Indice 
 Precedente 
 Seguente 
 Testo integrale 
Procedura : 2010/2272(INI)
Ciclo di vita in Aula
Ciclo del documento : A7-0263/2011

Testi presentati :

A7-0263/2011

Discussioni :

PV 24/10/2011 - 13
CRE 24/10/2011 - 13

Votazioni :

PV 25/10/2011 - 8.9
Dichiarazioni di voto
Dichiarazioni di voto

Testi approvati :

P7_TA(2011)0453

Resoconto integrale delle discussioni
Lunedì 24 ottobre 2011 - Strasburgo Edizione rivista

13. Mobilità, integrazione delle persone con disabilità (discussione)
Video degli interventi
PV
MPphoto
 

  Przewodniczący. − Kolejnym punktem porządku dziennego jest sprawozdanie sporządzone przez Ádáma Kósę w imieniu Komisji Zatrudnienia i Spraw Socjalnych w sprawie mobilności i integracji osób niepełnosprawnych oraz europejskiej strategii na rzecz osób niepełnosprawnych 2010-2020 (2010/2272(INI)) (A7-0263/2011).

 
  
MPphoto
 

  Ádám Kósa, előadó. − Kedves képviselőtársaim! Sokszor elhangzott már az Európai Parlament épületén belül, hogy az Európai Unió területén mintegy 80 millió fogyatékossággal élő ember él. Ez a hatalmas létszámú társadalmi csoport eddig nem igazán kapta meg az odafigyelést, a törődést a politikai döntéshozóktól. Ezek sajnálatos tények, az Európai Parlament már sokszor felhívta a figyelmet erre.

Úgy gondolom, hogy az Európai Unió történetében most egy fordulóponthoz érkeztünk. A spanyol, belga és magyar soros elnökség az Európai Bizottsággal közösen prioritást szerzett a fogyatékosság ügyének, sok kapcsolódási pontot találva különböző szakpolitikákhoz. Szeretném megjegyezni, ennek már itt volt az ideje.

Ezért is külön megtiszteltetés számomra, hogy siket képviselőként jegyezhetem ezt a jelentést. Megtisztelő számomra, hogy ebben a hatalmas munkában az árnyék-jelentéstevőktől minden segítséget és együttműködést megkaptam.

És megtisztelő az is, hogy mintegy 400 módosító indítvány érkezett, és három más szakbizottságtól is érkeztek vélemények. Ezek a módosító vélemények eredményezték a jelentés teljes, végső szövegét.

Engem egyetlen cél vezérelt a jelentés elkészítése során: a gazdasági krízis során olyan álláspont kialakítása, ami reális és vállalható, és a fogyatékossággal élő emberek számára kézzelfogható, tükrözze az Európai Parlament mély elkötelezettségét a fogyatékossággal élő emberek helyzete mellett, javítsa helyzetüket és aktív cselekvést sürgessen az Európai Bizottság részéről is.

A sok javaslat közül kettőt szeretnék kiemelni: az egyik az Európai Bizottság által javasolt stratégia egyik kulcseleme – az európai akadálymentesítési jogszabálycsomag –, amitől a jelentés sokat vár, hiszen határozottan ellenőrizhető mechanizmus kialakítását várjuk, és az infokommunikációs akadálymentesítés területén is előrelépést várunk.

Másrészt az Európai Parlament szerepét újrafogalmazza – amit kiemelünk –, hogy a fogyatékossággal élő emberek jogairól szóló ENSZ-egyezmény hangsúlyozott szerepet kaphasson a Parlamentben.

Sokat várunk attól a javaslattól, ami az úgynevezett Európai Fogyatékosságügyi Bizottság felállítását szorgalmazza. És szeretném aláhúzni, hogy a jelentés nagy része kompromisszumokon alapul.

Különböző javaslatok érkeztek, és az előremutató részekből lett ez összeállítva. Ennek köszönhetően különböző segédeszközök, vagy más előremutató részek szerepet kaphattak így a jelentésben, amely például a jelnyelvek elismerését szorgalmazza.

Sürgetni szeretném az Európai Bizottságot és a tagállamok kormányait, hogy legyen proaktív, és mielőbb tegye lehetővé a fogyatékossággal élő emberek számára a mielőbbi társadalmi befogadást, hogy aktív tagjaivá válhassanak az Európai Uniónak. Ez 80 millió embernek hatalmas lehetőséget jelentene.

És egy biztos: a Lisszaboni Szerződés óta a fogyatékossággal élő emberek már nem másodrendű állampolgárok papíron, de itt az idő, hogy a gyakorlatban is érezhető legyen ez, hogy minden állampolgár egyenrangú legyen.

 
  
MPphoto
 

  Dacian Cioloş, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, permettez-moi tout d'abord de vous féliciter, ainsi que Monsieur le rapporteur, Monsieur Kósa, pour votre rapport sur la mobilité et l'intégration des personnes handicapées et la stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées.

Dans ce rapport, le Parlement européen démontre une fois de plus son engagement de longue date pour faire en sorte que l'égalité et l'inclusion deviennent des réalités pour les quelque 80 millions de personnes handicapées qui vivent en Europe.

Les enjeux liés au handicap sont entrés dans le domaine du droit et de la législation. Le 22 janvier dernier, pour la première fois de son histoire, l'Union européenne est devenue partie à un traité international sur les droits de l'homme. Il s'agit de la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées, qui est entrée en vigueur dans l'Union européenne. Si cette étape-clé pour les droits des personnes handicapées a pu être franchie, c'est aussi grâce au soutien indéfectible du Parlement européen tout au long de la procédure complexe qui a mené à la conclusion de cette convention. Votre résolution législative d'avril 2009 a lancé un message politique fort en ce sens et a contribué à ouvrir la voie à un accord unanime des États membres au sein du Conseil. La Commission s'engage à faire des droits consacrés par la convention une réalité, en coopération avec le Conseil et avec le Parlement.

En ce qui concerne la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées, je tiens à vous assurer que l'accent mis aujourd'hui sur une approche fondée sur les droits de l'homme et des politiques en matière de handicap axées sur les citoyens est loin de se réduire à un changement d'ordre sémantique. Il repose sur des actions très concrètes comme le détaille aussi la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées.

L'objectif général de cette stratégie est que les personnes handicapées soient en mesure d'exercer l'ensemble de leurs droits et de participer pleinement à tous les aspects de la vie sociale et économique, en tant qu'individu, consommateur, étudiant, travailleur et acteur politique.

Notre stratégie met tout d'abord l'accent sur la levée des obstacles. Elle fournit les moyens de mettre en œuvre la convention des Nations unies à l'échelon de l'Union en adoptant un programme d'action ambitieux. Bien que les aspects de la vie de tous les jours, comme l'enseignement, les soins de santé ou l'emploi, relèvent principalement de la responsabilité des États membres, nous sommes toutefois convaincus qu'une action de l'Union européenne est nécessaire pour soutenir et compléter les efforts fournis au niveau national.

