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Procédure : 2010/2012(INI)
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Cycle relatif au document : A7-0226/2010

Textes déposés :

A7-0226/2010

Débats :

PV 20/09/2010 - 21
CRE 20/09/2010 - 21

Votes :

PV 21/09/2010 - 5.2
CRE 21/09/2010 - 5.2
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Textes adoptés :

P7_TA(2010)0320

Compte rendu in extenso des débats
Lundi 20 septembre 2010 - Strasbourg Edition JO

21. Interventions d’une minute sur des questions politiques importantes
Procès-verbal
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  Le Président. – L’ordre du jour appelle les interventions d’une minute sur des questions politiques importantes.

 
  
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  Carlos José Iturgaiz Angulo (PPE).(ES) Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, je voudrais vous transmettre à tous un message d’Oswaldo Payá qui a reçu le prix Sakharov décerné par ce Parlement.

«Chers amis, le peuple de Cuba veut des changements, il veut entamer pacifiquement une nouvelle étape de sa vie en laissant derrière lui tout ce qui implique haine, violence, répression, mensonges et peur; il veut s’ouvrir à la réconciliation, et il est prêt à prendre le chemin du progrès à tous les niveaux.

Ces changements, qui nous sont imposés par la loi, sont déjà présents dans le cœur et dans l’esprit des Cubains mais les droits civils et politiques de la population doivent être respectés. Il faut qu’il y ait des élections libres et démocratiques, la liberté de voyager, de travailler et de participer à la vie économique, culturelle et politique du pays.

Ces changements sont des droits et ces droits sont absents à Cuba où de nombreuses personnes sont encore persécutées, et également incarcérées, parce qu’elles œuvrent à la promotion des droits des Cubains.

La position commune européenne est axée sur la solidarité, et cette position doit être maintenue. Vous devez savoir que bien que le gouvernement cubain n’ait pas amorcé les changements attendus par de nombreux Cubains qui soutiennent le projet Varela et d’autres initiatives civiles, des personnes travaillent à la réalisation de ces changements pacifiques en ce moment. Ce sont ces initiatives que vous devez soutenir tout en restant cohérents avec la position commune afin que ce soit aussi une approche commune.»

 
  
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  Monika Flašíková Beňová (S&D). (SK) La protection des droits de l’homme, le respect des différences entre les personnes et l’expression de ce respect sont aussi importants dans une société démocratique que la lutte contre la violence.

Si un individu qui occupe une position importante dans la société, un individu naturellement respecté par la population, ne soutient pas ces principes dans ses discours publics ou même les tourne en ridicule, cela encourage ou conforte les comportements agressifs dans la société. Si le chef de gouvernement d’un État membre de l’Union européenne fait, lors d’un rassemblement public, une plaisanterie sur Hitler et les atrocités qu’il a commises en leur donnant un contexte positif, son comportement doit être condamné publiquement car dans le cas contraire ce comportement risque d’être généralement accepté par la société. J’invite donc Silvio Berlusconi à reconsidérer ses plaisanteries idiotes sur Hitler ainsi que ses recommandations de mauvais goût et, permettez-moi d’ajouter, stupides, aux jeunes femmes, recommandations qui sont peut-être le résultat d’une perte partielle de jugement ou d’un manque d’égard et de respect pour les femmes.

 
  
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  Sonia Alfano (ALDE). (IT) Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, samedi dernier, le journal italien Il fatto quotidiano a publié un document signé par l’ancien maire mafieux de Palermo, Vito Ciancimino, dans lequel ce dernier écrit que Marcello Dell’Utri et Silvio Berlusconi sont faits de la même étoffe que lui et appartiennent au même système politico-mafieux.

Cette information est parvenue à l’attention des magistrats alors que se fait jour la vérité sur les massacres commis par la mafia en 1992, dans lesquels ont péri les juges Falcone et Borsellino, à savoir que l’État a négocié avec la mafia pour mettre fin à la «saison des bombes» et que cela a favorisé, à ce qu’il semble, l’instauration du parti du Premier ministre, Forza Italia, fondé avec l’aide de Dell’Utri, lequel a été condamné à sept ans de prison pour association mafieuse, et siège toujours comme sénateur au Parlement italien.

À la lumière de ces éléments et à celle du récent assassinat du maire Angelo Vassallo par la Camorra, je réitère l’importance de la demande faite par le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe qui, vu mon insistance continue, a une nouvelle fois demandé à la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures un rapport sur le crime organisé au niveau de l’Union européenne.

L’Europe ne peut pas continuer à détourner la tête par crainte de devoir affronter un problème qui n’est plus local mais mondial et qui, en ce moment, concerne de très près le gouvernement d’un État membre.

