Presidente. − L'ordine del giorno reca la relazione di Maria Martens, a nome della commissione per lo sviluppo, su: Un anno dopo Lisbona, il partenariato UE-Africa in azione [2008/2318(INI)] (A6-0079/2009).
Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, chers collègues, je voudrais tout d'abord remercier la commission du développement, et son rapporteur, Mme Martens, pour ce rapport qui fait un premier bilan sur le partenariat stratégique Afrique/Union européenne à un an du sommet de Lisbonne.
C'est évidemment avec beaucoup de satisfaction que je note le nombre d'éléments positifs que ce rapport met en évidence, des progrès qui ont pu être accomplis dans un délai d'un an, ce qui est relativement court pour un exercice aussi vaste et surtout politiquement ambitieux. Juste pour en citer un seul, nous avons eu cet après-midi une rencontre avec la délégation ad hoc du Parlement européen auprès du parlement panafricain et le comité ad hoc du parlement panafricain auprès du Parlement européen sur le rôle des parlements dans la mise en œuvre et le suivi de la stratégie Afrique/Union européenne.
C'est en soi un résultat concret. Une nouvelle architecture institutionnelle entre les deux continents se met en place et je veux féliciter les deux présidents pour le travail accompli.
Plutôt que de m'étendre sur les aspects positifs du rapport Martens, je voudrais plutôt essayer de toucher trois points clés que le rapport met en exergue pour améliorer le partenariat Union européenne/Union africaine. Un premier point sur le rôle des parlements. Vous savez combien je suis partisan du rôle des parlements en tant qu'acteur, mais aussi en tant que scrutateur du processus démocratique. C'est en cette double qualité que les Parlement européen et panafricain sont conviés à prendre part au partenariat stratégique Afrique/Union européenne.
Je peux donc vous assurer de mon soutien total aux propositions formulées par la note conjointe Parlement européen/Parlement panafricain et reprises dans le rapport et qui consistent, d'abord en une participation au niveau adéquat au groupe d'experts conjoints des quatre partenariats thématiques qui ont votre intérêt. Deuxièmement, l'association à l'élaboration des rapports d'avancement annuels. Troisièmement, la participation à la Taskforce conjointe et quatrièmement, la participation des présidents au sommet Afrique/Union européenne.
Un certain nombre de ces propositions se sont d'ailleurs déjà concrétisées ou sont en passe de l'être. Quant à la société civile et aux acteurs non étatiques, personne plus que moi n'est convaincu que le principal défi pour cette année 2009 consiste à accélérer la production de résultats tangibles d'ici l'évaluation à mi-parcours prévue à l'automne 2009, et à réaliser l'ambition d'un partenariat axé sur les personnes au-delà des institutions.
Dans ce cadre, les acteurs non étatiques sont amenés à jouer un rôle important devant être associé au groupe d'experts conjoints pour chacun des huit partenariats thématiques. Du côté européen, un groupe de pilotage de la société civile s'est déjà mis en place au printemps dernier pour suivre et participer à la mise en œuvre du partenariat. Du côté africain, un comité de pilotage de la société civile a également été mis en place récemment sous l'égide de l'Ecosoc de l'Union africaine.
La société civile européenne et africaine devrait se réunir en un forum fin avril 2009 pour formuler des propositions concrètes d'engagement à la troïka ministérielle conjointe Afrique/Union européenne.
En ce qui concerne les partenariats stratégiques et notamment celui sur la gouvernance et les droits de l'homme, je suis heureux de constater que le Parlement s'oriente vers une notion de gouvernance qui m'est très chère, la bonne exécution des fonctions régaliennes et des prérogatives de puissance publique par un État impartial capable de satisfaire aux besoins et aux aspirations de ces citoyens.
C'est donc dans cette optique qu'il y a deux ans, nous avons mis en place la tranche gouvernance de 2,7 milliards d'euros pour l'ensemble des pays ACP, une approche fondée sur trois principes: le dialogue, l'incitation aux réformes et l'appropriation de celles-ci par le pays partenaire. Or, le rapport exprime des doutes et des inquiétudes notamment quant aux profils de gouvernance: leur élaboration, leur utilisation et leur possible impact négatif sur le mécanisme africain d'évaluation par les pairs.
Je voudrais rappeler que les profils de gouvernance qui couvrent toutes les dimensions de celles-ci, à savoir la dimension politique, économique, sociale, institutionnelle, environnementale, etc. n'ont été que le point de départ et n'ont nullement orienté la programmation de cette tranche.
Par ailleurs, les résultats et conclusions de cette analyse ont été discutés avec le gouvernement du pays partenaire lors du dialogue de programmation. Sur cette base, le gouvernement a été encouragé à expliquer son propre plan de réforme ou, le cas échéant, à le compléter ou à l'élaborer, et à démontrer la pertinence, l'ambition, la crédibilité de ces réformes sur la base des trois critères d'évaluation qui ont permis ensuite de déterminer le niveau de tranche incitative pour chaque pays. Dans ce contexte, une attention particulière a été portée aux pays qui se sont engagés dans le processus de la revue africaine par les pairs et qui ont complété la revue en montrant ainsi leur volonté de progresser dans cette voie. Cet exercice a bien mis en exergue les contextes très différents de chaque pays, les besoins respectifs de réforme ainsi que les différents niveaux de capacité à élaborer et proposer un plan de gouvernance. Flexibilité et pragmatisme ont donc été nécessaires pour l'attribution de la tranche incitative gouvernance. À toutes fins utiles, en janvier 2009, la Commission a publié et transmis aux institutions de l'Union européenne un rapport d'étape sur le processus tranche incitative.
