Przewodniczący. − Kolejnym punktem porządku dziennego jest sprawozdanie sporządzone przez Margie Sudre w imieniu Komisji Rozwoju Regionalnego w sprawie strategii regionów najbardziej oddalonych: osiągnięcia i plany na przyszłość (2008/2010(INI)) (A6-0158/2008).
Margie Sudre, rapporteur. − Monsieur le Président, Madame le Commissaire, mes chers collègues, le bilan de la Commission sur le partenariat renforcé pour les régions ultrapériphériques est pour le moins partiel, ne traduisant pas toujours les difficultés rencontrées sur le terrain. Pourtant, la réduction de leur déficit d'accessibilité, l'amélioration de leur compétitivité, leur intégration régionale restent des objectifs appropriés aux priorités de ces régions.
L'image des Açores, des Canaries, de la Guadeloupe, de la Guyane, de Madère, de la Martinique et de la Réunion, souvent assimilées à des régions sous perfusion de crédits communautaires ou nationaux, sans que ne soit mis en évidence l'impact positif de ces financements, est peu contrebalancée par la valeur ajoutée réelle qu'elles procurent à l'Union en termes environnementaux, culturels ou géostratégiques.
Les Fonds structurels continuent de concourir au développement des régions ultrapériphériques. Je souhaite cependant que la Commission adapte toujours mieux ses politiques actuelles et futures aux réalités ultrapériphériques pour apporter une réponse à leurs contraintes permanentes. Une méthodologie trop systématique de quantification des surcoûts serait disproportionnée et ne tiendrait pas compte des spécificités de chacune de ces RUP. L'importance croissante donnée à l'évaluation des politiques communautaires ne doit pas créer d'outil statistique superflu.
Je regrette le désintérêt de prime abord – je dis bien, de prime abord – qui a été affiché par la DG Commerce lors de la négociation des accords de partenariat économique. Je demande instamment à la Commission de continuer à rechercher des compromis respectueux des intérêts des RUP dans le cadre des accords définitifs qui seront conclus avec les pays ACP et de donner une véritable consistance au plan d'action sur le grand voisinage, pour le grand voisinage.
Dans le domaine des transports, mon rapport s'inquiète de l'inclusion de l'aviation civile dans le système européen d'échange de quotas d'émission de CO2. Il ne faut pas remettre en cause les efforts qui ont été réalisés pour compenser le déficit d'accessibilité des RUP.
Les interventions communautaires doivent être un catalyseur de l'esprit d'initiative pour développer des pôles d'excellence en s'appuyant sur les secteurs qui valorisent les atouts et les savoir-faire des RUP, tels que la gestion des déchets, les énergies renouvelables, l'autosuffisance énergétique ou encore la biodiversité.
Je me félicite de la consultation publique sur l'avenir de la stratégie de l'Union à l'égard des RUP mais considère que les thématiques choisies comme le changement climatique, l'évolution démographique ou la gestion des flux migratoires, l'agriculture et la politique maritime, si elles constituent des enjeux incontournables, ne couvrent pas l'ensemble des préoccupations majeures de nos régions. Ainsi, je regrette que la portée de l'article 299, paragraphe 2, du traité, socle de la politique de l'Union en faveur de ces RUP, n'ait pas été inscrite en tant que telle à l'ordre du jour des débats pour leur conférer le ton juridique, institutionnel et politique qu'ils exigent.
L'importance des services publics pour la cohésion économique, sociale et territoriale des RUP, la question des aides d'État, le maintien des régimes fiscaux différenciés, le caractère persistant du chômage et des inégalités, les moyens de surmonter l'exiguïté des marchés locaux, l'insertion dans l'espace européen de la recherche, la participation effective aux politiques européennes d'innovation et de lutte contre la fracture numérique, l'articulation des financements pour la coopération avec les pays voisins me semblent des sujets de réflexion aujourd'hui incontournables.
Pour conclure, j'aimerais insister sur les objectifs de mon rapport, assurer les conditions du développement économique des RUP et ainsi garantir aux populations ultramarines une réelle prospérité, renforcer leur compétitivité, convaincre que l'avenir de l'Europe passe aussi par ces territoires éloignés.
Je vous remercie par avance du soutien de votre vote demain.
Danuta Hübner, Member of the Commission. − Mr President, let me first of all say that we appreciate this report very much. This is a very professional report and I would like to thank Margie Sudre not only for the report but also for her presence and strong involvement in the Conference of Outermost Regions that we held last week in Brussels.
