Compte rendu in extenso des débats

Jeudi 3 février 2011 - Bruxelles

8.16. Crise des déchets en Campanie

- Avant le vote

  Judith A. Merkies , auteure. − (EN) Monsieur le Président, je sais qu’il s’agit du dernier vote. Je ne prendrai pas beaucoup de votre temps. Je suis rapporteure pour la commission des pétitions dans le dossier sur lequel nous sommes appelés à voter: trouver un moyen de sortir de la crise des déchets en Campanie.

Après avoir reçu de nombreuses requêtes de pétitionnaires, la commission des pétitions a envoyé une mission en Campanie et a adopté, par consensus, un rapport indiquant une solution possible.

Il va de soi que l’Italie doit agir en conformité avec la législation de l’UE, comme n’importe quel État membre. Nous sommes sur le point d’envoyer un message fort, mais les amendements déposés donnent une dimension politique inutile à ce problème. Si ces amendements sont adoptés, ils transformeront notre message haut et clair en un murmure inaudible.

Si cette assemblée ne veut pas se laisser mener par un État membre, je lui suggère de voter contre la modification et de soutenir le texte original.

- Avant le vote sur l’amendement 15

  Erminia Mazzoni (PPE). – (IT) Monsieur le Président, je voudrais apporter une correction car il y une faute d’impression dans l’amendement. Tout ce qu’il reste d’une phrase plus longue, qui a été supprimée, est: «propose que la commission vérifie s’il y a eu une extension des sites dans des zones protégées et si certains d’entre eux sont sur des sites protégés Natura 2000».

(L’amendement oral n’est pas retenu)

- Avant le vote sur l’amendement 1

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE). – (EN) Monsieur le Président, serait-il possible d’avoir un vote en bloc sur tous les amendements?

  Le Président. − J’ai lu les noms des signataires de ces amendements. Il ne serait pas honnête vis-à-vis de certains collègues italiens de procéder de la sorte.

  Crescenzio Rivellini (PPE). – (IT) Monsieur le Président, cela prouve bien le caractère politique de cette résolution. Personne ne regarde ni la substance ni les détails pratiques et personne ne désire aider la communauté, mais tout le monde dit n’importe quoi. C’est une motion politique. Nous avons pu le voir à la manière dont on s’est adressé à Mme Mazzoni. J’invite le Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) à voter en faveur des amendements et contre cette proposition de la gauche qui est responsable de ce qui se passe en Campanie et qui, maintenant, présente une proposition de résolution au Parlement. Ce sont eux les responsables de la situation. Ils étaient au gouvernement quand cela s’est passé.

  Le Président. − Je sais que cette proposition de résolution touche un sujet sensible, mais elle a été déposée en bonne et due forme. Des amendements ont également été déposés, et nous allons continuer à voter sur ces amendements un par un. Il n’en reste que très peu.

  Le Président. - Ceci conclut le vote.