 
  
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  Michail Tremopoulos (Verts/ALE).(EL) Monsieur le Président, comme vous le savez, les espaces verts sont d’une importance vitale pour l’environnement urbain. En effet, les spécialistes recommandent une moyenne de 7 à 10 mètres carrés de verdure par habitant, ce qui correspond à la moyenne européenne. Toutefois, aujourd’hui, de grandes villes grecques suffoquent, ne satisfaisant qu’à 25-35 % ces critères, et ont un besoin criant de plus de zones vertes.

Une solution évidente serait de convertir au moins en espaces verts des espaces publics existants, comme les nombreuses casernes militaires à l’intérieur des villes et l’ancien aéroport Hellenikon d’Athènes.

Le mémorandum entre le gouvernement grec, la Commission et le Fonds monétaire international prévoit, à la page 28, la possibilité de réexaminer l’utilisation des biens publics pour rembourser la dette publique. Si en fin de compte les quelques réserves de terrains sont utilisées à cette fin, l’équilibre environnemental des villes grecques en sera considérablement affecté et le coût en incombera aux générations futures.

Toutes les politiques européennes en matière d’environnement urbain sont annulées en quelques mots par un document imposé à un État membre par la Commission elle-même. Ma question est: les institutions européennes vont-elles accepter cela?

 
  
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  Ryszard Czarnecki (ECR). (PL) En Pologne, la population est préoccupée par les retards de l’enquête sur l’accident d’avion du président polonais près de Smolensk le 10 avril dernier. Il est inacceptable de se trouver dans une situation où la partie russe refuse de transmettre les documents ou les transmet au compte goutte, essayant vraisemblablement de gagner du temps. Je pense que l’enquête devrait devenir internationale afin que l’Union européenne, y compris ce Parlement, puisse user de son influence pour accélérer les recherches et pour exercer une pression internationale accrue sur la Russie. Je crains que sans une pression internationale et sans la pression de ce Parlement et de l’Union européenne, l’affaire ne sera jamais élucidée. C’est pourquoi je demande un certain niveau de solidarité avec la Pologne sur cette question.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL).(PT)Après la catastrophe provoquée par des spéculations financières hasardeuses, après des mois d’inaction et de promesses sur les mesures à imposer aux marchés financiers, nous avons reçu cette semaine la confirmation de la Commission européenne. Dans l’ensemble, tout continue comme avant. Les spéculations financières vont continuer, leurs principaux instruments, à savoir, les produits dérivés, les ventes à découvert, les échanges financiers ou les CDS (contrats d’échange sur défaut) vont continuer; tout ce bourbier toxique va continuer. Les paradis fiscaux, au sujet desquels il y a à présent un silence de mort après toute l’agitation et les promesses vides sur leur fin, vont eux aussi continuer.

Tout cela contraste avec la grande violence utilisée pour imposer de lourds sacrifices aux travailleurs et aux populations appelés à soutenir les abus du capital financier. La réponse à l’inaction évidente de l’Union européenne face aux conséquences d’une crise qu’elle a contribuée à créer est ici, au Portugal, en France, en Grèce, en Espagne et partout en Europe où les gens se soulèvent et luttent contre la profonde régression sociale que l’Europe veut leur imposer.

 
  
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  Le Président. – La parole est à M. Batten qui a la particularité d’être le premier homme politique de l’histoire à porter les couleurs de son parti.

 
  
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  Gerard Batten (EFD).(EN) Monsieur le Président, il semble que Nick Clegg, le vice-Premier ministre britannique, soit en passe d’annoncer la décision du gouvernement de coalition de se conformer à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme et d’accorder le vote aux pensionnaires des prisons de Sa Majesté.

Un porte-parole de M. David Cameron, le Premier ministre, aurait déclaré qu’il serait «malheureux» que l’interdiction générale soit levée intégralement. Il n’a pas expliqué plus avant en quoi une interdiction partielle serait moralement plus acceptable et pourquoi un voyou, un cambrioleur, ou un voleur aurait plus le droit de voter qu’un meurtrier, un violeur, ou un pédophile.

Il est insultant pour les personnes qui respectent la loi et pour les victimes d’actes répréhensibles que ceux qui enfreignent la loi aient le droit d’élire les législateurs. Je peux dire avec une certitude absolue que dans le prochain manifeste du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), nous nous engagerons à faire abroger cette loi.

 
  
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  Président. – Tout dépend de qui dirige le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni.

