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Proċedura : 2009/2518(RSP)
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Testi mressqa :

O-0026/2009 (B6-0015/2009)

Dibattiti :

PV 11/03/2009 - 16
CRE 11/03/2009 - 16

Votazzjonijiet :

Testi adottati :


Rapporti verbatim tad-dibattiti
L-Erbgħa, 11 ta' Marzu 2009 - Strasburgu

16. Il-Ħames Forum Dinji dwar l-Ilma, Istanbul, 16-22 ta' Marzu 2003 (dibattitu)
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  Presidente. − L'ordine del giorno reca la discussione sull'interrogazione orale alla Commissione sul 5° Forum mondiale dell'acqua a Istanbul (dal 16 al 22 marzo 2009), di Josep Borrell Fontelles, a nome della commissione per lo sviluppo (O-0026/2009 - B6-0015/2009).

 
  
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  Pierre Schapira, auteur. − Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, dans quelques jours, une délégation de notre Parlement se rendra à Istanbul pour participer au cinquième forum mondial de l'eau, un événement qui réunira tous les acteurs mondiaux de l'eau: agences onusiennes, banques de développement, États, organisations professionnelles, ONG et autorités locales.

Au moment où l'eau devient un bien de plus en plus rare et où l'accélération du changement climatique laisse présager la multiplication des conflits liés à l'accès à l'eau, j'ai souhaité préparer cette rencontre en proposant un texte fort au vote de notre institution afin de définir les bases de l'action européenne dans ce domaine.

La situation est grave, vous le savez, la pénurie en eau se généralise au-delà des régions traditionnellement sèches. L'accès à l'eau, dont la qualité est d'ailleurs en constante dégradation, est désormais une préoccupation pour tous. Les chiffres donnés par l'ONU parlent d'eux-mêmes. Un milliard de personnes n'a pas accès à l'eau potable. Deux milliards cinq cents millions n'ont pas accès à l'assainissement. Cinq mille enfants de moins de six ans meurent chaque jour de maladies dues à l'absence d'eau potable ou de services hygiéniques, ou à leur mauvaise qualité.

Le scandale est que les premières victimes sont toujours les plus pauvres. L'accès à l'eau, qui sera l'un des principaux enjeux des années à venir, risque de retarder encore plus la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement. Le prochain forum mondial de l'eau doit être l'occasion de préparer ensemble des solutions pour répondre à cet immense défi.

Ma priorité était d'abord de rappeler que l'eau est un bien commun de l'humanité qui doit être un droit universel. C'est le premier paragraphe de la résolution proposée et il est essentiel car les politiques que nous mettons en œuvre en dépendent. Rappeler ce principe de base, c'est dire non à la marchandisation de l'eau, dont nous connaissons malheureusement trop bien les conséquences désastreuses.

En effet, le rapport du PNUD de 2006 révèle une injustice flagrante. La privation des systèmes de distribution s'est souvent traduite par un manque d'eau potable pour les populations les plus défavorisées. Dès lors, des millions de personnes doivent se diriger vers le secteur informel qui, compte tenu des intermédiaires, propose des prix cinq à dix fois plus chers.

Par ailleurs, nous défendons l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour tous. Cela implique que l'eau doit rester sous contrôle public, seul à même de faire prévaloir l'intérêt général. C'est ce principe qui devrait guider nos politiques et je suis heureux que la résolution y fasse référence.

L'intervention publique peut en effet permettre de résoudre le problème de cet accès. Une tarification juste et durable pour tous serait à la fois moins coûteuse pour les populations pauvres que le recours au secteur informel et permettrait d'investir dans les infrastructures nécessaires.

Cet objectif ne peut être atteint que par la contribution de tous. Aussi, l'aide publique au développement doit être utilisée en association avec les ressources des collectivités locales, les prêts bancaires, les capitaux privés et des partenariats novateurs.

Je souhaiterais notamment insister sur l'importance du financement solidaire, tel que le permet, notamment en France, la loi Houdin. Celle-ci donne la possibilité aux collectivités locales de prélever un centime par mètre cube sur les factures d'eau des usagers pour financer des actions de coopération internationale uniquement dédiées à l'eau.

