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Procédure : 2008/2235(INI)
Cycle de vie en séance
Cycle relatif au document : A6-0024/2009

Textes déposés :

A6-0024/2009

Débats :

Votes :

PV 05/02/2009 - 5.2
CRE 05/02/2009 - 5.2
Explications de votes

Textes adoptés :

P6_TA(2009)0047

Compte rendu in extenso des débats
Jeudi 5 février 2009 - Strasbourg Edition révisée

5.2. Mise en oeuvre dans l'UE de la Directive 2003/9/CE sur les conditions d'accueil des demandeurs d'asile et refugiés: visites de la commission LIBE de 2005 à 2008 (A6-0024/2009, Martine Roure) (vote)
Procès-verbal
  

– Vor der Abstimmung:

 
  
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  Martine Roure, rapporteure. − Monsieur le Président, nous n'avons pas pu avoir de débat en plénière sur ce rapport si important, c'est pourquoi il nous semble nécessaire, au nom de la commission, de prendre la parole devant vous aujourd'hui.

Nous avons travaillé tous ensemble, et je salue le formidable travail des rapporteurs fictifs. Nous avons visité pas moins de 26 centres de rétention en Europe, dans dix États membres, et nous avons relevé plusieurs points essentiels. Nous avons constaté, dans certains centres, un état de délabrement et un manque d'hygiène évidents, et nous avons dénoncé le non-respect de la dignité humaine. Nous avons constaté que l'accès aux soins de santé n'était pas toujours possible et que le droit à l'éducation pour les mineurs n'était pas toujours respecté.

Nous demandons le respect de procédures d'asile claires, justes, effectives et proportionnelles, et nous demandons la mise en place d'un système de visites et d'inspections permanent des centres de rétention. Nous devons témoigner de la réalité de terrain, défendre un droit de regard sur ces centres, ce que permet ce type de visites, et ce afin d'agir pour que les choses changent.

La question de savoir pourquoi nous n'avons cité aucun pays dans ce rapport de synthèse m'a été posée par la presse. J'ai répondu que là était mon choix, que là était notre choix, car nous avons une responsabilité collective à l'égard de ce qui se passe dans les centres de rétention en Europe, et ce rapport n'est pas là pour classer les États membres.

Nous ne cessons, en effet, de demander une solidarité européenne en ce qui concerne l'asile. Nous ne pouvons pas laisser les États membres, aux frontières de l'Europe, seuls face à des flux migratoires importants. Je le répète encore, nous avons une responsabilité collective.

(Applaudissements)

 
  
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  Der Präsident. − Vielen Dank, Frau Roure! Ich sehe selbst bei den Top-Juristen hier im Plenum oder bei denen, die sich dafür halten, dass sie nicht wissen, dass die Berichterstatterin das Recht hat, zwei Minuten eine Erklärung abzugeben, wenn über diesen Bericht im Plenum nicht diskutiert wurde. Deswegen hat die Kollegin Roure dieses Recht. Das hat sie wahrgenommen, und jeder sollte das auch akzeptieren, weil unsere Geschäftsordnung das so vorsieht.

(Beifall)

 
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