Der Präsident. − Als nächster Punkt folgt die Aussprache über sechs Entschließungsanträge zu Guinea.
Véronique De Keyser, auteur − Monsieur le Président, je pense que l'intérêt dépasse largement la foule qui s'est précipitée dans cet hémicycle cet après-midi, ce que je regrette une fois de plus pour mon groupe et pour les autres.
Monsieur le Président, la Guinée Conakry a besoin du soutien de la communauté internationale. À la mort du président Conté, une junte militaire a pris le pouvoir. Décriée par l'étranger, elle avait pourtant reçu un soutien interne parce qu'elle promettait une transition rapide vers un régime civil avec des élections libres. Le capitaine Dadis Camara qui la dirigeait s'était engagé fermement à ne pas être candidat aux présidentielles, mais après une gestion désastreuse du pays – absence de budget, d'offres publiques dans les marchés, de services basiques à la population –, il a pris goût au pouvoir et il s'y est accroché au point de se présenter maintenant aux élections. Sa campagne électorale s'appuie sur toutes les ressources organisationnelles, médiatiques et économiques du pays. Devant cette violation des engagements antérieurs pris par la junte, l'opposition a organisé une manifestation qui a été brutalement réprimée par la garde présidentielle. Elle a fait 150 morts, plus de 1 000 blessés et de nombreuses femmes ont été violées et éventrées.
La riposte du Parlement européen et, je le souhaite, de l'Union européenne, sera claire. Nous demandons la suspension de l'accord de pêche de l'Union européenne. Nous demandons à l'Union africaine d'imposer des sanctions à la junte militaire et d'organiser un dialogue au sein d'une commission de réconciliation. Nous demandons la mise en place d'un gouvernement de transition pour préparer les élections présidentielles et législatives, la junte s'étant définitivement mise au ban de la communauté internationale.
Je souhaite que ces réactions, à la mesure du drame qui s'est produit, servent de précédent et que dans d'autres cas de violations flagrantes des droits de l'homme, l'Union européenne ait le courage d'agir avec la même célérité.
Renate Weber, author. − Mr President, when you look into the situation of Guinea and learn about the atrocities that have taken place there in recent months, the first legitimate question to ask is why it has had so little media coverage. There have been only a few lines here and there, as though there had not been hundreds of people killed, terrible acts of torture and horrifying acts of rape aimed at annihilating human dignity.
It is true that various international institutions have condemned the military junta that came to power after a coup d’état, but I believe that much more should have been done to raise awareness among ordinary citizens, including European citizens. This is why I am pleased that at least the European Parliament, speaking on behalf of the citizens who sent us here, has an appropriate reaction and the resolution we will vote on today appropriately addresses it.
However, I consider that what is of the utmost importance is not only to criticise and condemn the current regime but also to eliminate any possibility of European funds intended to help the people of Guinea being misappropriated.
Cristian Dan Preda, Autor. − Ziua de 28 septembrie este o zi importantă pentru poporul din Guineea, pentru că este ziua în care a avut loc referendumul pentru independenţă. Din acest an, ziua de 28 septembrie va fi însă şi o zi simbol a masacrului pe care puterea instalată în mod violent la Conakry l-a produs împotriva opozanţilor.
Menţinerea la putere a acestei echipe de militari este inacceptabilă. De altfel, de-a lungul timpului căpitanul Dadis Camara, care s-a instalat la putere, a promis că va abandona cursa, că nu se va prezenta. A expirat acum, de curând, şi ultimatumul dat de Uniunea Africană.
Este evident că, ajunşi la putere, militarii mint şi că nu trebuie crezuţi pe cuvânt. Este nevoie, de aceea, de o guvernare democratică bazată pe alegeri şi comunitatea internaţională trebuie să preseze în acest sens.
Marie-Christine Vergiat, auteur. − Monsieur le Président, mes chers collègues, je me suis déjà exprimée à Bruxelles lors du débat sur la mini-session, il y a quinze jours. Je ne reviendrai donc pas sur mon intervention.
Mes collègues ont déjà exprimé un certain nombre de choses. Je voudrais, pour ma part, me féliciter que l'ensemble des groupes politiques au sein du Parlement puissent aujourd'hui conjointement répondre à l'appel qu'a lancé la société civile guinéenne, en condamnant la répression organisée par la junte militaire au pouvoir depuis décembre dernier, répression de la manifestation pacifiste organisée à l'occasion de l'indépendance de la Guinée.