I would like also to extend my gratitude to the Regional Development Committee and also the Fisheries Committee, particularly its draftsman, Mr Guerreiro, for the contribution to the reflection on the future strategy for the outermost regions, and also to Mr Fernandes, Mr Marques and Mr Casaca. I would like to extend my gratitude for the contribution to the public consultation that we launched last September. This phase of consultation has just ended with the conference last week.
What came out from this conference very strongly is the challenge of double integration of the outermost regions, and also the idea of the outermost regions as test beds with pilot projects, especially in areas like renewable energy. It was also very clear in the conference that outermost regions have a wealth of unique opportunities and that they represent a living force as well as a strength for the Union as a whole.
On the report itself, let me stress that I fully share the importance Parliament attaches to the need to preserve a strategy specifically adapted to the characteristics and the assets of the outermost regions, and we are ready, in the Commission, to widen the scope of the strategy to new challenges. Clearly those identified by the Commission – climate change, demographic change and migration management, agriculture and the maritime policy – are not exclusive and we are open to other ideas.
I can also agree with Mme Sudre when she calls for an improvement in the coordination between the Regional Fund and the European Development Fund. I also believe it important to further integrate the outermost regions into the European Research Area as well as promoting cooperation with neighbouring regions. In this regard, I believe that the reformed cohesion policy has clearly helped to strengthen the position of the outermost regions under the cooperation objective.
The ‘outermost region dimension’, if I may call it so, has been safeguarded and intensified following the reform of many Community policies: not only the cohesion policy, but also agricultural and rural development, regional state aid frameworks, the European POSEI programmes or the EU maritime policy.
I strongly believe that these policy developments correspond well to the needs of the outermost regions. With the September 2007 communication, we underlined the need to exploit all of the opportunities offered by the reforms of European policies during the period 2007-2013, and from my different and numerous visits to the outermost regions I can see that many initiatives have been taken in that direction, although I believe that these initiatives should be further strengthened and developed.
Concerning the way in which the Commission conducted the Economic Partnership Agreement negotiations as well as the Emission Trading Scheme discussions, allow me to say that the outermost regions have been an integral part of the discussions from the very start and the Commission has systematically informed and also involved the representatives of the outermost regions in the discussions.
Having said this, let me also assure you that the Commission will continue to take account of the specific interests of the outermost regions in current, but also in future, negotiations of this nature.
Pedro Guerreiro, relator de parecer da Comissão das Pescas. − O parecer da Comissão das Pescas, única comissão parlamentar a decidir elaborar tal parecer, integra um valioso conjunto de propostas em prol dos interesses das regiões ultraperiféricas, entre outras a consideração da área correspondente das suas zonas económicas exclusivas como zona de acesso exclusiva, o apoio comunitário à renovação e modernização das frotas de pesca e a criação de um programa comunitário de apoio à pequena pesca costeira e artesanal, o apoio comunitário à investigação científica pesqueira, à protecção e recuperação dos recursos haliêuticos e à aplicação de medidas socioeconómicas para compensar os pescadores dos planos de conservação dos recursos, o reforço e a perenidade de apoios comunitários como o POSEI Pescas.
Porque consideramos que estas importantes propostas da Comissão das Pescas devem ser reflectidas na resolução a aprovar amanhã em sessão plenária, reapresentamos um conjunto de oito alterações, para as quais solicitamos o vosso apoio.
PRZEWODNICZY: ADAM BIELAN Wiceprzewodniczący
Oldřich Vlasák, za skupinu PPE-DE. – Vážený pane předsedo, paní komisařko, dámy a pánové, specifická situace nevzdálenějších regionů si zcela jistě zaslouží zvýšenou pozornost Evropské unie. Je nesporné, že dosavadní evropská politika týkající se nejvzdálenějších regionů měla několik příznivých dopadů, nicméně je skutečností, že stále existují strukturální obtíže, kterým se je třeba v budoucnu věnovat. Je však potřeba si uvědomit, že některé problémy nejvzdálenějších regionů vyřešit nelze, neboť se jedná o problémy sui generis vyplývající z toho, že se jedná o značně odlehlá území ostrovní povahy, kromě francouzské Guyany, jež mají svá geografická a strukturální specifika, která nezměníme.
Chtěl bych proto na tomto místě varovat před přílišným sociálním inženýrstvím realizovaným z centra. V případě diskutované problematiky nejvzdálenějších regionů je třeba se více než jindy zamýšlet nad možnostmi uplatnění principu subsidiarity. Je nesporné, že nejvzdálenější regiony potřebují jiné podmínky z hlediska veřejné pomoci a regulace vnitřního trhu. To by měla zohledňovat i evropská legislativa, která musí umožnit zachovat specifičnost těchto regionů a mírnit omezující okolnosti. Je však otázkou do jaké míry jsou v tomto případě efektivní komplikované evropské finanční programy. Státní a regionální pomoc se znalostí místních poměrů je podle mého názoru mnohem efektivnější cestou podpory nejvzdálenějších regionů. Evropská strukturální politika by se podle mého názoru měla spíše řídit myšlenkou, že finanční prostředky by měly směřovat primárně do nejchudších regionů, kde jsou nejvíce potřeba, bez ohledu na to, zda se jedná o ostrov, horu nebo nezalidněnou oblast.