Maria Martens, Rapporteur. − Voorzitter, commissaris, gewaardeerde collega's, aan de orde is het verslag "Eén jaar na Lissabon, het partnerschap van de EU en Afrika in de praktijk", dus over de implementatie van de gezamenlijke strategie van de Europese en de Afrikaanse Unie voor de ontwikkeling van Afrika, zoals die is vastgesteld op de Top EU-Afrika in december 2007.
Deze top was een gedenkwaardig moment. Eigenlijk was het voor het eerst dat de Europese Unie en de Afrikaanse Unie op basis van gedeelde waarden en principes en wederzijds respect samen een strategie hebben vastgesteld, dat ze afspraken hebben gemaakt om de millenniumontwikkelingsdoelstellingen samen te realiseren en samen antwoorden te vinden op de grote gemeenschappelijke uitdagingen op het gebied van bijvoorbeeld veiligheid, migratie en klimaat.
Wij kennen allemaal de kritiek in onze landen, waar de mensen zich afvragen of het nog wel zin heeft om geld te blijven investeren in Afrika, met name in deze tijden van economische crisis. Ik wil hier graag nog eens benadrukken hoe belangrijk onze inzet voor de ontwikkeling van Afrika blijft en dat geldt voor beide continenten. Het is zoals commissaris Michel zojuist in een bijeenkomst hierover zei: hoe meer armoede, hoe meer instabiliteit. Ook vanwege de demografische ontwikkeling is het belangrijk. Binnenkort zal Afrika 20% van de wereldbevolking vertegenwoordigen en Europa slechts 5. Wij hebben gemeenschappelijke problemen, wij hebben gemeenschappelijke uitdagingen. Bij het ontbreken van kansen voor mensen in Afrika zullen zij die zeker zoeken in Europa. Afrika verdient onze steun en niet alleen daarom.
We spreken vandaag over de implementatie van de afgesproken strategie en we hebben een actieplan. We moeten gezamenlijk blijven optrekken om de strategie en het actieplan te realiseren. Ik ben blij met de resultaten die tot nu toe met betrekking tot de partnerschappen zijn geboekt. In mijn vorige verslagen heb ik steeds de zorg verwoord over het ontbreken van een duidelijke concrete rol voor de parlementen als het gaat om het uitvoeren van een gezamenlijke strategie. In 2007 hebben het pan-Afrikaans parlement en het Europees Parlement een gemeenschappelijke verklaring afgelegd en die geeft eigenlijk kernachtig weer waar het daarbij om gaat. Ik lees het in Engels:
‘As institutions representing the peoples’ will, our parliaments must see to it that their needs are satisfied, their concerns heard by decision-makers, and that their wishes are reflected in the policies proposed by the institutions that govern them. Our parliaments have an essential part to play in shaping the debate on the joint priorities for the future of our continents; they reflect the various currents of opinion in our societies, and are therefore the place where the debate must be conducted, and where differing views can be reconciled and compromises sought.’
r. − Daarom ben ik blij dat we in die bijeenkomst afgesproken hebben hoe de rol van de parlementen zou zijn. En het is ook dankzij collega Michael Gahler, dankzij de collega's van het PAP en allen die erbij betrokken zijn, dat er een akkoord is gekomen over de rol van de parlementen. Het gaat om de deelname aan de deskundigengroep in verband met de acht partnerschappen en de coördinerende task force. De parlementen zullen hun input geven bij de jaarlijkse voortgangsverslagen en de voorzitters van het Europees Parlement en het pan-Afrikaans parlement zullen worden uitgenodigd hun visie te geven tijdens de Afrika-toppen. Dat is een belangrijk gegeven.
Tot slot nog één vraag aan de commissaris. We weten dat binnenkort in de EU-SEDAC in april de discussie over de definities van ODA opnieuw op de agenda staat en dat de Europese Commissie daarbij aanwezig is. Kan de commissaris aangeven wat zijn visie op deze discussie is en wat de inbreng van de Europese Commissie zal zijn?
Filip Kaczmarek, w imieniu grupy PPE-DE. – Panie Przewodniczący! Polityka rozwojowa jest jednym z ważniejszych obszarów polityki Unii Europejskiej, która stara się o rozwiązywanie problemów globalnych. Nieprzypadkowo i dobrze się stało, że pierwsza wspólna strategia partnerstwa powstała dla Afryki i z Afryką.
Jedną z przyczyn dużego znaczenia polityki rozwojowej jest to, że stała się ona swoistym instrumentem polityki historycznej. W takim kontekście zasadniczym celem współpracy rozwojowej jest zneutralizowanie procesów i mechanizmów, które zachodziły w przeszłości. Barwnie, choć w uproszczony sposób, opisał je Jomo Kenyatta, ojciec niepodległości Kenii. Wiem, że pan komisarz dobrze zna ten cytat. Pan Kenyatta powiedział kiedyś: „Kiedy biali przybyli do Afryki mieli Biblię, a my mieliśmy ziemię. Nauczyli nas modlić się z zamkniętymi oczami. Kiedy je otworzyliśmy, okazało się, że Biblię mamy my, a biali mają ziemię.”.
