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Procédure : 2008/2067(INI)
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A6-0475/2008

Débats :

Votes :

PV 13/01/2009 - 6.7
CRE 13/01/2009 - 6.7
Explications de votes
Explications de votes

Textes adoptés :

P6_TA(2009)0007

Compte rendu in extenso des débats
Mardi 13 janvier 2009 - Strasbourg Edition JO

7. Explications de vote
Procès-verbal
  

Explications de vote orales

 
  
  

- Rapport: Bastiaan Belder (A6-0489/2008)

 
  
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  Carlo Fatuzzo (PPE-DE). - (IT) Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, c’est un plaisir pour moi de m’adresser à cette importante Assemblée parlementaire, à laquelle prennent part des députés de nos 27 États membres. J’ai rarement eu l’occasion de m’exprimer devant autant de gens.

Permettez-moi d’expliquer mon vote en faveur du rapport de M. Belder sur les relations économiques et commerciales avec les Balkans occidentaux. Je suis totalement pour que l’Union européenne facilite au maximum l’adhésion de ces États des Balkans à l’UE. J’estime qu’il est important d’octroyer une aide économique plus importante qu’à l’heure actuelle, ainsi que de favoriser le renforcement de liens entre les États des Balkans et l’Union européenne, de développer le tourisme et de permettre aux citoyens des Balkans, jeunes et vieux, de mener une vie meilleure que celle qu’ils ont connue jusqu’à présent.

 
  
  

- Rapport: Mairead McGuinness (A6-0505/2008)

 
  
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  Marian Harkin (ALDE). - (EN) Madame la Présidente, je souhaite tout d’abord indiquer que j’ai appuyé sur le mauvais bouton pour le rapport McGuinness. En fait, je soutiens intégralement le rapport McGuinness sur la sécurité alimentaire - mais je vérifierai avec les services plus tard.

Je reconnais en particulier la nécessité d’adapter la PAC pour résoudre les problèmes de sécurité alimentaire et le fait que les agriculteurs ont besoin d’un environnement politique stable afin de planifier l’avenir. Nous ne pouvons pas avoir la certitude, mais nous devons indubitablement bénéficier d’une certaine stabilité.

En outre, je soutiens le fait que le marché seul ne peut fournir des revenus sûrs aux producteurs, de même que l’appel en faveur d’une évaluation d’impact détaillée, en particulier sur les implications pour la sécurité alimentaire. Si nous examinons les diverses propositions communautaires, par exemple sur la protection des plantes, nous avons besoin, dans ce cas également, d’une évaluation d’impact détaillée adéquate, et nous devons prendre en compte la sécurité alimentaire en réalisant cette évaluation.

 
  
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  Mairead McGuinness (PPE-DE). - (EN) Madame la Présidente, je tiens à remercier mes collègues pour l’adoption de ce rapport et Marian Harkin pour ses paroles de soutien.

Il présente clairement le point de vue de cette Assemblée sur la politique agricole, au niveau européen, mais aussi mondial. Il réclame en particulier - et c’est important - un recentrage sur la politique agricole dans le monde en voie de développement, en fournissant une aide à ceux qui peuvent produire de la nourriture pour qu’ils le fassent au niveau local. Je crois que le milliard d’euros que l’Union européenne fournira à cette fin constitue un pas dans la bonne direction.

Bien évidemment, j’ai soutenu mon rapport. Je crois que c’est un modèle d’avenir en ce qui concerne le point de vue de cette Assemblée concernant l’agriculture. Si le débat sur la sécurité alimentaire a disparu de l’agenda politique, le problème des 30 000 enfants qui meurent de faim et de famine quotidiennement ne s’est pas volatilisé.

 
  
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  David Sumberg (PPE-DE). - (EN) Madame la Présidente, je vous suis reconnaissant de me donner l’occasion d’expliquer la raison de mon abstention sur le rapport McGuinness. Il se concentre sur un aspect très important de l’Union européenne, à savoir l’absolue nécessité de garantir la sécurité alimentaire de ceux qui sont affamés ou de ceux qui ne disposent pas d’un approvisionnement alimentaire adéquat. Personne ne peut s’y opposer et je ne m’y oppose certainement pas. Toutefois, si le rapport pêche à mes yeux, c’est parce qu’il se penche sur la politique agricole commune et renvoie à celle-ci, sans aborder le besoin urgent de réformes, et de réformes supplémentaires, de cette politique.

