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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 15 juillet 2009 - Strasbourg Edition JO

Présentation du programme de la Présidence suédoise (débat)
MPphoto
 

  Marielle De Sarnez (ALDE). - Monsieur le Président, deux questions se posent à nous. La première, c’est la question de la crise. Tout le monde le sait, il faut une réponse cohérente et commune à la crise économique et sociale et donc un plan de relance européen pour porter les investissements et pour soutenir l’emploi. L’Europe doit vraiment se montrer aujourd’hui plus attentive, plus proche de nos concitoyens dans les difficultés qu’ils traversent. Elle doit aider davantage ceux qui sont frappés par la crise. De ce point de vue là, il y a urgence.

La deuxième question, c’est finalement la question du nouveau modèle de développement qui doit émerger à l’issue de la crise, un modèle plus sobre, plus juste et plus durable, qui mette la finance au service de l’économie réelle, qui développe de nouvelles formes de solidarité entre Européens, qui prenne en compte les enjeux sociaux et environnementaux dans les échanges internationaux et qui réforme en profondeur nos relations avec les pays les plus pauvres de la planète, et je pense notamment à l’Afrique.

À ces deux questions majeures s’ajoute une exigence démocratique qui concerne le processus dont vous avez la charge, vous, Présidence suédoise. Cécilia Malmström – que je suis heureuse de saluer aujourd’hui – le sait mieux que quiconque, il y a des différences très importantes entre le traité de Nice et le traité de Lisbonne concernant ce processus de désignation: majorité simple d’un côté, majorité qualifiée de l’autre, désignation d’un côté, proposition de l’autre, nombre de commissaires qui divergent selon l’un ou l’autre des traités. Moi, je vous demande vraiment que soient respectés l’esprit et la lettre des traités. Cela relève de votre responsabilité et c’est très important pour la crédibilité de nos institutions. Par avance, je vous en remercie.

 
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