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Procedură : 2008/2673(RSP)
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Stadii ale documentelor :

Texte depuse :

RC-B6-0590/2008

Dezbateri :

PV 19/11/2008 - 3
CRE 19/11/2008 - 3

Voturi :

PV 20/11/2008 - 6.11
CRE 20/11/2008 - 6.11
Explicaţii privind voturile

Texte adoptate :

P6_TA(2008)0563

Stenograma dezbaterilor
Miercuri, 19 noiembrie 2008 - Strasbourg

3. Răspunsul Uniunii Europene la deteriorarea situaţiei în estul Republicii Democratice din Congo (dezbatere)
Înregistrare video a intervenţiilor
Proces-verbal
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  Przewodniczący. − Kolejnym punktem porządku dziennego jest oświadczenie Rady i Komisji dotyczące reakcji Unii Europejskiej na pogarszającą się sytuację we wschodniej części Demokratycznej Republiki Kongo.

 
  
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  Jean-Pierre Jouyet, président en exercice du Conseil. − Monsieur le Président, chère Madame la Commissaire, chère Benita, Mesdames et Messieurs les députés, je sais combien vous êtes préoccupés comme nous par la détérioration de la situation dans l'Est de la République démocratique du Congo et je me souviens, pour en avoir débattu avec vous, que notre inquiétude était croissante lorsque nous avions évoqué ce sujet lors de votre commission des affaires étrangères du mois d'octobre.

Les ministres des affaires étrangères de l'Union en ont longuement discuté lors du Conseil affaires générales et relations extérieures du 10 novembre dernier et la Présidence a décidé de réinscrire ce point à l'ordre du jour du prochain Conseil affaires générales et relations extérieures du 8 décembre, en présence de la Commission, représentée par Louis Michel et Benita Ferrero-Waldner.

Force est de constater que la situation dans l'Est de la République démocratique du Congo s'est fortement dégradée depuis la fin du mois d'août et le lancement, par le CNDP du chef rebelle Nkunda, d'une offensive contre les forces armées congolaises qui se sont révélées incapables de résister mais ont laissé la force de maintien des Nations unies, la MONUC, seule pour assurer la protection des populations civiles.

Les succès rencontrés par la rébellion sur le terrain l'ont conduite aux portes de Goma, qui est la capitale provinciale du Nord-Kivu et lui ont permis d'étendre significativement sa zone d'influence dans cette province frontalière du Rwanda. La crise toujours en cours montre, une fois de plus, le potentiel déstabilisateur que constitue la présence de tous les groupes rebelles à l'Est de la République démocratique du Congo: le CNDP mais aussi les rebelles hutus du FDLR.

La déroute des forces armées congolaises démontre, là encore, que cette crise complexe ne peut être réglée par une solution militaire et que la voie d'un règlement durable passe par une solution politique qui prenne en compte à la fois les acteurs locaux et régionaux. J'y reviendrai dans un instant.

Au plus fort de la crise et de l'offensive des forces rebelles de Laurent Nkunda, l'Union européenne s'est fortement mobilisée, suivie du reste de la communauté internationale. L'urgence, vous vous en souvenez, était d'abord d'empêcher la prise de Goma et de tenter de stabiliser le conflit. C'est pourquoi le commissaire Louis Michel s'est rendu sur place. Les 1er et 2 novembre, il a été suivi par Bernard Kouchner, en sa qualité de Président en exercice du Conseil, conjointement avec David Miliband.

Les messages politiques de retenue ont été passés par les deux ministres, à Kinshasa, Kigali, Dar el Salaam. Les ministres se sont également rendus à Goma pour marquer, sur le terrain, toute l'attention que nous portons à cette crise, prendre la mesure des besoins des populations déplacées et rencontrer des organisations humanitaires car la population civile, une fois encore, est la première victime de la reprise des combats.

Ces combats ont entraîné une dégradation importante de la situation humanitaire. On estime ainsi à 250 000 le nombre de personnes déplacées supplémentaires dans des conditions totalement dramatiques, portant le total à plus de un million de déplacés pour la seule province du Nord-Kivu aujourd'hui. S'y sont ajoutées de graves atteintes aux droits de l'homme, perpétrées par les groupes rebelles, y compris des exécutions sommaires, des violences sexuelles à grande échelle et le recrutement d'enfants soldats ainsi que des actes de pillage de la part des groupes rebelles, comme de certains éléments des forces armées congolaises.

La reprise des combats a, par ailleurs, interrompu la mise en œuvre des accords conclus entre la République démocratique du Congo et le Rwanda en novembre 2007, ce qu'on appelle le processus de Nairobi, que vous connaissez, et qui est centré sur la lutte contre les rebelles hutus rwandais des FDLR présents dans l'Est de la République du Congo. L'accord passé entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles congolais, y compris le CNDP de Nkunda, en janvier 2008, connu sous le nom de processus de Goma, est également rompu.

La priorité, à l'heure actuelle, est de faire face à l'urgence humanitaire et de sécuriser l'accès aux populations déplacées. Conformément à son mandat, la MONUC joue un rôle essentiel. Elle poursuit actuellement le renforcement de son dispositif au Nord-Kivu et nous l'encourageons à poursuivre ses efforts dans cette voie. Le Secrétaire général des Nations unies a sollicité le renforcement des moyens de la mission et des discussions sont engagées sur ce point au Conseil de sécurité, nous souhaitons qu'elles aboutissent très vite.

Face à l'urgence, l'Union européenne a significativement renforcé ses efforts dans le domaine humanitaire. De nombreux États membres, ainsi que la Commission, ont apporté des contributions exceptionnelles d'urgence en soutien à l'action des organisations non gouvernementales ou des agences des Nations unies, comme le Programme alimentaire mondial, ou le Haut commissariat aux réfugiés. Des subventions supplémentaires pour un total, à ce jour, de plus de 43 millions d'euros, sous forme de contributions à l'acheminement aérien – je pense à des pays comme le Royaume-Uni, la Belgique, l'Italie – ont permis de faire de l'Europe le premier contributeur, et de loin, dans l'effort humanitaire engagé dans cette crise.

Ensuite, il nous faut relancer la dynamique permettant de régler, de manière durable, la question des groupes armés illégaux opérant dans l'Est de la République démocratique du Congo, de l'ensemble des groupes armés illégaux, qu'ils soient congolais ou étrangers, sachant qu'il n'existe pas de solution militaire à la crise et que toute solution passe nécessairement par la relance des processus de Goma et de Nairobi, que j'ai décrits tout à l'heure et qui constituent le cadre approprié pour permettre la stabilisation durable de la situation dans cette province du Congo.

La reprise du dialogue et de la coopération entre la République du Congo et le Rwanda est, à cet égard, essentielle, et je tiens à saluer l'action du représentant spécial de l'Union européenne dans les Grands Lacs, M. Roeland Van de Geer, pour tenter de renouer les fils de ce dialogue. C'est donc autour de ces objectifs que s'est mobilisée ces dernières semaines la communauté internationale, en particulier l'Union européenne.

Ces efforts ont porté leurs premiers fruits, marqués notamment par la reprise du dialogue entre Kinshasa et Kigali au niveau ministériel et l'organisation, le 7 novembre à Nairobi, à l'initiative des États de la région des Grands Lacs et de l'Union africaine, d'un sommet international consacré à la crise dans l'Est de la République du Congo, sommet auquel ont participé, notamment, les présidents congolais Kabila et rwandais Paul Kagame.

