Maria do Céu Patrão Neves (PPE), par écrit. − (PT) Le renforcement de la gouvernance économique dans l’UE est devenu une priorité, surtout dans la situation économique internationale actuelle. En fait, quand le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décembre 2009, l’on ne s’attendait pas du tout à ce qu’il soit nécessaire de le modifier dans un proche avenir. Toutefois, les circonstances notoirement exceptionnelles en termes financiers, économiques et désormais sociaux également, sont le facteur décisif de cette modification, qui bénéficie d’un soutien politique majoritaire.
Néanmoins, je ne peux manquer de souligner que cette procédure de révision simplifiée ne doit pas constituer un précédent pour de futures révisions constitutionnelles dans des circonstances qui ne sont pas réellement exceptionnelles, comme le sont celles que nous subissons actuellement. Je conviens de la nécessité d’une politique économique et financière concertée et cohérente entre les États membres de la zone euro, une politique capable de garantir la cohésion et la stabilité de la zone euro, et j’ai donc voté pour ce rapport visant à modifier l’article 136 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et à institutionnaliser un mécanisme de stabilité financière européen permanent dans le but de garantir la stabilité et une assistance financière subordonnée à certaines conditions, notamment une analyse rigoureuse et l’application d’un programme de relance économique et financière.