Polityka historyczna nie jest jednak jedynym powodem zaangażowania Europy w problematykę rozwojową. Są również przyczyny bardziej pragmatyczne. Afryka ciągle jest najbiedniejszym kontynentem świata, ale po raz pierwszy od trzydziestu lat przeżywa okres wzrostu gospodarczego. Zresztą, nawiasem mówiąc, jest on wyższy niż w Europie. Są oczywiście kraje afrykańskie, które wskutek nieudolnych rządów wręcz zdewastowały własną gospodarkę. Generalnie można powiedzieć, że Afryka jest kontynentem z niewykorzystanym potencjałem. Cieszę się, że Unia Europejska pomaga w ożywieniu i uruchomieniu tego potencjału.
Dlatego jednym z celów strategii jest rozszerzenie dialogu i współpracy poza obszary typowo rozwojowe. Strategia pokrywa szerokie obszary polityki obejmujące bezpieczeństwo, energię czy zmiany klimatyczne. Niepokojące jest jednak to, że postęp osiągnięty w większości grup tematycznych jest słaby, a trzeba też przyznać, że niektóre państwa członkowskie Unii nie angażują się równie silnie w partnerstwo z Afryką jak pozostali członkowie. Jestem przekonany, że drugi rok partnerstwa będzie lepszy i pozwoli na szybsze realizowanie celów.
Alain Hutchinson, au nom du groupe PSE. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, nous nous félicitons depuis un an de l'élaboration de ce nouveau processus, de ce nouvel engagement, entre l'Union européenne et l'Afrique. Ceci étant, vous me permettrez de sortir un peu de ma réserve habituelle, Monsieur le Commissaire. Je crois qu'il faut, à l'occasion de ce premier anniversaire, faire un certain nombre de constats.
Là-bas, on manque de tout. On manque de cadres, de médecins, de professeurs, de techniciens. Ici, on parle d'immigration choisie et on n'a toujours pas pris les mesures nécessaires pour permettre aux diasporas, par exemple, de se mettre au service de leurs États. Là-bas, on n'arrive même plus à nourrir les populations. Ici, on reconduit les primes à l'exportation de nos produits agricoles et nous faisons la promotion des agro-carburants qui impliquent de gigantesques monocultures là-bas.
Là-bas, tout continue à se déglinguer, la misère s'étend, la maladie tue, l'eau manque. Ici, on parle beaucoup, on promet, on discute, on vote des résolutions mais qu'est-ce qui se passe concrètement par rapport aux peuples d'Afrique? Je pense – comme vous d'ailleurs, et je sais que c'est votre conviction profonde – qu'il est grand temps d'associer les parlements de ces pays, d'associer donc les peuples. Je crois qu'aucun processus entre l'Union européenne et l'Afrique ne fonctionnera tant qu'on en restera au niveau des exécutifs, au niveau des techniciens. Il faut que les peuples d'Afrique soient associés et c'est au travers de leurs parlements que nous devons le faire.
Et je me réjouis d'entendre la volonté de développer cette relation particulière au niveau parlementaire, mais je me pose des questions parce que, juste avant ce débat, Monsieur le Commissaire, nous avons eu un long débat avec votre collègue, Mme Ashton, sur les accords de partenariat économique. Et là, bizarrement, ce n'est quasiment pas possible d'obtenir l'implication des parlements des pays partenaires. Nous n'arrivons pas à convaincre une partie de cette Assemblée, mais aussi la Commission, qu'il serait quand même nécessaire – avant de nous demander à nous, Parlement européen, notre avis sur des questions qui vont influencer directement la vie des gens là-bas – que leurs parlements puissent d'abord se prononcer. Cela étant, j'espère que les choses évolueront dans ce domaine.
De même, je crois qu'il est important – vous l'avez heureusement souligné également – d'associer beaucoup plus, beaucoup mieux – j'évoquais les diasporas, ça c'est chez nous – les ONG et la société civile africaine dans ce processus. Je ne sais pas quelles sont concrètement les choses qui ont été faites à cet égard, mais en tout cas je pense qu'elles donnent des chances de succès au processus que vous avez engagé.
Toomas Savi, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, the year 2007 was unfortunately the second year in a row when contributions to official development assistance decreased in the developed world. I am therefore glad that the rapporteur has reiterated the need to urge the European Union Member States to uphold their commitments.
I find that the Member States ought to revise their current assistance to target countries, as the 2008 Millennium Development Goals Progress Chart indicates that Sub-Saharan Africa is the only region lagging seriously behind the progress expected. I would like to use this opportunity to encourage Member States to increase their contribution to Sub-Saharan Africa, which is the least developed region in the world. Also, target countries are not always too receptive towards the conditional nature of EU assistance. We should continue with the efforts to involve those countries more intimately.
The global economic crisis burdens us all, yet we must not forget or ignore the fact that the least developed countries are also the most vulnerable now. Furthermore, with the stagnant situation in Africa, Europe is more and more intimidated by flows of immigration that might become strenuous to the welfare state. It is much wiser to deal with the problems of the people of the developing countries before those problems spill over to concerns that we need to address here in Europe.
Wiesław Stefan Kuc, w imieniu grupy UEN. – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Kolejny raz sprawa Afryki staje na forum Parlamentu Europejskiego. Nie mówimy dzisiaj o wojnie, prawach człowieka, pomocy dla krajów rozwijających się, ale staramy się podsumować stan partnerstwa pomiędzy Afryką a Unią Europejską. Niestety partnerstwo to praktycznie nie istnieje.