Emanuel Jardim Fernandes, em nome do Grupo PSE. – Senhor Presidente, eu gostaria de começar por saudar a Sra. Comissária e a Comissão por esta iniciativa que vem, certamente, abrir um novo caminho para as respostas aos problemas das regiões ultraperiféricas e das suas populações.
A abertura de uma audição pública veio propiciar uma maior participação. Penso que há já um grande contributo, como também a reunião a que a Sra. Comissária se referiu. Saíram daí grandes pistas. Mas eu queria centrar-me no projecto de parecer. É um parecer equilibrado. É um parecer onde foi possível chegar a consensos. É um parecer que aponta para alguma complementaridade às perspectivas que a Comissão apontou ao referir as alterações climáticas, etc.
Eu gostaria aqui de referir, antes de mais, a questão da Estratégia de Lisboa, que considero fundamental para poder dar resposta aos problemas das regiões ultraperiféricas nesta nova fase, à necessidade de adequar todas as políticas e todos os programas a esta situação e também a questão da garantia de financiamento.
Gostaria também de me referir, e para terminar... É certo, a Comissão das Pescas viu-o no parecer, está vertido no essencial. Há, no entanto, alguns pormenores que poderão ser referidos. O que era difícil era, de facto, juntar a globalidade de um sector, quando o que se pretende é uma estratégia para as regiões ultraperiféricas abrangendo todas as áreas possíveis do desenvolvimento.
Jean Marie Beaupuy, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, mes chers collègues, à l'époque où notre planète est devenue un très petit village, puisqu'on se déplace facilement d'un bout à l'autre de notre terre, il faut saisir que ces régions ultrapériphériques sont une grande chance pour l'Union européenne. Comme l'a dit notre rapporteur, Mme Sudre, dans différents paragraphes, nous bénéficions de grands atouts aux niveaux agriculture, pêche, recherche, technologie, tourisme dans nos régions ultrapériphériques. C'est là le plus grand espace maritime avec 25 millions de km2. Il faut donc s'appuyer sur ces atouts, comme cela est indiqué dans ce rapport, pour que véritablement nos régions ultrapériphériques puissent réussir notre avenir collectif.
Je voudrais prendre comme deuxième point le cas particulier des villes, en tant que président de l'intergroupe Urban avec plusieurs de mes collègues de l'intergroupe Urban ici ce soir, car c'est bien dans les villes que se concentrent les questions de chômage qui sont trois fois plus importantes que dans notre continent. C'est sur les villes que se concentrent les migrations, c'est sur les villes que se concentrent les développements démographiques.
Madame la Commissaire, vous avez là une occasion extraordinaire d'imposer aux différents fonds européens, mais aussi aux différentes politiques, aux différents projets gouvernementaux, régionaux et locaux, l'approche intégrée. Nous n'aurons pas d'efficacité dans ces régions ultrapériphériques, nous n'aurons pas de possibilité d'utiliser au mieux les atouts dont ils disposent s'il n'y a pas le développement de cette approche intégrée.
Merci d'avance, Madame la Commissaire, d'utiliser nos règlements européens pour que l'approche intégrée soit un facteur de succès de tout ce que nous mettons en place.
Mieczysław Edmund Janowski, w imieniu grupy UEN. – Panie Przewodniczący! Pani Komisarz! W imieniu grupy UEN wyrażam uznanie dla pani poseł Sudre za podjęcie tego tematu. Solidarność europejska wymaga uwzględnienia specyficznej sytuacji, w jakiej znajdują się obszary najbardziej odległe. Naszym obowiązkiem, również moralnym, jest troska o spójność ekonomiczną i społeczną tych regionów. Zapisana w traktacie z Lizbony spójność terytorialna, choć nie w dosłownym, geograficznym rozumieniu, także winna mieć swój wymiar obejmujący najbardziej oddalone rejony Unii.
