du médiateur de façon à lever toute incertitude éventuelle concernant la capacité du médiateur à procéder à des enquêtes approfondies et impartiales dans les cas allégués de mauvaise administration. Sous réserve de l’application du secret professionnel, je salue l’obligation de témoignage des fonctionnaires. Je soutiens, également, le fait que l'accès aux informations ou aux documents classifiés, en particulier aux documents sensibles soit subordonné au respect, par le médiateur, de règles strictement équivalentes à celles en vigueur dans l'institution ou l'organe en question.
Je félicite le rapporteur qui souligne que le médiateur et son personnel seront tenus de ne divulguer aucune information sensible ni aucun document relevant du champ d'application de la législation communautaire sur la protection des données personnelles. Restera à surveiller l’application de ces règles, ce qui ne sera pas chose facile.
Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. − Votámos favoravelmente este relatório que melhora as propostas da Comissão Europeia, embora ainda não se saiba o que vai ou não ser aceite. Mas, no entendimento da relatora, esta votação será completada quando se souber o que vão aceitar.
É que, por carta de 11 de Julho de 2006, dirigida ao Presidente Pöttering, o Sr. Diamandouros, Provedor de Justiça Europeu, pediu ao Parlamento Europeu que desse início ao procedimento de modificação do Estatuto do Provedor de Justiça no que respeita a diversas disposições que considera não serem as mais adequadas, designadamente: poder de intervenção nos processos instaurados perante o Tribunal de Justiça da União Europeia; acesso aos documentos das instituições; depoimentos dos funcionários; informações sobre possíveis actividades criminosas; cooperação com instituições internacionais no domínio dos direitos humanos e dos direitos fundamentais.
Algumas dessas questões já foram examinadas pelo Parlamento, em 2001, por iniciativa do Sr. Söderman, Provedor de Justiça. Nessa altura, o Parlamento adoptou, em 6 de Setembro de 2001, uma resolução com base num relatório da Comissão dos Assuntos Constitucionais, que propunha diversas alterações bastante semelhantes às propostas agora formuladas. Naquela mesma ocasião, foi obtido, aparentemente, um acordo com o Conselho, apoiado pela Comissão, mas as discussões não chegaram a ser concluídas, em razão da expiração do mandato.
Ian Hudghton (Verts/ALE), in writing. − I supported the Jäätteenmäki report on the performance of the Ombudsman's duties and in particular welcome the changes to the Institutions' duty to provide the Ombudsman with information required in his work.
David Martin (PSE), in writing. − I share Ms Anneli Jäätteenmäki’s calls for a revision of the Statute of the European Ombudsman. The measures proposed within the report will increase the transparency of the EU and should be welcomed. I voted in support of the report’s recommendations.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté le rapport d’initiative de mon collègue Chypriote Adamos Adamou, qui accueille favorablement la communication de la Commission européenne relative aux actions politiques au niveau de l'Union européenne en matières de don et transplantation d'organes et qui propose une démarche intégrée pour garantir la qualité et la sécurité des organes, accroître leur disponibilité et lutter contre le trafic d'organes.
Je salue les domaines d’intervention identifiés, à savoir : améliorer la qualité et la sécurité, accroître la disponibilité d'organes et rendre les systèmes de transplantation plus efficaces et plus accessibles ainsi que les mécanismes d’action visant au renforcement de la coopération entre les États membres et à la mise en œuvre d’un instrument juridique communautaire qui fixerait les exigences de qualité et de sécurité pour le don, l'obtention, la vérification, la conservation, le transport et la distribution d'organes dans l'Union européenne tout en prévoyant les ressources pour satisfaire ces exigences.
Charlotte Cederschiöld, Christofer Fjellner, Gunnar Hökmark och Anna Ibrisagic (PPE-DE), skriftlig. − Vi stödjer betänkandet eftersom internationellt samarbete för att utnyttja viktiga organ för transplantationer är bra. Vi vill främja det mervärde som kan uppstå genom ytterligare samordning, men vi stödjer däremot inte en harmonisering.
Därför anser vi inte att betänkandet skall tas till intäkt för att inrätta ett särskilt EU-organ för samordning, utan vi vill lyfta de samarbetsformer som redan idag existerar – och som nämns i betänkandet.
Vi stödjer inte heller förslaget om ett europeiskt donationskort. Beslut om vilka samtyckesregler som gäller vid donation och transplantation bör vara förbehållet medlemsstaterna eftersom dessa i hög grad grundar sig på moraliska värderingar, vilka ofta är lokalt och/eller kulturellt präglade.
Edite Estrela (PSE), por escrito. − Votei favoravelmente o relatório Adamos Adamou sobre a transplantação e dádiva de órgãos: acções políticas a nível da UE, pois considero que a sensibilização da população para a dádiva e a transplantação de órgãos, a manutenção do carácter não comercial das doações, bem como a luta contra o tráfico global de órgãos, constituem importantes medidas para assegurar a qualidade e a segurança das dádivas na Europa.
Tendo em conta a crescente necessidade de transplantação de órgãos, o aumento das listas de espera para transplantes, e o consequente aumento do número de mortes por escassez de órgãos doados, a promoção das melhores políticas de transplantação na UE torna-se fundamental para salvar um maior número de vidas e oferecer uma melhor qualidade de vida aos cidadãos europeus.
Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. − A utilização terapêutica de órgãos humanos para a substituição de um órgão que deixou de funcionar por outro que provém de um dador, se tiver êxito pode garantir uma vida plena e saudável durante muitos anos a pessoas que, de outro modo, necessitariam frequentemente de cuidados intensivos.
Embora o recurso à utilização de órgãos humanos para a transplantação tenha vindo a aumentar nas últimas décadas nos países da UE, o número de pessoas que necessitam de uma transplantação continua a ser superior ao número de órgãos disponíveis para transplantação. Estudos oficiais referem que cerca de 40 000 pacientes estão actualmente inscritos em listas de espera na Europa Ocidental. A taxa de mortalidade dos pacientes que aguardam o transplante de um coração, de um fígado ou de um pulmão situa-se entre 15 e 30%.
Para reduzir os riscos do receptor ao mínimo é importante submeter os dadores a testes. Como se refere no relatório, é essencial proceder ao rastreio dos dadores e verificar a presença ou a ausência de risco de transmissão de doença, o que implica uma série de exames. No entanto, actualmente não existe consenso entre os Estados-Membros sobre estes testes. Daí a importância deste relatório para incentivar uma maior cooperação.
Bruno Gollnisch (NI), par écrit. – Je veux profiter du vote de ce rapport pour souligner le constant décalage qui existe entre les paroles et les actes de l'Union européenne dans certains domaines.
Demander aux États membres de lutter contre le trafic d'organes et de se doter d'un arsenal pénal dissuasif, soit. Mais que faut-il penser quand la Commission et plusieurs de ces mêmes États membres reconnaissent aujourd'hui le Kosovo et ses dirigeants, dont certains sont impliqués personnellement dans un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes assassinés dans ce but, si l'on en croit Mme Carla del Ponte, ancienne présidente du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie?
Que faut-il penser quand aucun Etat ne prend de sanctions contre la Chine, ni n'élève de protestation, alors que des témoignages et des enquêtes concordantes ont tendu à démontrer que les exécutions capitales y sont programmées en fonction des besoins d'organes, destinés parfois à des patients étrangers. Qu'est-il prévu, d'ailleurs, pour ces riches Européens qui contournent la pénurie en pratiquant le tourisme morbide qui encourage ces pratiques ?
Le rapport de M. Adamou est étrangement elliptique sur ces sujets. Vœux pieux à l'intérieur, silence de plomb à l'extérieur... Du déjà vu dès que certains pays sont impliqués.
Françoise Grossetête (PPE-DE), par écrit. – J'ai voté en faveur de ce rapport. Le don d’organes est un geste porteur de vie, un don de soi qui est un acte ultime et fort de solidarité. Malheureusement, la pénurie d'organes sévit toujours et près de dix personnes en attente d'une greffe meurent chaque jour en Europe.
L'UE doit faciliter les rapprochements entre organismes nationaux de transplantation. Une coopération accrue offrirait des garanties aux patients qui donnent ou reçoivent des organes hors de leur État membre. Certains nouveaux États membres, dont les systèmes de santé sont moins richement dotés pourraient en bénéficier.
Cette pénurie d'organes est aussi trop souvent liée à leur trafic. On voit apparaître des formes de "tourisme de transplantation" qui exploitent la misère hors des frontières de l'UE. Cette "traite" des êtres humains risque de saper la confiance des citoyens et d'aggraver la pénurie de dons volontaires d'organes et de tissus.
La gratuité est aussi un principe fondamental. Mais un simple dédommagement des frais inhérents aux prélèvements doit être accordé au donneur vivant.
Enfin, il faut promouvoir la recherche dans la biotechnologie qui fournira aux chercheurs le moyen de reconstituer des organes à partir de tissus, soit des patients eux-mêmes, soit d'autres donneurs de tissus.
Ian Hudghton (Verts/ALE), in writing. − I voted in favour of the Adamou report which deals with an issue of vital importance to all of Europe and encourages cooperation between Member States on matters relating to organ transplantation. My own country, Scotland, has one of the lowest organ donation rates in the EU and the Scottish Government is working with health departments in the other nations of the UK to improve this situation.
I strongly believe in cooperation across the EU which will complement the transplant systems operating in each country and will encourage the highest standards in quality and safety requirements. Such cooperation can improve transplant services across Europe, ensuring improved access to donated organs on a non-commercial basis.
Διαμάντω Μανωλάκου (GUE/NGL), γραπτώς. – Θεωρούμε θετικές τις θέσεις του εισηγητή για ανάπτυξη της δωρεάς οργάνων και μεταμοσχεύσεων στην Ε.Ε., την απαγόρευση της οποιασδήποτε οικονομικής συναλλαγής μεταξύ δότη και λήπτη, την απαγόρευση της εμπορευματοποίησης των μεταμοσχεύσεων αυτών καθ’ αυτών, την καταπολέμηση του μεταμοσχευτικού τουρισμού σε χώρες που γίνεται εμπορία οργάνων, την αναγνώριση ότι η εμπορία οργάνων σχετίζεται με τις κοινωνικές ανισότητες.
Oι μεταμοσχεύσεις είναι ανάγκη να αναπτυχθούν, γιατί κυριολεκτικά σώζουν ανθρώπινες ζωές, διαμορφώνουν ζωή με ποιότητα σε μία σειρά χρονίως πασχόντων, όπως οι νεφροπαθείς.
Για να αναπτυχθούν οι μεταμοσχεύσεις, χρειάζεται να καλλιεργηθεί η υψηλή ουμανιστική συνείδηση της δωρεάς οργάνων, που όμως χρειάζεται συγκεκριμένο κοινωνικό περιβάλλον.
Από την άποψη αυτή, είναι θετικό ότι και στο συγκεκριμένο ψήφισμα αναγνωρίζεται, ότι αυτή καθ’ αυτή η εμπορία οργάνων υπονομεύει την δωρεά οργάνων και την αύξηση των μεταμοσχεύσεων.
Θεωρούν ότι το περιβάλλον που χρειάζεται για να αναπτυχθεί η συνείδηση της δωρεάς οργάνων, είναι αυτό της καταπολέμησης της πολιτικής της Ε.Ε. και της εμπορευματοποίησης της υγείας και της πρόνοιας, των ανθρώπινων αναγκών.
Πολιτική, που στο όνομα της μεγιστοποίησης της κερδοφορίας των πολυεθνικών, στέλνει εκατομμύρια ευρωπαίους -και στην χώρα μας- να ζουν κάτω από το όριο της φτώχιας, στην ανεργία και την υποαπασχόληση, να αναγκάζονται να πωλούν ό,τι έχουν και δεν έχουν για την αποκατάσταση της υγείας του ανθρώπου τους.
David Martin (PSE), in writing. − I echo Adamos Adamou's calls for policy action at EU level in the area of organ donation and transplantation. Last year around 2 400 people in the UK benefited from an organ transplant, but more than 1 000 people die every year waiting for a suitable donated organ. Consequently, Member States must take measures to improve their donor pool, through sharing best practice and increasing awareness of the very serious issue we face regarding organ donation. European governments and institutions must also do more to prevent the shameful trafficking of human organs. The report calls for measures that are essential to discourage transplant tourism and the more general problems we face on this issue, and I therefore voted in favour of the report.
Véronique Mathieu (PPE-DE), par écrit. – Le don d'organes au sein de l'Union européenne devra relever trois grands défis dans les années à venir.
Tout d'abord, la quantité d'organes disponibles au sein de l'UE est insuffisante. Cette pénurie entraîne chaque jour le décès de près de dix patients en attente d'un don.
Ensuite, les risques liés à la transplantation des organes demeurent un sujet important de préoccupation. La transmission de pathologies graves telles que le VIH, certaines hépatites ou encore des cancers, demeure une réalité qui affecte les citoyens européens.
Enfin, les États membres de l'UE devront appréhender de façon sérieuse et coordonnée la question du trafic d'organes qui, s'il demeure relativement limité au sein de l'espace communautaire, n'en suscite pas moins des préoccupations politiques et surtout éthiques.
Les recommandations du rapport Adamou vont dans le bon sens: échange de meilleures pratiques, coopération renforcée, augmentation des échanges d'organes d'un État membre à l'autre, meilleure information du public et nécessité de préserver le caractère bénévole et non commercial du don d'organe...
Ces propositions, si elles sont mises en œuvre, permettront d'améliorer sensiblement et rapidement les conditions liées au don et à la transplantation d'organes.
Miroslav Mikolášik (PPE-DE), písomne. − Bezpečné, úspešné a dostupné darcovstvo a transplantácia orgánov patri medzi životne dôležité otázky dnešnej Európy.
Viac ako 60 000 pacientov čaká na transplantáciu srdca, pečene, pľúc alebo obličiek. Úmrtnosť počas doby čakania sa pohybuje medzi 15 a 30 percentami.
Na dnešnom hlasovaní som podporil správu kolegu Adamou-va.
Vítam iniciatívu na vytvorenie právneho rámca, ktorý by zaviedol spoločnú metodológiu a kritéria pre darcovstvo a transplantáciu organov. Som presvedčený, že zhoda medzi členskými krajinami je prvou podmienkou pre zvýšenie bezpečnosti a kvality procesu transplantácie ako celku – od predtransplantačných vyšetrení, výberu vhodných darcov cez včasný zákrok, až po komplexný pooperačný monitoring pacienta. Ako lekár ďalej zdôrazňujem kľúčový význam úzkej spolupráce a výmeny osvedčených postupov a poznatkov medzi odborníkmi členských krajín.
Zníženie nedostatku organov je vážnou výzvou pre Európu. V plnej miere som podporil názor spravodajcu o zavedení účinného európskeho systému na určovanie osôb, ktoré by sa po smrti mohli stať darcami organov. Tieto systémy musia umožniť efektívny spôsob komunikácie a informovanosti, tak aby organy tých, ktorí sú ochotní ich darovať, boli naozaj dostupne.
Ďalším významným krokom k zvýšeniu dostupnosti darcovstva by malo byt informovanie verejnosti. Táto citlivá debata sa musí viesť na úrovni celospoločenskej, čím iste prispeje k zvýšeniu verejného povedomia.
Andreas Mölzer (NI), schriftlich. − Hunderttausende Menschen in Europa leben ein Leben auf der Warteliste, warten auf eine zweite Lebenschance. Sicherlich ist es hilfreich, die gemeinsamen Strukturen und die Zusammenarbeit zu verbessern, etwa durch einen europäischen Organspendeausweis, einen gemeinsamen Organspendepool oder eine Transplantations-Hotline.
Österreich ist, wie auch andere Länder, in diesem Zusammenhang vorbildlich, da jeder, der zu Lebzeiten einer Organentnahme nicht widerspricht, automatisch zum Organspender wird. Für jene Länder, in denen das nicht der Fall ist, werden wir eine Bewusstseinsänderung benötigen. Denn der eklatante Organspendemangel hängt eng zusammen mit mangelndem Bewusstsein in der Bevölkerung, aber auch beim medizinischen Personal. Nur wenn wir diese Probleme angehen, die Strukturen verbessern und für Aufklärung sorgen, können wir Organspenden und –transplantationen verbessern und den illegalen Organhandel einbremsen.
Vincent Peillon (PSE), par écrit. – J'ai voté en faveur du rapport "Don et transplantation d'organes : actions politiques au niveau de l'UE", présenté par mon collègue chypriote Adamou Adamos.
Comme chacun sait, la transplantation d'organes permet de sauver des vies et d'améliorer le quotidien de nombre de nos concitoyens. Néanmoins, l’Union souffre actuellement d’une véritable pénurie d’organes donnés : 40 000 patients sont aujourd’hui en attente de greffe et on estime que, chaque jour, décèdent 10 personnes parmi eux.
C’est donc sur ce problème que nous nous sommes penchés, envisageant notamment des mesures comme la création d'une carte européenne de donneur, l’intensification de la coopération entre États membres, la sensibilisation des citoyens, la mise en service d’un numéro d'appel unique « transplantation » ou encore la promotion de la recherche en biotechnologie qui permettrait à l’avenir de reconstituer des organes sans recourir au don.
La nécessité de pallier ce déficit d’organes ne doit toutefois pas nous conduire à renier nos valeurs. Je me réjouis donc du fait que ce texte insiste sur le caractère volontaire, non rétribué et, autant que possible, anonyme du don ; invitant enfin les Etats à lutter plus efficacement contre le trafic d’organes et le « tourisme de transplantation ».
Frédérique Ries (ALDE), par écrit. – Nous avons approuvé ce 23 avril un rapport sur le don et la transplantation d'organes, et les actions à promouvoir pour augmenter le nombre d'organes disponibles. Un rapport sur un sujet d'une importance capitale: 10 personnes décèdent par jour en Europe faute d'organe disponible; plus de 15 000 malades européens figurent sur les listes d'attente; le temps d'attente moyen pour un rein, l'organe le plus fréquemment transplanté, dépasse les 24 mois en Belgique. Des chiffres difficiles à accepter!
J'ai apporté mon soutien à l'initiative de création d'une carte européenne de donneur. Car il est très utile, dans le contexte d'urgence qui est celui du prélèvement d'organes, lorsqu'un donneur potentiel est identifié, de disposer d'une carte européenne uniformisée, immédiatement lisible et compréhensible par tous. Cette initiative est d'ailleurs soutenue par la grande majorité des citoyens belges, qui manifestent une attitude généralement favorable au don d'organes. Ce qui, additionné au système dit "du consentement présumé", et à une bonne coordination des centres de transplantation, explique que notre pays se situe à la pointe en matière de transplantations effectuées avec succès.
Un seul regret: que nous n'ayons pu être plus ambitieux en recommandant une généralisation au niveau européen du système du consentement présumé.
Luca Romagnoli (NI), per iscritto. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, esprimo il mio voto favorevole sulla relazione del collega Adamou sulla "Donazione e trapianto di organi: azioni politiche a livello dell'Unione europea sulle azioni politiche a livello dell'Unione europea per la donazione e il trapianto di organi" a fini terapeutici, che pone l'accento sull'importanza dell'assistenza sanitaria ai cittadini a livello comunitario e globale.
Per questo ritengo necessario un impegno costante nella ricerca per sviluppare continuamente nuove possibilità terapeutiche e migliori procedure tecniche e organizzative di trapianto, coordinando progetti e programmi anche tra gli Stati membri.
Considero, inoltre, fondamentale promuovere la cultura della donazione di organi svolgendo campagne di sensibilizzazione affinché la crescita di donazioni continui magari ricordando ai cittadini come essi abbiano quattro volte di più la possibilità di ricevere un organo che di doverlo donare.
Sottolineo, infine, l'assoluta importanza di combattere il traffico di organi sia all'interno che al di fuori dell'UE riconoscendo che tale illegittimità è quasi sempre sinonimo di povertà e disperazione.
Catherine Stihler (PSE), in writing. − The need for greater cooperation across Member States is essential if we are to help EU citizens who require an organ transplant.
Andrzej Jan Szejna (PSE), na piśmie. − Poparłem sprawozdanie posła Adamou Adamosa w sprawie dawstwa i przeszczepiania narządów, gdyż uważam, iż transplantacje organów to duży krok naprzód w służbie nauki dla człowieka. Wielu ludzi zawdzięcza swoje życie przeszczepionemu narządowi i uzyskuje lepszą jakość życia.
Konieczny jest wzrost świadomości społecznej, a w związku z tym liczby bezinteresownych dawców. Uważam, że kluczowym czynnikiem walki z niedoborem narządów jest stworzenie skutecznego systemu identyfikacji osób, które po śmierci mogłyby zostać dawcami narządów po spełnieniu wszystkich obowiązujących w państwach członkowskich wymagań dotyczących wyrażania zgody. Świadomość społeczna i opinia publiczna odrywają ogromną rolę, dlatego też ważnym czynnikiem powinno być ustawiczne kształcenie.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté le rapport d’initiative de mon collègue Irlandais Marian Harkin sur la contribution du bénévolat à la cohésion économique et sociale.
Je salue la qualité de sa recherche visant à mettre le bénévolat comme élément majeur qui nourrit la société civile et renforce la solidarité – une des valeurs centrales de notre l'Union européenne. La reconnaissance de l’utilité du bénévolat dans toutes ses composantes, publiques et privées, est essentielle à son développement et à la recherche des grands équilibres entre l’économique, le social et l’environnement ; c’est-à-dire, en fait, le développement durable qui est au cœur de la démarche européenne.
Je regrette que le rapport n’aborde pas la question de l’évaluation du bénévolat sans traiter, également, le volontariat pouvant être définie comme une sorte de bénévolat indemnisé car le rapporteur a considéré, dans la définition, le bénévolat comme n’étant pas rémunéré. Ce rapport est une étape importante dans l’indispensable reconnaissance des institutions sans but lucratif (ISBL).
Adam Bielan (UEN), na piśmie. − Panie Przewodniczący! Wolontariat wnosi bezcenny wkład w budowanie społeczeństwa obywatelskiego i pełnej demokracji przez zaangażowanie obywateli do działań na poziomie lokalnym i regionalnym. Możliwość rozwijania takich działań jest szczególnie istotna w krajach, gdzie aktywne społeczeństwo obywatelskie spotyka się z prześladowaniami ze strony elit sprawujących władzę. Poparłem sprawozdanie Marian Harkin, gdyż zgadzam się, iż Komisja Europejska powinna promować transgraniczne projekty w dziedzinie wolontariatu szczególnie wobec naszego najbliższego sąsiada – Białorusi. W szczególności dla Białorusinów będzie to konkretny wyraz poparcia dla ich wysiłków w walce z reżimem Łukaszenki.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − Sem dúvida que o denominado "voluntariado" tem um papel social de grande importância, como contributo para o encontrar de respostas para os problemas e para as necessidades dos cidadãos, nomeadamente promovendo uma efectiva solidariedade e entre-ajuda.
Por isso, discordamos da perspectiva que encara o "voluntariado" como se de uma "poupança significativa para os serviços públicos" se tratasse. Pelo contrário, consideramos que o seu papel será tão mais importante quanto mais reforçados forem os serviços públicos prestados e garantidos pelos Estados aos seus cidadãos.
Como é referido, é fundamental garantir que o "voluntariado" venha a "complementar e não substituir, a actividade dos serviços públicos". O "voluntariado" não pode servir de pretexto ou alavanca para promover a desresponsabilização dos Estados das suas funções, nomeadamente sociais, através da sua entrega a organizações pseudo-caritativas.
É neste quadro que pugnamos pela necessidade de um efectivo e adequado apoio às organizações sem fins lucrativos, entre muitas outras, o movimento cooperativo, as colectividades e as sociedades locais, as comissões de moradores, as associações desportivas, recreativas, culturais, juvenis ou dirigidas à infância.
Por fim, sublinhamos que o trabalho voluntário depende igualmente da existência de tempo livre dos trabalhadores, logo da não imposição de uma intensa exploração, através dos horários de trabalho, dos baixos salários ou da precariedade.
Małgorzata Handzlik (PPE-DE), na piśmie. − System demokratyczny nie może funkcjonować sprawnie bez społeczeństwa obywatelskiego. Wszelkie inicjatywy, które sprzyjają budowaniu więzi społecznych i demokracji uczestniczącej witam z wielkim entuzjazmem i nie mam wątpliwości, że takim przykładem jest właśnie wolontariat.
Zdaję sobie sprawę, jak zaangażowanie i praca na rzecz innych osób oddziałują ponadto na kształtowanie pozytywnych postaw życiowych. Bezcenny jest też wkład wolontariatu w promocję dialogu międzykulturowego, integracji społecznej, odbudowywanie społecznego zaufania czy ponowne włączanie osób wykluczonych do życia społecznego.
Chciałabym także zwrócić Państwa uwagę na bardzo istotny moim zdaniem ekonomiczny aspekt wolontariatu. Wolontariat jest znakomitą okazją do zdobycia nowych umiejętności i kwalifikacji, zwiększając tym samym szansę na rynku pracy oraz ułatwiając płynne przejście od nauki do aktywności zawodowej, co z punktu widzenia zwłaszcza młodych ludzi jest bezcenną wartością. Ponadto, jak zauważa autor raportu, wolontariat ma wyraźny wkład w generowanie produktu krajowego brutto, co nie powinno zostać przeoczone.
Mam nadzieję, iż propozycję zawarte w raporcie skłonią Komisję Europejską jak i państwa członkowskie do wypracowania dalszych rozwiązań służących promocji, jak i instytucjonalnemu wzmocnieniu wolontariatu.
Ian Hudghton (Verts/ALE), in writing. − I voted in favour of the Harkin report recognising the immense contribution of the voluntary sector in promoting social and economic cohesion. The report expressly calls for authorities at the Member State, regional and local levels to recognise the value of volunteering, and to work in partnership with voluntary organisations. Such cooperation is, I believe, vital and in this context I welcome my own government's recent moves to increase substantially resources available to the voluntary sector across Scotland.
Monica Maria Iacob-Ridzi (PPE-DE), în scris. − Am votat în favoarea rezoluţiei privind contribuţia voluntariatului la coeziunea socială europeană, dar doresc să fac câteva precizări de ordin financiar-bugetar.
În cadrul programului Tineret în Acţiune, Uniunea Europeană a lansat Serviciul European de Voluntariat. Acesta dă posibilitatea tinerilor să efectueze stagii de pregătire în diverse meserii sau să lucreze alături de organizaţii non-guvernamentale într-un alt stat membru. Operatorii acestui serviciu sunt companiile şi ONG-urile acreditate de către Comisia Europeană în fiecare stat membru.
Problematic este, însă, bugetul Serviciului European de Voluntariat. Este vorba de o sumă care nu depăşeşte 42 de milioane de euro anual, sumă care ar trebui să finanţeze costurile de deplasare a câteva zeci de mii de voluntari europeni, precum şi alte minime cheltuieli conexe. Interesul din partea tinerilor este foarte mare, iar organizaţiile care doresc să implementeze acest program sunt numeroase. Numai în România, un nou stat membru, există peste 60 de organizaţii acreditate pentru schimbul de voluntari şi peste 5000 de cereri pentru astfel de stagii.
Deşi s-a dovedit un program cu o mare atractivitate, Serviciul European de Voluntariat continuă, din păcate, să fie finanţat necorespunzător.
Sérgio Marques (PPE-DE), por escrito. − Votei favoravelmente este relatório que salienta o contributo do voluntariado para a realização da coesão económica e social na UE. Existem mais de 100 milhões de cidadãos europeus que se dedicam à actividade de voluntariado, o que corresponde a uma contribuição económica de, em média, 5% do PIB. O voluntariado propicia o envolvimento directo dos cidadãos no desenvolvimento local e desempenha um importante papel na aquisição de aptidões e no desenvolvimento da empregabilidade dos voluntários, permitindo-lhes a aquisição de um amplo leque de qualificações e competências.
Dou o meu apoio a este relatório que sublinha que os Estados-Membros e as autoridades regionais e locais devem reconhecer o valor do voluntariado na promoção da coesão económica e social e devem estabelecer estratégias destinadas a encorajar o voluntariado. A Comissão deve trabalhar na criação de um sistema aplicável a todos os fundos comunitários, cujo objectivo seja o reconhecimento da actividade voluntária como contribuição para o co-financiamento de projectos.
A Comissão, os Estados-Membros e as autoridades regionais e locais devem promover o voluntariado em todos os níveis do ensino a fim de que ele seja visto como um contributo normal para a vida em comunidade.
David Martin (PSE), in writing. − I welcome Ms Marian Harkin’s report on the role of volunteering in contributing to social and economic cohesion. The contribution volunteering makes to society is invaluable. Indeed, the fact that 100 million citizens across our 27 Member States are already engaged in voluntary activity is an encouraging figure that should be built upon. I voted in favour of the report’s recommendations.
Andreas Mölzer (NI), schriftlich. − Für die Allgemeinheit sind die unentgeltlichen Leistungen freiwilliger Helfer unverzichtbar. Gerade Katastrophen wie Hochwasser oder Großbrände wären ohne ehrenamtliche Mitarbeiter nicht bewältigbar. Wir müssen uns bewusst sein, dass vieles ohne Freiwilligentätigkeit nicht klappen würde und staatlich auch nicht finanzierbar ist.
In vielen Freiwilligenorganisationen sinkt die Zahl der aktiven Mitglieder kontinuierlich. Die Gründe dafür reichen von verkürztem Zivildienst über Ortswechsel bis hin zu verstärktem Druck in Job oder Schule. Mitgliedern der Freiwilligen Feuerwehr wird beispielsweise auch aufgrund von Personalknappheit das Verlassen ihres Arbeitsplatzes verweigert, selbst wenn das Land die Lohnkosten in dieser Zeit ersetzt. Firmen muss deutlich gemacht werden, dass auch sie von Freiwilligenarbeit profitieren, und wir müssen Best-Practice-Vergleiche machen, wie Freiwilligentätigkeit attraktiv gehalten werden kann, um zielführend agieren zu können.
Zita Pleštinská (PPE-DE), písomne. − Dobrovoľníckej práci sa nedostáva v EÚ podpory a pozornosti, ktorú by si zaslúžila, preto som hlasovala za správu spravodajkyne Marian Harkin o prínose dobrovoľníckej práce pre hospodársku a sociálnu súdržnosť. Súhlasím so spravodajkyňou, že Európske inštitúcie musia vybudovať flexibilný a nebyrokratický systém podpory.
Dobrovoľnícka práca sa nesmie podceňovať, pretože je dôležitou súčasťou demokratického života v Európe a vykonáva ju viac ako 100 miliónov Európanov v rôznom veku, rôzneho vierovyznania a národností. Reprezentuje obrovské odhodlanie ľudí a buduje silnejšie spojenectvo občanov a EÚ.
V krajinách západnej Európy a USA má dobrovoľníctvo dlhú tradíciu. Naopak neštátne, neziskové a mimovládne organizácie v postkomunistických krajinách sa začali formovať až v nastolených demokraciách. Svetová organizácia skautského hnutia bola totalitným komunistickým režimom úplne zakázaná. V súčasnosti svojimi aktivitami získava nadšencov rôznych vekových skupín v rôznych kútoch EÚ. Už dnes si nevieme predstaviť žiadne podujatie bez cirkevných a charitatívnych organizácii, bez Červeného kríža. Dobrovoľníci pomáhajú aktivizovať a mobilizovať občanov aj znevýhodnené komunity napríklad v Európskom dobrovoľníckom centre, v Európskom fóre mládeže na občianskom princípe prostredníctvom rozvoja, obnovy a šírenia tradícií, svojráznosti a rozmanitosti regiónov.
Dobrovoľníctvo chápem ako jednu z foriem obnoviteľnej energie, preto podporujem návrh spravodajkyne , aby bol rok 2011 vyhlásený za Európsky rok dobrovoľníckej práce.
Luís Queiró (PPE-DE), por escrito. − Afirmo o valor social do voluntariado e apoio o seu desenvolvimento e a sua valorização nas nossas sociedades. Gostaria de esclarecer que a realidade do voluntariado poderá ainda estar pouco clara nos dados estatísticos, nas definições e na sua utilização.
As clarificações incluídas no relatório parecem-me importantes e as medidas sugeridas para esclarecer os dados existentes relativamente a este tipo de actividade são necessárias, pois esta é uma actividade não remunerada que deve, assim, ser claramente diferenciada das actividades das organizações não governamentais. O valor acrescentado destas actividades voluntárias é muito importante para as nossas sociedades, e assim é legítimo reconhecê-lo e distingui-lo. Não devemos, no entanto, aproveitar-nos da sua natureza altruísta para substituir os esforços que as sociedades, as autoridades responsáveis ou o sector privado devem realizar para potenciar as oportunidades oferecidas a nível comunitário.
Os vários fundos comunitários são desenhados para promover a dinâmica da economia europeia, a coesão socioeconómica e o crescimento e o desenvolvimento sustentado das sociedades europeias. O voluntariado é um bónus que enquanto cidadãos oferecemos aos outros, que devemos encorajar e reconhecer, mas nunca um bónus de que nos devemos aproveitar ou que sirva de escusa para reduzirmos os nossos esforços para oferecer e criar uma cada vez melhor qualidade de vida nas sociedades europeias.
Catherine Stihler (PSE), in writing. − Volunteering in the EU requires greater recognition. The Harkin report sets out ways in which the Commission and Member States can help volunteering. I hope that the Commission will give its backing to 2011 being the European Year for Volunteering. I would like next year – 2009 – in Scotland to be the Scottish Year for Volunteers.
Anna Záborská (PPE-DE), písomne. − Po prvé: problém financovania MVO z komunitárnych zdrojov. Malé organizácie, ktoré vyvíjajú veľmi užitočnú činnosť na lokálnej a regionálnej úrovni, nedokážu vypracovať žiadosti bez špeciálnej pomoci. Papiere, ktoré treba vyplniť, sú hrubé pomaly ako telefónny zoznam Bratislavy. Byrokracia sa tak skomplikovala, že udúša nadšenie dobrovoľníkov. Komunitárne programy musíme jednoznačne chrániť pred zneužívaním. Ale opatrnosť a prevencia nesmú byť prekážkou ich dostupnosti pre občanov.
Po druhé: z mojej osobnej skúsenosti ako členky predsedníctva Fóra života môžem potvrdiť, že prínos dobrovoľníctva pre sociálnu kohéziu sa prejavuje cez formovanie ľudského kapitálu, nech je vek dobrovoľníkov akýkoľvek. Vo Fóre života sa mladí učia zodpovednosti, veľkodušnosti a naberajú skúsenosti pre budovanie vzťahov medzi ľuďmi. Ľudský kapitál predstavuje najväčší prínos dobrovoľníctva k sociálnej kohézii. Preto sú členské štáty a regióny vyzývané k uplatňovaniu tejto najlepšej formy investície do budúcnosti.
Po tretie: dobrovoľníctvo musí byť uznávané. Zoči-voči zmenám vo svete práce a dôležitosti solidarity medzi generáciami v rodinách i spoločnosti musia muži a ženy za čas venovaný dobrovoľnej práci dostávať oficiálne uznanie. Vo Výbore pre práva žien som spravodajkyňou pre správu o tomto probléme, a tak na jeseň budeme môcť pokračovať v teraz začatej diskusii.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − O BEI, tendo em conta que se trata de uma instituição pública que gere elevados montantes financeiros, deverá disponibilizar informação pormenorizada sobre os projectos e acções financiadas. O BEI disponibiliza, actualmente, algumas informações gerais sobre os projectos financiados, incluindo o país destinatário das verbas, contudo, tais informações não são suficientes. Por isso lamentamos que tenha sido rejeitada uma proposta de alteração do nosso Grupo parlamentar que solicitava que o BEI, em prol da transparência, divulgasse a identidade dos beneficiários finais dos empréstimos globais concedidos através de intermediários financeiros.
Por outro lado, e entre outros importantes aspectos, discordamos que o BEI tenha como objectivo a concretização do mercado único, financiando infra-estruturas que têm como finalidade a liberalização dos mercados - como é o caso da energia -, ou que seja colocada ênfase no financiamento das denominadas parcerias público-privadas, numa lógica de utilização de meios públicos para financiar o grande capital privado.
Pelo contrário, o BEI deverá utilizar os seus meios financeiros como um instrumento de efectiva concretização da dita "coesão económica e social", promovendo acções para reduzir as disparidades regionais, promover a convergência real e estimular o crescimento e o emprego, designadamente nas regiões economicamente menos desenvolvidas da UE, assim como para uma efectiva política de cooperação.
Διαμάντω Μανωλάκου (GUE/NGL), γραπτώς. – H ΕTΕπ καλείται να παίξει πιο ενεργό ρόλο στη στήριξη χρηματοδότησης του ιδιωτικού κεφαλαίου, να ενισχύσει τον ανταγωνισμό, την προώθηση της ιδιωτικοποίησης υποδομών ενέργειας, μεταφορών και χωροταξίας, και να χρηματοδοτήσει μεγάλα έργα σύμπραξης με ιδιώτες. Δηλαδή υποδομές χρήσιμες για το κεφάλαιο, με ταυτόχρονη ιδιωτικοποίηση, κερδοσκοπώντας έτσι και με αυτή τη μορφή. Ο προσανατολισμός και τα κριτήρια της ΕΤΕπ διέπονται από τους κανόνες του ανταγωνισμού και της ελεύθερης αγοράς. Συνεπώς δεν αφορούν την ικανοποίηση των λαϊκών αναγκών, αλλά την εξασφάλιση νέων κερδών.
Τα μονοπώλια δεν απομυζούν μόνο κοινοτικές και εθνικές χρηματοδοτήσεις, εκμεταλλευόμενα υποδομές και μεγάλα έργα, αλλά και πόρους που τους παρέχει η ΕTΕπ. Μειώνουν έτσι τα ήδη ελάχιστα ίδια κεφάλαια που χρησιμοποιούν, αναλαμβάνοντας έργα που εκμεταλλεύονται σε βάρος του κοινωνικού συνόλου.
Τα φορολογικά έσοδα, η συρρίκνωση επιδομάτων και επιδοτήσεων σε μισθωτούς, συνταξιούχους, αγρότες και συνολικότερα τα λαϊκά στρώματα, μετατρέπονται σε χρηματοδοτήσεις των μονοπωλίων.
Ανεμογεννήτριες που καταστρέφουν το περιβάλλον, όπως σε νησιά του Αιγαίου, διόδια που αυξάνονται κατακόρυφα σε δημόσιους μεγάλους δρόμους, συμπράξεις ιδιωτικού και δημόσιου τομέα κ.ά. Τέτοια έργα θέλουν να εμπλουτίσουν με δάνεια προς ιδιώτες και μάλιστα με κρατική εγγύηση. Παρόμοια έργα με ανύπαρκτο κοινωνικό έλεγχο, προωθούνται και σε τρίτες χώρες, προκειμένου να εξασφαλιστούν και να αυξηθούν τα κέρδη των επιχειρήσεων στο όνομα της ανάπτυξης, δηλαδή του κεφαλαίου φυσικά!
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge du budget général pour 2006 de l’Union européenne et le rapport de mon collègue Danois Dan Jørgensen qui recommande d'accorder la décharge à la Commission.
Le rapport rappelle que 80% des dépenses communautaires sont administrées par les États membres dans le cadre de la "gestion partagée" et que chaque État membre doit être en mesure, dans l’organisation actuelle, d'assumer la responsabilité de la gestion des fonds communautaires reçus. Actuellement, cette reddition des comptes doit se faire sous forme d'une déclaration de gestion nationale unique ou sous la forme de plusieurs déclarations dans un cadre national. Il devient urgent d’avoir un accord, entre la Commission et les Etats membres, sur les modalités de reddition de la gestion partagée dans la perspective des futures décharges car il faut déplorer que pour les actions structurelles, les politiques internes et les actions extérieures, les paiements soient encore affectés de manière significative par des erreurs au niveau des organismes chargés de la mise en œuvre.
Je regrette que la Commission accepte tacitement l’irresponsabilité collective de la majorité des États membres en ce qui concerne la gestion financière de l’UE. Enfin, je soutiens, l’idée d’une autorité européenne pour la fonction immobilière.
Bastiaan Belder (IND/DEM), schriftelijk. − De Commissie begrotingscontrole wil de Europese Commissie kwijting verlenen voor het financieel beheer over het begrotingsjaar 2006. Daarin steun ik haar niet omdat uitstel van de kwijtingbeslissing tot de herfst beter zou zijn.
De Europese Commissie probeert het grote aantal fouten bij de structuurfondsen te herstellen. Daarnaast wil het Europees Parlement in een werkgroep een vervolg geven aan de voorgenomen actiepunten. Het is echter nog de vraag of de acties het gewenste effect zullen sorteren. Het aantal fouten bij de structuurfondsen is immers al jaren te hoog.
Juist bij de structuurfondsen is de praktijk weerbarstig: Fouten ontstaan door te veel en te zeer verschillende regels voor de subsidieontvangers. Die regels zijn onderdeel van de wetgeving die geldt tot 2013. Gerichte en verscherpte controles moeten daar de problemen aanpakken. Door het uitstellen van kwijting zou het EP grondiger de resultaten kunnen bezien en de druk op de ketel houden.
Daarnaast kan het de lidstaten aanzetten om meer werk te maken van de nationale beheersverklaringen, waarbij de minister instaat voor de besteding van de EU-gelden in de lidstaat.
Tot slot roep ik op tot een goede oplossing voor de positie van medewerkers zodat er geen problemen zijn met hun sociale verplichtingen en belastingbetaling.
James Elles (PPE-DE), in writing. − The Court of Auditors has been unable to approve the EU’s books for the 13th year running. Although some progress has been made, this must continue to be tackled urgently and vigorously. Conservative MEPs are determined to keep pushing the Commission towards substantive reforms that we have long been calling for.
There should be zero tolerance of waste, fraud and mismanagement. The Commission has political responsibility and we will subject the budgetary control process to rigorous scrutiny.
But it is not only the Commission that has responsibility for accounting. Around 80 per cent of EU money is actually spent in the Member States. Parliament’s report on the Commission’s budget highlights the need for greater controls and coordination at a national level.
Member States need to take responsibility for these funds through national management declarations. Fortunately, progress is being made here but, up to now, too little to ensure a favourable Statement of Assurance. It is for this fundamental reason that Conservatives will once again be voting against the 2006 discharge for the European Commission and other institutions.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − Entre outros importantes aspectos salientamos que:
- É significativo que voltem a surgir "dúvidas" sobre a utilização dos fundos comunitários no âmbito da dita "acção externa" da UE. Dúvidas em relação aos destinatários finais, aos montantes efectivamente dispendidos, sobre os projectos financiados, enfim, para que fins as verbas foram efectivamente utilizadas (acrescentamos nós, no Iraque, no Afeganistão ou no Kosovo, para mencionar alguns exemplos). Curiosamente, a maioria do PE, normalmente tão pródiga a exigir medidas, neste caso é cautelosa. Porque será?
- Por outro lado, uma vez mais, o montante das autorizações por liquidar, referentes às políticas estruturais e ao Fundo de Coesão, continua a aumentar, tendo atingido os 131,6 mil milhões de euros.
- De recordar que, de acordo com a "regra n+2", este montante "caduca" se não for utilizado até ao final de 2008.
- De salientar ainda que o Tribunal de Contas aponta que, no âmbito da Política Agrícola Comum, o Regime de Pagamento Único deu origem a um aumento significativo do número de hectares e de beneficiários pelos quais a ajuda directa é paga. Entre estes o Tribunal identificou companhias ferroviárias, clubes de equitação/criação de cavalos e clubes de golfe/recreativos, bem como câmaras municipais, e reconheceu a atribuição de direitos a proprietários que nunca exerceram qualquer actividade agrícola...
David Martin (PSE), in writing. − I support Mr Jørgensen’s report on discharge in respect of the implementation of the European Union general budget for the financial year 2006, Section III – Commission. Cooperation between Parliament and the Commission on such issues, especially regarding the implementation of the Structural Funds action plan, is to be welcomed. I therefore voted in favour of this report.
Mary Lou McDonald (GUE/NGL), in writing. − I am dissatisfied that the Commission has not given a very exacting account of where money has gone and what it was spent on, particularly in the field of external actions. At a time when the EU is seeking to expand its areas of external, action it is unacceptable that accounting should be dealt with in such a casual manner.
Czesław Adam Siekierski (PPE-DE), na piśmie. − Dnia 22 kwietnia 2008 roku odbyła się poważna dyskusja w związku z głosowaniem nad absolutorium budżetowym za rok 2006.
Pomimo szeregu wniosków krytycznych, dotyczących oceny wykonania budżetu za rok 2006, został złożony pozytywny wniosek do Parlamentu o udzielenie absolutorium.
Chciałbym zwrócić uwagę na kilka ważnych zagadnień.
Po pierwsze, biurokracja unijna jest zbyt rozbudowana, dlatego należy dokonać stosownego przeglądu w agencjach i podobnych instytucjach wokół dyrekcji generalnych w ramach Komisji.
Po drugie, należy uprościć procedury i cały system zamówień publicznych, aby ułatwić korzystanie ze środków unijnych.
Po trzecie, beneficjenci oczekują większej liczby mniejszych projektów i łatwiejszych w dostępie dla przeciętnego obywatela.
Po czwarte, godny odnotowania jest postęp w sposobie wykorzystania środków finansowych Unii w obszarze wspólnej polityki rolnej. Jednocześnie należy zbadać przyczyny niższego poziomu wydatkowania funduszu spójności EFRR i EFS w nowych państwach członkowskich.
Po piąte, niektóre kraje członkowskie wprowadziły oświadczenia audytowane przez krajowe organy kontroli dotyczące zarządzania funduszami UE. Ta forma zarządzania finansami w Unii powinna być upowszechniona w innych krajach Wspólnoty.
Na koniec warto podkreślić, że rok 2006 to ostatni rok agendy berlińskiej (perspektywy finansowej 2000-2006), dlatego powinien być to rok budżetowy charakteryzujący się dobrym wykorzystaniem środków Unii Europejskiej.
Gabriele Stauner (PPE-DE), schriftlich. − Ich habe gegen die Entlastung der Kommission gestimmt, weil in vielen Bereichen eine sparsame und effiziente Verwendung der Haushaltsmittel im Jahr 2006 nicht gegeben ist. Das betrifft insbesondere die Strukturfonds-Mittel, die 2007 aufgedeckten Betrügereien in verschiedenen Bereichen und die Verträge zur Gebäudesicherheit. Zu letzteren habe ich einige schriftliche Anfragen gestellt, die von der Kommission nicht befriedigend beantwortet worden sind.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au président du Parlement relative à l’exécution budgétaire 2006 et le rapport de mon collègue Espagnol José Javier Pomés Ruiz recommandant au Parlement de voter la décharge. Je soutien l’idée que le nouveau statut des assistants doit entrer en vigueur en même temps que celui des députés européens.
Concernant les indemnités d’assistance parlementaire, je pense qu’il faut conserver la liberté contractuelle du député qui est une condition de son indépendance et, ce, sous le contrôle des administrations nationales dans le cadre d’une logique de subsidiarité. C’est ainsi que je suis opposé à toute mesure limitant le libre arbitre du député, y compris l’embauche de personnes liées, sous réserve, naturellement, d’un travail effectif normalement rémunéré.
Concernant le fonds de pension volontaire, qui est un régime de retraite complémentaire co-financé par le député et l’employeur, je suis d’accord avec la publication du nom des bénéficiaires et sur le fait que la réforme de ce régime de retraite se fasse avec la réforme du statut des députés. Enfin, je soutien l’évaluation de ses besoins en personnel afin de savoir combien d’agents seront nécessaires pour aider les parlementaires à assurer, après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, leur travail.
Bruno Gollnisch (NI), par écrit. – La trentaine de rapports votés aujourd'hui, portant décharge de la gestion des fonds communautaires par les multiples institutions et agences que compte l'Union européenne, montre qu'il y a contrôle des dépenses. Et que c'est justement ce contrôle qui permet de mettre en lumière les dysfonctionnements, les gabegies, les abus, dans la gestion des fonds structurels, dans celle de l'aide extérieure, etc. Une partie d'entre eux du moins. Mais ils montrent aussi que le Parlement a choisi d'approuver la gestion des finances européennes, malgré tout.
C'est donc un acte politique de soutien à la machine bruxelloise dont il est un rouage, plus qu'un exercice critique. Il est vrai qu'il est particulièrement concerné, après l'établissement d'un rapport d'audit sur les frais d'assistance parlementaire mettant en lumière ses propres insuffisances. Et il est symptomatique de constater que la transparence que ce parlement est si prompt à demander à d'autres, à tous les autres - Conseil, Commission, États membres, agences... - ne vaut visiblement pas pour lui. Car ce rapport explosif pour la réputation de cette maison n'est pas accessible au public, pas même à l'ensemble des députés. Prendre des mesures correctives a posteriori ne suffit pas à absoudre les faits, qui sont graves. Garder ces faits secrets ne les fera pas disparaître.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − A quitação relativa ao orçamento do Parlamento Europeu de 2006 fica marcada pela suspeição, inaceitavelmente generalizada a todos os deputados, motivada pela decisão de classificar como "confidencial" o relatório de auditoria interna relativo a 2006, que alegadamente refere irregularidades na utilização do subsídio de assistência parlamentar.
Tal decisão deixa sob suspeita todos os deputados eleitos no PE, o que não podemos aceitar. Assim, o nosso Grupo parlamentar apresentou uma proposta de alteração que exigia "que todos os deputados do Parlamento e a opinião pública tenham de imediato acesso ao relatório do auditor interno", proposta que infelizmente foi rejeitada pela maioria do PE.
Relativamente ao multilinguismo, é preocupante que a utilização das línguas oficiais da UE seja cada vez mais avaliada sob a vertente dita "económica" - isto é, tendo em conta os seus custos - e que surjam periodicamente novas disposições visando restringir a sua utilização, colocando em causa o direito dos diferentes intervenientes de falar e ouvir na sua língua materna em reuniões ou visitas oficiais no âmbito da actividade do Parlamento Europeu.
Lamentamos ainda que o Parlamento não tenha aprovado a proposta de alteração apresentada pelo nosso Grupo parlamentar que exortava à utilização no PE do software de código aberto.
Eija-Riitta Korhola (PPE-DE), kirjallinen. − En pystynyt äänestämään Pomés Ruizin mietinnössä A6-0091/2008 65 kohdan puolesta, koska siinä ei määritellä sukulaisuutta tarkemmin. Jos teksti olisi kieltänyt "perheenjäsenen" palkkaamisen, olisi 65 kohta mielestäni paremmin perusteltu ja hyväksyttävissä.
Bogusław Liberadzki (PSE), na piśmie. − Sprawozdawca José Javier Pomés Ruiz napisał dobre sprawozdanie.
Wyrażam zadowolenie, że przewodniczący Parlamentu zaakceptował zasadę dialogu politycznego w kontekście procedury udzielania absolutorium.
Z satysfakcją przyjmuję również złożoną przez sekretarza generalnego ofertę odbywania z Komisją Kontroli Budżetowej regularnych spotkań dotyczących wdrażania budżetu Parlamentu, poza ramami corocznej procedury udzielania absolutorium.
Brian Simpson (PSE), in writing. − I voted against the motion for a resolution on this report, because I believe it is the height of hypocrisy for Members to vote to ban family members from legitimate employment on the one hand, and then refuse to open up details of the taxpayer-funded private pension scheme which they themselves benefit from on the other.
This includes, of course, the issue of whether Members repay their own contributions that are taken out of the general expenditure allowance paid to Members, as allegedly we believe many do not. At best this is not transparent, at worst it is blatant hypocrisy.
Kathy Sinnott (IND/DEM), in writing. − I am sorry to say that I voted against this report. I could not support the reference to the Lisbon Treaty in paragraph 10, which takes account of the new budget procedure arising from the Treaty of Lisbon.
Catherine Stihler (PSE), in writing. − It is disappointing that Members did not vote for more openness and the clear publication of the internal auditors’ report.
Glenis Willmott (PSE), in writing. − All the amendments that the EPLP supported in plenary today on the discharge of the European Parliament’s 2006 budget were aimed at increasing transparency in matters where Parliament is responsible for administering public money.
Amendment 16: Following the disclosure of some of the details contained in the report by members of the Committee on Budgetary Control, the EPLP believes that, providing that ongoing investigations are not compromised, the publication of this report is in the public interest.
Amendment 4: The EPLP believes that this amendment reinforces the need for action to follow up on actions taken following the internal auditor’s report.
Amendment 7: The EPLP voted in favour of this amendment, as it is important that the Budgetary Control Committee has a right to scrutiny over the plans for both of these statutes.
Amendment 11: The EPLP believes that, as the voluntary pension fund is partly paid through public funds, the list of members should be made public.
Thomas Wise (IND/DEM), in writing. − I voted against this simply because I do not want the EU telling me who I can and who I cannot employ or engage.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au Conseil au titre de l’exécution du budget 2006 sur la base du rapport de mon collègue Suédois Nils Lundgren recommandant au Parlement européen de donner décharge au secrétaire général du Conseil. Je regrette, qu'à l'inverse des autres institutions, le Conseil ne publie pas de rapport annuel d'activité. Le Conseil se base sur un accord informel de 1970 mais il paraît indispensable à ce que le Conseil rende des comptes aux citoyens européens. Selon cet accord, le Conseil s'engage à ne pas modifier l'état prévisionnel des dépenses du Parlement européen. Cet engagement ne vaut que pour autant que cet état prévisionnel ne porte pas atteinte aux dispositions communautaires, notamment en ce qui concerne le statut des fonctionnaires et le régime applicable aux autres agents ainsi que le siège des institutions.
En ce qui concerne la politique européenne de sécurité commune (PESC), je soutiens la demande de transparence maximale et celle visant à veiller à ce que, conformément à l'accord interinstitutionnel du 17 mai 2006, aucune dépense opérationnelle dans le domaine de la PESC ne figure dans le budget du Conseil. Néanmoins, je considère que le conseil devrait avoir un budget discrétionnaire au titre de la PESC.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − Muito se fala de "transparência" e muito se exige nesta matéria (a alguns) dos Estados-Membros, nomeadamente, no plano da política orçamental e económica.
Contudo, o Conselho, órgão de decisão supranacional da UE que integra representantes dos governos dos diferentes Estados-Membros - que verá os seus poderes acrescidos se adoptado o Tratado "de Lisboa"-, parece estar imune a tais "exigências" pois não apresentou o relatório anual das actividades que desenvolveu.
"Faz o que eu digo e não o que eu faço"... Este poderia ser o mote da actuação do Conselho relativamente ao processo de quitação de 2006.
O relatório do Parlamento Europeu hoje votado, apesar de não adoptar uma posição mais firme criticando esta postura do Conselho, pelo menos, solicita a revisão dessa decisão, assim como mais informações, nomeadamente no que respeita aos montantes financeiros utilizados no âmbito da Política Externa e de Segurança Comum (PESC), solicitando a indicação da natureza exacta das despesas, rubrica por rubrica, e a avaliação ex-post das "missões" no âmbito da Política Europeia de Segurança e Defesa e das actividades dos Representantes Especiais da UE - dizemos nós, a clarificação dos montantes financeiros utilizados na política de ingerência e de militarização da UE.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge sur l’exécution du budget 2006 de la Cour de justice européenne (CJE) sur la base du rapport de mon collègue Suédois Nils Lundgren recommandant au Parlement de donner décharge au greffier de la Cour. Je me réjouis de l'adoption par la Cour d'un code de conduite applicable aux membres et aux anciens membres de la Cour de justice, du Tribunal de première instance et du Tribunal de la fonction publique, comprenant une obligation de remettre une déclaration d'intérêts financiers tout en regrettant que ces informations ne fassent pas l’objet d’une publication sur le site internet de la Cour.
Je note que les questions immobilière (problème de nomination d’un expert indépendant pour l’extension du bâtiment principal ; contrat de location-achat signé entre le Grand-duché de Luxembourg et la Cour pour compléter le contrat cadre de 2001 en prévoyant la vente à la Cour du terrain sur lequel se trouve le complexe pour le prix symbolique de 1 euro, une fois que la Cour de justice sera devenue propriétaire des bâtiments ; carence de mise en concurrence) confirment la nécessité de crée une autorité européenne pour toutes les questions immobilières de nos institutions.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge sur l’exécution budgétaire 2006 de la Cour des comptes sur la base du rapport de mon collègue Suédois Nils Lundgren recommandant au parlement européen de donner décharge au secrétaire général de la Cour.
Je salue la qualité des comptes produits qui sont supervisés par un auditeur externe et l’auditeur interne avec des conclusions favorables. Concernant les déclarations d’intérêts financiers, comme mes collègues, je note, qu’en conformité avec son code de conduite, les membres de la Cour déclarent leurs intérêts financiers et autres actifs (y compris actions, obligations convertibles et certificats d'investissement, ainsi que propriété foncière et propriété immobilière, plus les activités professionnelles de leurs conjoints).
Je suis d’accord, avec mes collègues, sur le fait selon lequel les membres de toutes les institutions de l'Union devraient présenter une déclaration de leurs intérêts financiers et publier cette information sur l’Internet via un registre public. Mais il faut faire la distinction entre l’enrichissement qui doit mesurer des montants et la question de conflits d’intérêt qui doit montrer la nature des actifs possédés directement ou indirectement et des liens relationnels.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − Serve a presente declaração de voto apenas para referir que um dos elementos analisados na quitação do Tribunal de Contas relativa a 2006 foi a insuficiência do seu pessoal afecto, tendo em conta o volume de trabalho com que esta instituição da UE está confrontada.
Já em anos anteriores se tinha verificado a não existência de um número suficiente de funcionários neste Tribunal, de modo a garantir o seu pleno desempenho e cumprimento das suas funções de controlo.
Apesar de alguns esforços nesse sentido, as insuficiências persistem. O próprio relatório do Parlamento Europeu revela que, em parte, tal se deve à discrepância entre as remunerações oferecidas e o elevado custo de vida no Luxemburgo, onde se situa o Tribunal de Contas.
Diríamos que é a política de "estabilidade de preços", isto é, da contenção salarial, a demonstrar, também aqui, os seus efeitos: mais exploração.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge relative à l’exécution budgétaire 2006 du Comité économique et social européen (CESE) sur la base du rapport de mon collègue Suédois Nils Lundgren recommandant au Parlement de donner la décharge au Secrétaire général du CESE.
Comme de nombreux collègue, je salue la signature, en décembre 2007, d'un nouvel accord de coopération administrative entre le CESE et le Comité des régions (CdR) pour la période 2008-2014, sachant que cette coopération sera financièrement avantageuse pour le contribuable européen. Au sujet des contrôles, dans son rapport d'activité annuel, le CESE jugeait insuffisant le nombre de contrôles ex-post accomplis en 2006. Cette situation semble toutefois s’être améliorée. Il est crucial que les contrôles effectués soient rigoureux et il faut se réjouir de l'assurance personnelle donnée par le Secrétaire général du CESE de l'efficacité et de la régularité des contrôles ex-ante et ex-post du CESE.
Parallèlement, comme de nombreux collègue, je félicite le CESE de la mise en place d'une commission d'audit composée de 3 membres du CESE, dont les missions seront de vérifier l'indépendance de l'unité d'audit interne et d'évaluer les mesures prises en réponse aux recommandations formulées dans les rapports d'audit.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au titre de l’exécution budgétaire 2008 au secrétaire général du Comité des régions (CdR) sur la base du rapport de mon collègue Suédois, Nils Lundgren qui recommande au Parlement de donner la décharge. Comme de nombreux collègues, je salue la signature, en décembre 2007, d'un nouvel accord de coopération administrative entre le comité économique et social européen (CESE) et le Comité des régions (CdR) pour la période 2008-2014, sachant que cette coopération sera financièrement avantageuse pour le contribuable européen. Aux termes du nouvel accord, les secteurs les plus importants (infrastructures, TI et télécommunications ainsi que traduction, y compris production de documents) demeurent dans les attributions des services conjoints des 2 institutions, tandis qu'un nombre limité de services seront découplés (services internes, service socio-médical, bibliothèque et prépresse). Je me réjouis de l’issue des malheureuses affaires des frais de voyages des membres du comité des régions et des transferts de salaires de certains fonctionnaires. Enfin, je me réjouis du renforcement de l’indépendance du service vérification et de l’augmentation de ses moyens.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au Médiateur européen sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Suédois Nils Lundgren. Comme de nombreux collègues, je suis surpris qu’au cours de la période 2003-2006, les crédits d'engagement du Médiateur n'ont cessé d'augmenter (passant de 4.438.653 EUR à 7.682.538 EUR en 3 ans (+73%), le nombre de postes passant de 31 à 57 unités (+84%) alors que les plaintes augmentaient de 57% et que les nouvelles enquêtes ouvertes passaient de 253 à 258, +2%). Sur le plan opérationnel, je salue la conclusion du nouvel accord-cadre de coopération conclu avec le Parlement pour la fourniture de services administratifs ainsi que la nomination du premier Secrétaire général du Médiateur à effet du1er août 2006. Il apparaît que l'efficacité des contrôles pourrait être améliorée dans certains domaines. Je suis, également, surpris par les difficultés de recrutement évoquées par le Médiateur dans son rapport annuel 2006, notamment en ce qui concerne les juristes qualifiés, et ce, en raison des deux vagues d'élargissement successives (2004 et 2007), des mouvements de personnel et de la difficulté à attirer et à maintenir des candidats à Strasbourg en leur proposant des contrats temporaires.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au contrôleur européen de la protection des données (CEPD) sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Suédois Nils Lundgren qui recommande au Parlement de donner la décharge. Comme de nombreux collègues, je salue l’initiative prise par le CEPD et par le contrôleur adjoint de publier une déclaration annuelle d’intérêts financiers, sous une forme semblable à celle des députés européens. De même, il est heureux que l'accord de coopération administrative conclu entre les secrétaires généraux de la Commission, du Parlement et du Conseil et le CEPD ait été reconduit le 7 décembre 2006 pour une période supplémentaire de 3 ans à compter du 16 janvier 2007. Enfin, il faut relever que les processus de contrôles préalables "ex post" et de remise d'avis définitifs par le CEPD ont bien évolué et que cette institution s’est dotée d'une structure de contrôle interne adaptée à ses activités et à ses besoins.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Je suis surpris que la Cour des comptes ait, de nouveau, trouvé des taux de report élevés dans l’exécution du budget de la Fondation (43% pour les dépenses administratives et 45% pour les activités opérationnelles) et sur les doutes émis, par la Cour, sur le respect, par la Fondation, du principe d'annualité budgétaire.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de la Fondation européenne pour la formation sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Je suis surpris que la Cour des comptes n’ait pas mentionné que la déclaration d'assurance du directeur de la Fondation présentait des réserves.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur du Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (CEDEFOP) sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Je salue la création d'un cadre de coopération entre le CEDEFOP et la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail en vue d'assurer l'utilisation des crédits de recherche disponibles dans des secteurs d'intérêt commun.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur du Centre de traduction des organes de l’Union européenne sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Il est étonnant de constater l'excédent budgétaire accumulé du Centre de traduction de 16,9 millions d'euros en 2006 et qu'en 2007, le Centre devrait rembourser quelque 9,3 millions d'euros à ses clients. Cette accumulation d'excédents semble montrer que la méthode que le Centre utilise pour fixer le prix de ses traductions n'est pas suffisamment précise.