Cette société civile guinéenne nous appelle au secours et effectivement il serait totalement inadmissible que l'Union européenne puisse verser, dans le cadre de l'accord de pêche, des sommes dont nous savons pertinemment aujourd'hui qu'elles iraient tout droit dans les poches de la junte militaire au pouvoir et non pas au bénéfice des pêcheurs guinéens, comme le prévoient les textes.
Le régime guinéen est le régime le plus corrompu au monde aujourd'hui. Ce n'est pas moi qui le dis, mais les organismes chargés de contrôler les choses en la matière.
Je souhaite donc ardemment que nous puissions tous ensemble voter l'ensemble de la résolution commune, y compris le paragraphe demandant la suspension de l'accord pêche, et j'espère que, sur ce sujet, nous serons suivis par le Conseil et la Commission.
Adam Bielan, autor. − Panie Przewodniczący! Kiedy pod koniec zeszłego roku, po śmierci prezydenta Conté, kapitan Camara stanął na czele junty wojskowej, która przejęła władzę w Gwinei, społeczność międzynarodowa niestety wykazała się dużą naiwnością, wierząc, że kapitan Camara doprowadzi do wolnych, demokratycznych wyborów prezydenckich, w których nie wystartuje. Dzisiaj wiemy, że kiedy 28 września ponad pięćdziesiąt tysięcy zwolenników opozycji zgromadziło się na stadionie narodowym, żeby zaprotestować wobec zmiany decyzji, złamania danego słowa przez kapitana Camarę, wysłano naprzeciwko nich żołnierzy. Zginęło ponad 150 osób, ponad 1200 zostało rannych, mamy do czynienia z licznymi przypadkami gwałtów.
Cieszę się, że Javier Solana, Wysoki Przedstawiciel Unii Europejskiej ds. Polityki Zagranicznej i Bezpieczeństwa, tak szybko zabrał głos. Wyrażam wdzięczność rządowi Francji za to, że zerwał współpracę wojskową z Gwineą. Ale od czasu tej masakry minęły już trzy tygodnie, a nie widać efektów tych działań. Dlatego uważam, że Unia Europejska powinna się w tej chwili skupić na wywarciu nacisku na Gwineę, razem z ONZ-tem i Unią Afrykańską oraz zastosować jak najbardziej drastyczne sankcje. Tylko w takim wypadku możemy mówić o oddaniu władzy przez kapitana Camarę.
Isabella Lövin, författare. − Herr talman! Jag välkomnar det beslut som fiskekommissionär Joe Borg meddelade i förrgår, alltså att kommissionen drar tillbaka sitt förslag till fiskeriavtal med Guinea. Fiskeriutskottet har redan röstat nej till ett sådant avtal. Det gjorde vi två dagar efter massakern i Conakry då över 150 personer sköts ner av regeringstrupper som kontrolleras av Moussa Camara.
Jag hoppas att det här är ett första steg och att Europeiska unionen ser över sin handelspolitik med utvecklingsländerna. Vi har ett stort ansvar som en av världens viktigaste och största handelsaktörer, och också utvecklingsaktörer. Vi måste ha en överensstämmelse mellan handeln och vilket förhållande vi har med den här typen av regimer. Man har under årens lopp försökt att förbättra fiskeriavtalet genom att man säga att en del av avtalspengarna ska gå till att stödja det lokala fisket. Men kommissionens egna utvärderingar har visat att det faktiskt inte går till som det står på papperet, utan pengarna går direkt till att stödja den här typen av regimer. Det ska Europeiska unionen inte hålla på med!
Filip Kaczmarek, w imieniu grupy PPE. – Panie Przewodniczący! Już dwa tygodnie temu rozmawialiśmy o Gwinei. Niemniej sytuacja w tym kraju nadal wymaga naszej uwagi i naszej reakcji. W poniedziałek, w tym tygodniu, Komisja Rozwoju wysłuchała relacji naocznego świadka wydarzeń z 28 września, byłego premiera i przewodniczącego opozycyjnej partii UFDG pana Diallo.