Należy podkreślić potrzebę wzmocnienia partnerstwa, rozumianego jako polepszenie dostępności, wzmocnienie konkurencyjności i poprawienie integracji regionalnej. Oczywiście nie wolno zapominać, że podmiotem tych wszystkich działań są mieszkańcy terytoriów zamorskich. Ważne są dla nich kwestie transportu morskiego i lotniczego, bezrobocia, turystyki, rybołówstwa, zapewnienia właściwego poziomu edukacji oraz opieki zdrowotnej, powszechny dostęp do Internetu szerokopasmowego. Pamiętajmy także o zdarzających się, niestety, w tych obszarach klęskach żywiołowych. Obszary te mają one swoje atuty, ale także swoje problemy. Sprawozdanie pani poseł Sudre bardzo je nam przybliża.
Pedro Guerreiro, em nome do Grupo GUE/NGL. – Consideramos positivamente o relatório, apesar de integrar alguns pontos sobre os quais discordamos.
Valorizamos a adopção de propostas que apresentámos na Comissão do Desenvolvimento Regional do Parlamento em prol das regiões ultraperiféricas, de que são exemplo a defesa de que as especificidades das regiões ultraperiféricas necessitam de uma estratégia baseada em políticas e medidas que não estejam sujeitas a critérios de transitoriedade nem a evoluções conjunturais de riqueza, que estejam adaptadas às diferentes necessidades de cada uma destas regiões e contribuam para dar resposta aos constrangimentos permanentes a que estão sujeitas.
O sublinhar da importância dos serviços públicos para a coesão económica, social e territorial das regiões ultraperiféricas, entre os quais nos domínios dos transportes aéreos e marítimos, dos correios, da energia, das comunicações, não esquecendo o acesso à Internet de banda larga ou a urgente aprovação de medidas que contribuam para combater o carácter persistente do desemprego, da pobreza e das desigualdades na distribuição do rendimento nestas regiões, das mais elevadas na União Europeia.
No entanto, consideramos que poderiam e deveriam ser clarificados e reforçados alguns aspectos, como, por exemplo, que as medidas comunitárias de apoio às regiões ultraperiféricas deverão ter um carácter permanente e ser adequadamente financiadas, dados os constrangimentos também permanentes a que estão sujeitas, ou que, para garantir uma maior coerência e eficácia das medidas em prol destas regiões e da concretização do seu estatuto, é necessário não só garantir o carácter específico da ultraperifericidade de forma transversal nas diferentes políticas comunitárias, como criar um programa comunitário de apoio a estas regiões com os adequados meios financeiros e que integre todas as medidas existentes.
Daí as nossas propostas de alteração.
Rolf Berend (PPE-DE). – Herr Präsident, Frau Kommissarin, sehr verehrte Kolleginnen und Kollegen! Der gute Initiativbericht der Kollegin Sudre verfolgt zwei grundsätzliche Ziele: Zum einen bewertet er die Schlussfolgerungen und Empfehlungen der Kommissionsmitteilung und zum anderen liefert er – wie ich meine – hervorragende Voraussetzungen zur Diskussion über die Zukunftsaussichten für Regionen in äußerster Randlage. Auch wenn die Berichterstatterin die Auffassung vertritt, die vorgelegte Bilanz sei zumindest teilweise zu günstig ausgefallen, so sollten wir doch stolz sein, dank europäischer Hilfe solche Ergebnisse in den entlegenen Regionen vorweisen zu können.
Zum einen bedeutet das keineswegs eine Verringerung der Unterstützung dieser Regionen, da ja ohnehin eine rechtliche Verpflichtung im EG-Vertrag besteht. Zum anderen wissen wir, dass die Wertschätzung der besonderen Vorteile der Regionen in äußerster Randlage die einzig geeignete Strategie ist, um eine endogene und dauerhafte Entwicklung dieser Gebiete zu gewährleisten.
Es geht in der Tat – wie die Berichterstatterin zu Recht resümiert – nicht nur darum, aufrechtzuerhalten, zu bewahren und zu schützen, sondern vielmehr darum, Attraktivität und Ausstrahlungskraft zu schaffen und weiterhin eng zusammenzuarbeiten. So wird im Bericht richtigerweise gefordert, dass die Diskussion über die Zukunft der Strategie zur Unterstützung der Regionen in äußerster Randlage nicht nur mit Blick auf Herausforderungen wie Klimawandel, demographische Entwicklung, Steuerung der Migrationsströme, Landwirtschaft und Meerespolitik zu führen ist, sondern dass auch Positionen, die sie im Rahmen anderer Gemeinschaftspolitiken einnehmen soll, in Betracht zu ziehen sind. Die neue Generation der europäischen Programme muss auch der Beginn der erforderlichen Diversifizierung der Volkswirtschaften in äußerster Randlage sein und darf sich nicht darauf beschränken, den erreichten Entwicklungsstand, der größtenteils dank der EU erzielt wurde, nur aufrechtzuerhalten.