Anna Záborská (PPE-DE), písomne. − Bez mnohojazyčnosti Európa nebude vedieť prežiť. Prvé nariadenie Európskeho spoločenstva v roku 1958 sa týkalo mnohojazyčnosti. Únia nepracuje v jednom alebo v niekoľkých jazykoch, ktoré by si sama vybrala a ktorým by väčšina jej obyvateľov nemusela rozumieť.
Preklady legislatívnych, politických a administratívnych dokumentov umožňujú Únii napĺňať jej právne povinnosti. Mnohojazyčnosť prispieva k zlepšovaniu transparentnosti, legitimite a efektívnosti Únie. Obmedzenia spôsobené režimom mnohojazyčnosti vplývajú pozitívnym spôsobom na zostručňovanie dokumentov a dodržovali sa požadované termíny. V mene slovenského jazyka (a tých ktorí ho používajú) žiadam, aby pri príprave rozpočtu na rok 2009 boli do neho zahrnuté potrebné prostriedky na odstránenie nedostatku miest pre prekladateľov v inštitúciách Európskej únie.
Žiadam od Európskeho parlamentu, aby boli do slovenského jazyka i všetkých ostatných oficiálnych jazykov Únie bezodkladne preložené a prekladané všetky legislatívne, politické a administratívne dokumenty tohto legislatívneho obdobia, aby sme tak občanom umožnili sledovanie politickej práce všetkých inštitúcií najmä doslovné zápisy parlamentnej rozpravy. Oznamujem, že podávam písomné vyhlásenie, ktoré podporuje zachovanie režimu mnohojazyčnosti a vyzývam slovenských prekladateľov a tlmočníkov, aby svojimi jazykovými znalosťami prispeli k mnohojazyčnosti v Európe.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente, tous les 5 ans, une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Il convient de s’inquiéter de ce que, une fois de plus, des engagements juridiques aient été contractés par le Centre en l'absence d'engagements budgétaires préalables ; ce qui est contraire aux dispositions du règlement financier. Le Centre doit prendre les mesures nécessaires, y compris en termes de gestion comptable, pour améliorer les procédures d'engagement et de paiement.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Globalement, les députés se félicitent des efforts déployés par l'Observatoire pour améliorer l'exécution de son budget même si son niveau de reports de crédits reste élevé. Je salue la volonté de l’Observatoire de prévoir d’effectuer une évaluation de ses opérations en 2007 et qu’un plan de gestion soit attendu pour 2008 et 2009.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (auparavant l'Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes) sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Les rapports et comptes annuels relatifs au programme de travail 2006 et 2007 de l’Agence comportent relativement peu d'informations sur l’exécution budgétaire, l'information financière, les risques, l'évaluation et l'audit de cette Agence qui doit améliorer la qualité de son information et publier son rapport annuel d'activité sur son site web.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l'Agence européenne pour la reconstruction sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. Je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Je salue le rôle de l'Agence pour le développement et la consolidation de la stabilité dans la région des Balkans et pour sa bonne gestion du programme CARDS. L'Agence a pleinement rempli son mandat et elle peut désormais achever ses activités, prévue pour fin de 2008, en vue de confier la gestion de l'assistance à la Serbie, au Kosovo, au Monténégro et à l'ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) aux délégations de la Commission dans ces pays.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − Criada após a agressão da NATO à ex-Jugoslávia, esta agência gere os principais programas da "assistência" da UE nos Balcãs.
Os seus objectivos são claros e incluem, como não podia deixar de ser, o "auxílio" aos processos de "reforma" que levem à criação de instituições e de um "Estado de direito" à imagem e à medida das ambições da UE, nomeadamente a instauração de uma "economia de mercado", isto é, capitalista.
Talvez embalado com o alargamento da NATO e da UE, o PE "está persuadido de que, num momento em que a Comissão assume a gestão do novo Instrumento de Assistência de Pré-Adesão, (...), deveria, finalmente, apresentar ao Conselho um novo mandato para a agência, a qual deve, conforme estipulado, terminar a sua missão nos Balcãs até final de 2008 e ser convertida numa agência europeia de acções externas". Clarificando que "a atribuição de um novo mandato a esta bem sucedida agência seria o meio mais eficiente de executar as novas missões no domínio das acções externas" (...) "em zonas em que não é possível pôr em prática uma assistência ao desenvolvimento nos moldes tradicionais".
Ou seja, a inaceitável transformação desta agência em mais um instrumento de suporte à política de ingerência da UE noutras regiões do mundo.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l’Agence européenne pour l’environnement sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Il est étonnant qu'un montant considérable de crédits budgétaires destinés aux activités opérationnelles a été reporté par l’agence européenne pour l’environnement sur l'exercice 2007 ; ce qui suppose le non respect du principe budgétaire d'annualité. Il faut, également, déplorer certains dysfonctionnements dans le système de contrôle de l’agence qui n’a pas clairement séparé les fonctions d’ordonnateur financier et de comptable.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner cette décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle n’hésite pas à fermer une agence si l’analyse conclue à son inutilité. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Je félicite l'agence pour son travail dans la diffusion de méthodes de prévention dans le domaine de la sécurité et de la santé au travail dans l'UE. Je regrette, néanmoins qu’elle ne communique pas suffisamment avec les administrations sociales des Etats membres qui sont spécialisées dans la sécurité et la santé au travail.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur l’agence européenne des médicaments sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner cette décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006). La Commission devrait présenter, tous les 5 ans, une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et fermer les agences inutiles. Je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Je n’arrive pas à comprendre les inquiétudes du conseil d’administration de l’agence européenne des médicaments selon lequel les nouvelles tâches qui lui sont attribuées ne seraient pas suffisamment assorties de financements. En effet, la situation financière de l’agence semble florissante avec un faible taux d’utilisation des crédit (moins de 60 %) et des excédents comptables considérables liés aux cumuls, à la fois une subvention de la Communauté et des redevances versées par les entreprises pour maintenir les autorisations de mise sur le marché communautaire de médicaments (soit des recettes représentant 119 Mios EUR en 2006 + une subvention communautaire de 31 Mios EUR).
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l’Autorité européenne de sécurité des aliments sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner cette décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Je trouve curieux la sous-exécution des dépenses de l’Autorité qui serait principalement due aux difficultés liées à la politique de recrutement d’un personnel scientifique hautement qualifié à Parme (deux tiers seulement des 250 emplois prévus par l'Autorité ont pu être pourvus fin 2006) ainsi que les incohérence dans les comptes.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l’agence européenne pour la sécurité maritime sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Hans-Peter Martin qui recommande au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Concernant l’agence, je regrette le trop faible taux d'utilisation (67,7%) des crédits de paiements relatifs aux mesures de lutte contre la pollution marine, alors que le Parlement a largement soutenu ce type de mesures dans le cadre de la procédure budgétaire. Enfin, il faut s’inquiéter du nombre trop important de virements budgétaires, de la planification peu satisfaisante des recrutements et de la présentation budgétaire incorrecte.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − Nos últimos anos – desde o Tratado de Nice até ao agora denominado proposta de tratado "de Lisboa" –, têm-se multiplicado as agências ou outros organismos comunitários que, tendo por base os mais variados objectivos, visam, quantas vezes, servir como elemento catalizador do reforço do carácter cada vez mais supranacional das instituições e das políticas da União Europeia.
Criadas, no geral, para "coordenar" ou "auxiliar" os Estados-Membros em diferentes domínios, estas agências e organismos têm vindo a aumentar progressivamente: o seu número, tendo em conta o processo de quitação, era 8, em 2000, e mais de 20, em 2006!
De forma não exaustiva, referimos alguns exemplos: Agência de gestão da cooperação operacional nas fronteiras externas dos Estados-Membros da UE (Frontex), Agência ferroviária europeia, Agência europeia do ambiente, Agência europeia de reconstrução (Balcãs), Agência europeia para a segurança dos alimentos, Agência europeia para a segurança marítima, Agência europeia para a segurança da aviação,...
Relativamente à quitação destas agências, é apontada como consideração geral pelo Tribunal de Contas a sua não observância no exercício das suas actividades de normativas inscritas no Regulamento Financeiro, no Estatuto dos Funcionários, na adjudicação de contratos, entre outros exemplos.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l'Agence européenne de la sécurité aérienne sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner cette décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Il faut réexaminer la structure des taxes de l'Agence européenne de la sécurité aérienne afin d'équilibrer les recettes et dépenses liées aux activités de certification (recettes de 35 millions pour des dépenses de 48 millions d’euros).
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l'agence ferroviaire européenne sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Concernant le fonctionnement de l’Agence ferroviaire européenne, il est regrettable de constater des reports de crédits très importants (85 % pour les dépenses opérationnelles) et il faut se réjouir de ce que l'Agence ait décidé de mettre en œuvre les 24 normes de contrôle interne fixées par la Commission pour 2008 ainsi que de sa décision de recruter un responsable des marchés pour accélérer et fiabiliser cette fonction et un auditeur interne.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur exécutif de l'Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin. La procédure de décharge devrait être simplifié pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles. Concernant l’agence européenne de la sécurité des réseaux et de l’information, je tiens à souligner que je ne partage pas l’avis du Parlement européen qui rejette la proposition de la Commission visant à transférer les responsabilités de l'Agence à une nouvelle Autorité européenne du marché des communications électroniques dont les tâches, à partir de 2010, consisteraient à veiller à ce que les régulateurs nationaux opèrent de manière efficace, en tant qu'équipe, sur la base de principes directeurs communs, émettre des avis et à aider à la préparation des mesures de la Commission concernant le marché intérieur dans le secteur des télécommunications.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l'agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Agence FRONTEX) sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner cette décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Concernant FRONTEX, il n’est pas normal que l'Agence n'ait obtenu l'autonomie financière totale qu'à partir du 1er octobre 2006 et qu’avant cette date, toutes les dépenses à caractère administratif nécessitaient l'autorisation de la Commission à Bruxelles. Je félicite l’agence pour son travail avec des moyens insuffisants et espère que ces derniers augmenteront de manière significative à l’avenir.
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. − Entre outras possíveis e pertinentes considerações sobre a quitação do orçamento desta agência, serão de salientar os elevados montantes remanescentes no final do ano de 2006, tanto mais, que até foram aprovados dois orçamentos rectificativos nesse mesmo ano com o objectivo de aumentar o seu orçamento.
Na sequência desses orçamentos rectificativos, o orçamento desta agência elevou-se a 19,2 milhões de euros. Ora, no final de 2006, e com base nas contas da própria agência, esta dispunha de 14,3 milhões de euros em caixa!
Foram igualmente apuradas algumas irregularidades na gestão de pessoal, nomeadamente no que diz respeito aos critérios e procedimentos no recrutamento que não estavam em conformidade com as disposições gerais de execução do Estatuto dos Funcionários das instituições da UE (aliás, uma situação recorrente na quitação orçamental das várias agências comunitárias, onde foram apontadas várias críticas pelo não respeito do Estatuto dos Funcionários).
Tal é a vontade política de avançar na comunitarização da "gestão das fronteiras" ao nível da UE e de criar o FRONTEX - que, evidentemente rejeitamos - que se disponibilizaram os meios financeiros para além das capacidades demonstradas. Caso para dizer que, em 2006, foi maior o passo que as pernas...
Andreas Mölzer (NI), schriftlich. − Schon seit Beginn der EU kämpfen wir darum, Geldverschwendung und –missbrauch unter Kontrolle zu bekommen. Wir brauchen endlich eine Top-Betrugsbekämpfung, bei der zu Unrecht ausgezahlte Gelder auch tatsächlich wieder zurück gefordert werden, und wir müssen Einsparungspotenziale ausnutzen. Dazu gehört etwa neben der Beschränkung auf einen Parlamentsstandort vor allem auch eine sinnvollere Gelderverwendung für EU-Agenturen. Wir leisten uns Doppelgleisigkeiten wie etwa bei der Grundrechteagentur und hungern gleichzeitig sinnvolle Agenturen wie Frontex finanziell aus. Dies muss ein Ende haben.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur administratif d'EUROJUST sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles. De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Concernant EUROJUST, je suis surpris des problèmes liés au non respect du principe de séparation des pouvoirs pour les tâches d’ordonnateur et de contrôleur financier et que la coopération avec l'office de lutte anti-fraude (OLAF) serait encore trop lacunaire.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur du collège européen de police (CEPOL) sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner la décharge. La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles.
De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Tout en prenant en compte les justifications émises par le Collège, notamment qu’il était difficile pour ce nouvel organe communautaire de respecter d’emblée les principes du règlement financier et que les systèmes de contrôle ont depuis lors été mis en place, il paraît normal à ce que, au plus tard en juin 2008, cet organisme respecte pleinement les dispositions du règlement financier.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge à la Commission sur l'exécution du budget des 6ème, 7ème, 8ème et 9ème Fonds européens de développement (FED) pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon excellent collègue Suédois Christofer Fjellner qui, en fait, a repris le très bon travail de mon autre excellent collègue Finlandais Alexander Stubb, nommé ministre dans le gouvernement de son Etats membre, et qui recommande au Parlement de donner la décharge.
Comme de nombreux collègue, je déplore que le FED ne soit pas budgétisé dans les perspectives financières de 2007-2013 et cette budgétisation devrait être un objectif prioritaire du cadre financier pluriannuel après 2013. Dans l’attente, une simplification des procédures de gestion des FED est souhaitable avec, notamment, la possibilité de clore les anciens FED dès que possible et d’uniformiser leurs règles financières. En effet, avec l'ouverture d’un 10ème FED en 2008, ce n’est pas moins de 4 FED que la Commission devra gérer simultanément.
Enfin, je suis surpris par la somme de 10,3 milliards d’euros de « restant à liquider » soit un quart des fonds engagés, et il est impératif que la Commission réduise encore plus drastiquement ces fonds, notamment les engagements anciens et dormants.
Jean-Pierre Audy (PPE-DE), par écrit. – J’ai voté la décharge au directeur de l'Autorité européenne de surveillance GNSS sur l'exécution de son budget pour l'exercice 2006 sur la base du rapport de mon collègue Autrichien Hans-Peter Martin recommandant au Parlement de donner la décharge.
La procédure de décharge devrait être simplifiée et rationalisée pour les agences décentralisées qui sont en augmentation (8 en 2000 à 20 en 2006) et représentent un budget total d’environ 1 milliard d’euros. Je soutiens la demande à la Commission pour qu’elle présente tous les 5 ans une étude sur la valeur ajoutée de chaque agence et qu’elle ferme les agences inutiles.
De même, il est urgent d’avoir des améliorations dans les procédures d’audit interne des agences et je soutiens la possibilité d’avoir un conseil de discipline commun à toutes les agences. Concernant l’autorité de surveillance pour le système européen de navigation par satellite (GNSS), il faut noter qu’au 1 er janvier 2007, cet instrument est devenu le propriétaire des actifs matériels et immatériels du programme GALILEO qui sera financé à 100 % sur des crédits publics et devra dont faire l’objet d’un contrôle particulièrement important.
9. Поправки и намерения за гласуване: вж. протоколи
(La sesión, suspendida a las 13.25 horas, se reanuda a las 15.00 horas)
PRÉSIDENCE DE M. GÉRARD ONESTA Vice-président
10. Одобряване на протокола от предишното заседание: вж. протокола
11. Повишаване на цените на хранителните стоки в Европейския съюз и в развиващите се страни (разискване)
Le Président. – L'ordre du jour appelle les déclarations du Conseil et de la Commission sur la hausse des prix des produits alimentaires dans l'Union européenne et dans les pays en développement.
Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les parlementaires, Mesdames, Messieurs, la hausse brutale, depuis le début de l'année, des prix des denrées alimentaires a provoqué une prise de conscience planétaire du défi alimentaire mondial.
Dans quelques heures doit commencer à Londres une réunion qui rassemble les acteurs principaux du domaine de l'aide alimentaire. Début mai se tiendra une conférence internationale sur la révolution verte en Afrique. Tous les acteurs politiques, tous les opérateurs et spécialistes du secteur sont désormais mobilisés. Or, cela fait plusieurs années que le monde fait face à une augmentation soutenue des prix des denrées alimentaires.
Depuis 2000, les prix en dollars du blé ont triplé, ceux du riz et du maïs ont doublé, et le début de l'année 2008 correspond à une nouvelle augmentation de 20 %, ce qui se traduit dans nos pays industrialisés par des inquiétudes sur le pouvoir d'achat et se traduit évidemment dans les pays en développement par le risque de famine pour des populations entières. Quand vous vivez avec moins d'un dollar par jour et que vous consacrez l'essentiel de vos revenus à l'alimentation, de telles hausses sont évidemment tout simplement insupportables.
C'est d'ailleurs la racine profonde des émeutes de la faim qui se sont produites durant ces dernières semaines à travers le monde, en Haïti, au Mexique, en Égypte, au Maroc, au Cameroun, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, en Guinée, en Mauritanie, en Éthiopie, en Ouzbékistan, au Yémen, aux Philippines, en Thaïlande, en Indonésie, et j'en passe. Toutes les analyses indiquent que l'ère de l'alimentation à bas prix sur le marché international est révolue. Les prix des produits alimentaires ne reviendront pas à leur niveau d'antan et leur volatilité risque d'augmenter si des mesures ne sont pas prises rapidement.
Le contexte actuel de flambée des prix alimentaires constitue une grave menace de déstabilisation politique, financière, économique et sociale pour de nombreux États à travers le monde, et la réaction doit donc nécessairement être rapide. Et cela va bien au delà des seules capacités de la Commission européenne, voire même de l'Union européenne. C'est la communauté internationale tout entière qui doit se mobiliser.
Notre analyse des solutions possibles nous amène à identifier deux grandes voies. D'abord une première voie, pour sauver des vies et répondre aux crises sociales créées par la flambée des prix et parfois amplifiées par des contextes politiques nationaux tendus, et ensuite l'autre voie, qui est évidemment à moyen et à long terme. J'insiste sur la nécessité d'une action sur ces deux fronts. La plus grande erreur, évidemment, serait, en effet, de donner à un problème structurel, la sécurité alimentaire, une réponse humanitaire sous forme d'aide alimentaire. Sans doute cela soulagerait-il la mauvaise conscience de certains, à court terme, mais il est évident que l'aide alimentaire urgente ne suffit pas à régler un problème conjoncturel.
À court terme, il est donc évidemment nécessaire, en complément des réponses nationales qui visent à assurer un meilleur contrôle des prix alimentaires, de répondre aux besoins alimentaires des populations les plus vulnérables qui se trouvent dans une véritable détresse humanitaire. C'est pour cela que nous devons mobiliser l'aide humanitaire d'urgence supplémentaire, pour accroître les capacités d'intervention d'ECHO permettant d'apporter une aide alimentaire urgente.
Mais nous n'avons pas affaire à une crise alimentaire classique. Il s'agit d'une crise du pouvoir d'achat qui frappe avant tout les plus démunis qui n'ont plus les moyens de s'acheter de quoi manger. Notre réponse doit donc aussi reposer sur d'autres formes d'assistance alimentaire destinées par exemple à contrecarrer les effets négatifs sur la malnutrition infantile, et à soutenir le pouvoir d'achat des foyers les plus vulnérables. Il conviendra également de favoriser la croissance rapide de l'offre agricole locale permettant l'accès des paysans aux intrants agricoles, aux semences et aux engrais.
Compte tenu de l'ampleur de la crise et de sa probable persistance, il est absolument crucial que l'Union européenne s'engage également à une approche à moyen terme de soutien à des politiques de protection sociale mises en œuvre ou à mettre en œuvre dans les pays les plus exposés, notamment sur le continent africain.
À moyen et à long terme, la seule réponse qui vaille c'est de tout faire pour assurer une réponse de l'offre agricole. La production doit augmenter globalement pour suivre le rythme de la demande mondiale, mais ceci ne doit pas être seulement le fait des grands pays exportateurs. L'Union européenne a déjà pris les mesures concrètes dans ce sens. Ainsi, la jachère a été gelée, le niveau des quotas laitiers a été relevé et les droits de douane sur les céréales ont été supprimés.
Le continent africain doit nécessairement jouer sa partition avec notre soutien et mettre en place une véritable révolution verte qui lui permettrait de limiter sa dépendance globale vis-à-vis du marché international. L'agriculture africaine est à ce jour la moins productive du monde mais elle présente un énorme potentiel de développement, à condition que des politiques en faveur des petits exploitants familiaux soient menées dans la durée et que priorité soit donnée aux investissements, à l'accroissement de la productivité, à la facilitation de l'accès du monde paysan aux marchés nationaux et régionaux.
La Commission accorde d'ores et déjà, pour sa part, une forte priorité à cette approche. Nous fûmes les premiers à remettre en avant l'importance de l'agriculture dans les politiques de développement, bien avant d'autres acteurs internationaux. Nous avons revu nos propres programmes en fonction de ceux de l'Union africaine, en proposant d'aligner l'assistance européenne dans le domaine de l'agriculture et du développement rural sur le programme détaillé pour le développement de l'agriculture en Afrique de l'Union africaine, dans une communication de juin 2007.
Lors de la programmation du dixième Fonds européen de développement, nous avons fait en sorte que le secteur du développement rural dans son ensemble puisse bénéficier d'un doublement des montants – 650 millions d'euros sur le 9e FED, 1,250 milliards d'euros sur le 10e FED – mais cela n'a pas été si simple, parce que vous devez savoir, et vous le savez d'ailleurs, qu'il appartient aux partenaires en développement de choisir eux-mêmes les secteurs de concentration. C'est une augmentation importante, un doublement en chiffres absolus, mais si on le transpose en pourcentage, ça n'est pas une augmentation en pourcentage de la part consacrée à l'agriculture et au développement rural. Il y a un doublement de la masse d'argent mais le pourcentage par rapport au Fonds européen de développement reste plus ou moins le même.
Dans ce contexte, nous notons donc aujourd'hui avec satisfaction le regain d'intérêt général de la communauté des donateurs vis-à-vis du secteur agricole, fortement délaissé durant les 25 dernières années. La Commission dans son ensemble, et moi en particulier, en tant que commissaire en charge du développement et de l'aide humanitaire, nous sommes bien conscients de l'importance politique majeure de la crise actuelle. J'ai eu l'occasion d'en parler avec le secrétaire général des Nations unies lors de la dernière réunion du Africa MDG Steering Group à New-York le mois dernier. J'en ai également parlé avec le président de la Commission de l'Union africaine M. Ping. C'est d'ailleurs dans la foulée de cette rencontre que j'ai utilisé l'expression "tsunami humanitaire", parce qu'il me paraissait nécessaire de provoquer un choc des consciences pour que les responsables politiques aillent enfin au-delà des discours et des professions de foi.
Les causes de la crise sont multiples et complexes, même s'il faut faire attention à ne pas se perdre dans trop de subtilités. Il y a la hausse de la demande, notamment en Asie, en raison de l'amélioration du niveau de vie de beaucoup de gens qui peuvent se permettre de manger plus et mieux. Il y a aussi l'augmentation des prix du pétrole qui agit directement sur le coût des transports et des engrais. Ajoutons à cela des problèmes du côté de l'offre à cause des conséquences du changement climatique et on a là, déjà partiellement, la recette de la crise actuelle.
Que fait la Commission? Elle travaille sur le long terme, je vous en ai parlé, c'est crucial. Mais les résultats ne se traduiront pas avant 24 mois sur le terrain. L'augmentation de la production agricole, ce n'est pas juste une question d'ouvrir davantage le robinet, donc nous nous mobilisons aussi sur le court terme et l'urgence. En mars dernier, on a déjà décidé de mobiliser 160 millions d'euros en aide alimentaire; on vient de décider de libérer 57 millions d'euros de plus, qui étaient budgétisés pour 2008 mais qui seront mis à disposition beaucoup plus tôt dans l'année. On mobilisera 60 millions d'argent frais qui proviendront soit d'un redéploiement au sein de la rubrique 4, soit d'une demande qui vous sera adressée pour mobiliser la réserve d'urgence.
Enfin, je voudrais signaler que la Commission continuera de suivre de très près cette situation et se tient prête, sur la base de l'évolution des besoins, à envisager des émissions complémentaires si nécessaire.
Janez Lenarčič, predsedujoči Svetu. − Naj se najprej opravičim vsem, spoštovane poslanke, spoštovani poslanci, za zamudo. Bil sem na srečanju s konferenco predsednikov odborov in zahvaljujem se, da ste razporedili razpravo tako, da lahko zdaj prevzamem besedo.
Evropska unija z veliko zaskrbljenostjo spremlja zvišanje cen kmetijskih pridelkov, s katerimi se soočamo ne le v Evropski uniji, temveč tudi drugod po svetu. Zavedamo se resnosti in razsežnosti morebitnih posledic, še zlasti posledic za najrevnejše države sveta.
Kje so razlogi? Na strani ponudbe je rast cen predvsem posledica izpadov pridelka, tudi zaradi vplivov podnebnih sprememb, ter znižanja zalog, zlasti pri žitih, ter povečanja stroškov pridelave. Po drugi strani se krepi povpraševanje zaradi naraščanja svetovnega prebivalstva in tudi zaradi hitrega razvoja nekaterih velikih držav, kot so Kitajska, Indija in Brazilija. V teh državah zaradi večje kupne moči in višjega standarda prihaja do sprememb v prehrambenih navadah. Povečano povpraševanje po mesu in mlečnih izdelkih posredno vpliva na višanje cen krmnih žit.
Nekateri oziroma mnogi navajajo kot razlog tudi rastoči trg biogoriv in s tem povezano povpraševanje po kmetijskih pridelkih za neprehranske namene. Prav zato si v Svetu Evropske unije v okviru posebej za ta namen ustanovljene delovne skupine prizadevamo za oblikovanje jasnih trajnostnih meril, ki bodo omogočala trajnostno pridelavo biogoriv s čim manjšim vplivom na dejavnike, kot je cena hrane.
Ker so navedeni razlogi za višje cene hrane, tako na strani povpraševanja, kot na strani ponudbe, strukturne narave, lahko pričakujemo, da bodo cene in njihova rast, tudi dolgoročne, ostale na višji ravni, kot smo bili navajeni v preteklem desetletju. Na globalni ravni povišanje cen hrane še posebej negativno vpliva na države, kjer kmetijski pridelki oziroma hrana predstavljajo pomemben delež uvoza. To vprašanje je zlasti pereče v državah z nižjim in srednjim bruto domačim produktom ter manj konkurenčno strukturo v pridelavi in trgovini s hrano.
Za zagotavljanje osnovne preskrbe s hrano, bi bilo med drugim treba spodbuditi kmetijsko proizvodnjo v revnejših državah. Prav tako bi bilo treba spodbuditi bogatejše države, da namenijo finančna sredstva za razvojno pomoč najrevnejšim državam ter da še dejavneje sodelujejo v humanitarnih organizacijah.
Evropska unija si na različne načine prizadeva zajeziti cene hrane. Nedavne reforme skupne kmetijske politike so bile usmerjene v večjo trajnosti in tržno usmerjenost evropskega kmetijstva. Evropska unija je za leto 2008 že sprejela odpravo zahtev po obvezni prahi in s tem povečala obdelovalne površine za proizvodnjo hrane v Evropski uniji. V okviru pregleda skupne kmetijke politike je bila predlagana tudi dokončna razveljavitev te obveze in odprava premij za energetske rastline.
Pomembna so tudi prizadevanja za spodbujanje raziskav, ki bi omogočale proizvodnjo biogoriv druge generacije. Za te bi se kot surovine uporabljali stranski produkti, kot slama, ostružni ostanki, odpadki nasploh.
Poleg tega je Evropska unija v okviru pogajanj v Svetovni trgovinski organizaciji pripravljena odpraviti izvozne spodbude do leta 2013. Vprašanje nestabilnosti kmetijskih trgov vsekakor postaja eden od osrednjih izzivov za kmetijstvo in kmetijsko politiko Evropske unije.
Zaradi razsežnosti možnih posledic je o problematiki visokih cen že razpravljal Svet Evropske unije za kmetijstvo in ribištvo na svojem aprilskem zasedanju. Zelo verjetno jo bo obravnaval tudi na svojih prihodnjih zasedanjih, prav tako se bodo tej problematiki posvetili ministri tudi v drugih sestavah Sveta.
Za zajezitev cen hrane si dejavno prizadevajo tudi mednarodne organizacije, kot so Organizacija za prehrano in kmetijstvo – FAO, Mednarodni sklad za razvoj kmetijstva, Svetovni program za prehrano in druge agencije. Slovensko predsedstvo se bo udeležilo mednarodne konference o varnosti preskrbe s hrano in o izzivih podnebnih sprememb ter bioenergiji, ki bo potekala v začetku junija v Rimu pod okriljem FAO.
Naj zaključim, povišanje cen hrane je globalni problem, zato se ga je potrebno lotiti zelo premišljeno in z intenzivnim delovanjem na vseh prizadetih področjih. Naš cilj je, da ponovno dosežemo cenovno stabilnost trgov.
(aplavz)
Joseph Daul, au nom du groupe PPE-DE. – Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil, Monsieur le Commissaire, je peux souscrire à votre rapport et, surtout pour l'Afrique, vous avez totalement raison. Le groupe du PPE-DE est très préoccupé par le phénomène de la pénurie alimentaire, qui affecte nombre de pays pauvres dans le monde, mais aussi par la hausse importante du coût du panier du consommateur en Europe. Et là, on n'en parle pas assez.
Cette crise alimentaire appelle tout d'abord les mesures d'urgence pour répondre aux populations qui ont faim. Et je salue à cet égard le déblocage de fonds au profit du programme alimentaire mondial. Mais ces mesures, aussi positives soient-elles, n'apporteront que des remèdes très temporaires au problème. C'est en réalité l'agriculture mondiale qui doit faire l'objet de réformes structurelles profondes. La crise alimentaire est l'occasion de lancer une réflexion approfondie sur la place que nous voulons accorder à l'alimentation et à l'agriculture dans l'économie mondiale et européenne.
Aujourd'hui, l'Europe prend conscience qu'elle a plus que jamais besoin de l'agriculture pour assurer sa sécurité alimentaire. Et pour répondre à la demande accrue des économies émergentes, il faut promouvoir le développement agricole de ces pays. Et le défi majeur est celui de l'autosuffisance alimentaire pour les pays pauvres. Il faut donc les aider à établir une agriculture économiquement viable.
Le gel de la production en Europe n'est plus adapté, vous l'avez dit. En termes de jours de consommation, vous savez que les stocks de céréales dont dispose actuellement l'Europe à vingt-sept ont été divisés par deux depuis 2005, et en cas de crise, ils seraient épuisés en un mois. Les importations ne seraient pas suffisantes, dans la mesure où nombre de pays tiers tendent à réserver leur production au marché domestique. Et ils ont raison. Les matières premières sont devenues objet de spéculation. Une tonne de blé se revend plusieurs fois avant d'arriver chez le meunier.
Concernant les agro-carburants, beaucoup les considèrent comme responsables de la crise alimentaire actuelle. Or, c'est loin d'être le cas. Ils ne représentent que 2 % de la production agricole actuelle en Europe. Ce que je voudrais dire, je ne veux pas défendre ici le lobby en faveur de cette agrochimie, mais n'abandonnons pas, tout de suite, tout. Gardons ces 2 %, pour que nous participions aussi en Europe au développement de l'agrochimie pour le futur.
Et il nous faudra recourir à des variétés qui résistent aux nouvelles donnes du changement climatique, ainsi qu'à la raréfaction des ressources en eau. Pour cela, nous devons investir dans la recherche agronomique et, ne nous voilons pas la face, nous devons aussi réfléchir de manière réaliste et responsable, je dis bien réfléchir, à la question des OGM. Le bilan de santé est un moment idéal pour lancer un vrai débat sur la politique agricole et alimentaire de l'Europe.
Souvenons-nous de la politique américaine quand on y était. Deux politiques sanctuarisées, que personne ne peut toucher, c'est ce qu'on nous a dit au Congrès: défense et sécurité alimentaire. Cessons de prôner des solutions simplistes et purement économiques qui n'apportent pas de réponses durables à la crise actuelle. Mais soyons aussi conscients que le soutien au problème alimentaire ne peut être que mondial. L'Europe doit trouver des solutions en collaboration avec les instances internationales comme la Banque mondiale, le FMI et, bien sûr, l'OMC. Il nous faut trouver un moyen de limiter les effets néfastes de la spéculation financière alors que les populations crient famine. Certains pays disposent de stocks considérables dont ils continuent à limiter les exportations. Les spéculateurs jouent avec la vie des populations. Il faut tout faire pour casser ces phénomènes et fluidifier les échanges.
Enfin, une enquête est nécessaire pour déterminer pourquoi la hausse des prix est si forte, alors même que les matières premières agricoles ne représentent qu'un très faible pourcentage du prix total des produits alimentaires transformés. Les responsabilités ne sont pas encore clairement définies et il semblerait que la crise alimentaire ne soit pas défavorable à tous.
Monsieur le Commissaire, il faut que nous prenions les choses en main, que nous fassions les différentes études nécessaires pour qu'il n'y ait pas de gens qui s'enrichissent sur le dos des plus pauvres, et aussi sur les plus bas revenus de nos concitoyens européens.
Martin Schulz, im Namen der PSE-Fraktion. – Herr Präsident, meine sehr geehrten Damen und Herren! Meine Fraktion hat diese Debatte beantragt, weil wir glauben, dass dringender Handlungsbedarf gegeben ist. Herr Kommissar Michel hat einige wesentliche und gute Bemerkungen zu dem gemacht, was die Kommission unmittelbar tun kann. Wir haben diese Debatte aber auch beantragt, weil wir vom Grundsatz her über die Entwicklung der Lebensmittelpreise und die Auswirkungen, die das hat, diskutieren wollen.
Erklärungsfaktoren gibt es viele: Die Menschheit wächst, das zur Verfügung stehende kultivierbare Land ist begrenzt, in vielen Regionen dieser Welt steigt der Wohlstand und damit auch die Möglichkeit, Lebensmittel zu kaufen und zu konsumieren. Das ist für sich genommen eine positive Entwicklung. Der Fleischkonsum in China zum Beispiel steigt rapide an. Damit verknappt sich aber die zur Verfügung stehende Masse weltweit. Die Steigerung der Energiepreise und die politischen Vorgaben – auch unsere politischen Vorgaben bei den Klimazielen, zum Beispiel die Steigerung der Attraktivität der Biospriterzeugung – führen zu den Resultaten, die mein Kollege Daul gerade in seinen Ausführungen beschrieben hat.
All das sind Erklärungsmuster, die wir alle kennen. Aber es gibt einen Punkt, auf den ich eingehen will, der mir zu wenig genannt wird. Meine Kolleginnen und Kollegen werden auf die vielfältigen Punkte, die ich gerade beschrieben habe, in ihren Ausführungen noch eingehen, aber ich will einen Punkt in die Überlegungen einführen, über den wir überhaupt nicht diskutieren, von dem ich aber glaube, dass er essenziell für die Krise ist: Die großen Anlagefonds, die sich aller Ebenen des Wirtschaftslebens bemächtigt haben, die jeden Tag hunderte Milliarden Euro und Dollar um die Welt schieben, diese Anlagefonds, die Hedgefonds, haben sich auch des Nahrungsmittelsektors bemächtigt.
Ich will die Leute nicht kritisieren, die an den Warenterminbörsen im internationalen Handel seit 140 Jahren tätig sind. Das ist normal. Aber was jetzt läuft, ist nicht mehr normal, nämlich dass auf Steigerungen von Lebensmittelpreisen enorme Wetten eingegangen und enorme Spekulationen angesetzt werden. Das heißt, die Banken in Europa raten ihren Kunden: Setzt auf steigende Lebensmittelpreise, um Gewinne bei euren Anlagen zu machen. Das heißt im Umkehrschluss: Verknappt die Lebensmittel, damit die Preise steigen und ihr Gewinne machen könnt! Meine Damen und Herren, das heißt nichts anderes, als dass der Casino-Kapitalismus, der uns schon auf allen Ebenen beschäftigt, an den Tischen der Armen dieser Welt Platz genommen hat. Das ist der eigentliche moralische Skandal, der hinter dieser Krise steckt! Deshalb wollen wir das hier diskutieren.
Mehr denn je spricht gerade diese Krise dafür, dass es eine internationale Kontrolle der Finanzmärkte geben muss! Ich lasse ja noch angehen, dass in wenigen Sekunden enorme Gewinne erzielt werden können, in welchem Bereich auch immer, meinetwegen beim Goldhandel, aber nicht, wenn es um die Ernährung von großen Teilen der Weltbevölkerung geht. Das ist Unmoral auf die Spitze getrieben! Das sollte in dieser Debatte nicht unterschätzt werden.
Wir müssen hier diskutieren, welche Auswirkungen das für uns unmittelbar hat. Was hat das für Auswirkungen auf die Reform der Agrarmarktpolitik hier bei uns? Welche Rolle spielt unsere eigene Exportsubventionspolitik? Tragen wir mit unseren Exporten zur Lebensmittelverknappung bei, weil sich die Landwirtschaft in den betroffenen Regionen dieser Welt nicht ausreichend selbst entwickeln kann? Was ist unsere Antwort auf die Frage der Mehrverfügbarkeit von Bioenergie? Muss das einhergehen mit der Verknappung, mit der eingeschränkten Produktion von Nahrungsmitteln? Oder gibt es nicht auch in der nächsten Generation bereits – und da hat der Kollege Daul recht – technologische Entwicklungen im biochemischen Bereich, die uns dazu bringen könnten, dass wir von der ausschließlichen Nutzung von Flächen, die bisher für die Nahrungsmittelproduktion bestimmt waren, weg können?
All diese Fragen müssen uns hier beschäftigen, aber sie können uns für eines den Blick nicht verstellen, nämlich dass wir nicht zulassen können, dass ein aus den Fugen geratenes Finanzsystem den Hunger in dieser Welt vorantreibt, damit einige wenige Kapitalisten ihre Gewinne noch weiter steigern können.
(Beifall)
Graham Watson, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, Louis Michel a pris la parole pour la Commission mais à la place du Conseil. Il jouit d'une grande expérience dans les deux institutions, heureusement, dont nous sommes les bénéficiaires.
Mr President, the past year has seen startling hikes in the cost of basic foods, such that 100 million people are being pushed into poverty and hundreds of thousands put at risk of starvation. So grave is the threat that it will cancel out all progress towards the goal of halving world poverty by 2015.
Europe’s rise in living standards has been rapid, so rapid that even my generation remembers, on our continent, gardens where little grew except the appetites of young children. We must not stand idly by in our privileged position as disaster unfolds. We must give more money to the World Food Programme now, so that it can feed the destitute, and my group welcomes the Commissioner’s commitments in this regard.
Many lay the blame on biofuels. Indeed, the United Nations special rapporteur has called agrofuels a ‘crime against humanity’. Yet the reasons for the recent food price rises are many and varied, and so must be the international community’s response.
World population growth, poor growing conditions linked to climate change, loss of agricultural land to industrial use, immoral commodities speculation and changing eating habits have all contributed to the current crisis. Meat consumption in China, for example, has risen from 20 kg per capita in 1980 to 50 kg per capita in 2007, and if every kilogram of beef requires 2 000 square feet of land and 13 000 litres of water, while the same nutritional content can be found from soya at 1% of the land and water use, we begin to see the complexity of the problem.
Far and away the worst offender is market distortion, which traps poor farmers in a cycle of poverty and gives them little incentive to increase food production. The high standards of sustainability for sourcing and manufacture, written into the European Union’s biofuels proposals, effectively insure Europe against non-sustainable use. So, rather than using biofuels as a scapegoat, we must move to end agricultural protectionism and export restrictions; we must move to enhance agricultural development in the poorest countries and to ensure the success of the Doha Development Round to encourage free, fair and sustainable farm trade at global level.
It is the common agricultural policy, not European biofuels, that are the root cause of this problem, and it is CAP reform, not dropping biofuels targets, that will solve it.
We must also use our collective weight to ensure that climate change and sustainability criteria are integrated with trade policy. The truth is we can afford to feed the world and, as Dominique Strauss-Kahn has said, ‘global cooperation can deliver the macroeconomic framework and the incentives needed to address the problem’.
My group believes that with the right political will and the right international cooperation, globalisation can be the solution, not the problem. It is up to the European Union to lead the way.
Eoin Ryan, on behalf of the UEN Group. – Mr President, just to say I am not going to go over the reasons why we are where we are; the reason the world is suffering or going to suffer from huge food shortages has been well documented here by many people. But it is in many ways going to challenge us in trying to eradicate world hunger by 2015. I think that an enormous challenge lies ahead of us here at the moment.
This is a global problem and it is going to need a global response. We have tackled other problems, and we have tried to tackle other problems like global warming at that level. I believe that the only way we can tackle this problem is through a global response.
As has already been said, there are many reasons – increased population – and, yes, I think it is important that we increase aid immediately. But we have got to look at a more long-term solution, to try and find out exactly why the food market has ended up like this. As I said, many reasons have already been outlined, but I think we have to look for a long-term solution, and I believe that in this Chamber we have the political will.
The one group we should encourage to do more about this is the United Nations. It should convene a conference on the situation at the moment, and we should support it in any way we can. That is the only way to try and do this, because people are saying the cause is perhaps hedge funds, or people speculating, or drought or whatever the case may be, but I think we are going to have to pool all our resources and all our political will globally to try and tackle this problem in the years ahead, because it is a very serious problem, especially for poor people living around the world.
Friedrich-Wilhelm Graefe zu Baringdorf, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir hatten in den Jahren und Jahrzehnten, die hinter uns liegen, ein katastrophal niedriges Agrarpreisniveau, und es war dringend erforderlich, dass es weltweit angehoben wurde. Dies ist eine sehr gute Entwicklung, weil nämlich das Preisniveau unter den Gestehungskosten für eine ökologisch-bäuerliche Landwirtschaft lag, und das hat sowohl in den Ländern der Dritten Welt, aber auch in der Europäischen Union Hunderttausende, ja Millionen von bäuerlichen Existenzen zerstört.
Wenn das jetzt, wie Herr Schulz sagt, über Spekulation angeheizt wird, dann hat das auch damit zu tun, dass wir jetzt, nachdem die Europäische Union die Exportsubventionen gestrichen hat, und nachdem wir entkoppelt haben, was an Prämie gegeben wird, eher einen Interventionsmechanismus haben, wo diese Lebens- und Futtermittel an den Ölpreis angebunden sind, weil wir anfangen, aus Futter- und Lebensmitteln Sprit zu machen. Dieses fördert die Spekulation, weil jetzt weltweit die Möglichkeit und die Notwendigkeit der Transporte von Futtermitteln steigt.
Die Europäische Union ist weltweit das größte Importgebiet für Lebens- und Futtermittel. Das heißt, wir haben keine Überschüsse, und der Mechanismus, dass wir aus den Importen – die 50 Millionen Tonnen Getreideeinheiten ausmachen, die fast unter der Armutsgrenze aus Ländern der Dritten Welt eingekauft wurden – Lebensmittel gemacht haben, die dann wieder mit Milliardenbeträgen gedumpt und exportiert wurden und die regionalen Märkte in den Ländern der Dritten Welt im Preis unterboten haben, hat letztlich die bäuerliche Landwirtschaft und die regionale Subsistenzwirtschaft zerstört.
Von daher müssen wir dies auch als Chance begreifen. Das heißt nicht, dass ich der Ansicht bin, dass Agrartreibstoffe nun das Allheilmittel sind, weil die Energiebilanz negativ ist, und weil das zu Spekulationen Anlass gibt, sondern wir müssen versuchen, tatsächlich das, was an Abfallstoffen vorhanden ist, in Energie umzusetzen. Um es einmal drastisch zu sagen: Wir müssen aus Scheiße Gold machen und nicht meinen, wir müssten in Konkurrenz zur menschlichen Ernährung treten. Volle Tanks und volle Teller allein aus dem Pflanzenwachstum sind auf weltweiter Ebene nicht möglich! Möglicherweise in Europa, weil wir reich genug sind, uns diese Produkte und diese pflanzlichen Erträge zu kaufen, aber die Welt würde Hunger leiden.
Ich möchte zum Schluss noch einen Gedanken anführen: Wir haben 850 Millionen Menschen, die hungern. Und diese 850 Millionen Menschen haben schon gehungert, als das Preisniveau katastrophal niedrig war. Was jetzt passiert, ist, dass die kauffähigen Mittelschichten in den Ländern der Dritten Welt durch die Preiserhöhung Schwierigkeiten haben, andere Konsumgüter zu kaufen. Das durchkreuzt die Strategie der Weltbank und des Internationalen Währungsfonds. Da wird nun nach Geld gerufen. Aber die 850 Millionen Hungernden hätten dies schon in der Vergangenheit gebraucht.
Luisa Morgantini, a nome del gruppo GUE/NGL. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, il cibo è un diritto e non dovrebbe essere quindi affidato solo alle regole del mercato o alle speculazioni finanziarie. Assistiamo ad una crisi ed a proteste che ricordano le nostre rivolte per il pane, persone che vengono uccise perché hanno fame.
Molteplici le cause, che sono già state dette: aumento dei costi del gasolio, sussidi per la produzione di biocarburanti, maltempo, aumento del consumo di carne, speculazioni sui futures dei prodotti alimentari. Ma quali le nostre responsabilità? Ziegler denuncia lapidariamente che la globalizzazione sta monopolizzando le ricchezze della terra. Le multinazionali sono responsabili di una violenza strutturale, hanno costruito un mondo di disuguaglianze e di orrore. Dobbiamo mettere fine a tutto questo, lui dice, vogliamo ascoltarlo?
L'Unione europea, oltre alle regole del WTO, ha deciso per una politica agricola comunitaria dei sussidi che, se prima sembrava inadeguata, oggi appare abbastanza distruttiva per gli equilibri internazionali. Il contingentamento della nostra produzione di cereali con misure rivolte al set-aside sono anch'esse responsabili della situazione cui oggi dobbiamo far fronte.
Facciamo attenzione al facile fascino di una campagna pro OGM, che promette di sfamare il mondo, una scorciatoia effimera che causerebbe invece danni enormi. La legge inglese, – è stato detto che è una follia perché forse inquina di meno, ma certamente inserisce quote di biocarburanti che non impediscono la distruzione di habitat naturali.
Tra le cose da fare, io valuterei quindi positivamente la proposta di Ziegler per la moratoria di 5 anni nella produzione di biocarburante. È necessario rispettare le promesse fatte per dimezzare entro il 2015 il numero delle persone che muoiono di fame e ha ragione Louis Michel, l'aumento dei finanziamenti al World Food Programme, anche se dovuto, non è la soluzione, e sia il benvenuto il pacchetto di emergenza e i 10 milioni di dollari stanziati per Haiti.
Sui finanziamenti già annunciati per l'agricoltura africana fa piacere sentire Louis Michel, se ho ben capito, che dice che andranno ai piccoli produttori e quindi ad aiutare un'agricoltura di sussistenza, che contribuisca al superamento della crisi soprattutto per i più poveri, e non alle multinazionali votate all'export, cosa che renderebbe in realtà i paesi ancora più poveri e dipendenti dalle importazioni.
Graham Booth, on behalf of the IND/DEM Group. – Mr President, the EU has decided that we can now grow fuel and is telling countries in the developing world that, instead of growing food, they should grow fuel so that the EU can continue to run its limousines. Since I became an MEP, it is hard to remember any issue which has provoked such a deluge of letters as the subject of biofuels. I have received over a hundred requests to vote against the Commission’s renewable energy target.
I have not needed much persuading because as a UKIP MEP I vote against any imposition of EU targets on my country anyway. However, on this occasion, I am happy to vote against it because the dash to biofuels, an essential part of the Commission’s strategy, is a key factor in the surge in food prices around the world.
British Government adviser Professor John Beddington has said that there are real problems with the unsustainability of biofuels. He is right. We have become so obsessed with global warming that we have overlooked the real elephant in the room – the global food crisis. For farmers in places like Africa there is now less land available for growing food because many people are growing fuel instead. It is also leading to the destruction of rainforests with devastating effects. So less land for food equals less food but an increase in the supply of people, which inevitably means an increase in food prices. Across the world, and in Europe in particular, food prices have been rising far more quickly than inflation.
The EU prides itself on taking the lead in environmental matters. Will it therefore take the lead in recognising that biofuels are not the answer? Biofuels are pushing up prices in shopping baskets around the world. We in the West will groan, grin and bear it; in the developing world, it is a matter of life or death. The EU has never been a friend to the developing world. Giant factory ships have emptied the west African seas of fish. Dumping of subsidised agricultural surplus has devastated the profit margins of many of their farmers and now, while their populations are increasing, their land, rather than providing food for their own people, is being used to keep our cars on the road.
Already there have been violent food riots across the world as desperate hungry people attack grain silos and supermarkets. In some countries troops are on the streets to protect what is left of the food. The risk of armed conflict between and within states is greatly increased by the EU’s policies – so much for the EU keeping the peace. What is more useful to a villager in Africa? A full petrol tank or a full stomach? Please listen to common sense and reverse your policy on biofuels immediately.
Peter Baco (NI). – Zdražovanie potravín je dôsledkom súčasnej volatility agrárnych trhov, ktoré sú inak prirodzene nestabilné. Prvoradou úlohou agrárnych politík preto vždy bolo a aj natrvalo zostáva eliminovať takúto nestabilitu.
Spomeniem tu biblický príbeh o siedmich tučných a siedmich chudých kravách, keď spoločnosť už pred tisícročiami dokázala organizáciou agrárnych trhov zabrániť volatilite na agrárnom trhu a poskytnúť Egyptu podmienky pre rozkvet, zatiaľ čo iné spoločnosti trpeli hladomorom a vojnami pre nedostatok potravín.
Celé dejiny ľudstva sa v rozhodujúcej miere odvíjali od schopnosti každej spoločnosti akceptovať túto prioritu agrárnej politiky. Prebiehajúci boj vo WTO o vojensko-mocenské či obchodno-ekonomické národné záujmy, ktorého sme dnes svedkami, je však, žiaľ, potvrdením celkom iných priorít agrárnych politík v súčasnom svete.
Organizovanie stability agrárnych trhov treba preto aj na pôdu WTO dostať ako jeho prioritu na podporu zmysluplnosti akýchkoľvek národných politík vrátane našej spoločnej agrárnej politiky. Inak mlátime, vážené dámy, vážení páni, prázdnu slamu a budeme to robiť dovtedy, kým nás globálna potravinová kríza neprinúti k radikálnym opatreniam, samozrejme, vždy na škodu verejnosti, farmárov, ale na prospech špekulantov. Najdôležitejšie je preto mať dostatok odvahy pozrieť sa pravde do očí.
Mairead McGuinness (PPE-DE). – Mr President, I think this is one of the most important debates we have had in this Parliament in my time here. However, I would ask everyone to suspend their hang-ups, misconceptions and perhaps their conceptions, because kicking around the CAP – beating ourselves up about where we are at – will not solve this problem.
Nobody thought we would be here – none of the experts in the Commission predicted that food security would be a problem, none of the great political leaders ever spoke about it – but suddenly Europeans are paying more for food and they are terrified. Well, maybe it is a good day that we are at this stage because maybe, in this knowledge, we will take real account of the needs of the world’s poorest of the poor, who are paying through the nose for food at the moment.
I should like to make a few suggestions, starting at European level, which might frighten some who have already spoken. While commodity prices are increasing, can I just ask you to reflect that so, too, are the costs of production. Farmers use fuel and energy to grow food and their costs are going up. Farmers will only increase production if they make a profit, and we have a real problem here. Look at fertiliser prices and the trends in that direction. Climate change – we have actually pulled back on food production in Europe because of it. We cannot have it both ways.
But let me go to the developing world. I have on other occasions – not on this platform but elsewhere – said that Africa needs a common agricultural policy. That is how Europe developed its food production base – that is how we fed ourselves – and we need to acknowledge, as has been done in this House today, that we have underinvested in agricultural research, in development and in the advisory service.
I repeat my point: it is a good day if high food prices in Europe make us realise that we need to invest in the very basics of civilisation, which is food production, and we need firstly to look after the developing world. So, while I come here anxious about the state we are in, I come here too in hope that finally we might actually do something and take seriously the question of global food security. But do not kick the CAP!
Hannes Swoboda (PSE). – Herr Präsident, meine sehr verehrten Damen und Herren! Es ist eine Reihe von objektiven Faktoren, die zur Preissteigerung beitragen oder sie verursachen. Es ist auch die Spekulation, wie Kollege Schulz ausführlich dargestellt hat. Heißt das nun, wir können nichts tun, wir müssen tatenlos zusehen? Ich glaube nicht. Der Herr Kommissar und auch die Vertreter der Ratspräsidentschaft haben einige Dinge ausgesprochen. Ich würde Sie nun bitten, Herr Kommissar, in den nächsten Wochen mit Ihren Kolleginnen und Kollegen der Kommission ein umfassendes Konzept zu entwickeln, welche Antworten wir geben können. Denn die Bürgerinnen und Bürger – nicht nur global gesehen, sondern auch in Europa – wollen eine Antwort darauf, was wir tun können und was wir nicht tun können.
Ein Punkt ist die Entwicklung der gesunden, nachhaltigen Landwirtschaft. Das ist ein absolut wichtiger Aspekt. Ich will nicht wiederholen, was schon gesagt wurde. Nur ein kurzer Einschub: Wir waren vor kurzem im Kosovo, wo es viele Flächen gibt, wo wir als Europäische Union aber nicht dazu beitragen, dass die einfachen Menschen dort auch die Möglichkeit haben, eine entsprechende Landwirtschaft zu entwickeln. Also auch in unserer Nachbarschaft – auf dem Balkan, in der Ukraine und in anderen Ländern – müssen wir mehr für die Entwicklung einer nachhaltigen Landwirtschaft tun.
Zweitens: Wir können nicht einfach nur sagen: Also gut, die Preise steigen halt. Denn wir wissen, wer besonders betroffen ist. Wir wissen, dass die ärmeren Schichten natürlich einen viel höheren Anteil ihres Einkommens für Nahrungsmittel ausgeben müssen und daher stärker betroffen sind. Deshalb muss es auch klare verteilungs- und sozialpolitische Signale von uns geben, dass bei den Lohnerhöhungen, insbesondere auch bei den Pensionserhöhungen, vor allem die unteren Einkommensschichten hier in Europa unterstützt werden. Natürlich müssen auch global die einkommensschwächeren Schichten von uns unterstützt werden.
Wir müssen auch darauf hinweisen – da es ja um soziale Unruhen geht –, dass in demokratischen Ländern die Reaktion auf z. B. Hungersnöte und auf Knappheiten natürlich viel besser ist. Demokratieentwicklung in all unseren Ländern, aber vor allem in der Dritten Welt ist ein wichtiger Aspekt, um diesen Nöten entgegenzuwirken.
Viertens – wie schon erwähnt – die Spekulationseffekte. Heißt das nun, wir können nichts tun? Kann nicht Europa z. B. auch im Rahmen des UNDP, der Weltbank, etc. aktiv sein, damit wir durch entsprechende Lagerhaltung und Freigabe von Lagerbeständen den Spekulationen zumindest zum Teil entgegenwirken können? Wir dürfen nicht sagen, na gut, das ist halt Spekulation, sondern wir müssen schauen, was wir in diesem Bereich tun können. Das Gleiche gilt vielleicht auch für Öl und Gas. Auch hier ist einiges zu tun.
Und was unsere energiepolitischen Ziele betrifft: Wir sollten das Kind nicht mit dem Bade ausschütten. Es ist absolut richtig, dass es hier übertriebene Hoffnungen gibt, insbesondere was die erste oder zweite Technologie betrifft. Gerade auch hier müssen wir Energieforschung betreiben, um in Richtung einer zweiten oder dritten Technologie zu gehen, um hier auch wirklich – da stimme ich völlig überein – vor allem Biomasse und andere Rohstoffe zu verwenden, die nicht diesen nachteiligen Effekt, nicht diesen Verdrängungseffekt haben, wie das jetzt der Fall ist. Auch da muss die Kommission mit uns gemeinsam darüber nachdenken, die Ziele nicht aufzugeben, aber sie zu adaptieren.
Zuletzt nochmals meine klare, eindeutige Botschaft: Helfen wir den Ärmsten der Armen – weltweit, aber auch in Europa –, trotz dieser schwierigen Lage zu gesunder Nahrung zu kommen! Das ist unser wichtiges sozialdemokratisches Ziel.
Thierry Cornillet (ALDE). – Monsieur le Président, les orateurs précédents ont largement débattu le sujet mais enfin, il vaut mieux se répéter que de se contredire.
Lorsque vous avez un dollar par jour pour vivre et que vous consacrez 75 centimes de ce dollar pour vous nourrir, lorsque cette part-là augmente de 40%, vous n'avez plus aucune marge de manœuvre. Il n'est même pas question de reventilation, donc vous réduisez la ration alimentaire, d'où des problèmes de santé, vous envoyez moins vos enfants à l'école parce que ça coûte et qu'il faut d'abord les nourrir et vous avez bien naturellement tous les problèmes sociaux qui s'y rattachent.
C'est très exactement le problème humain ramené à l'individu que nous rencontrons. Les raisons ont été largement évoquées. Je pense qu'il faut éviter d'avoir une lecture idéologique de ces raisons, parce qu'elles ne peuvent pas avoir qu'une lecture univoque. Certes, les biocarburants peuvent être une cause mais, M. Daul l'a dit, c'est 2% de la production, 1% des surfaces, alors ne surdimensionnons pas le topinambour.
Les changements climatiques ne sont pas nécessairement néfastes partout, même s'ils ont des conséquences néfastes dans certains pays. Quant au changement d'habitudes alimentaires, moi je considère que c'est plutôt une bonne nouvelle de savoir qu'une partie de l'humanité mange mieux qu'avant. Et quant à la spéculation, bien sûr que nous devrions trouver les moyens d'empêcher des capitalistes occidentaux de faire l'argent que ne font surtout pas des producteurs de riz du Vietnam, bien entendu.
Donc, ce problème d'argent va se résoudre. Nous trouverons bien sûr les 315 millions d'euros qui s'ajouteront aux 2,9 milliards qu'a le PAM. Mais la vraie solution, et M. le commissaire dans son rapport l'a bien dit, la solution est dans les problèmes de production. Il faut impérativement développer l'agriculture, développer la productivité de l'agriculture et particulièrement l'agriculture de l'Afrique, ce qui suppose bien sûr des investissements en recherche dans les hybrides, et cessons de diaboliser les OGM qui peuvent être une partie de la solution.
Il faut investir dans la formation des hommes. C'est M. Dumont qui avait dit qu'il valait mieux apprendre à pêcher que donner un poisson et je pense que ça peut s'appliquer là aussi. Et surtout des investissements en infrastructures, parce que développer l'agriculture, c'est développer l'irrigation, c'est développer le transport, la possibilité pour une marchandise d'aller du point A au point B pour se vendre, développer le stockage et développer la chaîne du froid, si l'on veut exporter ladite marchandise.
C'est donc une mobilisation de tout le monde et pas seulement des fonds humanitaires. Tous les instruments d'intervention, le FMI, la Banque mondiale, la BAD et d'autres, doivent être mobilisés pour remettre l'agriculture au cœur de la stratégie du développement. C'est l'occasion aussi pour nous de repenser la sécurité alimentaire dans l'intervention humanitaire. Ayons l'humilité de savoir que des années d'assistance humanitaire n'ont pas suffi à réduire la dépendance. Il faut donc s'interroger peut-être sur l'aide humanitaire pour se donner bonne conscience. Là non plus, pas de lecture idéologique. Interrogeons-nous sur les causes externes, la concentration des populations, les catastrophes naturelles, la déperdition du capital humain avec le VIH et le sida et, surtout, sur les liens entre mauvaise gouvernance et conséquences humanitaires.
Janusz Wojciechowski (UEN). – Panie Przewodniczący! Jeszcze niedawno głównym zmartwieniem Unii Europejskiej była nadprodukcja żywności i nasze debaty toczyły się głównie nad tym, jak produkować mniej. Oddzielenie dopłat od produkcji, likwidacja premii eksportowych, utrzymywanie kwot produkcyjnych to wszystko służyło ograniczaniu potencjału rolnictwa europejskiego.
Rzeczywistość zweryfikowała tę politykę. Pierwsze oznaki kryzysu żywnościowego pojawiły się szybciej niż można się było tego spodziewać. Żywność drożeje, własnej mamy coraz mniej, a import jest coraz bardziej drogi i coraz mniej pewny. To są w dużej mierze skutki tej polityki, która polegała na skłanianiu rolnictwa do tego, żeby produkowało mniej.
Musimy radykalnie zmienić nasze polityczne podejście do rolnictwa. Musimy uznać, że jest ono jednym z filarów bezpieczeństwa Europy. Bezpieczeństwo żywnościowe jest obok bezpieczeństwa fizycznego i bezpieczeństwa energetycznego podstawowym filarem bezpieczeństwa, ważnym zarówno dla narodów i państw, jak i dla każdego człowieka. Przestańmy bawić się rolnictwem. Uznajmy je za filar naszego bezpieczeństwa, a w ślad za tym wspierajmy je na tyle, aby Europa miała zapewnione bezpieczeństwo żywnościowe i aby żywność była dostępna dla wszystkich ludzi.
Claude Turmes (Verts/ALE). – Mr President, agrofuels are not the main driver of this crisis, but boosting inefficient first-generation agrofuel production at such a moment is not a good policy choice, so 10% mandatory agrofuel is a bad policy choice.
We should remind ourselves where it comes from. This was the trade-off between pressure from the automobile industry to move the Commission to be less ambitious on car efficiency and to buy or to compensate this less ambitious policy with the higher target on agrofuels. This is perpetuating a myth, which is that, in a world in which millions of Chinese and Indian young people also dream of having a car, we are suggesting that you can continue to build huge limousines and fuel them with agrofuels.
This is factually not possible on a planet which has limited resources, so I urge the Commission to reconsider this. Be more ambitious on car efficiency. We need to go from a unidimensional agrofuel policy to a holistic policy for energy from biomass, and concentrate biomass where it is most efficient, which is in electricity and heat production. By the way, that is cheaper than using agrofuels which are inefficient.
Δημήτριος Παπαδημούλης (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, ένα "τσουνάμι" ακρίβειας, σύμφωνα με τον ΟΗΕ, απειλεί πάνω από 40 χώρες, απειλεί με λιμό πάνω από εκατό εκατομμύρια ανθρώπους αλλά, κύριοι της Επιτροπής και του Συμβουλίου, κάνει και τον πληθωρισμό των φτωχών μέσα στην Ευρωπαϊκή Ένωση να καλπάζει πολύ ταχύτερα από το συνολικό πληθωρισμό. Γι' αυτό πρέπει να προχωρήσετε, εσείς, από τις διαπιστώσεις στη συντονισμένη δημόσια παρέμβαση. Δεν είμαστε εδώ θεωρητικό ινστιτούτο να αναλύουμε απλώς τα αίτια. Χρειάζεται συντονισμένη δράση και σε ευρωπαϊκό επίπεδο. Πρέπει να συγκληθεί επειγόντως και το Συμβούλιο Ασφαλείας του ΟΗΕ.
Να σταματήσετε να υποβαθμίζετε διαρκώς την Κοινή Αγροτική Πολιτική. Να τροποποιήσετε την πολιτική σας για τα βιοκαύσιμα και, επιπλέον να σταματήσει, και με δική σας συμβολή, το θέμα της τιμής των τροφίμων να είναι αντικείμενο της ανεξέλεγκτης αγοράς και της κερδοσκοπίας.