 
  
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  Andreas Mölzer (NI).(DE) Monsieur le Président, je voudrais aujourd’hui reparler de la région Alpes-Adriatique, région transfrontalière située au cœur de l’Europe et composée de la région Frioul-Vénétie-Julienne, de la Slovénie, et de la Carinthie. Cette région reflète la diversité linguistique et culturelle de l’Europe, et montre comment il est possible de dépasser les antagonismes historiques. Ainsi, le groupe carinthien pour le consensus œuvre depuis de nombreuses années au maintien de la coexistence pacifique de la population germanique majoritaire et de la minorité slovène en Carinthie, et le Parlement européen lui a d’ailleurs décerné le Prix du citoyen européen pour son action.

Toutefois, cette coopération pacifique a été mise à mal par la Slovénie qui a déclaré, à la vieille du référendum sur l’accord frontalier avec la Croatie à Ljubljana, que la Carinthie, Trieste, et Gorizia avaient été prises alors que la population du sud de la Carinthie a décidé d’être rattachée à l’Autriche lors d’un référendum parfaitement démocratique en 1920, c’est-à-dire, il y a exactement 90 ans. Par ailleurs, la Slovénie n’est en aucun cas le successeur légal de l’ancienne Yougoslavie et, par conséquent, elle n’est pas une puissance signataire du traité d’État autrichien. Elle marche tout au plus dans les pas de la Yougoslavie en maintenant, en dépit du droit international, les dispositions d’AVNOJ, ce qui est déplorable.

 
  
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  Rareş-Lucian Niculescu (PPE).(RO) Je tiens à attirer l’attention sur une question extrêmement urgente, qui concerne actuellement la Roumanie, mais qui, je crois, se pose également dans d’autres États membres sous certaines formes. Je parle de la situation difficile qui affecte les petites entreprises et qui réduit à néant leur chance de se développer et de repartir après la crise économique.

Le Conseil national pour les petites et moyennes entreprises estime que sur 10 entreprises ayant bénéficié de financements européens, 8 ont abandonné des projets faute de cofinancement. Cette situation se vérifie pour tous les programmes impliquant des financements européens. Dans ces circonstances, il me semble que l’UE d’une part, et les États membres de l’autre, doivent définir et mettre en œuvre de nouvelles mesures afin de soutenir les petites entreprises compte tenu du fait que 70 % de la population active en Europe travaille dans ces entreprises.

 
  
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  Silvia-Adriana Ţicău (S&D).(RO) Nous allons bientôt entreprendre le réexamen à mi-parcours du cadre financier pluriannuel 2007-2013, lequel doit s’effectuer sur la base d’une coopération interinstitutionnelle et proposer des solutions concrètes pour alléger les effets de la crise économique et financière. L’entrée en vigueur du traité de Lisbonne et la Stratégie de l’UE 2020 donnent, en outre, une nouvelle dimension à la révision à mi-parcours des perspectives financières actuelles.

Je prie la Commission de bien vouloir faire preuve de souplesse et de diligence à l’égard des États membres qui ont l’intention de demander, conformément au règlement du FEDER, la révision des programmes opérationnels ou du cadre de référence stratégique national.

La crise économique actuelle pourrait entraîner des modifications au niveau des priorités budgétaires, notamment pour garantir des financements appropriés aux domaines prioritaires. Dans ce contexte, j’appelle à promouvoir la solidarité et l’efficacité dans le domaine des ressources énergétiques ainsi que dans celui des infrastructures de transport, de l’agriculture, des infrastructures à bande large en zones rurales, domaines qui sont tous prioritaires et qui peuvent contribuer à créer des emplois.

 
  
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  Antonyia Parvanova (ALDE) . – (BU) Je voudrais attirer votre attention sur un exemple de violation manifeste des droits de l’homme d’un citoyen bulgare accusé d’infraction pénale. Mario Abdel Gani el Makusi, fils d’un Palestinien, est étudiant en pharmacologie. Il a été arrêté le 7 juin dernier à son domicile et conduit au poste de police local pour voie de faits – selon les termes de la police.

Selon deux témoins, au moment de l’incident, Mario était chez lui et est sorti faire des courses dans une épicerie, fait confirmé par 6 enregistrements de télévision en circuit fermé du magasin. Le jeune homme fait l’objet d’une décision de placement indéterminé qui sévit aujourd’hui depuis 70 jours. Pendant toute cette période, la police a refusé de visionner les images de vidéosurveillance et d’interroger les témoins qui se trouvaient au domicile de l’inculpé au moment des faits, loin de la scène de l’incident.

Je crois que cette affaire qui concerne ce jeune homme et sa famille est sans précédent. Toutefois, ce genre d’incident est monnaie courante en Bulgarie depuis un an. Par conséquent, je voudrais dire que l’arrestation d’un homme innocent jusqu’à preuve du contraire et sa détention par la police sans pièce irréfutable pendant 70 jours sont injustifiées.

J’appelle donc à plus de transparence dans la façon dont travaillent le ministère de l’intérieur et le ministère public.