Nous allons utiliser la stratégie Europe 2020 et ses instruments afin d'encourager la pleine participation économique et sociale des personnes handicapées. Cette approche d'intégration permettra de veiller à ce qu'aucune action n'exclue les personnes handicapées. Soyez assurés que nous suivrons de très près les mesures prises par les États membres pour améliorer la situation professionnelle de ces personnes. Nous en prendrons connaissance grâce aux rapports sur la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020, remis dans le cadre des programmes de réforme nationaux annuels; la question des personnes handicapées étant intégrée dans ces programmes de réforme et dans les rapports que les États membres devront fournir à la Commission.

J'ai le plaisir de vous annoncer que la Commission placera la conférence organisée à l'occasion de la Journée européenne des personnes handicapées sous le signe de la sortie de crise. La conférence s'intéressera notamment à la contribution des initiatives phares de la stratégie Europe 2020 et au financement en faveur d'une croissance inclusive assurée par l'Union.

En ce qui concerne l'acte législatif européen sur l'accessibilité, le Conseil, en juin, s'est déclaré largement favorable à la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées et a invité la Commission à revoir le cadre actuellement en place pour garantir l'accessibilité. Ce thème est au centre de la stratégie et l'adoption d'un acte législatif européen sur l'accessibilité constitue l'une des actions prioritaires décidées dans ce domaine. L'accessibilité signifie permettre à toute personne handicapée de jouir des mêmes facilités d'accès que tout un chacun, qu'il s'agisse de son environnement physique, de l'accès aux transports, aux informations et à la communication. L'accessibilité est un préalable indispensable pour que ces personnes puissent exercer le droit reconnu par le traité de l'Union, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et la convention des Nations unies. Les études et les plaintes émanant des citoyens indiquent que l'accessibilité aux biens et services est encore insuffisante sur le marché européen. De surcroît, les biens et services accessibles sont souvent chers, une situation qui découle manifestement du fait qu'il s'agit d'un marché restreint où la concurrence est encore réduite.

Ces lacunes constituent des obstacles à la participation des personnes handicapées à la vie économique, sociale et politique de notre société. Avec le vieillissement de la population, un marché potentiel apparaît clairement pour les produits et les services dont l'accessibilité est très développée.

Les entreprises semblent souvent ignorer le potentiel économique des personnes handicapées en matière de consommation. Bon nombre d'États membres ont entrepris d'améliorer l'accessibilité par l'élaboration de lignes directrices et de normes au niveau national afin de se conformer aux obligations contenues dans la convention des Nations unies. Toutefois, si nous nous contentons d'apporter des réponses purement nationales à la question du manque d'accessibilité, les vingt-sept États membres se retrouveront chacun avec une législation, une réglementation, des normes et des prescriptions techniques différentes, pour aboutir finalement à un marché fragmenté offrant très peu de concurrence. Nous sommes persuadés qu'un marché européen des biens et des services accessibles exercerait un attrait nettement plus fort sur les entreprises.

L'adoption d'un acte législatif européen sur l'accessibilité devrait viser à favoriser les économies d'échelle pour des biens et des services accessibles, à combler les lacunes du marché et à accroître la concurrence. La Commission européenne prévoit de présenter une proposition d'acte législatif européen sur l'accessibilité à l'automne 2012. Les nombreuses questions ayant trait à cette initiative, à son contenu, à son champ d'application et à sa forme juridique sont actuellement à l'étude. Le processus de préparation a, en effet, débuté et sera étayé par une analyse d'impact conséquente.

Nous aimerions recueillir les contributions de tous les acteurs concernés mais, bien sûr, et en priorité, les avis des personnes handicapées et des organisations qui les représentent. Il va de soi que nous sommes aussi fortement intéressés par les points de vue des entreprises, des prestataires de services et des autorités publiques des États membres.

Nous espérons aussi que vous voudrez bien prendre part à ce processus et nous vous invitons à nous communiquer vos impressions à ce sujet pour la bonne préparation de ces actes législatifs.

 
  
MPphoto
 

  Oreste Rossi, relatore per parere della commissione per l'ambiente, la sanità pubblica e la sicurezza alimentare. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, un grazie particolare ai relatori-ombra della commissione ENVI. È fondamentale che l'Unione europea abbia una strategia sulle disabilità al fine di favorire la creazione di una società sostenibile, competitiva e innovativa, sviluppando una crescita intelligente e inclusiva.

L'impegno dell'Unione europea e dei singoli Stati nazionali sarà quello di ratificare la Convenzione delle Nazioni Unite sulle disabilità e applicare la strategia nel suo complesso, garantendo a tutti la libertà di comunicazione, riconoscendo il Braille e la lingua dei segni come ufficiali, garantendo la libertà di movimento, abolendo le barriere architettoniche, integrando i servizi di trasporto dedicati nei sistemi di trasporto pubblico e istituendo una carta unificata dei diritti del passeggero.

A livello sanitario è importante eliminare le disparità e riconoscere a tutti un livello minimo di assistenza e adeguati servizi di riabilitazione che facciano leva sulla voglia di autonomia. È necessario fornire ai giovani un sostegno efficace, che permetta loro di partecipare alla vita sociale e civile, all'apprendimento permanente e al mondo del lavoro mediante l'uso di specifiche quote di riserva e strumenti di collocamento mirato. Finalmente, anche i cittadini diversamente abili saranno considerati una risorsa e non un peso.

 
  
MPphoto
 

  Edit Bauer, A Nőjogi és Esélyegyenlőségi Bizottság véleményének előadója. − Elsősorban szeretnék Kósa Ádámnak gratulálni a nagyszerű jelentéséhez, és engedjék meg, hogy néhány gondolatot kiemeljek a Nőjogi Bizottság jelentéséből, illetve véleményéből.

Először: a fogyatékkal élő nők többszörös diszkriminációnak vannak kitéve. Ilyen értelemben teljesen egyetértek Kósa Ádámmal, hogy a de jure egyenlőségtől a de facto egyenlőségig nagyon hosszú út vezet.

Másodszor: gyakrabban él a szegénység kockázatával a nők három csoportja: a gyerekeiket egyedül nevelő fogyatékos anyák, a fogyatékos gyereket nevelő családanyák, illetve a csonka családok, az idős, fogyatékkal élő nők.

Ilyen szempontból a harmadik megjegyzésem az inklúzióra vonatkozik, amely kardinális jelentőségű, és a nemzeti stratégiáknak figyelembe kell venni azt, hogy különböző fogyatékkal élő csoportok élnek velünk, akiknek különböző az igénye. Ilyen szempontból sokat várunk ezektől a stratégiáktól.

