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Texte depuse :

RC-B6-0241/2008

Dezbateri :

PV 22/05/2008 - 14.3
CRE 22/05/2008 - 14.3

Voturi :

PV 22/05/2008 - 16.3

Texte adoptate :


Stenograma dezbaterilor
Joi, 22 mai 2008 - Strasbourg Ediţie revizuită

14.3. Tensiuni în creştere în Burundi (dezbatere)
Proces-verbal
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  Πρόεδρος. - Η ημερήσια διάταξη προβλέπει τη συζήτηση έξι προτάσεων ψηφίσματος σχετικά με την αυξανόμενη ένταση στο Μπουρούντι(1).

 
  
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  Alain Hutchinson, auteur. − Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, initialement, nous ne souhaitions pas que notre Parlement se penche maintenant sur la situation au Burundi car, pour l'instant, vous le savez, les autorités burundaises et le FNL sont en pleine négociation, une phase critique qui se présente aujourd'hui enfin positivement et qui devrait, nous l'espérons, aboutir à la concrétisation des accords engagés à Dar el Salam, lesquels visent à mettre fin aux combats, aux violences et à l'insécurité dont souffre le pays. Et comme nous le savons aujourd'hui, un battement d'ailes de papillon à Strasbourg peut parfois provoquer un séïsme à plusieurs milliers de kilomètres.

D'un autre côté, ne pas parler de la situation de ce petit pays, orphelin en termes de développement, car dépourvu de ses richesses naturelles qui souvent attirent les bailleurs de fonds, aurait été incompréhensible. Donc, nous avons, en accord avec les autres groupes politiques, voulu faire de cette résolution un appel volontariste vis-à-vis de ce pays partenaire de la difficile région des Grands lacs. Nous avons souhaité rappeler la volonté de l'Union européenne, en particulier de notre Parlement et de vous-même, Monsieur le Commissaire, de trouver des nouvelles pistes de l'aide au développement qui soient plus efficaces dans des pays qui se trouvent fragilisés par des situations de conflit, de guerre civile en l'occurrence, au sein desquels la reconstruction démocratique, la remise en fonction des services publics dévastés, la relance de politiques aussi élémentaires que la santé et l'éducation soient mieux et plus rapidement prises en compte et soutenues. Nous avons voulu inscrire cette résolution dans le cadre du plan d'action que les Pays-Bas ont été chargés de préparer au bénéfice du Burundi, sélectionné, et nous nous en réjouissons, comme l'un des trois pays-pilotes dans le cadre de cette nouvelle approche. Notre souhait est donc clairement affirmé. Nous voulons que le Burundi devienne un modèle de développement et que, pour y arriver, les autorités de ce petit État disposent des moyens financiers et du soutien nécessaires en termes de reconstruction publique, politique et économique.

Notre Parlement suivra cette évolution de très près, mais il tient aussi à faire appel aux parlementaires burundais de toutes les formations politiques pour qu'ils trouvent d'urgence les formules visant à refaire fonctionner leurs institutions, bloquées depuis des mois, afin de débattre et de voter, de permettre au gouvernement de mettre en œuvre les projets visant à la reconstructions telle la réforme de la justice tant attendue et la rénovation du système de santé, entre autres urgences.

Enfin, nous souhaitons souligner que le Burundi, l'un des pays les plus pauvres du monde, est proportionnellement celui qui reçoit le moins d'aide au développement par habitant. Cela ne peut plus durer. Nous souhaitons que des moyens financiers supplémentaires soient rapidement dégagés pour financer les programmes prioritaires de développement et notamment les infrastructures totalement dévastées. Aux côtés de l'Union européenne, seuls cinq États membres sont représentés au Burundi, pays où tout est à faire. Nous souhaitons que ceux-ci organisent sérieusement leur coordination en amont lors de la prise de décision dans les capitales européennes et que, sur place, des délégations chargées de la mise en œuvre des politiques de développement poursuivent leur collaboration et que leurs effectifs soient renforcés.

Pour terminer, je voudrais insister sur le point de notre résolution qui évoque le maintien, voire le renforcement, de l'aide humanitaire bien nécessaire et sur le fait que le retrait de celle-ci s'organise en bonne entente avec l'intensification des politiques de développement dont la mise en œuvre est plus complexe. Et à ce propos, nous avons voulu insister pour que l'on ne néglige pas la visibilité des actions menées sur le terrain par les autorités burundaises, soutenues par l'Union européenne et les États membres. Au-delà de la résolution du conflit avec le FNL et du retour à plus de sécurité, les Burundais ont urgemment besoin de constater une évolution positive de leur pays dans leur très difficile vie quotidienne.

