Propositions de résolution: Interdiction des techniques au cyanure dans l'industrie minière de l'UE (RC-B7-0238/2010)
Alajos Mészáros (PPE). – (HU) Je voudrais que l'interdiction des techniques au cyanure dans l'industrie minière soit étendue à l'ensemble de l'Union européenne. Je souhaiterais que nous puissions éliminer complètement ces techniques à l'avenir, afin de prévenird'autres graves catastrophes naturelles dues à la pénétration de diverses substances toxiques dans nos sources d'eau. Ce type de catastrophe s'est produit en Hongrie; où la presque totalité de la vie dans la rivière Tisza a disparu il y a dix ans. La Slovaquie est également touchée, étant donné que l'accident s'est produit près de la frontière, et elle a l'intention d'ouvrir des mines dans un avenir proche, où la même technique serait utilisée pour l’extraction de l’or. Ce problème et d'autres questions semblables ne provoquent pas de différends entre ces deux pays de l'Union; il va de notre intérêt à tous de mettre en place une politique environnementale durable. C'est la raison pour laquelle mon vote était favorable, la raison pour laquelle j'aimerais me joindre aux partisans de cette mesure.
Giommaria Uggias (ALDE). – (IT) Monsieur le Président, nous sommes sur le point de procéder à l'interdiction des techniques au cyanure dans l'industrie minière, car – comme l'ont mentionné mes collègues parlementaires il y a peu – elles ont eu et continuent à avoir de graves effets sur l'environnement, et elles représentent des dangers critiques pour la santé humaine et animale.
Notre vote visait à exprimer le désir clair de la délégation italienne de l'Italie des valeurs (IDV) du Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, qui se résumait à ne pas négocier des droits fondamentaux tels que la santé des citoyens et l'environnement naturel en les soumettant aux intérêts économiques de quelques fabricants de systèmes. Sur ce point, permettez-moi de dire que comme il se rapporte à des systèmes d’extraction d’or et certainement pas de pommes de terre, les entreprises propriétaires pourraient facilement affecter des ressources économiques et financières appropriées à la recherche de techniques compatibles avec la sécurité environnementale et sanitaire.
Corneliu Vadim Tudor (NI). – (RO) Je tiens à remercier près de 500 de nos collègues qui ont voté hier contre l'utilisation de techniques au cyanure dans l'industrie minière. Le mot «cyanure» est synonyme de «mort». Ce vote catégorique nous fera une énorme faveur, surtout à nous, les Roumains. L'un des plus grands champs naturels du monde se trouve en Transylvanie. Les experts estiment qu'il contient 300 tonnes d'uranium très pur, 800 tonnes d'or et 2 000 tonnes d'argent, sans parler des énormes quantités d'autres métaux et éléments précieux. Les mafias avides, tant à l'échelle locale qu'à l'échelle transfrontalière, rôdent en quête de ces trésors, en montant sans cesse le ton agressif de leur propagande, pleine des mensonges les plus ridicules.
Le recours à des techniques au cyanure provoquerait une gigantesque catastrophe en empoisonnant l'environnement, en faisant exploser quatre montagnes, en détruisant neuf cimetières et en démolissant huit églises chrétiennes. C'est sans parler de la disparition de 1 700 km de galeries romaines, avec les ruines de la citadelle romaine Alburnus Maior balayée de la surface de la terre, un joyau archéologique décrit par l'UNESCO comme un site classé patrimoine culturel unique au monde. L'Europe a déjà payé les frais de Tchernobyl et n'a pas besoin d'une autre catastrophe.
Cristian Dan Preda (PPE). – (RO) J'ai voté contre la proposition de résolution hier parce que les communautés locales m'ont prié de le faire, comme elles considèrent cette interdiction comme une menace pour le développement de la région.
En fait, je pense que l'amendement que nous suggérons mes 40 collègues et moi, qui réclamait la réalisation d'une étude pour éclaircir la question de l'impact, aurait été un geste honorable et raisonnable. Autrement, les passions exprimées ici n'ont servi qu'à détruire la possibilité de développement de certaines communautés.
Joe Higgins (GUE/NGL). – Monsieur le Président, puis-je vous demander pourquoi autant de membres ont le droit de parler fort et grossièrement dans des conversations privées alors que d'autres membres tentent de s'exprimer?