 
  
MPphoto
 

  Giles Chichester, rapporteur for the opinion of the Committee on Petitions. Mr President, we on the Petitions Committee are well aware of concerns about this issue because of the many submissions and petitions we receive on the subject. All those who have full enjoyment of their faculties may be forgiven for easily forgetting or not realising the difficulties faced by people with disabilities. I learnt this lesson myself when I faced the loss of sight in one eye because of a detached retina. That was relatively easily fixed and I was very fortunate, whereas many millions are not so fortunate because they have permanent disabilities.

Our opinion is about encouraging good practice, but we must all be aware of the challenge we face in delivering promises and therefore be wary of raising hopes that we may not be able to afford in these difficult economic times.

 
  
MPphoto
 

  Regina Bastos, em nome do Grupo PPE. – Felicito vivamente o colega Ádám Kósa pelo excelente relatório. Nele apresentam-se medidas concretas para que as pessoas com deficiência possam participar activamente na sociedade. Os números são eloquentes: existem cerca de 80 milhões de cidadãos europeus portadores de deficiência e apenas 30 a 40% têm um emprego ou podem trabalhar.

Esta taxa de emprego é muito baixa, o que agrava o risco de serem vítimas de pobreza e de exclusão social. Ainda há muito a melhorar no que diz respeito ao aumento do emprego e à eliminação de discriminações das pessoas com deficiência. A participação na vida laboral e a independência económica são factores essenciais para a integração social. Nesse sentido, os Estados-Membros devem eliminar barreiras no acesso ao emprego e facilitar a mobilidade em todos os sectores da vida.

Estas medidas a adoptar pelos Estados-Membros deverão ter como objectivo melhorar a qualidade de vida de todos, numa sociedade onde se possa trabalhar de forma mais eficaz e em melhores condições. Neste sentido, destaca-se o papel muito importante dos sistemas de educação e de formação, que devem estar suficientemente preparados para atender da melhor forma às necessidades das pessoas com deficiência.

Termino apelando para uma implementação frutuosa da Estratégia Europeia para a Deficiência em todos os Estados-Membros.

 
  
MPphoto
 

  Vilija Blinkevičiūtė, S&D frakcijos vardu. – Dėkoju pranešėjui už bendrą darbą ir už parengtą pranešimą, kuriame dėmesys skiriamas neįgaliųjų judumo didinimui, naikinant fizines ir socialines kliūtis neįgaliems žmonėms, naudojantis viešaisiais pastatais, viešosiomis paslaugomis. Noriu atkreipti dėmesį, kad Užimtumo ir socialinių reikalų komitete nusprendėme raginti valstybes nares kuo greičiau pritarti pasiūlymui dėl antidiskriminacinės direktyvos. S&D frakcija ragina laikytis susitarto kompromiso ir balsuoti, kad visos Europos Sąjungos valstybės narės, pirmininkaujanti šalis, Komisija kuo daugiau dirbtų su jau ilgai užstrigusia antidiskriminacine direktyva, ir ieškotų galimų sprendimų, kad ši direktyva pajudėtų iš mirties taško, ir kuo greičiau būtų priimta bei įsigaliotų visoje Europos Sąjungoje, nes tai iš tikrųjų labai realiai pagerintų neįgalių žmonių padėtį.

Antra, nors pranešime kalbama apie neįgalių žmonių užimtumą, tačiau reikia skirti dar daugiau dėmesio visų lygių švietimo, profesinio mokymo galimybių užtikrinimui, reikiamos pagalbos darbo vietoje neįgaliesiems suteikimui. Noriu pabrėžti, jog didžiausios kliūtys neįgalių žmonių įtraukimui į visuomenę – tai didelis nedarbo lygis, o neįgaliųjų nedarbas atsiranda dėl nepakankamo pasirengimo darbo rinkai. Daugelis mokyklų ir profesinių mokymo įstaigų neturi neįgaliesiems tinkamų mokymo programų, parengtų specialistų, galiausiai mokymo įstaigos fiziškai nepritaikytos neįgalių vaikų ir jaunuolių poreikiams. Taigi, švietimo sistemoje požiūris į neįgalius vaikus ir jaunuolius vis dar yra nepakankamas, o mokyklos nelankymas lemia dideles neįgaliųjų socialines ir užimtumo kliūtis ir iš to kylantį skurdą, ypač dabartinės ekonominės krizės metu. Taigi, valstybės narės, Komisija, Europos Parlamentas turi dirbti kartu, kad realiai, ne žodžiais, o darbais pasikeistų neįgaliųjų žmonių ir jų šeimų gyvenimas. Ir šiandien labai apgailestauju, kad salėje nematau pirmininkaujančios šalies atstovų.

 
  
MPphoto
 

  Niccolò Rinaldi, a nome del gruppo ALDE. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, grazie al relatore Ádám Kósa, infaticabile come sempre. Questa relazione inizia con la citazione di circa 40 documenti ufficiali di riferimento, tra convenzioni delle Nazioni Unite, comunicazioni del Palamento europeo e della Commissione, risoluzioni, libri verdi e vari atti, il che ci fa capire la quantità di lavoro legislativo, normativo, di indirizzo e di raccomandazione che è stata svolta in tutti questi anni nel campo della disabilità.

Inoltre, questa relazione pone una lunga serie di obiettivi per favorire l'integrazione dei nostri concittadini disabili. Tra questi obiettivi ne ricordo due in particolare. Il primo: la partecipazione della disabilità al processo decisionale, in virtù del motto "niente su di noi senza di noi". Il secondo obiettivo è rappresentato dal fatto di considerare l'argomento di cui parliamo una questione attinente ai diritti umani e ai diritti civili, vale a dire, una questione non che riguarda una categoria di cittadini, ma che tocca l'identità stessa dell'Unione europea.

Tuttavia, signor Presidente, la realtà del contesto europeo è molto diversa, perché assistiamo, purtroppo, a una crescente sofferenza e a un crescente dolore della disabilità nei nostri paesi. Assistiamo a Fondi strutturali che sarebbero disponibili ma che, vergognosamente, non sono utilizzati da Stati membri o da enti locali; assistiamo a violazioni da parte di questi stessi Stati membri o enti locali che non vengono sanzionate come si dovrebbe dalla Commissione. Assistiamo a buone pratiche in alcuni paesi, che vengono purtroppo ignorate e non esportate e valorizzate altrove e assistiamo a trattamenti che sono diversi da paese a paese o da regione a regione all'interno dello stesso paese, il che, purtroppo, limita considerevolmente la libertà stessa di circolazione dei nostri concittadini disabili.