 
  
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  Raül Romeva i Rueda, Autor. − Señora Presidenta, el retorno de las hostilidades en Burundi supone, efectivamente, un preocupante paso atrás en un proceso ya de por sí frágil.

Decenas de muertes y miles de nuevos desplazados ponen de manifiesto que los esfuerzos en favor de la construcción de la paz son, al menos por el momento, claramente insuficientes. Y las responsabilidades para que ello sea así deben repartirse.

En primer lugar, es evidente que hay que lamentar el regreso a las armas del FNL, pero también hay que poner de manifiesto que son muchas las denuncias de vulneraciones de derechos humanos protagonizadas por las Fuerzas Armadas y la policía burundesa.

Por otro lado, es también evidente que la inestabilidad en Burundi puede comportar importantes y graves consecuencias a escala regional, sobre todo con relación a sus vecinos la República Democrática del Congo y Ruanda.

Coincido en que en Burundi se registra una mayor estabilidad desde la entrada en vigor de una nueva Constitución, la cual ha sido seguida de elecciones generales, pero ello refuerza la necesidad de que se cree una comisión de paz y reconciliación como medida de fomento de la confianza, comisión que debería contar, además, con el apoyo financiero y logístico de la Unión Europea.

Y es que en este contexto, y sobre todo teniendo en cuenta, como se ha dicho, que la Unión Europea ha elegido Burundi como país piloto para la aplicación de un plan de acción prioritario destinado a mejorar la rapidez y la eficacia de la ayuda, considero que el contenido de esta resolución merece ser tenido especialmente en cuenta. No sólo por la Comisión Europea, sino también, y fundamentalmente, por los Estados miembros. Y más concretamente en dos de las propuestas que se hacen.

Primero, la de aumentar los recursos financieros concedidos por la Unión Europea a Burundi, en especial con ocasión de la revisión intermedia del décimo FED.

Y, segundo, que en el marco del plan de acción tan necesario, se preste especial atención a los programas en favor de una mejor gobernanza y gestión de la situación democrática, a las políticas sanitarias mediante la creación de centros de salud y la mejora de los hospitales, a la decisión del Gobierno burundés de hacer gratuita la educación primaria y a los continuos esfuerzos por mejorar la infraestructura del país.

 
  
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  Erik Meijer, Auteur. − Voorzitter, net als Soedan, waarover wij eerder vanmiddag hebben gesproken, is Boeroendi een land van etnische verscheidenheid waarin vanouds elke harmonie tussen de verschillende bevolkingsgroepen ontbreekt.

De daaruit voortvloeiende problemen zijn in Boeroendi veel moeilijker oplosbaar dan in andere Afrikaanse landen. Je kunt er moeilijk een geografische grens trekken tussen gebieden die typisch het woongebied zijn van verschillende bevolkingsgroepen. Het is beter vergelijkbaar met het kastenstelsel zoals dat traditioneel in India bestond. Al in de tijd vóór de Duitse en de Belgische kolonisatie bestond in Boeroendi en Rwanda een meerderheid van Hutu's en een minderheid van Tutsi's. De Tutsi's, die ook uiterlijk herkenbaar verschillen van de Hutu's, waren de heersers. De Hutu's waren hun ondergeschikten.

In de tijden van Europese kolonisatie is wel geprobeerd om daarin iets te veranderen, maar dat was niet gericht op gelijkwaardigheid en gelijkberechtiging van de Hutu's. Het ging toen vooral om het tegen elkaar uitspelen van de twee bevolkingsgroepen ten gunste van de macht voor het Duitse of het Belgische bestuur. Ook na de onafhankelijkheid is voor die oude tegenstellingen nooit een duurzame oplossing gevonden. Een massale campagne van de Hutu-meerderheid om de voor hen hinderlijke Tutsi-minderheid uit te roeien, zoals in het noordelijke buurland Rwanda, is Boeroendi bespaard gebleven. Maar dat kan ook verklaard worden uit de minder vergaande emancipatie van de Hutu's.