Elle ne sert pas bien les peuples d’Europe. Elle ne sert pas les agriculteurs britanniques. Tant que ce fardeau sera porté par les contribuables européens, nous serons en difficulté. Oui, les objectifs du rapport sont corrects, mais je crains qu’il s’attaque très insuffisamment au cœur du problème.

 
  
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  Czesław Adam Siekierski (PPE-DE). - (PL) Je soutiens pleinement la plupart des propositions et déclarations contenues dans le rapport McGuinness, qui a été adopté il y a un moment. Le marché mondial est amené à connaître de plus en plus de fluctuations brutales des prix des denrées alimentaires, avec toutes les conséquences négatives que cela implique.

Les hausses de prix sont principalement ressenties par les familles à faible revenu, qui consacrent une part importante de leur budget à l’alimentation. Ce sont précisément ces personnes qui ont besoin d’aide: les personnes les plus nécessiteuses, que ce soit dans les pays en développement ou dans l’Union européenne. Je suis d’accord sur le fait que la politique agricole commune doit être adaptée aux nouvelles conditions afin de mieux faire face aux problèmes de sécurité alimentaire, raison pour laquelle il convient de s’opposer à la suppression d’instruments de gestion des marchés et à une réduction du niveau de dépenses de l’UE pour l’agriculture dans les prochaines perspectives financières.

La création d’un organe international chargé d’observer les prix des produits agricoles et les facteurs de production sous les auspices de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, afin de surveiller ces données à l’échelle mondiale et de pouvoir réagir rapidement aux fluctuations, est une bonne idée. J’estime qu’il faudrait également envisager la création d’un système mondial de stockage des ressources alimentaires.

 
  
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  Syed Kamall (PPE-DE). - (EN) Madame la Présidente, je suis reconnaissant pour l’opportunité qui m’est offerte d’expliquer la raison de mon abstention sur ce rapport.

Je pense que la plupart des personnes présentes dans cette Assemblée, quelle que soit leur couleur politique, reconnaissent que la sécurité alimentaire est très importante. Le problème, c’est que nous ne sommes pas d’accord sur la définition de la sécurité alimentaire. Pour bon nombre d’entre nous, la sécurité alimentaire consiste à veiller à ce qu’il y ait suffisamment de nourriture pour tous les habitants de la planète - d’où qu’ils viennent. Pour d’autres, c’est une excuse au protectionnisme. La sécurité alimentaire désigne, à leurs yeux, une nourriture produite exclusivement dans l’Union européenne pour des Européens. La «production locale» est une expression que j’entends souvent. J’entends certaines personnes utiliser l’excuse de la sécurité alimentaire pour bloquer des importations en provenance du reste du monde, condamnant de ce fait les exportations de grande qualité en provenance de nombreux pays plus pauvres et condamnant beaucoup d’autres agriculteurs des pays plus pauvres à la pauvreté.

Affirmer qu’une politique agricole commune doit être la pierre d’angle de la sécurité alimentaire est une déclaration étrange qu’il convient de démentir.

 
  
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  Christopher Heaton-Harris (PPE-DE). - (EN) Madame la Présidente, j’approuve les commentaires formulés par mon excellent collègue Syed Kamall sur cette question. Je me suis abstenu parce que mon parti a décidé de s’abstenir sur ce rapport. Cependant, tout le monde sait que la sécurité alimentaire est un sujet très important pour nous tous, raison pour laquelle je suis stupéfait de voir la manière dont cette Assemblée traite la question.

Ce rapport particulier - pour lequel nous avons tous voté, il me semble - mentionne le problème que nous étions justement sur le point de nous imposer en votant pour la directive sur les produits phytopharmaceutiques. Nous venons de porter atteinte à la sécurité alimentaire européenne. Trois minutes environ après avoir voté pour ce rapport, nous avons globalement fait le nécessaire pour que nos agriculteurs ne puissent pas produire suffisamment de nourriture pour notre continent à l’avenir. Cela me semble étrange. Il est regrettable que personne d’autre ne semble lire certains des rapports qui passent devant cette Assemblée.