Koenraad Dillen (NI). – Voorzitter, vandaag titelt de Franse krant Le Monde: "Voor 1 euro kan je niet veel meer kopen". De stijgende voedselprijzen, de inflatie en de stijgende olieprijzen knagen aan het budget van de gezinnen. De sociale gevolgen van de recessie laten zich meer en meer voelen. De analyse van Le Monde geldt ongetwijfeld ook voor de andere lidstaten. Enkele sprekers hebben er al op gewezen dat in dit debat te vaak vergeten wordt dat het koopkrachtprobleem ook een probleem van Europa is geworden. Goed, solidariteit met de derde wereld juichen we allemaal toe, ook ik. Maar zoals een oud Frans spreekwoord het zegt: Charité bien ordonné commence par soi-même. Want als we dat vergeten, dan dreigen de Europeanen zich andermaal af te keren van een beleid dat ze niet begrijpen als het niet óók op hen wordt afgestemd.
We hebben het allemaal gehoord: de Commissie volgt de situatie op de voet. De Commissie heeft honderden miljoenen noodhulp uitgetrokken voor de meest getroffen mensen. We kunnen al deze blijken van goede wil alleen maar toejuichen, ware het niet dat ze andermaal getuigen van die typisch Europese ziekte kurieren am Symptom. Ik wil hierbij slechts op twee paradoxen wijzen. De Commissie zegt er alles aan te doen om de dalende koopkracht een halt toe te roepen. Maar hoe leg je de Europeanen uit dat je de koopkracht op peil wil houden als zij de enige zijn die morgen 200 euro per jaar en per gezin moeten ophoesten voor een ambitieus klimaatplan? Hoe wil je biobrandstoffen ontwikkelen voor onze energienoden, en tegelijkertijd de voedselschaarste tegengaan? Het zijn slechts twee elementen uit een groot debat, waar veel te weinig aandacht aan wordt besteed.
Andreas Schwab (PPE-DE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, meine sehr verehrten Damen und Herren! Die Diskussion ist ja schon weit vorangeschritten. Deswegen möchte ich mich auf zwei Punkte konzentrieren. Ich glaube, dass der Kollege Schulz durchaus recht hat, wenn er darauf hinweist, dass die Märkte – insbesondere die Kapital- und Anlagemärkte – sehr stark auf die Verunsicherungen reagiert haben, die sich nicht nur im Nachgang zur Subprime-Krise und auch nicht nur in Europa in den vergangen Monaten entwickelt haben, und dass deswegen viele Anleger zu langfristigeren und seriöseren Investments übergegangen sind. Das führt am Ende zu wirklich drastischen Folgen für die Verbraucher auf der ganzen Welt, weil die Lebensmittelpreise unter anderem auch deshalb massiv angestiegen sind.
Wenn wir uns beispielsweise die Rohstofffonds anschauen, so stellen wir fest, dass bestimmte Rohstofffonds in den vergangenen Jahren bis zu 30 % Gewinn gemacht haben. Es kann aber natürlich nicht unsere Vorstellung von einer gerechten Welt, von einer nachhaltigen Politik sein, dass wir hier zuerst unsere Preise in die Höhe treiben, dass der Kapitalmarkt die Preise für Rohstoffe, für Lebensmittel hochtreibt und dass wir dann anschließend versuchen, Solidarität mit den Staaten im südlichen Afrika und in Südamerika zu realisieren, um dann wieder entsprechend teure Produkte dorthin zu schiffen.
Es ist richtig, dass wir versuchen müssen, an die EZB und an die internationalen Kapitalmärkte zu appellieren, alles dafür zu tun, das Vertrauen in die bestehenden, herkömmlichen Anlagemöglichkeiten wieder zu verbessern, damit die Anleger wieder in diese Strategien, in diese Anlagemöglichkeiten zurückfinden. Wie das allerdings möglich sein soll, darauf hat der Kollege Schulz leider auch keine Antwort gegeben. Ich glaube, dass wir nicht unfähig, also nicht völlig ohne Möglichkeiten sind, aber dass wir vor allem auch darauf setzen müssen, dass die Europäische Zentralbank hier ihre Rolle spielt.
Zweiter Punkt: Ich glaube, dass wir auch vor einer übertriebenen Panik warnen müssen. Natürlich ist der Anstieg der Lebensmittelpreise im Moment erheblich und – der Kollege hat darauf hingewiesen – gerade auch für Verbraucherinnen und Verbraucher in Europa von erheblicher Bedeutung und führt zu drastischen Einschnitten in den Haushalten. Dennoch glaube ich, dass es unsere Aufgabe sein muss, dass wir dauerhaft auch hier im Parlament – einige Kollegen haben das auch angesprochen – für einen realitätsorientierteren Umgang mit den verschiedenen Energiequellen eintreten müssen, wenn wir uns diese Ziele wirklich zu Eigen machen wollen.
Josep Borrell Fontelles (PSE). – Señor Presidente, de repente, una crisis financiera e inmobiliaria en el Norte y una crisis alimentaria en el Sur han manifestado todas las contradicciones de una globalización desregulada.
De repente, los mercados se han puesto a especular sobre los productos alimentarios porque hay márgenes enormes de beneficio. Cuando en siete semanas el precio del arroz pasa de 400 dólares a 1 000 dólares, no hay biocarburantes que justifiquen esta llamarada de precio. Eso es pura y simplemente el mercado, el sacrosanto mercado, que, después de haber especulado con las viviendas y de haber llevado a la ruina a millones de personas endeudadas, ahora especula con los alimentos, porque es allí donde se gana dinero: ¡1 000 dólares la tonelada de arroz!
Esto no tiene nada que ver con un problema estructural, razonable, que se pueda justificar en términos de aumento de la demanda de los chinos, o que se pueda justificar en términos de disminución de la oferta por las sequías.
Este mundo necesita un poco menos de mercado y un poco más de regulación. La globalización no puede seguir avanzando a golpes que producen catástrofes como éstas, necesita ser gobernada, y gobernar la globalización hoy quiere decir, entre otras cosas, impulsar la capacidad de producción agrícola de África.
Lo ha dicho el Comisario, y tiene toda la razón del mundo: no puede ser que un continente como África importe comida. África debe ser autosuficiente.y para eso hay muchas políticas que nosotros tenemos que cambiar para permitirles el desarrollo de su productividad, ayudándoles a hacer lo que saben y pueden hacer y que harían si no fuese por las circunstancias de mercados, otra vez mercados, que buscando la competitividad a ultranza han causado enormes tragedias humanas.
Haití importa el 80 % del arroz que consume. Hace unos cuantos años era plenamente autosuficiente ¿Por qué de repente importa el arroz que fabrican los Estados Unidos, fuertemente subvencionado? ¿Por qué le hemos colocado en una situación de dramática dependencia? Es cierto, los biocarburantes han hecho aumentar el precio del corn americano. Cuando se desvía un 30 % de la producción es evidente que los precios varían.
Pero el precio del trigo no se ha movido como consecuencia de los biocarburantes, un 1 % no puede provocar estas transformaciones. No podemos dejar de desarrollar tecnológicamente lo que hoy es una alternativa, quizá la única, a los combustibles líquidos. Evitemos las desviaciones excesivas, pero no echemos el bebé con el agua del baño, ni busquemos chivos expiatorios de problemas que no son causados por transformaciones tecnológicas ni variaciones de la demanda, sino por movimientos especulativos que el mundo no se debería permitir y que todas las fuerzas políticas deberíamos combatir.
PRZEWODNICZY: PAN ADAM BIELAN Wiceprzewodniczący
Niels Busk (ALDE). – Hr. formand! Den fælles landbrugspolitik har, siden den blev indført i 1957, sikret os rigelige mængder af fødevarer til rimelige priser. Men nu står forbrugerne over for meget store prisstigninger på brød og mælk på grund af en stigende efterspørgsel. Og især fordi der har været flere års meget dårlig høst rundt omkring i verden. Det er europæerne begyndt nu at mærke på pengepungen, og for de dårligt stillede gør det allerede meget ondt. For de fattigste udviklingslande og de ulande, der er afhængige af fødevareimport, er situationen helt uholdbar. Men for de udviklingslande, der har en fødevareeksport, er de høje priser gavnlige, da det øger deres indtjening.
Jeg vil gerne understrege, at vi bør skelne imellem forsyningsknaphed og høje priser. Forsyningsknaphed er noget, vi skal tage alvorligt og reagere på, men så længe en liter cola koster mere end en liter mælk, mener jeg ikke, at prisen på mælk er på et urealistisk højt niveau. Verdensbanken har vurderet, at efterspørgslen efter fødevarer vil stige med 60 % frem til 2030. Det drejer sig især om øget efterspørgsel fra lande som Kina og Indien, hvor efterspørgslen efter fødevarer stiger, i takt med at velstanden vokser. Hertil skal lægges, at vi står med de mindste kornlagre, vi har haft i de sidste 60 år - lagrene er nu på et kritisk lavt niveau. Endnu en dårlig høst i 2008 vil kunne give anledning til en forsyningsknaphed på fødevarer, som ingen nogensinde har troet var mulig.
Vi er nødt til at indse situationens alvor, vi er nødt til handle, og vi er nødt til at udnytte de muligheder, vi har ved hånden. Vi skal finde den rette balance imellem miljøhensyn og hensynet til, at der produceres tilstrækkelig mange fødevarer til at imødekomme den efterspørgsel, som der er. I denne forbindelse kommer vi ikke uden om at debattere bioteknologi og konfrontere den skrækkampagne, som der foregår omkring genmodificerede fødevarer, med saglig information. I mine øjne ligger der inden for bioteknologien en række potentielle løsninger til den nuværende situation. Den gmo-forskrækkelse, der hersker i Europa, har helt absurde konsekvenser. I stedet for at importere foder i form af sojabønner og majs til vores husdyr, fodrer vi dem i stedet for med kornprodukter, der kunne bruges til fødevarer. At give biobrændslen skylden for de stigende fødevarepriser må også bero på manglende kendskab til fakta, da der stort set ikke anvendes fødevarer til biobrændstof i Europa.
Vi har mange gode kort på hånden. Vi skal først og fremmest udnytte det landbrugserhverv, som er klar til at tage udfordringerne op. Vi skal udvikle landbrugserhvervet i stedet for de tendenser til afvikling, som har været på den politiske dagsorden i de senere år. Den miljøgevinst, som vi har opnået, skal vi bevare, men vi har masser af muligheder for at bevare miljøgevinsten, samtidig med at vi øger vores produktion. Vi har f.eks. politiske beslutninger omkring, hvor megen gødning vi må tilføre en kornmark. Det bør selvfølgelig være de faktuelle og de faglige hensyn, som er fremherskende.
Zdzisław Zbigniew Podkański (UEN). – Panie Przewodniczący! W połowie tego wieku liczba ludności zamieszkującej nasz glob przekroczy 9 miliardów. Wraz ze wzrostem liczby ludności będzie zwiększało się zapotrzebowanie na żywność, której już dziś brakuje – brakuje nie tylko w krajach trzecich, ale również w krajach europejskich. Europę i świat czeka wielki kryzys żywnościowy.
Tak zwana wspólna polityka rolna Unii Europejskiej oparta na nakazach, zakazach, kwotach i kontyngentach sprawiła, że na kryzysie żywnościowym jedne państwa zyskają, a inne stracą. Z krajów Unii Europejskiej dobrze wyjdzie na tym zaledwie kilka państwa. Niestety zdecydowana większość poniesie straty, w tym Polska – do niedawna trzecia potęga żywnościowa Unii, która w przeszłości była w stanie żywić drugie tyle ludności jak ma.
Braki żywności idą w parze z jej drożyzną. Jak podaje Bank Światowy w ostatnich trzech latach jej ceny wzrosły ogółem 83%, rosną i będą rosły.
To, że brak żywności narusza bezpieczeństwo biologiczne narodów wiedzą Międzynarodowy Fundusz Walutowy, Bank Światowy i rządy wielu państw. Po interwencjach licznych posłów, w tym polskich, Unia Europejska uwolniła 2 900 000 hektarów odłogów pod produkcję zbóż i zwiększyła o 2% kwotę mleczną. Nie rozwiązało to jednak problemu. Krótkowzroczna polityka rolna Unii nadal trawa. Zamykane są zakłady przetwórcze, zmniejsza się powierzchnie upraw, prowadzi się akcję zalesiania użytków rolnych i wiele innych działań, które ograniczają produkcję żywności.
Kto więc dostarczy nam w przyszłości zdrową i tanią żywność? Z pewnością producenci amerykańscy, ale nie zdrową lecz genetycznie zmodyfikowaną. Dlaczego więc czekamy? Przecież już dziś wiemy, że polityka rolna Unii realizowana zgodnie z oczekiwaniami określonych grup interesu jest drogą do nikąd albo lepiej – do utraty bezpieczeństwa biologicznego w Unii i pogarszania sytuacji na całym świecie. Konieczny jest więc nie tylko przegląd wspólnej polityki rolnej, ale także renegocjacja zawartych traktatów i nowe rozwiązanie ku przyszłości.
Marie-Hélène Aubert (Verts/ALE). – Monsieur le Président, l'Union européenne, la communauté internationale, le FMI, la Banque mondiale poussent des cris d'alarme, se mobilisent, et c'est tant mieux, par rapport à cette crise alimentaire, mais se comportent comme des pompiers pyromanes.
En effet, je pense qu'il faudrait quand même dresser le bilan des politiques qui ont été menées depuis maintenant vingt ans au Nord comme au Sud: les plans d'ajustement structurel menés par les grandes institutions financières internationales qui ont conduit à l'affaiblissement des capacités des États à organiser et à réguler leurs propres économies, le désengagement et le désintérêt pour l'agriculture, dans le cadre de l'aide publique au développement, la dérégulation, ça a été dit, la libéralisation précipitée des échanges mondiaux et des flux financiers qui ont conduit à une forme de dumping social écologique, à la spéculation. Ce qui me met mal à l'aise, c'est donc qu'on donne des conseils, des pistes de solution, mais qu'on ne fait pas beaucoup la critique de ce qui a été fait au cours des décennies précédentes.
Donc, plutôt que de parler de sécurité alimentaire, il faudrait surtout permettre aux pays concernés, à l'Afrique notamment, de développer sa propre agriculture, d'organiser ses marchés régionaux et de les protéger, oui, de les protéger d'une certaine façon, comme l'Union européenne l'a fait d'ailleurs quand elle a construit sa politique agricole commune. Pour ce faire, il faut aussi écouter bien davantage les organisations paysannes de ces pays qui prennent des initiatives, qui ont des idées, qui ont des demandes simples qui pourraient être soutenues avec des moyens pas forcément faramineux, mais commençons d'abord par écouter les acteurs de terrain qui proposent toute une série d'initiatives qui mériteraient d'être encouragées et soutenues par l'Union européenne notamment.
Διαμάντω Μανωλάκου (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, όσο η εκμετάλλευση των εργαζομένων γίνεται πιο άγρια, τόσο μεγαλύτερος πλούτος θα συγκεντρώνεται στους λίγους. Αυτός είναι ο καπιταλισμός. Οι εξεγέρσεις των πεινασμένων, από την Αφρική ως τη Μέση Ανατολή, και από τη Νοτιοανατολική Ασία ως τη Λατινική Αμερική, έχουν ουσιαστικά ένα κυρίαρχο σύνθημα: πεινάμε!
Οι διαδηλώσεις πνίγονται στο αίμα σε Αίγυπτο, Σομαλία, Μπαγκλαντές, Ινδία και αλλού. Υπάρχουν νεκροί, τραυματίες και εκατοντάδες συλληφθέντες. Στην Αϊτή, που είναι ήδη υπό κατοχή ιμπεριαλιστικών δυνάμεων, το κατασταλτικό έργο το ανέλαβαν οι ειρηνευτικές δυνάμεις του ΟΗΕ: πυροβολήθηκαν ακόμα και παιδιά! Έτσι είναι ο ιμπεριαλισμός. Κατοχή, υφαρπαγή, υποταγή. Η οργή που εκδηλώνεται δεν αφορά μόνο τις τιμές των τροφίμων, του πετρελαίου ή τα βιοκαύσιμα. Είναι λαϊκή διαμαρτυρία για τη φτώχεια και εξαθλίωση που μεγαλώνει από την καπιταλιστική βαρβαρότητα.
Ανησυχούν οι ιμπεριαλιστικοί οργανισμοί και ενώσεις από τον ξεσηκωμό των πεινασμένων και καλούν σε μέτρα που δεν διαφέρουν πολύ από αυτά που έχουν οδηγήσει σε πείνα και θάνατο εκατομμύρια ανθρώπους. Τα μέτρα σας είναι αποσπασματικά. Δεν θέλετε και δεν καλύπτουν τις βασικές λαϊκές ανάγκες, γιατί, τότε, πρέπει να αφαιρεθεί ο πλούτος σας. Λύση υπάρχει. Είναι η έμπρακτη ανυπακοή και αντίσταση που θα οδηγήσει στην ανατροπή της ίδιας της εκμεταλλευτικής καπιταλιστικής βαρβαρότητας.
Luca Romagnoli (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, non concordo con quanto si sostiene sull'impennata dei prezzi alimentari. Mi sembra assurdo che si pensi di sfamare i paesi in via di sviluppo facendogli coltivare vegetali per carburanti piuttosto che alimenti. Anche la campagna pro-OGM non mi sento affatto di condividerla perché un conto è il biocarburante e un conto sono gli alimenti, soprattutto mi preoccupa il monopolio extraeuropeo in materia di brevetti e sementi che rende estremamente dipendenti molti degli Stati dell'Unione e i produttori agricoli europei.
Il rialzo dei prezzi non è dovuto, a mio avviso, né ai cambiamenti climatici né al caro carburante che – seppure incide – questo avviene non nella misura che gli si imputa, fra l'altro c'è da sottolineare che fruiamo comunque di un rapporto euro-dollaro favorevole. Sono invece convinto che dipende dalla speculazione che fa la filiera della distribuzione, soprattutto la grande distribuzione, altrimenti non si spiega come mai in Italia i prezzi alla produzione agricola sono poco variati negli ultimi sette anni e comunque certo non nella proporzione con cui sono aumentati i prezzi al consumo.
In Italia sia la grande distribuzione multinazionale, sia quella delle Coop, opera con strategia da cartello in modo assolutamente speculativo ai danni dei consumatori. Il potere d'acquisto si recupera, a mio avviso, solo con una moratoria dei prezzi al consumo. Concordo: meno mercato, meno concorrenza e meno globalizzazione per aiutare produttività e consumi. Voterò contro la dichiarazione del Consiglio e della Commissione di conseguenza.
John Bowis (PPE-DE). – Mr President, for 30 years we have had some degree of food stability in the world, and now that has come to an end. It is a dramatic end, it is a sudden end, and it is a shocking end. We see the food riots we have heard of in Haiti – 20 killed, and the price of rice, beans, fruit, going up 50% in a year.
The problem is, of course, partly population growth: in my lifetime the world’s population has gone up from two and a half billion to six and a half billion. We cannot do much about that. It is partly the consequence of new wealth in countries such as China, where the demand for, for example, chocolate is going up 15% a year, and that is unsustainable in terms of the supply. We cannot do much about that.
It is partly because of climate change, desertification, changes in rainfall patterns, more flooding and so forth, and we are trying to do something about that. We have a package of measures to tackle that, and of course we have the measures we have heard about today from the Commissioner: food aid and farming support for the poorest countries.
It is partly, though, a result of the rush into biofuels: the EU proposal of a 10% increase in fuel for transport; in America, the 30% of corn crops now going into ethanol, reducing the land available for food and pushing up the price of cornflour.
We have seen the consequences highlighted by the statements by Jean Ziegler about the crime against humanity. That may be overstating it, but there is an element of truth there, and it is certainly true that we have to look for the second-generation biofuels. We have to look for the woody rather than liquid biofuels for transport. We have to grow biofuels sustainably. If we do that – not through monoculture – then we can find biofuels to be part of the solution. But at the moment they are at great risk of being part of the problem.
Luis Manuel Capoulas Santos (PSE). – Todos sabemos que a Europa e o mundo foram repentinamente surpreendidos por um problema cuja dimensão e consequências económicas e humanitárias exigem uma abordagem e uma resposta múltipla no plano europeu e internacional. Este não é, evidentemente, um problema agrícola, mas é um problema que não se resolve sem a agricultura.
Conhecemos as diferentes causas, mas estamos longe de conhecer o peso de cada uma delas na presente situação: simples acréscimo da procura, biocombustíveis, simples coincidência de más colheitas em várias zonas do globo, consequências das alterações climáticas, pura especulação decorrente das causas anteriores? A Comissão tem de se mobilizar para nos responder com rapidez e rigor a estas questões. Por outro lado, há a acrescida importância do debate que estamos a travar sobre o health check e as negociações no âmbito da OMC têm de ser aprofundadas e aceleradas.
Enquanto decisores políticos esta crise exige-nos a resposta a algumas questões, de que destaco: é o modelo liberal que tem vindo a ser progressivamente aplicado à política agrícola comum eficaz para enfrentar este tipo de problemas? Como produzir mais sem pôr em causa a sustentabilidade dos recursos e que alternativas podem ser encontradas sobretudo para a alimentação animal? Que novos mecanismos de intervenção devemos adoptar para que os stocks estratégicos públicos não sejam simplesmente substituídos pelo açambarcamento especulativo privado? São acertadas as prioridades das políticas de cooperação da União Europeia e das instituições internacionais?
Para que não sejamos surpreendidos de forma ainda mais súbita ou situações ainda mais graves temos de agir depressa. Os socialistas e, em particular, os que estão envolvidos na temática agrícola, estão conscientes das suas responsabilidades e disponíveis para participar neste debate e para contribuir para o encontro de soluções eficazes para aquele que se pode transformar rapidamente no mais importante problema global.
Andrzej Tomasz Zapałowski (UEN). – Panie przewodniczący! Wzrost liczby ludności na świecie oraz wzrost jakościowy konsumpcji w krajach rozwiniętych doprowadził do dużego skoku cen żywności. To dało się przewidzieć. Nie powinniśmy być tym zaskoczeni. Problem ten będzie się tylko powiększał, gdyż dalej będzie wzrastała liczba ludności, a społeczeństwa w krajach rozwiniętych będą szukały dobrej żywności, nieskażonej genetycznie, która oczywiście będzie znacznie więcej kosztowała.
Tymczasem zamiast zastanowić się, jak obniżyć ceny żywności w Unii, dotuje się drogie rolnictwo w starych krajach, a wspomaga się tylko w ograniczonym zakresie znacznie tańszą produkcję zdrowej żywności w nowoprzyjętych krajach Wspólnoty, co oczywiście ogranicza wzrost produkcji w tych krajach. Europa staje przed dużą szansą bilansowania ujemnego handlu zagranicznego z takimi krajami jak Chiny czy Indie, gdyż w tych krajach ciągle wzrasta stopa życiowa społeczeństwa oraz lawinowo rośnie liczba ludności. Będą one potrzebowały znacznie więcej żywności.
Horst Schnellhardt (PPE-DE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, meine Damen und Herren! Zwei Meldungen zur heutigen Diskussion. Erstens, in Haiti, Bangladesch, Ägypten und anderen Ländern hat es gewalttätige Proteste gegen die hohen Lebensmittelpreise gegeben. Zweitens, die europäischen Bauern demonstrieren gegen den Preisverfall im Milchsektor. Allem Anschein nach zwei sich widersprechende Meldungen, aber sie gehören zusammen und belegen, dass die Krise viele Facetten hat. Wir brauchen ein Maßnahmenpaket, denn die Versuchung des Protektionismus durch Nahrungsmittelproduzenten und Handelsketten ist eine ernstzunehmende Erscheinung, und hier muss die Politik zuerst ansetzen.
Ich bin im Gegensatz zu Herrn Borrell nicht der Meinung, dass wir regulieren sollen, sondern dass wir für mehr Wettbewerb sorgen sollen. Das ist der Schlüssel! Den oft zitierten Zusammenhang zwischen Lebensmittelpreisen und Anbau von nachwachsenden Rohstoffen sehe ich nicht so. Das ist übertrieben und nicht zielführend. Tatsache ist, dass der Bedarf an Lebensmitteln zugenommen hat, insbesondere in China und Indien. Daran kommen wir nicht vorbei, aber trotzdem müssen wir feststellen, dass es noch keine Knappheit an Lebensmitteln gibt, die diese Preissteigerung rechtfertigt.
Ich denke trotzdem, dass wir Maßnahmen einleiten müssen, um die Produktion von Lebensmitteln zu steigern. Die Unterstützungszahlungen unserer Landwirte sind deshalb in diese Richtung zu entwickeln. Die Korrektur unserer Agrarpolitik halte ich für falsch, sie muss weiterentwickelt werden, das ist ein wichtiger Grundsatz.
Wir sollten aber auch einmal unsere Gesetzgebung betrachten, ob sie überhaupt für die Steigerung der Produktion geeignet ist. Wir haben viele Vorschriften, die den Einsatz von Düngemitteln und Pestiziden beschränken, die bei der Wasserrahmenrichtlinie Belastungen auslösen. Die führen nun gerade nicht zur Preissteigerung. Hier sollten wir noch einmal darüber nachdenken, ob wichtige Entwicklungen nötig sind.
Natürlich muss auch die Frage der Stilllegungsflächen weiterentwickelt werden. Die Stilllegung muss aufgehoben werden. Auf diesen Flächen sollte man Lebensmittel anbauen.
Alain Hutchinson (PSE). – Monsieur le Président, face à la crise alimentaire actuelle, la Commission européenne vient d'annoncer qu'elle renforcerait significativement son aide alimentaire d'urgence. C'est très bien mais c'est aussi, et surtout, en se focalisant sur ces causes structurelles que la Commission montrera qu'elle a saisi toute l'ampleur de la crise et qu'elle reconnaît que sa responsabilité et celle de l'Union sont clairement engagées dans ce qui arrive aujourd'hui.
Pour nous, socialistes européens, la crise actuelle ne relève pas de la fatalité, elle n'est que le résultat de choix politiques très clairs qui sont pris par les pays du Nord en général dans toute une série de domaines. Car il faut quand même bien se rendre compte de ce que, pendant que l'on s'émeut des émeutes de la faim, à juste titre d'ailleurs, la Commission, qui parle de plusieurs voix, continue dans le même temps de subventionner l'exportation de ses produits agricoles au détriment de millions de petits producteurs du sud incapables de concurrencer ces produits.
Il faut savoir aussi que certains, au sein de l'Union européenne, diminuent les montants de leurs aides publiques au développement alors que l'on ne cesse de promettre et de proclamer le contraire. Il faut savoir encore que la Commission continue de tenter d'imposer aux pays ACP les plus pauvres du monde, des accords dits de partenariat économique dont ils ne veulent pas, tant il leur paraît évident qu'ils contiennent les germes d'autres crises à venir.
La liste est encore longue des décisions que l'Union et la Commission européenne ne cessent de prendre et qui sont en contradiction flagrante avec les objectifs affichés en matière de coopération au développement. Que dire en outre du système, de notre système, dans lequel le riz ou le blé deviennent des valeurs-refuges? Est-il vraiment normal de voir des banques européennes proposer à leurs clients des produits de placement spéculant sur la hausse des cours des matières premières et agricoles?
Par ailleurs, acceptons-nous sans réagir que, pour rouler proprement et les yeux rivés sur nos espaces verts, nous affamions des millions de personnes? Nous ne l'acceptons pas. C'est d'ailleurs pour cela que nous en appelons à une plus grande cohérence entre les différentes politiques de l'Union européenne et que nous plaidons de toutes nos forces auprès de la Commission et de M. Barroso pour que l'on arrête cette course folle aux biocarburants en œuvrant à l'application d'un moratoire, à l'instar de ce qu'a proposé Jean Ziegler aux Nations unies, à la fois sur leur utilisation et leur production, tant qu'ils entreront en concurrence avec l'alimentation.
Je voudrais terminer en disant à mon collègue Thierry Cornillet que la citation du poisson est de Mao Tsé Toung et pas de René Dumont.
Maria Martens (PPE-DE). – Voorzitter, leden, commissaris, het is al gezegd, zo'n 850 miljoen mensen lijden dagelijks honger of zijn ondervoed. Het curieuze is dat het merendeel van deze mensen leeft op het platteland en zelf nota bene voedsel produceert. Dit is bizar. Iets is daar heel erg mis. Inmiddels hebben we ook te maken met de geweldige stijging van de voedselprijzen. Verschillende ontwikkelingen zijn hier debet aan en ze zijn al genoemd. Welvaartstijging in China en India met een toenemende vraag naar vleesproducten, de biobrandstofdoelstellingen van Europa en de Verenigde Staten, stijgende energieprijzen, noemt u maar op. Het Wereldvoedselprogramma heeft dit jaar 7 miljoen dollar meer nodig om hetzelfde aantal mensen te helpen als vorig jaar. De gevolgen voor de allerarmsten zijn immens.
Nieuwe strategieën zullen nodig zijn, allereerst op de korte termijn. Op de korte termijn zullen we de tekorten die bestaan bij het Wereldvoedselprogramma moeten aanvullen. En ik ben blij met de toezeggingen van de commissaris om hiervoor extra middelen in te zetten, bijvoorbeeld door de uitgaven voor de voedselhulp die voor later dit jaar zijn voorzien, naar voren te halen en door de reserves voor humanitaire hulp aan te spreken.
Maar een goed Nederlands spreekwoord zegt: voorkomen is beter dan genezen. Daarom moeten we vooral ook kijken naar de beleidsmaatregelen voor de lange termijn. Hoe kunnen wij ervoor zorgen dat de ontwikkelingslanden voedselzekerheid kennen? Wat kunnen we stimuleren en hoe kunnen we hun de ruimte laten? Weten wij welk beleid van ons, van het IMF, van de Wereldbank, voedselzekerheid steunt dan wel in gevaar brengt? Kunnen wij met ons landbouwbeleid niet meer doen? Mijn vraag is ook aan de Commissie in hoeverre voedselzekerheid deel is geweest van het werkprogramma tot nu toe in de laatste jaren, want de globalisering komt immers niet uit de lucht vallen.
Als het gaat om 'voorkomen is beter dan genezen', dan wijs ik graag op de succesformule van het hongerproject, een internationale organisatie die via geïntegreerde aanpak in diverse landen al goede en duurzame resultaten heeft bereikt. Ik wil ook wijzen op de implementatie van de gemeenschappelijke strategie voor Afrika, de EU-Afrika-strategie. Daarin wordt nadrukkelijk aandacht gegeven aan partnerschap voor de ontwikkeling van de Afrikaanse landbouwsector. Mijn vraag is hoe de Commissie ook in dit opzicht actief is.
Reino Paasilinna (PSE). – Arvoisa puhemies, arvoisa komissaari, kollegat, energia-alaa kohtaa nyt kovin eettinen haaste. Energia ja leipä ovat nyt vastakkain. Kyseessä on raastava, paljas hyvinvoinnin ja pahoinvoinnin ero.
Spekuloinnin seurauksena viljan hinta on sidottu käytännössä öljyn hintaan. Mitä korkeampi se on, sitä enemmän käytetään myös viljaa polttoaineena, ellemme puutu asiaan. Nyt vain pari prosenttia viljasta käytetään biopolttoaineen tuotantoon, mutta sen osuus on kasvussa. OECD ja YK arvioivat, että jos öljyn hinta on 56 dollarin tasolla, viljan tuotanto ruoaksi vähenee pari prosenttia ja viljan – eli ruoan – hinta nousee noin 10 prosenttia. Entä jos öljyn hinta nousee pysyvästi 100 dollarin tasolle niin kuin se nyt on? Tarvitsemme nopeasti kansainväliset normit ja sopimukset, joilla pysäytetään ruoan hinnan nousu ja viljan siirtyminen leivästä katumaasturin polttoaineeksi.
Uhkaavia yleistyksiä voi keksiä paljon, mutta lopuksi hyvä uutinen: Venäjä valmistautuu tuottamaan Euroopan markkinoille kilpailukykyistä uusiutuvaa energiaa. Se tarkoittaa vesivoiman, vesivarantojen käyttöä ja suurta biometsämassaa, ei mitään pientä vaan maailman suurinta.
Karl-Heinz Florenz (PPE-DE). – Herr Präsident, Herr Kommissar! Ich bin durchaus der Meinung, dass wir es hier mit einem ernsthaften Problem zu tun haben. Ich würde uns aber dringend raten, das Kind nicht mit dem Bad auszuschütten, sondern wirklich danach zu forschen, wo die Gründe liegen.
Ich bin etwas erstaunt darüber, dass für viele Kollegen diese Lebensmitteldebatte so überraschend kommt. Die Weltbevölkerung hat sich in den letzten zwanzig Jahren regelmäßig erweitert; 80 Millionen Menschen werden jedes Jahr hinzugeboren. Und wer jetzt so überrascht tut, der muss sich fragen lassen, ob er in der letzten Zeit mit an Bord war.
Wir müssen nach den Punkten suchen, wo wir etwas tun können, und wo wir wahrscheinlich nichts tun können. Ich glaube, dass ein übler Punkt die Frage der weltweiten Börsenspekulation mit Getreide- und Kakaoprodukten ist. Die Liquidität an den Börsen ist groß, und die Spekulanten steigen jetzt anstelle von Aktien in Rohstoffe ein. Das führt natürlich dazu, dass die Preise nach oben gehen und die Menschen darunter leiden, im Übrigen auch die Viehhalter in Europa. Hier müssen wir für energische Maßnahmen sorgen.
Die Exporterstattung ist ein liebes Kind, und jeder sagt, das muss jetzt abgeschafft werden. Das haben wir übrigens schon gemacht, 2013 läuft sie aus. Aber wir sollten nicht vergessen, den Amerikanern zu sagen, dass sie ihre Nahrungsmittelhilfe ebenso einstellen müssen. Denn nur dann, wenn wir das gemeinsam machen, kann das Instrument funktionieren. Wenn es funktionieren soll, dann müssen wir in den schwierigen Ländern dieser Erde Agrarpolitik und -produktion in die Wege leiten. Dafür brauchen wir stabile politische Verhältnisse in diesen Ländern. Das Missmanagement enttäuscht viele Landwirte, Eigentumsrechte sind unklar, riesengroße Grundsteuern müssen an korrupte Regierungen gezahlt werden. Wir haben leider Gottes Rassenkonflikte und es gibt überhaupt kein Eigenkapital für Saatgut und Traktoren. Wie soll ein Landwirt produzieren – ich bin ja selbst einer –, wenn er kein Saatgut hat? Darauf müssen wir unser Augenmerk richten.
Ich könnte mir vorstellen, dass wir eine europäische Außenagrarpolitik brauchen. Die Europäische Union muss ihr gesamtes Gewicht in die Waagschale werfen, um diese Defizite aufzugreifen.
Bernadette Bourzai (PSE). – Monsieur le Président, Monsieur le représentant du Conseil, Monsieur le Commissaire, mes chers collègues, je tenais d'abord à souligner la gravité de la crise alimentaire et ses conséquences dramatiques en termes d'aggravation de la pauvreté et des famines pour les populations des pays en voie de développement.
Mais les populations les plus défavorisées des pays occidentaux, dont nous sommes, sont également touchées par la hausse des prix alimentaires et souffrent depuis des mois de la montée des prix au quotidien. Il faut apporter une réponse d'urgence à cette situation mais aussi des réponses adaptées à plus long terme via une véritable réorientation de la politique agricole commune vers une politique d'aide au développement et une politique commerciale à l'OMC permettant d'éviter les abus de position dominante de la grande distribution en Europe et les spéculations sur les produits alimentaires, car l'agriculture n'est pas un secteur économique comme les autres. Les risques de famine et de déstabilisation sociale et politique sont trop grands et je rappelle que le droit à l'alimentation est le premier droit de l'homme. On ne peut pas livrer l'agriculture aux seules règles du marché, et aujourd'hui, aux spéculateurs à la recherche de valeurs refuges après la crise immobilière et la crise des matières premières énergétiques et minérales.
On doit donc se doter d'outils de régulation des marchés, de politiques publiques agricoles et alimentaires solides et cohérentes et reconstituer dès que possible des stocks d'intervention pour pouvoir réagir à ce genre de situation d'urgence. On doit aussi donner la priorité à la production agricole destinée à l'alimentation et aux cultures vivrières dans les pays en voie de développement par rapport aux productions non alimentaires et notamment aux agrocarburants.
Gunnar Hökmark (PPE-DE). – Herr talman! Den livsmedelskris som vi nu ser riskerar att föra mänskligheten tillbaka ett decennium när det gäller kampen mot fattigdom och att skapa instabilitet och mänskligt elände i stora delar av världen.
Jag tror att det är viktigt att slå fast detta och att också konstatera att vi inom jordbruksområdet inte har sett samma snabba utveckling som inom de delar av världsekonomin som har globaliserats. Vad vi ser är ett misslyckande för de reglerade jordbruksmarknaderna, bristen på öppen handel och regleringar som hindrar jordbrukare att använda våra arealer. Det är klart att vi, om vi vill, också kan bestämma oss för att åtgärda många av de svåra problem som vi i dag kämpar mot. Ett större användande av de möjliga arealerna på jordens yta är bra i kampen för ett bättre klimat.
Mer odlade produkter bidrar både till biobränslen och till livsmedel. Men det är samtidigt också en möjlighet att öppna upp för ekonomisk utveckling i tredje världen. Det ger samtidigt oss i Europa möjlighet att öppna upp för en mer dynamisk och öppen jordbrukssektor.
Men lösningen på dessa problem ligger inte i fler regleringar och fler subventioner. Det ligger i stället i en större öppenhet för Europas jordbrukare och jordbrukare världen över att producera de livsmedel och de bränslen av bioslag som världen behöver. Det är ett friare jordbruk, friare jordbrukare och en fri handel.
Kan vi lyckas uppnå detta kan vi också få bättre fart på de internationella Dohaförhandlingarna, frihandelsförhandlingarna, och samtidigt göra en insats för ett bättre klimat och en bättre värld.
Csaba Sándor Tabajdi (PSE). – Tisztelt elnök úr! Ami Európában szociális feszültség, más kontinenseken emberi katasztrófa. Az élelmiszer-árrobbanás hatása itt Európában is érzékelhető, elsősorban a városi szegénység körében, de megérzik a középrétegek is. Az európai kontinensen az Unióban csaknem 100 millió szegény ember él, országomban közel 3 millió ember él a szegénységi küszöb alatt, akiknek eddig is kiegyensúlyozatlan, kevés húst és gyümölcsöt tartalmazó táplálkozása az áremelkedés hatására tovább romlik. Ezért különösen fontos a már futó uniós programok, iskolatej, iskolagyümölcs program. A mostani válság megmutatja, hogy új közös agrárpolitika kell 2013-tól. Az Uniónak többet és jobb minőségben kell termelni, és segíteni kell az Unión kívüli országokat, elsősorban know-how-val, a tudás átadásával, az agrártermelés fejlesztésével, mindazzal, hogy megoldjuk ezt az egyre szigorúbb világ-globális problémát. Köszönöm a figyelmet.
José Albino Silva Peneda (PPE-DE). – Senhor Presidente, o aumento da procura por parte das economias emergentes, o aumento do preço do petróleo e as alterações climáticas são factores que têm contribuído para o aumento do preço dos bens alimentares em todo o mundo, mas não explicam tudo. O aumento atribulado dos mercados financeiros tem contribuído para que haja cada vez mais especulação, atraída pelas rentabilidades oferecidas pelos fundos de matérias-primas. A prova é o aumento que se tem verificado não só no preço dos bens alimentares, mas também do níquel, da prata e do ouro.
Desde 2005 que os preços dos bens alimentares aumentaram 83% o que, associado à elevada percentagem de rendimento que os mais pobres gastam na alimentação, faz com que estejamos hoje perante o factor mais importante para o aumento da pobreza e da desigualdade. Mas muito mais grave ainda é podermos estar no início de uma tragédia a nível planetário, de proporções incalculáveis, que pode levar à fome e à morte de milhões de pessoas.
Isso mesmo advertiu o Fundo Monetário Internacional ao afirmar que se os preços dos alimentos se mantiverem nos níveis actuais, poderão morrer mais de 100 milhões de pessoas, a maioria em África. Uma intervenção concertada a nível internacional é, assim, urgente, no reforço da ajuda aos mais necessitados, porque estamos de facto perante milhões de casos que são de vida ou de morte. Mas não chega! Há que criar mecanismos de regulação do comércio internacional e de supervisão eficaz dos mercados financeiros, de modo a evitar operações especulativas que beneficiam apenas uma pequena minoria à custa de centenas de milhões de pessoas pobres e indefesas. A União Europeia tem a obrigação de liderar este processo a nível mundial, pois só com esta atitude é que o objectivo de erradicar a pobreza e da paz no mundo pode deixar de ser uma utopia.
Riitta Myller (PSE). – Arvoisa puhemies, en usko, että köyhät ihmiset kehitysmaissa pärjäävät paremmin, jos annamme markkinavoimille entistä suuremman mahdollisuuden – niin kuin täällä esitettiin – toimia ruokamarkkinoilla ilman säätelyä. Maailmanlaajuinen globaalikapitalismi on itsessään ajautumassa ainakin moraaliseen kriisiin, mikäli osoittautuu, että ruokakriisin alkuperä on pörssispekulanteissa.
Täällä on nostettu esille biopolttoaineet ja niiden kilpailu maa-alasta ruoantuotannon kanssa. Täällä on jo esitetty, että tämä kilpailu ei ainakaan toistaiseksi ole ollut kovin suurta. Siitä huolimatta tämä ongelma on analysoitava seikkaperäisesti, mutta ei pidä tehdä hätiköityjä johtopäätöksiä.
Tarvitsemme uusiutuvista lähteistä saatavia polttoaineita, mutta ei tietenkään niin, että ne vievät tilaa ruoantuotannolta. Eri maat ja tutkimuslaitokset käyttävät jo nyt suuria summia toisen ja kolmannen sukupolven biopolttoaineiden tutkimiseen. Nämä polttoaineet eivät kilpaile ruoantuotannon kanssa. On arvioitu, että jo muutaman vuoden kuluttua uuden sukupolven polttoaineet ovat markkinoilla. Ei ole mitään syytä estää tutkimustyötä tällä alalla, ja sen vuoksi on laadittava selkeät kestävyyskriteerit biopolttoaineille ja tuotettava toisen ja kolmannen sukupolven biopolttoaineita kestävällä tavalla.
Anna Záborská (PPE-DE). – Pri riešení problémov, ako je ten dnešný, by sme sa mali v prvom rade zamyslieť nad tým, prečo vznikli. Podobne ako pri demografickej kríze, obchodovaní s ľudskými bytosťami, globálnom otepľovaní, výskyte rakoviny či terorizme, ani pri raste cien potravín problém nevznikol sám od seba a z jedného dňa na druhý.
Aj pri zvyšovaní cien potravín a dosahu tohto javu na obyvateľstvo máme sklon riešiť hlavne dôsledky a nezamýšľame sa nad príčinami. Pravda je však taká, že len keď vyriešime príčiny, môžeme zabrániť prehlbovaniu krízy. Pri raste cien potravín a ohrození výživy v niektorých častiach sveta musíme hovoriť aj o kvalite a kvantite stravy, čo je jeden zo základných aspektov v živote každého človeka, rodiny či národa na tejto zemi.
Ako sa môže mladý človek vyvíjať fyzicky, intelektuálne a duchovne, ak nemá prístup k výžive, ktorá je pre neho nevyhnutná? Ako matka a otec môžu zabezpečiť svoju rodinu, ak nemajú potraviny, ktoré im slúžia na naplnenie tejto zodpovednosti? Nezabúdajme, že to boli práve najbohatšie krajiny, ktoré využívali, často neuvážene, bohatstvá chudobných krajín bez akejkoľvek kompenzácie. Nerešpektovali ekologickú rovnováhu a dnes vidíme dôsledky ich správania na najchudobnejšej populácii.
Možno nemusíme chodiť ďaleko. Pozrime sa na naše inštitúcie, ktoré vďaka vnútorným predpisom vyhadzujú každý deň množstvo potravín, zatiaľ čo aj v našej blízkosti žijú ľudia, ktorí hladujú. Hladní ľudia kdekoľvek na svete sú väčšinou zlí partneri.
James Nicholson (PPE-DE). – Mr President, there is now one more challenge for us to meet: to secure our food supply. We have witnessed a massive rise in the price of food and this will remain the position for a considerable time to come. The supply of cheap food has disappeared. I have always been one of those who believed that there was never any such thing as cheap food, but when you direct grain away from food supply to produce energy, then you have changed the balance. What we are seeing now is the knock-on effect of that.
We all know the reason for this, but it will be those countries who can afford it least that will be affected the most. There is no need any more for set-aside, and we now have a moral duty to encourage our farmers to produce more to ensure that prices do not spiral out of total control and that many regions of the world do not suffer starvation.
We must look again at the Health Check to ensure that we can respond to the changed situation. This will have a bitter-sweet effect on farmers and their families. For years, they have been ridiculed about milk lakes and butter mountains. Where are they now? They are all gone. In Europe, we now have only 27 days of food supply left, as Mr Daul told us earlier this afternoon.
Yes, I believe we must look at the situation regarding the standards for GMOs. We cannot turn a blind eye to this any more. We are over-regulating ourselves out of the marketplace. We have placed such constraints on our farmers that many have just given up and walked away. We need more production or there will be a disaster. We must encourage our farmers to produce that extra food. This was not predicted, nor was it foreseen by anyone, no matter how hard they may now try to look back and tell us that they did. The truth is that it has come upon us. We must now respond to it.
Albert Deß (PPE-DE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Märchen beginnen in Deutschland meistens mit den drei Worten: Es war einmal. Damit möchte ich auch meine Rede beginnen. Es war einmal eine Welthandelsorganisation, die sich WTO nannte, die durch einen totalen Freihandel einen weltweiten Ausgleich von Angebot und Nachfrage herbeiführen wollte. Den Menschen in den ärmsten Ländern versprach sie durch Handelsliberalisierung eine erhebliche Wohlstandsmehrung, den Menschen in den reichen Ländern billige Lebensmittel. So weit das Märchen! Die Realität sieht anders aus.
Weltweiter Agrarfreihandel ist nicht geeignet, Hunger und Armut in der Welt nachhaltig zu bekämpfen. Weltbank und WTO müssen das zur Kenntnis nehmen. Weltweiter Agrarfreihandel nützt nur einigen wenigen Agrarkonzernen, die ohne Rücksicht auf die Ernährungslage selbst aus ärmsten Ländern Nahrungsmittel exportieren. Mit einem globalen Agrarhandel ist eine wirksame Armutsbekämpfung nicht zu erreichen. Bei hohen Agrarpreisen können sich die Menschen in den armen Regionen die Nahrungsmittel nicht mehr leisten, bei niedrigen Agrarpreisen werden die Bauern in den hoch entwickelten Regionen nicht mehr Nahrungsmittel produzieren, weil es sich bei dem Preis nicht lohnt. Beides passt nicht zusammen. Ob Herr Zoellick von der Weltbank, Herr Lamy von der WTO und – das muss ich leider sagen – der Kollege Hökmark aus meiner eigenen Fraktion diese Zusammenhänge begreifen, das bezweifle ich. Deshalb wird sich an der Situation in nächster Zeit auch nicht viel ändern.
Was die Agrarpreise in Europa anbelangt: Ich habe 1961 für 1 Kilo Getreide 26 Cent bekommen, vor zwei Jahren habe ich 8 Cent bekommen. Da kann doch der Agrarpreis nicht die Ursache für die hohen Lebensmittelpreise sein!
Mihael Brejc (PPE-DE). – Jaz mislim, da je potrebna temeljita prenova kmetijske politike, ko gre za razne kvote, kontingente, omejitve in za različne spodbude za nepridelavo hrane. Zanima me tudi, koliko neobdelane zemlje, rodovitne zemlje je še v Evropi. Zelo podpiram to, kar je rekel gospod Nicholson, spodbuditi kmetijsko proizvodnjo v Evropski uniji in razmisliti o spodbudah, ki bi ustavile zmanjšanje kmetijskega sektorja. Mladi ljudje odhajajo, kdo bo ostal na zemlji?
Zaradi pomanjkanja hrane ne bi smeli na široko odpreti vrat gensko spremenjenim prehrambenim proizvodom. Mislim tudi, da je potrebna revizija naših pričakovanj glede biogoriv. Mislim tudi, da je na notranjem trgu treba pogledati, kako to da visoke cene vedno prinašajo najvišje dobičke megamarketom. Skratka pričakujem, da bo Evropska komisija pripravila takojšnje ukrepe in seveda tudi strategijo za nove razmere.
Neil Parish (PPE-DE). – Mr President, we are facing a situation now that we have sleepwalked into, because for too long food was too cheap: it was below the cost of production. Three years ago wheat was EUR 90 per tonne, which was below the cost of production. Now it is about EUR 270 per tonne, and it is profitable to produce.
I am not as pessimistic as many speakers here today, because if the market is paying the right price for food, then it will be produced. Therefore, we have to free up that market. Europe can produce food: farmers in Europe have been dying for the opportunity to produce food, but for 20 years they have been told that there was too much food in the world and, therefore, food production had to be reduced. Therefore, we have to use biotechnology to help us increase food production, we have to reduce bureaucracy and, in the mean time, we have to help the poorest in the world through this short-term crisis, because that is what it is. In a country like Zimbabwe in Africa, it is also about good governance: if a madman is controlling the country, it will never be fed.
Bogdan Golik (PSE). – Panie Przewodniczący! To jedna z ważniejszych debat tutaj w Parlamencie – debat politycznych, gospodarczych – zresztą widać to po składzie osób, które dzisiaj występowały. To debata nie tylko o wzroście żywności, ale również o śmierci z głodu. Dzisiejsze głosy na sali oraz alarmujące analizy mówią, co mówią. Cena pszenicy wzrosła tylko w ciągu ostatniego roku o 130%, soji o 87%, ryżu o 74% – to są fakty. W ciągu ostatnich 30 lat zredukowaliśmy ceny, ale to, co się zdarzyło w ciągu ostatniego roku, przekracza wszelkie alarmujące symptomy.
Fakty są następujące: na świecie brakuje żywności, jest głód – głoduje 850 milionów ludzi. W kilkunastu krajach doszło do zamieszek i zamieszki będą się pogłębiały. Wycinane są masowo lasy tropikalne i Puszcza Amazońska, czyli są większe preferencje dla biopaliw niż dla redukcji głodu na świecie. W ciągu najbliższych kilku lat będzie brakowało 200 milionów ton zbóż na świecie. Rośnie światowa inflacja, powstaje trwały deficyt wody, konsumenci w Europie wydają 30-40% ze swoich portfeli więcej niż rok temu.
Co należy zrobić? Pilnie zreformować wspólną politykę rolną, bo przecież również w Europie są miliony rolników, którzy cierpią biedę i zwołać jak najszybciej konferencję międzynarodową, która by podjęła pewne decyzje i pewne konkluzje wynikające z tej dyskusji i z tego problemu.
Robert Sturdy (PPE-DE). – Mr President, I have sat in this House since 1994, and have to say I do not think I have ever heard so much hypocrisy from people.
Years ago we were criticised, as Jim Nicholson said, for the over-production of food. Now we are being criticised because food has reached what is probably a realistic and genuine price.
But what can we do about this? Well, Commissioner, there is something you can do, and you could do it tomorrow, if you had the will to do so. That is, first of all, to stop the anti-dumping legislation on phosphate and potash, in particular, and nitrogen, coming into the European Union and going to the rest of the world.
Mr Mandelson put that legislation in place and it is causing a huge problem, because you need three things to produce food: sun, water and also nitrogen, phosphate and potash. Third world countries cannot produce food unless they can get this at an affordable price, and at the moment it has risen from about GBP 80 a tonne to something like GBP 500 a tonne. If you do something about that, then you will be helping the rest of the world.
Czesław Adam Siekierski (PPE-DE). – Panie Przewodniczący! Od paru lat w Unii Europejskiej i na szczeblu WTO mówimy o liberalizacji handlu, co należałoby rozumieć jako ułatwienie wymiany handlowej, a w rzeczywistości realizujemy ograniczenie produkcji rolniczej. W Europie, i nie tylko, ograniczamy produkcję systematycznie od dłuższego czasu.
Wzrost cen żywności na świecie to wynik wzrostu kosztów produkcji, kosztów energii, paliw, nawozów, pracy. Ale pamiętajmy, że kilkanaście miesięcy temu cena baryłki ropy wynosiła 70 dolarów, inna była opłacalność produkcji rolniczej, inna była opłacalność biopaliw, kiedy dziś cena baryłki wynosi 115 dolarów. Ale to nie biopaliwa są przyczyną kryzysu. Tylko 2% produkcji rolniczej idzie na biopaliwa, a więc biopaliwa są tylko po części przyczyną.
Widzę dziś dużo obaw, żeby nie powiedzieć strachu, nawet na tej sali, ale raptowne, nieprzemyślane działania nic nie dadzą. Trzeba stabilnej polityki rolnej, ale stabilizacji musimy szukać nie tylko w rolnictwie, ale także na rynkach finansowych. Brak monitoringu rynków finansowych prowadzi do spekulacji i pojawiania się niebezpiecznych sytuacji raz na rynku hipotecznym, innym razem na rynku żywnościowym. Stabilizacja na rynkach finansowych.
Janez Lenarčič, predsedujoči Svetu. − Spoštovani poslanec Dillen je dejal, da v zadevi, kot je ta situacija na področju trga hrane, ne smemo samo blažiti samo simptomov, temveč moramo zdraviti bolezen. Da lahko to storimo, moramo postaviti pravo diagnozo. In mislim, da je bila ta razprava izredno koristna in bo tudi v pomoč Svetu pri postavljanju prave diagnoze in iskanju odgovorov in zdravil.
Torej, kateri so ti vzroki, ki so privedli do stanja na svetovnem trgu hrane in do povišanj, dramatičnih povišanj cen hrane? Predvsem gre za večje povpraševanje. Omenjeno je bilo, da je prebivalstvo na svetu naraslo. Omenjeno je tudi bilo, da precejšen del tega prebivalstva zaradi boljšega standarda bolje je. In mislim, da nihče nima pravice zahtevati od njih, naj se vrnejo na prejšnje revnejše prehrambene vzorce.
Kaj je torej odgovor na povečano povpraševanje? Povečana ponudba. Tu naj omenim, da je Svet že sprejel določene ukrepe. Omenil sem že v uvodnem nastopu, začasno ukinitev obveznosti prahe. Z njo smo dosegli, da evropski kmetje uporabijo lahko dodatnih 10 odstotkov kmetijske zemlje za proizvodnjo. Koliko to pomeni, je razvidno tudi v primerjavi s tistim, kar je povedal gospod Daul, koliko odstotkov je ta trenutek Evropi namenjeno biogorivom. O tem nekoliko kasneje.
Povečali smo tudi kvote za mleko za 2 odstotka. To so samo nekateri od ukrepov, ki jih je Svet že sprejel za povečanje ponudbe. Poleg povečanja ponudbe v sami Evropski uniji je seveda potrebno ukrepati tudi za povečanje proizvodnje hrane v drugih delih sveta, še posebej v državah v razvoju.
Drugi razlog, drugi izmed razlogov je tudi dražja proizvodnja, med drugim tudi zaradi višjih cen energije. Tu je treba iskati odgovore v smeri intenzivnejših raziskav, racionalizacije, novih tehnologij, inovacij v kmetijski proizvodnji.
Eden od razlogov so prav gotovo tudi podnebne spremembe. Dolgotrajna suša v eni od največjih svetovnih proizvajalk žit in riža je sklestila pridelke in prispevek te države k svetovni ponudbi. Tukaj išče Evropska unija odgovore, išče jih v smeri, ki jo je nakazal podnebno-energetski sveženj, o katerem pogajanja potekajo in za katerega si je predsedstvo zadalo trden cilj, da napreduje v smeri doseganja dogovora do konca tega leta.
Še beseda o biogorivih. Prav gotovo neka povezava je, vendar ni takšna, da bi lahko trdili, da gre za enega od glavnih razlogov za stanje na trgu hrane. Kljub temu Svet z vso resnostjo obravnava tudi ta vidik. Na pobudo slovenskega predsedstva je bila zato nedavno ustanovljena ad hoc delovna skupina, katere glavna naloga je oblikovanje trajnostnih kriterijev za proizvodnjo biogoriv. Gre za kriterije, s katerimi bi dosegli, da proizvodnja biogoriv ne bo izpodrinila proizvodnje hrane, da bo upoštevala socialne vidike in učinke proizvodnje biogoriv in da bo zagotavljala ohranjanje biološke raznovrstnosti. Torej to je samo nekaj besed o postopanju Sveta, o pristopu Sveta do tega resnega problema.
Naj dodam pa še nekaj. Najhujša kombinacija je visokih cen hrane in revščine. To je kombinacija, ki je smrtonosna, to je kombinacija, ki vodi do nemirov v številnih državah v razvoju, to je kombinacija, ki vodi do lakote. Glede na to, da bomo verjetno še nekaj časa soočeni z visokimi cenami hrane, moramo storiti več za odpravljanje revščine in slovensko predsedstvo si bo prizadeval v to smer. Kot eno od pomembnih tem za naslednje zasedanje Evropskega sveta vidimo razvojne cilje tisočletja. Napredek Evrope proti uresničevanju teh ciljev je nekoliko zastal, želimo dati nov zagon Evropski uniji pri doseganju teh ciljev in to, kot sem rekel, vidimo kot eno od pomembnih tem za junijsko zasedanje Evropskega sveta.
Še enkrat hvala za to razpravo. Ponavljam, prepričan sem da bo Svetu omogočila postaviti pravo diagnozo in iskanje pravih zdravil.
Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les parlementaires, je voudrais, vu le peu de temps dont je dispose, répondre très brièvement. Mais je vais épingler certaines choses.
Je peux évidemment partager bien des réflexions et des considérations qui ont été émises, pas toutes, cependant, et donc, je vais essayer de me focaliser sur un certain nombre d'éléments qu'il me paraît important de clarifier.
Tout d'abord, je suis évidemment d'accord, c'est très éclairant et cela saute aux yeux, pour dire que les réponses ne peuvent pas être mises en œuvre avec efficacité uniquement par l'Union européenne. Il est clair que les réponses doivent être apportées par tous les grands acteurs du monde et je crois que cette mobilisation-là est en cours.
Je voudrais quand même le dire: j'ai entendu ici, c'est très bon pour la démocratie et pour la vigueur du débat contradictoire, mais j'ai quand même entendu ici des prises de position idéologiques, parfois extrêmement radicales dans un cas précis, assez sommaires. Mais je respecte cela, je n'ai absolument aucun a priori sur le sujet, mais s'il y a un élément qui, de mon point de vue, n'apportera pas de solution à la crise alimentaire, c'est en fait la rhétorique idéologique bornée ou bloquée; je ne crois pas qu'elle apportera une réponse, parce que la réponse est multiforme, la réponse est "multiface". Il y a toute une série de réponses à apporter à toute une série de causes, le ministre l'a dit, il n'y a pas une seule cause.
Si, par exemple, vous parlez des biofuels, je vous dirai qu'il faut quand même rappeler que la Commission européenne a toujours insisté sur l'importance de s'assurer que les investissements associés au développement des biocarburants se traduiraient en effets tangibles sur la réduction de la pauvreté, particulièrement dans les zones rurales. Jamais nous n'avons préconisé ou nous n'avons dit de faire du biofuel partout. On peut faire du biofuel là où il y a d'évidence une surproduction possible. Dans les pays où il n'y a pas autosuffisance, il est bien sûr extrêmement dangereux et absolument peu recommandé de faire du biofuel. Donc, ce n'est pas aussi sommaire que cela, les réponses.
Je voudrais dire autre chose aussi; c'est que je ne comprends pas, dans le fond. J'entends des parlementaires européens qui, je pense, portent en quelque sorte quand même, l'efficacité, l'honneur, les valeurs de l'Europe, une certaine fierté aussi d'être Européens. Je les entends en permanence faire des lamentos et des mea culpa. Tout ça, dans le fond, ce serait la faute à l'Europe. Non, je ne suis pas d'accord avec ça. Quelqu'un a dit que l'Europe n'aimait pas ou n'aidait pas les pays en voie de développement.
L'Europe, aujourd'hui, c'est 56% de l'aide mondiale. L'Europe, aujourd'hui, par exemple, quand elle aide au niveau alimentaire, elle finance des produits sur les places locales et elle n'amène pas dans les pays en voie de développement ses surplus agricoles! Ça doit être dit aussi, il faut cesser de raconter n'importe quoi sur la responsabilité politique de l'Europe! Moi, je suis assez fier de ce que l'Europe a fait depuis 50 ans, notamment vis-à-vis des pays en voie de développement et, si personne ne le dit, il me semble que moi, je dois finalement le dire.
Les biofuels, j'ai déjà réglé cette question-là. L'OMC, il est évident que l'OMC doit être réformée, qu'avec l'OMC, on doit aller plus loin. Mais s'il n'y avait pas l'OMC, que serait le monde? Que serait la pauvreté dans le monde? L'OMC est la première organisation mondiale qui essaie de mettre un peu d'ordre éthique dans les échanges commerciaux! Je veux le rappeler parce qu'il est quand même un peu trop facile de jeter l'enfant avec l'eau du bain. Voilà un a priori idéologique auquel je veux faire un sort. Il faut être un peu raisonnable tout de même.
Les OGM. Là, je dois évidemment parler à titre personnel parce que c'est très, très, mal vu de s'engager unilatéralement dans cette question. Moi, je ne suis pas de ceux qui pensent que cette question-là est déjà vidée. Et dire, comme ça, a priori, que les OGM c'est mauvais, c'est un a priori idéologique. C'est une forme de scientisme, une forme de scientisme improvisé. Je crois que continuer à faire de la recherche pour essayer d'assurer plus facilement l'autosuffisance alimentaire, surtout dans les pays pauvres, il n'y a rien de mal à ça. C'est intellectuellement rationnel et faire le contraire, ça n'est pas intellectuellement rationnel et ça n'est pas de l'ouverture d'esprit. Je crois que c'est important aussi de le dire.
Je ne vais pas revenir, Monsieur Hutchinson, parce que j'ai vraiment beaucoup d'admiration et beaucoup d'estime pour vous, je ne vais pas de nouveau revenir sur votre sempiternel refrain sur les APE. Voulez-vous que je vous dise, si je suis favorable aux APE, aux accords de partenariat économique pour créer des marchés régionaux, c'est justement parce que je crois que notamment pour affronter la question de la sécurité alimentaire, les accords de partenariat économique sont plus que probablement un élément de la réponse, parce que tant que vous n'aurez pas des marchés régionaux intégrés économiquement, vous ne donnerez pas la possibilité aux pays en voie de développement de profiter des bienfaits de la mondialisation. Voilà ma réponse, on n'est pas d'accord, on ne sera, à mon avis, jamais d'accord, mais je crois quand même qu'il est important que je vous rappelle ma position.
J'ai entendu parler ici de barbarie capitaliste. Je ne sais pas très bien ce que c'est. Le capitalisme, pour moi, c'est un mécanisme économique, c'est une machinerie économique qui, jusqu'à preuve du contraire, a montré ses effets positifs plus que tous les autres systèmes. Bien entendu, je l'ai déjà dit souvent, je ne suis pas amoureux du capitalisme. Le capitalisme n'est pas un objet de mon affection, c'est simplement un moyen.