Co prawda mamy szczytne założenia porozumienia i współpracy pomiędzy Unią Afrykańską, Parlamentem Unii Afrykańskiej i Komisją Unii Afrykańskiej. Jednak Afryka nadal pozostaje najbiedniejszym kontynentem, na którym ludzie żyją najkrócej na całym świecie, gdzie panuje głód i choroby w skali nigdzie niespotykanej, a poziom edukacji i zdrowia szczególnie w dzielnicach biedy miast afrykańskich i wsi jest prawie zerowy.
Wpływ Unii Afrykańskiej na polepszenie sytuacji ekonomicznej jest tak znikomy, że w praktyce jest to fasadowa organizacja bez żadnego wpływu na codzienne rozwiązywanie problemów. Organizacja polityków, którzy, korzystając z niej, uczestniczą w światowym życiu politycznym. A przecież jest to kontynent bogaty w zasoby naturalne, z których korzysta cały świat. Nie ma to jednak wpływu na polepszenie warunków życia mieszkańców i redukcję biedy. Starają się z nią walczyć różne organizacje, ale postęp jest znikomy. Wyraźnie o tym pisze pani poseł sprawozdawca Maria Martens.
Naprawdę nie wiadomo, jak pomóc Afryce i w sprawozdaniu też nie podaje się recepty. Pamiętamy, jak spokojna Kenia w ciągu kilku dni spłynęła krwią. Jak pomagać, aby środki finansowe z pomocy różnych państw były właściwie wykorzystane? Mówiliśmy o tym kilka miesięcy temu. Mówiliśmy także o tym, jak postępują Chiny. Może one znalazły właściwą drogę? Trzeba tę drogę uważnie prześledzić.
Luisa Morgantini, a nome del gruppo GUE/NGL. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la strategia UE-Africa è soprattutto una grande sfida, una sfida che deve vederci capaci anche di rimettere in discussione noi stessi e le nostre politiche. C'è ancora bisogno di un'approfondita riflessione, io credo, sui rapporti tra i nostri due continenti e sulle strategie di sviluppo.
È un processo lungo, non possiamo chiedere che tutto venga risolto in un momento, e anche molto complicato, ma che dovrebbe avere, io credo, in prima istanza la necessità di essere un processo inclusivo e partecipato di costruzione dal basso di una partnership tra uguali.
Il vertice di Lisbona non ha saputo fare questo pienamente anche per la fretta forse con il quale è stato fatto e sia l'Unione europea che l'Unione africana non hanno voluto o saputo dare un ruolo strutturale ai parlamenti e alla società civile, tanto in Africa come in Europa. Siamo ad un anno dal vertice e, come sottolinea con forza la relazione Martens, il nostro Parlamento, il Pan-African Parliament e la società civile non hanno ancora piena voce nella definizione della strategia.
Quindi è indispensabile che questa inclusione - anche per raggiungere gli obiettivi del Millennio per fare uscire dalla povertà, dalle malattie e per lo sviluppo dell'agricoltura e dell'educazione - che questa inclusione avvenga, con tutti i temi che sono stati posti, dalla desertificazione, al cambiamento climatico, all'energia.
Una piena ownership è indispensabile ed un partenariato democratico aperto quindi alle popolazioni e non confinato soltanto ai governi o alle commissioni. Noi, come Parlamento europeo, abbiamo intensificato i nostri rapporti con il Parlamento panafricano e non c'è dubbio che per questi nostri passi avanti la strategia Unione europea-Africa ha avuto un impatto positivo.
Ma ci sono alcuni dubbi sorti già nel 2007: i fondi. Verranno reperiti questi fondi per realizzare questa strategia comune? Quale futuro per gli ACP e l'accordo di Cotonou? Come ci rapportiamo alle organizzazione internazionali: Banca Mondiale, Fondo monetario, al WTO? Lavoriamo insieme per rendere queste istituzioni più democratiche.
Ecco, io credo che la sfida debba continuare con molta forza perché l'Africa - e l'abbiamo imparato in questi anni - è un continente ricco di risorse umane ed economiche ed è davvero un partner. È fantastico vedere - il Commissario Michel che lo conosce bene lo sa - quanta ricchezza vi sia e non ci siano soltanto morte, distruzione e guerra, anche se su quelle noi dobbiamo evidentemente lavorare perché davvero possano esserci pace e democrazia.
Bastiaan Belder, namens de IND/DEM-Fractie. – Voorzitter, allereerst wil de ik de rapporteur, collega Martens, bedanken voor haar solide verslag. Het is goed dat het Parlement niet alleen de afkondiging van een partnerschap toejuicht, maar ook daadwerkelijk toeziet op de concrete resultaten ervan. Dat is wat Afrika nodig heeft. Aan de basis van een succesvol partnerschap met Afrika staan goed bestuur en mensenrechten. Dat is essentieel in een continent waarin een burgemeester een president afzet of waar een andere president zijn eigen bevolking drogeert op zoek naar heksen. Laat de Raad en de Commissie hier een speerpunt van maken.
Bij goed bestuur denk ik ook aan de rol van het in deze resolutie slechts terloops genoemde China. Ik mis een kritische noot over de soms desastreuze gevolgen van China's aanwezigheid in Afrika. De Unie kan misschien wel lering trekken uit de 2 miljard euro die het China-African Development Fund in Afrika investeert. Het feit dat Peking ook in landen als Zimbabwe investeert, zegt echter genoeg over zijn bijdrage aan duurzame democratie en goed bestuur in dit continent.