Parmi les acquis les plus importants de ce sommet, on note l'engagement des États de la région à envoyer, si nécessaire, des forces de maintien de la paix dans l'Est de la République du Congo et, si nécessaire, à nommer une équipe de facilitateurs de haut niveau composée de l'ancien président nigérian Obasanjo et de l'ancien président tanzanien Mkapa.

Lors de son sommet extraordinaire à Johannesburg, le 10 novembre, la SADC s'est également déclarée prête à envoyer, si nécessaire, une force de maintien de la paix dans l'Est de la République du Congo. L'Union européenne salue l'engagement des États africains et reste déterminée à poursuivre sa coopération avec l'ONU, l'Union africaine et les pays de la région des Grands Lacs pour permettre le règlement de cette crise. Mais soyons clairs et lucides entre nous, cette crise ne pourra être résolue sans renforcement des moyens de stabilisation de la paix, notamment ceux des Nations unies.

 
  
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  Benita Ferrero-Waldner, membre de la Commission. − Monsieur le Président, je dirai tout d'abord, rapidement, à M. van Buitenen, que j'ai pris bonne note de ce qu'il a dit et qu'effectivement, je transmettrai son message aux collègues, qui répondront certainement demain.

Monsieur le Président, chers parlementaires et Monsieur le Président du Conseil, cher Jean-Pierre, je remplace aujourd'hui mon collègue, le commissaire Louis Michel, qui n'a pas pu prendre part à cette session pour des raisons de santé et qui m'a priée de l'excuser auprès de vous.

Vous savez l'attachement que le commissaire Michel porte à la région des Grands Lacs. Effectivement, comme l'a déjà dit le président du Conseil, il a été le premier à se rendre en République démocratique du Congo et au Rwanda, les 30 et 31 octobre derniers, au moment le plus aigu de la crise, pour essayer de la dénouer. De cette mission de shadow diplomacy est sortie l'idée d'organiser la conférence de Nairobi, dont les conclusions opérationnelles donnent aujourd'hui de nouvelles perspectives de sortie de crise.

En ce qui concerne la réponse que la Commission peut apporter, je voudrais partager avec vous une analyse de la situation sous deux aspects, d'ailleurs très, très similaires à ceux qu'a évoqués le président du Conseil.

Tout d'abord, sur le plan humanitaire: la communauté internationale, dont l'Union européenne, est en train d'apporter une réponse à la crise. La Commission a immédiatement mobilisé 6,3 millions d'euros pour faire face aux urgences. Nous restons néanmoins très vigilants afin d'adapter ce montant en fonction de l'évolution de la situation; les besoins humanitaires sont globalement couverts dans le Kivu et la coordination entre agences humanitaires est vraiment bonne.

La Commission et les États membres, ensemble, ont annoncé, dès le 14 novembre dernier à Marseille, de nouvelles contributions pour un total de 43,5 millions d'euros supplémentaires pour, en fait, faire face à la crise.

Le plus grand problème reste toutefois l'accès aux populations dans certaines zones en raison des combats qui se poursuivent entre les FARDC et les alliés Mai-Mai et les FDLR, d'une part, et le CNDP, d'autre part, car aucune partie ne respecte le cessez-le-feu.

Deuxièmement, sur le plan politique et militaire: à l'est de la RDC, il n'y a pas de solution militaire possible. Il n'y a de place que pour une solution politique équilibrée qui soit construite sur le dialogue. C'est également ce qui a été préconisé par les pays de la région, effectivement, lors du sommet qui a eu lieu à Nairobi le 7 novembre dernier, et surtout c'est ce à quoi semblent prétendre aussi les rebelles du CNDP et une grande partie de l'establishment politique kinois, comme par exemple l'Assemblée nationale.

La Commission est donc fort satisfaite des conclusions du sommet des chefs d'État des pays des Grands Lacs et plus particulièrement de la décision d'impliquer à haut niveau la diplomatie africaine dans la résolution de la crise et de mettre en place un mécanisme de vérification qui permettra aux chefs d'État de la région de suivre de près les développements et d'y apporter les réponses nécessaires en temps réel.

À cet égard, la visite que M. Obasanjo vient de faire dans la région est quand même très encourageante. Elle a rassuré quant aux perspectives d'intervention militaire de certains pays de la région, elle a obtenu du président Kabila des garanties que Kinshasa serait prête à écouter les revendications du CNDP et qu'elle était prête aussi à avancer dans la voie du dialogue. Elle a également entendu les doléances du CNDP et entendu le général Nkunda réaffirmer qu'il était prêt à observer un cessez-le-feu et à tout faire pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire dans les zones qu'il contrôle.

Il est donc crucial de maintenir le momentum politique actuel et de tout faire pour que les paroles des uns et des autres soient concrétisées en actes. Il est, pour cela, grand temps de traiter des causes profondes de la crise à l'est du pays, que tout le monde connaît: la présence des FDLR, le pillage organisé des ressources minières, les frustrations politiques des communautés et des minorités, et il faut faire converger les idées.

À ce propos, il est crucial que l'ensemble de la communauté internationale appuie les efforts diplomatiques mis en place à la suite du sommet de Nairobi et que les facilitations internationales se coordonnent afin de laisser l'espace suffisant aux présidents Obasanjo et Mpaka pour suivre les consultations.

Il est important également de mettre en évidence le rôle de la MONUC. Ce n'est pas la MONUC qui est responsable de toutes sortes d'exactions. La MONUC fait effectivement un travail important, malgré la pénurie des moyens qui lui sont octroyés et les limites de ses fonctions. Elle fait aussi un travail difficilement remplaçable, qui est d'assurer la paix et non pas de faire la guerre.

Cependant, il est d'autant plus important de soutenir les efforts en cours pour renforcer son mandat au moment où, effectivement, le Conseil de sécurité va se pencher sur cette question dans les prochains jours. Le mandat, nous pensons, devra s'étendre, pour le contenu par exemple, au contrôle du pillage des ressources naturelles, et il faudra notamment, comme l'a dit le président du Conseil, accroître les moyens dont elle dispose pour le faire.

 
  
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  Jürgen Schröder, on behalf of the PPE-DE Group. – Mr President, currently we are facing a financial crisis which will go down in the history books. Nevertheless, in only a few weeks it was possible to set up a G20 meeting which delivered concrete results, the most notable of which was the decision to use 2% of GDP to stimulate the economy and help the financial sector.

On the other hand, we have not managed to fulfil our commitment to use 0.7% of GDP for development. If we had done so, the DRC would certainly be more developed and maybe this entire conflict would not have happened at all. But let us take things as they are. We do not have time now to discuss development for Kivu: we are facing a humanitarian crisis there. Two hundred and fifty thousand additional people have been displaced over recent weeks. People are dying as a direct or indirect result of the fighting, and diseases such as cholera are spreading rapidly.

Since 2005 the UN has accepted the concept of responsibility to protect. The UN sent the peacekeeping force MONUC to the DRC. With 17 000 troops, MONUC is the largest peacekeeping mission in the world operating under a strong Chapter 7 mandate. But what can MONUC do? The quality of soldiers and equipment is very poor and the size of the DRC is enormous. I therefore strongly support the call to strengthen MONUC, but realistically speaking it will be months before this reinforcement can be on the ground – precious months, during which people will die. For that reason, I propose sending a short-term European force to stabilise the region quickly until the reinforcement of MONUC is operational and deployed in the field.

