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Proċedura : 2009/2584(RSP)
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O-0071/2009 (B6-0230/2009)

Dibattiti :

PV 07/05/2009 - 7
CRE 07/05/2009 - 7

Votazzjonijiet :

Testi adottati :


Rapporti verbatim tad-dibattiti
Il-Ħamis, 7 ta' Mejju 2009 - Strasburgu

7. Abbozz ta' regolament tal-Kummissjoni dwar ir-reġistrazzjoni, l-valutazzjoni u l-awtorizzazzjoni tas-sustanzi kimiċi, kif ukoll ir-restrizzjonijiet applikabbli għal dawn is-sustanzi (REACH) skont l-Anness XVII (dibattitu)
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  El Presidente. − El siguiente punto es el debate sobre la pregunta oral a la Comisión sobre el proyecto de Reglamento relativo al registro, la evaluación, la autorización y la restricción de las sustancias y preparados químicos, (REACH), en cuanto a su anexo XVII, de Miroslav Ouzký y Guido Sacconi, en nombre de la Comisión de Medio Ambiente, Salud Pública y Seguridad Alimentaria (O-0071/2009 - B6-0230/2009).

 
  
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  Guido Sacconi, Autore. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, la discussione che abbiamo oggi è di particolare importanza, com'è noto, per due ragioni: primo perché trattiamo di una delle sostanze che ha prodotto più danni e morti fra i lavoratori e fra i cittadini degli impianti che ne fanno uso e che producono, mi riferisco all'amianto. In secondo luogo, per il fatto che discutiamo di una delle prime misure applicative di quell'importantissimo regolamento che ha un po' segnato questa legislatura, vale a dire REACH.

Con l'interrogazione che noi abbiamo presentato e col progetto di risoluzione che oggi voteremo – lo dico subito anche per rassicurare la Commissione e il Vicepresidente Tajani che è qui presente a suo nome – noi non ci opponiamo al progetto di regolamento applicativo, che in proposito la Commissione ha adottato. Infatti, mi riferisco al punto 2.6 di questo progetto, in questa misura che riempie quell'allegato 17 che rimaneva vuoto e che dovrà invece recepire quanto previsto nell'allegato 1 della direttiva 76 – quella sulle sostanze pericolose, che viene superata da REACH, abrogata quindi – ecco in questo punto 2.6 si estende il divieto alla immissione sul mercato delle fibre di amianto e dei prodotti contenenti amianto.

Per la verità, in questa stessa decisione però, si confermano quelle deroghe, quella possibilità di deroghe per gli Stati membri – per la cronaca sono quattro – che hanno la possibilità di mantenere sul mercato gli articoli immessi prima del 2005 e di mantenere anche i diaframmi contenenti amianto crisotilo, adottati nella produzione di impianti di elettrolisi esistenti. Naturalmente hanno, gli Stati membri, la possibilità di usare queste deroghe se rispettano tutte le norme comunitarie in materia di tutela dei lavoratori e risulta effettivamente che questi impianti, essendo poi fondamentalmente a ciclo chiuso, non producono problemi per la salute dei lavoratori.

Noi non ci opponiamo per una ragione: queste deroghe si confermano, ma dobbiamo dare atto alla Commissione di avere previsto, diciamo, un meccanismo attraverso il quale si procederà nel tempo – esattamente nel 2012 – a una revisione di queste deroghe attraverso delle relazioni che gli Stati membri interessati dovranno fare e sulla base delle quali l'Agenzia europea per le sostanze chimiche dovrà istruire un dossier che dovrà consentire di procedere a un graduale superamento di queste deroghe.

Ecco, noi non ci opponiamo, ma certamente con quella risoluzione diamo uno stimolo forte, vogliamo dare a voi, Commissione un input perché si vada un po' oltre, un po' più lontano e un po' più veloci, diciamo così, soprattutto tenendo conto del fatto che, almeno per gli impianti ad alta tensione, esistono già sostituti dell'amianto crisotilo e che per la verità le imprese interessate hanno avviato dei programmi interessanti di ricerca per procedere a sostituzione anche negli impianti a bassa tensione.

Ecco, in due direzioni va il nostro stimolo, il nostro input. La prima è quella di darci una data, una scadenza – noi diciamo il 2015 – entro la quale superare queste deroghe attivando una vera e propria strategia di superamento, anche attraverso le misure necessarie poi per lo smantellamento di questi impianti in sicurezza e la sicurezza anche nell'esportazione.