 
  
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  Catherine Grèze (Verts/ALE). – Monsieur le Président, cela fait soixante-dix jours aujourd’hui que 32 prisonniers mapuches, désormais accompagnés, dans leur démarche, de députés chiliens, sont en grève de la faim au péril de leur vie.

Cette grève de la faim a pour revendication l’application du droit commun et leur droit à l’accès à la terre. Le Parlement européen l’a déjà défendu et les conventions internationales concernées le prévoient: les peuples autochtones doivent avoir accès à la propriété collective sur leurs territoires qu’ils occupent de manière ancestrale.

C’est ce droit-là qui n’a jamais été reconnu au Chili, ce qui a entraîné la multiplication de mesures injustement disproportionnées à l’égard de la population mapuche, qui, pourtant, représente 5 % de la population.

Pour sauver la communauté mapuche, condamnée à vivre sans terres et sans ressources, il faudra au Chili le courage de reconnaître ses droits et d’accepter ses revendications.

Il nous faut également, ici, au Parlement européen, comme aux Nations unies et dans toute autre instance internationale, nous battre pour que les droits des populations indigènes soient respectés. Que comptez-vous faire, Monsieur le Président, à ce sujet?

 
  
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  Miguel Portas (GUE/NGL).(PT) Il y a deux ans, la faillite de Lehman Brothers a déclenché l’effondrement des marchés financiers et, par la suite, la crise économique et sociale qui, aujourd’hui encore, affecte nos concitoyens. La réaction doit être équilibrée. L’Union européenne s’est montrée rapide, dure et intransigeante dans les programmes d’austérité qu’elle a mis en œuvre, et extrêmement lente, voire négligente, dans tout ce qui pourrait apporter de la justice à l’économie.

Ce n’est que cette semaine que le Parlement adoptera les premières mesures visant à superviser le système financier; ce n’est que dans neuf ans que le système bancaire mettra en œuvre les règles définies pour son propre capital ainsi que toutes les autres exigences du public, à savoir la lutte contre les capitaux spéculatifs, la fin des paradis fiscaux et la taxe sur les transactions financières. Tout a été reporté, et c’est pourquoi la Journée d’action européenne du 29 septembre est si nécessaire et si importante en Europe.

 
  
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  Krisztina Morvai (NI).(HU) Mesdames et Messieurs, imaginez un groupe de victimes d’actes répréhensibles qui, jour après jour, endurent les pires formes de violences physiques, de coups, de harcèlement sexuel, de cruauté mentale, de menaces, et de terreur. Je fais référence aux victimes de violences exercées contre des femmes et, notamment, aux victimes de violences familiales ou conjugales. Un de leurs courageux groupes m’a contactée la semaine dernière et s’est plaint du fait qu’un si grand groupe de personnes ne soit pas encore soutenu ou aidé d’une quelconque manière en Hongrie. Lorsque ces victimes se tournent vers la police, celle-ci répond qu’il s’agit d’une question d’ordre privé et qu’elle ne s’en mêle pas. Lorsqu’elles s’adressent aux services de protection de l’enfance, ceux-ci leur disent d’agir de façon à ce que leurs enfants ne leur soient pas enlevés. Je voudrais appeler les membres du Parlement européen à s’unir sur cette question, à tenir une audition consacrée aux victimes de violences contre les femmes, et à représenter les droits de ces dernières dans tous les forums possibles.

 
  
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  Nuno Teixeira (PPE).(PT) Monsieur le Président, tout l’été, le Portugal a une fois de plus été ravagé par une série d’incendies qui ont dévasté des forêts et des terres agricoles, détruit des maisons et des infrastructures privées, et menacé sans relâche des personnes qui vivaient dans l’angoisse d’être touchées par des feux qui faisaient rage sans répit.

Plus de 9 000 incendies ont été enregistrés au Portugal pour le seul mois d’août, le plus grand nombre jamais enregistré depuis 2006. Compte tenu de la gravité de la situation, il est urgent d’examiner non seulement les causes mais également les solutions. Concernant ces dernières, je me réfère non seulement à la programmation et à la fourniture de moyens matériels et humains efficaces pour lutter contre le feu mais aussi à la nécessité de reboiser les zones sinistrées et de soutenir les populations qui ont été affectées par les incendies.

Dans la région autonome de Madère dont je suis originaire, plusieurs municipalités ont été touchées par les feux. Après la catastrophe naturelle de février dernier, les feux du mois d’août ont exacerbé les difficultés des habitants qui espèrent pouvoir compter sur l’aide et la solidarité de tous pour rétablir leur vie, surtout après les épreuves dramatiques qu’ils ont traversées l’année dernière.