Nog even een opmerking aan de rapporteur. In paragraaf 46 heeft ze het over de voedselveiligheid en ook onafhankelijke voedselvoorziening in Afrika. Wat ik ook mis in de resolutie, is een tekst die ingaat op een probleem dat al een aantal jaren bestaat, namelijk dat buitenlandse staten of bedrijven grote arealen landbouwgrond pachten of zelfs kopen, waarbij de oogst naar de buitenlandse investeerder gaat, en dus niet ten goede komt aan de eigen bevolking, die honger lijdt. Dat zijn toch eigenlijk schrijnende situaties! Bovendien leveren die investeringen geen werk op. Het is jammer dat de resolutie aan deze specifieke problematiek, die momenteel ook in de media weer sterk opduikt, geen aandacht besteedt.
Michael Gahler (PPE-DE). - Herr Präsident! Als Vorsitzender der Ad-hoc-Delegation für die Beziehungen zum Panafrikanischen Parlament habe ich heute Anlass, vielen Beteiligten Dank zu sagen. Der erste Dank gilt Maria Martens, die einen hervorragenden Bericht über den Fortgang der vereinbarten EU-Afrika-Strategie erstellt hat. Der zweite Dank geht an die beteiligten Institutionen. Wir haben es geschafft, in einem Hexalog – also mit sechs Beteiligten – eine Einbeziehung der beiden Parlamente zu vereinbaren. Die beiden Kommissionen haben zugestimmt, die beiden Parlamente sowieso, aber auch die beiden Räte. Vom Rat sehe ich jetzt vor allem den Rechtsdienst, aber der ist in solchen Fragen immer besonders wichtig, denn da scheitern ja manchmal gemeinsame Positionen. Aber nach einem ersten Treffen in Adis Abeba ist es heute in einem zweiten Treffen gelungen, das, was wir in Bezug auf die Einbeziehung der Parlamente vereinbart haben, umzusetzen bzw. endgültig zu vereinbaren.
Ich möchte auf das eingehen, was der Kollege Hutchinson gesagt hat: Was passiert wirklich? Ja, es passiert noch viel Schlimmes in Afrika! Aber mein Eindruck ist – vielleicht ist das Zufall –, dass seit der Verabschiedung dieser Gemeinsamen Strategie Afrika anders auf Putsche reagiert. In Mauretanien, in Guinea, in Guinea-Bissau, in Madagaskar, da reagiert Afrika in der Form, dass man die Mitgliedschaften dieser Länder suspendiert. Das hat es früher so nicht gegeben. Da hat man weiter Business as usual gemacht.
Ich wünsche mir in diesem Zusammenhang im Übrigen, dass wir als europäische Regierungen diese Tatsachen auch zur Kenntnis nehmen. Wenn diese Partnerschaft auf gemeinsame Werte gegründet ist, dann müssen die Europäer auch reagieren, wenn die Afrikaner reagieren, wenn in Afrika etwas schiefgeht. Deshalb bin ich zuversichtlich, dass wir, wenn wir als Parlamente künftig an der Implementierung dieser Strategie besser beteiligt sind, einen Mehrwert zu dieser Partnerschaft liefern.
Ana Maria Gomes (PSE). - Quero saudar a colega Maria Martens pela importância deste seu relatório, e saliento como é fundamental o papel deste Parlamento no controlo do processo de implementação da estratégia conjunta África-UE e do respectivo plano de acção.
Alguns passos importantes foram dados relativamente a vários dos oito partenariados previstos na estratégia, nomeadamente o estabelecimento de grupos de peritos e grupos de implementação e o início do diálogo no contexto dos partenariados.
Lamento, contudo, que, ao fim de um ano, alguns dos partenariados estejam ainda em processo de definir métodos de trabalho, sem ainda ter metas concretas, calendários a cumprir ou planos orçamentais.
Espero que o próximo relatório anual conjunto de progresso seja bastante mais específico do que o primeiro na apresentação de resultados e na indicação dos envelopes financeiros. Vigilância nesta matéria é particularmente importante para honrarmos os compromissos assumidos pela União Europeia e pelos seus Estados-Membros com vista à eleição dos Objectivos de Desenvolvimento do Milénio e também para garantirmos que a recessão global, que a todos afecta, não penalize desproporcionadamente os países e povos de África, à partida já mais vulneráveis.
O desenvolvimento e a governação democrática em África têm de ser parte da saída da crise para todos nós. Nesse sentido, precisamos também de avanços mais significativos em todos os partenariados, incluindo aqueles que são politicamente mais sensíveis, como é o caso do sobre governação e direitos humanos.
É crucial reforçar o papel do Parlamento Europeu neste processo, atribuindo-lhe oficialmente funções de monitorização e envolvendo-o no trabalho dos grupos de implementação da estratégia, assim como é também crucial garantir o envolvimento de actores representativos das sociedades civis, tanto europeias como africanas, neste processo, em especial os parlamentos nacionais, as ONG e os media.
Zbigniew Krzysztof Kuźmiuk (UEN). - Panie Przewodniczący! W tej debacie chcę zwrócić uwagę na trzy kwestie. Po pierwsze w grudniu 2007 r. Parlament Europejski przyjął nową, zapewniającą zrównanie statusu obydwu stron strategię Afryka-Unia, której centralną kwestią uczyniono zmniejszenie ubóstwa w krajach afrykańskich, przy czym w ciągu ostatniego roku w tej sprawie uczyniono tylko niewielkie postępy.