Infine, il secondo impegno che chiediamo alla Commissione – e vorremmo una risposta anche su questo – riguarda un punto per noi critico, il fatto cioè che ancora non si sia adottato un elenco comunitario degli articoli contenenti amianto e per i quali è prevista una deroga, e naturalmente chiediamo che invece, in tempi più rapidi possibile, si arrivi, al 2012, ad avere questo elenco che consenta un maggiore controllo e una maggiore conoscenza.

 
  
  

PRESIDE: MIGUEL ANGEL MARTÍNEZ MARTÍNEZ
Vicepresidente

 
  
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  Antonio Tajani, Vice-président de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, permettez-moi, tout d'abord, de vous présenter les excuses de mes collègues, le vice-président Verheugen et M. Dimas, qui ne peuvent malheureusement pas être là ce matin pour participer à ce débat. Je sais que M. Verheugen a eu des contacts intensifs et fructueux avec le rapporteur, M. Sacconi, que je tiens à remercier pour son excellent travail, même à titre personnel.

La Commission souscrit entièrement à l'objectif des professions de la santé humaine et de l'environnement, en prévenant, d'une part, toute exposition à l'amiante et, d'autre part, en travaillant à une interdiction totale de toute utilisation de l'amiante, sous toutes ses formes.

Dans l'Union européenne, la mise sur le marché, l'utilisation, l'exportation et l'élimination des fibres d'amiante sont très strictement réglementées. La mise sur le marché et l'utilisation de toutes les fibres d'amiante ont déjà été complètement interdites par la directive 1999/77/CE.

En ce qui concerne les autres usages, les États membres peuvent autoriser l'utilisation d'une forme d'amiante chrysotile dans les installations d'électrolyse qui étaient déjà en service en 1999 jusqu'à ce qu'elles atteignent la fin de leur vie utile, et la mise à disposition de substituts appropriés, sans amiante.

Quatre États membres utilisent cette dérogation. Une révision, en 2006-2007, a démontré que toutes les limites d'exposition sur le lieu de travail étaient respectées et qu'il n'y avait pas d'alternative disponible pour le moment en ce qui concerne certains procédés très spécifiques. Cette limitation existante sera incorporée dans l'annexe XVII du règlement REACH et la dérogation pour les diaphragmes contenant du chrysotile sera de nouveau révisée en 2011.

Les États membres devront faire rapport, en juin 2011, sur leurs efforts visant à développer le diaphragme sans chrysotile, sur les mesures prises pour protéger les travailleurs, sur les sources et sur les quantités de chrysotile utilisées. La Commission demandera ensuite à l'Agence européenne des produits chimiques d'examiner les informations transmises en vue de mettre un terme à cette dérogation.

La directive 87/217/CEE concernant la prévention et la réduction de la pollution environnementale par l'amiante prévoit des mesures pour contrôler les émissions d'amiante durant certaines opérations de démolition, de décontamination ou d'élimination afin d'assurer que ces activités ne causent pas de pollution par des fibres d'amiante ou de la poussière.

La directive 83/477/CEE, telle que modifiée par la directive 2003/18/CE concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l'exposition à l'amiante pendant le travail, contient une série de mesures pour assurer une protection adéquate de la santé des travailleurs, lorsqu'ils sont soumis aux risques liés à une exposition à des fibres d'amiante. Les entreprises doivent fournir la preuve de leur capacité à conduire des travaux de démolition ou d'enlèvement d'amiante. Elles doivent, préalablement aux travaux de démolition ou d'enlèvement d'amiante, établir un plan qui doit spécifier les mesures nécessaires pour assurer que les travailleurs ne soient pas exposés à une concentration d'amiante en suspension dans l'air supérieure à 0,1 fibre d'amiante par cm3 pendant une durée moyenne de travail de huit heures.

La directive-cadre 2006/12/CE relative aux déchets et la directive 1999/31/CE concernant la mise en décharge de déchets, de concert avec la décision du Conseil sur les critères d'admission des déchets dans les décharges, obligent les États membres à assurer l'élimination contrôlée des fibres d'amiante et des équipements contenant des fibres d'amiante. Les États membres doivent assurer que les déchets soient récupérés ou éliminés sans mettre en danger la santé humaine et sans exiger l'utilisation de procédés ou de méthodes qui pourraient nuire à l'environnement.