 
  
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  Alain Hutchinson, au nom du groupe PSE. – Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil, Madame la Commissaire, chers collègues, je voudrais d'abord, au milieu de ces débats feutrés, dans une atmosphère très confortable, planter le décor, vu que j'y suis allé trois fois au cours de ces derniers mois.

Et là-bas, pendant que nous discutons, ce sont violences, viols et morts. C'est ça, pour l'instant, le quotidien des nombreux citoyens qui vivent dans cette horrible région du monde. Je crois que le temps n'est plus à la rhétorique; le temps est maintenant à l'action. Cette sale guerre, en fait, n'est pas du tout, selon moi, une guerre ethnique, comme certains commencent à le dire; on peut toujours créer des guerres ethniques, ça nous arrange, nous, les Européens, parce que quand on parle de guerre ethnique, ça veut dire que les Africains se battent entre eux et que ce n'est pas notre problème. Non, cette guerre qui a lieu là-bas, il faut en trouver les fondements au fond des mines - des mines de diamant, des mines de coltan, des mines d'or -, qui continuent, malgré les massacres, à être gentiment et efficacement exploitées, dont les minerais sont exportés, au nez et à la barbe des forces des Nations unies, à partir de l'aéroport de Goma ou de la route qui va vers Kigali, et à partir desquelles certains continuent très largement à s'enrichir. C'est ça la guerre.

Si on veut arrêter cette guerre, il faut d'abord se pencher sur cette question, sur la fermeture de ces mines, sur les mesures qu'il faut prendre pour empêcher ce commerce scandaleux. On peut retourner à des processus, comme celui de Kimberley, qui avait été émis pour le diamant, je suppose que des collègues en parleront ici.

En gros, au cours des dix dernières années, c'est un chiffre que certains contestent, mais je vous assure qu'il est facilement vérifiable, plus de 5 millions de Congolais sont morts dans cette région de manière violente, que ce soit victimes de la guerre, tout de suite, ou que ce soit victimes des dégâts collatéraux, comme les maladies, etc., qu'elle a entraînés autour d'elle. La question est donc aujourd'hui de savoir qui cette guerre arrange et qui a intérêt à ce qu'elle se poursuive. Je crois que c'est là un premier point important.

En ce qui concerne l'Union européenne, je crois qu'il y a trois choses importantes et mon groupe le croit aussi. Tout d'abord, il faut effectivement soutenir les efforts de paix qui sont en cours, non pas depuis ces dernières semaines, mais qui sont en cours depuis un certain temps. Nous avons proposé l'abbé Malu Malu pour le prix Sakharov, parce que ce monsieur s'est engagé depuis bien longtemps à essayer de trouver des solutions pacifiques dans cette région. Il a réuni à Goma, pas seulement le CNDP - parce que le CNDP est venu, reparti, revenu, reparti -, mais l'ensemble des mouvements rebelles et le gouvernement de la RDC. Je crois que c'était important. Il y a le processus de Nairobi et le récent sommet de Nairobi, auquel Mme la commissaire faisait allusion.

Je crois qu'il faut, bien entendu, soutenir ces efforts et soutenir notre commissaire, Louis Michel, qui, je le dis, moi qui suis socialiste, est libéral, mais qui fait là des efforts tout à fait importants.

Deuxièmement, il faut à tout prix défendre cette population. On nous dit que la MONUC n'est pas là pour faire la guerre, qu'elle est là pour assurer la paix. Oui, peut-être, mais la MONUC a un mandat "chapitre 7". Ce n'est pas comme à l'époque, en 1994, à Kigali, où l'on ne pouvait rien faire, où l'on devait assister, impuissant, aux massacres. Ici, il y a un chapitre 7, et la mission de la MONUC est de défendre les populations civiles. Eh bien, cette population civile, là-bas, est massacrée et la MONUC ne bouge pas. Il y a eu, il n'y a pas longtemps, dans un village dont le nom m'échappe pour l'instant, un véritable massacre à Kiwanja, au pied d'un camp de la MONUC.

Il faut donc un renforcement de la MONUC avec des forces européennes, c'est le sentiment de mon groupe. En tout cas, nous déposerons un amendement à cet égard.

Enfin je crois, et je le dirai très rapidement en conclusion, il faut bien entendu prendre en mains les décisions qui s'imposent pour arrêter l'exploitation et le commerce des minerais, qui sont essentiellement responsables de tous les massacres qui se passent là-bas.

 
  
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  Thierry Cornillet, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, ce coin du monde subit effectivement une forme de malédiction, et comme l'a très justement dit Alain Hutchinson, c'est près de cinq millions de morts qui se sont accumulés depuis le début des années 90.

Il y a une forme de "barillet de la mort" dans ce coin-là - une tuerie au Nord-Kivu, en Ouganda, au Rwanda, au Burundi -, et on continue et on recommence chaque année "ce barillet". Je sais bien que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets; il y a quand même des conflits ethniques parce que les frontières que nous avons tracées ont souvent été des frontières artificielles. Il y a une forme de nationalisme exacerbé: chacun fait Napoléon III au petit pied et tente son aventure mexicaine pour faire oublier les problèmes de son pays. Il y a, bien sûr, le goût de l'argent, Alain l'a souligné, les richesses souvent incommensurables de ce coin. Il y a aussi la folie, car comment qualifier autrement l'action de la Lord's Resistance Army?

Alors, que pouvons-nous faire? Oh, je voudrais aussi souligner l'action du commissaire Michel, qui s'intéresse depuis très longtemps à cette question. On a eu son action lors de ses rencontres de Kigali et de Kinshasa, qui ont débouché sur Nairobi; on a aussi la SADC, on a aussi Obasanjo, on aura une nouvelle fois de grands sommets diplomatiques. Mais est-ce une raison de ne s'en remettre qu'à la diplomatie? Nous avons affaire à une situation humanitaire gravissime.

J'ai eu l'occasion, en ma qualité de rapporteur de votre Parlement pour l'aide humanitaire, de me rendre à Kinshasa, début novembre, pour rencontrer le nouveau ministre des affaires sociales et de l'action humanitaire, M. Botswali Lengomo. J'ai également rencontré Apollinaire Malu Malu, à qui nous avons presque attribué le prix Sakharov et qui est responsable du programme Amani. N'oublions pas, avant tout, cet effort humanitaire considérable qu'il faut que nous fassions.

Alors que faisons-nous au fond? Sommes-nous certains de faire tout ce que nous devons? Que fait la MONUC, qui a l'air d'avoir tout à fait raison? 17 000 hommes, dont 6 000 hommes sur place, c'est-à-dire une division armée avec des tanks, à qui fera-t-on croire que ce n'est pas suffisant pour garantir un accès de l'humanitaire, même si je suis conscient, comme vous, de l'immensité des territoires à protéger?