 
  
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  Alan Kelly (S&D).(EN) Monsieur le Président, savoir qu’au moment où je me tiens ici devant vous, l’UE examine la situation économique de mon pays, l’Irlande, avec la plus grande attention, ne me met pas en joie.

Aujourd’hui, les obligations irlandaises ont atteint un taux d’intérêt de 6,5 % et la situation en Irlande est extrêmement difficile. Le coût de l’emprunt n’a, en fait, jamais été aussi élevé pour mon pays. Les personnes qui reviennent dans ma circonscription demandent comment nous en sommes arrivés là. La réponse est simple: par pure avidité.

J’ai été satisfait d’apprendre que le commissaire Almunia a récemment demandé avec insistance la fermeture de la dernière banque zombie irlandaise, l’Anglo Irish. La Commission se devait de prendre des mesures car cette banque menaçait l’avenir de mon pays. L’Anglo devait nous coûter 2 milliards d’euros, puis 5 milliards, puis 10 milliards. Allons-nous découvrir le mois prochain que l’Anglo va nous coûter plus de 30 milliards d’euros?

La race irlandaise est une race résiliente. Nous nous sortirons de cette crise, mais seulement avec l’aide de la BCE et grâce à une stabilité politique qui pourrait être favorisée par un changement immédiat de gouvernement national.

 
  
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  Jelko Kacin (ALDE).(SL) Ce week-end, la Slovénie a été frappée par de fortes précipitations qui ont entraîné des inondations importantes et de graves dommages économiques. En de nombreux endroits, le débit des rivières a atteint des niveaux jamais enregistrés depuis des siècles. Nous avons également eu des victimes mais je dois ajouter que tous ceux qui se sont noyés ont perdu la vie au volant de véhicules pris au piège dans des passages souterrains. Dans la seule capitale de Ljubljana, plus de 1 200 habitations sont encore sous eau. Les infrastructures routières et les services publics ont également été durement touchés.

La Slovénie est un petit pays mais nous pouvons comparer les conséquences de ces inondations aux conséquences catastrophiques des inondations qui ont touché plusieurs pays d’Europe centrale au début de cette année. J’ai profité de cette occasion pour vous informer de la situation de mon pays car je crois que le Parlement européen aura lui aussi beaucoup à faire pour remédier à ces conséquences.

 
  
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  Søren Bo Søndergaard (GUE/NGL).(DA) Monsieur le Président, depuis notre dernière rencontre, plus de 50 maires kurdes de Turquie ont reçu leur condamnation définitive. Qu’est-ce que ces maires ont donc fait? Eh bien, ils ont pris la liberté d’écrire une lettre ouverte au Premier ministre danois de l’époque. La situation est à ce point absurde en Turquie, pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne, que les maires sont punis pour avoir écrit au chef d’État d’un pays membre de l’UE. Et les absurdités se poursuivent. Le lundi 18 octobre, 151 hommes politiques et avocats turcs, y compris le maire de Diyarbakir, Osman Baydemir, et le vice-président de l’organisation turque des droits de l’homme (IHD), seront jugés. Les faits qui leur sont reprochés sont passibles d’emprisonnement à vie. J’appelle le Président à veiller à ce que ce Parlement soit présent pour observer le déroulement de ces procès.

 
  
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  Anna Záborská (PPE). (SK) L’expulsion des Roms originaires de France sont un signe d’ignorance sur ce qu’il convient de faire, tout comme les règlements qui prévoient d’expulser les sans domicile fixe des centres villes.

Le problème des Roms cache un problème plus grand encore, celui de l’extrême pauvreté et de l’exclusion sociale. Les personnes qui vivent dans des conditions de pauvreté extrême ont besoin d’aide et de solidarité: les mères avec enfants, les personnes âgées ou handicapées et les communautés isolées; des personnes qui se trouvent dans des situations tellement difficiles qu’elles ne peuvent plus s’en sortir par elles-mêmes. Ce n’est pas seulement une question d’argent: il faut commencer à agir en tant que société soucieuse de toutes ces personnes et agissant pour le bien de chacun et pour le bien de tous. Recherchons des solutions pour impliquer le plus de bénévoles possibles dans l’aide aux groupes socialement défavorisés. Essayons de faciliter et de simplifier l’utilisation, par les volontaires, des ressources financières existantes. Faute de quoi, nous continuerons à tourner en rond.

 
  
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  Vilija Blinkevičiūtė (S&D).(LT) Mesdames et Messieurs, le rejet, par le parlement de mon pays, des amendements à la loi interdisant toute violence à l’encontre des enfants, y compris les châtiments corporels, n’a fait que démontrer que la société contemporaine est dominée par l’intolérance à l’égard de l’opinion de ses membres les plus jeunes et les plus vulnérables, ainsi que par une réticence et une incapacité à comprendre l’importance des droits et des intérêts des enfants. Une fois encore, cela a prouvé qu’il était urgent de débattre de la question de la protection des droits des enfants et de la lutte contre la violence dont ils sont victimes.