Il y a des exigences détaillées concernant le procédé selon lequel l'amiante doit être éliminée et mise en décharge; par exemple, la zone de stockage doit être recouverte chaque jour et avant chaque opération de compactage. La décharge doit être recouverte d'une couche finale afin d'éviter une dispersion des fibres. Des mesures doivent être prises pour éviter une éventuelle utilisation du terrain après la fermeture de la décharge. Les exportations éventuelles des fibres d'amiante sont réglementées par le règlement (CE) no 689/2008 et, depuis 2005, un seul cas d'exportation de fibres d'amiante de l'Union européenne vers un pays tiers a été notifié.

En outre, les décisions relatives à l'amiante figurant dans l'annexe XVII de REACH vont interdire la fabrication des fibres d'amiante dans l'Union européenne et, en conséquence, les exportations seront exclues. Les déchets contenant de l'amiante sont des déchets dangereux. La Convention de Bâle et le règlement (CE) no 1013/2006 concernant les transferts des déchets interdisent l'exportation des déchets d'amiante vers les pays non membres de l'OCDE. Quant au transfert entre États membres de l'Union européenne et de l'OCDE, ils sont soumis à une procédure de notification et de consentement écrits préalables.

En conclusion, et au vu de ces éléments, je peux vous assurer que la Commission examinera s'il y a lieu de proposer d'autres mesures législatives concernant l'élimination contrôlée des fibres d'amiante ainsi que la décontamination ou l'élimination des équipements contenant des fibres d'amiante, qui vont au-delà de la législation en vigueur, tant pour la gestion des déchets que pour la protection des travailleurs.

Signor Presidente, onorevoli deputati, per quanto riguarda la lista degli articoli contenenti amianto, che potranno essere autorizzati nel mercato di seconda mano, non è ancora disponibile – rispondo subito alla richiesta dell'onorevole Sacconi – ma la Commissione prevede di rivedere la situazione nel 2011 al fine di stabilire una lista armonizzata valida in tutta l'Unione europea. Spero così di aver soddisfatto la sua richiesta.

 
  
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  Anne Ferreira, au nom du groupe PSE. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, en 1999 – cela a déjà été dit –, l'Union européenne avait adopté une directive interdisant l'amiante pour le 1er janvier 2005, autorisant cependant une dérogation pour les diaphragmes des cellules d'électrolyse existantes jusqu'à leur fin de vie.

Cette dérogation, qui devait être réexaminée avant le 1er janvier, devait permettre aux entreprises concernées de planifier la fin de l'usage de l'amiante. Nous y sommes aujourd'hui, avec un retard de 18 mois; il serait donc tout de même temps d'avancer. Certes, dans le cadre de la révision de l'annexe XVII de REACH, la Commission propose d'étendre l'interdiction actuelle relative à l'utilisation et à la mise sur le marché de fibres d'amiante et de produits concernant ces fibres, mais elle maintient la possibilité d'utiliser de l'amiante dans les installations d'électrolyse d'usines, sans limite de temps, alors que des alternatives ne faisant pas intervenir l'amiante existent et sont utilisées par de nombreuses entreprises.

En outre, la Commission adopte une disposition qui autorise la mise sur le marché d'articles contenant de l'amiante suivant un régime qui pourrait varier d'un pays à l'autre. Ce n'est pas acceptable, car l'utilisation de ce produit est responsable d'un grand nombre de maladies liées à l'exposition aux fibres d'amiante, et le nombre de malades atteints devrait continuer d'augmenter dans les prochaines années, en raison de l'utilisation de ce produit il y a encore quelques années. Les effets de l'amiante sur la santé sont connus depuis longtemps.

Par ailleurs, la décision de la Commission sape certaines dispositions de REACH, et notamment le principe de substitution; c'est un mauvais signal envoyé aux autres entreprises. La crise économique actuelle ne peut pas justifier cette prorogation.

En outre, cette position de la Commission, suivie par une majorité d'États membres au Conseil, n'est pas cohérente avec la position de l'Union européenne, qui veut aboutir à une interdiction mondiale de l'amiante.

Et enfin, un dernier point: la Confédération européenne des syndicats affirme aujourd'hui ne pas avoir été consultée sur le sujet et indique que seul l'avis de certaines entreprises aurait été entendu et retenu. La Commission, quant à elle, prétend le contraire. Est-ce que vous pouvez nous éclairer sur ce point?