Als wij in de resolutie spreken over 14 jaar burgeroorlog, over vredesonderhandelingen, over de oppositiebeweging FNL, over de ontwapening van opstandelingen en over de nieuwe gevechten die op 17 april zijn uitgebroken, moeten wij ons bewust zijn van die voorgeschiedenis en de onopgeloste problemen. De belangrijkste strekking van de resolutie is dat het geweld moet ophouden en dat er overeenstemming bereikt moet worden. Ik ben het daarmee eens, maar ik zie juist op dat punt weinig reden tot optimisme. Daarnaast wordt in de resolutie terecht aangedrongen op Europese steun voor democratisch bestuur, onderwijs en gezondheidszorg. Daartoe kunnen wij zelf iets bijdragen.

 
  
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  Filip Kaczmarek, autor. − Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Cieszymy się ze wznowienia negocjacji i rozpoczęcia rozmów pokojowych między Narodowymi Siłami Wyzwoleńczymi a rządem Burundi. Nie jest to pierwsza próba porozumienia między rebeliantami a rządem. Mamy nadzieję, że porozumienie zakończy krwawy spór.

Konflikt ten pociąga za sobą nie tylko niewinne ofiary, ale przede wszystkim destabilizuje kruchą równowagę i powoduje wzrost napięć w kraju, gdzie porozumienie pokojowe z 2003  roku przyniosło pozytywne skutki. Po wieloletnim konflikcie w Burundi, kraj ten stara się odbudowywać i powrócić na arenę międzynarodową i ma na tym polu pewne sukcesy.

Tym większym paradoksem jest fakt, że obecne problemy, które przeżywa Burundi, nie wynikają już ze sporu plemiennego Hutu-Tutsi, ale są wywołane przez jedno, bardzo radykalne, skrzydło Hutu-FNL, które nie zaakceptowało porozumienia pokojowego i które nadal próbuje walczyć z koalicyjnym rządem, w który wchodzi również Hutu. Społeczność międzynarodowa powinna popierać porozumienie pokojowe i doprowadzić do zakończenia konfliktu.

 
  
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  Marcin Libicki, autor. − Debatujemy tutaj po raz kolejny o zbrodniach, które mają miejsce w różnych krajach świata i będziemy debatować tak bez końca, dopóki Unia Europejska nie będzie miała wspólnej polityki zagranicznej. A wspólna polityka zagraniczna będzie skuteczna tylko wtedy, jeżeli Unia Europejska będzie dysponować siłą militarną. Traktat z Lizbony, który powołuje coś w rodzaju urzędu ministra spraw zagranicznych, nie rozwiąże sprawy, ponieważ nie będzie on wyposażony w siłę wojskową.

O tym, że Unia Europejska powinna mieć swoją siłę wojskową mówił swego czasu prezydent Lech Kaczyński. Niedawno wspomniał o tym prezydent Sarkozy. Uważam, że ten temat powinien się znaleźć na agendzie debaty publicznej w Unii Europejskiej, konkretnych propozycji rozwiązań politycznych, a w konsekwencji rozwiązań prawnych. Bez siły wojskowej nie ma polityki zagranicznej. Jeżeli zależy nam na integralności Unii i na sile Unii, to musi ona mieć swoją siłę militarną, by móc interweniować w podobnych sytuacjach jak Burundi.

 
  
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  Marios Matsakis, author. − Madam President, Burundi has been in a precarious state for a number of years. The scenes of barbarism that took place in the 1990s between the Hutus and the Tutsis will always remain deeply embedded in our minds and will always seriously disturb our conscience. Numerous attempts by the international community, as well as by regional players, have not yet resulted in the much desired long-lasting peace and stability in the area, although it has to be said that much progress has been achieved.

The recent military confrontations between the national defence forces and the National Liberation Front have resulted in the loss of innocent lives and are most disturbing. Both sides must realise that they must resolve their differences at the negotiating table and not on the battlefields. Both must realise that violence will only bring more violence. The rebel group must denounce violence and lay down their arms, but at the same time the Government of Burundi must cease to provide impunity and to cover up for criminals within the security forces who carry out torture and illegal detention.

Let us hope that common sense will prevail at last and that the main sides involved in this brutal internal fighting in Burundi will manage to resolve their differences peacefully for the sake of the safety and well-being of the people of their country.