Unter diesem Aspekt sollten wir dem Bericht unsere uneingeschränkte Unterstützung zukommen lassen!
Iratxe García Pérez (PSE). – Señor Presidente, señora Comisaria, reitero los agradecimientos a la Sra. Sudre por el desarrollo del trabajo en este informe y la posibilidad de consenso mayoritario en la Comisión de Política Regional con respecto a la política dirigida a las regiones ultraperiféricas que compartimos.
Debe ser una política basada en tres ejes fundamentales: reducción del déficit de accesibilidad, mejora de la competitividad y refuerzo de la integración regional.
La contribución de los Fondos Estructurales al desarrollo de estas regiones ha sido muy importante y lo seguirá siendo en el futuro para mantener el nivel de cohesión alcanzado y seguir avanzando en la reducción de las disparidades. Por ello, es necesario que la Comisión dé pruebas de mayor flexibilidad. Se debe facilitar la gestión del Fondo FEDER para las regiones ultraperiféricas mediante una definición lo suficientemente amplia de su ámbito de actuación que haga posible la absorción de la totalidad del Fondo.
Otro de los retos fundamentales es la mejora de la accesibilidad y, por ello, es importante que reciban un trato diferenciado en el ámbito de los transportes.
El cuarto informe de cohesión hace frente a los nuevos retos y desafíos y, sin duda alguna, esperamos que la Comisión tenga en cuenta que estos desafíos también son importantes en las regiones ultraperiféricas.
Κυριάκος Τριανταφυλλίδης (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, κυρία Επίτροπε, ένα σημαντικό ζήτημα που δεν έχει τύχει επαρκούς προσοχής από την Επιτροπή είναι αυτό της στήριξης νησιωτικών περιφερειών στην Ευρωπαϊκή Ένωση, πέραν αυτών που αναφέρονται στη Συνθήκη, και οι οποίες παρουσιάζουν όμως παρόμοια χαρακτηριστικά.
Τα νησιά-χώρες μέλη που βρίσκονται στην περιφέρεια της Ένωσης πρέπει να αντιμετωπιστούν σε ίση βάση αναφορικά με τις λεγόμενες ιδιαίτερα απομακρυσμένες περιφέρειες. Αυτό είναι απαραίτητο προκειμένου να τηρηθεί η αρχή της ίσης μεταχείρισης, επειδή νησιά κράτη μέλη, αλλά και νησιωτικές περιοχές κρατών μελών, αντιμετωπίζουν σε κάποιο βαθμό παρόμοιες αυστηρές εδαφικές και γεωγραφικές αναπηρίες, όπως άλλωστε και οι ιδιαίτερα απομακρυσμένες περιφέρειες. Θα πρέπει επομένως τα μικρά νησιωτικά κράτη μέλη και οι νησιωτικές περιοχές κρατών μελών να τυγχάνουν της ίδιας μεταχείρισης με τις ιδιαίτερα απομακρυσμένες περιοχές και να εφαρμόζεται παρόμοια προνομιακή στρατηγική, όπως και για τις περιφέρειες αυτές, π.χ. ξεχωριστό καθεστώς κρατικών ενισχύσεων, έτσι ώστε να καταστούν γέφυρα επικοινωνίας της Ευρωπαϊκής Ένωσης σε περιοχές όπως αυτή της Ανατολικής Μεσογείου.
Εμμανουήλ Αγγελάκας (PPE-DE). – Κύριε Πρόεδρε, κυρία Επίτροπε, αν και φαινομενικά η έκθεση της κ. Sudre δεν μπορεί να αγγίξει ένα μεγάλο μέρος των ευρωπαϊκών χωρών, δεδομένου ότι ελάχιστες διαθέτουν τόσο ιδιαίτερα απομακρυσμένες περιφέρειες όπως, μεταξύ άλλων, οι Αζόρες, η Μαδέιρα και άλλες, ωστόσο η προσέγγισή της μου κίνησε το ενδιαφέρον. Διαπίστωσα ότι η έκθεση μπορεί να εμπνεύσει μια ανάλογη πολιτική και για χώρες που διαθέτουν νησιωτικές -πόσο μάλλον πολυνησιωτικές- περιφέρειες καθώς και ορεινές περιφέρειες- όπως η χώρα μου, η Ελλάδα. Πρόκειται για περιοχές των οποίων ο γεω-πολιτιστικός χαρακτήρας αποτελεί μοναδικό πλούτο αλλά και μειονέκτημα μαζί.