D'ailleurs, il me plaît souvent de faire la distinction entre capitalisme et libéralisme. Évidemment, mes amis socialistes font volontiers l'amalgame. Ce n'est pas tout à fait la même chose, mes chers amis. Je dois quand même le dire. Mais soit, le capitalisme est un moyen, ce n'est pas autre chose et je suis d'accord pour dire que l'économie de marché et le capitalisme ne peuvent jamais être vertueux s'il n'y a pas une puissance publique pour établir des règles, les faire respecter et pour redistribuer correctement et équitablement la richesse créée. Mais ne restons pas, s'il vous plaît, dans des simplismes idéologiques, car on n'aura pas de réponse à cette crise. Je crois qu'il faut le dire.
Voilà ce que je voulais, en gros, dire sur ce sujet. Le sujet n'est pas épuisé. J'ai entendu à gauche comme à droite des éléments pertinents, importants. Le ministre l'a dit, il faut que l'on continue la réflexion mais, dans l'immédiat, je suis confronté à une urgence, c'est qu'il faut aider le PAM à avoir les moyens d'éviter les catastrophes alimentaires immédiates et la deuxième urgence, dans le moyen terme, c'est d'aider fortement, massivement, les pays en voie de développement qui n'ont pas l'autosuffisance, de produire plus. Je voudrais quand même dire que, lorsque j'entends tous ces gens ici qui veulent réglementer, établir, je me demande s'il faudrait dans le fond corseter l'économie de marché.
Il faut quand même que je vous rappelle que notre agriculture est un des rares secteurs économiques qui a fait l'objet de beaucoup de réglementation et je dirais même, pour utiliser un terme particulier de dirigisme improvisé. Le dirigisme, quand il n'est pas improvisé, peut donner des résultats, mais le dirigisme stop and go et improvisé, lui est un peu dangereux. Alors on peut se demander si, dans le fond, comme ça été dit tout à l'heure, si les effets de cette politique-là dans le monde agricole n'ont peut-être pas été totalement convaincants, ce n'est pas justement parce qu'il y avait trop de dirigisme improvisé par rapport aux règles de la mondialisation.
Je ne suis pas un partisan de la mondialisation, je dis simplement qu'elle est là, la mondialisation, on ne peut pas contraindre la mondialisation. Alors, que l'on puisse établir des règles, au travers justement de l'OMC, au travers des Nations unies, au travers de toute une série d'instances internationales, oui, mais dire que l'on pourrait du jour au lendemain réglementer tout ça et régler la question de tous les dévoiements d'un système par des règlements dont vous n'avez pas le pouvoir de les établir, je ne sais pas très bien comment on peut faire.
J'ai aussi, quant à moi, une mission de pragmatisme. Donc, on va mettre le paquet et on a déjà mis le paquet pour augmenter la production dans les pays en voie de développement; ça me paraît la seule vraie solution pour lutter contre ce phénomène que j'ai voulu dénoncer, c'est vrai. J'ai voulu que l'on choque véritablement les consciences parce que, si rien n'est fait, oui il y aura un tsunami alimentaire de nature humanitaire catastrophique avec des conflits, avec des situations vraiment ingérables.
Je vous remercie de ce débat, je crois que nous y reviendrons. Il a été extrêmement fructueux, il a été extrêmement intéressant. Moi, ce que j'en retiens, c'est que je vais essayer de prendre à gauche comme à droite les meilleurs arguments que j'ai entendus pour défendre une cause qui est, quand même, au bout du compte, une cause commune.
(Applaudissements)
Przewodniczący. − Zamykam debatę.
Głosowanie odbędzie się w trakcie sesji miesięcznej sesji w maju 2008 r. w Strasburgu.
Oświadczenia pisemne (art. 142)
na piśmie. – Mój kraj, który reprezentuje tutaj na forum Parlamentu Europejskiego, Polska, mogłaby być potężnym producentem produktów rolnych, i to znacznie zdrowszych niż żywność obecnie produkowana na Zachodzie. Na skutek błędów naszych negocjatorów przy wstępowaniu do UE zostaliśmy zmuszeni przez narzucone nam limity do znacznego ograniczenia polskiej produkcji rolnej. Ta polityka sztucznego ograniczania produkcji żywności ma teraz drastyczne konsekwencje w całej Europie. Najboleśniej podwyżki cen żywności jak również galopujące podwyżki energii uderzają w emerytów. Strefa biedy w Europie niepokojąco się zwiększa i obejmuje coraz więcej osób, szczególnie wielodzietnych rodzin, mających teraz trudności z przetrwaniem z miesiąca na miesiąc.
W nowych krajach członkowskich, w tym w Polsce, jest wiele gruntów, które dotychczas nie były zagospodarowane. Poprzez ich wykorzystanie przemysł zacząłby produkować np. biopaliwa, które maja znaczący wpływ na obecną podwyżkę cen żywności. Wymaga to jednak radykalnej zmiany podejścia do tego problemu przez urzędników Komisji Europejskiej i podjęcia natychmiastowych kroków w celu wykorzystania potencjału produkcyjnego nowych krajów członkowskich.
Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. – O aumento dos preços dos produtos alimentares na União Europeia e nos países em desenvolvimento tem diversas causas, mas não se pode ignorar o contributo que é dado pela PAC e pelo desvio da agricultura para a produção de biocombustíveis.
Várias entidades estão a sublinhar esta questão. Por exemplo, o Conselho Científico da Agência Europeia para o Ambiente defendeu que a UE deveria suspender a meta dos 10% de incorporação de biocombustíveis até 2020. Até o Presidente do Banco Mundial lembrou que há países com problemas de nutrição e pediu aos produtores de matérias-primas para biocombustíveis o abandono temporário do seu cultivo. A própria FAO já alertou para as insurreições sociais por falta de alimentos. Em diversos países de África e da Ásia há manifestações e graves tensões sociais provocadas pela falta de alimentos. Jean Ziegler, relator especial da ONU para o Direito à Alimentação, lembrou que a produção em massa de biocombustíveis representa um crime contra a humanidade, pelo seu impacto nos preços mundiais de alimentos.
Por isso, menos se entende que a Comissão Europeia tenha confirmado que se mantém firme no objectivo de conseguir, até 2020, que 10% do combustível utilizado nos transportes rodoviários seja gerado por biomassa ou por oleaginosas.
Silvia-Adriana Ţicău (PSE), în scris. – Conform Eurostat, in 2007, preturile reale ale produselor agricole au crescut in Uniune cu 5% fata de 2006, cea mai mare crestere, de 15,8%, fiind inregistrata in Romania.
In Europa, cresterea pretului atat la lapte cat si la carnea de pasare a fost de 7,8% iar cea mai mare crestere a preturilor produselor de cultura s-a inregistat la cereale (45,4%) si la produsele furajere (11,5%). Si in acest caz, in Romania s-a inregistrat cea mai mare crestere (29,2%).
Anul trecut, in Europa, pretul produselor agricole la producator a crescut cu 4,6%, in timp ce costurile producatorilor au crescut cu 5,3%, iar nivelul subventiilor a scazut cu 3,1%. In noile State Membre, costurile producatorilor agricoli au crescut foarte mult, iar subventiile sunt foarte mici. Cel mai mare declin al veniturilor pe cap de agricultor a fost inregistrat in Bulgaria (-18,6%) si Romania (-16,1%). Valoarea redusa, neplata subventiilor agricole si accesul dificil la creditele pentru agricultura a facut imposibila aplicarea tehnologiilor de cultura, obtinandu-se astfel productii foarte mici la hectar.
La cresterea preturilor produselor alimentare contribuie si concurenta pentru utilizarea terenurilor agricole, suprafata destinata culturilor pentru bio-carburanti crescand in 2007 cu 13,6% fata de 2006, si cu 31,5% fata de perioada 2002-2006.
Iuliu Winkler (PPE-DE), în scris. – Cele mai recente evoluţii de pe pieţele globale de produse agricole generează o situaţie căreia puţine guverne sunt pregătite să facă faţă. Creşterile spectaculoase de preţuri, în special la cereale de bază, riscă să împingă milioane de oameni la foamete.
Această nouă realitate trebuie să primească răspuns din partea guvernelor şi din partea instituţiilor europene.
Noul nivel al preţurilor agricole prezintă noi oportunităţi pentru producători, inclusiv pentru cei din statele UE. În România, 40% din populaţie trăieşte în mediul rural, mulţi dintre aceştia fiind producători agricoli.
Noile realităţi ale pieţelor produselor agricole prezintă o şansă pentru aceştia de a-şi îmbunătăţi performanţele economice şi, implicit, de a-şi ridica nivelul de trai.
Din nefericire, segmentul agricol reacţionează foarte greoi la schimbările de preţ de pe pieţele mondiale. Micii producători se înfruntă cu o birocraţie stufoasă şi sunt în dezavantaj la negocierea contractelor de achiziţie în faţa marilor lanţuri de distribuitori cu poziţii dominante pe piaţă.
UE trebuie să sprijine micii producători agricoli pentru ca aceştia să poată beneficia de venituri mai mari din munca lor. Accesul pe pieţe al micilor producători agricoli trebuie să fie înlesnit, iar distribuitorii globali trebuie să fie supuşi unor reglementări transparente, care să împiedice politicile anticoncurenţiale.
12. Европейски програми за спътникова радионавигация (EGNOS и „Галилео“) (разискване)
Przewodniczący. − Kolejnym punktem porządku dziennego jest sprawozdanie sporządzone przez Etelkę Barsi-Pataky w imieniu Komisji Przemysłu, Badań Naukowych i Energii w sprawie zmienionego wniosku dotyczącego rozporządzenia Parlamentu Europejskiego i Rady w sprawie dalszej realizacji europejskich programów radiowej nawigacji satelitarnej (EGNOS i Galileo) (COM(2007)0535 - C6-0345/2007 - 2004/0156(COD)) (A6-0144/2008).
Radovan Žerjav, predsedujoči Svetu. − V veliko veselje mi je, da sem danes tukaj z vami na plenarnem zasedanju, kjer bomo razpravljali o implementacijski uredbi Galileo.
Vsi se dobro zavedamo geostrateškega in gospodarskega pomena programov Galileo in EGNOS za Evropsko unijo. Preden pa preidem k besedilu, ki je danes na mizi, mi dovolite, da se na kratko ozrem na odločilne dogodke, s katerimi sta se programa soočila v preteklem letu.
Pod nemškim predsedstvom je bila na Svetu junija 2007 sprejeta pogumna odločitev, da prekinemo z neuspešnimi pogajanji o koncesijskih pogodbah. Tej pobudi je sledila resolucija Evropskega parlamenta, s katero je bila izražena močna podpora nadaljevanju programov pod okriljem Evropske unije in bil dan jasen poziv k celotnemu financiranju iz proračuna Unije.
Ko je nato Komisija septembra 2007 predložila sveženj predlogov, s katerim bi projekt usmerila k popolnemu financiranju iz sredstev javnega sektorja, je bila med njimi tudi implementacijska uredba. Zahvaljujoč dogovoru, ki sta ga novembra lani dosegla svet ECOFIN in Evropski parlament o odločbi o financiranju in celostni odločitvi, ki jo je teden pozneje svet TTE sprejel skozi zaključke o bodočem razvoju Galilea, nam je evropska programa satelitske navigacije uspelo spraviti iz slepe ulice in ju vrniti v javno sfero.
Vesel sem konstruktivnega sodelovanja vseh treh institucij pri iskanju dogovora o pravni podlagi zato, da bo projekt Galileo lahko v celoti zaživel. Posebej bi se rad zahvalil poročevalki Barsi-Pataky kot tudi predsednici odbora ITRE Angeliki Niebler. Slovensko predsedstvo je ponosno, da je vložilo vse napore v to, da se doseže dogovor v prvem branju.
Prepričan sem, da so se naša pogajanja končala z uravnoteženim besedilom. Besedilo, ki je pred nami, določa proračunski znesek, ki je potreben za programe v obdobju 2007–2013, kot tudi upravljanje in izvajanje GNSS programov ter načela in strukturo javnega naročanja. Vsi smo priznali odgovornost, ki jo ima Evropski parlament kot proračunski organ do državljanov.
Da bi vsaki izmed ustanov olajšali izpolnjevanje posamezne naloge glede programov, smo oblikovali medinstitucionalni odbor za Galileo. Odbor bo sledil napredku pri izvajanju teh programov, mednarodnim sporazumom povezanim s programoma, pripravi trgov, učinkovitosti strukture upravljanja in letni reviziji delovanja programa.
Spoštovani gospod predsedujoči, spoštovane poslanke in poslanci, mislim da ni potrebno posebej izpostavljati pomembnosti evropskih programov satelitske navigacije pri ustvarjanju novih delovnih mest in konkurenčnosti za Evropo. Programa sta popolnoma skladna z lizbonsko strategijo in drugimi politikami Skupnosti in omogočila nam bosta, da razvijemo in ohranimo »know-how« v Evropi, še zlasti kar zadeva aplikacije, ki bodo neposredno koristile našim državljanom.
Rad bi se vam zahvalil za vašo pozornost in še zlasti za vaše konstruktivno sodelovanje pri tem pomembnem evropskem projektu.
PRZEWODNICZY: MAREK SIWIEC Wiceprzewodniczący
Jacques Barrot, vice-président de la Commission. − Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs les parlementaires, évidemment cette séance revêt une grande importance et je crois que nous pouvons ensemble nous féliciter de voir enfin Galileo apparaître comme un grand projet européen en mesure d'être réalisé.
À la fin du mois de novembre 2007, deux décisions politiques majeures sont intervenues en faveur de ce grand projet européen. Depuis lors, le Parlement européen et le Conseil, conscients de la nécessité d'adopter rapidement le règlement relatif à la poursuite des programmes EGNOS et Galileo, ont examiné le texte de la proposition de la Commission et l'objectif a été une adoption en première lecture.
Je veux rendre hommage au travail constructif des trois institutions, et en particulier du Parlement. Grâce aux efforts des uns et des autres, nous avons beaucoup progressé dans les différents trilogues et nous sommes aujourd'hui devant un projet de règlement qui satisfait à la fois le Parlement, le Conseil et la Commission. Le Conseil, au cours de sa réunion du 7 avril 2008, sous votre présidence, Monsieur le Ministre, a donné une orientation générale positive. Il est donc primordial, Mesdames, Messieurs les parlementaires, que le Parlement se prononce lui aussi, aujourd'hui, en sa faveur.
Je vous confirme que la proposition prévoit un financement des programmes en pleine conformité avec l'accord budgétaire intervenu en novembre 2007 entre le Parlement européen et le Conseil. Je remercie une fois de plus, et très vivement, le Parlement européen pour le rôle majeur qu'il a joué dans l'obtention de ce résultat. Le texte, par ailleurs, établit une gouvernance satisfaisante des programmes. Il prévoit une stricte répartition des tâches entre la Commission, l'autorité de surveillance et l'Agence spatiale européenne, la Commission se voyant confier le rôle de maître d'ouvrage et l'Agence spatiale européenne le rôle de maître d'œuvre.
Le futur règlement traite aussi de la sécurité et de la sûreté des systèmes. Cet aspect des programmes, pourtant essentiel, n'avait pas été abordé jusqu'ici de façon aussi claire et satisfaisante. La Commission assurera désormais la gestion du programme avec le concours permanent et précieux des États membres, dépositaires du savoir-faire en la matière.
Sur ce point, je vous confirme que l'infrastructure Galileo est conçue pour fournir les cinq services décrits à l'annexe du futur règlement. Les dispositions du texte relatif à la sécurité ne modifient en aucune manière la portée de cette annexe. Une modification susceptible de remettre en cause la nature civile du programme Galileo devrait impliquer une révision du futur règlement. La question de la politique à suivre en matière de marché public a été présente dans notre esprit. Il faut à la fois valoriser les compétences de tous les acteurs industriels existant dans chaque État membre et, en même temps, bien sûr, par une saine concurrence, limiter les risques de surcoût et de retard afférents.
Sur la question de la propriété fondamentale, pour les trois institutions communautaires, le règlement prévoit que la Communauté européenne doit devenir l'unique propriétaire de tous les biens corporels et incorporels composant les systèmes EGNOS et Galileo.
Enfin, les dispositions relatives à la comitologie, ainsi que le cadre particulier institué en marge du règlement, répondent au souhait du Parlement d'être tenu constamment informé du déroulement des programmes. Et bien entendu, étant donné, en outre, le rôle qu'a joué le Parlement jusqu'ici, il est évidemment tout à fait souhaitable, essentiel, que le Parlement, en tant qu'autorité budgétaire, soit étroitement associé à la poursuite de ce programme. L'adoption rapide du texte qui vous est proposé constituera une première étape dans la réforme de la gouvernance des programmes. La Commission devrait présenter une proposition modifiant le règlement sur les structures de gestion des programmes GNSS européens. Nous mettrons en conformité le règlement avec les nouvelles missions d'autorité et de surveillance telles qu'elles résultent du texte que vous avez négocié avec le Conseil. Et je m'engage personnellement à ce que le Parlement soit étroitement associé à cette seconde étape de la réforme de la gouvernance publique des systèmes.
Voilà, Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs les parlementaires, nous comptons beaucoup sur vous pour soutenir Galileo, pour ouvrir la voie à une mise en œuvre efficace et rapide de ce très grand projet communautaire. Nous aurons l'occasion, dans les mois qui viennent, d'évoquer toutes les applications, nombreuses, que Galileo peut avoir et, à cet égard, un plan d'action sera présenté par la Commission. Mais il est vrai que, pour que ces applications deviennent réalité, il faut que Galileo soit, évidemment, présent au rendez-vous. Et grâce au Parlement européen, Monsieur le Président, grâce aussi, je ne l'oublie pas, à la présidence portugaise et à la présidence slovène, Galileo a, je crois, toutes les chances maintenant de réussir.
Etelka Barsi-Pataky, előadó. − Elnök úr! Tisztelt elnöke a Tanácsnak, Žerjav miniszter úr, Barrot elnök úr, kollégák! Az Európai Parlament a kezdeti időszaktól folyamatosan és határozottan támogatta a Galileo program megvalósítását. Így volt ez tavaly, 2007. novemberében, amikor az Európai Parlament bátor lépéssel kimozdította a programot a holtpontról, és ezek után decemberben jóváhagyásra került a GNSS programok felépítésének felülvizsgált közösségi költségvetésből történő finanszírozása.
A GNSS programok Galileo és EGNOS végrehajtásáról szóló rendeletet első olvasatban sikeres informális trialógust követően tárgyaljuk most. A teljesen közösségi költségvetésből történő finanszírozás az adófizető európai polgárok felé különös felelőséget, és ennek megfelelő gondos szabályozást követel meg. Különösen igaz ez a finanszírozásra, a programok irányítására, az alkalmazott közbeszerzési eljárásokra és a biztonságra vonatkozóan. Sokat tanultunk az elmúlt néhány évben, amikor szembesültünk a problémákkal. Mégis, a szabályozásban teljesen új úton jártunk, mondhatni új utat törtünk, hiszen ez az első közös európai infrastruktúra, amelyet közösen építünk fel, és közösségi köztulajdon lesz.
Finanszírozás: az Európai Parlament tudomásul veszi, hogy a program kiépítési költsége 3,4 milliárd euró, amely összeget a költségvetési hatóságok biztosítanak. Ugyanakkor felkéri a Bizottságot, hogy 2010-ig nyújtson be javaslatot a 2013 utáni finanszírozásra, és különösen a köztulajdonból eredő kötelezettségekre vonatkozóan. Felhívjuk a figyelmet arra, hogy a programok gazdasági sikere szempontjából az ütemterv betartása és a további késések kiküszöbölése kardinális.
Az árpolitikát a hasznosítási szakasz finanszírozására vonatkozó részletes elemzés után fogjuk meghatározni, figyelemmel arra, hogy a fogyasztók magas minőségű szolgáltatást kapjanak. A program irányítását világos hatáskörmegosztásra építettük föl. A Bizottság felelős a program megvalósításáért, mint a program menedzsere. Munkáját komitológiai eljárás keretében a GNSS programbizottság segíti. Az Európai Űrügynökség az úgynevezett „prime contractor”, és megjegyezzük, hogy a program sikerének egy következő záloga a Bizottság és az ESA közötti megfelelő szerződéses megállapodás. A GSA hosszú viták után pedig lényegében a biztonsági feladatokat látja el.
Az Európai Parlament, a Tanács és a Bizottság felismerték, hogy a program sikere érdekében új utakat kell találni az együttműködés módjára. Ezért a szabályozás függelékében található deklarációnak megfelelően a jövőben, az úgynevezett Galileo intézményközi panel keretében negyedévente együtt követjük a program megvalósítását, a munkaprogram évenkénti felülvizsgálatát. A közbeszerzési eljárásokra vonatkozó szabályozás már a novemberi rapportőri riportban kiemelten fontos volt, és lényegi elemei beépültek a Tanácsi javaslatba. Ez utóbbival egyetértünk. A Galileo programmal új technológiát, fejlesztést, új vállalkozási lehetőséget és munkát ígértünk, különösen kiemeltük a kkv-k részvételi lehetőségeit a 27 tagállam vállalkozói előtt. A szabályozás ezt is biztosítja.
A parlamenti tárgyaló delegáció, amelyet Angelika Niebler az ITRE Bizottság elnöke vezetett, és amelyben részt vettek az árnyék-jelentéstevők a véleményt adó bizottságok képviselői, az ITRE Bizottság elé terjesztette első olvasatban az informális trialógus keretében elfogadott szöveget. Az ITRE Bizottság egy tartózkodással egyhangúlag elfogadta. Ennek alapján terjesztjük most az EP plenáris ülése elé a szabályozást. Végül megköszönöm a szlovén elnökség a program iránti elkötelezettségét, a Bizottság szakszerű munkáját, a kollégáim támogatását, amely lehetővé tette, hogy megállapodjunk. Köszönöm.
Μαργαρίτης Σχοινάς, Εισηγητής της γνωμοδότησης της Επιτροπής Προϋπολογισμών. − Κύριε Πρόεδρε, θα ήθελα και εγώ, εκ μέρους της Επιτροπής Προϋπολογισμών, να εκφράσω την ιδιαίτερή μου ικανοποίηση για το αποτέλεσμα στο οποίο καταλήξαμε. Πρόκειται, βέβαια, για ένα παράδοξο, γιατί συνήθως, η Επιτροπή Προϋπολογισμών καλείται να βρει τα χρήματα για ένα συγκεκριμένο πρόγραμμα. Εδώ, μάλλον, ήταν αντίστροφη η διαδικασία. Τα χρήματα τα είχαμε βρει ήδη, και ψάχναμε να βρούμε την αρχιτεκτονική του προγράμματος. Καθυστερήσαμε καμιά σαρανταριά μέρες τις συζητήσεις με το Συμβούλιο, αλλά, τελικά, το καταφέραμε.
Η οριστική έγκριση του Galileo, κατά τη γνώμη μου, καταδεικνύει τρία σημαντικά γεγονότα. Πρώτον, σε μια στιγμή κατά την οποία η Ευρώπη βάλλεται ως μη έχουσα φιλοδοξίες, ως βρισκόμενη σε κρίση, το γεγονός ότι είμαστε ικανοί να βρούμε πόρους για ένα τόσο φιλόδοξο -τεχνολογικά- σχέδιο, αποδεικνύει ότι η Ευρωπαϊκή Ένωση μπορεί να απαντήσει στους επικριτές της με προστιθέμενη αξία προς όφελος των πολιτών και των επιχειρήσεων.
Το δεύτερο γεγονός το ανέφερε και ο Αντιπρόεδρος Barrot, δηλαδή χωρίς το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο δεν θα υπήρχε Galileo. Ήταν κρίσιμος ο ρόλος του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου στη συνδιαλλαγή με το Συμβούλιο για να βρούμε τους πόρους, ιδιαίτερα μετά την αποτυχία του ιδιωτικού τομέα να δεσμεύσει πόρους σε αντίθεση με όσα είχε υποσχεθεί νωρίτερα.
Και, τέλος τρίτον, το γεγονός ότι έχουμε πλέον ένα πρόγραμμα με 100% κοινοτική χρηματοδότηση, το οποίο χρηματοδοτεί -δηλαδή- αποκλειστικά και μόνο ο ευρωπαίος φορολογούμενος πολίτης, δημιουργεί ιδιαίτερες υποχρεώσεις για το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, αλλά και για τους διαχειριστές του προγράμματος, ήτοι την Ευρωπαϊκή Επιτροπή, την ESA και την Εποπτική Αρχή Galileo.
Δεν θα αποποιηθούμε αυτής της ευθύνης. Μέχρι το 2013 θα παρακολουθήσουμε από πολύ κοντά τη διαχείριση του προγράμματος, διότι και τα χρήματα είναι πολλά και οι ευθύνες, αντιστοίχως, είναι ιδιαίτερα αυξημένες.
Ευχαριστώ πολύ και συγχαρητήρια σε όλους όσους δούλεψαν γι' αυτό το πολύ ικανοποιητικό αποτέλεσμα.
Anne E. Jensen, ordfører for udtalelse fra Transport- og Turismeudvalget. − Hr. formand! Jeg skal som ordfører for Transportudvalget også udtrykke min store tilfredshed med det resultat, vi har opnået i dag. Galileo vil i fremtiden kunne sikre mere effektiv, sikker og miljørigtig transport. For alle typer transport på vej, på bane, i luften og til søs vil dette system kunne give bedre styring og kontrol, og det gælder for private virksomheder, det gælder for myndighederne, og det gælder bedre information til os som borgere.
Mange har spurgt: Hvorfor skal vi have Galileo, når vi allerede har GPS? Men GPS har vi jo kun til låns. EU har ingen magt over den teknologi, og i takt med at satellitnavigering bliver central for vores samfund, bør EU både have sin egen infrastruktur og høj viden og kompetence. Når vi nu sender disse 3 ½ mia. EUR af skatteborgernes penge ud i rummet til Galileo, må vi sikre, at de ønskede resultater kommer ud af det. Derfor er det vigtigt, at Parlamentet får indflydelse på det videre forløb.
Jeg vil gerne takke fru Barsi-Pataky for et godt arbejde med denne betænkning. Jeg vil takke hr. Schinas og fru Niebler som formand for Industriudvalget for det gode samarbejde og for, at vi har været et team i forhandlingerne, og jeg vil takke kommissær Barrot, næstformand Barrot, for hans indsats for at få de sidste ender til at nå sammen. Sidst, men ikke mindst, vil jeg lykønske det slovenske formandskab med, at vi har fået så godt et resultat.
Angelika Niebler, im Namen der PPE-DE-Fraktion. – Herr Präsident, verehrter Herr Minister, verehrter Herr Vizepräsident, meine sehr geehrten Damen und Herren Kollegen! Heute ist ein guter Tag für Europa! Wir geben grünes Licht für eines der wichtigsten Projekte der Europäischen Union – für das Satellitennavigationssystem Galileo. Wie meine Vorredner möchte auch ich zunächst herzlich Dankeschön sagen, ein Dankeschön an unsere Berichterstatterin, Frau Barsi-Pataky, ein Dankeschön für die exzellente Zusammenarbeit auch an die Kollegen aus dem Haushaltsausschuss und aus dem Verkehrsausschuss. Ich denke, wir haben als Parlament bei dem Dossier sehr gut zusammengearbeitet und mit dem Rat und der Kommission ein wirklich gutes Ergebnis erzielt.
Vielfach ist diskutiert worden, ob wir überhaupt ein europäisches Satellitennavigationssystem brauchen. Frau Jensen hat es angesprochen: Wir haben doch das amerikanische GPS, die Russen haben GLONASS, die Chinesen bauen etwas auf. Das zeigt ja schon, dass wir uns auch ein eigenes europäisches Satellitennavigationssystem leisten müssen. Wir müssen diese Technologie in Europa haben.
Wir brauchen das Know-how, um solche Systeme auch eigenständig in Europa zu bauen, und wir müssen auch für unsere Mittelständler etwas tun, für die kleinen und mittelständischen Unternehmen, die nämlich dann, wenn die Infrastruktur geschaffen ist, davon profitieren werden, indem sie Anwendungen in vielen Bereichen entwickeln, an die wir heute vielleicht noch gar nicht denken: im logistischen Bereich, im Straßenverkehrsbereich, bei der Schifffahrt, Bahn, Luftfahrt, im Sicherheitsbereich. Es gibt so viele Anwendungen, und ich hoffe, dass wir heute gerade für unsere Mittelständler eine gute Vorarbeit geleistet haben.
Galileo hat eine lange Geschichte. Ich will das nicht wiederholen, ich möchte nur betonen, dass das Parlament immer hinter dem Projekt Galileo stand. Wir haben letztes Jahr die Finanzierung über die europäischen Steuermittel gesichert, und mit der Abstimmung morgen werden wir einen wichtigen Beitrag dazu leisten, dass hier die Projektabwicklung ordentlich läuft, dass der Abwicklungsprozess transparent gestaltet wird und wir als Parlament, als Mitgesetzgeber in Europa, in die weitere Entwicklung und Abwicklung dieses Projekts eingebunden sind.
Norbert Glante, im Namen der PSE-Fraktion. – Herr Präsident, werter Kommissar Barrot! Galileo könnte auch den Untertitel „Die unendliche Geschichte“ tragen. Ich hoffe, mit der heutigen Diskussion und der morgigen Abstimmung ist dieser Untertitel vom Tisch. Die unendliche Geschichte wird jetzt konkreter.
Ich möchte ausdrücklich Frau Barsi-Pataky für die kollegiale Zusammenarbeit danken, nicht nur jetzt in den Trilog-Verhandlungen, sondern auch in den letzten Jahren. Sie war immer eine faire Partnerin, und wir haben vernünftige und gesunde Kompromisse gefunden. Der Dank geht natürlich auch an die Präsidentschaft und vor allen Dingen an die Vertreterin der Präsidentschaft, die mit uns die fünf Trilog-Verhandlungen geführt hat. Eine sehr kompetente, engagierte Frau, die es mit Sicherheit – vermute ich einmal – im Rat nicht ganz einfach hatte, diese Kompromisse zu finden.
Meine Fraktion, die Sozialdemokraten, standen immer hinter dem Projekt Galileo, und sie stehen auch jetzt hinter dem gefundenen Ergebnis. Ich kann Ihnen versichern, morgen wird es bei uns in der Fraktion keine Gegenstimme geben, wir werden alle dafür stimmen. Wir müssen auch registrieren – und ich darf Sie bitten, das einfach einmal so nebenbei zu registrieren, das muss ja nicht ins Protokoll –, dass der eine oder andere deutsche Vertreter den einen oder anderen Kampf mit der eigenen Regierung zu führen hatte, um das auf den Weg zu bringen. Kollegin Niebler lächelt, sie weiß, wovon ich rede.
Es ist uns gelungen, mit dieser Verordnung klare Strukturen zu definieren, eine klare Verantwortung zu finden zwischen Kommission, Aufsichtsbehörde und der ESA. Wir haben das „Interinstitutionelle Panel“, in dem das Europäische Parlament, der Rat und die Kommission den Fortschritt dieses Projektes begleiten werden. Wir werden uns bis 2013 viermal jährlich treffen, und wir gehen alle davon aus, dass 2013 ein Datum ist, an das wir uns ebenfalls halten werden. Und 3,4 Milliarden ist ein Budget, an das wir uns auch halten werden, sonst wird es schwierig, zu argumentieren.
Galileo ist – das hat meine Kollegin Niebler eben angesprochen – nicht nur ein Satellitennavigationssystem, mit dem der eine oder andere Bürger vielleicht schneller zum Ziel gelangt. Galileo ist für uns eine wichtige technologische Entwicklung in Europa, und wir müssen das Know-how, das wir in der Weltraumfahrt, in der Navigationstechnik, in der Elektronik haben, beibehalten. Deswegen ist es für uns wichtig, dieses Projekt hier durchzuführen.
Wichtig ist jetzt vor allen Dingen, dass die Kommission die Ausschreibung vor dem Sommer fertigstellt. Das wird eine sehr schwierige Aufgabe. Es wird eine dezidierte Regelung geben. Wir müssen der Industrie eine zweite Chance geben, und die Industrie hat diese zweite Chance zu nutzen. Ich hoffe, die Industrievertreter wissen, was auf sie zukommt. Wir können uns ein zweites Scheitern aufgrund von Schwierigkeiten mit der Industrie nicht leisten. Ich bin sehr gespannt auf den Vorschlag, den Aktionsplan der Kommission und vor allen Dingen auch auf die Finanzielle Vorausschau ab 2014.
Lassen Sie uns zum Schluss noch einmal gemeinsam feststellen: PPP ist deswegen nicht endgültig gescheitert. Ab 2013/2014 können wir beim Betrieb des Modells wieder PPP anwenden. Ich würde PPP jetzt nicht zur Gänze verteufeln wollen.
Anne Laperrouze, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Ministre, Monsieur le Commissaire, Madame le rapporteur, chers collègues, pour les spécialistes du domaine spatial, le nom de Galileo pourrait faire écho, outre à l'astronome italien, à une sonde spatiale américaine, conçue par la NASA pour l'étude de la planète Jupiter et de ses dunes, lancée le 18 octobre 1989 à partir de la navette spatiale Atlantis. Mais le lancement de ce Galileo a été retardé de manière importante suite au gel des vols de navette après l'accident de Challenger.
Au final, la réussite de la mission Galileo au sein du système jovien fut spectaculaire. Les similitudes avec le programme européen Galileo sont là. Le programme a connu des retards. Je souhaite que les similitudes quant au succès se confirment. Mais ce que je souhaite surtout, c'est que, désormais, le nom de Galileo soit associé au succès du programme européen.
Au souvenir des moments difficiles liés à l'échec du partenariat public-privé, il convient de se mobiliser pour mettre sur orbite ce projet. Le Parlement européen a souhaité tirer les conclusions des erreurs passées et assumer ses responsabilités de co-autorité budgétaire. Il me semble important que le Parlement européen ait accepté in fine de conserver une autorité de surveillance. Le contrôle par des experts est en effet nécessaire, notamment parce que le programme Galileo est une première pour l'Union européenne.
C'est la première fois que l'Union européenne investit dans des infrastructures qui lui appartiendront. La Commission européenne sera le maître d'ouvrage et l'Agence spatiale européenne le maître d'œuvre. Ces responsabilités doivent faire l'objet d'une définition et d'une répartition claires mais également d'un contrôle adéquat. Le Parlement s'étant fortement impliqué dans le projet, il me paraît donc légitime qu'il soit associé au suivi du programme. Je salue donc la création de ce comité interinstitutionnel Galileo, qui réunira des représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission, et permettra à chaque institution, et particulièrement à la nôtre, d'assumer ses responsabilités. Le projet doit réussir. Il y va de la crédibilité de l'Union européenne sur la scène internationale mais, en premier lieu, devant ses concitoyens.
Pour ce faire, je pense que l'ASE doit s'appuyer sur la mise en réseau des experts européens, doit s'entourer de l'expertise nécessaire. Il s'agira de coordonner les industriels construisant les différents segments, de garantir la sécurité du système et de contrôler les coûts.
Je prendrai la liberté d'évoquer un point de vue plus personnel relatif à une utilisation militaire de Galileo. Le Parlement européen a en effet tenu à restreindre fortement les possibilités d'utilisation militaire. C'est dommage, mais peut-être le programme prouvera-t-il par sa maturité la pertinence d'une utilisation militaire ciblée de cet outil. Galilée a fait progresser la science mais aussi, indirectement, la philosophie et d'autres domaines de la pensée. Galileo aura des retombées considérables en termes d'application, en termes d'indépendance de notre continent, mais aussi de consécration de l'Union.
David Hammerstein, en nombre del Grupo Verts/ALE. – Señor Presidente, quiero dar las gracias a la señora Barsi-Pataky por esta actitud tan abierta e integradora de todos los que hemos participado en el proceso.
Porque el anterior proyecto de Galileo, con participación privada, fracasó y ahora estamos ante un proyecto que cuenta únicamente con financiación comunitaria. Esto implica una mayor responsabilidad social del proyecto.
En este sentido podemos alegrarnos de que Galileo se comprometa a ofrecer un servicio de alta calidad a unos precios justos; unos precios justos, para asegurar que la inversión pública revierta en la ciudadanía sin que tenga que pagar dos veces por los futuros servicios.
También es muy positivo el hecho de que Galileo será necesariamente interoperable con el actual sistema GPS de los Estados Unidos; que tome ejemplo con esta línea de servicios interoperables.
Además, es importante la integración técnica en Galileo de la protección de datos personales y el derecho a la privacidad. En suma, Galileo tiene una segunda vida. Esperemos aprovechar esta oportunidad para ofrecer servicios útiles e innovadores a todos los europeos.
Vladimír Remek, za skupinu GUE/NGL. – Vážený pane komisaři, vážení přítomní, jako stínový zpravodaj jsem opravdu rád, že jsme vyřešili hlavní problémy, které bránily další realizaci systému Galileo. Chtěl bych zdůraznit významný podíl zpravodajky paní Barsi-Pataky, jejíž erudice a diplomatický takt přispěly k vyjednání kompromisního textu. Říkám to i z pozice účastníka trialogu s Radou a Komisí, který za Parlament vedla, podle mého názoru velmi úspěšně, paní Nieblerová.
Nehovořím tady na téma Galileo poprvé. Ani dnes nezastírám, že jde o projekt nejen ambiciózní a nákladný, ale zároveň – nebo právě proto – i pro několik mých kolegů ve frakci kontroverzní. S ohledem na svoji zkušenost s kosmonautikou jsem ale stále přesvědčen, že jako Evropa jdeme správným směrem. Nejlepším argumentem ale určitě bude co nejrychlejší a nejlepší fungování Galilea. Po selhání pokusu opřít se o konsorcium soukromých firem se nakonec podařilo dosáhnout prozíravého řešení. Měli jsme se snad jako Evropa zbavit šance být na špičce techniky a technologií? Měli jsme odmítnout možnost růstu produktivity výroby, zvýšení bezpečnosti všech druhů dopravy, úspor pohonných hmot, rychlejší likvidace průmyslových a jiných havárií a dalších výhod, které Galileo dává? Moje přesvědčení je, že ne.
Předložený text odpovídá i na časté otázky, třeba k ochraně osobních údajů, soukromí nebo o zárukách spravedlivé hospodářské soutěže. Je tu prostor i pro malé a střední podniky, které mají dosáhnout na nejméně 40 procent subdodávek. Ano, Galileo není levný, ale na druhé straně by měl přinést asi 140 tisíc nových pracovních míst v členských zemích Unie. A troufám si tvrdit, že až se Galileo rozběhne, vrátí se soukromý sektor a bude chtít na projektu také profitovat. A závěrem: už jsem tu, obrazně řečeno, zval úřad pro dohled nad Galileem k nám do Prahy. Tento zájem trvá a pozvání platí. Česká republika jako jedna z malých zemí Unie totiž vidí v projektu Galileo svoji příležitost i budoucnost.
Jeffrey Titford, on behalf of the IND/DEM Group. – Mr President, let us be honest. The EU satellite radio navigation programmes are an unmitigated disaster. The private sector has been quick to spot the pig in a poke and has shown Galileo a clean pair of heels. But is the EU prepared to accept the obvious and abandon the project? No, far from it. Instead, we have this report, which advocates not only that the project should go charging ahead, but that the European taxpayer should pick up the entire cost. It asks for, in this case, a massive increase in the budget, from GBP 120 million to GBP 715 million. In other words, we are seeing the beginning of an open-cheque-book situation for this shameful project.
The United States has its own satellite system, GPS, and therefore the EU must have one as well; this is the guiding principle behind Galileo. It is kindergarten policy-making which defies common sense, has no credible economic justification and is morally and environmentally corrupt.
This institution spends a great deal of time discussing the environment and bringing forward hair-shirt measures designed to force people living in Europe into a kind of permanent guilt-ridden existence over their carbon footprint. Yet here we are pushing forward a project whose impact on the environment will be almost beyond calculation. Has anyone stopped to consider the carbon footprint of launching into orbit the 30 satellites required by the Galileo system, which will require the burning of massive amounts of rocket engine propellant? The EU’s environmental credentials are already highly questionable, because of the depredations of the CFP and the CAP, not to mention the unnecessary provisions of Parliament’s two buildings, here and in Brussels.
I call upon all Members here today, especially those who see themselves as environmental warriors, to examine their conscience and to oppose this colossal white elephant. We do not need to duplicate facilities already available from the American GPS, and we certainly should not inflict so much unnecessary carbon pollutant upon this environment.
Ján Hudacký (PPE-DE). – Úvodom mi dovoľte poďakovať sa spravodajkyni pani Barsi-Pataky, ktorá sa dlhodobo venuje tejto problematike a výrazným spôsobom prispela k dosiahnutiu spoločných rozhodnutí a dohôd v prospech realizácie programu Galileo.
Vo svojom príspevku chcem zdôrazniť dva významné aspekty, ktoré sú rozhodujúce pre úspešnú implementáciu európskych programov satelitnej rádiovej navigácie. Vysoko oceňujem spoločnú dohodu a rozhodnutie ohľadom rozpočtu na tieto programy, že sa podarilo nájsť dodatočné zdroje po tom, ako padol model verejno-súkromného financovania programu Galileo. Myslím si, že to bolo veľmi zodpovedné a racionálne rozhodnutie všetkých európskych inštitúcií. My vo výbore ITRE, ako aj v pléne sme sa k tomu tiež veľmi výrazne pozitívne postavili.
Myslím si, že Európska únia sa prostredníctvom svojich verejných zdrojov musí zapájať do takýchto programov a do rozvoja tohto sektora, ktorý má značný potenciál pre rozvoj nových služieb s vysokou pridanou hodnotou, potrebných takmer pre každú oblasť života spoločnosti.
Druhým aspektom implementácie dotknutých programov je proces obstarávania súvisiaci s fázou budovania systému Galileo. Aj v tomto prípade chcem vyjadriť uspokojenie s návrhom vyváženej účasti odvetvia na všetkých jeho úrovniach so zapojením malých a stredných podnikov vo všetkých členských krajinách.
Rovnako aj rozdelenie obstarávania infraštruktúry do súboru šiestich hlavných a niekoľkých doplňujúcich pracovných balíkov prinesie viac príležitostí pre možnosť účasti veľkého počtu dodávateľov na verejnej súťaži, čo môže iba skvalitniť celý proces implementácie.
Pri tejto príležitosti chcem vyzvať všetky relevantné inštitúcie na európskej aj na národnej úrovni na čo najvýraznejšiu propagačnú kampaň s cieľom zabezpečiť prístup pre všetky dotknuté subjekty tak v procese budovania, ako aj v procese prevádzky systému Galileo.
Gilles Savary (PSE). – Monsieur le Président, je fais partie de ceux qui étaient présents dès le début de l'aventure de Galileo et j'en mesure aujourd'hui, un peu plus lucidement sans doute, le retard. Je crois que ce dossier souffrait d'une double maladie génétique.
D'abord, c'est que c'était le premier grand projet communautaire de colbertisme industriel et qu'il n'était pas facile de faire admettre que l'Union pouvait être propriétaire d'un système de navigation par satellite; cela a donc demandé beaucoup de temps pour obtenir un consensus politique. Ensuite, c'est que le business plan ne pouvait pas être celui qui avait été imaginé au départ, tout simplement parce que le GPS, le grand concurrent, est gratuit et financé à 100% par les fonds publics américains.
Il a fallu surmonter ces deux difficultés initiales, d'abord, s'en rendre compte pour obtenir, sous l'impulsion de la présidence slovène et de Jacques Barrot, un consensus absolument remarquable entre les trois institutions qui nous amène, aujourd'hui, après un trilogue, à un document et à un texte qui marqueront demain le grand lancement de Galileo avant que, samedi, on ne lance le deuxième satellite à Baïkonour.
Tobias Pflüger (GUE/NGL). – Herr Präsident! Es gibt viel Euphorie bezüglich Galileo. Aber es gibt zwei riesengroße Wermutstropfen.
Erstens: die hohen Kosten, die inzwischen fast ausschließlich die Steuerzahler in der EU übernehmen. Es ist die Rede von mindestens 3,4 Milliarden Euro, es werden aber sicher noch mehr.
Zweitens: die voraussehbare militärische Nutzung von Galileo. Galileo wurde immer als die zivile Alternative zu GPS angepriesen. Die ausschließlich zivile Nutzung wurde sogar vertraglich festgeschrieben. Die jetzt geplante Finanzierung durch den EU-Haushalt erlaubt nach den gültigen Verträgen keine militärische Nutzung. Da warten so manche auf den Vertrag von Lissabon, der dies ermöglichen würde, der aber hoffentlich in Irland per Referendum abgelehnt wird. Doch die militärische Nutzung ist längst geplant. Hier hofft man auf verfügbares Geld aus dem Rüstungsbereich für Galileo. Der vierte Dienst von Galileo, der so genannte staatlich regulierte Dienst, ist offensichtlich als dual use auch für Militäroperationen vorgesehen, ebenso wie für Polizei, Küstenwache und Geheimdienste. Sagen Sie bitte dazu etwas!
Ein zweites militärisches Satellitenprogramm braucht niemand, es sei denn, es wird für geostrategische und militärische EU-Interessen genutzt. Deshalb darf Galileo nur ein ziviles Projekt sein.
Romana Jordan Cizelj (PPE-DE). – Težko bi našli evropski program, ki bi tako dobro sledil ciljem lizbonske strategije, kot jim sledijo dejavnosti v okviru evropskega globalnega navigacijskega satelitskega sistema. Mednje spadajo raziskovalno in razvojno delo na področju visokozahtevnih tehnologij, ustvarjanje novih priložnosti za mlade, nova in boljša delovna mesta, razvoj podjetništva in še bi lahko naštevala.
Izvedba sistema je tako zahtevna, da je ne bi mogla izpeljati nobena država članica sama. Prav tu se dodana vrednost evropskega povezovanja jasno vidi. Prav tako izvedba sistema zagotavlja več neodvisnosti, torej tudi konkurenčno prednost Evrope.
Še nedavno je bil projekt praktično pokopan zaradi težav s financiranjem. Zato čestitam poročevalki gospe Etelki Barsi-Pataky in pogajalski ekipi Evropskega parlamenta pod vodstvom gospe Angelike Niebler, ki je opravila odlično delo. Čestitam pa tudi slovenskemu predsedstvu Sveta za uspešen dogovor s Parlamentom.
Toda z izvajanjem smo že v nekajletni zamudi. Moja želja in prošnja je, da kar najhitreje uresničimo naslednje faze, ki vsebujejo povsem konkretne dejavnosti. Namen sistema je izvajanje najzahtevnejših in raznovrstnih aplikacij. Vem, da so v nekaterih državah članicah možne aplikacije že del obstoječih političnih strategij. Tako na primer je v Sloveniji sprejet akcijski načrt cestninjenja v prostem prometnem toku. Želim si, da bi zanj uporabljali evropske satelite in ne satelite od tretjih držav.
Nenazadnje pa moramo določiti tudi nadzorni organ in njegov sedež. Naj države članice ne pozabijo na sklep Sveta iz leta 2003 in sedež dodelijo eni od novih držav članic, ki še nima nobene evropske institucije. Ena izmed tovrstnih kandidatur prihaja iz Ljubljane, prestolnice Slovenije. Pripravljena je bila skrbno, resno, s široko podporo ter s prepričanjem v uspeh.
Inés Ayala Sender (PSE). – Señor Presidente, la verdad es que hoy debemos felicitarnos como europeos, pues estamos de enhorabuena por haber llevado a buen término un proyecto tan emblemático como Galileo, que visibiliza la voluntad de superación europea en todos los ámbitos, en el espacial, en el del transporte y las comunicaciones, y también como plataforma para múltiples servicios de futuro que hoy sólo podemos adivinar.
Felicitar y agradecer a la señora Barsi-Pataky, a la ponente, su voluntad de ayudarlo a nacer y de asegurar su continuación a través del seguimiento, a través de ese grupo interinstitucional que yo creo que es una novedad muy positiva y que podrá, a lo mejor, adoptarse para otros dossieres.
Felicitar especialmente a la Comisión, a su Vicepresidente, señor Barrot, por su tenacidad y sus estallidos de cólera oportuna, que han ayudado sin duda a conseguir superar obstáculos financieros muy importantes y reservas y egoísmos nacionales.
Finalmente, reconocerle a la Presidencia eslovena, y a través de ella al Consejo, que haya ayudado también a lograrlo, a ponerse de acuerdo, y también mi país, a los españoles, que tenemos una gran fe y voluntad de poder participar con todas nuestras fuerzas y capacidades en este proyecto.
Sólo queda asegurar y garantizar que lo acordado, y lo que mañana votará el Parlamento, será aplicado, y ahí vuelvo otra vez a pensar en ese grupo que la señora Barsi-Pataky ha puesto en marcha.
Przewodniczący. − Przedstawiciel Rady, pan minister Radovan Žerjav poinformował, że musi opuścić nas przed godz. 18.00, w związku z tym poprosił o zabranie głosu. Nie bardzo wiem jaki to będzie rodzaj wystąpienia, bo zwykle komisarz i Rada mają przywilej podsumowania dyskusji, a ta dyskusja jeszcze się nie zakończyła. Mimo wszystko mam obowiązek udzielić głosu przedstawicielowi Rady, co niniejszym czynię.
Radovan Žerjav, predsedujoči Svetu. − Zahvaljujem se vam iskreno za vašo konstruktivno razpravo, hkrati pa bi se seveda želel opravičiti, da bom sejo predčasno zapustil zaradi odhoda domov.
Dovolite mi, da v zaključku spomnim, da je projekt Galileo pod drobnogledom javnega mnenja. Uspeh evropskih GNSS sistemov pa ne zadeva samo Evrope, temveč so in bodo posledice vidne tudi na svetovni ravni.
Strinjam se z vami, da gre za prvo evropsko skupno strukturo zato ne smemo zapravljati dragocenega časa in moramo odpreti vrata hitri implementaciji teh programov. Zavedamo se, da je sprejetje implementacijske uredbe eden od pomembnih korakov k realizaciji projekta Galileo, zato nas čaka še veliko skupnega dela in verjamem, da bomo tudi v prihodnje uspešni tako kot smo bili do sedaj.
Ulrich Stockmann (PSE). – Herr Präsident! Ich will noch ein paar Wermutstropfen in den Wein gießen. Nach der großen Krise haben wir jetzt einen guten und ausgewogenen Verordnungsvorschlag, der die Aufbauphase aus meiner Sicht sichern wird. Damit dürfen wir jedoch nicht zur Tagesordnung übergehen. Mit dem geplanten Beginn der Betriebsphase 2013 hat sich das Projekt um fünf Jahre verschoben. Damit scheitert unsere industriepolitische Strategie, mit Galileo vor GPS 3 auf dem Markt zu sein und weltweit die Standards zu setzen. Deshalb brauchen wir aus meiner Sicht noch immer eine ausführliche Analyse der selbstgemachten Krise durch die Kommission, denn wir müssen aus dem Scheitern des PPP-Modells lernen, da mit Caesar ein weiteres PPP-Modell ansteht.
Wir haben nun mit Galileo keinen Systemvorsprung mehr, deshalb wird die Systemvermarktung deutlich schwieriger. Aus diesem Grund müssen wir rechtzeitig eine Diskussion über die öffentlichen Kosten der Betriebsphase nach 2013 führen, und dazu sollten wir uns darauf konzentrieren, wie wir öffentlich finanzierte Systeme für Galileo festschreiben können wie die Maut, eCall und Caesar. Als Letztes: Wir brauchen schon jetzt ein Programm für die Anwendung in der Kombination von Galileo- und GPS-Signalen. Darauf müssen wir uns konzentrieren, denn darin liegt der Mehrwert.
(Der Präsident entzieht dem Redner das Wort.)
Teresa Riera Madurell (PSE). – Señor Presidente, yo estoy entre las que creo que hoy debemos congratularnos por la determinación con que las instituciones comunitarias han superado los altibajos del proyecto; finalmente estamos en condiciones de empezar a planear con garantías la fase de despliegue de Galileo.
Nos congratulamos también por los esfuerzos realizados para que la participación en el programa sea lo más amplia posible. Dicho esto, quisiera destacar algo esencial: la naturaleza civil del proyecto, condición indispensable para asegurar la transparencia en las operaciones.
La independencia del sistema permitirá la certificación de los servicios ofrecidos a los usuarios y proporcionará garantías de su calidad, condiciones necesarias para el desarrollo de un amplio abanico de nuevas aplicaciones comerciales que ofrecen una gran oportunidad a nuestras pequeñas y medianas empresas y que, además, tienen un gran potencial medioambiental y social: la navegación para invidentes, la planificación de la ruta más accesible para las personas en silla de ruedas, etc. etc....
Christine De Veyrac (PPE-DE). – Monsieur le Président, plus que tout autre, le programme Galileo, comme EGNOS d'ailleurs, symbolise l'esprit du projet européen: s'unir pour aller plus loin ensemble.
Plus que tout autre, le projet Galileo répond à l'esprit communautaire et ne saurait répondre à des égoïsmes nationaux. L'idée d'un financement sur contribution nationale, y compris partiel, n'était pas une bonne idée. Il est heureux qu'aujourd'hui, le débat ait été tranché en faveur d'un financement intégral via le budget de l'Union européenne.
Je voudrais saluer le travail de la Commission européenne dans la recherche d'une solution de substitution pour pallier l'absence d'accord entre industriels, ainsi que son travail dans la recherche d'une proposition sur le mode d'attribution des contrats susceptible de fédérer les vingt-sept et le Parlement européen.
Aujourd'hui, une lisibilité financière existe enfin. Il est heureux que notre institution et le Conseil s'apprêtent à donner leur accord sans délai. La communauté scientifique et les salariés de l'industrie spatiale - et j'en rencontre beaucoup dans ma région de Toulouse – ont une immense attente à notre égard. Ne les décevons pas
Pierre Pribetich (PSE). – Monsieur le Président, (inaudible) Galileo, première infrastructure communautaire, requiert la volonté commune de tous les acteurs tendus vers le même objectif, la réussite.
Ce défi confirme si besoin la nécessité de ce soutien. Concurrent du système GPS américain, les retards successifs ont hélas handicapé jusqu'à maintenant son développement. Avec ce rapport amendé, il s'agit de se donner les moyens de la réussite sur la base de cette décision commune. Dépasser la complexité de la réglementation, de la nouvelle architecture, des responsabilités clarifiées, liées à la nouvelle gouvernance, telle doit être notre nouvelle frontière pour bâtir dans le concret ce système global de navigation.
Ce dépassement nécessaire, et plus que jamais d'actualité, pourra éviter d'ajouter à cinq années de retard, tout nouveau retard supplémentaire. Il y va donc de notre responsabilité collective de suivre l'application concrète, d'engager, d'impulser la conquête des marchés en aidant à son développement. L'industrie électronique et celle des logiciels d'application ont tout à gagner dans la montée en puissance d'un système de radionavigation. La bataille est, et sera, rude pour implanter ce système face au système existant.
Zuzana Roithová (PPE-DE). – Milí kolegové, dovolte mi věnovat se otázce, kde by mělo být sídlo Evropského úřadu pro dohled nad globálním navigačním satelitním systémem Galileo. Mou odpovědí je, že Česká republika je nejlépe připraveným adeptem a navíc i členskou zemí, kde zatím žádná evropská agentura nesídlí. Praha má strategickou polohu v srdci Evropy a má pro nové sídlo i konkrétní umístění v budově nynějšího Ministerstva informatiky a v bývalém vojenském areálu v Klecanech. Navíc Česká republika je státem s vysokou bezpečností a úroveň vědy a výzkumu je přinejmenším srovnatelná s vyspělými státy Evropské unie. V České republice od roku 2001 funguje projekt, který se zabývá čtyřmi aplikacemi systému na železnici, silnicích, letištích, při přepravě nebezpečného nákladu. V rámci projektu, který řídí České vysoké učení technické, se pracuje na pozemním přijímači, který by byl kompatibilní jak s americkým tak s ruským navigačním systémem. Praha je navíc osvědčeným a krásným evropským kongresovým centrem.
Andrzej Jan Szejna (PSE). – Panie Przewodniczący! Program Galileo jest ostatecznie gotowy. Stanowi on strategiczne narzędzie dla przyszłości Unii Europejskiej ze względu na jego wkład w tak istotne aspekty integracji jak badania i innowacje, europejska polityka kosmiczna, europejska polityka zagraniczna i bezpieczeństwa. Jest to potężne narzędzie, które pozwoli Unii odgrywać ważną rolę na arenie międzynarodowej.
Odnośnie do przedstawionego dziś projektu należy zauważyć, że Parlament wprowadził bardzo klarowny podział zadań i zdefiniował rozłożenie odpowiedzialności między Komisję Europejską, organ nadzoru Europejskiego Systemu Nawigacji Satelitarnej oraz Europejską Agencję Kosmiczną. Komisja ma być odpowiedzialna jedynie za zarządzanie projektem, natomiast wszelkie akcje, zadania podejmowane przez GSA i ESA mają być przeprowadzane poza zasięgiem jej kompetencji.
Ponadto Parlament bardzo jasno podkreśla, że w przyszłości żadne opóźnienia nie będą akceptowane, do czego ma się przyczynić założenie międzyinstytucjonalnego panelu Galileo. Rozważając poparcie powyższej propozycji Parlamentu należy pamiętać, iż ustanowienie infrastruktury radiowej nawigacji satelitarnej przekracza możliwości finansowe i techniczne państw członkowskich, dlatego jest to działanie wspólnotowe.
Reinhard Rack (PPE-DE). – Herr Präsident! Ich möchte mich den Kollegen anschließen, die Vizepräsident Barrot, unsere Berichterstatterin Barsi-Pataky und die Kollegin Angelika Niebler wegen ihres langen Atems ausdrücklich gelobt haben.
Wir brauchen möglichst bald ein funktionierendes Galileo-System und zwar ein eigenes europäisches. Wir haben jede Menge Aufgaben, die wir mit diesem System bedienen wollen. Wir wollen unsere Verkehrsströme besser leiten, sei es auf der Straße oder auf dem Wasser, und wir wollen auch unseren Flugverkehr so gestalten, dass wir nach Möglichkeit durch bessere Organisation hier Energie einsparen und auf diese Weise auch für den Klimawandel Vernünftiges tun.
Vor diesem Hintergrund ist jeder Monat, um den wir schneller sind, für uns alle ein Gewinn. Deshalb sollten wir diesen Weg intensiv weiter gehen.
Jörg Leichtfried (PSE). – Herr Präsident! Ich denke, die Europäische Union ist mit diesem System auf dem richtigen Weg. Man muss aber auch die Bedenken, die z.B. Kollege Pflüger geäußert hat, sehr kritisch berücksichtigen. Man muss prinzipiell wissen, welche unglaubliche Vielfalt an Satellitennavigationssystemen es derzeit schon in unglaublich großer Anzahl gibt, und wie groß unsere Abhängigkeit von den Vereinigten Staaten in diesem Bereich schon ist. So wird es gut sein, wenn wir dem etwas entgegensetzen können.
Besonders gut und wichtig ist, dass dieses System ganz massiv im Bereich der Bemautung des Schwerverkehrs, im Bereich des Verlegens von Verkehrsströmen von der Straße auf die Schiene eingesetzt wird, weil so viele Möglichkeiten damit verbunden sind. Man kann kilometerabhängig oder nach Typen bemauten, man kann einheitlich für ganz Europa bemauten. Ich denke, das ist wichtig für den Verkehr in Europa und das ist wichtig für uns alle.
Jacques Barrot, vice-président de la Commission. − Monsieur le Président, évidemment, le texte sur lequel vous allez vous prononcer permettra à l'Union européenne de relever le défi du développement de l'une des technologies majeures de notre siècle.
Je voudrais remercier, Monsieur le Président, très particulièrement, au sein du Parlement, tous les acteurs de cette réussite. Mon premier mot sera pour Mme Barsi-Pataky qui, au sein de la commission que préside Mme Niebler – et je remercie Mme Niebler qui a eu un rôle décisif dans la conclusion du trilogue –, je voudrais vous dire merci, Madame Barsi-Pataky, parce que vous n'avez cessé de croire en la possibilité de réaliser Galileo tout en étant – et vous aviez raison – exigeante.
Je remercie particulièrement la commission du budget et aussi M. Böge, qui n'est pas là, mais M. Skynas a été rapporteur, car nous avons eu, à ce moment-là, besoin de l'appui du Parlement pour trouver la source de financement.
Madame Jensen, merci aussi pour avoir été, au sein de la commission des transports, une ardente défenseure de Galileo. Donc, comme l'a dit Mme Niebler, c'est une bonne journée pour l'Europe.
Monsieur le Président, je ne peux pas répondre à tous les orateurs. Je les ai écoutés avec beaucoup d'attention, j'ai pris des notes. Ce que je voudrais dire, c'est que nous devons, dès maintenant, solliciter nos petites et moyennes entreprises dans tous les États membres pour que vraiment tout ce travail de préparation soit effectué à partir de maintenant pour préparer les applications de Galileo. J'aurai l'occasion de revenir devant vous pour évoquer toutes ces applications, qui intéressent non seulement le transport mais surtout la protection des personnes et, à tous égards, Galileo aura une efficacité beaucoup plus grande que le GPS actuel.
Je voudrais aussi confirmer au Parlement ma volonté de faire vivre ce comité interinstitutionnel, qui est là aussi un moyen de souder nos institutions autour du projet.
Alors, je voudrais maintenant vous dire un mot sur le travail qui nous attend. Avec le vote du Parlement européen, nous avons maintenant un budget, une base juridique, une gouvernance claire et un plan d'approvisionnement, le plan d'approvisionnement n'étant pas la chose la plus facile pour, à la fois, répartir le travail utilement entre toutes les grandes entreprises spatiales de nos États membres mais, en même temps, prévoir une sous-traitance que beaucoup d'entre vous ont appelée de leurs vœux, à juste titre. Il faut que nos PME puissent participer aussi à la construction; c'est pour cela que, dans le plan d'approvisionnement, nous avons réservé 40 % pour la sous-traitance.
La Commission va signer une convention avec l'Agence spatiale européenne. Nous espérons que cela sera fait avant l'été et que l'on pourra lancer les appels d'offres pour les six lots qui ont été déterminés. Et ainsi, nous voudrions pouvoir signer les contrats à la fin de l'année, de manière à ce que les satellites et l'ensemble satellitaire soient mis en construction le plus rapidement possible au début de l'année prochaine. La construction de vingt-six satellites restants prendra entre deux et trois ans. Il faudra ensuite un ou deux ans pour le lancement. Il faut donc que la feuille de route de Galileo soit suivie avec beaucoup de soin.
Je dois dire que les ingénieurs et les techniciens ne chôment pas. J'ai le plaisir de vous annoncer – M. Savary l'a dit tout à l'heure – que le deuxième satellite Galileo, Giove-B, sera lancé par une fusée Soyouz depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, ce dimanche, 27 avril 2008, à 0 h 15 (4 h 15 heure locale). Giove-B est déjà à Baïkonour, où il subit les derniers tests avant le jour J. Le placement du satellite sur son orbite définitive devrait être effectif quelque sept heures après le lancement, et il sera contrôlé en direct depuis le centre de Fucino en Italie. Nous devons tous espérer que Giove-B connaîtra un succès égal à celui de Giove-A, d'autant plus que Giove-B a toutes les technologies en place.
Alors, M. Remek, vous me permettrez de saluer votre présence au sein du Parlement puisque vous savez ce qu'il en est dans l'espace.