Toutefois, beaucoup de mes concitoyens considèrent le fait de donner une claque à un enfant comme une forme de patrimoine culturel ou comme une méthode d’éducation efficace, ce à quoi je suis tout à fait opposée. Je tiens à souligner qu’appeler éducation le fait de manquer de contrôle émotionnel et de justifier l’agression qui en résulte est mal et injustifiable.

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que la violence met sérieusement en danger la santé physique et mentale des enfants, ainsi que leur épanouissement personnel et social. Étant donné que les enfants constituent le groupe le plus vulnérable de la société, j’enjoins la Commission et le Conseil à renforcer les mesures visant à combattre la violence dont sont victimes les enfants en établissant des normes obligatoires dans tous les États membres de l’Union européenne, et en coopérant plus activement avec les États membres et les organisations non-gouvernementales pour éradiquer cette violence.

J’appelle également les États membres à prendre les mesures préventives nécessaires pour lutter contre la violence à l’encontre des enfants.

 
  
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  Kyriacos Triantaphyllides (GUE/NGL).(EL) Monsieur le Président, je voudrais attirer votre attention sur une initiative dont beaucoup d’entre vous ont entendu parler mais qui a besoin d’un soutien accru de notre part. Il s’agit de ce qui est appelé le Model European Council. Cette initiative, ainsi que la session plénière virtuelle de Strasbourg, sont utilisées par de nombreux jeunes Européens qui s’efforcent de mieux comprendre le fonctionnement de l’Union européenne.

Il est important, en ces temps de faible participation électorale et d’apathie générale, que nous aidions et soutenions tous ceux qui sont intéressés par le processus d’intégration de l’Union européenne et souhaitent y prendre part. C’est pourquoi, à la lumière du rapport de cette année sur le Model European Council, je vous invite à rencontrer les membres de vos délégations nationales afin que nous puissions leur donner un véritable aperçu de notre façon de travailler. Plus nous soutiendrons cette initiative et plus elle sera profitable à l’avenir de l’Europe que nous sommes en train de construire ici.

 
  
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  Nuno Melo (PPE).(PT) Monsieur le Président, la récente décision du Conseil d’ouvrir le marché de l’Union européenne aux textiles et aux produits vestimentaires du Pakistan est une erreur. Les textiles et l’habillement représentent 20 % de l’industrie manufacturière du Portugal et font vivre 200 000 travailleurs et 7 000 entreprises. Il s’agit d’une activité fondamentale pour mon pays comme l’industrie automobile pour l’Italie, l’Allemagne, ou la France.

Ces entreprises vont donc se trouver en concurrence directe avec des entreprises pakistanaises qui n’ont pas à payer pour la protection sociale de leurs travailleurs, n’ont pas de coûts liés à la protection de l’environnement, ne sont pas tenus de veiller à l’utilisation de certaines matières premières et où, malheureusement, le travail des enfants est, comme nous le savons, monnaie courante.

Ce que j’essaie de dire, Monsieur le Président, c’est que les entreprises européennes n’ont pas peur de la concurrence étrangère mais qu’elles ne peuvent pas travailler lorsque les règles normales du marché ne sont pas respectées.

Voilà pourquoi je tiens à exprimer ma protestation, Monsieur le Président. Outre ma protestation, je propose mes observations au sujet de cette situation. Il est important que le Parlement discute de cette question qui est cruciale pour l’industrie textile et vestimentaire européenne à la première occasion.

 
  
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  George Sabin Cutaş (S&D).(RO) L’Europe sociale vit un moment délicat où les grèves répondent en nombre aux mesures d’austérité.

Les employés des secteurs de l’éducation, du transport, de la justice, de l’administration et de l’industrie font grève en France, les travailleurs du transport font grève en Grèce, et les syndicalistes font grève en Roumanie. Ce mécontentement social va probablement s’intensifier au cours des prochains mois. C’est pourquoi je pense que notre priorité doit être de viser à la croissance tout en créant des emplois et en protégeant ceux qui existent déjà.

Nous partageons la responsabilité de la sortie de crise. La solidarité doit être au cœur des politiques sociales et économiques de l’Europe. Les États membres qui rencontrent des difficultés dans la mise en œuvre des mesures de relance doivent bien évidemment recevoir une aide accrue afin que soit évitée une fracture entre les économies des États membres et que soit adouci le douloureux impact social.