La Commission est-elle prête, Madame, à encourager le développement de ce genre d'instrument? Cela doit se faire dans le respect de la notion de bien public et c'est pourquoi je me félicite que le texte de la résolution rappelle que les partenariats public-privé doivent être strictement définis et encadrés réglementairement.

Depuis le dernier forum mondial, le rôle des collectivités locales a été reconnu par toutes les parties prenantes, parlementaires et ministres compris. Le prochain forum – celui d'Istanbul – sera marqué par deux avancées majeures: la signature d'un consensus des autorités locales sur l'eau et l'organisation de deux journées entièrement consacrées au rôle des collectivités.

Êtes-vous prête, Madame la Commissaire, à utiliser le formidable réservoir d'expertise et de ressources humaines et financières des collectivités locales pour favoriser le partenariat Nord-Sud? Forts de leurs expériences réussies et de leurs compétences techniques, les villes du Nord sont désireuses d'apporter leur aide à leurs homologues en développement.

Pour terminer, l'ONU a publié aujourd'hui un rapport sur l'eau qui dresse des projections alarmantes pour l'avenir. Sous la double pression de la croissance démographique et du changement climatique, la crise de l'eau est aggravée par la faiblesse de la réaction politique. Alors que l'eau est la priorité de toute politique de développement, seuls 6 % de l'aide internationale lui sont consacrés.

Voilà pourquoi je souhaite que l'Europe, notre Parlement et la Commission adressent un message fort aux populations du Sud, car cet accès inéquitable à l'eau ne peut durer.

 
  
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  Presidente. − Mi permetto una piccola nota personale: mi auguro davvero che l'acqua non venga sottratta dall'essere un bene comune e sia un diritto per tutte e tutti.

 
  
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  Androulla Vassiliou, Member of the Commission. − Madam President, first of all I would like to convey the apologies of my colleague, Louis Michel, for not being able to be here in person, as he is in the Congo. However, it is with great pleasure that I will take up the points, because they are so important.

The Commission fully agrees that water and sanitation service provision is naturally addressed at the local level, through local government, municipalities and communities. We have to recognise, however, that weaknesses exist between those different levels, most notably in weaker countries where the provision of basic services is not a strong priority.

Last year, the European Development Days here in Strasbourg focused on the role of local authorities, who are at the heart of access to essential services, as well as on the importance of local governance and the participation of citizens. This is obviously a central issue for the water sector and the Commission, through its different instruments, is working to increase support to local authorities and reinforce partnerships between local actors from the North and the South.

At EU level, European water policy is also based on the principle of good governance, encouraging the involvement and participation of citizens, local communities, NGOs and stakeholders. This is reflected not only in the Water Framework Directive but also in initiatives such as the EU Water Initiative launched at the World Summit on Sustainable Development in Johannesburg, which contains the reinforcement of the role of local actors among its objectives.

In Africa, where the Millennium Development Goals linked to water and sanitation are still not on track, investments need to increase, and the Commission has demonstrated its political commitment by creating a financial mechanism.

The Water Facility of half a billion euros has enabled mobilisation of double that amount through cofinancing of a large number of programmes to improve the water, sanitation and hygiene situation of millions of people. It has also improved water governance and management in ACP countries. The focus on the involvement of local actors has been one of the added values of this facility.

The EU will be represented at the Ministerial Segment of the World Water Forum by the current Czech Presidency. The statement that is being prepared includes references to the need for good governance through capacity development and institutional reform at all levels.

The Commission’s policy, approved in 2002, promotes integrated water resources management in developing countries. It is in this framework that the different uses of water – such as drinking water, sanitation, irrigation etc. – have to be addressed, in order to reach an optimal allocation of benefits among all users.

Moreover, the best practices of different experiences of green belts around cities, particularly in Africa, are currently being analysed in the context of the ‘Great Green Wall for the Sahara and the Sahel’ initiative as part of a feasibility study supported by the European Commission. Further support to this initiative will be considered in the framework of the Africa-EU Partnership on Climate Change.

I am pleased to announce that the Water Facility will continue under the 10th European Development Fund and that EUR 200 million has been set aside for that purpose. Member States are invited to participate with additional funding.

The Commission’s strategy is based on an integrated framework for collaboration with partner governments, EU Member States and all the stakeholders concerned.