Ως εκ τούτου συγχαίρω την κ. Sudre για το έργο της, αλλά και για το γεγονός ότι μου πρόσφερε μια αφορμή για να καταθέσω και εγώ ορισμένες προτάσεις για τις προαναφερθείσες περιοχές. Προτείνω, κατά συνέπεια, να ληφθούν μέτρα για την αξιοποίηση των γεω-πολιτιστικών χαρακτηριστικών των νησιών και των ορεινών περιοχών, από πλευράς αναπτυξιακής στρατηγικής για τη διατήρηση και ενδυνάμωση της αρχής της εδαφικής συνοχής καθώς και την ανάπτυξη ενός συστήματος στατιστικών δεικτών, ώστε να γίνεται καλύτερη εκτίμηση των διαφορών μεταξύ νησιωτικής και ηπειρωτικής χώρας. Επίσης, μεγαλύτερη ευελιξία στην εφαρμογή πολιτικών ευρωπαϊκών και κρατικών ενισχύσεων σε παραγωγικές δραστηριότητες που λαμβάνουν χώρα στα νησιά, για ισότιμη πρόσβαση στην εσωτερική αγορά και καθιέρωση ενός καθεστώτος λειτουργικών ενισχύσεων στα νησιά, για την επίδραση των κλιματικών αλλαγών στα νησιά και ιδίως την επιδείνωση υπαρχόντων προβλημάτων όπως η λειψυδρία, για τη διευκόλυνση της συγκοινωνιακής διασύνδεσης μεταξύ νησιών και ορεινών περιοχών και της ηπειρωτικής χώρας.Τέλος, ιδιαίτερη προτεραιότητα πρέπει να δοθεί στην ενεργειακή ασφάλεια των νησιών, με την ανάπτυξη και υλοποίηση έργων παραγωγής ενέργειας με χρήση νέων τεχνολογιών και ανανεώσιμων πηγών ενέργειας, καθώς επίσης και στην ανάπτυξη της ευρυζωνικότητας και την ενίσχυση και διασφάλιση της βιωσιμότητας του νησιωτικού και ορεινού τουρισμού.
Για όλα αυτά συγχαίρω και πάλι την κ. Sudre, εκφράζω την ολόθερμη υποστήριξη στην έκθεση και πιστεύω ότι κάποια στιγμή η Επιτροπή θα εκπονήσει και κάποια παρόμοια έκθεση για τις περιοχές που ανέφερα.
Manuel Medina Ortega (PSE). – Señor Presidente, en algunas de las intervenciones que ha habido esta tarde no parece tenerse en cuenta que hay una realidad diferente en las regiones ultraperiféricas. No se trata de que sean regiones pobres. Estamos hablando de pequeños territorios insulares y muy aislados, que están situados a miles de kilómetros del territorio de la Unión Europea y en los que habitan en total 4 millones y medio de personas.
La Unión Europea podría abandonar estos territorios a su suerte, lo cual quiere decir condenarles a la miseria o forzar a sus habitantes a emigrar al territorio de la Unión Europea, lo cual supondría aceptar otros 4,5 millones más de inmigrantes.
La Comisión Europea, por fortuna, ha entendido la situación de esos territorios y ha preparado un régimen especial desde hace mucho tiempo. Ahora la Comisión nos somete una consulta. La señora Sudre ha elaborado un valioso informe en el que responde a esa consulta, insistiendo en algunos puntos, como por ejemplo, el mantenimiento de la Unidad RUP o propuestas muy concretas en materia de mantenimiento de servicios públicos, de desarrollo de la innovación y de ruptura de la brecha digital. Creo que el Parlamento deberá aprobar el informe de la Sra. Sudre en los términos que ella ha planteado.
Catherine Neris (PSE). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, le rapport qui sera soumis demain au vote du Parlement rappelle avec pertinence que les spécificités des régions ultrapériphériques sont également une partie de leur force. Freinées par les handicaps, elles disposent parallèlement d'incontestables atouts qu'il est aujourd'hui urgent de valoriser pour assurer un développement effectif et durable pour l'avenir. Dynamiser nos îles nécessite aussi de grandir, de garantir la pérennité des filières agricoles de qualité, qui contribuent à la diversité de nos productions communautaires. C'est favoriser l'essor d'un véritable pôle touristique basé sur des richesses de nos paysages et de notre patrimoine culturel. C'est enfin profiter de la situation géographique des RUP, notamment dans les Caraïbes et l'océan Indien, en favorisant une meilleure coopération avec les pays tiers voisins et en valorisant notre insularité pour développer une véritable excellence en termes de recherche scientifique, et en particulier dans les secteurs maritime, climatologique et environnemental.