Wydaje mi się, że nie wystarczy wzywać juntę do szanowania wolności słowa, zgromadzeń czy w ogóle do respektowania praw człowieka. Gdyby junta szanowała te zasady, te wartości, to nie byłaby juntą, nie możemy więc oczekiwać, że takiego wezwania posłucha. Człowieka czynu – a takim jest kapitan Dadis Camara – można zatrzymać jedynie czynami, a nie słowami. Dlatego właśnie apeluję do Komisji Europejskiej o czyny.
Patrice Tirolien, au nom du groupe S&D. – Monsieur le Président, chers collègues, la Guinée est actuellement secouée par des événements dramatiques qui choquent l'opinion internationale et bafouent le droit.
En effet, le 28 septembre 2009, la junte militaire conduite par le capitaine Dadis Camara réprimait dans le sang une manifestation pacifique regroupant tous les partis d'opposition.
Or, les accords de Cotonou fondent les relations entre l'Union européenne et ses partenaires ACP sur la base du respect des droits de l'homme et des principes démocratiques. Ainsi, la décision unilatérale du capitaine Dadis Camara de repousser le scrutin et de refuser d'évoquer la question de sa candidature à la présidence guinéenne constitue un manquement grave aux engagements pris d'organiser des élections libres et transparentes dans le délai d'un an.
L'Union européenne doit donc sans délai agir en conformité avec les principes et les valeurs permanentes qui fondent son action pour que cessent ces violences, qui constituent autant de violations des droits de l'homme.
Monsieur le Président, mes chers collègues, je me félicite que la résolution de compromis soit d'ailleurs tout à fait conforme à nos valeurs et à nos principes, mais je tiens particulièrement ici à insister sur l'article 10 de ce texte, à savoir la suspension du protocole de l'accord de pêche entre l'Union européenne et la République de Guinée tant que le processus démocratique n'est pas engagé.
J'entends des voix qui se demandent si une telle décision n'aurait pas des conséquences socioéconomiques désastreuses pour la population. Mais face aux violences du 28 septembre dernier, nous devons reconnaître que le pouvoir guinéen ne se souci guère des conditions de vie de ses citoyens et qu'il ne nous offre pas d'autre solution que la fermeté.
Depuis son indépendance en 1958, la Guinée n'a connu que des régimes dictatoriaux.
Carl Haglund, för ALDE-gruppen. – Herr talman! Jag ska inte upprepa allt det kloka och goda som mina kolleger redan har sagt. Jag kan bara till en början säga att jag är mycket glad över att den här frågan diskuteras här idag. Jag ska kort säga några ord om den behandling vi hade om fiskeriavtalet i utskottet den 30 september. Det är faktiskt så att när vi skulle behandla frågan kunde man ha trott att EU var på väg att ingå ett handelsavtal med vilken västerländsk demokrati som helst. Ingenstans framgick det i diskussionen eller i handlingarna att vi hade ett avtal framför oss med en nation där situationen är vad den är idag, och som också redan har beskrivits rätt bra här i kammaren.
Flera har kanske tyckt att fiskerifrågor är en sak och mänskliga rättigheter är en annan sak, och att man inte ska blanda ihop dem. Själv kan jag inte förstå hur man som politiker kan resonera så. Det att rösterna i utskottet föll 11–9 till förmån för att fälla avtalet är också rätt oroande. Det fanns alltså en ganska stor grupp i parlamentet som åtminstone i det skedet tyckte det var helt okej att ingå ett handelsavtal med ett land som Guinea och med en regim som det landet har. Det är glädjande att säga att det nu finns en mycket större enighet kring att, för det första, ha en tydlig linje i fråga om Guinea, och för det andra, att det finns ett brett stöd för att man nu faktiskt har dragit tillbaka det här avtalet från rådets sida. Det gläder mig storligen.
Man kan säkert också tycka att de som är för att avtalet dras tillbaka inte tänker på de fiskare som berörs, men så är det ingalunda. Det är givet att vi måste finna en hållbar lösning för dem. Men vi kan inte sopa de mänskliga rättigheterna under mattan bara för att vi har en situation där vi har ett antal fiskebåtar som måste försörjas.
Raül Romeva i Rueda, en nombre del Grupo Verts/ALE. – Señor Presidente, yo tuve el honor de participar, precisamente, en la reunión de la Comisión de Pesca cuando votó, aunque por un margen muy estrecho, a favor de no renovar el acuerdo de pesca con Guinea, precisamente por las masacres, por las violaciones, por todas las violaciones de los derechos humanos que ha habido estos días y que, todavía, hasta la fecha de hoy, siguen pendientes de clarificación.