Po drugie, niestety, trwający kryzys finansowy i gospodarczy może spowodować pogorszenie sytuacji krajów afrykańskich. Czołowe instytucje finansowe świata prognozują w 2009 r. skurczenie się światowego PKB o 1% – to fundusz walutowy, 2% – Bank Światowy, a Światowa Organizacji Handlu – spadek wartości światowego handlu aż o 9%. Stanie się to po raz pierwszy od pięćdziesięciu lat. Kryzys krajów najbardziej rozwiniętych zdaniem funduszu przeniesie się do krajów rozwijających się, także do afrykańskich, a rosnące bezrobocie i bieda mogą wywołać niepokoje społeczne, a w niektórych przypadkach wręcz prowadzić do wojen.
Chciałbym wyrazić nadzieję, że w związku z tym kryzys i jego skutki będą dawały znać o sobie jeszcze przez kilka najbliższych lat, a strategia współpracy Unia-Afryka zostanie odpowiednio skorygowana, aby zapobiec tego rodzaju niepokojom społecznym i być może konfliktom zbrojnym wywołanym światowym kryzysem gospodarczym.
Juan Fraile Cantón (PSE). - Señor Presidente, en diciembre de 2007, los Jefes de Estado y de Gobierno de la Unión Europea aprobaron en Lisboa la Estrategia Conjunta África-Unión Europea y el primer Plan de Acción para su implementación.
Dicha Estrategia estaba motivada por tres realidades. La primera, la coexistencia en el continente africano de procesos de paz y la progresiva consolidación de sistemas democráticos, con persistentes conflictos, como el de Darfur, elevados índices de pobreza y la aparición de fenómenos como los flujos masivos de inmigración ilegal.
La segunda de las realidades es que el África subsahariana es la región más pobre del planeta. Una población con baja esperanza de vida, bajos índices de escolarización y de alfabetización y un fuerte crecimiento demográfico. 300 millones de personas sobreviven con menos de un euro al día.
La tercera de las realidades es que África es el marco físico de las grandes pandemias, el lugar en el que habitan más de dos tercios de las personas que están infectadas de sida y donde se produce el 90 % de las muertes que causa la malaria.
En este año poco hemos avanzado en los objetivos que nos propusimos entonces, y, puesto que el plan de acción abarca hasta 2010, es necesario actuar con prontitud en dos grandes ámbitos: el de la cooperación en materia de gobernanza democrática, fortalecimiento institucional y fortalecimiento del papel de la sociedad civil, con especial atención a las políticas de género, y el de la cooperación para conseguir la cobertura de necesidades sociales básicas, la lucha contra el hambre y el lanzamiento de políticas de desarrollo en los ámbitos de la educación, la salud y el acceso a bienes fundamentales como el agua.
Czesław Adam Siekierski (PPE-DE). - Panie Przewodniczący! Omawiane dziś partnerstwo stanowi odpowiedź na potrzeby Afryki, jest wsparciem dla procesu demokratyzacji państw, ochrony praw człowieka, a jednocześnie zapewnia silniejsze obustronne zaangażowanie w zakresie walki ze zmianami klimatycznymi czy też w obrębie zapewnienia bezpieczeństwa energetycznego.
Dziś, gdy obserwujemy rosnącą globalną współzależność i współodpowiedzialność, potrzeba nam zaangażowania także ze strony potencjalnie słabszych partnerów. I tak na przykład w zakresie przeciwdziałania zmianom klimatycznym, choć Afryka w najmniejszym stopniu przyczynia się do pogorszenia stanu naszej atmosfery, to właśnie ona najdotkliwiej odczuje skutki zmian. Dlatego też należy włączyć kraje afrykańskie w walkę ze zmianami klimatycznymi, zwłaszcza poprzez jak najszersze wykorzystanie zasobów energii odnawialnych, którymi dysponują te państwa.
Niektóre państwa dążą do uczynienia z krajów regionu Afryki swojej strefy wpływów. Tak być nie powinno. Afryka potrzebuje naszej pomocy i wsparcia, a nie podporządkowania. Jednocześnie powinniśmy traktować ją jako równorzędnego partnera, a nie tylko odbiorcę pomocy finansowej. Taka postawa zachęca do większego zaangażowania.
Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, je remercie les différents intervenants.
Je suis heureux qu'on soit satisfait des premiers résultats, mais il va de soi que ce n'est pas encore suffisant. Il faut savoir que les choses ne sont en place que depuis un an et que la vitesse de croisière devrait augmenter en 2009.
Je retiens l'essentiel des différentes interventions et les questions posées correspondent parfaitement à mes convictions. Il est évident qu'il ne peut y avoir de développement s'il n'y a pas appropriation, comme le disaient M. Hutchison et Mme Morgantini. Il est également évident que le rôle des parlements nationaux et le rôle de la société civile sont éminemment importants.