The Water Facility complements the national programmes with its capacity to work with decentralised actors and develop innovative solutions. The ongoing preparation of the 10th EDF Water Facility identifies in particular the potential offered by public water operators, who provide over 90% of water and sanitation services globally.

Therefore, public-public partnerships potentially constitute a very cost-effective approach in terms of promoting the relevant ‘good governance’ principle in the ACP water sector, with potentially long-term and sustainable impacts on institutional and organisational change. Such ‘twinning’ partnerships – for instance through training and technical assistance – can be efficient ways to promote the principles of good governance in the water sector in ACP countries.

Finally, let me confirm that aid effectiveness and the division of labour are discussed with relevant partners within the mechanisms of the EU Water Initiative. A mapping of EU Development Assistance in the water sector has been carried out to improve that ongoing dialogue. The question of donor orphans is an important one in the water sector and the Commission intends to take this into account in the conception of the new Water Facility under the 10th EDF.

 
  
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  José Ribeiro e Castro, em nome do Grupo PPE-DE. – Senhora Presidente, Senhora Comissária, retomo as palavras já aqui proferidas há anos atrás pela Colega Eija-Riitta Korhola, em 13 de Março de 2006. Ela descreveu-nos assim a situação no tocante ao acesso da água potável: “os números são alarmantes, morrem 3900 crianças todos os dias devido à falta de água potável, um quinto da população mundial, ou seja, cerca de 1100 mil milhões de pessoas sofre de falta de água potável. Mais de 40% da população mundial não tem acesso à água corrente e esgotos”.

Passaram três anos sobre estas constatações e o que se passa? O que se passa é que o cenário global se mantém preocupantemente idêntico, o que não pode deixar de nos preocupar. Deparamo-nos hoje com uma séria crise de saneamento básico que a todos convoca. Recordo que este problema afecta sobretudo as regiões mais pobres e subdesenvolvidas do globo, em particular a África Subsariana. Esta continua a ser a zona mais atingida pela falta de qualidade da água, em particular nas zonas rurais e nos bairros de lata que circundam as grandes cidades. Mas o problema é vastíssimo. Tenho aqui, comigo, uma brochura da UNICEF que data já de 2001, mas no essencial as suas verificações mantêm-se e são impressionantes. O que é que nos diz? Diz-nos que estes 1000 milhões se repartem um pouco por todo o mundo. Estes 1000 milhões de pessoas sem água potável: 4% no Médio Oriente e Norte de África, 4% na Europa Central e Oriental, 19% na Ásia do Sul, 25% na África Subsariana, 42% na África Oriental e Pacífico. E, se virmos os indicadores no interior de cada um destes espaços, são as regiões da África Oriental e Pacífico e da África Subsariana que nos apresentam números de alarme com, respectivamente, 24% e 43% das respectivas populações que, em 2000, no início da década, ainda não dispunham de acesso à água potável e segura.

É ocioso lembrar as complicações para a saúde, algumas delas fatais, que derivam destas carências, e como elas se repercutem no desenvolvimento e progresso das populações privadas em qualidade e abundância deste bem essencial, bem como as tensões fronteiriças que o acesso à água provoca e como estas arriscam a agudizar-se se nada for feito para as prevenir.

A União Europeia, actor global, não pode, enquanto contribuinte por excelência do esforço mundial para fazer face a este problema, eximir-se de participar nos principais debates sobre esta temática. Saúdo as relações que aqui nos fez a Senhora Comissária. Saúdo, por isso, também a realização e a participação europeia neste Quinto Fórum Mundial da Água. Este constituirá mais uma oportunidade para todos os principais actores debaterem a questão de modo objectivo e prepararem uma abordagem clara a este problema. Não posso senão apoiar este esforço também partilhado por toda a Comissão do Desenvolvimento no sentido da promoção da subsidiariedade, bem como, uma vez que aqui há muitas responsabilidades a nível local, solidarizar-me com as restantes preocupações da nossa comissão. A água, caros Colegas, é um bem essencial à vida, à vida de cada um de nós, à vida da humanidade.