Hoy me gustaría que el Pleno ratificase esa decisión. Con esta decisión mandaríamos un mensaje claro, tanto a las instituciones europeas como al Gobierno de Guinea, de que no estamos dispuestos a contribuir con dinero de nuestros contribuyentes a mantener en el poder a un Gobierno corrupto y con responsabilidades criminales.
Me complacería que, por una vez —y espero que sirva de precedente—, las vidas humanas y los derechos humanos sean más importantes que un acuerdo de carácter económico. Y me complacería más porque la Comisión ya lo ha hecho, la Comisión de Pesca también lo ha hecho, y es hora de que el Pleno del Parlamento Europeo también ratifique esta decisión.
Por lo tanto, nos hallamos ante una gran oportunidad, y espero, como se ha dicho, que el artículo 10 se mantenga tal y como está establecido.
(Aplausos en algunos escaños)
Tomasz Piotr Poręba, w imieniu grupy ECR. – Panie Przewodniczący! Co najmniej 157 zabitych i ponad 1200 rannych to bilans wrześniowej interwencji gwinejskiej armii przeciwko pokojowym manifestacjom opozycji na stadionie w Konakrze. To największa masakra od momentu uzyskania przez Gwineę niepodległości w 1958 r.
Przejmując władzę w grudniu ubiegłego roku Camara obiecał rozprawić się z korupcją, anarchią, a następnie oddać władzę w demokratycznych wyborach. Dziś junta wojskowa nadal rządzi krajem bez poszanowania podstawowych zasad praworządności i podstawowych praw człowieka. Bandy żołnierzy regularnie dopuszczają się napadów, rabunków i gwałtów.
Jako przedstawiciele państw demokratycznych, musimy domagać się natychmiastowego ustąpienia junty i ukarania winnych krwawego mordu ludności cywilnej, bezkarnego strzelania do tłumów i publicznych gwałtów kobiet. Gwinea to kraj o dużym potencjale gospodarczym. Pomimo tego należy do najuboższych państw na świecie i najbardziej skorumpowanych państw w Afryce, a dalsze dyktatorskie rządy junty wojskowej mogą doprowadzić do wojny domowej i destabilizacji sytuacji w całej Afryce Zachodniej.
Anne Delvaux (PPE). - Monsieur le Président, 150 morts et combien d'humiliations sexuelles non dénombrées ce jour. Le 28 septembre, c'est une violation inouïe qui s'est déchaînée à l'encontre de civils guinéens. C'est une répression démesurée aussi de la junte militaire au pouvoir et les témoignages à cet égard sont sans appel.
Face à une telle barbarie, nous devons être extrêmement fermes et je me réjouis des sanctions ciblées décidées hier par les pays l'Union à l'encontre de la junte de Moussa Dadis Camara. Condamner les événements ne suffit évidemment pas. Il faut réclamer que toute la lumière soit faite sur les faits, par le biais d'une vraie commission d'enquête internationale, et que les crimes qui ont été commis ne restent pas impunis.
En outre, je voudrais, moi, pour les trente secondes qui me restent, appeler l'Union à utiliser tous les moyens en son pouvoir afin de lutter contre l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre. Ce phénomène est en recrudescence dans de nombreuses zones de conflit armé. Ce sont les femmes, parfois très âgées ou très jeunes, qui en sont victimes. Ce sont de toute façon dans tous les cas des personnes vulnérables qui sont ciblées.
Plaider pour l'État de droit et pour la bonne gouvernance doit automatiquement s'accompagner du respect des droits de l'homme, de l'égalité des genres, de la protection des plus vulnérables, comme conditions minimales à tout nouvel accord de coopération, de quelle que nature que ce soit.
Harlem Désir (S&D). - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, le 28 septembre dernier le peuple guinéen manifestait pour le respect des engagements pris, pour le respect de la convocation d'élections libres, d'élections démocratiques.
Il a été victime de la pire des répressions par un régime qui était déjà dépourvu de toute légitimité et qui a, ce jour-là, perdu toute dignité. Des hommes réprimés, des femmes éventrées à la baïonnette, violées, les opposants politiques, syndicalistes torturés, martyrisés.