Donc, j'ai beaucoup remercié le Parlement mais ce ne sont pas des remerciements de pure forme, croyez-le bien. J'ai vraiment le sentiment que, si ce projet européen voit le jour, évidemment, le Parlement y aura contribué très efficacement. Donc, soyez vivement remerciés et, ensemble, nous ferons réussir Galileo.
Etelka Barsi-Pataky (PPE-DE). – Elnök úr! Nem győzöm eléggé hangsúlyozni: az európai mérnökök és fejlesztők kiváló munkát végeztek, ahogy alelnök úr bejelentette, a Giove-B fellövésre vár. Az Európai Bizottság, személyesen Barrot alelnök úr egy éves, megfeszített munkával új javaslatot tett a tárgyalóasztalra, és az Európai Közösség létrehozta az új struktúrát, és a szükséges pénzeszközöket biztosította. A Galileo program kész az új START-ra, más szóval most meg kell valósítani a projektet. Még konkrétabban: ne álltassuk magunkat, sok és nehéz feladat előtt állunk. Aláhúznám, a GNSS programok „made in Europe” program, nem egyik vagy másik tagállam, egyik vagy másik iparvállalat ügye. Kérjük, hogy a megvalósításban ezt folyton tartsák szem előtt. És befejezésül, elnök úr, engedjen meg egy személyes megjegyzést: Magyarország, ahol 2004-ben képviselőnek választottak, a Galileo program indításakor még nem volt az EU tagállama, csakúgy, mint Szlovénia, úgyhogy különösen örülök annak, hogy az új START-ban 27-en működhettünk közre, ugyanis Galileo egy igen fontos lépés egy erős Európa irányába. Köszönöm.
Przewodniczący. − Zamykam debatę.
Głosowanie odbędzie się w środę 23 kwietnia 2008 r.
Oświadczenia pisemne (art. 142)
Janusz Lewandowski (PPE-DE), na piśmie. – Jako świadek i uczestnik długiego procesu uzgadniania podstaw finansowych programu Galileo z zainteresowaniem śledzę kroki podejmowane przez Unię Europejską, w celu realizacji tego programu. Sposób finansowania, odbiegający w jaskrawy sposób od pierwotnych założeń, zwiększa naszą wspólną odpowiedzialność za powodzenie programu. Inicjatywa publiczno-prywatna zakończyła się fiaskiem. Odpowiadamy za racjonalne wykorzystanie pieniędzy europejskich podatników, nie dzieląc ryzyka z sektorem prywatnym.
Dlatego tak istotny staje się system zarządzania programem. Celowe jest jasne stwierdzenie, zawarte w projekcie sprawozdania, iż Wspólnota Europejska jest jedynym właścicielem wszystkich aktywów materialnych i niematerialnych wytworzonych w ramach EGNOS i Galileo. Sprawy idą, niestety, w wolnym tempie – mija jedenaście lat od czasu, gdy Komisja Europejska przedstawiła pierwszy komunikat w sprawie europejskiego systemu nawigacji satelitarnej. Opóźnienia z pewnością zwielokrotniły koszty tego programu i zwiększyły ryzyko jego konkurencyjności w związku z pojawieniem się innych inicjatyw w przekroju globalnym. Świat nie stoi w miejscu!
Czysto wspólnotowy i publiczny charakter programu usprawiedliwia roszczenia Parlamentu Europejskiego, z uwagi na posiadany demokratyczny mandat, by umocnić swój wpływ kontrolny i operacyjny w fazie przygotowawczej i realizacyjnej systemu Galileo.
13. Декларация за финансови интереси: вж. протокола
PRESIDÊNCIA: MANUEL ANTÓNIO dos SANTOS Vice-presidente
14. Време за въпроси (въпроси към Комисията)
Presidente. − Segue-se o período de perguntas (B6-0019/2008).
Foram apresentadas as seguintes perguntas à Comissão.
Primeira parte
Presidente. − Pergunta nº 45 do Deputado Manolis Mavrommatis (H-0218/08).
Assunto: Intercâmbio de informações sobre contas bancárias
O recente escândalo fiscal no Liechtenstein teve repercussões em muitos Estados-Membros da UE. Segundo as investigações das autoridades competentes, há cidadãos dos Estados-Membros envolvidos em práticas de evasão fiscal. Segundo sei, os Ministros das finanças dos 27 pediram à Direcção-geral correspondente da Comissão que procede rapidamente à investigação e apresente uma proposta de revisão do quadro jurídico para permitir o intercâmbio de informações sobre as contas bancárias dos cidadãos.
Neste contexto, como serão protegidos os dados pessoais dos cidadãos e, paralelamente, se garantirá a transparência e impedirão as práticas de branqueamento de dinheiro sujo? Que processo irá a Comissão propor para que a "abertura" das contas bancárias se processe dentro da máxima legalidade? Como prevê que se irá proceder à harmonização dos sistemas fiscais dos Estados-Membros de modo a evitar, no futuro, situações idênticas de tráfico de dinheiro sujo através das contas bancárias?
Günter Verheugen, Vizepräsident der Kommission. − Herr Präsident, meine sehr verehrten Damen und Herren Abgeordneten! Steuerflucht muss bekämpft werden. Falls wir das nicht tun, kann sie die Basis unserer demokratischen Gesellschaft untergraben.
Jeder Staat hat das Recht, mit Zustimmung der Volksvertreter Regelungen für eine wirksame Erhebung von Steuern zu erlassen. Individuelle Maßnahmen in diesem Bereich auf nationaler Ebene zeigen jedoch häufig nicht die gewünschte Wirkung. Daher bedarf es einer internationalen Zusammenarbeit zwischen den Steuerbehörden, die auch den Austausch von Informationen über Bankkonten einschließt. Auf EU-Ebene arbeiten in diesem Bereich die Finanzminister der 27 Mitgliedstaaten gemeinsam daran. Auf europäischer Ebene wurden bereits einige Maßnahmen eingeleitet. Besonders zu nennen ist hier die Richtlinie des Rates von 2003 über die Besteuerung von Zinserträgen.
Darüber hinaus hat die Europäische Union Abkommen mit Drittländern geschlossen, darunter auch Liechtenstein, die den gleichen Zweck verfolgen wie diese Richtlinie. Mit diesen Abkommen wird sichergestellt, dass Zinserträge, die in diesen Drittländern an Bürger eines EU-Mitgliedstaats gezahlt werden, entweder der Einkommensteuer in diesem Mitgliedstaat oder einer Quellensteuer unterliegen. Die Quellensteuer kann im Wohnsitzmitgliedstaat des Steuerpflichtigen erstattet werden, wenn das entsprechende Einkommen für Steuerzwecke offengelegt wird.
Der Rat Wirtschaft und Finanzen hat am 4. März 2008 einen Meinungsaustausch zur Anwendung der Richtlinie über die Besteuerung von Zinserträgen geführt. In der Folge der Debatte forderten die Minister die Kommission auf, die Arbeiten an einem Bericht über die Umsetzung der Richtlinie seit ihrem Inkrafttreten am 1. Juli 2005 voranzutreiben. Der Bericht soll sich unter anderem mit der Definition der Begriffe „Zinszahlung“ und „wirtschaftlicher Eigentümer“ befassen.
Es wird hier mit Recht die Frage gestellt, inwieweit Systeme zum Informationsaustausch mit dem Schutz personenbezogener Daten vereinbar sind. In diesem Zusammenhang sei darauf hingewiesen, dass die gemeinschaftlichen Vorschriften zum Datenschutz, die auch im Europäischen Wirtschaftsraum gelten, den Mitgliedstaaten die Möglichkeit geben, legislative Maßnahmen zu ergreifen. Mit solchen Maßnahmen können die Betroffenen in einigen ihrer Rechte, wie etwa dem Auskunftsrecht oder dem Recht auf Information, eingeschränkt werden, wenn dies für die Wahrung wichtiger finanzieller oder wirtschaftlicher Interessen der Europäischen Union oder eines Mitgliedstaats erforderlich ist. Das gilt auch für die Bereiche Finanzen, Haushalt und Steuern.
Vergleichbare Einschränkungen gelten auch für die wirksame Durchsetzung der dritten Geldwäsche-Richtlinie. Die Mitgliedstaaten müssen jedenfalls in angemessener Weise sicherstellen, dass ihre zuständigen Stellen bei der Beschaffung und Verarbeitung personenbezogener Daten die einschlägigen EU-Vorschriften und nationalen Datenschutzvorschriften einhalten.
Hier muss ein Gleichgewicht gefunden werden zwischen der rechtmäßigen Verfolgung steuerpolitischer Ziele und dem Schutz der Privatsphäre.
Μανώλης Μαυρομμάτης (PPE-DE). – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, η φορολογική παράδοση φαίνεται ότι, όχι μόνο είναι φαντάσματα τραπεζικών λογαριασμών, αλλά ο κίνδυνος καθίσταται ακόμα μεγαλύτερος όταν αποκαλύπτονται ανάλογα σκάνδαλα σε ευρωπαϊκές χώρες. Θυμόμαστε τότε μόνο το γεγονός, για να το ξαναθυμηθούμε σε μια δεύτερη ή τρίτη κλπ. αντίστοιχη αποκάλυψη.
Πιστεύετε, γενικά, κύριε Επίτροπε, ότι το σύστημα είναι άτρωτο τελικά;
Günter Verheugen, Vizepräsident der Kommission. − Herr Abgeordneter, diese Frage ist mit einem schlichten Nein zu beantworten. Die Systeme, die wir zurzeit haben, sind nicht wasserdicht, das wissen wir. Darum bemühen wir uns auch um Verbesserung. Insbesondere Regelungen, die die Geldwäsche bekämpfen, sind sicherlich verbesserungsfähig, und wir bemühen uns gerade auch in der Zusammenarbeit mit europäischen Ländern, die zwar zum Europäischen Wirtschaftsraum gehören, aber nicht zur Europäischen Union, die entsprechenden Verbesserungen zu erreichen.
Die Kommission hat ein Verhandlungsmandat des Rates erbeten und auch bekommen, das sie ermächtigt, speziell mit Liechtenstein darüber zu verhandeln, wie bestehende Schwachstellen im System der Bekämpfung der Geldwäsche und des Steuerbetrugs beseitigt werden können. Ich habe die Hoffnung, dass die starke öffentliche Meinung, die wir in der letzten Zeit in Europa in dieser Frage erlebt haben, uns helfen wird, die notwendigen Vereinbarungen zu erzielen. Wir arbeiten intensiv daran, aber wie Sie wissen, sind Steuerfragen außerordentlich sensible Fragen. Selbst innerhalb der Mitgliedstaaten gibt es hier durchaus noch Verbesserungsmöglichkeiten.
Reinhard Rack (PPE-DE). – Herr Präsident, Herr Vizepräsident! Sie haben zu Recht darauf hingewiesen, dass Steuerflucht und -hinterziehung bekämpft werden müssen, das ist keine Frage. Sie haben darauf hingewiesen, dass wir dafür im Rahmen des Rechtsstaates Europäische Union legale Mittel brauchen.
Medienberichten zufolge sind nun einige dieser Daten in diesem Liechtenstein-Skandal dadurch an die Finanzbehörden gelangt, dass deutsche Behörden für kriminell erworbene Daten Geld gezahlt haben. Ist das der richtige Weg?
Jörg Leichtfried (PSE). – Herr Präsident! Ob das jetzt der richtige Weg war oder nicht, gut ist, dass es aufgeflogen ist. Herr Kommissar, da ist ein System entstanden, das die noch begünstigt, die schon dafür sorgen, dass Großkonzerne immer weniger Steuern zahlen, und die jetzt scheinbar noch darauf verzichten, Steuern zu zahlen. Ich denke, das ist eine Entwicklung, die nicht hinzunehmen ist. Mich würde interessieren, was Sie genau mit Liechtenstein verhandeln und was Sie genau tun wollen, damit diese – und ich sage ganz bewusst –Verbrechen in Zukunft aufhören.
Günter Verheugen, Vizepräsident der Kommission. − Ich möchte zu der ersten Frage sagen, dass es sicherlich nicht Aufgabe der Europäischen Kommission ist, ein Urteil darüber abzugeben, mit welchen Methoden ein Mitgliedstaat die Steuerflucht seiner Bürger bekämpft.
Ich habe darauf hingewiesen, dass auch in Steuerfragen die allgemeinen Regeln zum Schutz personenbezogener Daten gelten, dass die Mitgliedstaaten aber das Recht haben, diese Regeln einzuschränken, wenn es dem Schutz ihrer finanziellen Interessen dient.
Ich denke, die Frage, die Sie gestellt haben, ist eine Frage, die an die Regierung der Bundesrepublik Deutschland zu stellen ist. Meines Wissens hat sie die Frage nach der Legalität des Vorgehens in dem Fall, den Sie beschrieben haben, vor der Entscheidung sehr genau geprüft und ist zu dem Ergebnis gekommen, dass die deutschen Steuerbehörden berechtigt waren, die Daten, um die es hier geht, zu erwerben.
Was die zweite Frage angeht, die sehr allgemeiner Natur war: Ich stimme Ihnen zu, dass es ein Ärgernis ist, dass wir im bestehenden EU-Vertrag nicht die Möglichkeit haben zu garantieren, dass überall in Europa Steuervermeidung und Steuerflucht in gleicher Weise verfolgt wird, und noch nicht einmal sichergestellt werden kann, dass niemand Steuerflucht oder Steuervermeidung begünstigt.
Wir haben in den letzten Jahren eine Menge erreicht, insbesondere auch vor dem Hintergrund des notwendigen Kampfes gegen Geldwäsche und alle Formen von internationaler Kriminalität und Terrorismus. Aber ich habe bereits darauf hingewiesen: Die Kommission glaubt, dass hier Verbesserungsmöglichkeiten bestehen, und was wir mit Liechtenstein – wie auch mit anderen Ländern – erreichen wollen, ist völlig klar. Wir möchten, dass wir auch in Bezug auf Liechtenstein dieselbe Zusammenarbeit und denselben Austausch von Informationen erhalten, wie sie zwischen den Mitgliedstaaten der Europäischen Union bereits bestehen.
Presidente. − Pergunta nº 46 do Deputado Saïd El Khadraoui (H-0234/08)
Assunto: Emissões de partículas provenientes de ciclomotores
Um estudo da Universidade de Utrecht permite concluir que os ciclomotores emitem grandes quantidades de partículas e partículas ultrafinas. Os cientistas mediram em doze cidades de dimensões médias as emissões a que foram expostos ciclistas e condutores de veículos. Tal permitiu concluir que a quantidade de partículas a que os ciclistas estavam expostos atingia os valores mais elevados quando se aproximavam de um ciclomotor. Os ciclomotores emitirão, mesmo, uma quantidade de partículas por segundo superior à emitida por veículos pesados. Embora a Directiva 2002/51/CE(1) estabeleça as normas aplicáveis a tais veículos em matéria de emissões, é omissa relativamente às partículas.
Está a Comissão ciente da poluição ambiental provocada pelos ciclomotores? O que tenciona a Comissão empreender para acometer adequadamente este problema?
Günter Verheugen, Vizepräsident der Kommission. − Herr Präsident, meine Damen und Herren! Die Europäische Kommission setzt sich bereits seit Jahren energisch für die Verringerung von Feinstaub und Ultrafeinstaub ein. Zur Verbesserung der Luftqualität hat die Kommission seit 2005 eine ganze Reihe von legislativen Maßnahmen vorgeschlagen, die Sie kennen. Aber auch im Rahmen des Siebten Forschungsrahmenprogramms werden wichtige Aspekte einer umweltfreundlicheren Verkehrspolitik untersucht.
Bei der Ausarbeitung von Normen für die Partikelemissionen von Kraftfahrzeugen hat sich die Kommission zunächst auf Diesel-Pkw und auf Nutzfahrzeuge konzentriert, da der Bestand an diesen Fahrzeugen erheblich größer ist als der Bestand an motorisierten Zweirädern. Wir haben uns also zunächst einmal darauf konzentriert, das Problem da anzupacken, wo es massenhaft auftritt. Da haben wir wichtige Etappenziele erreicht.
Parlament und Rat haben im Jahr 2007 eine Verordnung über die Emissionen von leichten Personenkraftwagen und Nutzfahrzeugen angenommen. Das sind die Euro-5- und die Euro-6-Normen. Das ist bereits verabschiedet und tritt in Kraft. Mit dieser Euro-5- und Euro-6-Norm werden die zusätzlichen Partikelemissionen von Dieselfahrzeugen von jetzt 25 Milligramm pro Kilometer auf 5 Milligramm pro Kilometer gesenkt.
Außerdem hat die Kommission am 21. Dezember 2007 einen Vorschlag für eine Verordnung über die Emissionen schwerer Nutzfahrzeuge vorgelegt, das ist die Euro-VI-Norm. Mit ihr werden die Grenzwerte für die Stickoxidemission um 80 % und die Partikelemissionen um 66 % gegenüber der heute geltenden Euro-V-Norm gesenkt.
Das Problem der Partikelemissionen von Zweiradfahrzeugen stellt sich im Wesentlichen bei Zweitaktmotoren. Die Partikelemissionen von Viertaktmotoren sind im Vergleich zu diesen Motoren, selbst wenn sie der Euro-5-Norm entsprechen, sehr gering.
2004 hat die Kommission eine Studie in Auftrag gegeben, die Aufschluss darüber geben sollte, ob eine Rechtsvorschrift zur Begrenzung der Partikelemissionen von Zweitakt-Ottomotoren sinnvoll ist. Das Ergebnis der Studie war, dass die von solchen Motoren ausgestoßenen Partikel überwiegend Kohlenwasserstoffe sind. Da die Grenzwerte für die Kohlenwasserstoffemissionen von Motorrädern und Mopeds – also Zweiradfahrzeugen – im Jahr 2004 und im Jahr 2007 bereits erheblich verschärft worden sind, hat sich die Situation bei neuen Fahrzeugen bereits erheblich verbessert. Zudem gehen die Hersteller dazu über, Zweitaktmotoren durch Viertaktmotoren zu ersetzen, damit sie die Kohlenwasserstoffgrenzwerte überhaupt einhalten können. Aus diesem Grund hat die Kommission bisher keine spezifischen Maßnahmen zur Begrenzung der Partikelemissionen von Zweiradfahrzeugen vorgeschlagen. Ich muss allerdings sagen, dass die Situation deutlich kritischer ist bei älteren Fahrzeugen mit Zweitaktmotor, die Kohlenwasserstoffe und Partikel in größeren Mengen emittieren. Diese Emissionen können aber deutlich gesenkt werden, wenn für die Schmierung des Motors synthetisches Öl verwendet wird statt Mineralöl. Deshalb unterstützt die Kommission eine entsprechende Kampagne des Verbands der europäischen Motorradhersteller und des Motorradfahrerverbands. Die Kommission prüft dennoch die Notwendigkeit einer Überarbeitung der Rechtsvorschriften für zwei- und dreirädrige Kraftfahrzeuge.
Am Anfang dieses Jahres ist eine Studie in Auftrag gegeben worden, mit der die Erkenntnisse der Studie aus dem Jahr 2004 unter Berücksichtigung der neuesten technischen Entwicklung überprüft werden sollen. Die Ergebnisse dieser Studie werden bis Ende dieses Jahres vorliegen. Wenn sich dann ergibt, dass ein legislativer Vorschlag durch die Kommission notwendig wird – und ich bin bereit, einen solchen zu machen, wenn er notwendig sein sollte –, dann würde das im Jahr 2009 geschehen.
Nach der Rahmenrichtlinie für die Beurteilung und Kontrolle der Luftqualität und den einschlägigen Einzelrichtlinien, mit denen Emissionsgrenzwerte für die so genannten PM 10-Partikel und für Benzol festgelegt werden, müssen die Mitgliedstaaten mit geeigneten Maßnahmen dafür sorgen, dass am Stichtag die Grenzwerte landesweit eingehalten werden. Die Mitgliedstaaten müssen außerdem Sofortmaßnahmen für den Fall vorsehen, dass die Grenzwerte vorübergehend überschritten werden. In den Gebieten, in denen die Wahrscheinlichkeit der Grenzwertüberschreitung durch Zweitaktmotoren deutlich erhöht ist, werden die Mitgliedstaaten nach Einschätzung der Kommission dieser Situation mit ihren jeweiligen Luftqualitätsplänen sowie mit ihren Sofortmaßnahmen Rechnung tragen.
Saïd El Khadraoui (PSE). – Voorzitter, commissaris, bedankt voor het uitgebreide antwoord. U heeft terecht verwezen naar de inspanningen die de Commissie al gedaan heeft met betrekking tot emissies van vrachtwagens en wagens, maar met betrekkingen tot brommertjes is er nog geen wetgevingsvoorstel uitgewerkt. U verwijst naar de inspanningen van de industrie om de tweetaktmotoren te vervangen door viertaktmotoren, wat een positieve evolutie zou teweegbrengen.
Ten eerste vraag ik mij af in hoeverre dit slechts een vrijblijvend engagement is. Is dit een echt engagement? Ten tweede moeten we ons ervan bewust zijn dat de vervuiling zeer lokaal is en bijvoorbeeld heel veel effect heeft op fietsers in de onmiddellijke omgeving van de brommertjes, wat een probleem is voor de volksgezondheid.
Günter Verheugen, Vizepräsident der Kommission. − Herr Abgeordneter, ich verstehe Ihre Frage sehr gut. Wir haben es hier nicht mit einer von der Kommission herbeigeführten Absprache mit der Industrie zu tun, wie es zum Beispiel einmal eine über die Reduzierung von CO2-Emissionen bei Kraftfahrzeugen gegeben hat, sondern wir haben es hier mit einer sozusagen automatischen Entwicklung zu tun. Wie ich gesagt habe: Die Hersteller von Zweiradfahrzeugen können die bereits bestehenden scharfen Grenzwerte für Kohlenwasserstoffemissionen mit den herkömmlichen Zweitaktmotoren nicht einhalten. Sie können es gar nicht. Das ist der Grund, warum sie zu Viertaktmotoren übergehen, bei denen sich das Problem anders darstellt.
Die Studie, von der ich gesprochen habe, wird zeigen, welche Ergebnisse diese technische Entwicklung hat, und ich wiederhole noch einmal: Wenn sich herausstellen sollte, dass es nicht zu dieser sozusagen automatischen Lösung des Problems kommt, von der ich gerade gesprochen habe, dann wird es in der Tat erforderlich sein, einen legislativen Vorschlag zu machen. Und ich wiederhole noch einmal: Ich bin bereit, das zu tun.
Presidente. − Pergunta nº 47 do Deputado Johan Van Hecke (H-0243/08)
Assunto: 2 200 milhões de crianças que precisam de ajuda
A nível mundial, existem 2 200 milhões de crianças atingidas pela pobreza, pelo analfabetismo, por abusos sexuais e por conflitos militares. Uma em cada seis crianças nascidas na África Subsariana corre o risco de morrer antes do quinto ano de vida. Segundo dados do Fundo das Nações Unidas para a Infância (UNICEF), morrem diariamente mais de 27 000 crianças, sobretudo de doenças que poderiam ser evitadas. As estatísticas mais recentes da UNICEF mostram que existem, em todo o mundo, 93 milhões de crianças em idade escolar que não frequentam a escola, das quais 41 milhões na África Subsariana, 31,5 milhões no sul da Ásia, e ainda 6,9 milhões no Médio Oriente e no norte de África.
Tendo em conta que a Convenção dos Direitos da Criança celebra o seu vigésimo aniversário no próximo ano, os números citados são desoladores. Tenciona a Comissão adoptar medidas concretas para lutar contra a exploração de crianças, quer na indústria do sexo, quer em situações nas quais são utilizadas como soldados? A entrada em vigor do Tratado de Lisboa, que incorpora os direitos da criança, reforçará a capacidade de acção da Comissão nesse domínio?
Vladimír Špidla, člen Komise. − Vážený pane předsedající, vážené dámy a pánové, Komise má stejný názor, jaký vyplývá z analýzy pana poslance Van Heckeho a ráda by jej ujistila, že je velmi aktivní ve snaze bojovat proti zneužívání dětí. Práva dítěte jsou jednou z hlavních priorit Komise stanovených v jejich strategických cílech na období 2005–2009. Tato priorita byla formulována ve sdělení Komise „Směrem ke strategii Evropské unie o právech dítěte“ z roku 2006 a nedávno pak ve sdělení Komise „Zvláštní místo pro děti v rámci vnější činnosti Evropské unie“, které bylo přijaté 5. února 2008. Cílem tohoto nedávno přijatého sdělení je vytvořit rámec pro ucelený přístup Evropské unie k ochraně a podpoře práv dětí ve třetích zemích, který by se promítal do všech oblastí našich vnějších vztahů včetně rozvojové spolupráce, humanitární pomoci a obchodní politiky.
Akční plán pro práva dětí ve vnější činnosti Evropské unie připojený k tomuto sdělení stanoví jako prioritní oblasti pro budoucí opatření na regionální i celosvětové úrovni následující okruhy: dětská práce, děti a ozbrojené konflikty, obchod s dětmi a veškeré formy násilí na dětech. K realizaci těchto politik využije Komise 25 milionů EUR z tematického okruhu „Investice do lidí“ na podporu iniciativ v následujících oblastech: boj proti obchodu s dětmi, děti ohrožené ozbrojenými konflikty a sexuální a reprodukční zdraví a práva mladistvých. Komise bude dále v rámci evropského nástroje pro demokracii a lidská práva podporovat projekty, které provádějí obecné zásady Evropské unie na podporu a ochranu práv dítěte a obecné zásady Evropské unie týkající se dětí a ozbrojených konfliktů. Aniž bychom tím předjímali ratifikaci Lisabonské smlouvy, stojí za povšimnutí, že tato smlouva stanoví, že ve svých vztazích s okolním světem Unie přispívá k ochraně lidských práv, především práv dítěte, čímž stanoví pravděpodobně nejzranitelnější skupinu v celé společnosti do popředí vnější politiky Evropské unie v oblasti lidských práv.
Johan Van Hecke (ALDE). – Voorzitter, ik zou de commissaris willen bedanken en ook de Commissie voor de inspanningen die ze inderdaad doet om de kinderrechten zoveel mogelijk te beschermen. Maar ik wil mijn vraag even kort actualiseren. UNICEF heeft net een rapport gepubliceerd waaruit blijkt dat de afgelopen week in Oost-Congo 2 à 3.000 kinderen zijn ontvoerd door milities en op een schandelijke manier worden misbruikt in een militair conflict. Wat denkt de Commissie meer te kunnen doen om op het terrein dit soort situaties te vermijden? Ik waardeer alle inspanningen en ik waardeer wat in het actieplan staat. Maar als je praat met de mensen op het terrein blijkt het dat er toch onvoldoende mensen en middelen worden ingezet om de kinderrechten in gewapende conflicten te beschermen.
Vladimír Špidla, člen Komise. − Vážený pane předsedající, vážený pane poslanče, pochopitelně v případě takovéhoto tragického a krutého činu se nutně otevírá otázka, zda můžeme učinit ještě více. Po mém soudu strategie Evropské komise je koherentní a důsledná v rámci kapacity a právního základu, který má Komise k dispozici. A otázka jednání v lokálních situacích: po mém soudu je důležité rozhodnout právě v okamžiku na místě, kde toto riziko existuje, na základě struktur, které jsou ze strany Komise k dispozici, na základě politických a organizačních možností. Čili z tohoto hlediska máte jistě pravdu, že je vždy nutné využít stávajících struktur a aktivit, které jsou na místě případných konfliktů, k tomu, abychom posílili ochranu dětí před podobným násilím.
Christopher Heaton-Harris (PPE-DE). – Mr President, the Commissioner will doubtless be aware that a couple of weeks ago the McCann family from my constituency came to the European Parliament. They had been engaged in correspondence with Commissioner Frattini beforehand about the amber alert system for child abductions. I was just wondering what stage that project has reached within the Commission now that Mr Frattini has left and Parliament is busy signing a written declaration pushing this idea forward. We were just wondering whether the Commission is taking this on board, whether it is being pushed forward and which Commissioner has responsibility for it at this point in time.
Andreas Mölzer (NI). – Wir hören aus den Medien immer wieder von Menschenhandel durch europäische oder auch US-amerikanische Organisationen. In Österreich, Frankreich und anderen Ländern stehen Adoptionsvereine unter dem Verdacht des Kinderhandels. Und schon lange gibt es Berichte über dubiose Umstände in Adoptionsverfahren, aber auch über Fälle von Baby-Organhandel und späterer Prostitution. Welche Maßnahmen will die Kommission setzen, um diese Zustände zu unterbinden?
Vladimír Špidla, člen Komise. − První otázka byla orientovaná na pana komisaře Frattiniho, který se rozhodl působit v národní politice. V současné době je pověřen vedením tohoto portfolia můj kolega pan komisař Barrot, který může dát aktuální odpověď na stav přípravy Vámi uvedeného projektu.
Druhá otázka, která je velmi podstatná, totiž mezinárodní adopce, je otázkou neobyčejně citlivou, protože nelze v žádném případě akceptovat myšlenku, že mezinárodní adopce sama o sobě je zlem, protože poskytuje pro řadu dětí odpovídající dobré rodiny s odpovídajícím zázemím. Je ovšem také pravda, že jakožto okrajový jev v rámci mezinárodní adopce dochází i k metodám a postupům, které jsou nebezpečné a které jsou zavrženíhodné. V každém případě z hlediska pravomocí Evropské komise je na členských státech, aby učinily příslušná opatření, aby zamezily možnému nebezpečí zneužívání mezinárodní adopce. To se týká samozřejmě i Rakouské republiky. Chci upozornit na to, že v rámci Evropské unie předpisy o mezinárodní adopci nejsou detailně sjednoceny a že každý stát v rámci úmluv o mezinárodní ochraně dítěte zaujímá a přijímá svá příslušná národní opatření, ta se mohou různým způsobem měnit a vylepšovat. Dámy a pánové, konstatuji ještě jednou, že mezinárodní adopce principiálně otevírá pro velké množství dětí možnost najít rodinu a normální lidský život, na druhé straně je to terén, který je velmi citlivý, a je na členských státech, aby mu věnovaly plnou pozornost.
Segunda parte
Presidente. − Pergunta nº 48 da Deputada Marie Panayotopoulos-Cassiotou (H-0160/08)
Assunto: Reformas do sistema de segurança social na Grécia
As decisões do Conselho e os documentos da Comissão referem repetidamente a necessidade de modernizar e sanear os sistemas de segurança social dos Estados-Membros, de readaptar os limites de idade para a reforma bem como as consequências negativas da reforma antecipada para a economia e a sociedade.
Participa a Comissão a título de consultivo no processo de adaptação e avalia as novas medidas legislativas dos Estados-Membros?
Dado que as recentes reformas do sistema de segurança social da Grécia são da competência nacional, a Comissão procede à sua avaliação?
Vladimír Špidla, člen Komise. − Vážený pane předsedo, vážené paní poslankyně, vážení páni poslanci, Komise si je vědoma demografických problémů, kterým čelí důchodové systémy, jelikož porodnost od 70. let 20. století klesá a lidé žijí déle a bude muset stále menší počet lidí v produktivním věku podporovat stále se zvyšující počet lidí v postproduktivním věku. Jak víte, na základě Smlouvy o Evropském společenství spadá sociální ochrana do pravomoci členských států. Komise proto nezasahuje do obecného uspořádání důchodových systémů v členských státech a nemá ani poradní funkci při procesu přizpůsobení se na vnitrostátní úrovni. Proto se členské státy a Komise dohodly na spolupráci v oblasti sociální ochrany a sociálního začleňování na základě otevřené metody koordinace, tzn. společné stanovení cílů Komisí a Radou, podávání zpráv ze stran členských států na základě těchto cílů a shrnutí zjištění Komise ve zprávě, kterou následně potvrdí Rada.
Členské státy předložily první kolo národních strategických zpráv v roce 2002, druhé v roce 2005. Druhé kolo národních strategických zpráv shrnula Komise ve společné zprávě o sociální ochraně a sociálním zabezpečení, která byla potvrzena Evropskou radou v roce 2006. Posouzení ukazuje, že nedávné reformy sice vedly k výraznějším pobídkám, aby lidé pracovali déle, ale že je zapotřebí dalších opatření pro zvýšení míry zaměstnanosti zejména u žen a starších pracovníků. Zvyšování míry zaměstnanosti je nejlepší způsob, jak zajistit přiměřenost a udržitelnost důchodových systémů. V Řecku je riziko chudoby ve stáří podstatně vyšší než je průměr, 26 % v roce 2005 pro lidi starší 65 let ve srovnání s 19 % pro lidi ve věku 64 let. Řecký důchodový systém potřebuje reformu nejen z důvodů přiměřenosti, ale i z důvodů udržitelnosti.
Je zapotřebí reforem k posílení pobídek pro starší lidi a pro ženy, aby pracovali více a delší dobu. Vzhledem k nízkému podílu žen je nutné realizovat politiku směřující ke zvýšení míry zaměstnanosti žen, aby byla dlouhodobě zajištěna přiměřenost a udržitelnost důchodových systémů. Dokud nebude lidem, kteří nejsou součástí základních důchodových systémů, umožněno získat za určitou delší dobu nárok na důchod, bude chudoba starších lidí nadále představovat problém, jelikož důchodový systém se již nyní potýká s finančními potížemi.
Plánuje se proto, že další kolo národních strategických zpráv bude připraveno do roku 2008. Komise připraví shrnutí hlavních výsledků vývoje v členských státech. To bude základem pro společnou zprávu o sociální ochraně a sociálním začlenění, která bude vydána v roce 2009.
Μαρία Παναγιωτοπούλου-Κασσιώτου (PPE-DE). – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, σας ευχαριστώ για την κατατοπιστική απάντησή σας. Θα ήθελα όμως να επιμείνω λίγο στο θέμα της πρόωρης συνταξιοδότησης μητέρων, με βάση το γεγονός ότι απέκτησαν παιδιά, τα οποία ακόμα είναι ανήλικα, κατά τη συνταξιοδότησή τους. Το όριο αυτό ήταν 50 χρόνια στην Ελλάδα και αυξήθηκε για τις επόμενες γενεές -όχι για την παρούσα περίσταση- στα 55 χρόνια. Πώς αξιολογείτε αυτό το όριο από πλευράς Επιτροπής και σε σύγκριση με τα όσα γνωρίζετε από τα άλλα κράτη μέλη;
Vladimír Špidla, člen Komise. − Jak už jsem se v úvodu zmínil, podle Smlouvy o Evropském společenství celková konstrukce důchodových systémů je v rukou jednotlivých členských států a v pravomoci těchto členských států. Členské státy mají rozdílné způsoby, jak stanovují věk odchodu do důchodu, nejčastěji užívaná věková hranice je 65 let, ale jsou státy, které mají tuto věkovou hranici posunutou na delší dobu, stejně tak jako státy, které mají tuto hranici posunutou na nižší dobu. Podobná situace se odehrává v rámci důchodových systémů ve vztahu k ženám, kde jsou stanoveny různé hranice opět na základě rozhodnutí a politických úvah v jednotlivých členských státech. Základním principem, který zastává Komise a který koneckonců vychází ze Smlouvy je, že tyto systémy nesmí být diskriminační z jakéhokoliv hlediska. Pokud ovšem je tato podmínka splněna, je plně v pravomoci a v možnostech členského státu stanovit věkovou hranici. Proto nebudu zaujímat detailní komentář k tomu, abych porovnával věkové hranice v jednotlivých členských státech.
Presidente. − Pergunta nº 49 do Deputado Eoin Ryan (H-0179/08)
Assunto: Luta contra o desemprego juvenil e de longa duração na Europa
Pode a Comissão descrever de forma circunstanciada as iniciativas que tomou no ano em curso para lutar contra o desemprego juvenil e de longa duração na Europa e, em particular, os programas que promove para garantir que as pessoas desempregadas adquiram novas competências no domínio das tecnologias da informação?
Vladimír Špidla, člen Komise. − Vážený pane předsedající, vážené poslankyně, vážení poslanci, Komise je znepokojena vysokou nezaměstnaností mladých lidí v členských státech, která na konci roku 2007 činila 15,2 %, což je téměř dvojnásobek v porovnání s celkovou mírou nezaměstnanosti. Rovněž je znepokojena přetrvávající dlouhodobou mírou nezaměstnanosti, která postihuje přibližně polovinu (45 %) všech nezaměstnaných osob. I když, a to bych chtěl zdůraznit, v poslední době zaznamenáváme poměrně zřetelný ústup dlouhodobé nezaměstnanosti. Tento ústup je rozdílný v jednotlivých členských státech, ale obecně zaznamenáváme i v této oblasti pokles.
Ovšem situace zůstává stále zneklidňující. Značný počet mladých lidí ukončí vzdělání, aniž získají dovednosti potřebné ke vstupu na trh práce. Zhruba každý šestý mladý člověk v Evropské unii totiž školní docházku předčasně ukončí a každý čtvrtý nemá dokončené vyšší středoškolské vzdělání.
Navzdory značnému úsilí členských států o zlepšení zaměstnanosti mladých lidí dosud asi polovina států nedosáhla cíle dát mladým nezaměstnaným šanci na „nový start“ do šesti měsíců, jak bylo stanoveno pro rok 2007, případně do čtyř měsíců, což je lhůta stanovená výhledově pro rok 2010.
Členské státy jsou hlavními aktéry při provádění opatření potřebných pro snížení nezaměstnanosti mladých lidí a dlouhodobé nezaměstnanosti. Evropská unie hraje doplňující úlohu prostřednictvím koordinace vnitrostátních politik členských států v oblasti zaměstnanosti a prostřednictvím finanční podpory z Evropského sociálního fondu.
Jak víte, Komise vydává každý rok zprávu o pokroku ve strategii v oblasti zaměstnanosti. Evropská rada na svém zasedání v březnu 2008 přijala doporučení určená členským státům: 17 z nich obdrželo doporučení v oblasti vzdělávání a odborné přípravy a 15 v oblasti zaměstnanosti.
Pro zlepšení integrace mladých lidí na trhu práce jsou podle mého názoru zásadní tři směry činnosti:
1. Zlepšení vzdělávání a odborné přípravy: je třeba zaměřit úsilí na rozvoj klíčových dovedností již od dětství a na vytvoření podpůrného mechanismu, jehož cílem by bylo předcházet předčasnému ukončení školní docházky. Program celoživotního učení prováděný od roku 2007 přispívá k rozvoji Evropské unie jakožto vyspělé znalostní společnosti tím, že podporuje modernizaci a přizpůsobování systémů vzdělávání a odborné přípravy členských států.
2. Podpora sociálního začleňování: v této souvislosti by měla být věnována zvláštní pozornost zlepšení situace nejzranitelnějších mladých lidí a vymýcení dětské chudoby.
3. Rozvoj geografické mobility: v současné době se nezaměstnanost vyskytuje paralelně s nedostatkem pracovní síly na trhu práce. Tato situace vedla Komisi k tomu, aby podporovala spolupráci mezi členskými státy, zejména ve prospěch větší mobility mladých lidí v Evropské unii.
Členské státy dále získávají finanční pomoc ze strukturálních fondů, zvláště pak z Evropského sociálního fondu, na provádění svých politik trhu práce.
Na období 2007–2013 mají členské státy k dispozici 75 miliard EUR.
Dopad ESF je značný. V roce 2007 využilo projektů ESF přibližně 25 % nezaměstnaných v EU. Pomoc tak získává každý rok asi 1 milion vyloučených osob, včetně mladých lidí. Každý rok vstupují asi 2 miliony osob na trh práce poté, co získaly podporu z Evropského sociálního fondu.
Evropský fond pro regionální rozvoj se sice cíleně nezabývá mládeží jako takovou, ale spolufinancuje akce, které se mladých lidí přímo dotýkají, jakými jsou např. podpora infrastruktury pro vzdělání a odbornou přípravu, univerzitní výzkum, pomoc společnostem a podpora podnikání v malých a středních podnicích. V rámci iniciativy Regiony pro hospodářskou změnu podporuje Komise výměnu osvědčených postupů prostřednictvím regionální sítě „Integrace mládeže na okraji společnosti“.
Dámy a pánové, boj proti nezaměstnanosti mladých lidí a dlouhodobé nezaměstnanosti je pro Evropu a členské státy prvořadou záležitostí. Zapojení mladých lidí do aktivního života a do společnosti a lepší využití jejich potenciálu jsou hlavními předpoklady pro obnovení silného a udržitelného růstu v Evropě.
Eoin Ryan (UEN). – I thank you for your extremely comprehensive answer.
Are you encouraging or pushing Member States to use best practice or examples of best practice from one country to another to try and limit the amount of long-term unemployment among young people? I am sure that some countries are, shall we say, more successful than others, and I was wondering whether there were ways in which countries could link up with each other to learn from examples of how it is done in other countries.
In the past I have criticised answers to questions, and I just want to compliment you on your very comprehensive answer.
Vladimír Špidla, člen Komise. − Vážený pane poslanče, vyměňování informací a dobrých praktik je jedna z ohromných výhod Evropské unie. Je to trvalá součást otevřené metody koordinace, je to trvalá součást naší práce, a chtěl bych zdůraznit, že např. slovinské předsednictví věnuje zaměstnání mládeže jednu ze svých předsednických konferencí, což je typická a ideální možnost, jak porovnat nejrůznější přístupy jednotlivých členských států. Máte pravdu, že některé členské státy nalézají pro některé otázky rychlejší a účinnější řešení než státy jiné, a proto je trvalá výměna a porovnávání zkušeností a praxí jednou z velmi účinných metod pokroku.
Reinhard Rack (PPE-DE). – Neue Qualifikation, Internet, Technologie und Ähnliches sind sicher wichtig auf dem Arbeitsmarkt. Wir haben allerdings alle die Erfahrung gemacht, dass gerade bei der Jugendarbeitslosigkeit häufig auch das Fehlen von Schlüsselqualifikationen – Lesen, Schreiben, Rechnen – der eigentliche Grund dafür ist, dass die Jugendlichen nicht erstmals bzw. in frühen Jahren in den Arbeitsmarkt eingegliedert werden können. Gibt es in diesem Bereich spezielle Schwerpunkte?
Μαρία Παναγιωτοπούλου-Κασσιώτου (PPE-DE). – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, μιλήσατε για την ανεργία των νέων και, στην προηγούμενη ερώτηση, για την υποαπασχόληση των γυναικών.
Σκοπεύει η Επιτροπή να παρουσιάσει προτάσεις για το συνδυασμό οικογενειακής και επαγγελματικής ζωής και, συγκεκριμένα, όσον αφορά τις άδειες μητρότητας και τη γονική άδεια;
Vladimír Špidla, člen Komise. − Dovolte mi, abych se rychle vrátil ke svému úvodnímu vystoupení. Právě na otázku tzv. předčasného ukončování školní docházky a na otázku získání základních dovedností se momentálně Komise soustřeďuje, zejména v práci mého kolegy komisaře Fígeľa. Máte pravdu, klíčové je, aby člověk v ranném dětství a v ranné mladosti získal základní kompetence a mimo jiné také schopnost učit se, protože to mu potom dává příležitost sledovat svoji životní kariéru snadněji a s větším úspěchem. V rámci programů např. financovaných Evropským sociálním fondem se zaměřujeme na něco, co bych nazval druhá šance, tzn. poskytnout dětem, které měly problém, a není jich málo, možnost znovu vstoupit do formálních struktur a dokončit tak své vzdělání. Je to opravdu jedno z těžišť činnosti Komise, protože tak jak už bylo řečeno, je to klíčové.
Presidente. − Pergunta nº 50 do Deputado Robert Evans (H-0185/08)
Assunto: Legislação da UE contra a discriminação
Nos termos da actual legislação da UE, é apenas no domínio do emprego e da formação profissional que os cidadãos da UE se encontram protegidos contra a discriminação com fundamento na idade, religião ou crença, deficiência ou orientação sexual, ao passo que nos domínios da educação, protecção social e acesso a bens e serviços, a legislação anti-discriminação só se aplica se esta tiver como fundamento a origem racial ou étnica.
Quando a legislação está a ser alargada no sentido de incluir mais categorias no domínio dos bens e serviços, terá a Comissão pensado nas consequências não intencionais que tal alargamento poderá causar?
Por exemplo, em relação a qualquer nova legislação, que salvaguardas previu a Comissão para garantir que as reduções para pessoas idosas e grupos beneficiários não sejam afectadas negativamente?
Vladimír Špidla, člen Komise. − Vážený pane předsedo, vážené poslankyně, vážení poslanci, jak víte, Evropská unie vytvořila rozsáhlý rámec v boji proti diskriminaci a může být hrdá na dosažené výsledky. Úroveň ochrany je však pro některé skupiny lidí vyšší než pro jiné. Konkrétně to znamená, že lidé jsou chráněni před diskriminací na základě věku, zdravotního postižení, sexuální orientace či náboženství, ale takto komplexně pouze na pracovišti. Rozsáhlejší je pouze ochrana před diskriminací pouze na základě rasového či etnického původu a pohlaví.
Jak bylo ohlášeno v pracovním programu Komise na rok 2008, má Komise v plánu předložit návrh vycházející z článku 13 Smlouvy o ES v zájmu uplatnění zásady rovného zacházení mimo trh práce a rozšíření stávajícího právního rámce EU. O podrobnostech bude ještě třeba rozhodnout, až budou mimo jiné k dispozici výsledky právě prováděné studie posouzení dopadů. Ty výsledky budou k dispozici během krátké doby. Komise si ale dobře uvědomuje nutnost nalezení rovnováhy mezi zásadou nediskriminace a rozdíly v zacházení, jež mohou být za určitých okolností oprávněné.
V členských státech se vyskytují různé druhy přednostního zacházení, které mají za cíl poskytnout ze specifických důvodů zvláštní zacházení určitým skupinám a nepředstavují diskriminaci. Přednostního zacházení mohou kupříkladu využívat starší osoby, např. v podobě bezplatného cestování veřejnou dopravou, čímž se podporuje mobilita. Komise nemá v úmyslu považovat tyto praktiky za protiprávní, jsou-li z legitimních, sociálních, vzdělávacích, kulturních nebo jiných důvodů zakotveny ve vnitrostátním právu.
Robert Evans (PSE). – Mr President, I would like to thank the Commissioner for that assurance at the end of his statement that the Commission does not intend that what he described as ‘preferential treatment’ will be adversely affected. I think that is welcome. If the work as he describes it continues and he can strike the right balance, I think that will be welcome in all countries in the European Union. I thank him for that assurance.
Whilst I have the floor, on a related matter, does the Commissioner have any idea when he expects to publish his proposal on a decision to accede to the UN Convention on the Rights of Persons with Disabilities, which of course fits into this same category?
Vladimír Špidla, člen Komise. − Konvence Spojených národů ve vztahu k handicapovaným lidem je konvence, která spatřila světlo světa i díky koordinovanému úsilí Evropské unie v době lucemburského předsednictví. Jsem si jist, že bez našeho úsilí by tato konvence nebyla uskutečněna. Její ratifikace je záležitostí samozřejmě členských států a Evropská unie se snaží tuto ratifikaci podpořit a urychlit v diskuzi s členskými státy.
Druhá Vaše otázka, kdy přeložíme svoji iniciativu: předpokládaný termín je někdy do konce června tohoto roku, ale je to skutečně pouze předběžný termín.
Jim Allister (NI). – Mr President, I would like to direct the Commissioner to religious discrimination and to the amazing fact that, despite the EU’s protection against religious discrimination, there is one place in the EU where religious discrimination is permitted. Sadly it is my constituency of Northern Ireland where by reason of a derogation from EU legislation – permitted by the EU – it is expressly declared that it is lawful to discriminate against Protestants when it comes to recruiting to the Police Service of Northern Ireland. Can the Commissioner tell us when this preposterous situation will end and the rights which others enjoy will be restored to my constituents?
Philip Bushill-Matthews (PPE-DE). – Very briefly, I am reassured, as was the questioner, Robert Evans, about what the Commissioner intends about any future legislation. But the question specifically talked about the potential dangers of unintended consequences.
Given the sensitivity of this area, could the Commissioner please confirm, before any future legislation in this area is developed to a final position, that any impact assessment would be particularly rigorous and done in advance?
Vladimír Špidla, člen Komise. − Současné platné směrnice umožňují zvláštní regulaci i ve vztahu k jednotlivým náboženským společnostem a k náboženské víře. Z tohoto hlediska, pokud Komise provádí screaning, provádí současně i screaning správného uplatnění této možnosti. Je to otázka komplexní, mimořádně citlivá, ale obecně je regulovaná evropskými směrnicemi a Komise je schopná posuzovat, zda jednotlivé členské státy tuto možnost uplatňují korektně tak, aby nenarušily princip nediskriminace.
Na druhou otázku mohu odpovědět naprosto jednoduše. Ano, rovnost zacházení, nediskriminace je základní evropská hodnota, kterou je třeba uplatňovat a je třeba využívat všech nástrojů, které má Evropská unie k dispozici. Na druhé straně je zřejmé, že při každém rozhodování, které má tak velký význam a obecně velký význam, jsou nutné studie následků, studie dopadů a tato metoda je Evropskou komisí důsledně užívána i v oblasti rovností příležitostí, základních práv a nediskriminace.
Mario Mantovani (PPE-DE). – Grazie Presidente, non aggiungo altre domande, però l'onorevole Marie Panayotopoulos aveva fatto una richiesta precisa sul tema della maternità e dei congedi parentali. Può consentire al Commissario di rispondere, grazie.
Presidente. − Senhor Deputado, já terminámos o período de resposta a essas perguntas e manifestamente não podemos. O Senhor Comissário ouviu a pergunta e se entender dar qualquer explicação por escrito, pode fazê-lo. A Senhora Deputada podia ter intervindo e ter feito essa referência na sua intervenção de há pouco.
As perguntas 51 a 61 receberão uma resposta escrita. As perguntas 62 e 63 não são chamadas, dado que o seu tema já figura na ordem do dia do presente período de sessões.
Presidente. − Pergunta nº 64 do Deputado Manuel Medina Ortega (H-0155/08)
Assunto: Acordo de pesca com Marrocos
Pode a Comissão indicar se procedeu a uma avaliação dos resultados das campanhas de pesca realizadas por navios da União Europeia em conformidade com o último Acordo de pesca com Marrocos?
Joe Borg, Member of the Commission. − Mr President, honourable Members, I should like to thank the honourable Member, Mr Medina Ortega, for his question, which gives me the opportunity to express the Commission’s position concerning the important issue of the fisheries agreement with Morocco.
The Commission is monitoring the EC-Morocco Fisheries Partnership Agreement. The figures concerning the first year of implementation of this agreement are not yet final since the first year only ended on 28 February 2008 and there is a six-month delay between the time that fishing operations take place and when the data are transmitted and analysed. Despite this time delay, the figures that we already have in our possession indicate the positive views of the fishing possibilities that show a utilisation rate of around 80% of the total fishing possibilities.
Manuel Medina Ortega (PSE). – Agradezco la respuesta del señor Comisario y reconozco la dificultad para tener datos tan pronto, pero, como da la casualidad de que resido en la proximidad de la zona donde se efectúa la pesca, me han comunicado los pescadores que hay unas dificultades estructurales en ese banco de pesca como consecuencia de la excesiva aparición de redes y otras artes de pesca que han sido abandonadas en la zona y que hacen extremadamente difícil la pesca.
No sé si el señor Comisario tiene conocimiento de las dificultades estructurales que se han producido en el banco pesquero del Sáhara después del anterior acuerdo −un período durante el cual no hubo presencia de la flota pesquera europea− y que, al parecer, se han traducido en un deterioro de las condiciones de pesca resultantes de la falta de conservación del banco.
Joe Borg, Member of the Commission. − If I can be a little more precise, during the first year of implementation for the main categories, more than 90% for small-scale categories and tuna have been fished, and around 80% for industrial pelagics.
However, the utilisation rate for the demersals is much worse. In this regard it is only about 23% utilisation. This is attributable mainly to certain problems that you have indicated, in particular the question concerning compulsory landings on the insistence of Morocco which was included in the fisheries partnership agreement, and also the problem regarding the recruitment of Moroccan seamen on board Community vessels.
I was in Morocco myself around two weeks ago and I had the occasion to discuss with the Moroccan Minister these teething problems – as one may call them – with regard to the implementation of the fisheries partnership agreement with Morocco. I think that there is a general understanding that we need to revisit the question concerning compulsory landings, given that in the fisheries partnership agreement the intention was that these landings would be required for re-exportation purposes. Community vessels would be required to land fish that was caught in Morocco and they would be re-exported after processing.
In actual fact the landing of fish is now being utilised for local consumption. That means that since the fish are caught outside the territorial limit they are considered to be imported into Morocco and therefore there is a hefty duty being charged.
I raised this issue and there is understanding, and I hope that in the very short-term we will find a solution to it. In a similar way with regard to the recruitment of Moroccan seamen, we have raised this issue with the Moroccan authorities – with the Minister himself – and there has been a widening of the list of persons that are included and from which the European Community vessel owners can choose.
We are trying to expand this list further so that in that way we will try to lessen as much as possible the inconvenience of a very restricted list of persons from which the vessel owners can chose fishers to operate on board their vessels.
Rosa Miguélez Ramos (PSE). – Señor Presidente, yo quisiera, en este mundo peligroso en el que vive la pesca, interesarme por la suerte del atunero-congelador Playa de Bakio, que fue secuestrado el domingo frente a las costas de Somalia con veintiséis tripulantes a bordo, ocho de ellos gallegos, cinco vascos y trece africanos.
Me gustaría preguntarle, señor Comisario, qué es lo que está haciendo la Comisión acerca de este asunto, si la Comisión ha actuado o tiene pensado actuar; porque nos preocupa muchísimo la suerte que pueden correr estas personas que están a bordo todavía de este atunero-congelador.
Joe Borg, Member of the Commission. − With regard to the specific case to which Ms Miguélez Ramos made reference, I would like to say that today the Commission issued a statement to the effect that we are concerned to learn of the hijacking of a Spanish fishing vessel in international waters off the coast of Somalia.
The Commission’s number one concern is the safety of the Spanish fishermen on board. It goes on to say that it deplores all acts of piracy and armed robbery. The maintenance of security in the waters off the coast of Somalia cannot be adequately ensured by the Somali authorities. As a result, there is a serious problem with piracy.
It concludes by saying that the Commission is of the view that a coordinated approach to the protection of EU merchant and fishing vessels cruising in unsecured maritime zones might legitimately form part of a European maritime policy, but it also relates to European security and defence policy. In any case, this is a matter for the Council to decide.
Presidente. − Pergunta nº 65 da Deputada Sharon Bowles (H-0175/08)
Assunto: Pequenos pescadores
Tem a Comissão conhecimento da criação da Small Boat Fishermen's Association (associação de pequenos pescadores) no Reino Unido, na sequência das quotas de pesca aplicadas este ano? Está a Comissão ciente de que, em certas zonas do Reino Unido, estas novas quotas levaram a que algumas pequenas frotas só possam pescar um bacalhau por dia? Embora incumba ao governo britânico decidir da repartição das quotas de pesca pelas pequenas e as grandes embarcações, admite a Comissão a importância local e tradicional das pequenas frotas de pesca, algumas das quais receberam prémios de desenvolvimento sustentável? Não considera a Comissão que a Europa deveria fazer mais para as proteger? Em caso afirmativo, como?
Joe Borg, Member of the Commission. − I would like to thank the honourable Member, Ms Bowles, for her question, which gives me the opportunity to express the Commission’s position concerning the important issue of small-scale vessels.
I am aware of the creation of an association bringing together owners of vessels under 10 metres long in the UK fleet. I am also aware that the low cod quota allocation is at the root of this association, since the share of the UK’s cod quota for this part of the fleet is only about 3% of the total, despite the fact that the relative catch potential of this part of the fleet may be considerably larger.
As you rightly pointed out in your question, Member States – in this case the United Kingdom – are responsible for distributing fishing opportunities amongst their vessels. I would, furthermore, like to add that Member States are also responsible for adjusting the size of the fleet, whether it is made up of small or large vessels, to the fishing opportunities available to it.
Let me underline that the Commission does recognise the specific circumstances of small-scale fleets, more precisely of vessels with a length of under 12 metres that do not use towed gear. For this part of the fleet, the European Fisheries Fund provides a very favourable financial framework, which allows Member States to adopt measures to protect it.
That said, I would like to point out that, on the basis of the information I have concerning vessels of under 10 metres in the UK, there are indications that this fleet sector has recently developed a harvesting capacity well beyond the fishing opportunities that were traditionally allocated to it. The solution to this problem is in the hands of the UK authorities.
Sharon Bowles (ALDE). – I guess that a lot of that is, maybe, as I suspected. But perhaps you can resolve another little problem for me. From time to time, I am actually told that the cod that are in the English Channel are not officially recognised as being there as an indigenous stock.
If that is the case, then the fishermen from the south-east coast of England will become even more irritated by being told they cannot catch cod that theoretically do not exist, although, in fact, the supply there is quite plentiful.
Could you resolve this for me and let me know to what extent the cod in the Channel have been taken into account in the latest EU statistics? I appreciate you may not come with all this information prepared, so I will accept it in writing if necessary.
Joe Borg, Member of the Commission. − I do not have the figures available, but I will certainly look into it and provide you with the information in writing.
With regard to cod, I would like to stress that we are now in the process of revisiting the cod recovery plan, which covers quite a large chunk of the seas around the United Kingdom.
I presented a proposal for a new cod recovery plan in Council on Monday of last week, when we held an initial exchange of views on the plan, which is also intended to cover the Irish Sea.
So, we are extending the reach of the cod recovery plan further. However, we are trying to fine-tune it to make it more sensitive to the particular realities found in the different waters, so that if there is a particular area of Community waters where cod stocks are more plentiful, then certain measures can be taken. In other areas, where cod stocks are in much worse shape, more stringent measures are obviously needed in order to give stocks a chance to recover.
Cod stocks in general are in very bad shape. I think they are among the worst as regards mortality, and very tough measures are therefore needed to enable these very valuable stocks to recover.
Presidente. − Pergunta nº 66 do Deputado Seán Ó Neachtain (H-0183/08)
Assunto: Programa de abate de um terço do sector irlandês dos peixes de carne branca
Poderá a Comissão fazer uma declaração minuciosa que descreva como está a evoluir o programa de abate de um terço do sector dos peixes de carne branca na Irlanda, com um custo de 60 milhões de euros?
Joe Borg, Member of the Commission. − Mr President, I would like to thank the Honourable Member, Mr Ó Neachtain, for his question, which gives me the opportunity to address the issue of the decommissioning of fishing vessels.
By letter dated 6 August 2007, the Irish authorities notified the Commission of the state aid scheme entitled ‘Adjustment of fishing effort’. The scheme foresees the decommissioning of vessels registered in the polyvalent or beam-trawl segments of the Irish fleet, primarily targeting white fish stocks, although vessels targeting pelagic and shellfish stocks are also included. The overall national budget for the scheme is EUR 66 million. The Commission approved the scheme under state aid rules on 13 November 2007. The Irish scheme foresees that aid can be granted until 1 October 2009. However, according to the Irish authorities, the closing date for applications under the scheme is 30 April 2008, after which date the level of uptake of the scheme will be clearer.
The Commission welcomes the initiative taken by Ireland in seeking to reduce its fishing fleet capacity so as to lessen the pressure on existing fish stocks. Matching fishing capacity to fishing opportunities is a central pillar of the common fisheries policy. Moreover, the Irish scheme gives priority to the decommissioning of those vessels targeting sensitive white fish stocks, while giving vessel owners already facing reduced quotas, higher fuel costs etc. the opportunity to leave the sector. The remaining operators should benefit from more attractive returns.
Seán Ó Neachtain (UEN). – A Uachtaráin, ba mhaith liom buíochas a ghlacadh leis an gCoimisinéir as a fhreagra agus ar ndóigh aontaím go bhfuil, agus go raibh, gá ann díchoimisiúnú a dhéanamh ar na báid d’easpa a ndóthain éisc.
Ach ba mhaith liom a fhiafrú den Choimisinéir: an bhfuil aon phlean nó moltaí ag an gCoimisiún chun go mbeadh deis ag na daoine seo atá dífhostaithe anois san iascaireacht slí bheatha eile a bhaint amach agus fanacht, b’fhéidir, leis an gcineál oibre atá san iascaireacht? Mar is beag seans eile a bhíonn ag daoine mar seo fostaíocht a bhaint amach de bharr gur chaith siad a saol ar an bhfarraige.
Joe Borg, Member of the Commission. − With regard to the crew members of vessels to be decommissioned, I would like to say first of all that the European Fisheries Fund allows assistance for the permanent cessation associated with decommissioning. However, it is up to the Member State concerned whether to include this item of expenditure within its operational programme for the European Fisheries Fund. I understand that Ireland considers that the national state benefit scheme provides compensation for the crews.
Having said that, apart from the permanent cessation associated with decommissioning, the European Fisheries Fund (EFF) also provides the possibility of socioeconomic compensation, diversification, retraining and early retirement. So it is also possible to provide assistance under the EFF in order to retrain crew for different, although related, sectors, providing opportunities for diversification and for seeking alternative employment in other sectors as well. Again, I would stress that it is the Member State which has to draw up the operational programme.
The Commission will approve the operational programme as long as it conforms to the parameters of the European Fisheries Fund, but the actual priorities, the actual areas that are identified, are up to the Member State concerned. The Commission does not have the right to insist that Member States should opt for one rather than the other. As long as they are included within the objectives or the aims of the European Fisheries Fund, then that is good enough for us.
Presidente. − Por não se encontrar presente o seu autor, a pergunta n.º 67 caduca.
Presidente. − Pergunta nº 68 do Deputado Ioannis Gklavakis (H-0221/08)
Assunto: Violações graves das regras da Política Comum da Pesca em 2005
Nos termos do regulamento (CE) nº 1447/1999(2) os Estados-Membros comunicarão regularmente à Comissão os casos de infracção às regras da Política Comum da Pesca (PCP) bem como informações completas sobre as sanções aplicadas. A Comissão publicou recentemente o sexto relatório sobre comportamentos que infringiram gravemente as regras da Política Comum da Pesca em 2005, COM(2007)0448.
Dos dados que figuram no relatório conclui-se que, anualmente, o número de infracções aumenta e o número de multas aplicadas em toda a UE diminui. Concretamente, em 2005, o número de infracções registadas sofreu um aumento de 8,1% e o montante das sanções diminuiu de praticamente 45%, em relação a 2004. Mantêm-se igualmente as grandes diferenças entre Estados-Membros, tanto no que diz respeito aos casos em que são aplicadas multas como em relação ao seu montante.
Poderá a Comissão informar se os diversos sistemas nacionais de aplicação de sanções asseguram iguais condições de concorrência entre os pescadores europeus? Considera oportuno criar um sistema harmonizado de aplicação de sanções para os casos de violações graves das regras da Política Comum da Pesca? Como se poderia reforçar a confiança dos pescadores quanto à aplicação uniforme das regras da PCP, de modo a respeitar as regras de preservação dos recursos haliêuticos?
Joe Borg, Member of the Commission. − I should like to thank the honourable Member, Mr Gklavakis, for the important question he has raised, thereby providing me with the opportunity to express my position concerning this crucial issue and also to touch on the reform being prepared in this area.
I am aware of the significant disparities in the sanctions imposed by Member States for serious infringements, leading to persistent shortcomings in the current control system.