(Applaudissements)
Je me suis abstenu de voter au sujet de la résolution sur le Kirghizstan. Il y a cinq ans, la population kirghize s'est mobilisée pour la Révolution des tulipes contre le régime corrompu et pour obtenir une vie meilleure. Le gouvernement de Bakiyev qui est arrivé au pouvoir a malheureusement et lamentablement trahi les espoirs d'une vie meilleure pour tous, en instaurant un régime corrompu et autoritaire. Le nouveau gouvernement est malheureusement composé de copains de Bakiyev et il n’est aucunement crédible en matière de vie nouvelle pour la population de la région.
Je soutiens mes collègues socialistes du Comité pour une Internationale ouvrière de la région, qui réclament des élections pour élire un nouveau parlement, mais j'insiste clairement sur le fait que les choses ne changeront que si les travailleurs et les masses rurales ont leurs propres candidats et partis de la classe ouvrière pour inverser les privatisations désastreuses des 20 dernières années, afin de contrer le capitalisme néolibéral, et d'instaurer de réels changements démocratiques et de nouvelles institutions contrôlées par la classe ouvrière, et avec une véritable planification de l'économie et une fédération socialiste d'Asie centrale.
Radvilė Morkūnaitė-Mikulėnienė (PPE). – (LT) Je suis très heureuse que ce document ait été adopté par une grande majorité, c'est-à-dire qu’il y a eu très peu d’opposition. En soi, c'est assez compréhensible, étant donné que la santé nous concerne tous, nous ainsi que nos proches. Je félicite également le Parlement européen et tous les citoyens de l'Union ainsi que le rapporteur d'avoir pris de telles décisions aujourd'hui; elles devraient faire progresser des actions plus spécifiques et ciblées non seulement pour guérir les personnes atteintes d'un cancer, mais également pour veiller à la prévention du cancer. Malheureusement, les pronostics en matière de cancers sont vraiment terrifiants, et nous devons concentrer nos efforts pour les vaincre.
J'ai voté en faveur de l'adoption du présent document, car je crois qu'une vision intégrée des cas de cancer et de la lutte contre ceux-ci doit être considérée comme un élément particulièrement important de la stratégie sanitaire de la Communauté européenne et des États membres. Des travaux collectifs et coordonnés sont nécessaires de la part des États membres pour réduire le risque de cas de cancer dans la région.
Jaroslav Paška (EFD). – (SK) Le rapport sur les mesures de lutte contre le cancer évoque l'importance de la prévention dans la lutte contre cette maladie.
Nous savons que le diagnostic précoce de cette maladie augmente les chances de guérison. L'incidence de certains types de cancer peut être prédite par les facteurs génétiques de prédisposition, le style de vie, etc. Selon moi, un dépistage plus approfondi pourrait donc être la mesure la plus efficace et rapide pour empêcher de nombreux décès. Une autre mesure importante pourrait être le transfert et la diffusion de méthodes de traitement fructueuses dans tous les pays de l'Union européenne, notamment les centres comptant moins d'expérience dans le traitement du cancer, dans le but d'améliorer la mise à disposition d'un traitement efficace.
Néanmoins, quoi qu'il en soit, nous devons applaudir le travail de M. Peterle, dans l'espoir que l'Union prendra des mesures plus larges dans la lutte contre cette maladie.
Vito Bonsignore (PPE). – (IT) Monsieur le Président, je souhaite exprimer mon appréciation du travail réalisé par la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, et en particulier par le rapporteur, M. Peterle. Ce développement d'un partenariat dans la bataille contre le cancer, sur un sujet aussi sensible que celui auquel nous avons été confrontés, honore l'ensemble du Parlement.
D'après les données de l'Organisation mondiale de la santé, environ deux millions de citoyens européens meurent chaque année d'une tumeur; dans à peu près 10 % des cas, le cancer s'est déclaré à la suite d'une exposition à des substances cancérigènes sur le lieu de travail. Je suis convaincu que l'objectif visant à réduire de 15 % les nouveaux cas d'ici 2020 doit également être poursuivi par des actions conjointes les États membres. L'Europe doit prouver qu'elle est unie dans ce domaine également. Selon moi, l'article 66, qui peut garantir la disponibilité des médicaments à tous dans chaque pays, répond à ce principe fondamental.
Monsieur le Président, voilà la raison pour laquelle j'ai voté en faveur du rapport.