 
  
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  John Bowis, on behalf of the PPE-DE Group. – Madam President, in my mind’s eye I see a beautiful country. I see people struggling to emerge from the aftermath of the civil war atrocities. I see those memorials to the violence. I see poor people struggling to cope. I see Bujumbura closed at night, as one tries to get back in before the curfew because of the violence. I see the health problems, the malaria, the respiratory and hygiene problems. I see the refugee camps – people returning, not quite knowing where their homes were, people coming back from Tanzania and people coming across from Kivu in the Congo.

And now again of course we see the violence, the FNL breaking their agreements. We again see the allegations of torture and rough treatment. Burundi needs our help. It also needs self-restraint if it is never again to slip down that slope of intolerance and inhumanity.

 
  
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  Glyn Ford, on behalf of the PSE Group. – Madam President, we regret the recent clashes between the national defence forces and the National Liberation Front in Burundi. We call on both sides to respect the ceasefire of 7 September last year and particularly demand that the leader of the FNL, Agathon Rwasa, should fully engage in the peace process. We ask the Commission to provide resources to facilitate the reintegration of FNL troops into society, to help provide assistance to the refugees and in particular to demobilise child soldiers that we find in this country.

We have to demand that the Government of Burundi respect the rule of law, end the climate of impunity and ensure that those guilty are swiftly brought to justice. That is what we expect from the Commission and the Government.

 
  
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  Eija-Riitta Korhola (PPE-DE). - Arvoisa puhemies, kuten olemme kuulleet, 14 vuotta jatkunut sota Burundissa on tuonut valtavan määrän maan sisäisiä pakolaisia, pulaa ruoasta ja silmitöntä väkivaltaa myös niiltä tahoilta, joiden tehtävään kuuluu kansalaisten suojelu.

Vaikka viimeisin aseellinen yhteenotto on jälleen hankaloittanut sovun löytymistä ja kyseenalaistanut sen, löytyykö molemmilta osapuolilta riittävästi uskoa ja poliittista tahtoa rauhanneuvotteluihin, on myös huomioitava tärkeät edistysaskeleet. Useiden osapuolten kesken käytyjen pitkien ja sitkeiden neuvottelujen tuloksena kapinallisjoukot ovat suostuneet vapauttamaan huomattavan määrän lapsisotilaita, viimeksi toukokuun alussa.

Burundi tarvitsee kiireellisesti päätöslauselman peräänkuuluttamaa EU:n jäsenvaltioiden apua humanitaariseen kriisiinsä, siksi kehotankin kaikkia kollegoitani tukemaan tätä päätöslauselmaa.

 
  
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  Ewa Tomaszewska (UEN). - Pani Przewodnicząca! Wzrost napięcia w Burundi, walki domowe różnych grup etnicznych i przemoc powinny zostać natychmiast powstrzymane. Setki zabitych i rannych to cena, jaką za te konflikty płaci bezbronna ludność cywilna. Konieczne jest respektowanie porozumienia pokojowego, konieczna jest aktywność sił pokojowych. Pomoc finansowa, przewidywana przez Unię Europejską dla Burundi, musi być ściśle nadzorowana i kierowana przede wszystkim na potrzeby cywilizacyjne, w szczególności na ochronę zdrowia, bezpieczeństwo i edukację dzieci.

 
  
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  Louis Michel, membre de la Commission. − Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, tout d'abord, l'Union européenne avait appelé à la reprise du dialogue entre les parties – le seul moyen d'avancer vers la réconciliation et la paix – qui est une attente fondamentale du peuple burundais. La Commission européenne se réjouit donc du retour, le 16 mai dernier, d'une délégation du PALIPEHUTU-FNL à Bujumbura et j'espère que le dialogue va pouvoir reprendre activement.

Je préfère laisser la réponse que j'avais préparée car j'ai entendu un certain nombre de remarques et il me semble de mon devoir de rappeler un certain nombre de réalités.

Je vous dirai que – pour être bref et ne pas répéter les excellentes interventions que j'ai entendues, notamment celles de M. Hutchinson, de M. Kaczmarek et de M. Bowis – premièrement, ce qui se passe au Burundi aujourd'hui n'a rien à voir avec le problème ethnique et le fait de dire que c'est une crise ethnique, c'est ouvrir un nouveau front extrêmement dangereux. Et donc, je partage assez le point de vue de M. Hutchinson, même si je regrette un peu que ce débat ait lieu ici et maintenant. C'est un peu à contretemps, je crois qu'il faut donner désormais la chance au dialogue politique. Et parler comme vous l'avez fait, Monsieur Meijer, d'une cause ethnique, c'est une approximation extrêmement dangereuse.