 
  
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  Inés Ayala Sender, en nombre del Grupo PSE. – Señora Presidenta, me congratulo esencialmente de la celebración de este V Foro Mundial del Agua en Estambul, y, sobre todo, también, de la participación de la Unión Europea, con una representación de la Comisión, pero también con una delegación del Parlamento Europeo. Y entiendo además, y apoyo, la necesidad de apoyar a las autoridades públicas locales para llegar a sistemas democráticos y participativos y mejores o innovadores de la gestión del agua, y de apoyar también los procesos de descentralización.

Todo ello con el objetivo primario y primordial de defender el derecho fundamental al agua y a los servicios sanitarios, pero, evidentemente, dentro de un marco riguroso de respeto al desarrollo sostenible que en la Unión Europea se materializa en la Directiva marco sobre el agua como referente, y con los Objetivos de Desarrollo del Milenio como fondo en el ámbito del desarrollo.

He de decir que todo ello –y así lo expondré mañana en una enmienda que espero que esta Cámara acepte– fue objeto de discusión este verano en la Expo Internacional de Zaragoza 2008, en la que por primera vez, además, participó el Parlamento Europeo junto con la Comisión en situación de igualdad. En ella más de 2000 expertos, en la Tribuna del Agua, y ONG, en el foro llamado El Faro, además de las delegaciones de la Comisión y del Parlamento, discutieron y generaron un enorme acervo de discusión y de propuestas muy interesantes y creativas sobre la gestión del agua.

Esto se perpetuó en una «Carta de Zaragoza 2008», adoptada el 14 de septiembre de 2008, con 17 puntos, algunos de los cuales querría destacar. En ella se dice:

– «que el acceso al agua potable y al saneamiento es un derecho humano que debe ser garantizado por los poderes públicos»;

– «que el acceso al agua es un potente vector de desarrollo»;

– «que las predicciones indican que el cambio climático es capaz de modificar la disponibilidad y las necesidades de agua en todo el planeta»;

– «que la sostenibilidad de la producción de alimentos está directamente ligada al uso eficiente del agua».

– «que la unidad de cuenca hidrográfica es el ámbito territorial más eficiente para aprovechar el agua y el que mejor permite resolver los conflictos entre países, regiones o usuarios»; y, finalmente,

– «que la intervención pública debe tomar la iniciativa para promover la legislación y la estructuración adecuadas de los derechos del agua».

Solicito a la Comisaria que tenga en cuenta las conclusiones de esta «Carta de Zaragoza» en cuya elaboración participamos tanto expertos como ONG, asociaciones y también la Comisión y el Parlamento, y que realmente sirvió como foro de debate previo a este V Foro Mundial del Agua en Estambul.

Creo que merece la pena integrar las conclusiones de esta Carta y también de la Tribuna del Agua en el acervo de discusión y debate europeo que presentamos como Unión Europea en el pabellón en esta exposición internacional.

 
  
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  Roberto Musacchio, a nome del gruppo GUE/NGL. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, già due anni fa svolgemmo un dibattito d'Aula e approvammo un'impegnativa risoluzione sui temi dell'acqua, in occasione del IV Forum mondiale allora a Città del Messico. Scrivemmo allora che l'acqua dev'essere un diritto dell'umanità e che vanno costruite politiche attive di realizzazione di questo diritto attraverso forme di cooperazione pubblico-pubblico, che guardino in particolare alle comunità territoriali.

Purtroppo quella risoluzione non fu sostenuta dalla Commissione europea presente a Città del Messico – lo ricordo alla Commissaria adesso – nonostante fosse stata assai apprezzata da molti Paesi, in particolare dall'America latina. Ha pesato, purtroppo, la natura stessa di questo tipo di forum, che è comunque una struttura privatistica. Ora avremo l'occasione di essere presenti a Istanbul anche come delegazione parlamentare e sarebbe bene che la nostra presenza fosse supportata da una risoluzione altrettanto adeguata a quella del 2006: ancora non ci siamo pienamente e dunque mi avvio a presentare su questo degli emendamenti.