As you rightly pointed out in your question, the penalties imposed by Member States are an insufficient deterrent, providing no real incentive for compliance. To give you an example: the average fine in the European Union in 2005 was less than EUR 2 000, varying from EUR 98 in some Member States to EUR 8 876 in others.
Let me underline that, according to Community law, it is up to the national authorities to ensure that every serious infringement of the common fisheries policy is subject to appropriate follow-up proceedings and, where necessary, to a deterrent penalty. It is the Member States which have the primary responsibility and the discretion to define the amount and to impose the sanctions for serious infringements of the common fisheries policy. The Commission can only supervise and evaluate this process.
Having said this, I would like to inform you that, on the basis of the analysis of the Member States’ annual serious infringements reports over the past years, and especially the Court of Auditors’ Report No 7/2007, the Commission has decided to launch a reform of the control system of the common fisheries policy, envisaging the harmonisation of sanctions at Community level, along with a clearer definition of serious infringements, to guarantee uniformity and transparency.
I am confident that this new, simpler and more effective control regime will ensure a level playing field between Community fishermen by strengthening respect for the common fisheries policy rules and by spreading a culture of compliance.
Ιωάννης Γκλαβάκης (PPE-DE). – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, είμαι ιδιαίτερα ευχαριστημένος από την απάντησή σας. Χαίρομαι που -επιτέλους- θα έχουμε μια ομοιόμορφη αντιμετώπιση σε όλα τα κράτη μέλη της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Μακάρι αυτό να εφαρμοστεί σε όλους τους τομείς. Εγώ θα ήθελα να συνεχίσετε με αυτή την αρχή, σημειώνοντας κάτι ακόμα: όσο μειώνονται τα ψάρια στις θάλασσες, τόσο πιο αυστηροί θα πρέπει να γινόμαστε, διότι, διαφορετικά, το μέλλον θα είναι πολύ άσχημο.
Joe Borg, Member of the Commission. − I would like to thank Mr Gklavakis for his comments.
I would like to appeal to Members of Parliament to support the Commission in this drive in order to try to bring about a measure of harmonisation of the sanctions regime.
I had a first exchange of views in Council only last week on a related area, which is the fight against illegal, unreported and unregulated fishing. In the IEU proposal, we are trying to harmonise the provisions – the sanctions regime, so to speak. Although all Member States unanimously agree that we need to effectively fight illegal fishing, when it came to discussing the details on the reach of the proposal, on the harmonisation of the sanctions and on how we can see to it to control the importation of illegally processed fish products, I think there was almost unanimity in finding problems with our proposals.
Obviously I will be taking this up with the Member States during the coming months. I envisage that when we come to the whole control regulation – which also encompasses the IEU – it is going to be much more of a tough encounter. I hope that Parliament, in the report that it intends to draw up on the new control proposal, which I will be hopefully presenting to the college for adoption later this year, will give it its full support.
Presidente. − A pergunta 69 receberá uma resposta escrita.
Pergunta nº 70 da Deputada Giovanna Corda (H-0157/08)
Assunto: Progressão da febre catarral no Norte da Europa
Um estudo recente realizado por duas universidades belgas demonstra o elevado risco de a febre catarral se tornar endémica no Norte da Europa. Uma vez que a propagação da doença está ligada à deslocação do vector e ao reforço das estirpes virais, não será conveniente tomar, desde já, medidas urgentes em previsão da progressão desta doença?
Por outro lado, o número total de rebanhos de bovinos e ovinos afectados pela doença passou, só na Bélgica, de 695 em 2006 para 6 857 em 2007. Pergunta-se à Comissão que medidas tenciona tomar em termos de investigação antiviral, de campanhas de vacinação e do seu financiamento?
Androula Vassiliou, Member of the Commission. − I thank the honourable Member for the question. I would say that the Commission is well aware of the unprecedented situation caused by the spread of bluetongue in several Member States in recent years and is making strenuous efforts to combat this disease.
Last January, at the Conference on bluetongue vaccination arranged by the Commission, it clearly emerged that vaccination is the main, most effective veterinary measure to combat bluetongue. In order to achieve a harmonised EU approach, the Commission swiftly issued guidelines and criteria for vaccination plans, while leaving the Member States the necessary flexibility to adapt the vaccination strategy to their particular situation.
The Commission then assessed the plans submitted by the Member States, approved them and ensured a first financial contribution of up to EUR 64 million out of a total of EUR 130 million for the whole exercise. All these actions reflect the importance that the Commission attaches to the vaccination.
The Community is also supporting several bluetongue research programmes. Under the fifth and sixth framework programmes, two specific projects were devoted to the development of a safe, efficacious bluetongue virus vaccination strategy. The EU contribution was EUR 1.7 million and EUR 804 000 respectively. These actions will have continuity in the seventh framework programme. However, at present scientists do not consider that the development of anti-viral treatments would effectively reduce the losses caused by this disease.
Giovanna Corda (PSE). – Madame la Commissaire, tout d'abord, je sais que je suis la première à vous poser une question orale aujourd'hui. Je souhaite que vous ayez autant de plaisir que moi d'être dans cette maison. Voilà, je voulais faire une petite parenthèse.
Alors, je vois que vous donnez beaucoup d'informations mais, selon les dernières recueillies récemment dans le Benelux et en Allemagne, le nombre de troupeaux infectés par la fièvre aurait été multiplié par vingt-cinq en un an, ce qui est considérable.
Je vais vous citer un cas en Belgique puisque c'est le pays où je travaille, bien sûr. Près de 7 000 troupeaux seraient touchés. Le dommage économique est par conséquent très important pour les éleveurs.
Androula Vassiliou, Member of the Commission. − We believe that the disease will spread throughout the whole of Europe in 2008. That is why the Commission is taking very strict measures to contain the disease and, as I said, the best way to fight it is a vaccination. We have spent and are spending quite a lot of money to assist Member States with regard to the vaccines and the vaccination.
James Nicholson (PPE-DE). – Mr President, I would like to say to the Commissioner: bluetongue has rapidly spread throughout the European Union, and you have said that vaccination is the best way, but would the Commission not, even at this stage, consider that in any area which has not to date been affected by the disease they be allowed to ban imports of animals into their region or area, in cases where herds have been proven to have the disease – where it has been confirmed? Surely that would be a sensible thing to do, so that people – even voluntarily – do not import from an area that has been affected into a region that is unaffected, because it is spreading rapidly. You say that it is inevitable, but I think we should do that.
Androula Vassiliou, Member of the Commission. − As you know, we have taken measures. We have the examples of Italy and France – and Portugal – which have taken unilateral measures to prevent the importation of affected animals. As a result of the extra measures taken, both countries are now withdrawing the unilateral measures they have taken in the past. We are watching the situation very closely and we shall take further measures if we feel that we have to.
Presidente. − Dado referirem-se ao mesmo assunto, as perguntas que se seguem serão chamadas em conjunto:
Pergunta nº 71 da Deputada Marian Harkin (H-0164/08)
Assunto: Carne de vaca brasileira
Que requisitos é actualmente necessário satisfazer para autorizar a importação de carne de vaca brasileira para a UE?
Pergunta nº 72 do Deputado Brian Crowley (H-0177/08)
Assunto: Carne de bovino proveniente do Brasil
Pode a Comissão indicar de forma circunstanciada a sua posição actual em relação às importantes restrições à importação de carne de bovino do Brasil para a União Europeia?
Androula Vassiliou, Member of the Commission. − As you know, the EU has had in place for a number of years a very effective import policy for beef coming from Brazil.
Brazilian beef destined for the EU is only authorised from territories which are considered to be free from foot-and-mouth disease. Currently, these territories are located in six Brazilian states: Espírito Santo, Goiás, Mato Grosso, Minas Gerais, Rio Grande do Sul and Santa Catarina.
Bovine animals whose meat is destined for the EU market must have remained within an authorised territory for at least a 90-day residency period. In addition, there is a minimum 40-day residency period prior to slaughter within a holding.
At the slaughterhouse, the bovine animals cannot come into contact with other animals that do not comply with the above conditions and have to undergo an ante-mortem health inspection and show no clinical signs of disease 24 hours prior to slaughter.
Only fresh beef can be exported to the EU and the beef itself must have been deboned and matured to ensure inactivation of the FMD virus, should it still be present despite all the previously mentioned measures.
However, a Commission inspection in November 2007 identified serious instances of non-compliance with regard to holding registration, animal identification and movement control and a failure on the part of Brazil to respect previous commitments to take the appropriate corrective measures.
Consequently, the Commission adopted measures in January this year which restricted imports of Brazilian beef to holdings meeting a number of additional requirements. These additional requirements include the full identification and registration of all animals in the national Brazilian system for bovine animals. In addition, the holdings have to be placed under the effective control of the Brazilian veterinary services and regularly inspected by the Brazilian authorities.
Marian Harkin (ALDE). – I too welcome the Commissioner.
Perhaps my question is a little unfair, because it has a historical perspective. But from your predecessor, Commissioner Kyprianou, I received a reply with regard to the food and veterinary report about six months ago. His response was that the preliminary conclusions of the report did not justify an immediate change of EU policy vis-à-vis Brazil. Just literally two or three months before the ban was imposed, the food and veterinary officials were insisting in the Agriculture Committee and elsewhere that the problems were not really of a significant nature. Yet, within two or three months, the ban was imposed, and now we are just importing from 1% of the original number of farms.
My question is: did it take the Irish Farmers Association report to prompt the FVO to look much closely at the situation, and did it take that to cause the Commission to act?
Brian Crowley (UEN). – I would like to thank the Commissioner for her response and welcome her to her first Question Time in the European Parliament. Obviously, you are very engaged and delighted with the response you are getting.
My supplementary concerns the fact that, at your hearing in Parliament before the Committee on the Environment, Public Health and Food Safety, you made the point that food safety is one of our key concerns, but that we also have to be fair to our trading partners.
However, I believe that we should be fair not just with the regulations that apply to European farmers and food producers, but to those who are importing into the European Union as well and that the same regulations should apply. How do we go about guaranteeing that the food supply is secure and safe to the same standards that European producers are meant to meet, in particular with regard to beef from Brazil?
Androula Vassiliou, Member of the Commission. − Deficiencies with regard to EU health requirements were identified during Commission missions to Brazil. Some of these deficiencies have been addressed by the Brazilian authorities themselves.
However, during the November 2007 mission, instances of non-compliance were identified, in particular in relation to holding registration, animal identification and movement control, and the failure to respect previous commitments to take corrective measures.
Consequently, as I said, additional requirements were adopted, and at present we are making sure that the Brazilian commitment really is adhered to. At this point in time, experts from the Commission are offering practical training to the inspectors themselves, but are also making sure that the inspectors who have been trained are there in the farms training their own people, so that every Member State receiving exports of beef from Brazil has guarantees that there are well-trained people to supervise adherence to our requirements and regulations.
Mairead McGuinness (PPE-DE). – Commissioner, welcome. Your last statement troubles me a little, because the experience of Irish farmers, European farmers, when they are visited by inspectors from the Commission, is not one of great assistance but of inspection and checking. I get the impression that our officials at Commission level are holding the hands of and assisting the Brazilians to meet the standards. I wish the same would apply when it comes to our own producers.
My second question is: what efforts is Brazil making to raise its game, and can you envisage – and, if so, when – a return, as I am sure the Brazilians wish, to the levels of beef they were previously sending to Europe? I know you are new to the job, but do you believe that their standards, should they ever reach them, are equivalent to ours, given that they only require 90 days and 40 days? We tag from birth right through to slaughter.
Elspeth Attwooll (ALDE). – My welcome too, Commissioner. Given what you were saying about the last Food and Veterinary Office report and the problems with unreported outbreaks, major flaws being identified in traceability and identification – indeed systemic failures – and the fact that the Brazilian authorities could not put in place guarantees, despite the new measures which you have implemented, surely it seems unlikely that the regionalisation policy for the control of foot-and-mouth disease in Brazil is working at all, and whether it can possibly even be made to work. Is this not unlikely, Commissioner?
Androula Vassiliou, Member of the Commission. − First of all, I would like to assure you that the requirements we impose are equivalent for the product exported, and Commission officials may now be training people, at their request, to put in place the right controls and regulations, but I am sure that they would not refuse to offer assistance to our people. We try to be fair, and I am sure that the primary requirement is the safety of our products. Regionalisation is applied in the same way in Brazil as in the EU.
Presidente. − Pergunta nº 73 da Deputada Avril Doyle (H-0166/08)
Assunto: Proposta no domínio da saúde
Pode a Comissão indicar as razões do atraso na publicação da proposta sobre a prestação de cuidados de saúde a nível transfronteiriço, tendo em conta a exigência política de legislar em conformidade com os acórdãos do Tribunal de Justiça das Comunidades Europeias neste domínio e a promessa efectuada quando os cuidados de saúde foram excluídos da Directiva relativa aos serviços (2006/123/CE(3))?
Androula Vassiliou, Member of the Commission. − Honourable Members, the Commission has every intention to respond to the decision of the Parliament and the Council when removing health services from the Services Directive in 2006 to have them treated separately.
It is the Commission’s intention to present a proposal that will codify the rulings of the European Court of Justice in this area, thus clarifying patients’ rights in the provision of cross-border health care and to present flanking measures in order to secure the availability of good quality cross-border health care.
Certain concerns expressed on various aspects of this matter in the course of the last few months led to further reflection and consultation. However, a draft proposal for a directive on the application of patients’ rights in cross-border health care is now under consideration for adoption by the College before the end of June 2008.
Our aim is to come forward with a proposal with the ultimate goal of helping citizens to exercise their rights conferred upon them by the European Court of Justice rather than to create more problems. This proposal will be focused on patients’ rights and increased access to health care. It will be part of a social package to be launched in cooperation with Commissioner Špidla, promoting access, opportunities and solidarity for all EU citizens.
Patients will be the main focus of this initiative and this is in line with the overarching citizen-oriented approach of the Commission.
The proposal will not create new financial entitlements for patients. The rights of patients established by the Court relate to the financial entitlements already defined by Member States. This proposal simply creates a framework for the patients to exercise these rights effectively with greater legal certainty, more transparency and improved predictability.
Finally, the proposal will also set the legal and administrative basis for an improved and renewed cooperation between Member States in some forward-looking health-related areas where EU added value and synergies are expected to be decisive.
Avril Doyle (PPE-DE). – I join in the welcome to Commissioner Vassiliou here on her first day taking questions. It is nice to have her with us. Thank you for your reply.
Health care was exempted from the Services Directive originally for very good reasons, because we wanted a health services directive. We have already waited far too long. I am not quite sure what message the shuffling around the different desks in the Commission is sending to us. Is it a concern with too much privatisation? Is it a concern that we might run down health services in Member States? There are already major discrepancies in competences in this area and differences in standards, and under the single market patients are entitled, as the ECJ has decided, to travel for treatment if they cannot reasonably access treatment in their own Member State. What exactly has caused the delay to date, Commissioner?
Mairead McGuinness (PPE-DE). – You may not be able to address this immediately, but perhaps you could come back to me.
There are some comments in relation to the Lisbon Treaty about claims being made by the ‘No’ campaign in Ireland that the Treaty will push privatisation of health care and trading of services. I would appreciate it if you would come back to me with clarification on that point.
Androula Vassiliou, Member of the Commission. − The only thing I can say at the moment is to stress our full determination to go ahead. Let us not speak about the past. There is a decision, and I assure you that, in June, we shall have the proposal in front of the College. Please take it from me that in June we shall proceed.
Regarding privatisation, there is great concern about this, but my answer is that this concern is unfounded. The proposal is focused on the needs of patients. It ensures that, if patients travel to receive care, it is safe and of good quality. It also makes clear under what conditions citizens can have cross-border health care reimbursed by their national health system or health care provider and when they cannot. These conditions for reimbursement are not new, but are a codification of European Court of Justice rulings.
This proposal does not create possibilities of receiving health care abroad that were not already established by the Court rulings. This proposal aims to ensure that cross-border health care happens within a clear framework for safe, high-quality and efficient health care throughout the Union. The aim is to provide a clear framework.
Presidente. − As perguntas que, por falta de tempo, não obtiveram resposta obtê-la-ão ulteriormente por escrito (ver Anexo).
O período de perguntas está encerrado.
(A sessão, suspensa às 20 horas, é reiniciada às 21 horas)
PRESIDE: MIGUEL ANGEL MARTÍNEZ MARTÍNEZ Vicepresidente
15. Въвеждане в действие на Директивата относно командироването на работници вследствие на на решенията на Съда на ЕО (разискване)
El Presidente. − El siguiente punto es la declaración de la Comisión sobre la aplicación de la Directiva sobre el desplazamiento de trabajadores a raíz de las sentencias del Tribunal de Justicia. Un tema importante que ha dado lugar a una serie de malentendidos y, sobre todo, a una serie de rumores y de preocupaciones en algunos de nuestros países y, por lo tanto, vamos a seguir este debate con enorme interés y con el mismo, en particular, la declaración que en nombre de la Comisión hace el señor Spidla.
Vladimír Špidla, člen Komise. − Vážený pane předsedo, vážené dámy, vážení pánové, Komise ve svém sdělení z června 2007 „Vysílání pracovníků v rámci poskytování služeb – co nejlepší využití výhod a příležitostí a současně zajištění ochrany pracovníků“ uvedla některé nedostatky v provádění a přeshraničním vymáhání směrnice o vysílání pracovníků.
Dospěli jsme v té době k závěru, že tyto problémy mohou být řešeny pouze za předpokladu, že členské státy zlepší svou vzájemnou spolupráci a zejména budou plnit své povinnosti týkající se správní spolupráce a přístupu k informacím, které jsou stanoveny ve směrnici.
Správné a účinné provádění a prosazování jsou klíčovými prvky při ochraně práv vysílaných pracovníků, zatímco nedostatečné prosazování oslabuje účinnost předpisů Společenství platných v této oblasti.
Komise proto přijala dne 3. dubna tohoto roku doporučení ohledně zvýšené spolupráce s cílem odstranit nedostatky v tom, jak jsou stávající právní předpisy prováděny, uplatňovány a prosazovány. Doporučení zejména požaduje účinnější výměnu informací, lepší přístup k nim a výměnu osvědčených postupů.
Takto zdokonalená správní spolupráce by měla zlepšit ochranu pracovních podmínek v praxi, snížit administrativní zátěž kladenou na podniky, zefektivnit sledování toho, nakolik jsou plněny stávající povinnosti týkající se dodržování pracovních podmínek a zajistit účinnou kontrolu.
V doporučení se též navrhuje vytvořit výbor na vysoké úrovni, do něhož by se přímo zapojili sociální partneři, kteří se bezprostředně střetávají s problémy v praxi a jenž by stanovil základ pro užší spolupráci mezi inspektoráty práce. Tento výbor by mohl být vhodným prostorem pro diskuzi o řadě otázek vyplývajících z provádění směrnice o vysílání pracovníků.
Komise je přesvědčena, že toto doporučení vytváří základ pro intenzivnější boj proti nedodržování práv pracovníků a práci načerno a že zlepšuje pracovní podmínky migrujících pracovníků v celé Evropské unii.
Nyní je na členských státech, aby podnikly potřebné kroky ke zlepšení provádění směrnice o vysílání pracovníků. Očekává se, že Rada schválí uvedené doporučení na příští Radě ve složení pro zaměstnanost a sociální věci dne 9. června.
Komise sama pak zamýšlí vyhodnotit provádění směrnice ve světle posledních rozsudků Evropského soudního dvora, přičemž bude úzce spolupracovat s Evropským parlamentem na přípravě jeho zprávy předložené z jeho vlastní iniciativy.
Komise se plně zavázala k účinné ochraně práv pracovníků a bude pokračovat ve svém boji proti jakékoli formě sociálního dumpingu nebo nedodržování práv pracovníků.
Je třeba zdůraznit, že neexistuje žádný rozpor mezi důsledným prosazováním práv pracovníků a podporou konkurenceschopného vnitřního trhu, jenž nám poskytuje prostředky k zachování evropského sociálního blahobytu. Sociálním aspektům a konkurenceschopnosti musí být přisuzována stejná důležitost, mají-li naše společnost a hospodářství dále vzkvétat.
Gunnar Hökmark, för PPE-DE-gruppen. – Herr talman! Jag ska be att få tacka kommissionären för hans presentation och jag välkomnar att han understryker vikten av ett ökat samarbete mellan medlemsstaterna och det ansvar som medlemsstaterna har för att implementera utstationeringsdirektivet korrekt.
Jag tycker att det kan vara skäl att i denna diskussion understryka en sak och det är att vi sedan 2004 har fått en snabb förändring av den europeiska arbetsmarknaden. Vi har fått en ökad rörlighet. Det är viktigt att säga att de olika skräckscenarier som då spreds vad gäller konsekvensen av ökad rörlighet har visat sig vara felaktiga. Det talades om social turism och en mängd andra problem.
Sakläget är att det idag finns 1 miljon européer utstationerade i olika länder. Och i de medlemsstater där vi haft den största öppenheten har vi också haft den bästa utvecklingen på arbetsmarknaden och när det gäller lönebildning. Utstationeringsdirektivet har bidragit till enskilda människors bättre möjligheter men också bidragit till europeisk ekonomi och till europeisk arbetsmarknad. 1 miljon människor!
Det ska vi ha i åminnelse när vi diskuterar tre olika rättsfall. Därför att när domstolen har dömt där så ser vi också att det är olika situationer i olika fall. Men vad som också är viktigt är att det inte finns någonting i detta som säger att det inte finns något hinder för olika stridsåtgärder i de olika medlemsstaterna. Det finns ingenting i de domsluten som innebär att de står i konflikt med olika typer av kollektivavtal eller annan lönebildning? Däremot så ställs det krav på att medlemsstaten ska ha en lagstiftning och att samhällen ska fungera så att de uppmuntrar och tillåter rörlighet. Det är i det sammanhanget som jag också tycker att det är viktigt att vi nu utvecklar bättre samarbete och att de olika medlemsstaterna ser till att implementera och utvärdera detta, så att vi förenar rörlighet med social säkerhet och trygghet för var och en i Europa. Vi ska inte skylla på EU för de problem som finns, utan vi ska ta på oss ansvar i de olika medlemsstaterna och vi ska vara glada för den ökade rörlighet och den välfärd vi kan se som en möjlighet av utstationeringsdirektivet.
Anne Van Lancker, namens de PSE-Fractie. – Voorzitter, ik zou de commissaris willen danken voor de aanbeveling voor betere administratieve samenwerking en betere mogelijkheden voor de arbeidsinspecties. Maar, commissaris, u bent zich toch bewust van het feit dat onze vreugde daarover fors teniet gedaan wordt door de arresten Raval en Rupert? Die hebben namelijk voor grote commotie gezorgd, niet alleen bij de PSE-Fractie in het Parlement, maar ook bij de vakbonden daarbuiten en bij de landen die momenteel het Verdrag van Lissabon aan het ratificeren zijn.
Wij hebben lang gedacht dat de detacheringsrichtlijn een goede richtlijn was met een duidelijk uitgangspunt. Aangezien we er niet voor kunnen zorgen dat lonen en arbeidsvoorwaarden overal in Europa gelijk zijn, is het niet meer dan billijk dat werknemers kunnen rekenen op gelijke behandeling op de plek waar zij werken, ongeacht hun nationaliteit. Het is juist dat de detacheringsrichtlijn geen volledig werklandprincipe hanteert, maar slechts een aantal bindende voorwaarden oplegt. Maar de richtlijn geeft ook aan de lidstaten de ruimte om meer genereuze bepalingen van arbeidsbescherming van de werknemers op te leggen, volgens hun eigen sociale tradities, overeenkomstig CAO's of algemeen verbindende CAO's.
De arresten zagen nu de poten af van onze stoel van gelijke behandeling. De minimumbescherming waarin de richtlijn voorziet, is stilaan een maximum aan het worden. Het is allang geen probleem meer van slechte omzetting in bepaalde lidstaten. Maar het besef groeit bij ons dat de basisfilosofie van de richtlijn fout zit en die is: bescherming van werknemers mag, maar met mate. Sociale rechten om te onderhandelen, om te staken, bestaan maar zolang ze het vrij verkeer van diensten niet in het gedrang brengen. Dit is geen kwestie van xenofobe uitlatingen, integendeel. Buitenlandse werknemers zijn meer dan welkom. Vrij verkeer van werknemers garandeert trouwens gelijke behandeling vanaf de eerste dag en dat is ook wat we willen onder het vrij verkeer van diensten.
Daarom vraagt mijn fractie een herziening van de detacheringsrichtlijn om drie redenen. Ten eerste om ervoor te zorgen dat gelijke behandeling van binnen- en buitenlandse werknemers gewaarborgd wordt. Ten tweede om te waarborgen dat nationale systemen van sociaal overleg ten volle gerespecteerd worden, en ten derde om ervoor te zorgen dat fundamentele sociale rechten voor iedereen veilig gesteld worden. Wij rekenen op uw steun, commissaris.
Anne E. Jensen, for ALDE-Gruppen. – Hr. formand! Jeg vil gerne sige tak til kommissæren for hans redegørelse. Der har jo været mange stærke reaktioner på en række domme fra Domstolen i den senere tid. Nogle iagttagere mener på baggrund af bl.a. Lavaldommen, at Lissabontraktaten skal ændres, og at man skal lægge bånd på Domstolen. Der vil jeg sige, at det er at skyde langt over målet, og at det skyldes, at man fra visse sider ønsker at putte grus i maskineriet og prøve at bilde folk ind, at Lissabontraktaten kan være et problem for lønmodtagernes retssikkerhed. Tværtimod betyder Lissabontraktaten større rettigheder for lønmodtagerne.
Andre iagttagere mener - ligesom Anne Van Lancker - at udstationeringsdirektivet skal ændres. Igen vil jeg sige nej. Det synes jeg ikke, at vi skal gøre som det første. Jeg mener, at vi, således som kommissæren har foreslået det, først skal lave et grundigt arbejde og se på, hvordan udstationeringsdirektivet faktisk gennemføres i praksis, og hvad mulighederne er for at sikre mod social dumping inden for rammerne af den gældende lovgivning.
Jeg mener også, at vi skal afvente medlemsstaternes reaktion. Her tænker jeg måske især på Lavaldommen. Den endelige dom er jo ikke faldet i Lavalsagen i Sverige, og der er mange aspekter af denne dom, både en klokkeklar diskrimination af udenlandske virksomheder, som vi ikke kan gå ind for, men også en uklar information til virksomheden. I Danmark er der igangsat et udvalgsarbejde af regeringen, hvor man samler eksperter på arbejdsmarkedet - juridiske eksperter og arbejdsmarkedets parter - for at undersøge, hvordan de seneste domme harmonerer med den danske model, som er aftalebaseret og kun i meget beskeden grad styret af lovgivning. Jeg mener, at det vil være nyttigt at se på, hvad dette udvalg kommer frem til. Det er et hurtigtarbejdende udvalg, der er færdig med sit arbejde i juni måned.
Som det ofte er i politik, ligger djævlen i detaljen, og derfor er det vigtigt, at vi bevarer en afbalanceret holdning til disse spørgsmål. Det er kun halvandet år siden, at vi sidst her i Parlamentet havde en grundig drøftelse om udstationeringsdirektivet, og vi foretog en høring af arbejdsmarkedets parter. Alle sagde, at direktivet er godt, men svært at bruge i praksis. Lønmodtagerne kender ikke deres rettigheder. Arbejdsgiverne kender ikke deres forpligtelser godt nok. Derfor var vores konklusion, at der er behov for bedre information og bedre samarbejde, sådan som De også, hr. kommissær, foreslår det nu. Vi foreslog også, at man f.eks. benyttede Dublinagenturet, der både repræsenterer regeringer og arbejdsmarkedets parter, til at udvikle god praksis på dette område. Jeg vil meget gerne høre, hvad der sker på dette område. Jeg forstår godt frygten for social dumping, men jeg mener, at vi skal håndtere dette spørgsmål klogt. Det vil tage lang tid, hvis udstationeringsdirektivet skal ændres, og derfor er det vigtigt, at vi afsøger alle muligheder for at sikre grundlaget for fleksible arbejdsmarkeder som det danske under de gældende regler. Det gælder om at sikre, at vi faktisk kan have fleksible arbejdsmarkeder.
Konfliktretten er ikke truet af de afsagte domme, men der skal være balance i tingene i forbindelse med en konflikt. Jeg synes, at det er vigtigt at understrege, at lønmodtagernes rettigheder styrkes i Lissabontraktaten, og at både arbejdsmarkedets parter og regeringerne på tværs af grænser må gå sammen om at få lovgivningen til at fungere bedre og til at fungere mere gnidningsfrit. Det er vejen frem!
Roberts Zīle, UEN grupas vārdā. – Paldies priekšsēdētāja kungs, godātais komisāra kungs! Spriedums šajā lietā īstenībā dod cerību, ka Eiropas Kopienu Tiesa uztver Eiropas Savienības četras pamatbrīvības reālajā dzīvē. Jēdziens „sociālais dempings”, kas ir tik populārs arī šajā Parlamentā, šoreiz nenostrādāja gadījumā, kad mērķis bija neielaist citas dalībvalstis uzņēmumu sniegt pakalpojumu Eiropas Savienības vienotajā tirgū. Šajā diskusijā gribu izcelt vienu politisku aspektu — Eiropas Savienības dalībvalstis, tai skaitā lielā mērā, piemēram, Zviedrija, pēdējos gados Baltijas valstīs ieguva milzīgu peļņu ar „agresīvu” finanšu pakalpojumu sniegšanu, it īpaši nekustamā īpašuma kreditēšanā. Mēs nekad neesam ierobežojuši šo kapitāla plūsmu pat tad, kad peļņa bija ārkārtīgi augsta un tostarp iegūta ar savdabīgu eksporta sociālo dempingu — respektīvi, latvieši, kas strādāja šajās bankās, saņēma atalgojumā ne tuvu to samaksu, ko saņem zviedri par šo pašu darbu Zviedrijā. Tagad finanšu krīzes laikā daudzas latviešu ģimenes ilgstoši pārmaksās par aizņemto naudu, taču mūsu cilvēki un uzņēmumi nedrīkstēs konkurēt Eiropas Savienības tirgū, līdz ar to viņi nespēs atmaksāt šos parādus, kā rezultātā īstenībā zaudēs arī tie paši Zviedrijas pensiju fondi un citi akcionāri bankās. Kolēģi, mēs esam vienā Eiropas laivā, ļausim Eiropas pamatbrīvībām būt patiesi brīvām, tā iegūsim mēs visi! Paldies!
Elisabeth Schroedter, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Alle Gerichtsurteile betreffen Fälle, in denen die Gewerkschaften international anerkannte Kollektivmaßnahmen ergriffen haben, um gegen Sozialdumping vorzugehen. In allen drei Urteilen wurde vom Europäischen Gerichtshof anerkannt, dass es sich bei diesen Maßnahmen um ein legitimes Recht der Gewerkschaften handelt. Jedoch wurde dieses Recht vom Gerichtshof in Bezug auf den Binnenmarkt in Frage gestellt.
In den Fällen Laval und Rüffert wurde gesetzliche Mindestnorm als einzige im Binnenmarkt geltende Höchstnorm interpretiert. Damit interpretierte der Europäische Gerichtshof die Entsenderichtlinie in eine ganz bestimmte Richtung. Das hat der Gesetzgeber jedoch nicht so beabsichtigt. In der Erwägung der Richtlinie ist sowohl der freie Dienstleistungsverkehr im fairen Wettbewerb zu fördern, wie auch die Rechte der Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen zu garantieren sind. Zudem enthält die Entsenderichtlinie eine Meistbegünstigungsklausel für Arbeitnehmer, und die wurde in den Gerichtsurteilen nicht berücksichtigt.
Der Gerichtshof schafft jetzt eine Situation in der Europäischen Union, in der die Entsenderichtlinie von einer Minimalrichtlinie zu einer Maximalrichtlinie erklärt wird und in der es legitim ist, sich über Sozialdumping einen Wettbewerbsvorteil zu verschaffen. Internationales soziales Recht soll jetzt den Belastungen für Unternehmen im freien Binnenmarkt untergeordnet werden. Mag sein, dass ich damit die Gerichtsurteile kritisiere. Aber eine Union ohne gleichwertige Elemente des sozialen Europas, wie Tarifvereinbarungen, Kollektivmaßnahmen und Kampf gegen Sozialdumping ist zum Scheitern verurteilt und wird die Unterstützung der Bürgerinnen und Bürger nicht mehr bekommen. Deswegen ist unsere grüne Antwort an dieser Stelle: Das Prinzip „gleicher Lohn für gleiche Arbeit am selben Platz“ muss im Binnenmarkt gegenüber den Freiheitskriterien eine gleichwertige Stellung haben!
Francis Wurtz, au nom du groupe GUE/NGL. – Monsieur le Commissaire, tout d'abord, je voudrais constater que mes collègues de la Conférence des présidents qui avaient décidé de l'heure tardive de ce débat, contre ma volonté, sont tous absents ce soir. Mais fût-ce en séance de nuit, je me réjouis pour ma part d'avoir enfin obtenu un premier débat sur cette grave affaire qu'est la légitimation par la Cour de justice européenne du dumping salarial, affaire sur laquelle, Monsieur le Commissaire, vous venez de passer en vingt secondes, avec une singulière désinvolture.
Je rappellerai donc brièvement les trois étapes de cette nouvelle dérive du droit européen. 11 décembre 2007: la Cour condamne une action syndicale qui s'opposait à ce que l'armateur finlandais Viking Line réimmatricule son ferry en Estonie pour casser les salaires des marins. 18 décembre 2007: la Cour condamne à nouveau des syndicats, cette fois en Suède, à Vaxholm, pour avoir bloqué les travaux d'une entreprise lettone qui refusait d'appliquer la convention collective en vigueur dans ce secteur. 3 avril 2008: la Cour condamne le Land de Basse-Saxe, en Allemagne, coupable d'avoir institué un salaire minimum s'imposant à toute entreprise de construction obtenant un marché public. La Cour donne ainsi raison à un sous-traitant polonais d'une société allemande, qui versait à ses ouvriers des salaires inférieurs de plus de moitié à la règle en vigueur. C'est l'arrêt Rüffert.
Dans les trois cas, la raison de fond invoquée par la Cour pour justifier sa décision encourageant le dumping salarial a été la même: le droit communautaire interdit toute mesure – écoutez bien – susceptible de rendre moins attrayantes les conditions faites à une entreprise d'un autre État membre car cela - je cite encore – constitue une restriction à la libre prestation des services ou à la liberté d'établissement, lesquelles comptent parmi les libertés fondamentales garanties par le traité. C'est tout simplement inacceptable. Où est la place du social dans une telle logique libérale?
En effet, toute avancée sociale dans un pays rend d'une certaine manière un marché moins attrayant – pour reprendre l'expression de la Cour – pour les entreprises concurrentes. J'ajoute que, dans les trois cas, la fameuse directive sur le détachement des travailleurs n'a pas apporté la moindre protection aux travailleurs concernés. Au demeurant, la Cour précise, je la cite que "cette directive vise à réaliser la libre prestation des services". Elle ne parle pas de protection des travailleurs.
Enfin, dans les trois cas, la Cour a pris sa décision à la lumière d'articles précis du traité et pas seulement du texte de la directive. À la lumière d'articles précis du traité, article 43, dans le premier cas, article 49, dans les deux autres, tous deux étant repris tels quels dans le projet du traité de Lisbonne en cours de ratification.
Ma conclusion est donc claire. Il ne suffira pas d'amender une directive pour surmonter le problème posé par ces arrêts. Qui veut rétablir la primauté des droits sociaux sur la liberté du commerce doit demander la révision des traités, en particulier sur les articles invoqués par la Cour pour justifier ses récentes décisions. C'est difficile mais je pense que c'est nécessaire car sinon, il faut s'attendre, dans l'avenir, à une sacrée crise de légitimité de l'actuel modèle économique et social européen.
Kathy Sinnott, on behalf of the IND/DEM Group. – Mr President, recently, in the Rüffert case, a Polish company paid 53 workers only 46% of the agreed wage for the trade in Germany. The Polish contractor was prosecuted; they responded by taking the case to court, and the ECJ recently voted in favour of the Polish subcontractor.
Not long ago, Mr John Monks, the President of the European Trade Union Confederation, speaking in a hearing in the Committee on Employment and Social Affairs about an earlier case – the Laval case – and warning of future cases, said that ‘we have been told that our right to strike is fundamental, but not as fundamental as the free movement of services’.
The trade union movement is rendered powerless by these rulings. The Services Directive and the Posting of Workers Directive represent a direct threat to everything that has been gained in workers’ rights in the last 30 years.
There have been three cases – Laval, Viking and now Rüffert – and a body of judicial interpretation is building that renders contracts meaningless, unions impotent and fairness of wages an empty term. As Mr Monk stated in the hearing on Laval, we need a protective protocol in the Lisbon Treaty or face social dumping in the future.
Philip Bushill-Matthews (PPE-DE). – Mr President, I believe that the Commission first published a guidance document on the implementation of the Posting of Workers Directive back in 2006, and at the time the Socialist Group – in response – led a call in Parliament for a toughening up of the Directive. The Commission did not feel this was necessary then and clearly does not feel it is necessary now, and for the record I agree with it.
The problem lies, as the Commission has so clearly defined, in weaknesses in national implementation, in insufficient cooperation between Member States and in poor supply of information. Toughening up EU legislation would not address these weaknesses. In fact it would make them even more difficult to address.
Finally, I would observe that the Commissioner confirms full commitment to protect workers’ rights and to fight against social dumping. We should all agree with that on all sides of the House, but we should also agree that there is another right to be protected: the right of all workers to be mobile, to be posted and to provide services across borders.
The rights of social protection must go hand in hand with the right to provide services, and there need be no contradiction. It is, of course, a major challenge to get the right balance. However, the challenge is for Member States to resolve, not by the EU proposing tougher laws. I suggest that the Commissioner has pointed the way and invite him to agree with me that our role as MEPs should be to get each of our own countries to follow.
Jan Andersson (PSE). – Herr talman, herr kommissionär! Jag välkomnar rekommendationen och jag välkomnar ännu mer att kommissionären vill arbeta mot social dumping och att herr Barroso och herr Špidla sa att strejkrätten inte underordnar den fria rörligheten. Men det förslag som ni lägger räcker inte. Det räcker inte för att förhindra social dumping.
Låt oss först titta på vad domstolen har sagt i Rüffert och Laval-fallet. Man har sagt att det är minimilöner som gäller, dvs. att en polsk arbetare ska arbeta på samma arbetsplats som en tysk för 46 procent av det som tysken arbetar för. Om ni hade sagt att kvinnor skulle jobba för 46 procent av vad männen tjänar så skulle vi ha sagt att det är diskriminering. I detta fall är det diskriminering av polska arbetstagare som inte ges samma lön som de tyska arbetstagarna. Det kan inte accepteras.
För det andra så bedömer man inte olika sociala modeller på samma sätt. Man pekar i Rüffert-fallet på att det allmängiltigförklarar kollektivavtal och inte den modell som man har valt i Niedersachsen. Likadant gör man i Laval-fallet. Man pekar alltså ut vissa arbetsmarknadsmodeller framför andra.Också det är oacceptabelt.
För det tredje säger man att strejkrätten är grundläggande, men när man sedan väger den emot den fria rörligheten så väger den inte särskilt tungt, inte särskilt tungt alls, utan det är den fria rörligheten som är överordnad den.
Några talare har varit inne på ”Ja, men vi ska ha fri rörlighet”. Det är självklart att vi ska ha det, men hur premierar vi fri rörlighet om man dumpar villkoren i länder? Tror ni att befolkningen i dessa länder kommer att säga: ”Vi välkomnar folk”? Nej, de kommer att ha krav på att man ska ha stängda gränser. Jag är för öppna gränser mellan nya och gamla medlemsstater, men jag är också för lika villkor för lika arbete och det måste också vara grunden. Därför måste kommissionen agera starkare när det gäller förändringar i utstationeringsdirektivet.
Pierre Jonckheer (Verts/ALE). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, je partage l'avis de ma collègue Van Lancker et de mon collègue Wurtz pour l'essentiel; la question, finalement, c'est de savoir combien de travailleurs pauvres de plus on veut encore dans l'Union européenne? C'est ça la question fondamentale.
Sans revenir sur les arrêts de la Cour, je constate, néanmoins, qu'on aboutit à ce que la directive "Détachement des travailleurs" soit utilisée contre des dispositions nationales ou régionales qui visent à assurer un level playing field pour l'ensemble des travailleurs, à assurer un salaire minimum pour l'ensemble des travailleurs.
Donc, on aboutit à une situation où cette directive met en cause la territorialité du droit du travail. On peut assurer la mobilité des travailleurs, tout en assurant la territorialité du droit du travail et c'est cela qui est en discussion. Pour quitter un moment le champ de cette directive "Détachement des travailleurs", j'attire votre attention sur un autre sujet totalement connexe, la plainte que l'entreprise TNT a déposée auprès de la Commission suite à un jugement d'un tribunal administratif de Berlin, qui estime que le gouvernement allemand, en imposant dans le secteur de la poste un niveau de salaire minimum, n'a pas pris en compte l'impact économique du salaire minimum – on parle d'un salaire minimum de 9,80 euros par heure – sur les concurrents. Et on se retrouve dans une situation où le salaire minimum, qui est de compétence nationale, vise, en réalité, à décourager la concurrence et l'interprétation donnée par TNT.
La Commission examine, pour le moment, cette plainte. Si vous-mêmes, ou vos collègues et le Collège, devaient donner raison à TNT dans cette affaire-là, je pense, Monsieur Špidla, que toute votre crédibilité serait perdue dans cette affaire comme dans les autres et qu'il ne suffit pas d'une recommandation de la Commission sur les meilleures informations et les meilleures coopérations administratives entre les États pour assurer véritablement la dignité des travailleurs dans l'Union européenne.
Eva-Britt Svensson (GUE/NGL). – Herr talman! EG-domstolen har som uppgift att döma enligt fördragen. Alltså måste fördragen ändras för att tillvarata arbetstagarnas intressen. Slutsatsen av domstolens avgörande i Laval-, Viking Line- och Rüffert-målen är att Lissabonfördraget inte kan godkännas av Europas löntagare utan att man i fördraget skriver in en klausul om löntagarnas rättigheter – rätten att försvara kollektivavtal, rätten att vidta stridsåtgärder för att förbättra löner och anställningsvillkor.
Att kräva löner över minimilöner är nu ett handelshinder enligt domstolen och facken kommer inte att kunna hindra lönedumpning. Kommissionär McCreevy svarade mig skriftligen den 17 april i år på en fråga om fackens rättigheter följande: ”Fackföreningar kan fortsätta att vidta fackliga stridsåtgärder förutsatt att dessa motiveras av legitima mål som är förenliga med EG-rätten.”. Tydligare kan det inte sägas: EG-rätten måste alltså förändras. Fri rörlighet, ja, men utan att diskriminera löntagare från andra länder.
Hélène Goudin (IND/DEM). – Herr talman! EG-domstolen har gång på gång gjort klart för medlemsstaterna att de inte kan betrakta sig som självständiga när det gäller så fundamentala politiska områden som hälsopolitik, spelmarknadspolitik, alkoholreklam och nu senast arbetsmarknadspolitik. Detta är vad som kallas för juridisk aktivism och måste betraktas som ett direkt hot mot demokratin och subsidiaritetsprincipen. Med anledning av sin arroganta inställning till medlemsstaternas folkvalda regeringar är EG-domstolen i själva verket en självutnämnd makthavare i Europa.
När det gäller Laval-domen så innebär den att svenska och utländska företag kommer att verka under helt olika villkor på svenskt territorium. Det är fullständigt oacceptabelt. Jag uppmanar ledamöterna att tänka sig för nästa gång de beslutar om mer maktförskjutning till EU:s icke folkvalda institutioner. För idag verkar det som om syndaren sent har vaknat.
Jacek Protasiewicz (PPE-DE). – Panie Przewodniczący! Dyrektywa o delegowaniu pracowników to jeden z fundamentów, na którym opiera się praktyczna realizacja jednej z czterech podstawowych wolności wspólnotowych, wolności europejskich, która towarzyszy traktatom i Wspólnocie Europejskiej od samego początku.
Artykuł 49 traktatu jest jednym z najbardziej klarownie sformułowanych przepisów regulujących wewnętrzne sprawy Unii Europejskiej i stanowi jednoznacznie, że ograniczenia w swobodnym świadczeniu usług wewnątrz Wspólnoty są zakazane w odniesieniu do obywateli państw członkowskich mających swe przedsiębiorstwo w państwie Wspólnoty innym niż państwo odbiorcy świadczenia. Zadziwiające są zatem uporczywe praktyki w wielu państwach członkowskich, które zmierzają do administracyjnego ograniczenia tej traktatowo zagwarantowanej swobody.
Od momentu wyboru do tutejszego Parlamentu napływają do mnie skargi od przedsiębiorców głównie pochodzących z nowych krajów członkowskich, które przystąpiły do Unii po 2004 r., na działalność administracji szczebla regionalnego i lokalnego, która samowolnie nakłada na tych przedsiębiorców dodatkowe wymagania niemające najmniejszego uzasadnienia w żadnym z unijnych aktów prawnych. Wielokrotnie na tej sali podnosiłem tę kwestię, domagając się od Komisji Europejskiej jednoznacznego opowiedzenia się po stronie unijnego prawa, a zatem w obronie swobody świadczenia usług.
Cieszę się, że moje wysiłki uzyskały tak jednoznaczne potwierdzenie w orzecznictwie Europejskiego Trybunału Sprawiedliwości, o którym dzisiaj dyskutujemy. Jestem przekonany, że w świetle ostatnich wyroków Trybunału uda się nam – Parlamentowi wspólnie z Komisją Europejską – wypracować taką formułę organizacji wewnętrznego rynku usług, która zabezpieczając podstawowe prawa pracownicze, zabezpieczając te prawa – podstawowe prawa – nie będzie nakładać na unijnych przedsiębiorców dodatkowych obciążeń, które ograniczać będą ich działalność i są z definicji – o czym mówią orzeczenia Trybunału – sprzeczne z europejskim prawem.
Wolny rynek usług i mobilność pracowników trzeba wspierać, a nie zwalczać. Takie są wyzwania XXI wieku.
Magda Kósáné Kovács (PSE). – Köszönöm, elnök úr! Biztos úr! A kiküldetésről szóló irányelv több európai bírósági ítélet után az uniós figyelem középpontjába került. A Bíróság szólt. Lehet persze vitatni azt, amit mondott, csak nem érdemes, mert attól a határozata érvényes marad, és a Bíróság különben sem értéksorrendet állított fel.
Láthatjuk, hogy a Parlamentben ezek az ítéletek egymást kizáró véleményeket gerjesztettek, öröm viszont, hogy a Bizottság számba vette a teendőit, és a tagállamokhoz fordult. Ez annál is inkább fontos, mert igyekszik lehűteni a kedélyeket. Hozzátartozik, hogy sajnos a felfokozott hangulathoz hozzájárult a Bizottság korábbi mulasztása is, hiszen még mindig nem értékelte a "posting irányelv" átültetését a nemzeti rendszerekbe, pedig erre a Parlament állásfoglalásában két évvel ezelőtt nyomatékosan kérte. Így nincs válasz arra, hogy a tagállami munkavállalókat védő intézkedések illeszkednek-e a "posting irányelvhez", és ennek hiányában nem tudjuk megmondani, hogy a "posting irányelv" valóban jól működik-e, vagy szükséges a szolgáltatási piac szabályainak módosítása. Nincsenek meg az implementáció tanulságai, és így legfeljebb deklarációk ütközhetnek egymással. Az emberben megmozdul a kérdés, hogy ez a bizonytalan helyzet nem ad-e teret a populizmusnak vagy a demagógiának? És nem kreálunk-e politikai problémát az esetleges jogi hiányosságokból? Így előfordulhat, hogy politikai feszültséget keltünk ott, ahol csak higgadt szabályozás kellene.
Képviselőtársaim! A szolgáltatási piac szabadsága kevés kivételtől eltekintve megvalósult a jogszabályok előírásaival, a jog érvényesítéséért viszont konkrét lépések kellenek. Ezeket a konkrét lépéseket reméljük a Bizottságtól, hiszen a joganyagok átfogó vizsgálatát, a Bíróság nem végezheti el, ez a Bizottság dolga. És a Bizottság dolga lesz a jogsértési eljárások elindítása is, hogyha ez szükséges. Így valósulhat meg, amit Spindla biztos úr mondott, hogy a munkavállalói jogokért és a szociális piac érdekében egyszerre és közösen kell fellépnünk. Köszönöm szépen.
Gabriele Zimmer (GUE/NGL). – Herr Präsident, Herr Kommissar Špidla! Ich widerspreche Ihnen darin, dass es keinen Widerspruch zwischen einem starken Sozialschutz der Beschäftigten und einem starken Binnenmarkt gäbe. Ein EU-Binnenmarkt, der sich der Logik der globalen Konkurrenz unterwirft, ist letztendlich die Inkarnation eines solchen Widerspruchs. Ich stimme Ihnen allerdings zu, dass Mitgliedstaaten für die Umsetzung von EU-Recht in nationales Recht Verantwortung tragen, zumindest im Fall Rüffert können die Regierenden in Berlin und in Niedersachsen nicht einfach mit dem Finger auf den Europäischen Gerichtshof zeigen.
Diese haben es versäumt, Tarifrecht allgemein verbindlich zu erklären bzw. gesetzliche Mindestlöhne einzufordern. Ich fordere von Ihnen, Herr Kommissar, dass Sie Ihrer Verantwortung nachkommen und den notwendigen Korrekturbedarf der EU-Rechtsgrundlagen offen einfordern. Das betrifft z.B. Artikel 50 und Artikel 56 der konsolidierten Fassung des Lissaboner Vertrags vom 15. April, die Nachschärfung der Entsenderichtlinie, die Gewährung des Streikrechts, auch des grenzüberschreitenden Streikrechts. Ich verweise auch darauf, dass die Klärung von politischen Problemen nicht einfach dem EuGH überlassen bleiben darf, sondern dass hier sowohl die Institutionen der Europäischen Union – Rat, Kommission, Europäisches Parlament – als auch die Nationalstaaten mit ihrer Gesetzgebung dafür Verantwortung tragen.
Elmar Brok (PPE-DE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, Kolleginnen und Kollegen! Der Vertrag von Lissabon wird für die Arbeitnehmer eine erhebliche Verbesserung bedeuten – Herr Wurtz, da muss ich Ihnen widersprechen. Deswegen müssen wir ihn annehmen, denn die Sozialpolitik wird eine Querschnittsaufgabe. Alles muss in Zukunft unter sozialpolitischen Gesichtspunkten gesetzgeberisch überprüft werden, und die Definition der sozialen Marktwirtschaft, wie sie im Vertrag vorgesehen ist, ist ein erheblicher Fortschritt.
Wir brauchen Wettbewerbsfähigkeit, wir brauchen mehr Produktivität – und dies muss sicherlich eine Überschrift in einer globalen Ordnung sein –, aber in allen drei Fällen stellen wir fest, dass es hier nicht um einen Wettbewerb in einer globalen Ordnung geht, sondern darum, ob in bestimmten Bereichen innerhalb der Europäischen Union zwischen Mitgliedstaaten der Europäischen Union im Rahmen eines gemeinsamen Binnenmarktes Arbeit geleistet wurde.
Wir dürfen nicht zu der Situation kommen, dass hier globale Ordnung benutzt wird, um Arbeitnehmer aus verschiedenen Mitgliedstaaten unter dem Gesichtspunkt der internationalen Wettbewerbfähigkeit aufeinander zu hetzen. Wenn die Solidarität der Arbeitnehmer zerstört wird, wird auch die Europäische Union, wird der Zusammenhalt unserer Gesellschaften zerstört.
Aus diesem Grunde ist es wichtig, dass wir jetzt nicht Gerichtsschelte machen, sondern deutlich machen, dass wir die Gesetzgebung überprüfen müssen. Die Entsenderichtlinie stammt vom Anfang der 90er-Jahre. Sie trifft heute nicht mehr zu! Wir müssen überprüfen, was daran falsch ist. Ich weiß es nicht im Einzelnen. Die Tarifpartner müssen prüfen, dass sie ihre Tarifverträge binnenmarktkonform abschließen. Die nationale Gesetzgebung muss daran angepasst werden. Dies alles müssen wir überprüfen. Gleichzeitig darf dies nicht zu Abschottung und Protektionismus führen, weil die Mobilität gewährleistet sein sollte.
Wenn wir die vier Grundfreiheiten ansprechen, sind das die vier Grundfreiheiten des Marktes. Aber meine Definition von sozialer Marktwirtschaft bedeutet, dass Markt nur innerhalb eines Rahmens, den der Gesetzgeber vorgibt, stattfinden kann, damit wir eine gerechte Verteilung der Wohltaten dieser Wirtschaftsordnung haben und sie nicht allein dem freien Spiel der Kräfte überlassen. Wenn dies geschieht, frisst sich nämlich der Markt selbst auf. Deswegen brauchen wird eine solche Rahmenbedingung einer sozialen Marktwirtschaft.
Herr Präsident, gestatten Sie mir zum Schluss, ein Zitat vorzulesen. „Nicht die freie Marktwirtschaft des liberalistischen Freibeutertums einer vergangenen Ära, auch nicht das freie Spiel der Kräfte“ – und dergleichen Phrasen –, „sondern die sozial verpflichtete Marktwirtschaft, die das einzelne Individuum wieder zur Geltung kommen lässt, die den Wert der Persönlichkeit oben anstellt und der Leistung dann aber auch den verdienten Ertrag zugute kommen lässt, das ist die Marktwirtschaft moderner Prägung“. Dies ist ein Zitat von Ludwig Erhard, dem man sicherlich nicht nachsagen kann, dass er gegen eine Marktwirtschaft war.
Stephen Hughes (PSE). – Mr President, let me say how much I agree with Mr Brok and how much I disagree with Mr Bushill-Matthews, but I will come to that in a moment. I would like to thank the Commissioner for the recommendation adopted on 3 April. It is an important step in the right direction. I believe that the more effective exchange and access to information and the exchange of best practice will certainly help, but it was one of those strange quirks of timing that the recommendation was adopted on the same day that the Rüffert judgment was handed down. I think the Laval and Rüffert cases in particular require us to go much further than that recommendation now.
Those cases raise the prospect that the economic freedoms can be interpreted as granting undertakings the right to evade or circumvent national, social and employment laws and practices. The only protection, it seems, are the provisions of the posted workers directive. If that is the case, then it is clear that we need to revisit the directive. In particular, we need to clarify the scope for collective agreements, to set mandatory standards, and for collective action to enforce those standards.
I think we need to do a number of things. We need to ensure that host country collective agreements can provide for higher than minimum standards. We need to make mandatory what are currently only options for Member States, such as applying all generally binding collective agreements to posted workers. I think we also need a clear time limit for the definition of a posted worker, so that there is a clear idea of when a posted worker ceases to be a posted worker.
Finally, for now, I think we need to broaden the legal base of the directive to include freedom of movement of workers, as well as the freedom to provide services. That was a proposal which was rejected back in 1996, but I hope we can see now how important it is.
It is the Court that has said that the right to strike and the right of association are fundamental rights, but not as fundamental as the economic freedoms. Trade unions might be forgiven for thinking that they are suddenly living on Animal Farm. We owe it to them to restore a proper balance. I think these modest proposed changes to the posting of workers directive would be a start.
Søren Bo Søndergaard (GUE/NGL). – Hr. formand! Da vi behandlede Lissabontraktaten i februar, stillede jeg og andre kollegaer forslag om, at Parlamentet skulle kræve, at retten til kollektive kampskridt skulle høre under medlemsstaternes kompetence. Desværre stemte et flertal af jer imod, og man må stille spørgsmålet: Hvorfor gjorde I det? Den eneste logiske forklaring og den eneste logiske konsekvens er, at arbejdsgivernes grænseoverskridende jagt på størst muligt overskud i sidste ende kommer til at gå forud for lønmodtagernes ret til at forsvare sig mod social dumping. Det kan I selvfølgelig mene, men så skal man jo holde op med at snakke om et socialt Europa.
Lønmodtagerne i ethvert land må have den ubetingede ret til at konflikte for at sikre, at tilrejsende arbejdere får mindst lige så meget som dem selv. Det er ikke diskrimination. Vi synes ikke, at tilrejsende arbejdere skal have dårligere løn end folk, der er i landet i forvejen. Vi går imod diskrimination, og derfor skal der gribes ind. Alternativet er social dumping. En spiral mod bunden. Det er derfor, at vi med alle midler må sikre den frie og ubegrænsede konfliktret - som minimum gennem en retligt bindende protokol til Lissabontraktaten.
Jacques Toubon (PPE-DE). – Monsieur le Commissaire, il est vrai que notre déception est grande de voir la manière dont s'applique, selon la jurisprudence, la liberté de prestation de services. On peut penser que, dans certaines interprétations, la Cour de justice veut instaurer une prééminence des articles 43 et 49 sur toute autre considération. Mais je me méfie des analyses manichéennes des décisions de jurisprudence qui sont, vous le savez tous, d'abord des cas d'espèce.
Je crois que la question qu'il faut que nous nous posions au delà de cela, c'est comment garantir les acquis sociaux et comment, en particulier, répondre à deux questions. Quel est le niveau de salaire auquel une entreprise doit se soumettre selon le droit national du pays d'accueil? Et deuxième question: jusqu'à quel point peut-on limiter l'action collective des syndicats destinée à assurer l'égalité de traitement entre les travailleurs nationaux et les travailleurs détachés?
Pour répondre à ces questions, je ne crois pas en un changement de la directive "Détachement". Je pense même que nous prendrions un grand risque à nous y lancer. Je trouve plus intéressante, en revanche, la proposition de la Confédération européenne des syndicats en faveur d'une clause sociale. Je crois surtout qu'il s'agit tout simplement, comme Elmar Brok l'a dit, d'appliquer les traités, les anciens et les nouveaux; l'article 3.3, l'article 6.1 et la Charte des droits fondamentaux, qui est maintenant du droit positif.
Il s'agit aussi de faire appliquer – et les parlements nationaux pourront y veiller – le principe de subsidiarité dans tout ce qui concerne le droit du travail, les droits des travailleurs et le droit de grève, en particulier.
Dans l'immédiat, la présidence française doit, prochainement, activer l'Agenda social et pour vous, Monsieur le Commissaire, la Commission doit aller au delà du simple constat que vous avez fait, et au delà de la recommandation purement administrative et a minima, pour aller vers un texte plus politique tenant compte pleinement des incertitudes nées de la jurisprudence.
Karin Jöns (PSE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Natürlich ist eine engere Kooperation der nationalen Verwaltungen richtig und gut. Das begrüße ich. Sie ist sogar unerlässlich.
Aber, wenn wir wirklich verhindern wollen, dass es zu einem Wettlauf um die niedrigsten Mindestlöhne in Europa kommt, dann brauchen wir mehr, und das wissen Sie auch, Herr Kommissar Špidla. Nach dem Rüffert-Urteil gibt es meiner Meinung nach nur eine Lösung. Wir müssen die Entsenderichtlinie verbessern. Hier ist eben auch die Kommission gefordert.
Wir müssen legislative Konsequenzen aus diesem Urteil ziehen, denn dieses Urteil verkehrt die Intention der Entsenderichtlinie ins Gegenteil. Hier wird die Dienstleistungsfreiheit über den Schutz der Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen gestellt. Es wird sogar der vorgesehene Mindestschutz zum Maximalschutz erklärt. In meinem Land, in Deutschland, sind acht von sechzehn Bundesländern von diesem Urteil direkt betroffen. Hier wollten die regionalen Regierungen in Sachen Lohndumping gerade vorbildhaft sein.
Gestützt auf die Entsenderichtlinie, aber auch auf die Vergaberichtlinien wollten sie wenigstens bei der öffentlichen Auftragsvergabe die Einhaltung bestimmter sozialer Kriterien sicherstellen. Deshalb haben sie als soziales Kriterium die Einhaltung ortsüblicher Tariflöhne eingefordert, da diese über den Mindestlöhnen liegen.
Die Entscheidung des Gerichtshofs nachzuvollziehen, fällt mir schwer. Wenn wir wirklich soziale Kriterien wollen – und ich denke, das wollen wir alle –, dann muss auch mehr als ein Mindestlohn möglich sein. Das Urteil darf nicht dazu verleiten, künftig nur noch Mindeststandards für entsandte Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen zuzulassen. Das ist nicht das soziale Europa, das meine Fraktion will. Damit wir auf der sicheren Seite sind, müssen wir auch die Vergaberichtlinien unter die Lupe nehmen.
Bei mir zu Hause haben die heute Abend angesprochenen Urteile des Europäischen Gerichtshofs in der Arbeitnehmerschaft zu einem back flash in der Akzeptanz Europas geführt. Hier sind wir nun alle gefordert, das Ruder wieder herumzureißen.
Alejandro Cercas (PSE). – Señor Presidente, señor Comisario, si estuviéramos ante un problema menor entendería que una simple recomendación que hablase de intercambiar buenas prácticas, de incorporar elementos de información más eficaces, pudiera dar respuesta al problema. Pero el problema, señor Comisario, es que estamos en presencia de un problema de enorme calado, que yo lamento mucho que ni siquiera haya sido citado en su intervención.
El problema, señor Comisario, es que tenemos en este momento una jurisprudencia ya consolidada del Tribunal de Justicia que dice que trabajadores de un país pueden trabajar en otro país con menos del 50 % del salario, y eso bajo una Directiva que –tenemos que decir entre nosotros–, fue construida justamente para impedir eso.
Por tanto, si hoy es posible tener en vigor un Derecho que permite esa realidad, dígame si no tenemos un problema de fondo que no se arregla solamente con arreglar problemas informáticos.
En segundo lugar, señor Comisario, tenemos un problema por el que las diversas prácticas sindicales nacionales, de fijación de salarios, de convenios colectivos, quedan fuera de juego. Ya han quedado fuera de juego Finlandia, Suecia, Dinamarca y Alemania. Y, por tanto, éste es un enorme problema, no de estos países, sino de toda Europa, que ve cómo se socavan sus Derechos nacionales, que ve cómo Europa no solamente no garantiza una mejor protección para sus trabajadores sino que rompe los esquemas de protección nacional.
Ante esta realidad, señor Comisario, creo que no podemos mirar hacia otro lado. Creo que no podemos recetar aspirinas cuando lo que se necesita es una cirugía de fondo y creo que hay que volver a poner en equilibrio los principios de los derechos de los trabajadores con los derechos del mercado, porque, si no, por ese agujero se irá, no la Europa social, sino Europa entera.
Dariusz Rosati (PSE). – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Celem dyrektywy o delegowaniu pracowników jest zapewnienie swobody świadczenia usług przy jednoczesnym zagwarantowaniu praw pracowniczych. Moim zdaniem dyrektywa ta służyła dobrze Unii Europejskiej i ta krytyka, którą słyszę dzisiaj tutaj na tej sali, jest w dużym stopniu nieuzasadniona.