Alors, bien sûr, la solution est diplomatique. Il nous faut donc appuyer une solution africaine si tant est qu'on soit capable de la mettre en place. Il faut naturellement s'assurer que le cessez-le-feu est continu pour permettre l'accès de l'humanitaire. Sans cette condition indispensable, l'humanitaire ne pourra pas arriver. Il faut aussi tarir la source de revenus, il faut bien naturellement fermer les mines, mais aussi, peut-être, s'en prendre aux entreprises du monde occidental qui achètent, elles, le coltan et les autres minerais qui permettent de pouvoir acheter des armes. Il faut, bien sûr, soutenir les efforts de paix autant que nous le pourrons, et ceci en manifestant un intérêt politique continu et non pas parfois aléatoire.

Je terminerai en appelant une présence militaire beaucoup plus forte pour stabiliser la paix et ça, certes, seules les Nations unies peuvent le faire. J'ai cru comprendre que l'Union européenne avait parfois quelque capacité de convaincre les Nations unies d'accomplir leur devoir.

 
  
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  Seán Ó Neachtain, thar ceann an Ghrúpa UEN. – A Uachtaráin, tá staid reatha réigiún oirthear Phoblacht Dhaonlathach an Chongó, ag dul in olcas ó lá go lá, agus tá an pobal idirnáisiúnta an-bhuartha faoi seo. Tá os cionn milliún go leith duine curtha as áitreabh i gcúige Kivu, agus is léiriú é seo ar cé chomh dona agus atá an fhadhb.

Tacaím le hiarracht Roeland Van de Geer, Ionadaí Speisialta an Aontais Eorpaigh chuig Réigiún Mhór-Lochanna na hAfraice, agus Iar-Uachtarán na Nigéire, An tUasal Obasanjo, a chuaigh i mbun comhráite déine leis na grúpaí polaitiúla agus na grúpaí míleata atá sáite sa bhforéigean seo.

Iarraim ar Aontas na hAfraice, breis iarrachta a dhéanamh le síocháin a chinntiú i Réigiún na Mór-Lochanna.

Shínigh Rialtais Ruanda agus Naiorbi socrú síochána i Samhain na bliana 2007, in iarracht an t-achrann atá idir an dá thír a réiteach. Caithfear a chinntiú go gcuirfear an socrú sin i bhfeidhm, ach caithfear deireadh a chur leis an bhforéigean ar dtús.

Tugann an tAontas Eorpach níos mó airgid do Réigiún na Mór-Lochanna ná a thugann aon eagraíocht ná aon tír eile ar domhan. Iarraim ar Louis Michel, Coimisinéir an Aontais Eorpaigh ar chúrsaí forbartha, agus ar an gComhairle iarracht a dhéanamh deireadh a chur leis an troid agus síocháin a chur i réim.

 
  
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  Frithjof Schmidt, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident! Die grausamen Kämpfe im Ostkongo sind nicht einfach ein Bürgerkrieg, es ist auch ein regionaler Konflikt, an dem viele Nachbarländer beteiligt sind. Es geht hier auch um strategische Rohstoffe wie Coltan, das wir für die Produktion unserer Mobiltelefone, DVD-Player und Computer brauchen. Es geht auch um Gold, Diamanten, Kobalt und Edelholz. Hier liegen die tieferen Ursachen für diesen Konflikt. Was kann und was muss getan werden? Die Vereinten Nationen müssen gestärkt werden, damit sie ihrer Verantwortung zum Schutz der Zivilbevölkerung vor allen bewaffneten Truppen, vor allen Truppen, die dort agieren, nachkommen können. MONUC braucht ein klareres Mandat, mehr Ausrüstung und mehr Einsatzkräfte. Die Mitgliedstaaten der Europäischen Union haben die Bitten zur Aufstockung von MONUC in den letzten Jahren immer abgewiesen. Dann hat man danach die Versäumnisse und Fehler von MONUC heftig kritisiert. Dieser Doppelstandard muss aufhören. Wir brauchen jetzt kein eigenes EU-Militärkontingent, wir brauchen die aktive Aufstockung von MONUC, und ich habe mit Interesse und Zustimmung gehört, dass das auch die Richtung ist, die Rat und Kommission gehen wollen.

Der zweite wichtige Punkt: Der Abbau von und der Handel mit Rohstoffen aus dem Kongo müssen international streng überwacht werden. Die internationalen Konzerne, die an diesem Handel beteiligt sind, die vom Abbau der Rohstoffe im Kongo profitieren, müssen kontrolliert und zur Transparenz verpflichtet werden. Es gibt ja bereits ein offizielles UN-Expertengremium zur illegalen Ausbeutung der natürlichen Ressourcen des Kongo. Dieses Expertengremium hat eine Reihe von Empfehlungen vorgelegt, unter anderem Sanktionen gegen Personen und Unternehmen, die an dieser illegalen Ausbeutung beteiligt sind. Die Europäische Union muss sich für die Durchsetzung dieser UN-Empfehlung stark machen, und zwar gerade auch – und hier gibt es Handlungsmöglichkeiten – was die Importe in die Europäische Union betrifft, denn hier können wir selbständig handeln, und hier können wir diese UN-Empfehlungen aktiv durchsetzen.

Der dritte Punkt ist: Die Initiative für eine internationale Konferenz zu den Großen Seen muss vorangebracht werden. Nur die politische Kooperation und die ökonomische Integration der Region können sie auf Dauer befrieden. Europa kann und muss hier eine Schlüsselrolle spielen.

 
  
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  Tobias Pflüger, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident! In diesem Krieg ist vor Ort auch eine ganze Reihe von Nachbarstaaten involviert, und es sind vor allem auch Regierungstruppen Kongos direkt beteiligt, zusammen mit Milizen, mit Truppen aus Angola auf der einen Seite, auf der anderen Seite mit Nkunda, Tutsi-Militär und ruandischer Unterstützung. Es ist ein regionaler Krieg, es geht nicht nur um den Ostkongo.

Ein zentraler Punkt ist offensichtlich, dass die Regierung des Kongo bisher nicht bereit ist, direkt mit den Rebellen zu verhandeln. Das wäre ein Punkt, wo Druck gemacht werden muss. Es wäre sehr wichtig, die tatsächlichen Hintergründe dieses Konflikts zu betrachten. Selbst der deutsche Bundespräsident hat darauf hingewiesen: Es geht um Rohstoffe in diesem Konflikt. Erdöl, Gold, Diamanten, Kupfer, Kobalt, Koltan, Zink, Zinn usw. spielen hier eine ganz wesentliche Rolle.

Es geht vor allem auch darum, wer eigentlich die entsprechenden Abbaulizenzen innehat. Man muss tatsächlich gegen diese Unternehmen vorgehen. Ich will einfach mal einen dieser Namen nennen: Die Gesellschaft für Elektrometallurgie mit Sitz in Nürnberg ist offensichtlich direkt Besitzerin einer dieser zentralen Minen, um die es bei diesem Konflikt auch geht.

Ich möchte zur Rolle von MONUC etwas sagen, weil hier allgemein gefordert wird, MONUC soll aufgestockt werden. Nach dem, was ich lese, ist es so, dass MONUC eher Teil des Problems als Teil der Lösung ist, weil MONUC selber beschreibt, dass sie inzwischen an vier Fronten kämpft. Die Rolle von MONUC sollte eigentlich eine andere sein. Wir wissen inzwischen, dass indische oder pakistanische Soldaten der MONUC nach Angaben von Human Rights Watch mit irregulären Milizen direkt Waffenhandel betreiben und offensichtlich in diese Rohstoffkämpfe mit involviert sind. Das darf nicht sein! Die Rolle von MONUC muss eine völlig andere und neutrale sein. Insofern ist allein die Forderung nach einer Aufstockung nicht allzu hilfreich.