 
  
MPphoto
 

  Julie Girling, on behalf of the ECR Group. – Mr President, increasing the level of mobility and inclusion of people with disabilities is a laudable and, I believe, an achievable objective. We are told that the current economic crisis has had a disproportionately negative impact on people from marginalised groups: unemployment rates for Europe’s 80 million people with disabilities are twice as high as those for people without. Thus the issue needs to be addressed with some urgency, but I cannot agree with the Commissioner that this can only be achieved at EU level.

I very much support the direction of this report but believe that it goes too far in calling for unnecessary initiatives at supranational level. We should not use the current crisis as a reason for increasing bureaucracy and red tape. In this report we call for, among other things, the creation of a European disability board, but without any clear setting-out of what such a board should do, other than that it should meet regularly. The calls on Member States to adopt legal and financial measures to support the employment of disabled people and the call for detailed measures on institutional care and provision of housing benefits stray well into Member States’ territory.

I would be happy with a statement of general principles, but this report is far too detailed and prescriptive and risks creating a tangled bureaucracy where simplicity would be a better remedy. Initiatives for increasing the employment opportunities for those with disabilities must come from Member States, each able to adapt to its own national traditions and social customs. Legislation which tries to help everyone, with its overarching supranational one-size-fits-all nature, often helps none.

 
  
MPphoto
 

  Elisabeth Schroedter, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen! Die neue EU-Strategie zugunsten der Menschen mit Behinderungen muss ganz im Zeichen der UN-Behindertenrechtskonvention stehen. Dieses Anliegen haben wir in enger Zusammenarbeit mit dem Berichterstatter in wichtigen Punkten erreicht. Warum ist uns das so wichtig? Erstens kann die EU nur so ihren Verpflichtungen gegenüber der UN-Konvention gerecht werden. Und zweitens bedeutet das einen Perspektivwechsel in unserer Gesellschaft zugunsten der Menschenrechte, denn durch die UN-Konvention ist Inklusion für unser Zusammenleben zum Grundprinzip erhoben worden, und das ist gut so.

Die Menschen mit Behinderungen sollen nämlich nicht allein die Anpassung in die bestehenden Strukturen für Menschen ohne Behinderungen vollziehen, sondern die gesellschaftlichen Strukturen müssen sich so ändern, dass sie der Vielfalt der menschlichen Lebenslagen und somit auch der Lebenswirklichkeit von Menschen mit Behinderungen und Unterstützungsbedarf gleichermaßen gerecht werden. Und das betrifft alle Lebensphasen, angefangen vom Besuch im gemeinsamen Kindergarten, in einer gemeinsamen Schule, bis zur beruflichen Teilhabe und zu Arbeitsplätzen, an denen Menschen mit und ohne Behinderungen zusammen arbeiten. Es betrifft auch das selbstbestimmte Wohnen, auch im Alter und bei intensivem Unterstützungsbedarf.

Wie der Kommissar bereits erwähnt hat: Barrierefreiheit in allen Lebensbereichen ist eine Grundvoraussetzung für eine inklusive Gesellschaft und bezieht sich auf alle baulichen Bereiche, aber auch auf Kommunikation und auf die verschiedenen Formen von Mobilität, und dies schließt sprachliche Zugangsbarrieren mit ein. Das Recht auf Inklusion muss alle erreichen, auch die Menschen mit besonderem Unterstützungsbedarf.

Deswegen ist es uns so wichtig, dass wir es in dieser Entschließung geschafft haben, die Sondereinrichtung als vorübergehend zu deklarieren, als etwas, das es zu überwinden gilt. Es ist klar: Unterstützende Angebote im Regelsystem – das wollen wir, da wollen wir umsatteln. Aber um das alles zu erreichen, ist das Verbot von Diskriminierung eine Grundvoraussetzung. Deswegen war es uns wichtig, dass in dieser Entschließung erreicht worden ist, dass wir den Rat auffordern, die fünfte Antidiskriminierungsrichtlinie endlich vom Eis zu schaffen.

Ich appelliere an die deutsche Bundesregierung, die aus ideologischen Gründen total blockiert, endlich von der Bremse zu gehen, damit wir es ermöglichen, in allen Lebensphasen auch Diskriminierung zu verhindern und den Menschen ihre Rechte zu geben. Für uns – und damit appelliere ich an den Berichterstatter – ist es von zentraler Bedeutung, dass diese Forderung im Bericht bleibt, sonst ist der Bericht für uns wertlos.

 
  
MPphoto
 

  Ilda Figueiredo, em nome do Grupo GUE/NGL. – Estamos a viver um momento em que se impõe dar visibilidade aos direitos das pessoas com deficiência e lutar pela sua completa aplicação. Trata-se de direitos humanos que a Convenção das Nações Unidas sobre os Direitos das Pessoas com Deficiência e os respectivos Protocolos adicionais consagrou, tendo sido subscrita por todos os Estados-Membros da União Europeia, embora ainda só 17 a tenham ratificado, pelo que se apela a que todos o façam o quanto antes.

Mas é preciso também desenvolver políticas e estratégias comunitárias e nacionais no domínio da deficiência que não se fiquem por um vago plano de acção da Comissão Europeia, sem calendários precisos, sem apoios financeiros adequados, sem medidas práticas e sem políticas coerentes que facilitem a inclusão social das pessoas com deficiência, que apoiem devidamente as suas organizações e que tenham em conta as enormes dificuldades que enfrentam muitas famílias das pessoas com deficiência.

Não basta afirmar que se reconhecem os direitos humanos das pessoas com deficiência e depois adoptar políticas que, na prática, põem em causa os seus mais elementares direitos, como acontece com os programas ditos de austeridade, as políticas neo-liberais do Pacto de Estabilidade e a exigência do cumprimento dos seus irracionais critérios nominais, servindo de cobertura a cortes salariais, ao encerramento de serviços públicos essenciais para estas pessoas, como está a acontecer em Portugal, na Grécia e noutros países, pondo em causa o acesso a serviços públicos fundamentais como a saúde, a educação, os transportes e a energia.

Sabemos que grande parte das cerca de 80 milhões de pessoas com deficiência existentes na União Europeia encontram grandes obstáculos no ambiente quotidiano, em parte físicos, em parte sociais, incluindo serviços e produtos sem uma adequada acessibilidade. Sabemos que o nível de emprego das pessoas com deficiência e cuja capacidade de trabalho se alterou é, de um modo geral, muito baixo em toda a União Europeia, sendo que apenas 30 a 40% dessas pessoas trabalham efectivamente. E a situação é ainda mais grave nos Estados-Membros de economias mais frágeis, embora se saiba que, como se refere num estudo da OIT, os trabalhadores com deficiência são capazes de alcançar resultados significativos se obtiverem um emprego compatível com a sua experiência, capacidades e interesses.