Ces objectifs ne pourront toutefois être atteints que dans un cadre réglementaire particulier, celui de l'actuel article 299(2) du traité, dont l'esprit devra guider l'application spécifique des politiques publiques européennes, en particulier dans le secteur de l'énergie et des transports, mais aussi dans les politiques commerciales internationales en tenant impérativement compte des intérêts des RUP dans la négociation des accords de partenariat économique. Le volontarisme des RUP, réel, sans faille, va de pair avec le besoin d'être traité d'une manière équitable, c'est-à-dire différenciée.
Gageons que la Commission saura en tenir compte dans l'élaboration de sa réflexion.
Lambert van Nistelrooij (PPE-DE). – De positie van die ultraperifere gebieden is bijzonder. Het gaat inderdaad om die verafgelegen kleine eilandjes en ik denk dat mevrouw Sudre een goed evenwicht heeft gevonden door dat specifieke karakter te belichten en daar de instrumenten goed op toe te snijden.
Als Nederlands parlementslid wil ik melding maken van ontwikkelingen binnen het Koninkrijk der Nederlanden. Wij hebben drie van die kleine eilandjes - Sawa, St. Maarten en Bonaire - die inderdaad zullen overgaan naar die andere status en daarmee ook onder de ultraperifere gebieden komen te vallen. Ik verwacht evenwel niet dat het zó snel zal gaan dat de inwoners daarvan nog vóór de verkiezingen van 2009 kunnen meestemmen. Onder het nieuwe Verdrag van Lissabon kunnen wij hen sneller opnemen. Daarvoor hoeven wij het Verdrag niet te wijzigen. Misschien kan mevrouw Hübner aangeven of de Commissie helemaal klaar is om deze drie kleine, samen 19.000 inwoners tellende eilandjes in ons geheel op te nemen.
Sérgio Marques (PPE-DE). – Senhor Presidente, Senhora Comissária, caros Colegas, para além de felicitar a colega Margie Sudre pelo excelente relatório que produziu, gostaria de deixar três notas sobre a estratégia futura da União Europeia para com as suas regiões ultraperiféricas.
Uma primeira nota para saudar a Comissão Europeia pelo incentivo à participação no debate sobre o balanço da política europeia para as RUPs e a estratégia futura a aplicar. Aprovar a consulta pública on-line e a grande conferência da semana passada promovida pela Comissão Europeia sobre esta temática.
Uma segunda nota para referir que uma estratégia europeia para as RUPs é tão necessária no futuro como tem sido até hoje. Existe o perigo de se pensar que o desenvolvimento económico e social entretanto conseguido pelas RUPs torna menos necessária a acção europeia. Tenhamos, no entanto, sempre presente que a realidade muito específica das regiões ultraperiféricas é permanente, o que continuará a exigir uma resposta europeia diferenciada e adaptada a esta realidade muito própria.
Uma terceira e última nota para referir a importância de tudo dever ser feito para concretizar também nas regiões ultraperiféricas a Estratégia de Lisboa, cuja aplicação nestas regiões é mais problemática devido às suas características muito particulares.
Recomendaria, por isso, à Sra. Comissária Hübner que a Comissão Europeia promovesse a realização de um estudo visando a identificação das dificuldades das regiões ultraperiféricas na implementação da Estratégia de Lisboa e formas concretas de a ultrapassar.
Madeleine Jouye de Grandmaison (GUE/NGL). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, il m'est agréable de saluer la qualité du rapport de notre collègue, Mme Sudre.
Plus de dix ans après l'entrée en vigueur du traité d'Amsterdam, dans son article 299(2), nous ne pouvons que constater que la politique mise en œuvre par l'UE a conduit à des avancées indéniables. Cependant, nous devons aujourd'hui aborder une nouvelle étape fondée sur un renversement d'approche dans les relations entre l'UE et les RUP. Cela suppose une meilleure prise en compte par l'UE des atouts des RUP, ainsi que le préconise le séminaire de la semaine dernière. Il me semble que cette nouvelle stratégie devrait, avec le rattrapage des retards, mettre l'accent sur le développement, le développement indéniablement conditionné par la valorisation de nos potentialités. Ceci vaut pour la recherche scientifique, pour les ressources maritimes, pour la biodiversité, pour la politique sociale européenne, pour le changement climatique ou pour l'apport incomparable en termes de diversité culturelle. J'ai déposé quelques amendements en ce sens. J'espère qu'ils seront satisfaits.
Donner corps à cette nouvelle approche, c'est donner aux RUP les moyens d'être de véritables partenaires de l'Europe et c'est en cela que nous devons considérer une nouvelle manière de voir: un partenariat partagé au bénéfice de tous.