Je regrette d'ailleurs qu'on n'ait pas pu réformer dans le fond les mécanismes institutionnels qui régissent la responsabilité de ce parlement-ci par rapport aux politiques de développement. Je me souviens que vous aviez demandé que les country strategy papers soient débattus non seulement ici mais aussi au sein des parlements nationaux des partenaires. Le Conseil européen ne m'a pas permis de faire cela, c'est pourquoi j'ai transmis les strategy country papers à la joint parliamentary assembly et par ce canal-là, vous les avez transmis aux différents parlements européens, mais tout ça n'a abouti à aucune forme de règle institutionnelle et je souhaite vivement que ce soit le cas. Pour rappel, j'ajoute que ça continuera d'être une de mes priorités absolues, car on ferait des progrès énormes si le Fonds européen de développement était budgétisé. Tant que ce ne sera pas budgétisé, on aura toujours de mauvaises raisons de ne pas faire jouer le rôle qu'on devrait faire jouer au Parlement européen, et par conséquent, le commissaire en charge du développement se retrouvera parfois dans une situation d'impuissance. Ce serait bien plus simple si je pouvais débattre des priorités, des programmes, des projets, ici au Parlement, et, fort de cet endossement, je pourrais avancer. Malheureusement, ce n'est pas encore le cas. J'espère qu'on y arrivera.
Je ne veux pas non plus faire l'impasse sur des considérations qui ne me paraissent pas justes. Je souhaite rappeler que l'an passé on a dépensé, au niveau européen, la contribution de la Commission et des États membres, sachant que chacun mettait de 46 milliards d'euros. Or, nous sommes en recul, en recul de 1,7 milliard sur le programme ou, disons, sur l'objectif qui avait été fixé. Je ne suis pas du tout satisfait de cela et je pense que pour la suite il va falloir se battre. Il faudra que le Parlement européen soit véritablement porteur de ce message et qu'il fasse pression. On aura besoin de toutes les forces vives au niveau politique pour engager les États membres à simplement respecter leurs engagements de 2005. Ce ne sera pas simple. Je me rappelle encore, et vous aussi, le combat pour le milliard de la food facility. Cela n'a pas été simple mais on a obtenu de bonnes conditions. On a obtenu un milliard additionnel, toutefois on l'a étalé sur trois ans au lieu de deux, et heureusement, les projets avancent et la mise en œuvre progresse de manière positive. Je suis donc entièrement d'accord, bien entendu.
We do not intend to reopen DAC issues. There are some adjustments à la marge under discussion, for example peacekeeping missions.
Donc on n'a pas l'intention d'ouvrir ce débat. Je dois d'ailleurs dire que je suis très prudent, je ne suis pas très favorable à rouvrir ce débat parce que si on le fait, vous allez voir que même certains de nos États membres vont y participer pour mettre tout et n'importe quoi dans cette comptabilisation là.
Je dois vous dire que je ne suis pas d'accord, M. Cook, quand on dit qu'on a perdu nos idéaux. Je ne crois pas. Je pense qu'il suffit d'entendre les voix dans ce Parlement pour se rendre compte que nous sommes toujours extrêmement engagés sur la défense des pays en développement. Il est faux de dire qu'on ne contribue pas à la solution. On ne peut évidemment pas s'attendre à ce que nous puissions tout résoudre mais je n'ose pas imaginer ce que serait le monde pauvre sans l'aide européenne.
Ce n'est pas suffisant, je suis bien d'accord, mais ça représente 57 % de l'aide mondiale. Malheureusement, je pense qu'on ne peut pas débattre de cela maintenant, mais la question de savoir si l'aide européenne de nos États membres ou de la Commission atteint toujours son but et est toujours efficace, si c'est la bonne manière de travailler, constitue un autre aspect. J'aimerais qu'on reparle dans ce débat de la question de la mise en place, ou non, de l'appui budgétaire et des conditionnalités, parce que, comme vous, je suis très réticent à ces dernières.
Ceci dit, il faut quand même savoir ce que l'on veut. Si on veut obtenir d'un gouvernement qu'il fasse des pas vers la société civile ou qu'il fasse participer sa population, ou son Parlement, dans un certain nombre de cas, il faut tout de même accepter qu'on pose des conditions parce que simplement dire à un gouvernement "on espère que vous allez faire ça", faire de l'incantation déclamatoire ou faire simplement de la suggestion amicale, parfois ça ne suffit pas. La question qui tourne autour des conditionnalités – je n'aime pas le mot conditionnalité, mais je préfère parler de critère – est quand même importante. Lorsque vous parlez par exemple de profil, je crois qu'il est quand même assez normal qu'on puisse en établir un. Ce profil-là n'a pas été utilisé pour définir l'enveloppe incitative. Il est quand même assez normal qu'on fasse une analyse des profils de gouvernance de chaque pays quand on s'apprête à leur accorder jusqu'à 25, voire 30 %, d'une tranche additionnelle incitative. Tous ces débats ne sont pas clos. Je ne souhaite pas les clore mais je souhaite qu'on puisse le faire à un moment donné.
Je passe sur toutes les considérations sur la Chine. Je pense évidemment que c'est une bonne discussion. Je pense bien entendu que les pays en développement ont le droit de mettre en compétition les coopérations qu'ils souhaitent. L'Afrique n'est plus une chasse gardée de l'Europe et c'est très bien. Je crois que c'est important.