L'Union européenne doit être aujourd'hui aux côtés de l'Union africaine, aux côtés de la CDAO, aux côtés des Nations unies, pour ne pas accepter de laisser ce crime impuni et pour être surtout aux côtés du peuple guinéen. Ce pays, effectivement, qui regorge de richesses ne pourra jamais les utiliser à son développement tant que des dictatures corrompues pourront accaparer ces richesses au bénéfice d'un clan.
C'est pourquoi je me réjouis effectivement de la fermeté annoncée par la Commission européenne, de celle sur laquelle peut se retrouver aujourd'hui notre Parlement. Nous ne pouvons pas mettre en balance des intérêts économiques étroits au regard des engagements qui ont été pris par les partenaires de l'Union européenne, notamment ceux qui ont signé l'accord de Cotonou: le respect des droits de l'homme, le respect des principes démocratiques. Aujourd'hui, nous avons un engagement vis-à-vis du peuple de Guinée: être à son côté dans son combat pour la liberté et la démocratie.
Ioannis Kasoulides (PPE). - Mr President, I asked for the floor simply to make a comment on the suggestion to suspend the existing EU-Guinea fisheries protocol. I doubt whether a brutal regime which does not hesitate to dispense with the lives of 156 of its citizens and is responsible for so many other atrocities will be moved by such a disproportionately small sanction on that issue. We should also bear in mind that there are legal obligations regarding this agreement towards people employed in the fishing industry in Guinea, who have nothing to do with the brutal regime. That is why the EPP is hesitant to support this suggestion.
Charles Tannock (ECR). - Mr President, the story of Guinea-Conakry follows a depressingly familiar African script: a dictatorial ruler; a military coup; one authoritarian regime replaced by another; and most of the people still living in abject poverty. Substantial mineral and oil resources could make Guinea one of Africa’s most prosperous nations. Instead, the wealth fuels conflict and misery, not only in Guinea, but throughout a region that has witnessed appalling bloodshed and chronic instability in the past 20 years.
In the past I have pressed the European Commission to help develop a kind of Kimberley Process for resources other than just diamonds to ensure that the activities of mining companies do not support civil war or ruthless dictators such as Captain Camara in Guinea. I am therefore especially concerned about the massive deal struck between Guinea and Chinese companies, and I hope that the Commission and Council will express to Beijing our expectations that its business activities there should neither provoke internal strife nor further undermine human rights in Guinea. However, like Mr Kasoulides, I suspect the proposals to rescind the EU fisheries agreement will only serve to punish local communities, not the military junta.
Heidi Hautala (Verts/ALE). - Arvoisa puhemies, koska komissiota on tässä kiitelty siitä päätöksestä, jonka se on tehnyt Guinean kalastuspöytäkirjan suhteen nimenomaan ihmisoikeusloukkauksien takia, haluaisin kysyä komissaarilta, onko nyt tarkoitus käydä systemaattisesti läpi muita vastaavia tilanteita tai ainakin valmistautua siihen, että toimitaan johdonmukaisesti yhtä tiukasti, sitten kun näin vakavia ihmisoikeusloukkauksia mahdollisesti muuallakin tapahtuu.
Eija-Riitta Korhola (PPE). - Arvoisa puhemies, äskettäin eräs suomalainen äänestäjä kysyi minulta, miten määrittelisin ihmisoikeudet. Vastasin hänelle, että minun ei pidä eikä kannata määritellä niitä omin päin, muuten ne eivät kantaisi omaa kotioveani kauemmas. Idea on juuri siinä, että ihmisoikeudet on jo määritelty ja että valtiot ovat sitoutuneet niitä kunnioittamaan. Ne sitovat kansainvälistä yhteisöä. Siksi me vetoamme niihin.
Guinea on allekirjoittanut Cotonoun sopimuksen, jossa edellytetään ihmisoikeuksien ja demokratian kunnioittamista. Tämä on lähtökohta. Meidän on todella edellytettävä, että maan demokratiakehitys lähtee kunnolla käyntiin tehdessämme lisää yhteistyösopimuksia Cotonoun pohjalta. Kuten olemme kuulleet, Guinean tämänhetkinen tilanne on sietämätön ja vaatii nopeaa reagointia ja mahdollisesti sanktioita. Guinealla on merkittävät malmivarat ja sitä kautta suuret kehitysmahdollisuudet. Samalla se on yksi maailman korruptoituneimpia maita. On todella valitettavaa, että kiinalaiset valtionyhtiöt ja yritykset, jotka investoivat Guineaan, eivät osaltaan vaadi minkäänlaista sitoutumista ihmisoikeuksiin.