Danuta Hübner, Member of the Commission. − Mr President, very briefly in reply to what Mr van Nistelrooij asked, yes, we have been working with the Dutch Government for the last year-and-a-half on this. Fortunately the changes which were permitted by the Treaty have been introduced, so we hope that one day we will have the three new territories.
With regard to the comments made, let me first of all say that, in line with the request formulated by the European Council in December, the Commission will be producing a communication this autumn that will take the outermost region strategy forward with, I hope, decisiveness and pragmatism. That is our approach to address both new challenges, but first of all to facilitate grasping all the opportunities.
Mme Sudre, I see your report as helping to build a bridge between the present and future strategies for the outermost regions and that is a very important role of this report. I also very much believe that the right way forward is indeed first of all to build on the assets of the outermost regions, That was stressed by several Members.
Let me also mention in this context our future Green Paper on territorial cohesion, which will be an essential feature of the French presidency. The outermost regions have a strong role to play in this process of preparing the territorial dimension of the cohesion policy because the outermost regions truly personify our efforts to bridge the territorial divides inside Europe. That is why I would welcome their strong involvement in the public consultation related to the Green Paper on territorial cohesion.
On the last issue, let me simply reassure you that the Commission will continue to promote a coordinated and integrated approach and will seek to achieve synergies between different Community policies affecting the outermost regions.
Margie Sudre, rapporteur. − Monsieur le Président, je voudrais remercier évidemment tous les intervenants pour leur contribution à ce débat et je voudrais renouveler mes remerciements à la Commission pour l'initiative qu'elle a eue la semaine dernière à propos de la stratégie à tenir pour les RUP.
Je souhaiterais répondre à quelques-uns de mes collègues, je les remercie pour les félicitations qu'ils ont apportées pour ce rapport; je voudrais simplement répondre à M. Guerreiro que, ce qu'il demande, cet appui à la rénovation et aux études concernant la pêche, le renforcement de l'aide, tout cela est déjà contenu dans le Fonds européen pour la pêche. Tout cela est contenu déjà dans la politique assumée par l'Union européenne, par la Commission au sein de la commission de la pêche et nous sommes là dans un rapport qui concerne la politique du développement régional. C'est pour cela que j'ai pris en compte toute l'importance que la pêche apporte à notre développement sans toutefois lui consacrer l'énorme place qu'aurait souhaitée M. Guerreiro. Je lui rappelle que nous parlons là de politique du développement régional.
M. Medina Ortega a déjà répondu à nos collègues grecs qui demandaient que la même politique soit appliquée à toutes les îles et a expliqué la différence qu'il y avait à des milliers et des milliers de kilomètres du continent européen. Quels que soient les progrès que nous ferons, nous serons toujours à des milliers de kilomètres et c'est ce qui fait notre spécificité. Quelle que soit aussi la compréhension que j'ai des problèmes que connaissent les insulaires, nous ne pouvons évidemment pas appliquer les mêmes dérogations et les mêmes règles à des îles qui ne se trouvent qu'à quelques heures en bateau ou à quelques minutes en avion. Donc, ce n'est pas du tout un manque de prise en considération de la situation des îles mais c'est, je voudrais le souligner, toute la différence qu'il y a entre vos îles proches du continent et les nôtres qui sont extrêmement éloignées.
Monsieur Guerreiro, vous êtes réintervenu pour dire qu'il ne fallait pas se baser sur des critères transitoires. Bien sûr que notre situation n'a rien de transitoire, elle est permanente, mais nous ne pouvons pas demander que les aides soient assurées de façon permanente et ad vitam aeternam sur le même niveau, puisque notre espérance est de rattraper la moyenne communautaire.
Przewodniczący. − Zamykam debatę.
Głosowanie odbędzie się we wtorek 20 maja 2008 r.
Oświadczenia pisemne (art. 142)
Toomas Savi (ALDE) , in writing. – This report gives a good overview of the problems that the Azores, the Canary Islands, Guadeloupe, French Guiana, Martinique, Réunion, Saint-Martin and Saint-Barthelemy are facing as geographically distant regions of the European Union, but it also points out the disparities in the treatment of different overseas territories of the Member States.
There are still several regions under the sovereignty of Member States that do not share the same status as the outermost regions. For example the citizens of the British Virgin Islands or Greenland are citizens of the European Union, but European Parliamentary elections are not held in those regions, while the citizens of Aruba are citizens of the European Union who happen to be entitled to vote in the European Parliamentary elections. But even more confusing is the fact that none of the aforementioned territories is actually a part of the European Union.
It is my firm belief that the European Union’s relationship with the Member States’ overseas territories and citizens of all those territories should become uniform, bearing in mind the equal treatment of the citizens of the European Union.