Embora, de um modo geral o relatório aborde estas questões, lamentamos que não tenha sido aprovada na Comissão do Emprego uma proposta que apresentámos sobre a necessidade de se criarem e aplicarem rendimentos mínimos a nível dos Estados-Membros da União Europeia, o que facilitaria a vida de muitas pessoas com deficiência e de suas famílias. Consideramos também que o PPE não deve avançar com a sua proposta sobre o artigo 53.º. O nosso resultado final vai depender também disso.

 
  
MPphoto
 

  Frank Vanhecke (NI). - Voorzitter, ik ben het, zoals ongeveer alle collega's hier, bijna volledig eens met ongeveer alle aanbevelingen in dit verslag om in onze lidstaten mensen met een handicap betere kansen te geven. Maar toch een paar belangrijke kanttekeningen. In de eerste plaats wil ik zeggen dat dit Parlement principieel altijd het subsidiariteitsbeginsel moet respecteren. Dat betekent ook dat eigenlijk alle aspecten van de sociale zekerheid het best en het efficiëntst op het niveau van de lidstaten, of zelfs van deelstaten van die lidstaten, kunnen worden geregeld en gefinancierd.

In de tweede plaats heb ik zeer grote vraagtekens bij de paragrafen 26 en 53. We zouden toch al geleerd moeten hebben dat de massale financiering via structuurfondsen bij lange na niet altijd efficiënt is, en dan druk ik mij nog zeer voorzichtig uit, want met geld dat van Europa komt wordt per definitie onzorgvuldig omgesprongen. Wat paragraaf 53 betreft: waarom moet hier dat veelomvattende en zeer omstreden antidiscriminatiebeleid worden bijgesleept? Dat is onnodig en het verbreekt de potentiële eensgezindheid. Ik hoop dan ook dat de amendementen over deze twee paragrafen zullen worden goedgekeurd, zodat ik ook het volledige verslag kan steunen.

 
  
MPphoto
 

  Elisabetta Gardini (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, volevo prima di tutto congratularmi con l'eccellente lavoro del collega Kósa. Sono profondamente convinta che abbiamo lavorato tutti bene, ma sono altrettanto profondamente convinta che abbiamo bisogno di cambiare davvero il tipo di approccio.

Infatti – è vero che è stato scritto tanto, che ci sono tanti regolamenti e tanta legislazione a livello nazionale e sovranazionale, accordi e trattati – non si è fatto abbastanza per un gruppo svantaggiato numerosissimo: abbiamo sentito tante volte questa cifra, 80 milioni di europei – parliamo del 16% circa dei cittadini europei – con disabilità. A queste persone devono essere assicurate e garantite le pari opportunità in tutto.

Dobbiamo anche tenere presente che con i cambiamenti demografici di cui parliamo sempre, rischiamo nel 2050 di vedere raddoppiata questa cifra: una popolazione enorme di persone che hanno bisogno non di essere aiutate, ma di essere messe nella condizione di avere pari opportunità, di avere lo stesso accesso e di esercitare i propri diritti come qualunque altro cittadino dell'Unione europea.

Oggi disponiamo di tecnologie che ci permettono, davvero, di fornire mezzi e strumenti a queste persone per essere cittadini a tutti gli effetti. Penso, per esempio – e me ne vergogno come italiana – alla battaglia che abbiamo portato avanti, con scarsi risultati, per avere una cosa semplicissima in Italia: la sottotitolatura dei programmi televisivi. Pensate, per esempio, che quando c'è una campagna elettorale, che viene fatta oramai tutta tramite i media, le persone con problemi di udito hanno difficoltà a esercitare, in scienza e coscienza, il proprio diritto fondamentale della vita democratica, che è il voto.

 
  
MPphoto
 

  Kinga Göncz (S&D). - Én is támogatom Kósa Ádám jelentését. Különösen fontosnak tartom, hogy a válság hatásait csökkentsük, és kiemelten figyeljünk azokra, akiknek a társadalmi integrációja nehezebb, mint másoké ezekben az időkben.

Az EU 2020-as stratégiája is kiemelten kezeli a befogadó növekedést, és itt is felelősségünk van. Ehhez az kell, hogy a különböző fogyatékossággal élők is részt tudjanak venni az oktatásban, foglalkoztatásban, hozzáférjenek a különböző alapvető szolgáltatásokhoz, az árukhoz, és olyan környezetet kell teremtenünk, amely az önálló életvitelüket lehetővé teszi.

Nemrég járt itt a Freedom Drive követsége, és az Európai Parlamenttel történő beszélgetésben is kifejezték ezt a kívánságukat, átnyújtották petíciójukat. Fontos követelése ennek a jelentésnek, hogy záros határidőn belül a Tanács lépjen előre a horizontális antidiszkriminációs irányelv elfogadásában, ami az élet minden területén egyenlő esélyű hozzáférést is teremt.

Szeretném felhívni a figyelmet a pszichoszociális fogyatékossággal élőkre, akiknek az érdekképviselete minden tagországban gyengébb, mint más fogyatékos csoportoké. Nekik is szavuk kell legyen a közügyekben, támogatást kell kapjanak a döntéshozatalban. Minden kérdésben érvényesülnie kell a „semmit rólunk nélkülünk” elvnek – akkor is, amikor Európai Uniós forrásokat osztunk el – és az integráció elvének.

 
  
MPphoto
 

  Marina Yannakoudakis (ECR). - Mr President, there are eight million people with some form of disability in the EU, and this report covers numerous important issues. It is right to focus on long-term investment for people with disabilities, to look towards social inclusion and to look at problems faced in terms of healthcare. But it needs to go further. If the European Parliament is serious in protecting the rights of people with disabilities, it should deal with the issue in the same way it now deals with women’s rights.

I have long held the belief that the focus of the Committee on Women’s Rights and Gender Equality is too narrow. It is time for the rights of other vulnerable groups to be covered by this committee. I believe we need a committee on equalities, which will help deal with discrimination that is based on gender, ethnicity, age, disability and sexual orientation. That would be a truly bold move which would offer support to people with disabilities as well as other groups that are often treated unfairly.

 
  
MPphoto
 

  Mikael Gustafsson (GUE/NGL). - Herr talman! Den här resolutionen är en viktig resolution eftersom den handlar om att samhället måste öka tillgängligheten och inte handikappa människor, kvinnor och män, med funktionsnedsättning. Särskilt glad är jag över att resolutionen lyfter fram jämställdhetsperspektiv i den här frågan. Minskad frihet för funktionshindrade leder oftast till ökat omhändertagande från kvinnor. Kvinnor med funktionsnedsättning drabbas även oftare av fattigdom och social utestängning.

I ett socialt hållbart samhälle finns inte dubbel diskriminering av kvinnor med funktionsnedsättning. I ett socialt hållbart samhälle har kvinnor och män med funktionsnedsättning en god livskvalitet och är inte socialt utestängda.