Ich will auch noch einmal darauf hinweisen, dass der Kongo hier zu einem früheren Zeitpunkt schon einmal eine wichtige Rolle spielte, als es um einen anderen Einsatz der Europäischen Union ging. Da ging es um Absicherung von Wahlen, und man hat damals Herrn Kabila installiert, dessen Truppen jetzt ein wesentlicher Eskalationsfaktor sind. Insofern sollte man sich genau anschauen, was die Rolle der Europäischen Union bei der Installierung von Herrn Kabila gewesen ist. Ich halte das für sehr problematisch, was hier von Seiten der EU gemacht wurde. Es muss deutlich gesagt werden: Herr Kabila und seine Truppen müssen hier ebenfalls deutlich kritisiert werden.

Sehr lesenswert war der Bericht des FAZ-Korrespondenten vor Ort, der festgenommen wurde. Er hat die Konfliktkonstellation sehr schön beschrieben. Da zeigt sich dieses Zusammenspiel offizieller und inoffizieller Truppen, d.h. eine Forderung nach Aufstockung von MONUC allein hat keinen Sinn, denn es geht tatsächlich darum, an die Ursachen dieses Konflikts heranzugehen.

 
  
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  Bastiaan Belder, namens de IND/DEM-Fractie. – Mijnheer de Voorzitter, gisteravond nog had ik het voorrecht rechtstreeks met een ervaren hulpverlener te spreken over de oorlogssituatie in de oostelijke Congo. Mijn gesprekspartner kent de noodtoestand in zowel Noord- als Zuid-Kivu op zijn duimpje. Zijn relaas biedt ons, zonder ook maar de heersende misère in de regio te willen verbloemen, enige hoopgevende lichtpunten. Een lichtpunt is zeker dat de Congolese presidentiële garde in samenwerking met de politie ruim een week geleden plunderende regeringssoldaten heeft opgepakt. Een hoopgevend teken van een begin van ordehandhaving van Congolese overheidszijde. Een ontwikkeling die ten volle onze Europese aanmoediging en ondersteuning verdient.

Daarnaast is het eveneens een lichtpunt dat rebellenleider Nkunda er tot dusverre niet in lijkt te zijn geslaagd de Tutsi's in Zuid-Kivu voor zijn machtsaspiraties te mobiliseren respectievelijk te rekruteren. Mijn zegsman ziet dat als een positieve uiting van een Tutsi-identificatie met de Congolese staat en burgerbevolking.

Een derde lichtpunt zijn de kerkelijke verzoeningsinitiatieven op lokaal en provinciaal niveau. Bij deze platforms zijn naast de traditionele autoriteiten, de stamvertegenwoordigers, evengoed de gekozen autoriteiten actief betrokken. Deze platforms in Noord- en Zuid-Kivu verdienen tweeledige Europese steun: financiële hulp en deskundige inbreng bij conflictoplossingen. Voor humanitaire hulpverlening in beide Kivu-gebieden is het van cruciaal belang de lokale autoriteiten in te schakelen, dus alweer beide groepen van plaatselijke gezagsdragers, traditionele stamvertegenwoordigers en de gekozen autoriteiten.

Mijn zegsman onderstreept uit eigen ervaring dat deze gezagstructuren, alle oorlogsconflicten ten spijt, zelfs onder vluchtomstandigheden blijven functioneren. Vandaar ook zijn dringende pleidooi om de scharen vluchtelingen in de dorpen van Noord- en Zuid-Kivu, alsmede de dorpsbewoners zelf van contant geld te voorzien. Want in de woorden van mijn ingewijde informant: "Als je geld hebt, kun je altijd aan eten komen. Wonderlijk genoeg is er altijd ergens markt. In Congo is het werken met cash handouts, het weggeven van geld, goed mogelijk. Het maakt de bevolking niet afhankelijk. Zij kan nu zelf beslissen waaraan zij haar geld besteedt. Je stimuleert de lokale economie en maakt er ook meteen gebruik van. Om dat goed te laten verlopen gaan wij praten met de gekozen dorpscomités die de meest hulpbehoevenden in kaart zullen brengen."

Voorzitter, na zo'n gesprek en met zo'n hartverwarmende, op verzoening gerichte Europese inzet moet er een toekomst zijn voor Noord- en Zuid-Kivu, ja voor de gehele Congo. Ik roep de Raad, de Commissie, het Europees Parlement en de Europese instellingen daartoe ook van harte op.

 
  
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  Koenraad Dillen (NI). - Mijnheer de Voorzitter, hier vandaag debatteren om te vertellen hoe erg we de tragedie vinden die zich in Oost-Congo afspeelt, heeft weinig nut. We moeten durven zeggen waar het op staat en natuurlijk de vraag durven stellen of Europa en dan in het bijzonder landen als Frankrijk en België, met hun toch bijzonder kwalijke reputatie in de streek, militair tussenbeide moeten komen. Voor mij is het antwoord neen. Want wat stellen we vast? Europa bewijst in Congo nog maar eens hoe verdeeld en hoe zwak het is en welke illusie het is te denken dat een gemeenschappelijk buitenlands en veiligheidsbeleid op dit moment al mogelijk zou zijn. Want laten we wel wezen, Parijs, nota bene de huidige Raadsvoorzitter, heeft zopas in Duitsland het hoofd protocol van de Rwandese president Kagame laten arresteren voor de moordaanslag op president Habyarimana in 1994. Hij wordt in het conflict als een betrokken partij beschouwd. Ook mijn land België spreekt met een gespleten tong. Want gisteren nog had de Belgische minister van Buitenlandse Zaken, Karel De Gucht, zware kritiek op het beleid van Europees commissaris van Ontwikkelingssamenwerking, Louis Michel, juist wegens diens Congo-beleid. Ik citeer Karel De Gucht: "Als de huidige toestand in Congo de vrucht is van het Michel-beleid, dan kan dat tellen. De toestand is nog nooit zo navrant geweest als nu."

Collega's, deze woorden komen van een politieke bondgenoot van de commissaris. Bij zo'n kakofonie kunnen we alleen maar concluderen dat de bescherming van de burgerbevolking in de eerste plaats een verantwoordelijkheid moet zijn van de Afrikaanse Unie, die gestimuleerd moet worden, en van de VN-missie in Congo. Europa doet er dan ook beter aan zelf militair afzijdig te blijven in dezen.

 
  
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  Colm Burke (PPE-DE). - Mr President, I echo the sentiments of my colleagues in expressing my extreme concern regarding renewed fighting between the Congolese army and resurgent militias in North Kivu in the DRC. The increase in violence in North Kivu has seriously overstretched the UN peacekeeping mission (MONUC) in operation in this country.

The humanitarian situation is particularly grave with more than 1.5 million internal displaced persons in Kivu province. The operations of the World Food Programme and other NGOs have been seriously restricted by the violence and there is widespread theft, rape and killing of civilians by both government and rebel forces.