Alajos Mészáros (PPE). – (HU) Mesdames et Messieurs, ces dernières années, nous avons observé un développement explosif des technologies de l'information et des communications. Le développement et les résultats significatifs observés dans ce secteur des TIC ont contribué au développement d'autres secteurs qui étaient en stagnation auparavant, notamment la mécatronique, les nanotechnologies, les technologies de contrôle et de mesure. C’est pourquoi, l'initiative de la Commission visant l'utilisation du secteur des TIC pour atteindre les objectifs de l'UE pour 2020 doit être applaudie. J’apprécie le fait que nous ayons accepté ce programme et je suis heureux d'avoir, moi aussi, pu voter en sa faveur. Il est vital que nous atteignions d'ici 2020 nos objectifs prévus, c'est-à-dire la diminution des émissions de dioxyde de carbone et l'augmentation de l'efficacité énergétique. Le secteur de l'information et des communications pourrait revêtir une importance stratégique dans le programme écoénergétique de l'Union européenne et dans l'augmentation de la compétitivité de l'industrie européenne. Toutefois, à cette fin, il est nécessaire de soutenir le plus rapidement possible la normalisation des appareils de mesure, d’entamer des projets de recherche, et d’approuver un ensemble de mesures visant à diminuer la consommation et à améliorer la gestion de la production et des services d'approvisionnement.
Barbara Matera (PPE). – (IT) Monsieur le Président, j'ai voté en faveur du précieux travail présenté par M. Prodi, en conclusion des importants travaux réalisés par la Commission européenne, et je le soutiens.
Je représente le sud de l'Italie, qui se trouve au sud de l'Europe, dans le bassin méditerranéen. Notre population croit en nous et elle ne mérite pas de se retrouver prise au dépourvu concernant les effets des changements climatiques dans nos régions et nos zones rurales, qui dépendent essentiellement de l'agriculture, de la pêche et du tourisme, et qui sont largement constituées de communautés et de groupes sociaux plus vulnérables.
Par conséquent, je pense que la solidarité parmi les différents États et régions est fondamentale, surtout dans la réponse à cette nouvelle stratégie que nous mettons en œuvre. Manifestement, il est très difficile de parler avec toute cette confusion; quoi qu'il en soit, je vais conclure. J'applaudis la mise en œuvre de l'instrument du Fonds de solidarité, dont je suis la rapporteure, au nom du groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens), à titre de soutien additionnel pour une réponse rapide et efficace aux effets des changements climatiques. Il est vraiment impossible de parler.
Laima Liucija Andrikienė (PPE). – (EN) Monsieur le Président, je soutiens le Livre blanc de la Commission et le rapport de M. Prodi. Je crois que ce Livre est nécessaire surtout à l'issue des discussions menées lors de la conférence sur les changements climatiques à Copenhague. Les résultats observés à Copenhague sont clairement insuffisants. Le document à caractère non obligatoire accepté à Copenhague pour freiner le réchauffement du globe à +2 °C resterait encore un scénario de réchauffement en Europe, un scénario qui serait marqué par des changements climatiques régionaux extrêmes.
Nous devons prêter une attention particulière à la façon dont nous produisons notre énergie. Nous devons redoubler d'efforts pour fixer une politique énergétique commune tangible. Nous devons encourager les recherches sur des technologies respectueuses de l'environnement, mais également définir des cadres d'action clairs sur la façon dont les technologies relatives à des sources d'énergie renouvelables peuvent être introduites et intégrées dans nos économies.
J'espère que ce Livre blanc poussera l'Union européenne dans la bonne direction et qu'il aboutira à des plans d'action tangibles.
Karin Kadenbach (S&D). – (DE) Monsieur le Président, je soutiens la proposition déposée aujourd'hui par M. Prodi. Cependant, l'amendement à ce rapport, déposé par le groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et, plus précisément, par M. Seeber, et qui a malheureusement été adopté en séance plénière, me semble plus équivoque. Je suis préoccupée par le fait que les conservateurs aient recours à cette méthode pour réintroduire l'énergie nucléaire par la porte de derrière. La promotion de sources d'énergie à faible teneur en carbone constitue un argument bien connu utilisé par le lobby nucléaire. Je tiens à souligner que le rapport Prodi va clairement dans une direction différente. En tant qu'Autrichienne, je ne considère pas l'énergie nucléaire comme une énergie renouvelable. J'estime qu'il est très important de préciser que je n'ai pas voté en faveur de cet alinéa aujourd'hui.