 
  
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  Satu Hassi, Verts/ALE-ryhmän puolesta. – Arvoisa puhemies, hyvät kollegat, asbestin historia on surullinen ja varoittava esimerkki siitä, miten voi käydä, kun varovaisuusperiaatetta ei kunnioiteta. Asbesti otettiin käyttöön teknisiltä ominaisuuksiltaan erinomaisena aineena ja myöhemmin huomattiin, että se tappaa ihmisiä. Esimerkiksi omassa maassani asbestin aiheuttamien kuolemien määrä vuosittain ei ole vieläkään kääntynyt laskuun. Taudin kehittymiseenhän saattaa mennä jopa 40 vuotta.

Tämän käsiteltävänä olevan päätöslauselman tarkoitus ei ole kumota komitologiapäätöstä, johon se viittaa, mutta sen tärkeimmät kohdat ovat mielestäni 8 ja 9 kohdat, eli se, että komission tulee tämän vuoden kuluessa tehdä lainsäädäntöehdotus siitä, miten asbesti ja asbestikuidut ja niitä sisältävät laitteet ja rakenteet hävitetään täydellisesti.

Meillähän on vielä suuri määrä taloja, myös julkisia rakennuksia, laivoja, tehtaita ja voimalaitoksia, joissa on asbestia sisältäviä rakenteita, ja esimerkiksi rakennusten remonttitöiden yhteydessä ihmiset altistuvat asbestille, mikäli ei käytetä tiukkoja suojatoimia. Nämä asbestia sisältävät rakenteet tulee kartoittaa ja purkaa, ja asbesti tulee hävittää turvallisesti sellaisella tavalla, että ihmisiä ei altisteta uudestaan.

Asbestin surullisesta tarinasta ja kokemuksista pitää ottaa oppia myös uusien, nyt esillä olevien terveysriskien suhteen. Esimerkiksi nanohiiliputkista tutkijat ovat todenneet, että niiden terveysvaikutukset ovat hyvin samantyyppiset kuin asbestin. Siksi meidän tulee ottaa tästä kokemuksesta oppia ja toimia varovaisuusperiaatteen mukaisesti esimerkiksi nanomateriaaleja koskevia säädöksiä tehdessämme.

 
  
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  Vittorio Agnoletto, a nome del gruppo GUE/NGL. – Signor Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, sembra proprio che le migliaia di morti che ci sono stati finora per l'amianto, che le decine di migliaia di persone che rischiano di morire nei prossimi anni per un'esposizione pregressa all'amianto – il tempo di latenza, sappiamo, può arrivare a 15 e anche a 20 anni – non contino assolutamente nulla.

Sembra che non conti nulla il processo Eternit, cominciato a Torino riguardo a quanto è avvenuto a Casale Monferrato, dove non c'è una famiglia che non abbia avuto un lutto al suo interno. Avrebbe dovuto, l'amianto, essere messo al bando operativamente dagli Stati membri applicando la direttiva del '99. Gli Stati avrebbero dovuto proteggere con tutte le precauzioni possibili i lavoratori esposti, applicando la direttiva del 2003, chiudendo gli stabilimenti, effettuando bonifiche dei siti contaminati, indennizzando le vittime e le popolazioni. Questo non è successo dappertutto. Poco o nulla è stato fatto.

Ho già parlato del processo di Torino, dove sono imputati padroni svizzeri e belgi. Tutti sapevano, poco si è agito, ed è soprattutto l'industria a sottrarsi alle proprie responsabilità, ad agire tra le maglie dell'inerzia delle autorità pubbliche. Esempi di inerzia sono quanto avviene, ad esempio, in Italia, a Brioni, dove l'amianto non è stato rimosso, a Porto Marghera, a Cengio, dove si contano ancora i morti. Oggi l'industria chiede alla Commissione di tollerare ancora una deroga, già concessa a tempo delimitato, dal regolamento REACH nel 2006, alle fibre di amianto crisotilo.

È vero, hanno un'applicazione limitata gli impianti di elettrolisi a basso voltaggio, e solo in pochi impianti, ma dove gli industriali reclamano l'impossibilità a qualsiasi sostituto alternativo, pena la chiusura degli impianti. Un ricatto, ma alternative a questo processo sono state trovate in Svezia, utilizzando tecnologie nella sostituzione di membrane senza amianto, per il basso voltaggio, ed analoga soluzione è stata adottata anche per la produzione di idrogeno. Perché in alcuni Stati sì e in altri no? Perché nella lunga battaglia per la messa al bando del PCB innumerevoli sono state le omissioni e le reticenze a muoversi, anche avallate dalla DG Imprese della Commissione europea. Anche in questo caso non è stato dato il buon esempio.