 
  
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  Avril Doyle (PPE-DE). - (EN) Madame la Présidente, l’une des principales inquiétudes et l’une des clefs en matière de sécurité alimentaire mondiale consiste à garantir une production suffisante et durable et, bien entendu, la sécurité alimentaire dans le «monde développé», notamment ici, dans l’Union. Ce faisant, nous pourrons exporter notre production excédentaire et nous éviterons de nous faire concurrence sur les marchés alimentaires mondiaux, avec pour corollaire une augmentation de prix pour les personnes habitant des régions qui n’ont pas le climat, le sol, le savoir-faire et les investissements requis pour produire leurs propres denrées alimentaires.

Nous devons être très prudents avec nos politiques visant à assurer que nous répondons, sur le plan environnemental, mais aussi mondial, à la nécessité de garantir une production alimentaire durable.

 
  
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  Peter Baco (NI). - (SK) J’ai voté en faveur du rapport sur la politique agricole commune et la sécurité alimentaire mondiale car il traite de questions prioritaires que je n’ai eu de cesse de soulever au Parlement européen.

La première est de réduire les coûts pour les producteurs, ce qui permettra de renforcer la concurrence au niveau mondial; la deuxième de réduire la volatilité des marchés alimentaires, principalement en augmentant les stocks; la troisième de mettre un terme au déclin de l’importance sociale de l’agriculture en sensibilisant le public à son rôle unique et irremplaçable; la quatrième de mettre fin au fonctionnement aléatoire de la politique agricole commune (PAC) en introduisant une organisation systémique de la politique axée sur les objectifs à long terme; la cinquième de mettre un terme au déclin agricole dans les nouveaux États membres provoqué par les principes discriminatoires de la PAC, tout en renforçant sensiblement l’utilisation du potentiel agricole qui est gaspillé dans ces pays.

 
  
  

- Rapport: Genowefa Grabowska (A6-0475/2008)

 
  
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  David Sumberg (PPE-DE). - (EN) Madame la Présidente, voilà le cœur du problème de cette Union européenne. Nous sommes en train d’approuver des crédits supplémentaires visant à tenter de convaincre le public de voter en faveur de ce sinistre traité de Lisbonne. Le public, lorsqu’il en a eu la possibilité en République d’Irlande, a clairement indiqué qu’il n’en voulait pas, et si le peuple britannique se voyait offrir cette chance - et il le devrait, puisque cette promesse a été faite lors des dernières élections générales par le gouvernement travailliste - il voterait également contre ce traité à une large majorité.

Le message doit être entendu clairement dans l’Union européenne, c’est une nécessité: les citoyens n’en veulent pas. Les citoyens ne veulent pas donner davantage de pouvoir à Bruxelles et à Strasbourg. Les citoyens veulent que leurs gouvernements et leurs législateurs prennent les décisions qui les concernent. Tant que ce message n’aura pas été compris, nous continuerons à prélever l’argent des contribuables afin de pousser la population dans les isoloirs pour la persuader de changer d’avis. Ce qu’elle ne fera pas.

 
  
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  Marian Harkin (ALDE). - (EN) Madame la Présidente, je tiens tout d’abord à dire qu’il s’agit d’un excellent rapport. Nous évoquons continuellement le lien entre l’Union européenne et ses citoyens et le fait que l’Union européenne ne peut aller de l’avant sans la participation de ses citoyens.

Il existe deux types de démocratie: la démocratie représentative, celle que nous avons dans cette Assemblée, et la démocratie participative, sujet de ce rapport. Cependant, il importe de comprendre que le dialogue civil est à deux sens. Il est réciproque. Par conséquent, les inquiétudes et les idées formulées par les citoyens doivent être prises en considération par les institutions communautaires. Je pense que le million de signatures en faveur du handicap et le document dont nous débattons actuellement au sein de ce Parlement l’illustrent très bien.