MONUC has a mandate under Chapter 7 of the UN Charter to ensure the protection of civilians under imminent threat of physical violence, but lacks the resources and quantity of troops needed to fulfil this mandate. The international community and the UN Security Council must strengthen MONUC by providing appropriate materials and staff to enable it to fulfil its mission. Seeing that the European Union has decided not to initiate steps towards another ESDP mission to deal with these further escalations in violence in the DRC, I would urge the European Union to enhance its cooperation with MONUC to the greatest degree possible.

The current French-drafted UN Security Council resolution proposes a temporary increase of MONUC’s authorised military strength by up to 2 785 military personnel. This increase would bring the maximum permitted number of troops and police deployed under MONUC, already the biggest UN peacekeeping force in the world, to just over 20 000 to cover a country roughly the size of Western Europe.

I urge the UN Security Council to vote on this resolution as soon as possible, given the urgency of the current events in the DRC. I am outraged by the massacres, the crimes against humanity and acts of sexual violence against women and girls in the eastern province of DRC, and I call on all relevant national and international authorities to bring the perpetrators to justice.

 
  
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  Ana Maria Gomes (PSE). - O horror nos Kivus de novo e a incapacidade internacional de lhe pôr fim são tão chocantes como a rapacidade dos dirigentes ruandeses e congoleses, que perpetuam esta situação de caos organizado para encobrir a sinistra pilhagem dos recursos naturais da região.

E que pode fazer a União Europeia? Num país onde teve e tem várias missões PESD e onde as primeiras eleições democráticas não teriam tido lugar sem apoio europeu. Num país ao qual dedica milhões de ajuda ao desenvolvimento e humanitária. Num país de importância estratégica inegável e onde 5 milhões de pessoas morreram à mercê da mais bárbara violência nos últimos anos.

Neste país a União Europeia deve ir muito para além do mínimo já decidido desde que começou esta última escalada militar. Não basta aumentar a ajuda humanitária e desencadear iniciativas diplomáticas em que se reiteram, pela enésima vez, promessas de desarmamento e declarações de boa vontade.

É urgente antes que a União Europeia fortaleça a MONUC para que reconquiste a credibilidade e a eficácia perdidas. E, para isso, não basta apresentar resoluções no Conselho de Segurança. A União Europeia deve imediatamente articular-se com o DPKO e disponibilizar material e, se necessário, soldados para ajudar a preencher as lacunas da MONUC.

Em última instância, se as diligências em Nova Iorque e se a situação no terreno o justificarem, a UE não pode, não deve, excluir o envio de uma missão militar no âmbito da PESD. É a nossa responsabilidade de proteger que está em causa. São vidas humanas de populações civis indefesas que precisam de protecção internacional imediata.

Never again! Temos que levar a sério e não deixar de novo acontecer o genocídio no Ruanda e os massacres no Congo.

 
  
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  Luca Romagnoli (NI). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, le dichiarazioni di Consiglio e Commissione sulla risposta dell'Unione alla grave crisi in Congo sono al solito ipocrite e inefficaci. Dietro a Laurent Nkunda sono Ruanda e Uganda, paesi da sempre interessati alla regione tanto da provare a invaderla più volte in un recente passato: troppe le risorse del sottosuolo e nella regione orientale congolese per lasciarla in mano ad altri.

Da gennaio a oggi sono state acquistate il triplo di armi che erano state acquistate nel 2007, parte delle quali, per quanto riguarda il versante ruandese, sono finite al ribelle Nkunda con i risultati che vediamo oggi. Ma da anni Washington ha incentrato il suo interesse nella zona dei Grandi laghi e proprio in particolare appoggiandosi a Uganda e Ruanda. A Kampala, ad esempio, c'è la più grande ambasciata americana in Africa; in Uganda e in Ruanda non avviene nulla senza il consenso degli Stati Uniti.

Ora, questo rapido dietro front dell'Unione europea sulla possibilità di inviare una forza di pace nella regione è un segnale come al solito errato perché si preferisce puntare sulla diplomazia, come se la diplomazia fosse sufficiente a convincere un tipaccio come Nkunda a ritirarsi. Come al solito discutiamo del niente e sentiamo qui il Commissario Michel quasi elogiare Nkunda, complimenti per questo!

 
  
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  Geoffrey Van Orden (PPE-DE). - Mr President, we all understand the complexities of the current appalling situation in eastern Congo, which is ethnically based and has its origins in Rwanda, Burundi and Uganda.

An effective mediation process between Rwanda and the DRC must be started as a matter of urgency. A ceasefire needs to be put in place and properly enforced, and the civil population clearly needs protection and urgent humanitarian assistance.

I am reminded of the recent statement by the Permanent Representative of the African Union to Brussels in Parliament’s Subcommittee on Security and Defence, when he indicated his preference for Africans to deal with security issues on their continent. I am pleased, therefore, that the EU has not sought to use the Congo tragedy as an opportunity merely to put its label on another so-called EU military operation. It is primarily Africans who must take responsibility for resolving the present situation, but we must give them every possible assistance in doing this through the African Union and the United Nations.

Meanwhile, there seems to be some ambiguity concerning the mandate, rules of engagement and use of force by MONUC. MONUC’s commander Lieutenant-General Vicente Díaz de Villegas recently resigned after seven weeks in the job. He cited personal reasons, but I wonder if it was not professional frustration.

However, it is encouraging that on 6 November a thousand-member South African force deployed near Goma as part of MONUC. The MONUC head claims that they have instructions to open fire if necessary. MONUC must be able to act to protect civilians against imminent threats of violence. Clearly there needs to be a substantial increase in numbers of effective UN and AU troops deployed in eastern Congo and a clear idea of where they come from – there are many countries that could contribute to this that are not doing so at the moment.

If the West fails to do all that it can to assist operations in the Congo, there are other less high-minded actors waiting in the wings.

 
  
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  Genowefa Grabowska (PSE). - Panie Przewodniczący! Pani Komisarz! Panie Ministrze! Jestem członkiem zgromadzenia parlamentarnego AKP-UE i na ostatniej sesji w Rwandzie, w Kigali słuchałam prezydenta tego kraju, Paula Kagame, który mówił, że trzeba stabilizować sytuację w Afryce Środkowej. Mówił, że chce tam pokoju, ale byłam także w Kigali w muzeum holokaustu, które upamiętnia śmierć jednego miliona Tutsi zgładzonych w ciągu zaledwie trzech miesięcy – stu dni. To był rok 1994.

Czy teraz będziemy obserwować powtórzenie tej sytuacji? Nie możemy do tego dopuścić. Uważam, że to jest naszym obowiązkiem. Uważam, że Unia Europejska musi zrobi więcej. Nie wiem, czy wysłanie dodatkowych wojsk rozwiąże sytuację. Osobiście w to wątpię. Wydaje mi się natomiast, że trzeba generalnie zrewidować źródła finansowe, które, jak mówił już o tym mój kolega, czerpane z eksploatacji surowców kongijskich, nie są następnie kierowane do drobnych handlarzy i anonimowych osób, ale wchodzą one także na europejskie rynki. Tu jest źródło i rozwiązanie tej sytuacji.

Teraz przejdźmy do sytuacji humanitarnej, która przecież wymyka się spod kontroli. Tu jest nasza rola i tu Unia Europejska musi uczynić wszystko, aby chronić ten 1 mln 600 tys. osób potrzebujących wody, żywności, koców, namiotów i opieki. Zajmijmy się tym problemem.

