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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 6 avril 2011 - Strasbourg Edition JO

Révision de la politique européenne de voisinage - dimension orientale - Révision de la politique européenne de voisinage - dimension méridionale
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  Traian Ungureanu (PPE), par écrit.(EN) La politique européenne de voisinage doit rester européenne, et non pas française, roumaine ou polonaise. Une distinction entre voisins du Sud et voisins de l’Est, suivie d’un transfert de fonds de l’Est vers le Sud, pourrait profiter à l’ordre du jour d’un État sponsor, mais elle mettrait un terme à la politique européenne de voisinage. La pression exercée par la France pour financer le Sud tout en réduisant à leur plus simple expression les programmes pour l’Est pourrait créer un précédent malheureux. L’Europe doit traiter avec son voisinage, et non avec des voisins bénéficiant d’une quelconque priorité. Un transfert vers le Sud des fonds prévus pour l’Est enverrait un signal désastreux à nos partenaires de l’Est. Il serait absurde de soutenir la démocratie au Sud en l’affaiblissant à l’Est. Une politique impulsive de libéralisation des visas pourrait nuire encore davantage aux aspirations européennes et aux valeurs démocratiques des partenaires de l’Est. Il n’y a pas de place dans ce domaine pour une politique de la «Russie d’abord». Les citoyens russes ont le droit de voyager librement, mais pas avant nos partenaires de l’Est. L’octroi d’un régime sans visa à la Russie transformerait le passeport russe en un sésame très recherché en Géorgie, en Moldavie et en Ukraine. Il déstabiliserait intérieurement ces pays. J’insiste pour que l’UE réfléchisse sérieusement à ces problèmes.

 
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