Noi abbiamo bisogno di una svolta decisa sul problema dell'acqua. Le cifre della sofferenza per l'acqua sono note e drammatiche, destinate a peggiorare anche a conseguenza dei cambi climatici. Proprio in rapporto con il cambio climatico è il nuovo campo di intervento che va aperto. Il cambio climatico peggiora l'accesso all'acqua e il cattivo accesso all'acqua peggiora il cambio climatico. Dunque, al tema del diritto, a quello della collaborazione pubblico-pubblico, si aggiunge quello di un rapporto forte da stabilire con il protocollo di Kyoto. Proprio l'ONU va coinvolta a fondo della questione acqua. È a una struttura apposita dell'ONU che si può vedere affidata la governance mondiale sull'acqua, sottraendola alle logiche privatistiche che ancora sono presenti nell'attuale forum. E ciò favorirebbe anche la connessione con le grandi convenzioni, quella per il clima e quella contro la desertificazione, che vivono proprio in ambito ONU.

Occorrono poi, naturalmente, finanziamenti adeguati, che possono venire dalla fiscalità generale e da prelievi, ad esempio, sulle acque minerali, di cui – voglio dire ai colleghi – abusiamo anche in questo Parlamento. La privatizzazione dell'acqua va contrastata: essa renderebbe l'accesso ad un bene vitale non più un diritto ma un mercato. E io penso che tutta la nostra storia europea insegna che è il pubblico ad aver garantito il diritto all'acqua nelle nostre case, ciò che non avviene in altri continenti sempre più affidati alla penetrazione del privato.

Sono temi concreti, ma anche di grandissimo valore morale. Non a caso per il diritto all'acqua sono in campo grandi movimenti, grandi personalità, laiche ma anche religiose. Ancora di recente, e più volte negli ultimi anni, l'Aula del Parlamento europeo è stata messa a disposizione – giustamente, ne ringrazio i Presidenti – di riunioni importanti di organismi di movimento a livello mondiale. Da ultimo, nell'ultimo appuntamento, è stata avanzata l'idea di un vero e proprio protocollo per il diritto all'acqua, che sono convinto dovremo tutti sostenere.

 
  
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  Filip Kaczmarek (PPE-DE). - Pani Przewodnicząca! Dla większości z nas swobodny dostęp do wody jest czymś oczywistym. Codziennie zużywamy wielkie ilości wody. Warto jednak pamiętać, że według szacunków Światowej Organizacji Zdrowia jedna szósta mieszkańców Ziemi, tj. ponad miliard ludzi nie ma dostępu do wody spełniającej podstawowe, minimalne normy czystości. Oznacza to, że w cywilizacji XXI wieku miliony ludzi cierpi z powodu pragnienia i umiera na skutek chorób wywołanych spożywaniem zanieczyszczonej wody. Byłem niedawno w największym mieście Afryki, w Lagos, gdzie zaledwie 1% mieszkańców posiada dostęp do bieżącej wody.

Dane tego typu są przerażające, ale mimo to problem wody nie zajmuje miejsca na pierwszy stronach gazet, nie wywołuje powszechnego zainteresowania mediów czy nie jest przedmiotem dyskusji i sporów, jak na przykład kwestie AIDS, walka z malarią czy globalne ocieplenie. Wynika to zapewne z faktu, iż problem ten dotyka tylko w 2% Europejczyków, ale już mieszkańców Afryki w 27%. Szacuje się, że w samej Afryce wskutek chorób wywołanych spożywaniem brudnej wody umiera rocznie więcej osób niż wskutek AIDS i malarii razem wziętych.

Można zatem powiedzieć, że brak dostępu do wody pitnej nie uśmierca w sposób medialny, widowiskowy i nie wywołuje takiego szerokiego zainteresowania jak klęski typu trzęsienia ziemi, tsunami czy powodzie albo konflikty zbrojne. Ale fakty są takie - jak mówił już pan Ribeiro e Castro - średnio każdego dnia umiera 6000 dzieci z powodu chorób wywołanych brakiem wody. Oznacza to, że co 15 sekund umiera dziecko. Wyobrażają sobie Państwo reakcję świata, oddźwięk, stopień mobilizacji i determinacji, gdyby to się działo w Europie, a nie w Afryce Subsaharyjskiej czy w Azji?

