Index 
 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Lundi 4 mai 2009 - Strasbourg Edition JO

Égalité de traitement entre hommes et femmes exerçant une activité indépendante - Amélioration de la sécurité et de la santé des travailleuses enceintes, accouchées ou allaitantes au travail (débat)
MPphoto
 

  Maria Petre, au nom du groupe PPE-DE. (RO) Je commencerai par remercier la rapporteure, Mme Estrela, pour son rapport et pour les efforts qu’elle a déployés dans ce cadre.

Je pense que l’amélioration de la directive 92/85 offre une solution à un problème grave et bien réel auquel l’Europe est confrontée. Je fais ici référence à la fois au vieillissement de la population et au déclin démographique dont nous parlons depuis si longtemps. Pour le groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens, la reconnaissance de la famille comme valeur fondamentale nous engage certainement à mettre au point une action politique axée sur ce problème. C’est également pour cette raison que nous saluons les travaux en cours au sujet de la directive sur la maternité et la santé maternelle.

J’ai entendu avec satisfaction le commissaire Špidla soutenir en cette Assemblée l’allongement de la période de maternité, comme approuvé par notre commission des droits de la femme et de l’égalité des genres. Je ne pense pas que cette question soit liée à l’égalité d’accès des femmes au marché du travail. Nous sommes par ailleurs tous conscients que l’Organisation mondiale de la santé et l’Unicef soutiennent le fait, corroboré par des arguments scientifiques, que les femmes ayant accouché ont en fait besoin de 24 semaines pour recouvrer pleinement leur capacité de travail.

J’estime que nous ne devons pas obliger les jeunes femmes à choisir entre carrière et vie au foyer. Notre discussion d’aujourd’hui sur la modification de la directive nous fournira effectivement une base pour parvenir à cet équilibre entre vie familiale et vie professionnelle. Je salue l’introduction du concept de congé de paternité, même si elle n’est pas indispensable pour le moment, car elle nous permet au moins d’envoyer un signal aux jeunes familles qui attendent du Parlement européen une démarche de ce type.

Je pense que la présence des deux parents à domicile est fondamentale pour les bébés durant leurs premières semaines. J’estime par ailleurs que la maternité et la paternité sont des choses de la vie. C’est pourquoi j’accepte de traiter cette question de la manière dont elle mérite de l’être, et non comme un problème, voire un inconvénient. En tant que députée roumaine et que mère de deux enfants nés, malheureusement, sous le régime communiste qui gouvernait mon pays, je peux vous assurer que j’ai d’autant plus de raisons de soutenir les mesures proposées.

 
Avis juridique - Politique de confidentialité