Dagens åtstramningspolitik försvårar dock i hög grad möjligheterna att nå ett socialt hållbart samhälle.

 
  
  

IN THE CHAIR: DIANA WALLIS
Vice-President

 
  
MPphoto
 

  Mairead McGuinness (PPE). - Madam President, I would like to thank the rapporteur for his work on this report and his work on the Disability Intergroup.

However, I have a feeling in the Chamber that this is a debate about ‘us’ and ‘them’. I think if we spoke more about how disability can and will affect anybody – it is not just an issue at birth but many of us will have a disability throughout our lifetime – then we might be dealing with this in a more practical way.

There is one issue that I want to specifically address, namely the spending of European Union funding, particularly cohesion and structural funding. In some areas we have seen that this is used to re-establish institutions which we have worked to try to dismantle. The message must be – certainly from this Parliament – that people with disabilities should be able to live independently with the structures that they require and should not be forced into institutional living.

It would be very wrong if European Union funding went against the very principles of the UN Convention. I think that those countries that have not yet ratified that Convention should do so.

The fact that there is not enough information on the particular issue of the care of people with disabilities in institutions, which is referred to in the report, is something that absolutely needs to be addressed. I think we need to be aware that we should not allow the most vulnerable to suffer due to economic crisis, and in times of austerity we need to make sure that they are the ones that we look after best.

My final point is as follows. This House is championing the issue of disabilities with our rapporteur. I think that we could equally do with a champion within the Commission. Commissioner, I know your minds are full of other things, such as agriculture – and I include myself in that – but this is an issue that is inclusive of all parts of society. It really needs its voice to be heard, even though we are going through very difficult economic times.

 
  
MPphoto
 

  Αντιγόνη Παπαδοπούλου (S&D). - Κυρία Πρόεδρε, αναφέρθηκε ήδη πως 80 εκατομμύρια ευρωπαίοι πολίτες ζουν με αναπηρία στην Ευρωπαϊκή Ένωση. Αυτό ισοδυναμεί σε ένα ποσοστό 16%. Από αυτούς, ένας στους τέσσερις κινδυνεύει να διαβιεί κάτω από το όριο της φτώχειας, ενώ μόνο 30 έως 40% εργάζονται. Αντιμετωπίζουν εμπόδια, φυσικά και κοινωνικά, χαμηλό ποσοστό απασχόλησης και κοινωνικό αποκλεισμό.

Ωστόσο, η μοίρα τους δεν πρέπει να καθορίζεται από τα εκ γενετής χαρακτηριστικά τους. Έχουν δικαίωμα για ίσες ευκαιρίες στη ζωή. Συγχαίρω τον συνάδελφο Kósa για τις καινοτόμες εισηγήσεις του. Συμφωνώ, δε, πως πρέπει αυτές να ενσωματωθούν και να υλοποιηθούν στη νέα δεκαετή στρατηγική της Επιτροπής για την αναπηρία, διότι χρειαζόμαστε λύσεις που να διασφαλίζουν καλύτερη πρόσβαση των ΑΜΕΑ σε υπηρεσίες, προϊόντα και νέες τεχνολογίες, ίσες ευκαιρίες πρόσβασης στο ψηφιακό γραμματισμό, σε κατάλληλα συστήματα εκπαίδευσης και κατάρτισης και ένα σχεδιασμό για όλους που θα εξασφαλίζει προσβασιμότητα, ανεξάρτητη διαβίωση, ελεύθερη μετακίνηση και υλοποίηση των πρωτοβουλιών e-europe.

Μόνο με σωστή αξιοποίηση των ΑΜΕΑ μπορούμε να πετύχουμε το στόχο για ποσοστά απασχόλησης 75% που συνιστά στόχο της ευρωπαϊκής στρατηγικής 2020.

 
  
MPphoto
 

  Richard Falbr (S&D). - Paní předsedající, vítám tuto zprávu a nesouhlasím s názorem, že je to věc jednotlivých členských států, protože kdykoliv se snažíme udělat na evropské úrovni nějaké kroky v oblasti sociální, tak někteří začnou křičet „subsidiarita, tradice“ a víme, jak to dopadá. V České republice například se mají škrtat všechny programy, které umožňují zaměstnávání lidí s postižením. Zamezí se vytváření chráněných dílen a postižení na tom budou mnohem hůře. Není to situace, která se vyskytuje jenom v mé republice, ale i v jiných členských státech, a proto je třeba, jestli nechceme ztrácet důvěru lidí v Evropskou unii, abychom postupovali společně.

 
  
MPphoto
 

  Anna Záborská (PPE). - Vítam správu pána Kósu, pretože som vždy podporovala plné začlenenie občanov so zdravotným postihnutím do spoločnosti. Verím, že už onedlho sa dočkáme jednotného európskeho preukazu mobility. Štáty poskytujú svojim občanom so zdravotným postihnutím systém zliav, ktoré zvyšujú ich mobilitu a šancu nájsť si prácu. No len čo títo ľudia prekročia hranice, o túto podporu prichádzajú. Pritom systém zliav založený na študentskom preukaze už roky funguje nielen v celej Európe, ale aj v mnohých ďalších krajinách sveta. Hovoríme o začlenení osôb so zdravotným postihnutím. Som presvedčená, že chceme uľahčiť situáciu všetkým ľuďom, ktorým postihnutie sťažuje každodenný život, a nechceme medzi nimi robiť rozdiely. Preto ma mrzí, že v správe sa špeciálne spomínajú niektoré organizácie, a tým sa všeobecný princíp tejto správy spochybňuje.

 
  
MPphoto
 

  Katarína Neveďalová (S&D). - V prvom rade by som rada ocenila prácu nášho spravodajcu pána Kósu a veľmi sa mu chcem poďakovať za prípravu veľmi dobrej správy. Takisto vítam závery Rady k novej európskej stratégii pre oblasť zdravotného postihnutia na nasledujúcich desať rokov a snahu implementovať princíp rovnosti príležitostí a rovnakého zaobchádzania na čoraz viacerých frontoch.

Tiež vo Výbore pre kultúru a vzdelávanie a vo Výbore pre ženské práva a rodovú rovnosť sa stále snažíme nevynechávať ani tieto skupiny našich občanov, ktorí majú skutočne sťažené podmienky, pokiaľ ide o zamestnanie, vzdelávanie, odbornú prípravu, prístup k rovnakým príležitostiam a službám, ako majú zdraví ľudia, ďalej takisto sociálnu ochranu a zdravotnú starostlivosť.

Preto sme za zlepšenie podmienok, práva a integrácie ľudí so zdravotným postihnutím bojovali aj v konkrétnych správach na podporu mobility, ako napríklad Mládež v pohybe, Podpora mobility pracovníkov v Európskej únii, Európske školy a v ďalších.