 
  
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  José Ribeiro e Castro (PPE-DE). - Senhora Presidente em exercício, Senhora Comissária, caros Colegas, os poderes do mundo têm nesta altura sob a mão o sistema financeiro internacional. Procuram deitar-lhe mão e já não era sem tempo. E, portanto, talvez seja tempo de resolvermos, já agora, um outro problema de que ouvimos falar há décadas.

Há décadas que ouvimos esta música da pilhagem ignóbil dos recursos – quantas vezes, como agora de novo, no Congo, sobre o sangue das populações? Eu creio que é altura também de perseguir estas empresas, de perseguir este comércio ignóbil, de congelar as contas por onde circulam e onde se depositam os proveitos de vergonha desta exploração de recursos minerais à custa do sangue e do sofrimento das populações.

Não percebo porque é que não se listam estas empresas ao mesmo título que já fazemos uma lista negra das organizações terroristas. E não percebo porque é que a comunidade internacional não é capaz de perseguir estes empresários que, em rigor, não são empresários, são autênticos bandidos que põem em causa a segurança regional e a segurança mundial.

Eu animo a Presidência francesa e a Comissão a liderarem uma iniciativa internacional neste sentido.

 
  
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  Ioan Mircea Paşcu (PSE). - Mr President, names like Lumumba, Mobutu, Chombe, Dag Hammarskjöld and Katanga dominated my late childhood in the early 1960s. Fifty years on, Congo – now the Democratic Republic of Congo – is again ravaged by internal unrest bordering on civil war. Only this time the war in the eastern parts of the DRC comes after, and in spite of, important EU efforts in the form of money, programmes, missions on the ground – including military missions – and intense diplomatic efforts.

The current situation in the DRC, therefore, is not just another crisis. Rather it is a test case of the capacity and willingness of the EU to play the international role it now claims in world politics, since the crisis has all the ingredients the Union maintains it is best equipped to deal with, and is taking place on a continent, Africa, whose geo-economic importance is increasing exponentially.

 
  
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  Bart Staes (Verts/ALE). - Voorzitter, collega Hutchinson is het debat begonnen met te zeggen: stop de retoriek en zorg nu voor actie. Ik denk dat hij volkomen gelijk heeft. Ik wil twee essentiële zaken uit het debat halen.

Ten eerste, het belangrijkste is dat er uitvoering wordt gegeven aan de aanbevelingen van het VN-panel van deskundigen voor de illegale exploitatie van de natuurlijke rijkdom van Congo en ook aan de sancties tegen personen en ondernemingen wier deelname aan de plundering van de rijkdom is bewezen. De EU moet actie ondernemen.

Ten tweede, er moet effectief paal en perk gesteld worden aan de illegale exploitatie en uitvoering gegeven worden aan traceerbaarheidssystemen voor de herkomst van goud, tinerts, coltaan, kobalt, diamant, pyrochloor en hout, zodat aan die bloedhandel een einde kan komen.

Mijn zeer uitdrukkelijke vraag aan Raadsvoorzitter Jouyet en aan commissaris Ferrero-Waldner is: welke initiatieven ter zake zult u de komende maanden ontwikkelen? Ik denk dat daarop een antwoord moet komen.

 
  
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  Jim Allister (NI). - Mr President, I do not regard myself at all as an expert in relation to Congo, nor do I have any ready-made solutions, but I do know this: if five million people have died over the last 20 years, then we all need to be concerned.

That concern for me is accentuated when I read some of the strictures which come from a number of NGOs involved in the area. For example, a few days ago I read that Amnesty International – not an organisation I always agree with, I should say – had this to say of the human rights, and particularly the humanitarian tragedy in North Kivu province: ‘The UN Security Council, the European Union and the African Union are sitting on their hands. They have so far failed to give the UN peacekeeping force the reinforcements and equipment it needs’ to provide effective protection to civilians.

I have listened in debates for an answer to that criticism. I have to say, frankly, that I have not really heard it. Diplomacy is good, but diplomacy of itself will not deliver all the answers.

 
  
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  Jas Gawronski (PPE-DE). - Mr President, it would be easy for us to forget about Africa’s problem, given our own economic difficulties, but it would be a dreadful mistake.

I think we need to put pressure on the African Union to realise its own responsibilities in the region. If the African Union is ever to assume the same kind of gravitas as the EU, it needs to put words into action – something it has conspicuously failed to do, for example, over Zimbabwe. We should also not hesitate to link our long-term trade and aid relationship with countries like the DRC to their respect for human rights, good governance and transparency.

In this light, I hope the Commission will reiterate its support for the Extractive Industries Transparency Initiative.

 
  
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  Anne Van Lancker (PSE). - Voorzitter, mijnheer de Raadsvoorzitter, mevrouw de commissaris, na al wat er al gezegd is, zou ik het volgende nog aan u willen voorleggen. U heeft allebei de nadruk gelegd op het feit dat er voor dit conflict geen militaire oplossing is. Ik kon het niet méér met u eens zijn. Maar mevrouw de commissaris, mijnheer de Raadsvoorzitter, er is niks mis met de akkoorden van Goma of Nairobi. Er is niks mis met het proces dat opnieuw op gang wordt gebracht. Alleen, de akkoorden worden nooit nageleefd. Uiteraard moet Europa aandringen op een sterker en beter MONUC-mandaat en meer troepen. Maar de grote vraag die we ons moeten stellen is: kan MONUC ooit, zelfs met een hoofdstuk 7-mandaat, slagen zonder een Europese interventie? Mijnheer de Raadsvoorzitter, ik zou u willen vragen: welke waren dan wel de goede redenen van de ministers van de Europese Unie om een dergelijke Europese interventie af te keuren?

 
  
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  Jean-Pierre Jouyet, Président en exercice du Conseil. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, Madame la Commissaire Ferrero-Waldner, merci beaucoup pour ce débat très fort.

Nous sommes tout à fait conscients de l'appel qui est fait dans votre Assemblée à l'Union européenne pour qu'elle déploie une mission militaire dans cette région de la République du Congo, mais je crois qu'il faut rappeler que l'Union européenne est déjà engagée en République du Congo, tout d'abord à travers l'aide communautaire: 50 millions d'euros en 2008, puis 6 millions d'euros d'aide d'urgence qui ont été mentionnés par Benita Ferrero-Waldner. Il y a deux missions de PESD de soutien à la réforme de la police et de l'armée congolaise dont on a bien vu que l'état d'impréparation et le manque d'efficacité étaient tout à fait tragiques en l'espèce. L'Union européenne était déjà, d'ailleurs, intervenue en 2003 à travers une mission militaire dite Artémis, mais les conditions étaient différentes parce qu'il s'agissait alors pour l'Union européenne de préparer l'arrivée d'une mission des Nations unies, ce qui a été fait.

Alors, que faire au-delà de la rhétorique face au drame que nous partageons tous dans cette région? La solution la plus rapide pour répondre à l'urgence humanitaire serait de renforcer l'existant, c'est-à-dire la MONUC, avec un mandat qui soit renforcé et des effectifs supplémentaires. Je veux dire que, en ce qui concerne la France, elle se tient prête à participer à ce renforcement parce qu'attendre le déploiement d'une mission de l'Union européenne serait prendre le risque de perdre du temps alors que, comme vous le savez, l'Union est déjà engagée au Tchad et en République centrafricaine, et donc se pose le problème du déploiement et, pour être clair avec vous, un certain nombre d'États au sein du Conseil ne pourraient pas participer actuellement à ces opérations de renforcement.