La direttiva del '99 sul divieto dell'amianto imponeva che la revisione di tale autorizzazione dovesse essere preceduta da un parere del comitato scientifico sulla tossicologia, mai prodotto. È così che la Commissione rispetta le direttive? Per non parlare del sindacato che dice di non essere neanche stato consultato.

Il Parlamento europeo il proprio sforzo lo fa per rincorrere inadempienze di altri. Questa risoluzione chiede alla Commissione di colmare entro il 2009 un vuoto legislativo sulla messa al bando dei prodotti di seconda mano contenenti amianto, pezzi di tetto, di aerei e quant'altro dovrebbe essere smaltito definitivamente. Si fissano date precise, ancora una volta per una strategia di messa al bando, entro il 2015, di tutti i tipi di amianto, ma erano obiettivi già scritti nel '99. Sono trascorsi 10 anni e si è continuato a morire.

La GUE aveva rivendicato, tra le prime iniziative di questa legislatura, la costituzione di un fondo comunitario di indennizzo alle vittime, di fondi ad hoc per la decontaminazione. La richiesta era specifica verso la Commissione, che oggi invece si appiattisce dietro la volontà delle multinazionali. È necessario invece passare a fatti ed impegni concreti. Solo quando questi vi saranno a partire dalle stesse richieste di questa risoluzione, solo allora potremo essere comprensivi. Oggi questa volontà non è palesata, per questo votiamo contro la concessione della deroga.

 
  
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  El Presidente. − Tiene la palabra el señor Bowis, a quien, por el cariño y respeto que le tenemos, nos alegramos mucho de ver restablecido.

 
  
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  John Bowis, on behalf of the PPE-DE Group. – Mr President, you are very kind. Thank you for those words. It is good to be back for what is my last week in this Parliament – or any parliament. After 25 years of elected politics that is an adequate sufficiency, I think.

I just want, on this last occasion, to say that many of us in this House have invested a lot of ourselves in the REACH process: Guido Sacconi and many colleagues have laid the foundations for a safer, better chemicals framework. My message to the next Parliament is, ‘Be vigilant; keep an eye on the process’.

Similarly, as Satu Hassi has said, we have a long history on asbestos, and we have a very strong feeling that we need to watch out for that. When I was lying on my hospital bed, having my heart bypass and feeling sorry for myself, I was watching on the television the earthquake in Italy, and that put my problems into perspective. But it also, of course, reminded me in this context that, when you have a disaster like that, asbestos can be released into the atmosphere. Asbestos is very often safe while it is covered. As soon as it breaks out, that is when the dangers occur, and so one of the messages has to be that we need to look at the at-risk areas of our European Union to see where we should be highlighting the risk and monitoring it for the future.

Having said that, I would just say thank you to my colleagues for their friendship, their support and their messages in recent weeks. I shall treasure my 10 years in this Parliament, and I shall watch with interest as the next Parliament takes on the projects that perhaps we have been able to start.

(Applause)

 
  
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  El Presidente. − Muchas gracias, señor Bowis. Tenga usted la certeza de que muchos le mantendremos siempre en nuestro recuerdo y en nuestro agradecimiento, por su esfuerzo y por su dedicación al trabajo de la Cámara.

 
  
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  Guido Sacconi, Autore. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, esatto, ci metto anch'io un po' del personale.

Prima di tutto però devo dare atto alla Commissione che nella risposta che ci ha fornito ha risposto in modo sostanzialmente positivo alle questioni concrete che noi poniamo con la nostra risoluzione. Naturalmente sarà compito del nuovo Parlamento verificare e controllare che gli impegni delineati siano rispettati e rispettati nei tempi previsti.

Ci metto anch'io qualcosa di personale, due cose. Primo, un saluto di cuore a John Bowis, con il quale abbiamo collaborato moltissimo. Forse faremo un club, noi due, degli osservatori del Parlamento europeo, in particolare sulle materie sulle quali abbiamo molto lavorato insieme, mi pare con grandi risultati.

Secondo, devo dire, un po' simbolicamente, il fatto che il mio ultimo intervento in quest'Aula sia su REACH, sull'applicazione di REACH, che mi ha impegnato fin dall'inizio di questa legislatura, quando sembrava che non avremmo mai potuto arrivare a conclusione di quell'iter legislativo, vabbè, dimostra che sono una persona fortunata, una persona fortunata anche perché ho potuto conoscere persone come voi, come lei, Presidente, con la quale ci siamo molto intesi come molti altri colleghi coi quali, collaborando, abbiamo prodotto risultati credo davvero importanti per i cittadini europei.