Aj táto skupina ľudí má právo na mobilitu a množstvo príležitostí, ktoré nám členstvo v Únii poskytuje. Nezabúdajme na nich a vnímajme ich ako mnohokrát, i napriek svojmu hendikepu, ako ľudí výnimočne nadaných, schopných a skúsených v mnohých oblastiach.

 
  
MPphoto
 

  Catherine Bearder (ALDE). - Madam President, I congratulate the rapporteur on an excellent report, particularly the paragraphs focusing on the need to ensure equal participation for people with disabilities in public life. In my experience, I believe that real change and real inclusivity will not come until we ensure adequate political participation both as voters and as elected representatives.

When you look around this Parliament, it is clear that this balance is something that we have yet to achieve here in Europe. As this report rightly points out, equal opportunities cannot be seen as treating people with different needs just the same. Here, I believe that we in Europe have much to learn from our African neighbours. Uganda and South Africa and others have policies of quotas in public posts for those with disabilities.

It is clear to me that the current under-representation of people with disabilities across all EU Member States means that we need more than wishful thinking. This report stops short of calling for quotas, but I believe that we must take this step if we are to achieve proportional representation for European citizens who live with disabilities.

 
  
MPphoto
 

  Rosa Estaràs Ferragut (PPE). - Señora Presidenta, ochenta millones de personas, el 16 % de la población de la Unión Europea, padecen alguna discapacidad. Por lo tanto, este informe del señor Kósa ha sido un informe muy oportuno, un gran informe, que trata y profundiza en la Estrategia Europea sobre Discapacidad.

De este informe, yo resaltaría tres ideas: la primera, la educación inclusiva, necesaria para que se tengan en consideración las particularidades de cada estudiante, tal como establece la Convención de las Naciones Unidas en su artículo 24; la segunda, la necesidad de que el mercado de trabajo se abra también a las personas con discapacidad, para cumplir precisamente lo que decía la Estrategia Europa 2020 de que alcancemos el 75 % en las tasas de empleo; y la tercera, que la crisis económica no tenga jamás como recorte a las personas con discapacidad.

Y por último, otras ideas que también se resaltan en el informe: una tarjeta de movilidad europea unificada, para que se reconozcan mutuamente todas las prestaciones y todos los derechos en los Estados miembros, y una carta de viajes también unificada, para poder ahondar y trabajar para este colectivo.

 
  
MPphoto
 

  Olga Sehnalová (S&D). - Vážené kolegyně a vážení kolegové, podpora začlenění lidí s omezenou mobilitou je jednou z priorit strategie EU 2020. Evropská unie také ratifikovala v lednu tohoto roku Úmluvu OSN o právech zdravotně postižených. Tento krok je nepochybně projevem odhodlání EU vybudovat pro zhruba 80 milionů lidí bezbariérovou Evropu. Naplňování obecně definovaných cílů však musí spočívat v konkrétních praktických krocích jak na úrovni Evropské unie, tak jednotlivých členských států, a především na úrovni místních komunit.

Ve Výboru pro dopravu a cestovní ruch Evropského parlamentu dlouhodobě usilujeme o to, aby lidé s postižením měli více dostupných a na míru upravených informací o tom, jaká práva pro usnadnění mobility mají. Jako stínová zpravodajka k Bílé knize o dopravě podporuji, aby Evropská komise co nejdříve představila materiál, který bude shrnovat práva cestujících ve všech druzích dopravy s tím, že osobám s postižením bude v tomto dokumentu věnována samostatná kapitola. Jsou to tisíce dennodenních překážek, které musí lidé se zdravotním postižením překonávat.

Jsem přesvědčena, že přístup k informacím v odpovídající formě je jedním z předpokladů lepšího začlenění osob se zdravotním postižením do společnosti a odstranění bariér pro lepší mobilitu.

 
  
MPphoto
 

  Janusz Wojciechowski (ECR). - Pani Przewodnicząca! Spośród osób niepełnosprawnych w najtrudniejszej sytuacji są ci, którzy nie mogą się samodzielnie poruszać. Znany jest mi z mojego kraju taki przypadek człowieka, który nie może się poruszać i ma wielkie problemy z nabyciem wózka inwalidzkiego, bo musi pewien swój wkład włożyć w jego zakup i to się staje dla niego niemożliwe. Wydaje się, że nasze starania, obojętnie czy na poziomie europejskim, czy na poziomie krajowym, powinny zmierzać do tego, żeby takim osobom zapewnić możliwość swobodnego poruszania się, wychodzenia z domów na świat. To nie powinno być uwarunkowane żadnymi opłatami. Taki człowiek powinien po prostu mieć prawo do możliwości swobodnego poruszania się.

Gratuluję sprawozdania i cieszę się, że ten bardzo ważny problem osób niepełnosprawnych staje się przedmiotem obrad Parlamentu i zainteresowania Unii Europejskiej.

 
  
MPphoto
 

  Franz Obermayr (NI). - Frau Präsidentin! In der EU leben rund 88 000 000 Menschen mit Behinderungen. Für behinderte Menschen bedeutet Mobilität in unserer Gesellschaft, dass sie möglichst barrierefrei, unabhängig und somit selbstbestimmt ihr Leben führen können. Zentral dabei ist es, Behinderte verstärkt in den Arbeitsmarkt zu integrieren. Denn der Beschäftigungsgrad von Behinderten schwankt in den einzelnen Mitgliedstaaten, und im EU-Gesamtdurchschnitt ist er eher niedrig. Es gibt daher noch viel zu tun und viel aufzuholen.

Studien belegen, dass Behinderte oft überdurchschnittliche Leistungen erbringen, wenn man sie nach ihren Fähigkeiten und Kompetenzen richtig einsetzt. Dieses Bewusstsein muss auch in der EU noch wachsen. Besonders kleinen und mittleren Unternehmen kommt bei der Beschäftigung von Behinderten eine zentrale Rolle zu. Auch bei der Vergabe von öffentlichen Aufträgen sollte die Integration behinderter Menschen als Parameter herangezogen werden.

 
  
MPphoto
 

  Dacian Cioloş, membre de la Commission. − Madame la Présidente, je voudrais effectivement apporter quelques précisions et quelques éléments de réponse à certaines interventions.

Tout d'abord, je souhaite rappeler ce que j'ai dit dans mon introduction, à savoir que la Commission européenne prépare un acte législatif européen sur l'accessibilité, qui sera précédé d'une étude d'impact sur le degré d'accessibilité qui existe actuellement dans l'Union européenne, dans les différents États membres, ainsi que d'une analyse des coûts et avantages des mesures d'accessibilité à caractère économique. En effet, je pense qu'il faut en parallèle avec les mesures juridiques, les mesures législatives, pouvoir aussi stimuler l'industrie, les services, la production de biens qui peuvent s'adresser à cette catégorie de personnes, pour faire en sorte que cette accessibilité n'existe pas que sur le papier mais qu'elle soit aussi une réalité dans la pratique.