Il est vrai qu'il convient de s'interroger sur la qualité des politiques de développement qui se mettent en place entre la Chine et l'Afrique. On ne peut pas leur reprocher de le faire, mais on peut s'interroger. J'ai été informé par exemple, depuis quand même un certain nombre de mois, des contrats chinois en RDC. Je ne dis pas que ce sont de mauvais contrats, je dis simplement que toute une série de questions mérite qu'on y réponde. Du reste, on est occupé à y répondre pour le moment, notamment en ce qui concerne la question de la garantie de l'État, alors que c'est un accord qui se fait avec une entreprise privée, le pourcentage de prêts par rapport aux dons, le fait que ça n'a pas été mis en concurrence, le fait que c'est presque le même montant que la dette du pays au Fonds monétaire. Ce sont toutes des questions qui doivent trouver une solution, mais pas dans une dénonciation de ce type de relation. Les pays africains ont le droit de faire des accords de partenariat également avec les Chinois, je ne reviens pas là-dessus.
Je pense, Madame Morgantini, que vous avez mis le doigt sur un certain nombre d'éléments qui avaient déjà été relevés par M. Hutchinson. Il est clair que le vrai problème restera toujours le caractère authentiquement partenarial entre les pays en développement et nous. Je pense que Lisbonne est une avancée considérable parce qu'on a au moins fondu dans des textes les principes et une nouvelle philosophie de partenaires égaux en droits et en devoirs.
Mais évidemment, on n'en est pas encore tout à fait là et c'est un des éléments qui est lié à l'appropriation, qui est lié, quand c'est possible, à l'appui budgétaire, qui est lié à l'appropriation par la société civile et par le débat au niveau des parlements. Je crois que vous avez raison et que c'est certainement là-dessus qu'il faut travailler.
Vous avez posé une autre question qui véritablement m'interpelle et qui est un sujet de débat, à mon avis, fondamental. à savoir "Comment fait-on pour mieux harmoniser, pour mieux faire travailler ensemble, pour mieux diviser le travail, pour mieux porter la politique mondiale du développement entre les différents partenaires, le rôle de la Banque mondiale, de l'OMC, du Fonds monétaire, de la Commission, de tous les grands donateurs?"
Il est vrai que pour le moment – vous l'avez dit dans une autre réunion – il y a des superpositions, des duplications. Il y a même de la compétition et ce n'est pas nécessairement une compétition toujours utile. Je peux vous dire que de gros progrès ont été réalisés ces deux dernières années, notamment avec la Banque mondiale. Je peux vous dire que je suis assez optimiste de voir le message, la stratégie, la philosophie nouvelle qui est l'orientation que je perçois à la Banque mondiale. Il y a donc un espace pour un autre type de coopération, de collaboration entre ces différents partenaires, et je crois que vous avez vraiment mis le doigt sur un point fondamental qu'il faudra approfondir.
Bien sûr que la bonne gouvernance est un élément majeur, c'est la raison pour laquelle on avait prévu le paquet gouvernance.
Mme Gomez a abordé la question importante des effets de la crise financière sur la situation économique et sociale des pays en voie de développement. À peu près tous les experts aujourd'hui sont d'accord pour dire qu'au minimum, il y aura une réduction de 2 % de la croissance, ce qui représente jusqu'à 50 millions de pauvres en plus. Il faut tout de même être conscient de cela.
En ce qui nous concerne, je serai déjà content si les États membres tiennent les promesses qu'ils ont faites en 2005. Je vous assure que vous et nous devrons singulièrement nous battre pour obliger les États membres à le faire.
Deuxièmement, et c'est le paquet d'avril que j'ai promis, je suis occupé à préparer une communication qui va en-dehors de l'aide publique au développement, qui va essayer d'utiliser toute une série de budgets sectoriels de la Commission pour les mobiliser dans des politiques de développement. Je dois vous dire qu'il y a tout de même un certain nombre de pistes intéressantes. Je travaille également sur ce paquet là avec la Banque européenne d'investissement, notamment en ce qui concerne les infrastructures de soutien pour essayer de les développer plus rapidement et avoir des quick impacts assez rapides. Je viendrai en avril avec cela. Je voudrais simplement dire que je retiens quand même un élément très important qui est le rôle de la société civile et des parlements nationaux.
Je terminerai par cela. M. Hutchinson avait un jour suggéré que l'on puisse faire un certain nombre d'expériences avec des parlementaires européens, et peut-être des parlements nationaux de nos États membres, pour aller ne fût-ce qu'entretenir un débat à certains endroits, là où c'est possible, sur les country strategy papers. J'ai eu l'occasion de le faire dans trois pays différents. Ca a très bien fonctionné mais il est évident que ça a bien fonctionné parce que nous avons eu l'appui, dans ces trois pays, du gouvernement, car si ce dernier ne vous appuie pas sur cette question-là, c'est extrêmement difficile. Je crois donc que vous avez raison, que mobiliser l'action des parlements est certainement une des priorités, et croyez, en tout cas, que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir.
Maria Martens, Rapporteur. − Voorzitter, ik heb hier eigenlijk niet zo heel veel meer aan toe te voegen. Dit is het eerste debat over de implementatie van de strategie. De kop is eraf, maar we staan nog maar aan het begin. Er is nog buitengewoon veel te doen. Afrika is nog steeds het armste continent. De collega's hebben al aangegeven waar onze zorgen en waar de uitdagingen liggen, of het nu gaat om vrede en veiligheid, om economische groei, om goed bestuur, om capaciteitsopbouw, dan wel om de rol van de parlementen en het maatschappelijk middenveld. De commissaris heeft daarover het nodige gezegd.
Ik bedank hier de collega's voor de goede samenwerking, ik bedank de commissaris en de collega's het pan-Afrikaans parlement. Wij blijven dit proces volgen.