Dlatego problem dostępu do wody nie jest tylko problemem krajów rozwijających się, ale jest również problemem krajów rozwiniętych. Powszechny dostęp do wody pitnej jest niezbędnym warunkiem dla rozwoju krajów i skutecznej walki z ubóstwem. Bez zaspokojenia tej potrzeby nie ma mowy o polepszeniu opieki zdrowotnej czy rozwoju edukacji. Bez zapewnienia wody na potrzeby rolnictwa czy prostego przemysłu całe społeczeństwa są skazane na walkę o codzienną egzystencję, a rezultatem tej walki są konflikty zbrojne, migracja, destabilizacja, czyli blokady rozwoju i zwiększanie różnic rozwojowych.

W Forum, o którym mówimy będą również brali udział politycy i będą dyskutowali o aktualnych sprawach. Jedną z tych aktualnych spraw jest sytuacja w Darfurze, skąd prezydent Baszir wyrzuca organizacje, które między innymi dbają o to, aby mieszkańcy Darfuru mieli dostęp do wody. Będzie to więc okazja, aby skłonić między innymi prezydenta Baszira, aby pozwolił organizacjom międzynarodowym na dostarczanie wody mieszkańcom Darfuru.

 
  
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  Giulietto Chiesa (PSE). - Signora Presidente, onorevoli colleghi, vorrei ricordare anch'io, come ha fatto l'onorevole Musacchio, che questo Parlamento ha promosso a febbraio, insieme al World Political Forum di Michail Gorbačëv, un'assemblea dal titolo significativo: "Fare la pace con l'acqua", assemblea che ha prodotto un memorandum per un protocollo mondiale dell'acqua che merita la massima attenzione e che è stato, del resto, condiviso da tutti i principali gruppi politici di questo Parlamento, ma che sembra essere stato ignorato dalla commissione sviluppo, che ha fatto questo documento.

Non credo sia un caso: il documento qui in discussione appare infatti debole e a mezz'aria su tutte le questioni cruciali che saranno sul tappeto a Istanbul. Per esempio l'acqua come diritto umano fondamentale. Se lo è – ed è un'assurdità negarlo – allora non può essere anche una merce. Non si compra un diritto e non lo si vende in una società di liberi. Un diritto si compra solo in una società di schiavi. Ma sappiamo bene che colossali interessi privati vogliono impadronirsi di questo diritto. Allora, che cosa va a dire l'Europa a Istanbul? Chi, com'è scritto per esempio nel considerando J, bisogna accrescere la priorità finanziaria dell'acqua? Ecco una formulazione ambigua per eccellenza. Inoltre lo Stato, la proprietà pubblica, è il responsabile unico della politica idrica oppure no? Oppure, come si dice al paragrafo 12 della risoluzione, è il "responsabile maggiore"? Ma cosa significa questa frase? Cosa del resto contraddittoria con il paragrafo 2 dello stesso documento, dove si dichiara, giustamente, che l'acqua è un "bene pubblico" da tenere "sotto controllo pubblico".

Insomma, siamo nel pieno di una crisi generale del modello di sviluppo della nostra società ma ancora ci attardiamo su un'idea del mercato che si appropria della stessa natura a fini privati. Infine, un altro punto molto debole: l'assenza di una proposta organizzativa nel documento per la gestione mondiale dell'acqua. Proposta di un'agenzia mondiale formulata invece nel memorandum citato, che è contenuta in uno degli emendamenti che io appoggerò in sede di votazione.

 
  
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  Czesław Adam Siekierski (PPE-DE). - Pani Przewodnicząca! Piąte Światowe Forum Wody to wydarzenie, które powinno stać się okazją do prac nad systemami publicznego zarządzania wodą, które byłyby skuteczne, przejrzyste, podlegające regulacji i zgodne z celami zrównoważonego rozwoju w celu zaspokojenia potrzeb społeczeństwa. Specjalna rola i zadania spoczywają tu na samorządach lokalnych. Ponadto kryzys żywnościowy ujawnił potrzebę rozwijania nowych technik, takich jak nawadnianie obszarów rolnych. Równolegle w rolnictwie zadbajmy o to, aby stosowane były naturalne nawozy lub takie, które szybko rozłożą się w glebie i nie przenikną do wód podziemnych.

Wreszcie, jak Komisja zamierza zrealizować wolę Parlamentu Europejskiego wyrażoną w jego rezolucji z dnia 15 marca w sprawie czwartego Światowego Forum Wodnego, dotyczącą popierania i sposobów solidarnego finansowania gospodarki wodnej? Problem wody to najważniejsze wyzwanie, przed jakim stoi świat i Europa.