Leonard Orban, Membru al Comisiei. − Comisia a condamnat rapid, cu fermitate şi în mod (vorbitorul a fost întrerupt) repetat masacrele şi cazurile de încălcare flagrantă a drepturilor omului care au avut loc în 28 septembrie 2009 şi care au continuat şi după această dată.
Prin participarea la Grupul de contact internaţional pentru Guineea, Comisia a aprobat concluziile reuniunii din 12 octombrie, care prevăd adoptarea unor diferite măsuri privind respectarea drepturilor omului.
În primul rând, în plan umanitar, este nevoie ca toate persoanele deţinute în mod arbitrar să fie eliberate, ca trupurile victimelor să fie încredinţate familiilor, ca toate persoanele rănite, în special, femeile violate, să beneficieze de îngrijiri medicale. Nu putem decât să ne exprimăm regretul şi îngrijorarea că, pentru moment, nu pare să se fi luat niciuna dintre aceste măsuri.
În al doilea rând, Comisia salută decizia Secretarului General al Naţiunilor Unite de a institui o comisie de anchetă internaţională care să investigheze masacrele din 28 septembrie pentru a-i aduce în faţa justiţiei pe autorii acestor fapte. Este primordial să punem capăt impunităţii şi degradării situaţiei drepturilor omului în Guineea. Comisia de anchetă internaţională şi investigaţiile preliminare ale Curţii Penale Internaţionale vor conduce la îmbunătăţirea situaţiei în acest sens.
În acest context, Comisia este pregătită să analizeze posibilitatea de a acorda un sprijin financiar Misiunii Internaţionale de Observare şi protecţie pentru ca membrii Comisiei şi martorii să fie protejaţi împotriva actelor de intimidare şi pentru a contribui la instaurarea unui climat de securitate în rândul populaţiei din Guineea.
Pe de altă parte, dincolo de impunerea unui embargo total asupra armelor, Comisia este dispusă să analizeze posibilitatea sprijinirii reformei în domeniul securităţii în vederea reformării şi profesionalizării armatei, astfel încât Guineea să îşi redobândească stabilitatea.
În încheiere, doresc să precizez că măsurile care se impun, în conformitate cu articolul 96 al Acordului de la Cotonou, au fost luate deja la 27 iulie 2009.
În plus, doresc să precizez un lucru care a fost subliniat anterior, că din motive de coerenţă şi pentru a spori presiunea asupra juntei, comisarul pentru afaceri maritime şi pescuit, domnul Borg, a anunţat intenţia Comisiei de a retrage propunerea de acord de parteneriat în domeniul pescuitului care urmează să fie încheiat cu Guineea. De altfel, pentru moment, nu se va face plata (aplauze) contrapartidei financiare corespunzătoare.
Şi ca să răspund întrebării care mi-a fost adresată, în alte cazuri Comisia, desigur, va acţiona caz cu caz şi va examina caz cu caz situaţiile apărute.
Vă mulţumesc.
Der Präsident. − Die Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung findet im Anschluss an die Aussprachen statt.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 149)
Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. – O principal objectivo do novo Acordo de Parceria entre a UE e a Guiné Conacri é reforçar a cooperação entre a Comunidade Europeia e a República da Guiné, por forma a favorecer o estabelecimento de um quadro de parceria para o desenvolvimento de uma política de pesca sustentável e uma exploração responsável dos recursos haliêuticos na zona de pesca guineense, no interesse de ambas as Partes.
A contrapartida financeira do Protocolo é fixada em 450 000 euros por ano, para possibilidades de pesca relativas à categoria das espécies altamente migradoras. A totalidade deste montante será destinada à instauração de uma política nacional das pescas baseada na pesca responsável e na exploração sustentável dos recursos haliêuticos das águas da Guiné.
O atrás exposto cumpre com o propósito da PCP em matéria de Acordos de Pesca com países terceiros, pelo que, a provação deste documento merece o meu voto favorável.