 
  
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  El Presidente. − Gracias, señor Sacconi. Tenga la certeza de que también a usted le vamos a echar de menos por su trabajo y su dedicación. Buena suerte y mucha felicidad para su actuación futura, que, ciertamente, seguirá la línea de lo que ha venido usted haciendo entre nosotros.

 
  
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  Antonio Tajani, Vicepresidente della Commissione. − Signor Presidente, onorevoli deputati, anch'io, prima di concludere questo dibattito, ci tengo a ringraziare l'onorevole Sacconi e l'onorevole Bowis, e lo faccio come loro ex compagno di scuola, essendo stato per tanti anni seduto sui banchi di questo Parlamento.

Li voglio ringraziare per il lavoro che hanno svolto, sia pur seduti su schieramenti diversi hanno reso onore al nostro Parlamento. Quindi, come parlamentare e oggi come Commissario e Vicepresidente della Commissione, li voglio ringraziare per il contributo altamente qualificato che hanno dato ai lavori del Parlamento, dimostrando che si può essere – al di là di quello che a volte scrivono certi giornali – dei buoni parlamentari essendo presenti e rendendo veramente un servizio alle istituzioni, che rappresentano mezzo miliardo di cittadini europei. Per questo ci tenevo a ringraziarli anche in occasione di questo mio ultimo intervento in questa legislatura come Commissario.

Dicevo, volevo ringraziare l'onorevole Sacconi comunque, anche per la commissione dell'ambiente, per aver messo all'ordine del giorno questo argomento che è particolarmente importante, e l'onorevole Bowis con il suo intervento e le sue osservazioni hanno dimostrato quanto il tema sia sentito da parte di tutti i cittadini. Credo che questo dibattito, e lo spero, abbia permesso di dissipare ogni dubbio e ogni preoccupazione: la Commissione farà regolarmente rapporto al Parlamento sull'applicazione del regolamento e, sia chiaro, non transigerà sulla protezione dei lavoratori, della salute e dell'ambiente.

Per quanto riguarda le osservazioni che hanno fatto gli onorevoli Ferreira e Agnoletto, voglio ricordare a nome della Commissione che la Confederazione europea dei sindacati dei lavoratori è stata consultata, e in modo particolare i lavoratori chimici si sono dichiarati a favore del mantenimento della deroga.

Vorrei inoltre sottolineare che non risponde a verità che non esistono limiti di tempo, visto che quando un prodotto sostitutivo è disponibile la deroga viene abrogata. Inoltre, lo ricordo, la Commissione effettuerà una revisione generale nel 2011. Grazie ancora per le osservazioni e per l'impegno che avete profuso su un argomento così sensibile che riguarda la salute dei lavoratori, ma direi la salute di tutti quanti i cittadini dell'Unione europea.

 
  
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  El Presidente. − Para cerrar el debate, se ha presentado una propuesta de resolución(1), de conformidad con el apartado 5 del artículo 108 del Reglamento.

Se cierra el debate.

La votación tendrá lugar hoy a las 12.00 horas.

Declaraciones por escrito (artículo 142 del Reglamento)

 
  
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  Richard Seeber (PPE-DE), schriftlich. – Die weitere Zurückdrängung von Asbest in Europa ist rückhaltlos zu begrüßen.

Da schon seit Jahrzehnten die krebserregende Eigenschaft von Asbestfasern bekannt ist und die EU 2003 auch ein Verbot gegen die Verwendung dieses gesundheitsschädlichen Stoffes bei neuen Produkten eingesetzt hat, sollten nun langsam auch die letzten Relikte der Asbestanwendung aus Europa verschwinden.

Der Großteil der Mitgliedstaaten geht bereits alternative Wege. Besonders im Bereich Elektrolyseanlagen können statt Asbest häufig auch andere Materialien verwendet werden.

Im Lichte der immer besseren Aufklärung der europäischen Bevölkerung in Gesundheitsfragen und der sehr hohen europäischen Schutzstandards im Umwelt- und Gesundheitsbereich geht es nicht an, dass in Europas Produktionsstätten immer noch krebserregende Stoffe im Umlauf sind.

 
  

(1)Véase el Acta.

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