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Compte rendu in extenso des débats
Jeudi 25 novembre 2010 - Strasbourg Edition JO

Tibet - projet visant à faire du chinois la langue d’enseignement principale
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  Csaba Sógor (PPE). (HU) Madame la Présidente, je suis ravi de soutenir la proposition de résolution commune, vu qu’elle exprime clairement les principes que moi-même, en tant que représentant d’une minorité nationale indigène, je partage entièrement. Je soutiens en effet le principe que a) l’oppression des langues minoritaires est une violation fondamentale du droit à la liberté des citoyens appartenant à ces minorités; que b) l’enseignement dans la langue maternelle est la plus appropriée pour l’enseignement; et que c) les autorités et les communautés locales devraient avoir des compétences légales pour prendre des décisions sur la langue utilisée dans l’enseignement.

Je voudrais attirer l’attention de tous les députés qui soutiennent la proposition sur le fait que, malheureusement, ces principes ne sont pas non plus pleinement respectés dans certains États membres. Pour preuve, la loi slovaque sur l’usage des langues et les lois roumaines en matière d’enseignement actuellement en vigueur, qui ne permettent l’enseignement de certaines matières que dans la langue officielle de l’État. Je pourrais citer d’autres pays de l’Union européenne mais je ne le ferai pas maintenant. Je suis un partisan engagé du contrôle des atteintes aux droits de l’homme en dehors de l’Union européenne, mais en même temps, je pense qu’il est important que les pratiques désavantageant les minorités nationales sur le territoire de l’Union européenne ne soient pas passées sous silence.

 
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