Comme plusieurs orateurs l'ont indiqué, le renforcement de la MONUC permettrait de tirer avantage du fait que son mandat relève du chapitre 7 de la Charte des Nations unies; il faut voir aussi que l'arrêt de l'offensive de Nkunda le 29 octobre a permis à la MONUC de commencer à se redéployer. Les prochaines étapes pour la mission des Nations unies, c'est de se reconfigurer avec de nouvelles troupes d'élite, notamment des Gurkas indiens sont attendus ce mois-ci. Il faut ajouter 3 000 hommes aux 17 000 hommes qui sont déjà présents, c'est le sens des démarches que nous avons entreprises à New York au Conseil de sécurité ces derniers jours.

Mais comme plusieurs orateurs l'ont dit, on ne peut s'arrêter à la seule situation militaire puisqu'il faut privilégier, devant les atrocités qui, comme beaucoup l'ont rappelé, durent depuis très longtemps, une solution politique, comme l'ont montré les visites du commissaire Michel, de Bernard Kouchner, de David Miliband, pour permettre de renouer les contacts entre les protagonistes de la région. Il faut privilégier les négociations qui sont menées dans le cadre africain, que ce soit l'Union africaine, la SADC, la Conférence des Grands Lacs, pour relancer les processus de Goma et de Nairobi.

Et à plus long terme, l'Union doit aider la République du Congo à se doter d'une véritable armée – il n'y a pas de véritable armée, elle est totalement délabrée –, qui lui permette d'assurer la sécurité du pays qui est vaste et très dur à contrôler et d'éviter l'apparition de nouvelles crises humanitaires.

Je partage également l'avis de ceux qui ont souligné qu'il fallait s'attaquer aussi aux causes du conflit et c'est ce qu'a fait le Conseil, le 10 novembre, en appelant à la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles de la région par, notamment, les groupes rebelles. Est-ce qu'il faut confier cette tâche de contrôle de la lutte contre l'exploitation illégale à la MONUC? La question est ouverte, mais face à une situation de crise humanitaire, et plusieurs aussi l'ont souligné, la priorité de la MONUC doit être la protection des populations civiles et je crois que ce qui est important, cela aussi a été dit, c'est qu'une des solutions au pillage des ressources doit être trouvée au niveau régional afin de mettre fin aux filières d'exploitation et d'exportation de ces ressources vers nos pays.

Enfin, je note qu'il convient effectivement d'exécuter les résolutions du panel des Nations unies qui ont été prises sur ces sujets.

Voilà les éléments complémentaires que je souhaitais porter à l'attention de votre Assemblée.

 
  
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  Benita Ferrero-Waldner, membre de la Commission. − Monsieur le Président, chers parlementaires, tout d'abord, je crois que les débats ont montré que nous avons tous le même avis: maintenant, il faut agir vite, très vite, dans une situation absolument tragique.

Concernant l'envoi d'une force européenne à l'est de la RDC, je crois qu'il est apparu que seule une force européenne ayant strictement pour objectif la sécurisation de l'espace humanitaire pourrait être éventuellement acceptée par tous les pays de la région. Il s'agirait donc d'imposer à toutes les parties au conflit un cessez-le-feu humanitaire pour l'acheminement de l'aide aux populations près du front. C'est justement là ce que demandent les pays des grands lacs, pour qui un cessez-le-feu et l'acheminement de l'aide humanitaire restent une priorité absolument immédiate.

À ce propos, ils ont aussi indiqué les voies à explorer: la négociation politique et, surtout, c'est ce que nous avons tous dit, le renforcement de la MONUC. Or, bien que la situation humanitaire soit en passe de devenir progressivement sous contrôle, certains États membres semblent ne pas exclure l'éventualité d'une mission PESC. Toutefois, aucune décision définitive ne sera prise avant qu'il n'y ait unanimité européenne sur ce sujet et que le Conseil de sécurité des Nations unies ne se prononce officiellement là-dessus.

En ce qui concerne le renforcement de la MONUC, je crois qu'il est absolument indispensable, et c'est aussi l'avis de Louis Michel. La MONUC apporte à ce conflit une approche constructive et objective, mais on ne peut pas lui demander ce qui n'est pas sa mission. La MONUC doit maintenir la paix dans un certain cadre agréé et non pas imposer la paix à toutes les parties par des moyens militaires. C'est parfois difficile à saisir, mais la nuance, je crois, est de taille.

Par contre, il est clair que, pour la dimension du Congo et pour la complexité du problème, la MONUC n'est pas suffisamment dotée – vous tous l'avez dit et c'est vrai –, ni en moyens, ni peut-être en ce qui concerne son mandat et, pour cela, la demande du Secrétaire général des Nations unies de disposer de plus de ressources, notamment de trois mille hommes supplémentaires, est sans doute justifiée.

Par ailleurs, l'extension du mandat de la MONUC, notamment en ce qui concerne le contrôle de l'exploitation illégale des ressources naturelles – qui est, comme vous l'avez dit, le véritable nerf de la guerre – est très importante, comme beaucoup l'ont aussi souligné à juste titre, pour pouvoir peser effectivement sur le développement du conflit. Et, une fois la paix revenue, cette question devra être examinée au sein de la communauté internationale.

L'exemple du processus de Kimberley ouvre certainement des voies à explorer dans ce sens et, concrètement, la Commission a déjà libéré 75 millions d'euros pour le programme à l'est du Congo, pour la reconstruction des structures étatiques, comme la justice et la police, et pour rétablir le contrôle de l'exploitation de ressources. Ce programme est en train d'être mis en place et j'espère que les premiers résultats se concrétiseront.

 
  
  

ΠΡΟΕΔΡΙΑ: ΡΟΔΗ ΚΡΑΤΣΑ-ΤΣΑΓΚΑΡΟΠΟΥΛΟΥ
Αντιπρόεδρος

 
  
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  La Présidente. - J'ai reçu, conformément à l'article 103, paragraphe 2, du règlement six propositions de résolution(1).

Le débat est clos.

Le vote aura lieu jeudi 20 novembre 2008.

Déclarations écrites (article 142)

 
  
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  Alessandro Battilocchio (PSE), per iscritto. – La risoluzione relativa alla Repubblica del Congo rappresenta un impegno preciso per l'Unione Europea in questo quadrante del mondo: abbiamo pero' stavolta la responsabilità, vista la gravita' della crisi, di far seguire alle parole i fatti. L'ONU, come sempre, balbetta soluzioni: sia l'Unione Europea a prendere l'iniziativa per tentare una mediazione di pace tra le parti in conflitto.

Voglio ringraziare la Commissione per un segnale particolarmente importante lanciato in queste settimane in Congo: lo stanziamento di 75 milioni di euro per un programma che punta a ricostruire nel Paese le strutture amministrative e di Governo, compreso il sistema di giustizia e la polizia. Questo passo e' particolarmente significativo, perche' opera nel presente guardando al futuro ed inizia a d affrontare il nodo di fondo di questa vicenda: lo sfruttamento delle risorse naturali del Congo, al momento oggetto di contesa assai aspra e senza regole tra i vari gruppi in combattimento

 
  

(1)Voir procès-verbal.

Aviz juridic - Politica de confidențialitate