Je suis en désaccord avec le dernier orateur, car je crois, si nous adoptons le traité de Lisbonne, qu’il nous donne l’occasion de jeter un pont entre les citoyens et l’Union de manière substantiellement renforcée. Le rôle dans cette Assemblée consiste à s’assurer, si nous adoptons le traité de Lisbonne, qu’il fonctionnera efficacement.

 
  
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  Daniel Hannan (NI). - (EN) Madame la Présidente, le titre de ce rapport présente de larges implications: «Perspectives de développement du dialogue civil dans le cadre du traité de Lisbonne». Même si, comme il semble périodiquement nécessaire de le rappeler à cette Assemblée, le traité de Lisbonne n’est pas entré en vigueur. Il a été rejeté à trois reprises sous plusieurs formes par 55% des électeurs français, 62% des électeurs néerlandais et 54% des électeurs irlandais.

Concentrez-vous plutôt sur l’aspect «ministère de l’Amour», façon Orwell, qui se dégage de ce titre, «Perspectives de développement du dialogue civil dans le cadre du traité de Lisbonne». Cependant, les électeurs ordinaires profanes du langage particulier de l’Union européenne pourraient ne pas comprendre, contrairement aux députés de cette Assemblée, que ces termes désignent la création d’un nouveau budget de propagande visant à convaincre les citoyens de changer d’avis.

Je me dois de dire qu’aucun euro issu des coffres-forts de la Banque centrale européenne ne réussira à faire passer auprès de la population une idée intrinsèquement mauvaise.

Le dialogue implique, par définition, deux parties. L’Union doit être en mesure de recevoir et de donner. Il faut, en d’autres termes, soumettre le traité à un référendum. Pactio Olisipiensis censenda est!

 
  
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  Syed Kamall (PPE-DE). - (EN) Madame la Présidente, je vous remercie de me donner l’opportunité d’expliquer mon vote concernant ce rapport.

Lorsque j’ai lu le titre du rapport, «Dialogue civil dans le cadre du traité de Lisbonne», je me suis souvenu d’une déclaration du Mahatma Gandhi. Interrogé sur la civilisation occidentale, il avait répondu «ce serait une bonne idée». Par conséquent, quand j’ai lu ce titre, «Dialogue civil dans le cadre du traité de Lisbonne», j’ai pensé «ce serait une bonne idée, n’est-ce pas». Si seulement nous avions un dialogue civil. Si seulement nous avions un dialogue bidirectionnel. L’un des orateurs précédents a déclaré que le dialogue était essentiellement un processus bidirectionnel. Toutefois, si nous examinons certains organismes de la société civile financés pour faire la promotion du traité de Lisbonne, nous ne voyons que des organisations entièrement acquises à la cause de ce traité fondamentalement antidémocratique. Combien d’organisations opposées au traité seront financées ou autorisées à être mises en avant? Il n’existe aucun dialogue bidirectionnel, raison pour laquelle les citoyens de l’Union européenne, lorsqu’ils ont la possibilité de donner leur avis sur le traité de Lisbonne, choisissent de le rejeter.

 
  
  

- Rapport: Pedro Guerreiro (A6-0485/2008)

 
  
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  Syed Kamall (PPE-DE). - (EN) Madame la Présidente, je vous remercie chacun de vous pour sa patience. Je souhaitais m’exprimer sur ce sujet, mais j’ai trop à dire aujourd’hui. Je suis vraiment enthousiasmé par tous les votes présentés à cette Assemblée aujourd’hui. Oui, la politique commune de la pêche. Oui, parlons de développement durable - mais tous deux sont contradictoires. Si vous voulez une politique de la pêche soutenable, vous devez vous pencher sur les droits de la propriété et sur des solutions de marché. Regardez les pays où les pêcheurs reçoivent des droits échangeables et transmis de génération en génération. C’est le meilleur moyen de garantir la durabilité des stocks halieutiques, en lieu et place d’une méthode communisante artificielle qui planifie la pêche de manière centralisée. C’est pour cette raison que nous assistons à épuisement majeur des stocks de poissons et nous en serons tous affectés.

 
  
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  La Présidente. - Nous allons suspendre la séance. Nous reprendrons les explications de vote après la séance solennelle.

 
  
  

PRÉSIDENCE DE M. PÖTTERING
Président

 
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