 
  
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  Tanja Fajon (S&D).(SL) Amertume, colère et déception, tels sont les mots que je pourrais employer pour résumer le sentiment de la plupart des Slovènes à l’égard des premières nominations aux postes diplomatiques importants de l’Union européenne. Pas seulement parce que la Slovénie a été éliminée du premier tour des nominations mais surtout parce que sur les 29 postes principaux, seuls quatre seront attribués aux représentants des nouveaux États membres.

Je ne pense pas qu’il n’y a pas de candidats valables dans ces États membres. Au contraire, je suis persuadée que l’enthousiasme et l’ambition sont de plus en plus présents dans les nouveaux États membres. Toutefois, au sein des institutions européennes, les postes les plus importants sont toujours majoritairement occupés par des représentants des plus grands États membres.

Je suis fermement opposée à une telle politique européenne qui ne témoigne d’aucune sympathie pour les intérêts des nouveaux États membres. Nous faisons tous partie de l’Union pour prendre des décisions ensemble. Que cela soit une critique et un rappel à nos gouvernements. La période n’est pas favorable à de nouvelles divisions ou à une perte de confiance. Nos concitoyens ne croiront en nous que si nous sommes fermes et unis de l’intérieur, et si notre voix est la voix commune de l’Europe des 27 et pas seulement celle d’une poignée d’États membres.

 
  
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  Gabriel Mato Adrover (PPE).(ES) Monsieur le Président, nous sommes une fois de plus sur le point de discuter d’un nouvel accord de libre-échange entre l’Union européenne et des pays tiers. J’ai déjà parlé des accords avec la Colombie et le Pérou, accords extrêmement nuisibles à l’industrie bananière des îles Canaries, et aujourd’hui, je voudrais parler du Maroc.

Le 16 septembre dernier, la Commission a adopté une proposition sur un nouveau chapitre de l’accord d’association avec le Maroc. Cette proposition accroît le quota des tomates, maintient la période d’octobre à mai au lieu de l’étendre à l’ensemble de l’année, et ne revoit pas le régime des prix d’entrée qui s’est pourtant avéré frauduleux comme l’a reconnu l’Office européen de lutte anti-fraude.

Cet accord est meurtrier pour les producteurs européens d’Andalousie, de Murcie, de Valence, et des îles Canaries essentiellement, et la Commission en est parfaitement consciente. La Commission ne peut pas fermer les yeux et proposer un nouvel accord dépourvu de garanties alors que l’accord actuel est impunément violé.

Il est nécessaire de revoir au plus vite le régime des prix d’entrée, et je demande à la Commission de le faire sans délai. La Commission a l’obligation de défendre les agriculteurs; qu’elle le fasse donc!

 
  
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  Rovana Plumb (S&D).(RO) Le sujet dont je vais parler concerne le respect de la règle de droit et le professionnalisme de l’administration en Roumanie.

Au début de l’année 2009, il y a eu changement de préfets et sous-préfets. Les décisions relatives à leur nomination précisaient qu’ils devaient exercer les fonctions concernées de façon temporaire, jusqu’à ce qu’un concours soit organisé pour que leurs nominations deviennent permanentes. À la fin du mois de septembre 2009, le pouvoir exécutif a organisé ce concours, dont les résultats ont été rendus publics au début du mois d’octobre suivant. Le gouvernement devait émettre les décisions de nominations permanentes pour les candidats reçus mais, à ce jour, il ne s’est toujours pas acquitté de cette tâche. Étant donné cette situation, je voudrais attirer l’attention du Parlement européen sur l’abus commis par le gouvernement roumain et demander à ce dernier de respecter les principes de la règle de droit, et de promouvoir le professionnalisme au sein de son administration.

 
  
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  András Gyürk (PPE).(HU) Le fait que le service européen pour l’action extérieure soit bientôt opérationnel peut être attribué au succès initial de la politique étrangère commune. Nous sommes cependant moins satisfaits en ce qui concerne le principe d’équilibre géographique, qui n’est toujours pas appliqué dans le cadre des nominations de l’équipe dirigeante. Après avoir examiné la liste de noms rendue publique la semaine dernière, nous avons constaté que sur près de trente chefs de mission quatre seulement sont originaires de nouveaux États membres. Nous trouvons cela inacceptable. Nous ne croyons pas que l’éligibilité professionnelle dépende de la nationalité. Les nominations devraient tenir compte aussi bien des compétences que du principe de représentation proportionnelle. Compte tenu de ce qui précède, nous demandons à Mme Ashton de garantir une véritable proportionnalité régionale dans les nominations à venir. Cela s’applique aux chefs de mission comme aux autres fonctionnaires jusqu’à ce que le principe d’équilibre régional soit mis en pratique. L’approbation du Parlement européen ne doit pas être considérée comme une simple formalité.