 
  
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  Alessandro Battilocchio (PSE). - Signora Presidente, onorevoli colleghi, hanno ragione i colleghi, i numeri sono allarmanti e ci impongono una riflessione profonda. Tante, troppe persone nel mondo sono ancora private del diritto fondamentale all'acqua. In questi anni la regolamentazione sulla materia si è particolarmente estesa. Vorrei però che venisse sottolineata ad Istanbul la necessità, non più rinviabile, di una razionalizzazione dei tanti organismi internazionali che dovrebbero avere un ruolo di governance, indirizzo e controllo delle dinamiche mondiali legate all'acqua e che spesso oggi sovrappongono azioni e competenze.

Mi auguro inoltre che in occasione del V Forum mondiale emerga e venga condiviso il concetto dell'acqua come bene pubblico globale, con conseguenti politiche appropriate legate alla tutela, alla proprietà pubblica e alle modalità di utilizzo e distribuzione.

 
  
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  Marie Anne Isler Béguin (Verts/ALE). - Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, je crois que, ensemble, au sein de cet hémicycle, nous répétons toujours les mêmes choses depuis des années.

Je crois que tout a déjà été dit sur l'eau, sur ce bien commun de l'humanité, et malheureusement il faut le redire encore parce que la situation est loin de s'améliorer, bien au contraire. Avec le nouveau rapport de l'ONU, on voit que la situation tendrait plutôt à se dégrader. Et là, je pense que, malgré les propositions qui sont faites et les politiques qui sont menées par l'Union européenne, qui sont un premier pas en avant, il faut vraiment aller au-delà parce que sans eau, il n'y a pas de vie. Il faut également être conscients que de nombreuses populations, notamment les pays avec lesquels nous commerçons et nous dialoguons, sont en rupture d'eau potable ou n'ont toujours pas accès à l'eau potable.

C'est absolument inadmissible et inacceptable. À mon sens, il faut vraiment soutenir – et je crois que l'Union européenne doit soutenir au niveau international et à Istanbul – le statut de l'eau comme bien commun de l'humanité. Ce n'est pas une marchandise qu'on peut vendre ou qu'on pourrait vendre avec nos entreprises multinationales. C'est vraiment cela que nous devons défendre à Istanbul, et je pense que nos collègues vont le défendre.

 
  
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  John Bowis (PPE-DE). - Madam President, I have listened to my colleagues quite rightly highlighting the shortage of water, lack of access to water, the diseases that come from that. All that is fundamentally important for this water forum.

I just wanted to raise the other side of that coin because those of us who were recently in Guyana with the ACP regional conference were made very aware of those countries which have too much water because of climate change. Mr Musacchio was talking about the climate change impact on water; how it can contaminate, how it can dry it up, lose the access, but here we have too much and we have to bear in mind what that does in terms of polluting water supplies and causing damage to crops and all the rest of it.

So we have, I believe, to add to this list for the water forum the issue of forestation/deforestation, because, unless we get that right, we will go on having floods as well as droughts.

 
  
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  Androulla Vassiliou, Member of the Commission. − Madam President, nobody can underestimate the importance of water and the need to manage our water sources well. But, as I said in my introductory remarks, we also need to assist the poorer parts of the world in gaining access to clean drinking water. The Commission will continue to assist these countries.

Water is a primary human need, as was recognised and reaffirmed during the Fourth Water Forum in Mexico in 2006. Of course, as I said before, the EU will be represented and will put forward a strong case on all the points I have made at the forthcoming Forum in Istanbul.

Mr Bowis referred to another very important question – and I agree with him – namely that, because of climate change, we see other parts of the world being flooded with water. We really have to take action about that. As he said very clearly, forestation is one of the solutions to the problem.

 
  
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  Presidente. − Comunico di aver ricevuto una proposta di risoluzione(1) conformemente all'articolo 108, paragrafo 5 del regolamento.

La discussione è chiusa.

La votazione si svolgerà giovedì 12 marzo 2009.

 
  

(1)Vedasi processo verbale

Avviż legali - Politika tal-privatezza