Zwracam uwagę, że w przypadku Rüfferta, o którym dyskutujemy, naruszenie standardów socjalnych i ustalenie płacy na skandalicznie niskim poziomie 46% nastąpiło nie w wyniku jakichkolwiek wad dyrektywy o delegowaniu pracowników, tylko w wyniku niewprowadzenia części odpowiedniej legislacji Dolnej Saksonii w sposób przewidziany dyrektywą o delegowaniu pracowników. A zatem mamy tu do czynienia z problemem implementacji prawa na terenie Niemiec, a nie z wadami dyrektywy o delegowaniu pracowników. Podobnie jest w przypadku Lavala, gdzie z kolei w Szwecji mamy sytuację, kiedy płaca minimalna nie jest ustalona ani ustawowo, ani w porozumieniu zbiorowym w sposób taki, jaki przewiduje dyrektywa o delegowaniu pracowników. Dlatego uważam, że wyjściem z tej sytuacji jest przede wszystkim dostosowanie ustawodawstwa krajowego do obecnej dyrektywy, chociaż zgadzam się, że jest wiele spraw, które można jeszcze w dyrektywie usprawnić i w tych sprawach popieram stanowisko Komisji.
Chcę również przy okazji odnieść się do pojęcia social dumping, które tutaj padło bardzo wiele razy. Otóż, zwracam uwagę, pojęcie dumpingu socjalnego nie istnieje ani w prawie międzynarodowym, ani w teorii ekonomii. Jest to termin czysto propagandowy. Nie można mówić o dumpingu w sytuacji, kiedy delegowani pracownicy – polscy w Niemczech czy łotewscy w Szwecji – dostają wynagrodzenia wyższe niż u siebie w kraju. Nie można też mówić o dumpingu socjalnym w sytuacji, kiedy nie ma w Europie obowiązujących standardów socjalnych i płacowych dla wszystkich krajów, a tego nie ma dlatego, że poziom rozwoju naszych państw członkowskich jest różny, a poza tym różna jest też polityka w poszczególnych państwach.
Manuel Medina Ortega (PSE). – Señor Presidente, yo creo que está claro que la sentencia del Tribunal de Justicia pone en peligro los propios cimientos de la Unión Europea. Está claro que el Tribunal de Justicia es el máximo órgano de interpretación del Derecho de la Unión Europea, y no hay nadie que esté interesado en este momento en debilitar esa institución. Pero esa jurisprudencia pone en peligro −como ha puesto de relieve el señor Cercas− el principio de la cohesión social. Para mucha gente en Europa, una Unión Europea que no garantice los derechos sociales mínimos no merece existir y, por tanto, estamos poniendo en peligro la propia existencia de la Unión Europea.
Como no podemos ir contra las sentencias del Tribunal −tenemos que conformarnos a ellas−, está claro que ha llegado el momento de que las instancias con poder legislativo, la Comisión, el Parlamento y el Consejo, adopten medidas para que esta jurisprudencia no se consolide, porque es una jurisprudencia adscrita a unos textos jurídicos determinados que pueden ser cambiados.
El propio Tribunal parece que nos está invitando a este cambio legislativo, y yo creo que en este momento es responsabilidad de la Comisión, en primer lugar, pero también del Parlamento y del Consejo, cambiar los textos legislativos para evitar que esa jurisprudencia se consolide.
Monica Maria Iacob-Ridzi (PPE-DE). – Prevederile legislative pe care le discutăm astăzi pot aduce o îmbunătăţire a vieţii pentru mai bine de un milion de cetăţeni europeni care lucrează într-un alt stat membru ca şi prestatori de servicii sau lucrători detaşaţi.
În special prevederile articolului 3 al directivei nu sunt în totalitate puse în practică în fiecare stat membru al Uniunii Europene. Standardele de sănătate şi securitate a muncii, numărul maxim al orelor de muncă şi perioadele minime de concediu sau măsurile de protecţie cu privire la maternitate nu sunt aplicate atunci când este vorba de muncitorii aflaţi în situaţia detaşării.
În acelaşi timp, trebuie garantat salariul minim prevăzut în legislaţia statului gazdă. Acest ultim aspect determină însă foarte multe firme să apeleze la contracte alternative de muncă, care împiedică automat plata unor salarii mai mici.
În plus, a devenit o practică pentru multe firme europene să angajeze muncitori din noile state membre şi a-i trimite în străinătate ca lucrători detaşaţi pe o perioadă ce poate fi extinsă până la 24 de luni, profitând astfel de diferenţele ce există la plata contribuţiilor la asigurările sociale.
Închei spunând că acest tip de dumping social trebuie oprit prin implementarea tuturor prevederilor din Directiva lucrătorilor detaşaţi.
Genowefa Grabowska (PSE). – Panie Przewodniczący! Wiele na tej sali padło uwag i bardzo krytycznych ocen, wyroków – wyroków Europejskiego Trybunału Sprawiedliwości. Ja bym apelowała o spokój.
Wyroki Europejskiego Trybunału Sprawiedliwości nie mają przecież charakteru politycznego, oparte są na wnikliwej analizie stanów faktycznych i prawa państw członkowskich. To jest rola tego organu, szanujmy ją. Podejdźmy do tego w spokoju. Nie traktujmy tych wyroków źle wtedy, kiedy nam nie odpowiadają i dobrze wtedy, kiedy nam się podobają. Taka sprawiedliwość à la carte nie powinna nam przyświecać i nie powinniśmy jej akceptować.
Druga sprawa, na którą chcę zwrócić uwagę to: nie dopuśćmy do konfrontacji pomiędzy pracownikami starych i nowych państw członkowskich. To byłoby najgorsze, co się może zdarzyć, jeśli skonfrontujemy związkowców ze starych państw członkowskich ze związkowcami z nowych państw członkowskich. Nie na tym ma polegać sprawiedliwość w Unii Europejskiej. Przeciwko temu ostrzegam.
Marian Harkin (ALDE). – Mr President, at the moment in Ireland we are debating the pros and cons of the Lisbon Treaty and there are conflicting interpretations of the recent rulings from the Court of Justice and their implications for the protection of workers and workers’ rights.
While I know we do not have a final ruling on the Laval case, I would ask the Commissioner to briefly outline his reaction to the situation and his views as to how the transposition and implementation of the Posting of Workers Directive in Sweden in particular has impacted on the judgment on the Laval case.
A previous speaker, Mr Andersson, made the very valid point that, if a woman was paid 46% of what a man was paid for doing the same work in the same country, it would be considered as discrimination. Yet this seems to be sanctioned by the courts when it comes to workers from different countries doing the same work in the same country. Again, I would like the Commissioner’s comments as to how the transposition and implementation of the Directive impacted on this situation.
Finally, I listened very carefully to what the Commissioner said when he spoke about guaranteeing the rights of workers and combating social dumping, but I am not entirely satisfied that his proposals and suggestions will accomplish that aim, and I look forward to hearing more robust proposals from the Commission.
Γεώργιος Τούσσας (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, οι τρεις αποφάσεις του Δικαστηρίου των Ευρωπαϊκών Κοινοτήτων για τη Βίκινγκ Λάινς, Λαβάλ και Ράφερτ έχουν ενιαία αιτιολογική σκέψη, η οποία βασίζεται στις τέσσερις ελευθερίες κίνησης του κεφαλαίου που κατοχυρώνει η Συνθήκη του Μάαστριχτ, τις οδηγίες για την εσωτερική αγορά, την οδηγία για την απόσπαση εργαζομένων, όπως κατοχυρώνονται στα άρθρα 43 και 49, στο μετονομασμένο Ευρωσύνταγμα, στη Συνθήκη της Λισαβόνας.
Οι αποφάσεις του Δικαστηρίου των Ευρωπαϊκών Κοινοτήτων είναι πολιτικές, βαθιά αντιδραστικές αποφάσεις, που επιβάλλουν τον εργασιακό μεσαίωνα για να αυξήσουν τα κέρδη τους οι μεγάλοι επιχειρηματικοί όμιλοι.
Πέραν του ότι αμφισβητείται το δικαίωμα της απεργίας και οι συλλογικές συμβάσεις, θέλω να προσθέσω μια τρίτη σημαντική διάσταση: αμφισβητούνται διεθνείς Συμβάσεις εργασίας που έχουν υπογραφεί και έχουν κατοχυρωθεί μέσα από τη Διεθνή Οργάνωση Εργασίας. Γι' αυτό, πραγματικά, πρέπει να εξασφαλιστεί η ίση αμοιβή για ίση εργασία για όλους τους εργαζόμενους.
Οι εργαζόμενοι από τις χώρες που εντάχθηκαν μετά την 1.5.2004 δεν οφείλουν τίποτα σε κανέναν! Πρέπει, μαζί με όλους τους άλλους εργαζόμενους της Ευρώπης, να παλέψουν για να βελτιώσουν τους όρους εργασίας και αμοιβής. Ίση αμοιβή για ίση εργασία.
Małgorzata Handzlik (PPE-DE). – Panie Przewodniczący! Delegowanie pracowników jest nierozerwalnie związane ze swobodą świadczenia usług. Trybunał Sprawiedliwości swoją decyzją podtrzymał tę najważniejszą moim zdaniem zasadę wspólnego rynku.
Pragnę jednak wyrazić swoje rozczarowanie faktem, iż na rynku wspólnotowym nadal istnieją przepisy niezgodne z dyrektywą dotyczącą delegowania pracowników. Nie zapominajmy, iż dyrektywa ma służyć zarówno pracownikom, jak i usługodawcom. Niedopuszczalne są również sytuacje, w których kluczowe zapisy dyrektywy są interpretowane różnie w różnych państwach członkowskich. Pracownicy nie są świadomi swoich praw, a państwa członkowskie nie monitorują, czy jej przepisy są stosowane właściwie. Właściwa implementacja i egzekwowanie przepisów jest przecież kluczem do sprawnego funkcjonowania rynku wewnętrznego.
Dlatego wszelkie środki, czy to w postaci współpracy administracyjnej, czy wskazówek dotyczących właściwego stosowania dyrektywy są działaniami koniecznymi. Mam jednak nadzieję, że rezultatem takich inicjatyw będzie poprawa w interpretacji przepisów, a nie kolejne oskarżenia o nieistniejący dumping socjalny.
Katrin Saks (PSE). – Härra president, austatud kolleegid. Mulle meeldib ka väga võrdne kohtlemine printsiibina ja ausalt öeldes on mul aeg-ajalt väga raske aru saada, miks ma selle töö eest siin kojas saan palju vähem palka kui mu Lääne kolleegid (kümme korda vähem kui itaallased). Aga ma saan aru, et see võtab mõningase aja, kui palgad Euroopas ühtlustuvad.
Mulle jääb täna siin mulje, et me tegeleme silmakirjalikkusega. Paljud inimesed võtavad sõna ja nad teeksid justkui seda ühe miljoni lähetatud inimese nimel, võideldes nende õiguste eest. Oleme ikka ausad – suur osa esinejaid tegelikult ei esinda siin seda miljonit lähetatut, vaid kaitsevad oma tööturgu. Sellepärast on mul väga hea meel, et volinik on lubanud luua komisjoni ja seda asja uurida. Siin on jäänud väga vale mulje nende kolme case’i põhjal. Et tuleb ikkagi aru anda, kus tõepoolest on tegu ekspluateerimisega, kus on tegu sotsiaalse dumpinguga, kus on tegu mittekindlustatusega. Nende case’ide puhul see nii õnneks siiski ei ole.
Teenuste vaba liikumine on meie kõigi huvides. Ma ootan kolmandat nädalat oma Brüsseli korterisse torumeest – torud on umbes. Teate, ma näen öösel seda poola kuulsat torumeest juba unes.
Vladimír Špidla, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, merci à tous pour vos interventions. Je les ai écoutées avec beaucoup d'intérêt. Je pense que nous avons eu un débat riche et animé. J'ai également bien noté les opinions différentes qui se sont exprimées aujourd'hui. Ces différences dans les interprétations et les points de vue m'encouragent à rester prudent sur ce sujet.
De plus, la discussion a montré la grande complexité du sujet et les questions juridiques difficiles qui se posent dans ce contexte. Les trois décisions de la Cour de justice sont toutes spécifiques. Il serait incorrect d'en tirer des conclusions trop générales. Il appartient d'abord aux États membres concernés d'évaluer ce qu'ils devraient faire dans leur contexte national pour s'adapter aux décisions de la Cour. J'aimerais d'ailleurs soutenir la démarche constructive commencée en Suède et au Danemark pour réaliser cette adaptation.
Néanmoins, la discussion aujourd'hui montre qu'il est important de mener une réflexion en profondeur afin de répondre de manière pertinente aux problèmes soulevés. C'est justement un des objectifs prioritaires de la Commission actuellement. Nous sommes effectivement résolus à poursuivre cette réflexion dans le cadre de la préparation d'un agenda social renouvelé. Cet agenda, que je présenterai en juin prochain au Collège, intégrera bien sûr les résultats de la grande consultation lancée sur les nouvelles réalités sociales. Il s'inscrit aussi dans la perspective de la communication de novembre 2007 sur une nouvelle vision sociale de l'Europe pour le 21e siècle. Il s'agit là d'une réelle possibilité de promouvoir de nouvelles solutions pour répondre aux défis auxquels sont confrontées nos sociétés européennes.
Parmi ces défis, il y a bien sûr le changement démographique, le progrès technologique de plus en plus rapide, mais aussi l'impact social de la mondialisation. La diversification des formes de mobilité chez les travailleurs ainsi que l'augmentation des migrations, qui est probablement inévitable, posent des défis nouveaux auxquels nous devons répondre. Ce sont des questions que nous devons aborder pour préserver et renforcer notre modèle social européen.
Je suis convaincu que l'agenda social est le véhicule approprié pour proposer une première réponse construite et adaptée aux enjeux de la mobilité pour la protection des travailleurs. Le débat que le Parlement européen s'apprête à mener dans le cadre de son rapport d'initiative va aussi dans le bon sens. La Commission s'engage d'ailleurs à y prendre une part active et à faciliter les discussions et la recherche de solutions.
Je souhaite travailler dans un esprit ouvert, exigeant, et en prise avec les réalités économiques et sociales. Je souhaite que nous avancions aussi de manière constructive et sereine. La complexité des réalités sociales rend plus difficile la formulation de solutions "clé en main". Il est nécessaire de se donner du temps dans le cadre de la discussion en cours sur l'agenda social. C'est comme cela que pourra émerger une approche globale et plus protectrice pour les travailleurs de l'Union.
El Presidente. − Se cierra el debate con la intervención del Comisario.
Tengo que reconocer que, aunque no sea propio de la Presidencia, lo cierro con una cierta perplejidad. Será porque durante treinta años de mi vida he estado luchando por que un trabajador español en Suecia o en Alemania no gane menos que el trabajador alemán o sueco y, porque llevo otros veinte años luchando por que el trabajador polaco, rumano o marroquí no gane en España menos de lo que gana un trabajador español.
(Aplausos)
Declaraciones por escrito (artículo 142 del Reglamento)
Pedro Guerreiro (GUE/NGL), por escrito. – As recentes decisões do Tribunal de Justiça relativamente aos casos da Laval-Vaxholm, na Suécia, da Viking Line, na Finlândia, e agora, o caso Rüffert, na Alemanha, não são mais que a clarificação dos reais objectivos e prioridades desta União Europeia.
Mais concretamente, a “primazia” do princípio da dita "liberdade de estabelecimento", tal como estabelecido nos artigos 43º e 46º do Tratado, que proíbe quaisquer “restrições à liberdade de estabelecimento".
O Tribunal de Justiça considera como "restrição", logo como uma “ilegalidade” face ao direito comunitário, a liberdade dos trabalhadores e das suas organizações representativas defenderem os seus direitos e interesses, nomeadamente o respeito do acordado em contratação colectiva.
Desta forma, legitima-se o dumping social e o ataque à negociação e contratação colectiva na UE e promove-se a “concorrência” entre os trabalhadores, impondo, pela prática, a prevalência do chamado princípio do "país de origem", isto é, a aplicação de menores salários e protecção de direitos para os trabalhadores nas relações contratuais com as entidades patronais.
Estas decisões põem a nu a natureza de classe da UE e a quem realmente interessa (e impulsiona) as suas políticas neoliberais, rebatendo todo o discurso em torno de uma tão apregoada "Europa social", demonstrando como as políticas da UE afrontam os direitos arduamente conquistados pelos trabalhadores.
Mary Lou McDonald (GUE/NGL), in writing. – The way in which the existing treaties are being used to undermine workers’ rights is a scandal. The European Court of Justice stated that its judgment on the Rüffert case is in keeping with the provisions of the existing Treaties. The Lisbon Treaty will do nothing to improve this situation.
Protection of vulnerable workers throughout the European Union should have been secured in the negotiations on the Treaty. It was not. The direction in which the Treaty wants to take Europe is one which fundamentally undermines Europe’s social model.
In Ireland we have known since Irish Ferries and before that the pre-eminence of the internal market was leading to situations where workers’ rights are being undermined.
I support the spirit of the ETUC call for a social progress clause to be inserted into the Treaty I believe that the only way to secure workers’ rights into the future is to reject this Treaty and send Member States back to the negotiating table.
A new Treaty could firmly establish that fundamental rights, the right to strike and the right of workers to take collective action to improve their working and living conditions beyond minimum standards, would take precedence over the internal market.
Esko Seppänen (GUE/NGL), kirjallinen. – Yhteisöjen tuomioistuin on antanut kolme ammattiyhdistysliikkeen näkökulmasta kielteistä päätöstä, ja niiden perusteella on odotettavissa lisää tapauskohtaisia tuomioita samassa sarjassa. Tapaukset ovat Viking Line, Vaxholm (Laval) ja Rüffert, ja kaikissa niissä tuomioistuin on tulkinnut unionin sopimuksia vain yhdestä eli kilpailun vapauden näkökulmasta ottamatta huomioon parlamentin tahtoa. Jätettiinhän ns. Bolkestein-direktiivin yhteydessä nimenomaan hyväksymättä esitys lähettävän maan työehtojen noudattamisesta lähetettyjen työntekijöiden työehdoissa. Valitettavasti tuomioistuin on näillä mainituilla tapauskohtaisilla päätöksillä ottanut itselleen lainsäätäjän roolin todellisen lakien säätäjän eli Euroopan parlamentin tahdon tulkitsemisen sijasta. Komission ei pidä puolustaa tällaista toimielimen toimivallan loukkausta.
16. Политиката на Китай и отражението й върху Африка (разискване)
El Presidente. − El siguiente punto es el informe de Ana Maria Gomes, en nombre de la Comisión de Desarrollo, sobre la política de China y sus efectos en África (2007/2255(INI)) (A6-0080/2008).
Ana Maria Gomes, relatora. − Senhor Presidente, a procura desenfreada da China por petróleo, recursos naturais e novos mercados em África levanta preocupações sobre o impacto da crescente presença chinesa naquele Continente e respectivas consequências para as políticas europeias. A Europa não pode embarcar no exercício de apontar o dedo à China por medo, nem pode alinhar numa competição sem princípios evitando métodos e critérios de interesse próprio de Beijing. Tanto a Europa como a China têm a obrigação de contribuir para a realização dos objectivos de desenvolvimento do Milénio: a redução da pobreza e a resolução dos conflitos em África. Ambas têm que assumir que só através da promoção do desenvolvimento sustentável e da boa governação é que os seus próprios interesses e investimentos podem ser sustentáveis e vistos como legítimos em África.
Neste relatório tentamos analisar a presença da China em África de forma objectiva, reconhecendo tanto os impactos positivos como os negativos. Na base de várias recomendações específicas para a acção há duas mensagens políticas-chave: primeiro, a UE precisa de dar uma resposta coordenada aos desafios suscitados pela política chinesa, supostamente não condicionada. Essa resposta não pode desistir dos princípios europeus. A UE deve continuar fiel à política de cooperação para o desenvolvimento, especialmente no que diz respeito à condicionalidade relativa aos direitos humanos. Porque sem respeito pelos direitos humanos não pode haver boa governação e sem boa governação, e o Estado de Direito que ela implica, não haverá desenvolvimento sustentável em África ou em qualquer outra parte do mundo. Segundo, a Europa deve envolver a China na discussão das respectivas políticas africanas, mas esta cooperação não pode, obviamente, ter lugar por cima das cabeças dos africanos. Este envolvimento trilateral requer um apoio adequado ao papel a assumir pelas instituições africanas, como a União Africana, a NEPAD, outras instituições regionais e governos e parlamentos nacionais. A Europa deve, por isso, aumentar o seu apoio ao reforço das sociedades civis africanas para impulsionar a prestação de contas pelos respectivos governos.
Neste relatório recomendamos à UE que não perca oportunidades para falar de forma franca com a China, ou sobre a China em África, nomeadamente quando tal implicar críticas privadas ou públicas. A China quer ser vista como um actor responsável em África, mas frequentemente invoca a retórica da não interferência para tentar justificar acções inaceitáveis, como a continuada complacência para com o bloqueio pelo regime sudanês, do envio de uma força híbrida ONU-União Africana - que há muito devia estar no Darfur - ou o seu mais recente e revoltante envio de armas para o regime de Mugabe num navio que está a ser - e muito bem - impedido de desembarcar pelos países vizinhos do Zimbabué. Tudo o que a China faz em África tem, na realidade, um impacto político, seja ele positivo ou negativo.
Por outro lado, a China mostra ser uma potência pragmática, que aprende depressa. É, por isso, crucial que a Europa não se demita de fazer compreender a Beijing que aquilo que se espera de um membro permanente do Conselho de Segurança da ONU, como a China, é, de facto, contribuir para a promoção dos princípios e objectivos das Nações Unidas.
Neste relatório propomos que a UE encoraje a China a aumentar a participação em reuniões multilaterais de doadores e a adoptar critérios e orientações específicas, internacionalmente aceites, respeitantes à transparência da ajuda, às indústrias extractivas, à boa governação, à protecção ambiental, aos direitos laborais, etc., no sentido de assegurar, em África, que contribui realmente para a redução da pobreza, os objectivos de desenvolvimento do Milénio e a promoção da paz e da segurança.
Mas a Europa deve também olhar-se ao espelho e aprender com os próprios erros e insuficiências quanto a África. Os Estados-Membros precisam de cumprir as promessas de ajuda pública ao desenvolvimento e uma ajuda reduzida e objectivos por atingir apenas contribuirão para realçar o mérito da China ao disponibilizar rápidos financiamentos a África. A Europa deve melhorar a eficácia da sua ajuda e garantir a coerência entre as suas várias políticas e isso implica parar de ignorar os crimes cometidos por certos regimes opressivos africanos, com quem continua a tratar, como usualmente, em gritante contradição com os seus critérios e princípios proclamados.
A terminar, Senhor Presidente, queria agradecer a excelente colaboração que recebi dos relatores-sombra e de outros colegas, cujas alterações muito contribuíram para enriquecer este relatório. Espero que amanhã se continue a reunir um amplo consenso, tanto mais que são poucas as alterações a votar. Eu própria apresentei três alterações: duas envolvem pequenas correcções e a terceira é para reafirmar a posição do Parlamento Europeu, pedindo que o Código de Conduta da União Europeia sobre a exportação de armas se torne legalmente vinculativo, evitando assim que o actual parágrafo 62 repita o apelo já contido no parágrafo 66.
Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Madame le rapporteur, Mesdames, Messieurs, Honorables membres, je voudrais, tout d'abord, vous féliciter, Madame Gomez, pour cet excellent travail sur un sujet pourtant délicat, difficile, voire controversé, et c'est bien normal.
Cependant, je souscris à de très nombreuses recommandations que vous faites sur la politique que l'Union européenne devra adopter face à la montée en puissance de la Chine en Afrique. L'Union européenne et la Chine ont en fait un certain nombre de points communs fondamentaux dans leurs relations à l'Afrique. Ce sont deux acteurs, d'abord, qui ont compris peut-être plus ou, en tout cas, plus tôt que les autres, le grand potentiel de l'Afrique.
L'Union européenne et la Chine sont également parmi les plus grands partenaires commerciaux investissant en Afrique, respectivement au premier et au troisième rang mondial. Cette réalité justifie naturellement beaucoup plus de coopération, de concertation et peut-être de stratégies communes entre la Chine et l'Europe à propos de l'Afrique, mais avec l'Afrique. Vous l'avez dit, je partage ce point de vue.
Je voudrais donc vous parler aujourd'hui des points que je considère prometteurs afin d'engager la Chine et nos partenaires africains dans une coopération trilatérale. Je voudrais aussi partager avec vous mes doutes et mes interrogations sur d'autres points et, enfin, vous informer sur la suite que j'entends donner à votre rapport.
D'abord, l'Afrique vit à l'heure de l'économie mondiale et de la globalisation. Elle affirme de plus en plus sa dimension d'acteur international et global, elle se mobilise sur les grands thèmes globaux. Elle a tissé un vaste réseau de partenariats à travers le monde avec la volonté ferme de refonder ses relations. À dire la vérité, elle met maintenant, parfois maladroitement, d'ailleurs, mais elle a raison de le faire, elle met maintenant les partenaires en concurrence. C'est une réalité, et je dirais même que c'est juste et que c'est légitime, et ceci implique que ses partenaires adoptent enfin, une attitude moderne, confiante et loyale.
Cette nouvelle approche, je crois que l'Union européenne et la Chine sont sans doute prêtes à la mettre en œuvre et désireuses de le faire, peut-être pour des raisons différentes, mais clairement, elles sont prêtes à la mettre en œuvre. Nous sommes tous deux des partenaires majeurs de l'Afrique. Notre politique africaine est, certes, différente sur le plan des principes et des valeurs mais, sur le terrain, il est possible d'identifier un grand nombre d'intérêts partagés et de points de convergence. Par exemple, nous avons déjà commencé un dialogue sur la paix, la stabilité et le développement durable en Afrique. Mais nous devons, évidemment, aller plus loin avec le soutien important de nos amis africains, qui doivent jouer un rôle moteur dans ce dialogue. Ceci explique la démarche trilatérale que j'ai proposée l'année dernière et que vous semblez, d'ailleurs, largement partager, notamment lorsque vous proposez l'établissement d'une plateforme permanente.
Dans ce cadre, vous soulignez, à juste titre, l'importance de l'égalité et du respect mutuel qui doit être à la base de ce partenariat trilatéral. Et là, au risque évidemment d'ouvrir une controverse, là l'Europe doit comprendre qu'il n'est pas nécessairement très efficace, au stade actuel, et face à un partenaire comme la Chine, de s'ériger en maître en prétendant dicter unilatéralement nos conditions. Nous devons donc éviter toutes les généralisations pour créer une dynamique de dialogue et je pense qu'une fois qu'on aura ouvert ou qu'on aura réussi à ouvrir la dynamique de dialogue avec la Chine, nous pourrons, au travers de ce dialogue, aborder les questions d'état de droit, de démocratie, de gouvernance, c'est-à-dire tout ce qui fonde, en quelque sorte, les valeurs de l'Europe et toutes les sources d'inspiration de nos politiques.
Je suis d'accord avec vous, il faut surtout que nous passions par une politique européenne, aussi, plus efficace et peut-être surtout plus rapide, car c'est là le grand avantage des Chinois sur nous. Plus attrayante aussi, plus en phase avec les priorités réelles de nos partenaires africains. Je n'en veux qu'un exemple; nous sommes littéralement impuissants, en tant qu'institutions européennes, à mettre en œuvre des programmes ou des aides, ou des interventions dans toutes les situations de post-conflit. Nous avons eu le cas, par exemple, du Liberia, je vous donne ce cas-là, où nous avons un gouvernement issu d'élections légitimes, avec une Présidente qui a un véritable programme et qui veut le changement. Où en sommes-nous dans l'efficacité qu'il faudra apporter à ce pays pour montrer qu'il y a des dividendes de la paix, de la stabilisation et de la démocratie? Nulle part! Je le dis parce que j'en souffre quotidiennement.
Cette modernisation de la politique européenne envers l'Afrique a été ma priorité depuis le début de mon mandat et je crois pouvoir affirmer que nous avons fait déjà beaucoup de progrès, notamment avec l'établissement des partenariats stratégiques issus du Sommet de Lisbonne mais il reste, évidemment, encore énormément de choses à faire. La réduction de la pauvreté reste l'objectif principal de notre politique de développement, qui doit passer par la création de richesses et la croissance économique. Cette croissance économique, la Chine la vit au quotidien et cette expérience peut, évidemment, être profitable aux pays africains.
Mais, bien sûr, une croissance économique, quelle qu'elle soit, doit s'accompagner d'une politique active de redistribution si elle veut être efficace dans la lutte contre la pauvreté. J'ai eu l'occasion de le dire souvent, la croissance ne garantit pas le développement. Il faut la redistribution, et la redistribution, il faut un État solide pour cela. Il faut aussi une société vigilante, il faut une presse libre, il faut tout cela. Je pense que, dans ce domaine, l'Union européenne et la Chine ont un véritable rôle à jouer mais c'est un processus qui va prendre du temps et qui demande beaucoup d'efforts des uns et des autres.
C'est là que je voudrais vous faire part de certaines interrogations que moi, j'ai. Est-il, par exemple, vraiment réaliste, je n'en sais rien, est-il constructif, est-il utile, est-il peut-être même désirable, de commencer cette coopération en demandant fermement à la Chine d'adopter les orientations et les normes fixées par le CAP? J'en doute. Si ça marche tant mieux, mais j'en doute.
Les Africains ne me semblent, en tout cas, pas désireux outre mesure de voir la Chine s'engager dans cette voie précisément parce qu'ils cherchent des alternatives à la façon de faire de l'aide au développement en Europe. L'aide chinoise est appréciée justement parce qu'elle est plus rapide que l'aide européenne, qu'elle n'impose pas autant de contraintes qui finalement réduisent l'espace politique des Africains parce que, dans le fond, il y a quand même quelque chose. Il y a un malentendu quelque part. Très souvent on dit, "Vous Européens, vous imposez des conditions!" Ce n'est pas vrai. Notre coopération, les moyens que l'on débourse, ne sont pas liés à des conditions politiques. La nature, la modalisation de notre aide, oui. Pour de l'aide budgétaire, par exemple, s'il n'y a pas de bonne gouvernance, on ne fera pas d'aide budgétaire; dans un pays en conflit, on ne fera pas d'aide budgétaire. Mais ça ne nous empêche pas, même quand on n'est pas d'accord avec le pouvoir en place ou avec le régime, de faire de l'aide au développement ou de faire de l'aide humanitaire.
Ce qui est foncièrement différent, il y a une confusion-là, c'est que, avec les Chinois, la réactivité, le "disbursement" va beaucoup plus vite que nous, avec nos procédures, qui me rendent la vie quasiment impossible depuis presque 4 ans. C'est ça la réalité, c'est là que se trouvent la confusion et le malentendu, et je crois que cela aussi doit être dit.
Je partage bien sûr votre analyse. Il est important de voir l'aide chinoise s'aligner progressivement sur les priorités nationales africaines, sur leurs systèmes nationaux, en se coordonnant de préférence avec les autres partenaires sur place.
Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui, il est prématuré, peut-être même contre-productif, de vouloir forcer le cours des choses dans ce sens, et surtout, de vouloir le faire unilatéralement. Il s'agit d'un objectif de long terme mais, dans l'immédiat, je ne vois que trois domaines où notre coopération et notre dialogue pourraient se concentrer.
Un, l'établissement d'un dialogue ouvert et constructif entre nous, donateurs de longue date et la Chine, sur l'Afrique. Deux, nous pouvons échanger les expériences chinoises et africaines de développement avec les nôtres pour progresser ensemble dans l'agenda du développement. Un exemple concret: la Chine a développé un tas de programmes qui utilisent le photovoltaïque, par exemple. Il est clair que, sur un continent comme l'Afrique, il y là un espace de coopération trilatérale extraordinaire, voilà un exemple. J'en ai parlé au ministre du commerce que j'avais rencontré à une réunion à Tonga, et il est très ouvert là-dessus. Nous allons reparler de cela à Pékin puisque, quand je vous quitte, je pars à Pékin; donc nous allons reparler de ces questions-là.
Troisièmement, respecter scrupuleusement nos engagements quant à l'agenda de Paris. C'est toute la question de l'harmonisation de nos règles, et c'est toute la question de la division du travail et là j'appelle, j'exhorte le Parlement à nous aider, à pousser nos États membres à mettre en accord leurs actions avec leurs discours. Absolument tous les ministres du développement, tous les premiers ministres européens, tous, sans exception, sont d'accord pour dire "il vaut mieux diviser le travail, il faut faire plus de coordination pour être cohérents, etc.". Oui, mais quand on leur propose de véritables stratégies de division du travail, ils sont aux abonnés absents. Cela aussi, moi j'entends qu'on le dise parce que c'est une réalité. Vous l'aurez compris, mon objectif ne se limite pas à mener la Chine au sein du CAP, je vais bien au-delà en cherchant à trouver d'abord un terrain d'entente avec les multiples acteurs chinois en Afrique, y compris le gouvernement, afin de promouvoir le développement de l'Afrique.
Nous devons, Européens et Chinois, partir, évidemment, de l'agenda africain et apporter nos contributions, nos avantages respectifs, sans pour autant devoir déroger de notre part aux valeurs et principes qui ont assuré la stabilité, la paix et la prospérité à l'Europe pendant les derniers 50 ans. Cela ne fait pas de moi un rêveur ou un naïf, bien au contraire, il est important de reconnaître, comme vous le faites, que l'engagement de la Chine soulève des questions et parfois des inquiétudes en Afrique même. Moi aussi, je suis parfois inquiet évidemment, de la manière dont se développe la nature de la coopération avec la Chine, mais bon, c'est justement pour cela que je plaide pour un dialogue. Il est évident que la Chine poursuit en Afrique ses intérêts économiques, diplomatiques et stratégiques. L'Europe, trop souvent, a le grand tort de ne pas admettre qu'elle est tentée par la même chose et, plutôt que de se cacher et de se camoufler derrière des discours, parfois très hypocrites d'ailleurs, il vaudrait beaucoup mieux affirmer que l'Afrique est un continent qui a du potentiel, que c'est un continent privilégié dans ses relations avec l'Europe et que nous avons des intérêts communs à découvrir, à générer et à forger. Et je crois que ce serait la stratégie gagnant-gagnant parce que ce n'est que comme cela qu'on sortira de la relation pour moi, très négative, de bénéficiaire à donateur, parce qu'elle est toujours empreinte d'humiliation, de mépris, et qu'elle est toujours empreinte d'un sentiment de dépendance de l'un vis-à-vis de l'autre, c'est-à-dire du plus faible vis-à-vis du plus fort.
Donc, je l'ai dit, après-demain, je serai à Pékin et je vais essayer, Madame Gomez, de déjà donner corps, timidement, à un début d'interprétation positive de votre très très bon rapport.
Bastiaan Belder, Rapporteur voor advies van de Commissie buitenlandse zaken. − Voorzitter, als rapporteur voor advies van de Commissie buitenlandse zaken voor het doorwrochte verslag van collega Gomes, wil ik graag de volgende punten uit genoemd advies onderstrepen.
De Chinese autoriteiten dienen in hun relatie met Afrika de principes van democratie, goed bestuur en mensenrechten te respecteren. De Commissie buitenlandse zaken betreurt derhalve China's puur pragmatische samenwerking met de repressieve regimes in Afrika.
De commerciële aanwezigheid van de Volksrepubliek op Afrikaanse bodem sorteert ecologische effecten waarmee China op een verantwoordelijke wijze moet omgaan. De reportages in de westerse pers geven immers ronduit alarmerende signalen af over roofbouw op de natuur, in het bijzonder in de Congodelta. En deze signalen gaan van olie-exploitatie en overbevissing tot ontbossing, nota bene in een officieel natuurreservaat.
De Commissie buitenlandse zaken betreurt evenzeer dat Peking een aantal Afrikaanse staten uitsluit van het strategisch partnerschap tussen China en Afrika, louter omwille van hun diplomatieke contacten met Taiwan. Deze Chinese opstelling is niet alleen in strijd met het eigen principe van niet-inmenging in de binnenlandse aangelegenheden van derde landen, maar staat evengoed op gespannen voet met de huidige toenadering tussen Taiwan en Peking.
Gay Mitchell, on behalf of the PPE-DE Group. – Mr President, China began to trade and change in the 1980s, and it has lifted 400 million of its own people out of poverty, as Ms Gomes’s excellent report mentions. What other part of the world in that period of time has lifted 400 million people out of poverty? We have to be realistic about this. This is one of the issues we need to discuss here tonight.
Many other parts of the world have experienced the heat of the Chinese dragon. The economic upturns in many Latin American and African countries are largely down to the economic rise of China. China’s activities, whether in investment, trade or aid in Africa, have grown at a mesmerising rate over the last number of years. The figures speak for themselves. The value of Chinese trade with Africa increased from USD 2 billion in 1999 to almost USD 40 billion in 2005. As the Commissioner has said, China is now Africa’s third most important trading partner.
China’s engagement with Africa is opening up many opportunities. However, it is necessary that we pass a critical eye over its development impacts. The development potential and the conditions for development are two sides of the same coin. Without one it is not possible to achieve the other. It is true that the potential for development abounds in many Africa countries, but corrupt African governments have for decades shown a disregard for their populations, denying them the possibility to develop. It is the African political authorities that will decide whether China’s involvement is to be seen as a benefit or a curse for the ordinary African person.
Congo is a prime example of where great a development potential lies. The output per head there is USD 714 a year. The Congolese people have suffered greatly. China has entered into a deal with Congo to build eight hospitals, thousands of kilometres of roads and rail stations, and in return they will get much-needed minerals for China. But if this can be made to work, it cannot just be a win-win situation. It can be a win-win-win situation, because it can advance the cause of the Millennium Development Goals. Can we in Europe work with China to try to perfect what is happening, to try to improve the situation rather than simply to decry what China does or the shortcomings that China has? If we can work together with China and Africa to improve good governance, then I think we can deliver aid and trade and improvement.
I believe that the Commissioner was right: if we want to get China to listen to us, then megaphone diplomacy will not work. A big part of the Chinese make-up is that they cannot lose face. Diplomacy – quiet diplomacy – has a better chance of achieving what we want to achieve. I think that Europe should work with China to encourage best practice in what could be the first real opportunity to do something for Africa after years of talking about it and doing nothing. If China put us under pressure to compete to deliver the Millennium Development Goals, all the better. We need that competition; we need that pressure.
ΠΡΟΕΔΡΙΑ: ΡΟΔΗ ΚΡΑΤΣΑ-ΤΣΑΓΚΑΡΟΠΟΥΛΟΥ Αντιπρόεδρος
Józef Pinior, on behalf of the PSE Group. – Madam President, first of all I would like to congratulate Ms Gomes on this serious, politically very important report.
China is a global player in the contemporary world, and we would like to see China as a real partner of the European Union in the process of globalisation. China should play an important role in the new world order and we praise the peaceful role played by China in Africa.
At the same time, China must take her responsibilities in the area of human rights and development. In particular, China should use its influence to curb the nastiest of its friends, including the Government of Sudan. Fortunately, China has ceased to resist the deployment of United Nations peacekeepers in Darfur and is sending some of its own military engineers to join the force.
On the negative side, China has still sent arms to dictatorial regimes in Africa. Just this week, Zambia, Mozambique, South Africa and Tanzania blocked attempts by a Chinese vessel to deliver a massive shipment of ammunition, mortars and other lethal armaments to President Mugabe in Zimbabwe. These weapons could play an anti-democratic, even deadly role, in the hands of the Mugabe regime.
In this report, the European Parliament calls on China to be on the side of African societies, democracy and human rights in Africa.
Fiona Hall, on behalf of the ALDE Group. – Madam President, I should like to thank Ms Gomes for the huge amount of work she has done on this report and her close cooperation with colleagues.
The report is very wide-ranging, so I must focus on just a few issues. In particular, I welcome the call for the Commission to come forward as soon as possible with proposals to outlaw all illegally sourced timber and timber products from the EU market. This is essential to stop trade by the back door of Chinese furniture made from illegally logged African timber. Such trade not only puts African tropical forests at risk but also deprives African countries of much-needed tax revenue. The World Bank estimates that illegal logging costs developing countries USD 15 billion a year in lost revenue.
Secondly, I fully support the rapporteur in calling for the EU to adopt a legally binding instrument on controlling arms exports and to maintain its arms embargo on China. Since the report was written, we have had graphic evidence, as a number of colleagues have mentioned, that China is still exporting arms to countries like Zimbabwe, which are perpetrating gross violations of human rights.
On wider trade issues, I personally support the mention of economic partnership agreements (EPAs) in the report. EPAs are not irrelevant, because if they were more flexible and more clearly development friendly, they could serve as a model for China-Africa trade. As it stands, China risks pushing Africa back into the commodity trap.
Finally, I applaud the report’s appeal for multilateral dialogue between the EU, Africa and China. This is particularly important in relation to climate change.
The Commissioner mentioned the example of photovoltaics. No continent is more vulnerable to global warming than Africa, and the future of millions of Africans may depend on the EU bringing China into the post-Kyoto agreement and sharing renewables technology.
Konrad Szymański, w imieniu grupy UEN. – Pani Przewodnicząca! Sprawozdanie Any Gomes przedstawia wszystkie najważniejsze aspekty chińskiej obecności w Afryce. Jest tylko jedna nieścisłość – chińska obecność w Afryce nie jest sprawą żadnej polityki rozwojowej czy tym bardziej pomocy. Polityka rozwojowa jest tu tylko instrumentem realizacji dwóch generalnych celów strategicznych Chin.
Pierwszym celem jest zapewnienie dostaw surowców przy pomocy dość brutalnej dyplomacji surowcowej. To rosnące zapotrzebowanie Chin na surowce naturalne i energetyczne czynią z Sudanu, Angoli czy Afryki Subsaharyjskiej kraje o tak wielkim znaczeniu.
Drugim, niemniej ważnym celem chińskiego rządu, jest konsolidacja bieguna autorytarnego na świecie jako przeciwwagi dla liberalno-demokratycznych wzorców Zachodu. Stąd łamanie nawet ONZ-owskiego embarga na handel bronią z Darfurem, Liberią czy Kongo. Stąd polityczne więzi Pekinu z Sudanem, Czadem, Zimbabwe czy Somalią.
Wyłączenie ze współpracy pomocowej krajów, które uznają Tajwan, jest kolejnym objawem prymatu partykularnej strategii nad polityką rozwojową.
Musimy dziś przyznać, że Europa jest w tej sytuacji bezsilna. Oczywiście możemy iść w ślad za apelami Komisarza i wrzucić do kosza zasady OECD w zakresie korupcji, finansów publicznych, potem możemy także inne porozumienia międzynarodowe umieścić w tym samym miejscu. Na końcu do kosza możemy wrzucić nawet Kartę Narodów Zjednoczonych, ale wtedy przestaniemy wiedzieć, na czym polega nasza rola w polityce światowej, czym odróżniamy się od innych graczy polityki światowej.
Margrete Auken, for Verts/ALE-Gruppen. – Fru formand! Jeg vil gerne sige tak til Ana Maria Gomes for en meget klog og afbalanceret betænkning og for et glimrende samarbejde. I EU er vi vant til at være nr. 1 i Afrika med handel og udvikling, men med Kinas voksende investeringer kan det hurtigt ændre sig. EU's tilstedeværelse i Afrika er ikke problemfri, men Kinas tilstedeværelse truer med at udvikle sig i en højst uheldig retning. Kinas enorme behov for råvarer og energi styrer kinesernes investeringer, uden at de bekymrer sig synderligt om en sund udvikling af samfundet. Kina bør i stedet satse på f.eks. jobskabelse gennem ordentlige investeringer, dvs. holde op med at medbringe sin egen arbejdskraft, samt vægte den produktive sektor og forarbejdning på stedet, altså i Afrika. Men også god regeringsførelse må ind i investeringspolitikken. Hidtil har Kina afvist at inddrage den slags hensyn uden at bekymre sig om, hvorvidt man derved støtter korrupte og voldelige regimer og bidrager til undertrykkelse af civilbefolkningen. Kina må følge de demokratiske spilleregler og respektere menneskerettighederne i stedet for blot at tilbyde sig som et billigt alternativ.
Kineserne kan jo gøre så uendelig meget for afrikanerne. Lad mig ud over det allerede sagte nævne et af Afrikas væsentligste problemer, nemlig befolkningstilvæksten. Her har Kina en unik viden og erfaringer, der kan være til stor nytte. Og tænk, kære kollegaer, hvis Kina nu hjemtager den våbenladning, som flere har nævnt i dag, og som altså er sendt til Zimbabwe og i disse dage afvises i flere havne, f.eks. i Mozambique og i Sydafrika. Så vil Kina vise sig som en stormagt, der lytter til andre og ønsker at leve op til det ansvar, der følger med en plads i FN's Sikkerhedsråd. Og det er jo, hvad betænkningen opfordrer til: at der skabes en god dialog mellem EU, Kina og Afrika til gavn for alle parter.
Paul Marie Coûteaux, au nom du groupe IND/DEM. – Madame la Présidente, bravo à Mme Gomes, mais je voudrais poser une question générale. Je voudrais vous demander de qui se moque le gouvernement de la République populaire de Chine? Et je proposerai même une réponse. Je crois qu'il se moque du monde. Il s'est moqué de la Commission européenne, elle-même, il faut le dire, bien naïve ou consentante dans l'épisode des contingents textiles. Il se moque des règles du commerce international – s'il y a encore des règles d'ailleurs – en ne vérifiant jamais que la fabrication des produits exportés satisfait aux règles de qualité et de sécurité exigées des pays importateurs, notamment quant aux jouets, montrant d'ailleurs ainsi l'absurdité du libre-échangisme généralisé.
Il se moque de la France en organisant des manifestations anti-françaises dans les rues de Paris parce qu'il est incommodé par les protestations dont la France s'honore d'être le fer de lance, contre le mauvais traitement imposé au peuple du Tibet, qu'il tient sous sa botte.
En réalité, il se moque du monde parce qu'il sait que le monde convoite son extraordinaire marché et que le monde, hélas, hélas, trois fois hélas, n'est plus mené aujourd'hui que par le marché justement. Alors il en prend à son aise et sa domination sera d'autant plus contraignante que, par une habile politique, beaucoup plus habile que notre politique, Monsieur Michel, le gouvernement chinois parvient à circonvenir l'Europe en s'imposant en Afrique, contrôlant ainsi nos matières premières les plus essentielles. Ici, ne le blâmons pas, il ne fait que se nourrir de nos faiblesses, en particulier du stupide et dangereux désengagement de l'Europe, et en particulier de la France, d'un continent qui, pourtant, sera pour nous de plus en plus essentiel au 21e siècle.
Andreas Mölzer (NI). – Frau Präsidentin! Am Beispiel Afrikas wird deutlich, dass die viel gepriesene Entwicklungszusammenarbeit zumeist nicht ganz so schön nach Plan funktioniert, wie man sich das gerne vorstellen möchte. Allzu häufig wird sie dazu benützt, Exporte der Geberländer zu fördern, manchmal auch dazu, Diktatoren zu stützen, oder auch nur, um mittels Schuldenpolitik neue Abhängigkeiten zu schaffen.
In diesem Zusammenhang sind die neuesten Ambitionen Chinas und Indiens auf dem afrikanischen Kontinent aus europäischer Sicht mit größter Skepsis zu betrachten. Hier versuchen offenbar Billiglohnländer, die die europäische Wirtschaft massiv schädigen, sich billige Rohstoffquellen und neue Absatzmärkte zu sichern. Eine solche fortgesetzte Neokolonialisierung – wie ich es nennen möchte – Afrikas durch China und Indien würde alle bisherigen Bemühungen der westlichen Politik mit einem Schlag zunichte machen. Es kann nicht sein, dass Peking oder Neu Delhi frisch entschuldete Staaten zur Schuldenaufnahme und zum Aufbau neuer Abhängigkeiten animieren, nur um ihrerseits Rohstofflieferungen zu sichern. Ebenso wenig darf es sein, dass afrikanische Staaten allzu eifrig die Hand aufhalten, um Entwicklungsgelder zu erhalten, jedoch ihrerseits nicht einmal bereit sind, die eigenen Bürger zurückzunehmen, wenn diese als illegale Zuwanderer von Frontex vor den europäischen Küsten aufgegriffen werden.
Aufgrund der globalen Kräfteverhältnisse werden wir uns als Europäer allerdings höchstens lächerlich machen, wenn wir versuchen, auf China Druck auszuüben. China schreckt ja auch nicht davor zurück, Geschäfte mit international am Pranger stehenden Regierungen, wie etwa dem Sudan, zu machen. Es schreckt auch nicht davor zurück, Waffen an Simbabwe zu liefern. Für ein Land, in dem Menschenrechte und Demokratie, Umweltschutz und Nachhaltigkeit derzeit noch immer einen solch geringen Stellenwert haben, ist diese Vorgehensweise wahrscheinlich aber auch nicht ganz unlogisch.
Wir brauchen also gegenüber Afrika eine Politik, die Stabilität, Demokratie und Menschenrechte einfordert, aber auch – und das ist das Wichtigste – die europäischen Interessen im Auge hat. Die Europäische Union darf nicht unbegrenzt Geld in Afrika ausgeben, ohne die Vergabe an inhaltliche und politische Ziele zu knüpfen. Die bisherige Vorgehensweise hat uns ein Vakuum beschert, das zu Migrationswellen, Menschenrechtsverletzungen und großer Armut geführt hat. Die chinesischen und indischen Ambitionen werden dem wahrscheinlich noch weiteren Vorschub leisten, wenn wir nicht endlich eine Kehrtwende schaffen. Es kann nicht sein, dass wir Europäer immer nur die humanitären Projekte finanzieren, und andere Mächte, wie in diesem Falle China und Indien, die großen Geschäfte machen.
Daniel Caspary (PPE-DE). – Frau Präsidentin, geschätzte Kollegen! Wenn ich an Afrika denke, frage ich mich sehr oft: Ist Afrika aus unserer europäischen Sicht ein eher vergessener Kontinent oder sehen wir als Europäer in Afrika schon die Chancen?
Ich habe oft den Eindruck, dass wir Europäer Afrika noch viel zu sehr als Problemfall sehen und dass wir die Chancen nicht erkennen. Ganz anders gehen die Chinesen an Afrika heran. Für die Chinesen ist Afrika erst einmal eine Chance, und sie nutzen diese Chance ganz intensiv. Sie haben das in den letzten Jahren eher unbemerkt und erst in den letzten Monaten stark bemerkt gemacht, und sie verfolgen damit eine rein wirtschaftliche Interessenspolitik.
Fragen wie Menschenrechte, Rechtsstaatlichkeit, gute Regierungsführung, wie dies schon einige Kollegen heute angesprochen haben, spielen für die Chinesen in Afrika im Moment überhaupt keine Rolle. Es geht um Investitionen in die Infrastruktur in Afrika, um sich damit den unbegrenzten Zugang zu den Rohstoffmärkten zu verschaffen. Es geht darum, den wachsenden Rohstoffbedarf Chinas zu decken. Es geht vor allem nicht darum, den afrikanischen Staaten und den Menschen in Afrika wirklich nachhaltig bei der wirtschaftlichen Entwicklung zu helfen.
Ich bin der festen Überzeugung: Wir müssen viel mehr darauf setzen, die afrikanischen Staaten in der Weltwirtschaft zu verankern, damit sie mit ihren Rohstoffen, mit ihren Reichtümern, mit allem, was sie zu bieten haben, auf den Weltmärkten von der Globalisierung profitieren können und nicht einseitig abhängig von chinesischen Monopolen werden. Wir müssen hier besser als bisher mit den afrikanischen Staaten in einen Dialog treten, wir müssen hier intensiver als in der Vergangenheit den Wettbewerb auch mit den Chinesen aufnehmen und wirklich alles daran setzen, die Afrikaner von guter Regierungsführung und dem Vorteil von freien Märkten zu überzeugen.
Nur dann wird es uns auch gelingen, Rechtsstaatlichkeit, Demokratie und Menschenrechte in Afrika voranzubringen, und dann wird es uns gelingen, die afrikanischen Staaten nicht in Richtung China abdriften zu lassen, denn von China – das erleben wir in den letzten Wochen ja sehr intensiv – werden die Afrikaner sicher nicht lernen, wie Demokratie und soziale Marktwirtschaft funktionieren.
Alessandro Battilocchio (PSE). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, voglio innanzitutto complimentarmi con la relatrice Ana Gomes per il lavoro di grande qualità. La crescente presenza cinese in Africa ci impone di adottare una linea di condotta europea per fronteggiare al meglio le opportunità e le nuove sfide sul tappeto.
Bene l'apporto cinese in Africa come aid donor, ma in questi pochi secondi vorrei sottolineare due aspetti: per noi europei – anche sulla base dei principi e degli impegni sanciti dall'accordo di Cotonou e più in generale per coerenza con la cornice complessiva della nostra politica di sviluppo – è preoccupante che la Cina, accanto agli aiuti, stia purtroppo esportando alcune pessime pratiche domestiche, inclusa la corruzione, il bad lending, il mancato rispetto dei diritti dei lavoratori, una scarsa considerazione delle tematiche ambientali.
Altra questione da monitorare con attenzione è lo stretto rapporto di Pechino con alcuni regimi totalitari e repressivi dell'Africa quali, per esempio, Sudan e Zimbabwe. In questo contesto è necessario che la Cina si assuma tutte le responsabilità legate al suo ruolo di membro permanente del Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite.
Danutė Budreikaitė (ALDE). – Gerbiama Pirmininke, ponios ir ponai, Kinijos politika Afrikoje kelia didelį pavojų darniam Afrikos šalių vystymuisi. Kinijos valdomose bendrovėse Afrikoje žmonės dirba vergovės sąlygomis. Kinija teikia Afrikos diktatoriams politinę bei finansinę paramą ir plečia karinį bendradarbiavimą su Afrikos režimais. Sudanas, Zimbabvė yra pagrindiniai ginklų iš Kinijos importuotojai. Kinija siūlo Afrikos valstybėms didžiules paskolas be jokių skaidrumo sąlygų, tuo skatindama ir taip jau egzistuojančią plataus masto korupciją Afrikos valstybių valdžios sluoksniuose. Kinija iš Afrikos neteisėtai importuoja medieną bei dramblio kaulą, taip darydama žalą Afrikos aplinkai. Esant tokiai situacijai, ES vystomojo bendradarbiavimo politika nepasiekia savo tikslų. Todėl noriu paraginti ES siekti, kad Kinija susietų investicijas su pagarba žmogaus teisėms bei geru valdymu, kad sustabdytų bet kokią prekybą ginklais su tomis Afrikos valstybėmis, kuriose vyksta, arba kuriose tikėtina vyks konfliktai ir karai. Tol, kol Kinija nenustos tiekti ginklų šioms valstybėms, ES turėtų taikyti Kinijai ginklų embargą. Ir dar norėčiau akcentuoti, jog Kinijos politikos Afrikoje atžvilgiu ES privalo nugalėti nesutarimus tarp atskirų valstybių narių. Naujai apgalvota ES politika Afrikai leistų abipusiai naudingai panaudoti Afrikos gamtinius ir žmogiškuosius išteklius, kurti Afrikos ekonominę ir politinę nepriklausomybę.
Wiesław Stefan Kuc (UEN). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Sprawozdanie pani poseł Any Marii Gomes jest praktycznie szczegółowym wykładem na temat bardzo skomplikowanych trójstronnych powiązań pomiędzy państwami Afryki i Chinami ze szczególnym uwzględnieniem interesów Unii Europejskiej. Nakłada jeszcze na to rolę, jaką w rozwoju Afryki odgrywają inne organizacje np. Bank Światowy.
Nie ulega wątpliwości, że rosnąca z roku na rok rola Chin w rozwoju państw afrykańskich musi być pozytywnie postrzegana pomimo zastrzeżeń, co do pierwszeństwa działań. Musimy sobie odpowiedzieć, czy komercyjne inwestycje są ważniejsze czy pomoc humanitarna. Dla biednych afrykańskich państw każda pomoc jest ważna, tak jak ważna jest woda, walka z chorobami, szkolnictwo, budowa infrastruktury oraz pokój. Wniosek jest jeden, powinniśmy współpracować, aby wypracować jak najlepsze metody zrównoważonego, ale przyspieszonego i trwałego ich rozwoju.
Bastiaan Belder (IND/DEM). – Voorzitter, in paragraaf 65 van haar grondige verslag roept collega Gomes de Europese Unie en China op geen wapenhandel te drijven met Afrikaanse regeringen die zich schuldig maken aan schendingen van mensenrechten, in conflicten zijn verwikkeld, of balanceren op de rand van oorlog. Ik ben het daarin volledig eens met de rapporteur. Dat geldt ook voor de concrete voorbeelden die ze noemt. En in het rijtje Afrikaanse staten springt het Zimbabwe van Mugabe er deze dagen zeker uit.
Eind vorige week berichtte de westerse pers over een omvangrijke Chinese wapenleverantie aan het Mugabe-bewind via Zuid-Afrika, alsof de binnenlandse spanningen in Zimbabwe al niet hoog genoeg zijn opgelopen door alle presidentiële stembusmachinaties. Als we naar China reizen, is het alsof ik thuiskom, sprak president Mugabe tijdens zijn laatste bezoek aan Peking, zo'n anderhalf jaar geleden. Wanneer distantieert het Chinese leiderschap zich werkelijk van deze en andere Afrikaanse "huisvrienden"? Commissaris, ik verwacht dat u deze dringende vraag in Peking stelt. Het verslag van mevrouw Gomes geeft hier ook alle aanleiding toe.
Zbigniew Zaleski (PPE-DE). – Monsieur le Commissaire, après tout ce que vous avez dit, une petite réflexion sur la présence des Chinois en Afrique. Je vais pour cela passer au polonais.
Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Na początku ubiegłego wieku Chińczycy przyjeżdżali jako egzotyczni służący do domów angielskich i francuskich. W latach pięćdziesiątych, sześćdziesiątych mieliśmy produkty chińskie: pióra i różne przybory do szkół, a teraz Chińczycy pojawili się jako mocny aktor gospodarczy i polityczny.
Tak jak Pan mówi, że każdy ma prawo działać, na scenie gospodarczej i politycznej i nikt im nie zabroni, ale Chińczycy skomasowali wysiłki i z pewnym planem dążą do swoich celów, a do jakich celów dążą? Nie będąc obciążonym żadną marką, żadną etykietą kolonializmu mogą i będą eksploatować dobra naturalne w Afryce. Krótko mówię: eksploatować. Dalej, co gorsza, że mogą – i już to robią – eksportować swój totalitarny model społeczno-polityczny, a przed tym należy Afrykę chronić. Przed tym należy Afrykę oszczędzić.
Europa ma tradycyjne związki od kolonializmu do pięknie nacechowanej współpracy. Zarówno z perspektywy humanizmu, jak też z poczucia winy powinniśmy wnosić konstruktywny wkład do Afryki w każdym aspekcie. Robimy to, ale Chińczycy nas wypierają. Paralelnie do tego mocarstwa również Unia powinna przez współpracę zdobywać i sympatię Afryki i jednocześnie ujawniać gotowość do wspólnego rozwoju tego dużego kontynentu, który jest nam tak bliski.
Panie Komisarzu, przed nami ogromne wyzwanie.
Vural Öger (PSE). – Frau Präsidentin! Das weltweit neue Interesse an Afrika geht mit einem Perspektivwechsel einher. Afrika ist heute mehr als nur ein Kontinent der Armut. In einigen Ländern Afrikas gibt es Wachstumsraten von bis zu 10 %.
Nun zum Kern der Sache: Was sucht China in Afrika? Sein wichtigster Beweggrund für das Engagement dort sind Energieressourcen. Im Kampf um den Zugang zu Rohstoffen zieht aber die westliche, werteorientierte Politik immer öfter den Kürzeren. Europas wichtigstes Motiv ist Afrikas nachhaltige Entwicklung.
Ein gemeinsames Konzept mit China gegenüber Afrika wäre theoretisch ideal. Dabei dürften wir nicht behaupten, die Guten zu sein. Denn die Länder Afrikas misstrauen der EU ebenso wie China. Die EU kann weder China noch Afrika Lösungen verordnen. Jedenfalls muss die EU ihr Engagement weiterhin an Bedingungen knüpfen, gleichzeitig sollte sie Regierungen, Institutionen, und die Zivilgesellschaft stärker als bislang fördern. Der Dialog mit Afrika ist nötig, darf jedoch über Missstände nicht hinwegsehen. In diesem Sinne kann ich den Bericht von Ana Maria Gomes nur unterstützen.
Renate Weber (ALDE). – Madam President, I congratulate my colleague Ms Ana Gomes for her work and her comprehensive and realistic assessments. As the report shows, China is already an important economic and political partner for Africa. Regarding Africa’s development, I believe that there is so much work to do on this continent and that China, as a new player, should be welcome to participate.
However, what I strongly fear is that instead of channelling its support in constructive endeavours – health, education, poverty reduction and infrastructure – China would continue to engage in feeding the tragedies of the continent and will do it by arms trafficking and undermining whatever steps African countries make towards democracy, good governance and respect for human rights. The Chinese ship carrying guns for Zimbabwe again calls into question China’s real commitment to contributing to peace and security in Africa.
Many African countries welcome their cooperation with China as there is no political conditionality linked to the economic benefits, but the EU should continue to strongly advocate, both to China and the African countries, institution building, human rights advancement and more transparent rules regarding the exploitation of natural resources. Recent developments have shown that, even in those cases where in the last couple of years governments started to show more openness on how public money and resources were spent, they have gone back to a less transparent administration. The EU has the duty to help China to become a trusted partner in development cooperation.
Jan Tadeusz Masiel (UEN). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Mimo tak ożywionej wymiany handlowej Chin z krajami afrykańskimi, a nawet mimo faktu, iż Chiny stały się ostatnio darczyńcą netto względem Afryki, to jednak ciągle Europę, a nie Chiny, wybierają za cel afrykańscy emigranci i to mimo naszej kolonialnej przeszłości. Świadczy to najlepiej o preferencji Afrykańczyków dla naszych wartości takich jak poszanowanie praw człowieka oraz troska o zrównoważony rozwój gwarantujący lepszą przyszłość.
Daje to Unii Europejskiej moralne prawo, ale też i obowiązek do wglądu w chińską politykę wobec Afryki bowiem, jak słusznie podkreśla pani sprawozdawczyni, Chiny mogą znacznie przyspieszyć proces zrównoważonego rozwoju w Afryce, ale też mogą mu zaszkodzić. W związku z powyższym idea prowadzenia trójstronnych rozmów pomiędzy Unią Europejską, państwami członkowskimi Unii Afrykańskiej oraz Chinami zasługuje na szczególne poparcie.
Zuzana Roithová (PPE-DE). – Čínské námluvy v Africe se týkají vojenské spolupráce, obchodu se strategickými surovinami, velkolepých investic a budování obrovského trhu pro čínské výrobky, ale týkají se i budování infrastruktury. Objem obchodu vzrostl pětinásobně od roku 2000 a má brzy dosáhnout 100 miliard USD, i když Západ je stále zdrojem až dvou třetin investic afrických obchodních příjmů, zatím. Čínská bezpodmínečná politika je založena na nevměšování a ekonomické komparativní výhodě. Jde o export cenově výhodného zboží a zbraní za suroviny. Investice a dlouhodobé kontrakty mají rysy dlouhodobé promyšlené čínské strategie, která nemá s Afrikou slitování.
Čínský vliv představuje pro africké státy nebezpečný příklad totalitního a přitom tržního korupčního modelu bez úcty k člověku a lidským právům bez ohledu na životní prostředí. Čínská touha po surovinách za dodávky zbraní do Afriky bez podmínek je stále větší překážkou při dosahování rozvojových cílů milénia. Musíme přinutit Čínu převzít spoluodpovědnost za rozvojovou politiku, za snížení chudoby, podporu trvale udržitelného růstu. Vždyť Čína je také stálým členem v Radě bezpečnosti OSN a nese tedy odpovědnost za vývoj v Africe.