 
  
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  Eduard Kukan (PPE). (SK) L’expansion de l’Union européenne continue d’être un thème d’actualité. L’adhésion prévue de l’Islande et de la Croatie va réjouir tous ceux qui soutiennent le processus d’expansion et souhaitent sa poursuite.

Cela va certainement réjouir les pays des Balkans occidentaux, et ce particulièrement au moment où règne une situation de crise économique et d’incertitude croissante dans la région. Le récent compromis entre la Serbie et les pays de l’Union européenne sur l’adoption de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies relative à l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice au sujet de la déclaration d’indépendance du Kosovo a confirmé le potentiel de l’Union européenne lorsqu’il s’agit de résoudre des questions délicates dans la région.

L’UE a entrepris de soutenir le dialogue entre la Serbie et le Kosovo. Nous ne devons pas oublier que la stabilité à long terme de la région ainsi que la crédibilité de l’Union européenne et de sa politique extérieure dépendent du succès de ce dialogue.

 
  
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  Jarosław Leszek Wałęsa (PPE). (PL) Je vous remercie de me donner la parole. Je voudrais profiter de cette occasion pour dénoncer la junte birmane et la commission électorale qui agit sous ses ordres et qui, la semaine dernière, a annoncé la dissolution de la Ligue nationale pour la démocratie ainsi que de neuf autres organismes politiques. Le chef de la Ligue nationale pour la démocratie, Mme Aung San Suu Kyi, est lauréate du prix Sakharov décerné par le Parlement européen. Elle soutient le dialogue entre la junte et l’opposition, comme elle l’a prouvé en 2000 en négociant, avec les généraux, le retrait progressif des militaires de la vie politique. Malheureusement, les discussions n’ont pas entraîné de progrès.

Les élections qui doivent avoir lieu en Birmanie en novembre seront les premières depuis 1990, date à laquelle la junte militaire a refusé d’accepter l’écrasante victoire de l’opposition, et a placé Mme Aung San Suu Kyi en résidence surveillée. Le Parlement européen devrait clairement exprimer notre opposition au régime militaire, aux violations des droits de l’homme et au mépris des libertés civiles fondamentales en Birmanie.

 
  
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  Petru Constantin Luhan (PPE).(RO) Les objectifs de la stratégie Europe 2020 donnent une place de choix à l’éducation et au développement des compétences.

Au cours de la période de programmation actuelle, la réalisation de la cohésion économique, sociale, et territoriale constitue le principal objectif et fournit le cadre d’un développement de l’éducation et des compétences permettant l’utilisation de ressources locales.

Chaque région peut se faire valoir en proposant un aspect régional de l’éducation et de la formation professionnelle. Il y a encore des métiers qui ne se pratiquent que dans certaines zones et qui risquent de disparaître parce qu’ils n’ont pas la chance d’être insérés dans les programmes nationaux de formation professionnelle. Cela vaut également pour certaines ressources locales qui ne survivent que dans l’histoire orale.

Je maintiens que les régions ont besoin de recevoir une aide financière appropriée au moyen de programmes adaptés, et qu’elles doivent être encouragées à développer une dimension régionale en matière d’éducation et de formation professionnelle. Les financements européens pourraient être utilisés à cette fin; sans quoi, de nombreux métiers sont appelés à disparaître.

 
  
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  Maria do Céu Patrão Neves (PPE).(PT) Monsieur le Président, selon le système européen d’information sur les feux de forêts (EFFIS), 70 % des superficies incendiées cette année dans l’Union européenne se situent au Portugal, soit à peu près 115 000 hectares qui ont brûlé jusqu’au 3 septembre, dont 13 000 dans des zones protégées de grande valeur écologique, pour un impact socio-économique qui équivaut à 385 millions d’euros.

Nous savons que la destruction des forêts entraîne de graves préjudices environnementaux et socio-économiques, et qu’il est plus important de prévoir que de guérir car la récupération est lente, difficile et coûteuse. La question des incendies réapparaît chaque année dans les discours prononcés dans ce Parlement, et lorsqu’elle ne concerne pas le Portugal, elle se pose pour un autre pays.

Dans ce contexte, j’exhorte la Commission européenne à examiner avec attention les résolutions successives émises par le Parlement depuis 1995 sur la protection et la lutte contre les incendies, en particulier la résolution du 16 septembre 2009, et le mécanisme de prévention des catastrophes naturelles et d’origine humaine, pour laquelle j’ai eu l’honneur d’être le rapporteur fictif au nom de la commission de l’agriculture. Ces résolutions n’ont été mises en œuvre que partiellement et, parfois de façon inégale et inefficace. Peut-être que si cela se fait, nous n’aurons pas besoin de revenir sur la question des incendies en septembre 2012.

 
  
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  Le Président. – Le point est clos.

 
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