Deuxièmement, M. Hutchinson a mis le doigt sur la réalité suivante: la communauté internationale, empêtrés que nous sommes, et cela vaut pour la Banque mondiale – j'en ai parlé avec Bob Zoellick – cela vaut pour la Commission, empêtrés dans nos procédures qui nous empêchent, quand un pays bascule dans la démocratie formelle, qui nous empêchent de libérer des moyens pour montrer qu'il y a un dividende à la paix, c'est une des raisons pour lesquelles le Burundi a du mal à redécoller, comme c'est le cas, par exemple, au Liberia, comme c'est le cas en RDC, comme c'est le cas dans les pays que l'on qualifie de pays post-conflit. Nous sommes coincés dans nos procédures, nous n'avons pas de flexibilité et on ne peut donc pas répondre vite aux besoins de reconstruction des États, parce qu'en fait, c'est cela le vrai problème du Burundi.

Je laisse évidemment, l'intervention qui en appelle à des forces militaires européennes – je ne dis pas que c'est un autre débat – mais c'est évidemment un débat qui sort un peu du cadre de la présente discussion. Nous continuons à soutenir activement, tant politiquement que financièrement, le Burundi dans ses efforts de consolidation de la paix et de redressement socioéconomique. Je voudrais rappeler que le montant de notre coopération pour la période 2008-2013 s'élève aujourd'hui à 188 millions d'euros et quelqu'un a suggéré d'envisager lors du mid-term review d'augmenter encore ces moyens. À ce propos, je dois vous dire que la règle est qu'on ne pourra augmenter les moyens qu'à condition que le Burundi ait absorbé correctement l'entièreté de la première enveloppe. C'est une règle et j'espère qu'il sera dans les conditions de pouvoir bénéficier de ce mid-term review.

La stratégie accordée pour cette nouvelle période concerne une augmentation de notre appui budgétaire ainsi que la définition de deux secteurs de concentration, à savoir la réhabilitation et le développement rural, qui est évidemment important de manière à assurer la survie des populations, et l'appui au secteur de la santé. Nos efforts pour aider ce pays dans son redressement socioéconomique ont pour objectif de montrer à la population les résultats des dividendes de la paix en tant que facteur d'amélioration de ses conditions. Le Burundi a été choisi en tant que pays-pilote pour la mise en œuvre des conclusions du Conseil de novembre 2007, cela a été dit et je m'en réjouis. Nous avons aussi décidé, avec le PAM, de mener une opération-pilote au Burundi, notamment en ce qui concerne l'éducation et la mise à disposition de cantines scolaires pour les enfants, parce qu'il est évident que quand on offre des repas aux enfants, il y a un retour naturel vers l'école. Et nous allons faire un cas-pilote aussi, dans lequel est inclus le Burundi.

Je me rendrai d'ailleurs sous peu au Burundi, parce que la Commission est extrêmement impliquée dans tous ces efforts de médiation. J'ajoute que lorsque j'étais ministre des affaires étrangères, j'ai participé directement aux négociations d'Arusha avec le Président Mandela, donc c'est un sujet que je connais assez bien et je peux vous dire, Monsieur Meijer, que la constitution burundaise, les législations burundaises, le parlement burundais et les chambres burundaises offrent absolument toutes les solutions institutionnelles pour que le problème ethnique soit totalement sous contrôle. Donc, ce n'est pas une question ethnique, c'est une question de malaise à l'intérieur d'un groupe ethnique, pas avec l'autre groupe, et c'est évidemment un autre problème que celui du FNL qui doit maintenant venir à la table, se transformer en parti politique véritable et participer au redressement et à la reconstruction de l'État.

(Applaudissements)

 
  
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  Πρόεδρος. - Η συζήτηση έληξε.

Η ψηφοφορία θα διεξαχθεί μετά το πέρας των συζητήσεων.

 
  

(1)βλ. Συνοπτικά Πρακτικά

Aviz juridic - Politica de confidențialitate