Odsuzuji čínskou podporu súdánského režimu. Podporuji dialog s Čínou o sladění postupu v Africe tak, aby se chudoba snižovala a neprohlubovala, ale nedělám si velké naděje. Přesto nesmíme rezignovat a musíme zastavit drancování surovin a pomoci Africe postavit se ekonomicky na vlastní nohy. Musíme trvat na naší strategii postavené na obchodní politice podmíněné dodržováním lidských práv a ochranou životního prostředí. A k tomu nám pomáhej Pán Bůh.
Katrin Saks (PSE). – Tahaksin kõigepealt tänada Ana Gomesit selle raporti eest. Minu jaoks esimene sõnum on siin mitte ainult Hiina käitumine, vaid pidevalt nappiv euroliidu ühtne välispoliitika. Me ilmselt kõik nõustume, et Euroopa Liidu ühtne positsioon siin on väga tervitatav.
Rõhutaksin paari asja. Esiteks globaalset lähenemist: me peaksime vaatlema Hiina-Aafrika vahelist koostööd globaalsest vaatevinklist, mitte sellest aspektist, et Aafrika on ainuüksi Euroopa traditsioonline mõjuala. Ja teiseks me peame rõhutama vastutustunnet: Hiina peab tajuma järjest enam vastutust, mis sellisest strateegilisest partnerlussuhtest välja kasvab.
Ja lõpuks ka üks märkus. AFETi soovitus, punkt 13.
‘Considers that Chinese engagement in Africa, on the one hand, and the newly launched EU-Africa strategic partnership, on the other, should be compatible with each other;’
Esiteks ei usu ma, et meie poliitika peaks joondu võtma Hiina Rahvavabariigi omast ja veel vähem usun ma ausalt öeldes, et hiinlased hakkavad meiesarnaseid jutustava iseloomuga soovitusi arvesse võtma.
Cristian Silviu Buşoi (ALDE). – Valoarea schimburilor comerciale ale Chinei cu Africa a crescut de la 2 miliarde de euro în 1999 la aproximativ 39,7 miliarde de euro în 2005, China fiind în prezent cel de-al treilea partener al Africii în ceea ce priveşte importanţa schimburilor comerciale.
Asta dovedeşte foarte clar interesul major pe care îl reprezintă Africa pentru interesele globale ale Chinei.
Rezoluţia are câteva concluzii foarte importante, care merită subliniate încă o dată. Trebuie să transmitem foarte clar că aşteptarea noastră este ca implicarea Chinei în Africa să nu privească doar naţiunile care prezintă interes din punctul de vedere al politicii energetice.
Ar trebui, de asemenea, să încurajăm China să ofere partenerilor africani o asistenţă necondiţionată, iar condiţiile economice asociate subvenţiilor sau creditelor internaţionale să nu aducă atingere obiectivului dezvoltării durabile.
Mai important pentru noi este să vedem ce vom face, ce va face Uniunea Europeană în această conjunctură. Sunt de acord cu domnul comisar Louis Michel atunci când spunea că, din păcate, Uniunea Europeană nu profită de poziţia sa unică faţă de Africa.
Uniunea Europeană trebuie să redirecţioneze o parte mai mare din bugetul său actual pentru sprijin financiar către proiecte de infrastructură care au capacitatea de a atrage investiţii străine directe.
În sfârşit, o prezenţă europeană mai importantă în Africa trebuie să se transforme din deziderat în realitate.
Colm Burke (PPE-DE). – Madam President, China has begun to increase substantially its diplomatic and economic links with Africa over the last decade, largely because of a demand for raw materials. Chinese trade with this continent has quadrupled since 2001, with a scramble for resources also having negative consequences and perpetuating corrupt and oppressive elites in Africa. An example of such a repressive regime would be Sudan, where CNPC – a Chinese state-owned oil company – controls an estimated 60-70% of Sudanese oil production, while Sudan is also a major recipient of Chinese arms.
Political conditions in respect of governance, democracy and human rights are very often not attached to China’s dealings with Africa. China has severe problems itself at home concerning good governance, respect for human rights and core labour standards. This country seems to be in no position to make its aid dependent on improvements in African standards of human rights, when it does not abide by those same standards itself. Nevertheless, China’s policy of non-interference in the domestic state affairs of its economic partners has now become too convenient an excuse, giving China carte blanche to continue its sometimes reckless contracts, particularly on the continent of Africa.
This policy of non-interference, with China’s lenient attitudes towards questionable regimes, such as those in Sudan, is a continued issue of concern to be addressed. Unfortunately, as China’s predominantly bilateral approach to Africa runs counter to the EU’s primarily multilateral approach, the EU is being somewhat left behind. Corrupt African leaders prefer to sign lucrative deals that do not come with demands attached and so the EU appears to be missing out.
Nonetheless, the EU should uphold its traditional policy of positive conditionality aimed at fostering sustainable development and should not be tempted to nuance its approach to Africa simply because China is landing more contracts. Instead, the EU needs to press China to adopt more criteria for development in its relations with Africa. China is a major power, a permanent member of the UN Security Council and therefore has responsibilities in Africa and all over the world.
Nirj Deva (PPE-DE). – Madam President, I congratulate my colleague, Ms Gomes, on an excellent report. This report strengthens our relationship with China, which is necessary to underpin the global economy. Until recently, and for thousands of years, China only exercised soft power, as we now do in the EU, but China is changing. She is a superpower, both economically and militarily, and she is in transition.
Our relationship with China must be based on respect. It cannot be a relationship where either party feels entitled to lecture or hector the other. We ended the Cold War by engaging with the Soviet Union and we brought peace to Europe. Similarly, we must engage with China at all levels. We must preserve the institutions that underpin our rules-based global liberal economy and values, otherwise we are finished.
This means China playing a full and active role in all the post-war Bretton Woods institutions that we have so carefully built. It also means working with China to strengthen the rules of the international order so that it serves our interest and hers. By 2020, China’s economy will be the largest in the world. We now have a choice. Either we empower China to play a full and active role in the liberal open-to-all rules-based multilateral institutions built after Bretton Woods – and this includes the EU, the ACP, Rio, Bali, in addition to the UN, WTO, IMF and the World Bank – or, we force China, through our short-termism, to withdraw and inevitably, in time, to destroy these institutions and build her own, to suit her superpowers, institutions.
That is why this report is so timely. That is also why – and I am being controversial here – the Olympic Games in Beijing are so important, because this is the first time in history that China is engaging with the whole world. That is why it must be a great success, not only for China, but for the whole participating world.
Our task at the beginning of the 21st century is an enormous one. It has never been done before in the entirety of our common human history, but it must be done. That task is to engage the oldest and largest nation on earth in all the affairs of the planet Earth as our partner.
Zita Pleštinská (PPE-DE). – Vážení kolegovia, návšteva v Číne v marci tohto roku ma presvedčila o aktuálnosti tejto rozpravy. Myslím, že Európska únia má v Číne nielen významného obchodného partnera, ale aj vážneho konkurenta. Správa pani poslankyne Gomes má iba utvrdzuje v mojich osobne získaných skúsenostiach.
Mala som možnosť vidieť úžasnú pracovitosť lacnej pracovnej sily. Aj napriek skutočnosti, že Čína čelí veľkým sociálnym a hospodárskym nerovnostiam a alarmujúcemu zhoršovaniu stavu životného prostredia, pričom politické práva a základné slobody sú ešte stále veľmi obmedzené, má významné skúsenosti, ktoré môžu pomôcť africkým krajinám. Afrika zápasí s chudobou, ale je bohatá na suroviny. Vďaka dopytu Číny a iných záujemcov môžu africké štáty získať lepšie postavenie na trhu.
EÚ je v súčasnosti najväčším poskytovateľom pomoci Afrike a jej najvýznamnejším obchodným partnerom. Čína má ambíciu stať sa do roku 2010 najväčším hospodárskym partnerom Afriky. Vystupovanie Číny v Afrike je preto veľkou výzvou pre EÚ.
Czesław Adam Siekierski (PPE-DE). – Pani Przewodnicząca! Zainteresowanie Chin afrykańską ropą, metalami szlachetnymi czy gazem zaczyna trochę przypominać dawną politykę kolonialną niektórych europejskich mocarstw. Chiny kreują się na dobrego przyjaciela i partnera biznesowego Afryki, przekonują, że chcą pomóc im w wyjściu z ubóstwa, z zacofania, że będą wspierać rozwój gospodarczy.
Miejmy nadzieję, że ich intencje są szczere, ale zarówno w biznesie, jak i w polityce zwykle bywa tak, że cel uświęca środki. Chińczycy budują mosty, drogi, stadiony, szpitale, zaopatrują Afrykę w broń, udzielają pożyczek finansowych, zdobywają w ten sposób nowy rynek zbytu, a z drugiej strony kreują się na państwo, które dba o przyszłość Afryki.
Unia powinna w znacznie większym stopniu zaangażować się w rozwój Afryki. Nie możemy stać i przyglądać się obojętnie tej nowej chińskiej dominacji.
José Ribeiro e Castro (PPE-DE). – Senhor Presidente, Senhor Comissário, caros Colegas, eu começava por felicitar a colega Ana Gomes pelo excelente relatório que fez, mas no pouco tempo que tenho queria dirigir a atenção do Sr. Comissário e dos colegas para um caso prático desta relação que se desenrola diante dos nossos olhos. Esse caso prático é o Zimbabué. As notícias dos jornais dão conta de um navio, de um navio vindo donde? Da China. Carregado com quê? Com armas, com armas para o Zimbabué, armas ligeiras, granadas, morteiros. Foi impedido de desembarcar em Durban, mas há notícias que se encaminha para Angola para fazer chegar essas armas, para fazer mal ao povo do Zimbabué.
Nós temos que dirigir uma acção diplomática vigorosa sobre a China, e também sobre as países vizinhos do Zimbabué, para que este tipo de relação perversa, este tipo de relação letal, não se desenvolva e para que os resultados das eleições possam ser respeitados. Eu creio que na relação com a China nós temos que chamar a atenção da China, como grande potência, grande país que é, para as suas responsabilidades na cena internacional e para preservar a paz e os direitos dos povos.
Zbigniew Krzysztof Kuźmiuk (UEN). – Pani Przewodząca! Panie Komisarzu! Chiny w ciągu ostatnich kilkunastu lat stały się najszybciej rozwijającą się gospodarką świata, o czym świadczy coroczny ponad 10% wzrost dochodu narodowego. Dzięki temu kraj ten stał się czwartą co do wielkości gospodarką świata z największymi na świecie rezerwami walutowymi.
Tak szybki rozwój potencjału gospodarczego powoduje, że Chiny stają się wiodącym na świecie partnerem handlowym. W ciągu ostatnich 15 lat wartość wymiany handlowej Chin z Afryką wzrosła dwudziestokrotnie. Wydaje się, że Unia Europejska tej ekspansji nie jest w stanie przeciwdziałać. Trzeba więc zachęcać Chiny, aby ich zaangażowanie ekonomiczne w Afryce uwzględniało aspekt socjalny, środowiskowy, a także przestrzeganie demokratycznych standardów.
Unia Europejska winna naśladować ekspansję Chin w Afryce. Ciągle przecież pozostajemy największym darczyńcą dla krajów afrykańskich. Trzeba więc dążyć do tego, aby pomoc udzielana tym krajom była łączona ze znacznym rozszerzeniem stosunków handlowych z Afryką.
Paul Rübig (PPE-DE). – Frau Präsidentin! Ich möchte auch zum Bericht gratulieren. Darin wird sehr gut gezeigt, dass China auch Vorbild sein kann. Die Entwicklung in China, insbesondere die wirtschaftliche Entwicklung, kann für Afrika ein Vorbild sein. Die Marktverhältnisse und die Zuwächse, die erzielt werden, sind beachtlich.
China ist auch unser Partner in der WTO. Wir sehen ja, wenn die Verhandlungen in der WTO mit der Tarif- und Quotenreduktion erfolgreich sind, kann es zu einer Win-Win-Situation für beide Seiten kommen. Afrika und China brauchen Europa. Europa ist derzeit der kaufkräftigste Raum der Welt. Ich kann mir vorstellen, dass sich eine gute Partnerschaft entwickelt.
Louis Michel, membre de la Commission. − C'est évidemment extrêmement frustrant, comme pour les parlementaires, pour un débat aussi important que celui-là et pour un rapport aussi excellent, d'être limité dans le temps.
Moi je voudrais simplement prendre acte du fait que j'ai entendu deux grands courants dans votre Parlement. Il y a ceux – et je ne fais pas de critique là-dessus, je dis simplement que c'est ce que j'observe – il y a les intervenants qui croient que le pessimisme de la peur, c'est ça qui va faire sortir les Chinois d'Afrique. Forget it, ce n'est évidemment pas ça. Moi, je crois dur comme fer que c'est plutôt l'optimisme de la modernité et de l'ouverture.
J'ai entendu d'autres choses ici et je crois qu'il va quand même falloir que, petit à petit, on devienne conscient que ce type de relation-là avec l'Afrique, c'est justement ce qui fait que l'Afrique croit de moins en moins en l'Europe. Il faut arrêter quand même de tenir des propos du style "nous avons le droit moral en Afrique". Nous n'avons, en Afrique, aucun droit, aucun, pas le moindre, ni moral, ni autre. Et notre passé ne nous l'autorise certainement pas et je voudrais rappeler cela.
De la même manière que j'ai entendu – je m'excuse, je ne sais pas si M. Coûteaux est toujours là, je suppose que c'est un lapsus – reprocher aux Chinois de prendre nos ressources naturelles, en Afrique! Comme si nous étions propriétaires des ressources naturelles de l'Afrique! Je dois quand même vous dire que c'est assez surprenant. Je ne vous cache pas que je suis parfois assez surpris de ce type de propos.
Donc je dois vous dire que le danger que je vois – il faut en débattre avec les Africains – le seul danger que je vois à la présence chinoise, à l'investissement chinois en Afrique, c'est la malédiction des ressources pour les Africains. Ce qu'on appelle la malédiction des ressources ou l'économie des rentes. Ça, c'est un sujet qui doit être posé sur la table du dialogue dans nos relations avec les Africains. Mais pour le reste, je dois vous dire que je crois beaucoup plus dans le dialogue, dans le partenariat tripartite, dans l'écoute aussi, et dans la compréhension mutuelle des problèmes, dans la recherche de cas concrets de coopération, que dans tous les autres discours incantatoires qui consistent à dire "Nous, les Européens, nous devons donner des leçons pour protéger ces malheureux Africains des Chinois." Je dois vous dire que des discours comme ceux-là, moi, tous les jours, absolument tous les jours, dans mes relations bilatérales, j'en mesure les limites et donc, je ne les pratique pas, je les pratiquerai pas et je n'engage personne à les pratiquer.
Dans le rapport de Mme Gomes, toutes les pistes utiles se retrouvent. Moi, je peux les retrouver à peu près dans tout ce qui est dit là dedans. Vous savez, je vais en Chine dans quelques heures. Je vais rencontrer le ministre du commerce. On va rencontrer le Premier ministre avec le Président Barroso. Vous pensez qu'on ne va pas parler des droits de l'homme, du Tibet, de la démocratie, de l'Afrique? Évidemment qu'on va en parler! Dans le colloque singulier de la diplomatie classique. Mais la diplomatie du mégaphone, dans le cas de figure qui nous occupe, ça c'est totalement contreproductif. Plus vous allez dire aux Africains, plus vous allez leur dire qu'ils doivent se méfier des Chinois, qu'ils sont occupés à les recoloniser, que c'est la malédiction des ressources, plus vous allez dire cela, moins ils vont vous entendre, et moins ils vont vous écouter.
L'Europe a les moyens de son ambition. Ils sont de deux ordres. Premièrement, nous avons notre modèle et nous devons défendre notre modèle et nous devons être différents des autres parce que notre modèle est différent des autres. Il est fondé sur des valeurs partagées, il est fondé sur la tolérance, il est fondé sur l'ouverture, il est fondé sur le dialogue, il est fondé sur l'écoute, il est fondé sur le respect mutuel. C'est ça l'Europe, et l'Europe n'a pas à changer tout ça. L'Europe n'a pas à devenir autre chose ou à courir après des modèles qui ne sont pas les siens. Ça, c'est la première chose que je voulais dire.
La deuxième chose, je l'ai déjà dite tout à l'heure. Si nous avions un tout petit peu de courage – et notamment, le Parlement européen peut nous aider grandement et l'a déjà fait d'ailleurs – pour convaincre nos États membres de faire une meilleure division du travail, de modifier un petit peu les règles de procédure qui engagent la mise en œuvre du Fonds européen de développement, si on donnait un petit peu aux institutions européennes – le Parlement européen, en faisant une budgétisation du FED qui, d'ailleurs, serait beaucoup plus efficace politiquement –, si vous donniez un petit peu plus de moyens aux commissaires pour faire de la politique basée sur nos valeurs, avec les moyens du FED, je vous assure que l'Europe n'aurait pas à craindre la compétition avec la Chine. Ça, c'est la réalité.
Parce qu'il y a quand même un élément: nous avons un avantage formidable. Quel est l'avantage que nous avons? Nous, ce ne sont pas des prêts, ce sont des dons. Alors, moi, je ne m'explique quand même pas bien. Les Africains aujourd'hui se tournent vers les Chinois en nous reprochant de ne pas être assez réactifs alors que nous donnons des dons, c'est-à-dire de l'argent qu'ils ne doivent pas rembourser, alors que, de l'autre côté, on fait des prêts concessionnels qui, il faut quand même bien le dire, absorbent des ressources naturelles. Si ces prêts vont à des infrastructures, vont à du développement durable, qui peut contester que c'est utile pour l'Afrique? Vous savez, les infrastructures en Afrique, pas l'Europe, pas l'Europe et la Chine, pas l'Europe, la Chine et les États-Unis, pas l'Europe, la Chine, le Japon et les États-Unis, je dirai même que le reste du monde peut apporter autant de moyens qu'il veut, il faudra encore des années avant qu'il y ait suffisamment de structures et d'infrastructures en Afrique pour soutenir un véritable développement.
Donc, tout l'argent qui peut venir, les investissements qui peuvent venir, ce n'est pas nécessairement mauvais. Toute la question est de savoir comment tout ça est exploité, comment tout ça est encadré. Je sais bien que je ne peux pas mettre tout le monde d'accord, mais c'est ça aussi la beauté de la démocratie. Je crois très sincèrement que c'est dans l'ouverture, dans le dialogue, dans la recherche d'un partenariat triangulaire, en l'occurrence, que nous allons faire la différence. L'Europe restera, à mon avis, pour toujours, un partenaire particulier de l'Afrique, pour des raisons historiques, pour des raisons de proximité, pour des raisons de modèle. Je n'ai pas peur de cela et je crois que, si nous voulons vraiment être présents en Afrique – quelqu'un l'a dit, c'est très important – nous devons faire ce que je suggère de faire et il faut y ajouter, à mon avis, un élément. Il faut arrêter de laisser croire que notre intérêt pour l'Afrique serait un intérêt fondé uniquement sur la générosité, sur notre bon cœur, sur l'humanisme, sur tout ça...
Évidemment que c'est aussi notre devoir, mais il faut accepter que la relation avec l'Afrique, c'est aussi un formidable potentiel de win-win entre l'Europe et l'Afrique. Que c'est un formidable potentiel de développement économique réciproque et qu'il n'y a absolument rien de mal ou d'immoral à placer notre relation aussi dans cette dimension-là, parce qu'au moins les Chinois ont une grande qualité: ils ne cachent pas leur plan. Je n'ai jamais vu les Chinois dire qu'ils allaient en Afrique pour aider les Africains ou pour faire le développement en Afrique. Non, ils acceptent. Les règles de leur jeu, c'est le développement économique et c'est d'abord leur intérêt. Moi, je crois que, quand on respecte un partenaire, on doit accepter cela aussi. On ne doit pas rejeter cette dimension-là. Il n'y a pas de miracle. Si l'Afrique ne se développe pas économiquement, elle ne se développera pas tout court et ce ne sont pas nos politiques caritatives qui vont faire la différence.
Voilà ce que je voulais dire. Je m'excuse, Madame, j'ai été un peu long mais j'ai exprimé ici une conviction qui me vient aussi de l'expérience que j'ai tous les jours avec ces pays.
Enfin, un dernier élément, ça ne vaut que ce que ça vaut. Le bateau chinois, il est occupé à retourner vers la Chine pour le moment. Et on dit toujours que l'Europe est peu influente politiquement. Je reviens du sommet de la SADEC. J'ai parlé avec tous les chefs d'État. Le Zimbabwe était évidemment à l'ordre du jour. J'ai parlé avec tous les chefs d'État: l'Angola, le Mozambique, tous. J'ai épinglé cette question du bateau chinois. Il y a eu les dockers qui ont réagi, mais il y a eu aussi les différents pays qui ont refusé d'accueillir le bateau. Et le bateau, selon les dernières informations que j'ai, est renvoyé en Chine. Ça ne vaut que ce que ça vaut, la petite Europe a juste essayé de faire son petit devoir d'Européen avec de la soft diplomacy et avec les dockers, évidemment, avec la voix du peuple. Tout ça a été utile mais je voulais le dire parce que ça prouve aussi, quand même, que les Africains ne sont pas prêts à accepter n'importe quoi en matière de diplomatie et en matière de politique non plus.
Ana Maria Gomes, rapporteur. − Madam President, I would like to recall that our colleague Erika Mann, who was the draftswoman for the opinion of the Committee on International Trade, could not be here. She asked me to stress this point which we have included in the report: it is about the importance for Africa of developing its own strategy towards China, noting that such a strategy can enhance the reciprocal nature of trade relations between China and Africa if it is focused on greater participation by African workers in Chinese projects in Africa, greater willingness on the part of China to transfer technology, and better access to Chinese markets for African exports.
Permettez-moi maintenant de dire merci au Commissaire Michel et aux autres collègues pour leurs commentaires et les bonnes questions qu'ils ont posées.
Je peux comprendre le commissaire quand il observe que l'Europe ne peut pas dicter unilatéralement des conditions à l'Afrique, surtout quand la Chine ne les applique pas. Mais c'est justement la raison pour laquelle nous, Européens, devons investir plus pour renforcer les sociétés civiles africaines, les institutions telles que les parlements, les médias libres, les universités, etc. pour que les Africains eux-mêmes demandent et imposent des conditions telles qu'elles résultent des OMD et qu'ils veillent à leur respect.
Je suis tout à fait d'accord avec le commissaire, d'ailleurs cela se voit dans le rapport, quand il observe que la rapidité dans le déboursement de l'aide ou des financements européens est capitale pour l'Afrique et que l'action coordonnée et le partage de tâches entre les États membres et la Commission sont essentielles pour faire face en ce moment à cette aisance avec laquelle la Chine débourse en Afrique sans bien en peser les conséquences, mis à part son intérêt propre.
En ce qui concerne les critères du cadre de l'OCDE, bien sûr que c'est à la Chine de décider de son intérêt de les adopter, mais je crois que c'est notre rôle, d'après, d'ailleurs, nos expériences positives et négatives en Afrique, d'inciter la Chine à comprendre que son intérêt à long terme est d'assurer que les ressources naturelles africaines sont durablement exploitées et non pas ravagées et que, sans bonne gouvernance, rien n'est garanti, même pas à la Chine.
Finalement, peut-être qu'une des conséquences positives de la présence croissante de la Chine en Afrique, c'est déjà ce débat et le rapport que nous allons adopter demain. La Chine nous a quand même aidés à comprendre en Europe qu'il y a un grand potentiel en Afrique et qu'il y a des success stories en Afrique. Et j'espère bien que votre voyage, Monsieur le Commissaire, cette semaine en Chine, vous permettra de contribuer à encourager l'engagement constructif, qui est proposé dans ce rapport, à la Chine et aux Africains, et de rappeler en fait à la Chine, comme vous l'avez dit, en ce qui concerne non seulement le Tibet, non seulement le Myanmar, mais, aussi en ce qui concerne l'Afrique, en particulier le Zimbabwe et le Darfour, ses responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Félicitations, Monsieur le Commissaire; si, en fait, votre action a contribué à faire renvoyer ce bateau en Chine. C'est très positif.
Πρόεδρος. – Η συζήτηση έληξε.
Η ψηφοφορία θα διεξαχθεί την Τετάρτη στις 11.30 π.μ.
Γραπτές δηλώσεις (άρθρο 142)
Filip Kaczmarek (PPE-DE), na piśmie. –Raport pani poseł Gomes jest niewątpliwie szczegółową i ciekawą analizą zobecności Chińskiej Republiki Ludowej w Afryce. Nie mogę się jednak oprzeć wrażeniu, że gdzieś pomiędzy handlem, inwestycjami, infrastrukturą, energią i innymi ważnymi sprawami zagubiliśmy w tym raporcie kwestię zasadniczą z punktu widzenia zarówno instytucji, którą reprezentujemy - Parlamentu Europejskiego - jak i Komisji Rozwoju, która jest odpowiedzialna za ten raport. Ochrona praw człowieka na całym świecie stanowi bezwzględny priorytet Parlamentu Europejskiego - czytamy na głównej stronie internetowej Parlamentu Europejskiego. Jeżeli faktycznie w to hasło wierzymy to nie możemy się ograniczać rozdziału - rządy i prawa człowieka do:
- zdawkowego podsumowania zaangażowania Chin /i to jeszcze w kontekście jak najbardziej pozytywnym/ w Darfurze, podczas gdy przecież dobrze wiemy, że sytuacja w regionie nie uległa wcale poprawie,
- jednozdaniowym wspomnieniu o naruszaniu embarga ONZ na sprzedaż broni w Afryce przez CHRL - przypomnijmy stałego członka Rady Bezpieczeństwa ONZ,
- czy krótkim komentarzu na temat współpracy Chin z rządami odpowiedzialnymi za naruszanie praw człowieka, takimi jak Zimbabwe.
"UE nie powinna nie doceniać siły dyskretnego i publicznego krytykowania Chin" - pisze w uzasadnieniu swojego sprawozdania pani poseł Gomes. Szkoda, że taką właśnie okazję tym raportem utraciliśmy. Dziękuję za uwagę.
Eija-Riitta Korhola (PPE-DE), kirjallinen. – Kollega Gomesin mietintö on mitä tarpeellisin puheenvuoro tästä kansainvälisen yhteistyön merkittävästä haasteesta. Kiitän Ana Gomesia jälleen kerran selvänäköisyydestä.
Yhtäältä näyttää siltä, että Afrikka on hyötynyt taloudellisesti kiinteistä suhteistaan Kiinaan: Euroopan ohella Arikan merkittävimmän kauppakumppanin talousveto on vähentänyt köyhyyttä. Kiina ei puhu Afrikasta taakkana vaan mahdollisuutena täynnä taloudellista potentiaalia.
Toisaalta on käynyt selväksi, että Kiinan asemassa Afrikassa on syvästi huolestuttavia piirteitä. Asevienti, epäterveet investoinnit, raaka-aineriisto - Eurooppa jos mikä tunnistaa, että intohimoissa on uuskolonialismin piirteitä. On perusteltua kysyä, käytetäänkö taloudellista valtaa suurvaltapakkomielteiden edistämiseen. Tämä näkyy esimerkiksi Darfurissa.
Toinen kysymys on, miten EU:n tulisi reagoida. Kiina on monessa Euroopan kilpakumppani Afrikassa, ja useat kollegat ovat todenneet, ettei läksyttäminen auta omanarvontuntoisen nousevan suurvallan edessä. Mietinnössä onkin valittu viisaasti rakentava lähestymistapa. Siitä on erotettava tehtävämme muistuttaa Kiinaa velvollisuuksista, joita kumppanuus sisältää; ponnistelujen vuosituhattavoitteiden saavuttamiseksi, konfliktien torjumiseksi ja kestävän kehityksen takaamiseksi on oltava yhteisiä.
Aivan erityisesti yhteistyö korostuu ilmastonmuutoksen hillitsemiseksi: Bali toi toiveikkuutta, että Kiina merkittävänä päästäjänä ja Afrikka merkittävänä sijaiskärsijänä saataisiin osallisiksi.
Lopuksi on tunnustettava tosiasia, ettei Kiina jaa eurooppalaisia käsityksiä ihmisoikeuksien kunnioittamisesta. Siksi meidän tulee ponnistella entistä tarmokkaammin, jotta kestävä demokratia, oikeusvaltio ja hyvä hallinto juurtuvat Afrikkaan. Lopullinen ratkaisu Kiinan haasteeseen kun ei ole Kiinassa. Se on Afrikassa itsessään.
Bogusław Rogalski (UEN), na piśmie. – Wschodząca potęga, jaką są Chiny wywiera ogromny wpływ na proces zrównoważonego rozwoju w Afryce, pamiętać jednak należy, iż to państwa afrykańskie są odpowiedzialne za całościowy wpływ obecności na ich terytorium cudzoziemców oraz zagranicznych organizacji bądź rządów.
Zarówno EU, jak i Chiny działają na rzecz bezpieczeństwa, pokoju oraz zrównoważonego rozwoju w Afryce, jednak to UE jest największym darczyńcą oraz głównym partnerem handlowym Afryki w chwili obecnej. Mimo, iż Chiny dysponują bagażem pozytywnych doświadczeń, gdyż w ciągu ostatnich 25 lat pozwoliły 400 milionom swoich obywateli podnieść się ze skrajnego ubóstwa, to jednak należy zwrócić uwagę na ogromne nierówności społeczne oraz ekonomiczne, jak i alarmującą degradację środowiska naturalnego, ograniczanie podstawowych wolności oraz niskie standardy pracy.
Należy monitorować eksploatację afrykańskich zasobów naturalnych, gdyż może ona doprowadzić do całkowitego ich wyczerpania, rozpowszechnienia korupcji, do pogłębiania nierówności społecznych, wzniecania konfliktów, co wpłynie negatywnie na rozwój krajów Afrykańskich. To właśnie handel i konsumpcja państw zachodnich wpływają na zwiększenie zapotrzebowania Chin na afrykańskie zasoby naturalne, co wpływa na zwiększenie emisji CO2 w krajach rozwijających się. Równie istotną kwestią jest fakt, iż członkostwo w WTO pociąga za sobą szereg zobowiązań, z których Chiny niedostatecznie się wywiązują. UE powinna podjąć kwestię sprawiedliwości w odniesieniu do handlu, klimatu, jak i innych problemów jako część trójstronnej współpracy z Chinami oraz Afryka.
Toomas Savi (ALDE), in writing. – Mr President, the most disturbing fact about China's policy in Africa is that they are providing non-conditional aid and investments there. The development assistance that the European Union contributes has always been bound with strict conditions concerning democratic progress, recognition of the rule of law and good governance as well as respect for human rights.
China's pragmatic "no conditions" cooperation with repressive regimes in Africa undermines the efforts that the European Union has made to incite democratic state-building in Africa and challenges us to introduce some new more flexible policies on Africa. Conditional aid, although being sometimes extremely effective, can also be perceived as patronizing and China, in pursuit to satisfy its growing need for resources, has avoided its use.
China's growing interest and involvement in Africa endangers European interests there and in order not to lose ground in Africa we must come forward with some new more attractive means to encourage democratic transition in African countries. But on the other hand we must not shy away from a constructive dialogue between the European Union and China as well as other major contributors who might be interested in forming a coherent multilateral strategy on Africa.
Bernard Wojciechowski (IND/DEM), in writing. – Napoleon told us that we should let China sleep, for when she wakes, she will shake the world. Bad news: China has arisen, yet we have slumbered away. We are still dealing with the legacy of colonial rule, in both the colonised and colonising states, but we have ignored the possibility that this tragedy might occur again. The accusation that China is exercising neo-colonialism is not at all unjustified. China has the same interests in exploiting African countries as some of our European states have had over the centuries. We have learned our lessons at great cost, but China has yet to learn how to implement human rights internally while already experimenting in colonial rule. We are on a dangerous course with China’s thirst for oil and the hunger that it exerts for African resources. We should send a clear signal to China: first deal with the internal human rights record, then show the world that it genuinely wants to engage in Africa’s development goals rather then just using them instrumentally.
17. Изпълнение на плана на Десетия европейски фонд за развитие (разискване)
Πρόεδρος. – Η ημερήσια διάταξη προβλέπει τη συζήτηση της έκθεσης της Marie-Arlette Carlotti, εξ ονόματος της Επιτροπής Ανάπτυξης, σχετικά με την υλοποίηση του προγραμματισμού του 10ου Ευρωπαϊκού Ταμείου Ανάπτυξης [2007/2138(INI)] (A6-0042/2008).
Marie-Arlette Carlotti, rapporteur. − Madame la Présidente, l'aide au développement a été, ces derniers jours, au cœur de l'actualité, mais malheureusement pour les plus mauvaises raisons.
L'aide de l'Union a baissé en 2007 pour la première fois depuis l'an 2000 et c'est un message politique déplorable que nous adressons aux pays et aux populations du sud, au moment où les plus fragiles d'entre eux sont touchés de plein fouet par la crise alimentaire.
Alors ce Parlement soutient la Commission, vous soutient, Monsieur le Commissaire, afin que l'engagement de l'Union soit réaffirmé avec force et avec un calendrier contraignant lors du prochain Sommet européen de Bruxelles, car nous avons une double responsabilité en matière de solidarité internationale. D'abord, le respect de la parole donnée et puis la garantie que notre aide contribue concrètement et efficacement à combattre la misère. Et c'est tout l'enjeu de la mise en œuvre de ce 10e FED avec près de 22,7 milliards d'euros pour les six prochaines années. Je crois que c'est un atout majeur dans les mains de l'Union pour combattre la pauvreté et pour construire un monde plus juste.
C'est pourquoi nous sommes très inquiets des retards de la procédure de ratification. Certes, la Commission a pris des engagements pour garantir provisoirement la continuité des financements mais la situation pourrait très vite devenir intenable pour les pays d'Afrique les plus fragiles.
Notre première priorité pour ce 10e FED, c'est son contrôle démocratique. Contrôle démocratique du Parlement européen d'abord, avec la budgétisation du FED, et cette fois, j'espère que nous ne raterons pas l'échéance de la révision des perspectives financières en 2010. Contrôle démocratique des parlements nationaux avec un programme renforcé de soutien aux capacités.
Nous souhaitons également que l'éducation et la santé soient des domaines d'action prioritaires avec 20% des crédits du FED. Or, il n'est prévu de leur accorder que 6,1% et encore ce chiffre a baissé par rapport au 9e FED. La Commission nous affirme qu'elle atteindra ces 20% grâce à l'appui budgétaire, nous la prenons au mot.
Le rapport souligne également des insuffisances sur la question de genre qui n'est pas à ce jour un domaine d'action à part entière. Il nous faut rouvrir ce débat, en concertation avec nos partenaires ACP, avec leurs parlements, avec les sociétés civiles, lors de la révision à mi-parcours en 2010.
Quant à l'appui budgétaire, moi j'ai toujours trouvé que c'était un bon instrument, bien sûr, à condition de respecter démocratie, bonne gouvernance et coordination entre donateurs. Et parce que nous croyons que l'appui budgétaire doit servir les objectifs du Millénaire, nous encourageons la Commission à avancer sur cette voie avec ses contrats OMD.
Sur la nouvelle tranche incitative prévue dans le 10e FED, bien sûr, nous disons oui à une prime à la bonne gouvernance mais non à un profit de gouvernance qui ferait la part un peu trop belle aux priorités du nord. Je veux parler de la lutte contre le terrorisme, de l'immigration, etc.
Nous serons tout aussi vigilants sur la question des financements des accords de partenariat économique. Là encore, l'Union et les États membres ont pris un engagement: 2 milliards d'euros d'aide au commerce additionnels, d'ici 2010. Mais, il semble que ces 2 milliards aient fondu comme neige au soleil et que la Commission ait déjà prévu de financer les APE sur les programmes intégrés régionaux. Elle doit donc clarifier ses intentions à ce sujet car les crédits du FED, en ce qui nous concerne, ne sauraient, en aucun cas, servir de prime à la signature d'un APE.
Le rapport insiste sur bien d'autres points mais je n'ai pas le temps de les développer, je n'en citerai que deux avant de conclure. D'abord sur la facilité de soutien à la paix pour l'Afrique. Bien sûr, nous devons soutenir les efforts de l'Union africaine pour la paix et la prévention des conflits sur le continent mais cette facilité, de mon point de vue, est un instrument de la PESC, et elle devrait donc être financée sur les crédits PESC.
Ensuite, sur les cofinancements, ce rapport demande une première application concrète, c'est-à-dire la création d'un fonds panafricain de développement cofinancé à la fois sur le FED et sur l'instrument de voisinage.
Voilà à peu près ce qui est contenu dans mon rapport et quelles en sont les aspérités.
Monsieur Michel, vous avez déclaré, récemment, "Nous sommes la première génération à pouvoir regarder l'extrême pauvreté en face et dire avec conviction, nous avons l'argent, nous avons les médicaments, nous avons le savoir-faire. Le véritable défi est notre capacité à mobiliser la volonté politique nécessaire pour tenir nos promesses". Eh bien, sur ce point, Monsieur Michel, nous serons au Parlement à vos côtés.
Louis Michel, membre de la Commission. − Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs, Madame le rapporteur, tout d'abord, je tiens à vous remercier, à vous féliciter pour cet excellent rapport qui me donne l'opportunité de m'exprimer devant vous sur des points d'intérêt commun.
Je voudrais d'ailleurs dire que je me félicite de la très grande convergence de vues qui existe entre nos institutions, dont ce rapport témoigne parfaitement. Il est clair que l'objectif global de nos actions reste en premier lieu la lutte contre la pauvreté dans le cadre de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
Dans ce sens, le 10e Fonds européen de développement, dont l'entrée en vigueur est imminente, est pour nous, Union européenne, la première grande occasion pour traduire sur le terrain le consensus européen et l'agenda sur l'efficacité de l'aide. D'abord, le montant. L'allocation financière a bénéficié d'une augmentation substantielle puisqu'elle est passée de 17,9 milliards d'euros pour le 9e FED à 22,6 milliards d'euros pour le 10e FED.
Par ailleurs, je suis heureux de vous informer que, pour la première fois dans l'histoire du FED, donc, depuis que la coopération européenne existe, la Commission a pu engager au 31 janvier 2007, la totalité des reliquats des FED antérieurs, sans qu'un seul euro ne soit perdu à cause de la sunset clause imposée par les États membres au 9e FED, comme le rapport le demande.
Entre temps, la quasi-totalité des stratégies de pays du 10e Fonds européen de développement a été complétée. 58 documents de stratégies sont passés au comité du FED, 14 sont attendus d'ici juin prochain et la préparation de leur exécution est déjà en cours.
Dès sa ratification par les ACP, le 10e FED pourra démarrer immédiatement et sans aucun poids du passé, tandis que son cycle d'exécution pourra se rapprocher davantage du cycle budgétaire passé. C'est un premier pas et je continuerai à plaider, comme vous le faites, pour une budgétisation pleine du FED.
Votre appui nous est, par ailleurs, indispensable pour sortir, une fois pour toutes, la coopération avec les pays ACP d'une approche intergouvernementale et pour l'intégrer pleinement dans le budget communautaire et les procédures de codécision.
La budgétisation répondra aussi au souhait que vous avez exprimé, que je partage totalement, d'assurer pleinement le contrôle démocratique dans le cadre du FED.
Nous avons déjà acquis le principe que les documents de stratégie soient systématiquement transmis à l'Assemblée parlementaire paritaire. Ce n'est évidemment pas suffisant; j'ai donc donné instruction à nos délégations de transmettre les documents de stratégie de pays aux membres des parlements nationaux et je me suis personnellement engagé à sensibiliser les pays partenaires afin qu'ils impliquent leurs parlements nationaux dans le suivi de la coopération communautaire. Une première réunion devait être organisée avec le parlement ghanéen mais, vous le savez, le changement de dernière minute dans mon agenda, c'est-à-dire le sommet de la SADEC, dont je viens, sur le Zimbabwe, m'a obligé à la reporter.
Je suis convaincu que l'avantage clé des stratégies de pays élaborées par les pays ACP dans la programmation de leurs enveloppes nationales du 10e FED réside dans le fait d'avoir placé la gouvernance au centre de l'attention dans nos relations réciproques. C'est pour ces raisons qu'au moment de l'allocation des fonds du 10e FED, nous nous sommes résolus à introduire une tranche incitative liée à la gouvernance, de près de 3 milliards d'euros. Il ne s'agit pas, comme on me l'a rapporté, erronément, d'une conditionnalité additionnelle, mais, en fait, d'une prime dont l'allocation est basée sur la pertinence, le réalisme et l'ambition des plans d'action de gouvernance élaborés par nos partenaires.
En toute autonomie et transparence, les plans d'action de gouvernance sont joints aux documents de stratégie et sont donc accessibles à tous; de même les critères comme l'appropriation, l'efficacité et la focalisation sur les résultats m'ont encouragé à demander une utilisation accrue de l'instrument de l'appui budgétaire par rapport à des projets classiques.
45% de notre aide aux pays ACP sera allouée par l'intermédiaire de budgets nationaux, tant comme appui budgétaire sectoriel que comme appui budgétaire général. Je voudrais saisir cette opportunité pour éclairer quelques points du rapport qui me semblent reposer sur des malentendus.
Le rapport regrette notamment l'insuffisance de fonds en faveur des secteurs de la santé et de l'éducation. C'est une vieille querelle entre le Parlement européen et la Commission, je le sais. Je ne peux que répéter que l'éradication de la pauvreté et la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement ne se font pas exclusivement à travers l'aide directe aux secteurs de la santé et de l'éducation. Il est clair qu'une bonne partie de l'aide budgétaire générale ou sectorielle, quand elle est attribuée, sert à financer des traitements, par exemple, d'enseignants, à financer des dispensaires de santé, à financer des services sociaux. Et je suis persuadé, mais j'ai promis d'essayer de quantifier cela et de démontrer ainsi, qu'on en est au moins à 20%, dont globalement 6%, qui sont qualifiés et directement indiqués, et le reste qui passe évidemment par l'aide budgétaire directe ou sectorielle.
Petite remarque d'ailleurs: nous n'avons pas le droit naturellement de choisir à la place des partenaires les secteurs de focalisation; ce sont eux qui les choisissent. Les choix se font aussi en fonction des aides bilatérales. Il y a beaucoup de pays qui choisissent par exemple le secteur de l'éducation ou de la santé, mais c'est une bonne question, et donc, j'essayerai vraiment de l'objectiviser et je vous donnerai les résultats obtenus.
Enfin, vous avez raison au sujet des questions liées au genre. Je suis le premier à reconnaître le rôle de la femme dans le développement et la nécessité de le promouvoir. Mais, de nouveau, des considérations d'efficacité ont conduit le Parlement, le Conseil et la Commission à reconnaître, avec l'adoption du consensus européen, que les questions de genre, compte tenu de leurs enjeux, ont une dimension transversale et qu'elles doivent donc être intégrées dans tous les programmes d'intervention pertinents, de préférence à un traitement dans le cadre limité d'un secteur particulier.
Là où vous avez tout mon support, c'est pour les remarques sur le financement par le FED de la facilité de paix pour l'Afrique; personne ne peut nier les liens évidents entre développement et sécurité. Néanmoins, le financement d'actions de maintien de la paix ne devrait pas être imputé au développement ou en déduction des ressources qui lui sont attribuées.
Donc, dans le principe, vous avez raison. Malheureusement, vous savez dans quelles conditions cela se fait; enfin je crois que mettre l'accent, comme vous le faites, sur les parlements nationaux, pour structurer mieux et institutionnaliser beaucoup mieux le travail de concertation avec ces instances, et aussi renforcer le rôle de la société civile tout en renforçant sa capacité et sa représentativité avant d'en faire un moteur de développement et d'ouverture démocratique, me paraît tout à fait essentiel.
Je vous remercie pour ce rapport dont, je vous le promets, je ferai le meilleur usage et dont je m'inspirerai indiscutablement.
Romana Jordan Cizelj, v imenu skupine PPE-DE. – Izkoreninjanje revščine v okviru razvojnih ciljev tisočletja je obsežna in zahtevna naloga. Ne vsebuje namreč le nalog s področja sociale, ampak širši spekter vsebin, ki omogočajo trajnostni razvoj človeštva. Učinkovita uporaba desetega evropskega razvojnega sklada lahko k uresničitvi tega cilja občutno pripomore.
Strinjam se s tem, kar je dejala poročevalka, da sta med osnovnimi področji za povečanje kakovosti bivanja najrevnejšemu prebivalstvu področji izobraževanja in zdravstva. Delež financiranja teh dveh področij moramo povečati, in to skladno, za celotno razvojno pomoč Evropske unije, torej tudi za deseti evropski razvojni sklad.
Toda v času globalnega izziva, ki ga predstavljajo podnebne spremembe, to ni dovolj. Ob današnjem razvoju gospodarstva se namreč z višanjem bruto domačega proizvoda večajo tudi izpusti toplogrednih plinov. Prav zato se blaginja prebivalstva kljub siceršnjemu gospodarskemu razvoju na nekaterih področjih slabša. Blaginjo moramo definirati v okviru trajnostnega razvoja, tudi pri oblikovanju vseh naših razvojnih politik. Zato je pomembno, da tudi deseti evropski razvojni sklad odseva ravnovesje med ekonomsko, socialno in okoljsko komponento.
Drugo področje, na katerega želim opozoriti, je področje enakosti spolov. Ženske imajo v družbi različne vloge. Od skrbi in odgovornosti za osnovno preživetje družine do prenašanja znanja in življenjskih vzorcev na potomce. Največkrat pa so kot ženske deprivilegirane, nimajo možnosti samostojnega razvoja in sprejemanja odločitev niti ne morejo enakopravno koristiti storitev. Zato menim, da je skrb za enake možnosti eden od osnovnih horizontalnih, ponavljam, horizontalnih gradnikov vseh razvojnih politik.
Nenazadnje naj povem, da so politike lahko uspešne le, če imajo ustrezno podporo prebivalstva, ta pa se odslikava preko demokratičnih in poštenih volitev. Pri oblikovanju, nadzoru in izvajanju razvojnih politik bi morali imeti parlamenti bistveno večjo vlogo kot doslej. Tako Evropski parlament kot parlamenti držav članic in tretjih držav.
Alain Hutchinson, au nom du groupe PSE. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, cher collègue Marie-Arlette Carlotti, je voudrais tout d'abord saluer l'excellent travail réalisé à l'occasion de la rédaction de ce rapport, qui a été fait avec beaucoup de talent.
Au-delà du rappel qu'il est aujourd'hui urgent d'encourager nos partenaires à ratifier le 10e FED, je voudrais revenir sur quelques enjeux qui, pour nous socialistes européens, sont essentiels au regard des défis actuels posés aux populations du sud, des défis tragiquement mis en exergue par la crise alimentaire actuelle.
D'abord une meilleure prise en compte de l'agriculture, qui ne représente qu'une proportion insuffisante du Fonds européen de développement. Je le rappelle, 9 pays sur 78 dans le 9e FED et seulement 8 % des montants alloués dans le 10e pour couvrir les initiatives en matière d'agriculture et de développement rural.
Et ensuite la mise en œuvre, tardive, de l'augmentation des moyens annoncée par la Commission dans le cadre de son soutien au développement de l'agriculture dans les pays du sud.
Ensuite, l'impérative nécessité de veiller à la cohérence de notre politique et de celle des États membres par rapport aux priorités exprimées dans le 10e FED, notamment en matière de politique agricole commune, parce qu'aucune politique de développement n'aura de sens tant que nous continuerons de donner d'un côté ce que nous reprenons de l'autre.
Autre question importante pour nous, la question du genre, bien sûr, d'autant que nous savons à quel point la femme est au centre du développement de la plupart de ces pays.
Enfin, l'exigence telle qu'elle a été rappelée ce matin lors du débat sur la décharge du budget, l'exigence de la budgétisation du FED qui, jusqu'ici, échappe à tout contrôle parlementaire, alors qu'il s'agit d'un budget de 22,6 milliards d'euros – vous l'avez rappelé, Monsieur le Commissaire –, l'essentiel de nos moyens en matière de développement. Mais c'est un appel qui s'adresse plus au Conseil qu'à la Commission, avec qui nous sommes d'accord sur ce sujet.
Et puis, je ne peux m'empêcher, vous m'en excuserez, de rappeler et de confirmer ce qu'a dit d'ailleurs ma collègue, Marie-Arlette Carlotti, sur la vigilance qui sera la nôtre pour que le 10e FED ne devienne pas le levier ou le remède aux accords de partenariat économique. Ce ne serait bien entendu pas sérieux.
Danutė Budreikaitė, ALDE frakcijos vardu. – Gerbiama Pirmininke, ponios ir ponai, Europos vystymosi fondas šiemet švenčia savo įkūrimo penkiasdešimtmetį. Per šį laiką jis tapo svarbia vystomojo bendradarbiavimo su AKR šalimis priemone, skatinančia šių šalių ekonominę ir socialinę plėtrą. Europos Sąjungos valstybės narės derybose dėl dešimtojo EVF sutarė dėl šio fondo svarbos bei būtinybės toliau skatinti AKR šalių vystymąsi ir jo biudžetą padidino lyginant su devintuoju EVF 10 milijardų eurų. Tai turėtų leisti efektyviau kovoti su skurdu bei siekti tūkstantmečio vystymosi tikslų.
Norėčiau atkreipti dėmesį į tai, kad nuo 2008 m. į dešimtąjį EVF biudžetą moka ir naujosios ES valstybės narės. Jos įsipareigoja įnešti beveik 820 milijonų eurų. Tačiau dešimtasis EVF dar nėra pradėtas įgyvendinti, kadangi beveik pusė AKR šalių vis dar neratifikavo peržiūrėto Kotonu susitarimo. Tad norėčiau paraginti AKR šalis kuo greičiau ratifikuoti peržiūrėtą Kotonu susitarimą.
Dar prieš patvirtinant dabartinę finansinę perspektyvą buvo diskutuojamas EVF įtraukimas į ES biudžetą, manant, jog tai padidins jo naudojimo efektyvumą. Šis klausimas dar laukia sprendimo. Kartu norėčiau paraginti skirti iš EVF didesnę finansinę paramą sveikatos priežiūrai ir švietimui. Nuostata, įtvirtinta ES biudžete nuo 2001 m., pagal kurią 20 proc. paramos turi būti skiriama pirminei sveikatos priežiūrai ir švietimui, turi būti taikoma ir EVF. Kalbant apie EVF naujoves, noriu pabrėžti gero valdymo skatinimą. Nors dar neaišku, kaip tai bus daroma, palaikau ir papildomų kriterijų įtraukimą – rinkos liberalizavimą, kovą su terorizmu, įsipareigojimus dėl masinio naikinimo ginklų, migrantų readmisijos – kurių laikymasis padidintų stabilumą AKR šalyse.
Leopold Józef Rutowicz, w imieniu grupy UEN. – Pani Przewodnicząca! Realizacja programów związanych z dziesiątym Europejskim Funduszem Rozwoju w latach 2008-2013 ma istotne znaczenie humanistyczne i polityczne. Celem ich jest likwidacja ubóstwa i stabilizacja społeczna w krajach i regionach partnerskich w kontekście trwałego rozwoju, zwłaszcza w Afryce. Efektywność tej pomocy ustalonej przez Parlament Europejski, kraje członkowskie i innych darczyńców, określona na wiele miliardów euro, będzie zależna od właściwego wyznaczenia celów, uproszczenia formalnych barier, harmonizacji działań i stałego monitorowania, m.in. przez instytucje europejskie.
Pomoc w sensie gospodarczym powinna być związana z umowami o partnerstwie, powinna zabezpieczać rozwój potrzebnej infrastruktury umożliwiającej powstawanie miejsc pracy w przemyśle wydobywczym, przetwórczym i rolnictwie. Rynkiem zbytu dla produktów powinna być Unia Europejska utrzymująca brak surowców i niektórych wyrobów. Ze środkami powinna iść pomoc logistyczna, zabezpieczająca sprawne ich wykorzystanie.
Mikel Irujo Amezaga, en nombre del Grupo Verts/ALE. – Señora Presidenta, señor Comisario, primero felicitar a la señora Carlotti por este magnífico informe y decir que, a la hora de hablar de la implementación de la agenda, hay que estudiar cada país caso por caso, los gastos reales a los que tienen que hacer frente y su gestión.
No hay que olvidar que el FED no entra dentro de la ayuda financiera general de la Comisión y, por tanto, aquí sí que podemos exigir una transparencia clara y unos objetivos específicos para los que se va a utilizar este dinero.
23 000 millones de euros para cinco años y 78 países no da para todo, por lo que, según lo acordado en la Declaración de París de 2005, hay que llegar a acuerdos siempre bilaterales sobre proyectos, planes y estrategias a seguir, y recalco «bi-laterales».
Por último, aun sabiendo que la ayuda financiera general que se destina a países ACP, se enfoca sobre todo hacia estrategias de erradicación de la pobreza, no estaría de más asegurar que el objetivo final de los FED fuera el mismo.
Filip Kaczmarek (PPE-DE). – Pani Przewodnicząca! Okres realizacji dziesiątego Europejskiego Funduszu Rozwoju w latach 2008-2013 przypada na czas szczególnie ważnych wyzwań w europejskiej i światowej agendzie na rzecz rozwoju. Możemy wymienić choćby kilka spośród nich: realizacja nowoprzyjętej wspólnej strategii Unia Europejska–Afryka, realizacja milenijnych celów rozwoju, przewidywana – jak wszyscy pamiętamy – do roku 2015, realizacja nowych umów o partnerstwie gospodarczym EPAs czy przegląd śródokresowy perspektywy finansowej w roku 2009. Stoją zatem przed nami szczególnie trudne wyzwania w kwestii programowania, wprowadzania nowych rozwiązań oraz realizacji dziesiątego EDF-u.
Uważam, że pani sprawozdawca, pani Carlotti, świetnie poradziła sobie z tym zadaniem, właściwie wychwyciła i podsumowała najważniejsze cele i trudne kwestie, które będą wyzwaniem dla implementacji Europejskiego Funduszu Rozwoju. Ja chciałbym zwrócić uwagę na dwie najważniejsze w mojej opinii kwestie.
Dziesiąty Europejski Fundusz Rozwoju przewiduje wydanie prawie 23 miliardów euro przeznaczonych na współpracę z najbiedniejszymi krajami świata. Właściwie wykorzystany EDF może wydatnie przyczynić się do osiągnięcia milenijnych celów rozwoju. Dlatego zatem absolutnym priorytetem dla naszej europejskiej perspektywy powinien być pierwszy z milenijnych celów rozwojowych, likwidacja skrajnego ubóstwa i głodu. Musimy mieć zatem pewność, że rozporządzenie wykonawcze faktycznie skupia się na realizacji tego celu, dając mu pierwszeństwo wobec innych celów społecznych. Inne cele są ważne, ale powinniśmy ciągle pamiętać o priorytecie dotyczącym likwidacji skrajnego ubóstwa.
Po drugie, w celu zwiększenia spójności, przejrzystości, efektywności europejskiej współpracy na rzecz rozwoju EDF powinien zostać włączony do budżetu Unii Europejskiej. Kwestia budżetyzacji EDF-u powinna być przedyskutowana w czasie rewizji perspektywy finansowej. Zdaję sobie sprawę, że niektóre państwa członkowskie boją się takiego rozwiązania, ale z punktu widzenia Komisji Rozwoju, a prawdopodobnie i całego Parlamentu Europejskiego nie ma wątpliwości, że byłoby to korzystne dla europejskiej polityki rozwojowej.
Zita Pleštinská (PPE-DE). – Vážení kolegovia, stretnutie s pani predsedníčkou Panafrického parlamentu Getrude Mongella v Európskom parlamente nechalo vo mne veľmi silné dojmy.
Getrude Mongella na pôde EP povedala: „Európa zohráva v Afrike veľkú úlohu. Európa je v Afrike prítomná už dlho, či už v pozitívnom alebo negatívnom zmysle slova. Európa má technológie, Európa má zdroje, Európa rozvíja svoje vedecké poznatky. Európa v tomto môže zohrať veľkú úlohu. Európa si navyše nemôže dovoliť existovať bez Afriky.“
10. Európsky rozvojový fond v rokoch 2008 až 2013 považujem za významný nástroj na splnenie politických záväzkov EÚ a jej členských štátov poskytovať rozvojovú pomoc, preto vyzývam členské štáty EÚ a krajiny AKT, ktoré ešte neratifikovali vnútornú dohodu a revidovanú dohodu z Cotonou, aby tak urobili, aby tento fond mohol vstúpiť do platnosti čo najskôr.
Louis Michel, membre de la Commission. − Madame la Présidente, je vais être très bref parce que, dans le fond, j'ai déjà, et je ne m'en étais pas rendu compte, répondu à un certain nombre de questions dans mon intervention initiale.
Je voudrais quand même revenir sur un élément qui a été épinglé par Mme Carlotti et qui est très juste, évidemment, c'est que, au moment où on n'a encore jamais été confronté à autant de défis en matière de développement, il faut bien dire que nos États membres diminuent leur aide publique au développement, puisqu'on va perdre en réalité – pour la première fois, il y a une réduction – de 1 milliard 700 millions d'euros. C'est énorme et l'on imagine tout ce que l'on pourrait faire en termes d'hôpitaux, de mise à disposition de médecins, etc. et d'enseignants, pour les pays en voie de développement. Et donc, ce que nous proposerons de ce point de vue là, Madame Carlotti, lors du Conseil européen, c'est que, au moins, chaque État membre reconfirme l'engagement qu'il avait pris, si vous vous rappelez en 2005, c'est très important, et, ensuite, qu'ils acceptent de proposer un plan de passage pour démontrer qu'ils peuvent arriver à l'objectif auquel ils se sont engagés pour 2010 et 2015. Je crois qu'ils se sentiront alors véritablement pris en tenaille par des engagements pris publiquement.
Deuxième élément, Monsieur Hutchinson, vous avez raison sur les pourcentages. Je veux simplement dire que, pour l'agriculture et le développement rural, le 9e FED c'est 650 millions d'euros, le 10e FED c'est 1 milliard 250 millions d'euros. Il y a un doublement en chiffres absolus, par contre en pourcentage, vous avez raison. Deuxième élément: en fait, il y a quatre pays qui avaient choisi l'agriculture, il y en a aujourd'hui 25 qui ont choisi l'agriculture. Mais ça ne suffit pas, ce n'est pas encore assez ambitieux, et il a fallu vraiment plaider pour arriver à ce qu'un certain nombre de pays acceptent d'entrer dans cette logique.
Pour les APE, chaque fois que nous nous rencontrerons, nous aurons un échange de vues là-dessus, mais aujourd'hui, il est très tard, donc vous avez émoussé, le temps a émoussé ma passion sur le sujet. Je ne vais pas en remettre, je veux simplement dire et reconfirmer quelque chose qui vous fera plaisir. J'ai toujours dit que les pays qui n'entraient pas dans un APE ne seraient évidemment pas sanctionnés sur leur enveloppe et que, bien entendu, l'un n'était pas lié à l'autre. Et donc, que l'on n'utiliserait en aucune manière l'enveloppe et la mise en œuvre de l'enveloppe par une sorte de phénomène de pression ou de chantage pour qu'ils acceptent d'entrer dans les APE. Cela a toujours été dit et cela restera comme ça.
Pour les ratifications, je pense que c'est Mme Budreikaité qui a évoqué cela. Aujourd'hui, tous les États membres de l'Union européenne ont ratifié. Il reste encore cinq pays de nos partenaires qui doivent ratifier. J'espère que ce sera fait pour la fin du mois, de manière à ce que tout cela puisse démarrer en juin.
Je répète, encore une fois, ma conviction, comme vous, que la budgétisation du Fonds européen de développement permettrait, sans doute, d'être beaucoup plus efficace, d'avoir un contrôle démocratique, d'avoir une implication et une appropriation de cette politique de développement, comme vous le faites dans d'autres politiques. Et ça me donnerait, à mon avis, un espace d'action, de réactivité, de légitimité et une crédibilité beaucoup plus grands. J'espère qu'on finira quand même par faire entendre raison aux États membres qui s'y opposent encore toujours.
Marie-Arlette Carlotti, rapporteur. − Merci à tous pour ce débat et pour être restés jusqu'à cette heure tardive. Merci, Monsieur le Commissaire. Je veux vous dire que, sur l'aide publique au développement, nous serons à vos côtés, ce Parlement est à vos côtés. Moi, je vous ai lu dans la presse; je sais que vous avez eu du courage pour dire certaines choses.
Par contre, je voudrais revenir sur deux points. D'abord sur la tranche incitative. Vous savez qu'il y a beaucoup d'incertitude autour de ce dispositif. Le processus décisionnel n'est pas très clair. Il n'y a aucun contrôle et même aucune information ne figure ni pour le Parlement européen, ni pour l'APP, ni pour les parlements nationaux, et je l'ai dit tout à l'heure, il y a certains critères, dans les profils de gouvernance, qui nous posent problème. Donc, je ne vais pas y revenir, mais je pense que seul un contrôle extérieur à la Commission, c'est-à-dire un contrôle du Parlement, des parlements nationaux et de l'APP sur les modalités et sur les conditions de versement de la tranche incitative, permettrait de lever cette ambiguïté et qu'il devrait être inscrit explicitement, ce contrôle, dans le cadre de la mise en œuvre du FED.
Sur l'intégration régionale et sur les APE, moi, je pense qu'effectivement, le financement des APE doit être additionnel aux Fonds du FED. J'ai entendu ce que vous avez dit. Ceci dit, on aurait besoin d'avoir des clarifications quant à la répartition des Fonds, des programmes intégrés régionaux, entre régions et entre pays ACP. On vous croit quand vous dites qu'il n'y a pas de nouvelle conditionnalité, mais on a besoin aussi de ce type de garantie et de précision. Merci beaucoup en tout cas d'être restés jusqu'à cette heure-ci.
(Applaudissements)
Πρόεδρος. – Η συζήτηση έληξε.
Η ψηφοφορία θα διεξαχθεί την Τετάρτη στις 11.30 π.μ.
Γραπτές δηλώσεις (άρθρο 142)
Tokia Saïfi (PPE-DE), par écrit. – Le 10e FED est le cadre pluriannuel de coopération et développement de l'UE avec les pays ACP. Il s'élève à 22,7 milliards d'euros pour la période 2008-2013 et a vocation à aider certains des pays les plus pauvres et vulnérables du monde. Pour que ce fonds, bras financier de la politique européenne de développement, soit efficace, il faut aller au delà de la contribution asymétrique des États membres et l'intégrer dans le budget général de la Communauté. La budgétisation de l'aide européenne présenterait en effet des avantages certains puisque l'aide aux ACP serait soumise aux même règles de programmation et de gestion que les autres instruments d'action extérieure de l'UE, renforçant ainsi la cohérence, la transparence, l'efficacité et le contrôle démocratique de la coopération au développement. Il faut dépasser la notion de "liens historiques" qui reliaient certains États membres avec les pays et territoires d'outre-mer et faire de l'Afrique et du développement une priorité de l'UE dans son ensemble. Si l'UE est soucieuse de l'efficience de ces politiques et programmes, alors elle doit poursuivre la modernisation de son aide extérieure en intégrant, dès 2009, le FED au budget communautaire.
18. Дневен ред на следващото заседание: вж. протокола