Je pense que cette analyse coûts-bénéfices nous permettra aussi, y compris à travers des instruments européens, de trouver et de stimuler des débouchés pour mettre à la disposition des personnes handicapées différents instruments dont elles ont besoin.

Je souhaite également rappeler que beaucoup de compétences, de responsabilités sur des questions comme l'emploi, l'éducation ou la protection sociale, sont des compétences des États membres, mais que cela ne signifie pas que tout doit reposer sur les États membres et que nous ne devons rien faire au niveau européen. D'une part, la Commission soutient les États membres dans leurs démarches et dans leur responsabilisation au niveau national, en leur fournissant des données, des indicateurs sur la situation des personnes handicapées et en organisant des échanges de bonnes pratiques, et, d'autre part, nous avons la stratégie Europe 2020 qui, à travers différentes initiatives phares, traite directement et indirectement de cette question.

Je citerai tout d'abord l'initiative phare sur l'innovation, qui prévoit le respect de normes d'accessibilité dans le cadre des marchés publics prévus dans les États membres. Ensuite, je mentionnerai la croissance inclusive, c'est-à-dire l'accès au travail de personnes handicapées, à travers des initiatives qui doivent émaner des États membres et qui sont soutenues par des programmes spécifiques. Enfin, je citerai l'initiative phare concernant l'innovation sociale en faveur des personnes vulnérables, qui est spécialement consacrée à cette question.

Je souhaite aussi préciser que la directive sur la lutte contre les discriminations, qui est sur la table du Conseil depuis 2008, est toujours en discussion au sein de cette institution. Je peux vous assurer que la Commission soutient activement les négociations qui ont lieu au Conseil en vue d'adopter cette directive.

Je conclurai en rappelant qu'aux yeux de la Commission européenne, la commission des pétitions du Parlement jouera toujours un rôle important pour maintenir ces sujets au centre de l'attention publique et de l'attention politique, au lieu de ne s'en souvenir que de temps en temps, et aussi pour maintenir le contact avec la réalité dans la préparation des différentes propositions législatives.

 
  
MPphoto
 

  Ádám Kósa, előadó. − Hálásan köszönöm minden képviselőtársam hozzászólását, mert minden hozzászólás rámutatott azokra a pontokra, hogy hol van sürgős cselekvésre szükség, és ezáltal Önöktől újabb megerősítést kaptam, hogy a fogyatékkal élő emberek élethelyzete javításának itt az ideje. Nem várhatunk tovább, legyen szó oktatásról, munkahelyteremtésről vagy akadálymentesítésről.

Olyan jogszabály-kezdeményezésekre és programokra van szükség, ami európai uniós szinten és tagállami szinten is világos és megvalósítható, ellenőrizhető és szankcionálható. És még egy szempontot szeretnék bemutatni, hogy a munkahely-teremtési cél az EU 2020 stratégiájában a fogyatékkal élő emberek nélkül nem valósítható meg, az ő bevonásukkal lehet csak elérni a 75%-os szintet.

Az amerikai Egyesült Államok kormányzata kiszámolta, hogy a fogyatékossággal élő emberek számára a munkahely kialakítása nem több, mint 500 dollárba kerül – egy iPhone ára, hogy munkahelyet teremthessünk egy fogyatékkal élő ember számára. Ezért is vagyok mélyen elkötelezett, és azért tartom fontosnak a Bizottság javaslatát a jövő évben az európai akadálymentesítési jogszabálycsomag iránt, hogy a hátrányos megkülönböztetés tilalmának kérdésében előreléphessünk.

Még egyszer köszönöm minden képviselőtársamnak a megtisztelő együttműködését. Sokat tanulhattam az elmúlt fél év alatt, és meggyőződésem, hogy ez a jelentés az Európai Parlamentet még inkább elkötelezetté tette a fogyatékos emberek mellett.

 
  
MPphoto
 

  President. − The debate is closed.

The vote will take place tomorrow (Tuesday, 25 October 2011).

Written statements (Rule 149)

 
  
MPphoto
 
 

  Vasilica Viorica Dăncilă (S&D), în scris. Statisticile arată că la nivelul Uniunii Europene o persoană din șase suferă de handicap; în total, aproximativ 80 de milioane de persoane nu pot să participe din plin la viața socială și economică din cauza barierelor fizice și comportamentale. De asemenea, nivelul de sărăcie al persoanelor cu handicap este cu aproximativ 70% superior mediei înregistrate, ceea ce duce, parțial, la accesul lor limitat la ocuparea forței de muncă.

Consider că toate statele membre trebuie să îşi revizuiască şi să îşi îmbunătățească politicile sociale care vizează persoanele cu handicap, astfel încât situația socială și economică a acestora să devină una normală. Cred că Comisia Europeană, în colaborare cu statele membre, trebuie să acționeze şi să dezvolte strategii pentru eliminarea obstacolelor şi problemelor diverse ale bărbaților, femeilor și copiilor cu handicap și pentru a le asigura acestora participarea efectivă la societate în condiții echivalente de demnitate.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. Európske inštitúcie i samotný EP v minulosti už niekoľkokrát sústredili svoju pozornosť na problematiku osôb so zdravotným postihnutím. V rámci legislatívy sa EP vždy snažil zasadzovať za právne normy, ktoré zaručovali ochranu práv hendikepovaných. Aj v súčasnosti by sa pred krátkymi jednorazovými výdavkami mali uprednostniť dlhodobé investície v prospech hendikepovaných osôb. Osobne si myslím, že je nevyhnutné, aby sa hendikepovaným – bez ohľadu na závažnosť ich postihnutia – poskytla pomoc vyhovujúca ich potrebám. Zároveň by však malo byť cieľom snažiť sa o vytvorenie podmienok, aby existovala čo najmenšia potreba individuálne prispôsobenej pomoci v skutočne bezbariérovom prostredí. Pretože, aj keď hovoríme o integrácii ako o začlenení do spoločnosti, títo ľudia plnohodnotnými členmi spoločnosti už sú. Je ale potrebné snažiť sa o ich integráciu prostredníctvom akceptovania. Príležitosti sú rovnaké vtedy, ak to isté úsilie vedie k podobným výsledkom. Asi nie je tak celkom možné uplatniť jednotný model pre všetky štáty, pokiaľ ide o možnosti štúdia, zamestnania, voľného pohybu či rôznych ďalších činností. Prekážky, ktorým zdravotne postihnutí čelia, sa totiž v jednotlivých prípadoch odlišujú. Niektoré členské štáty zvýrazňujú určité aspekty viac, iné menej. Jedna vlastnosť by však mala byť spoločná: poskytovanie primeraných úprav a záruk súvisiacich so zdravotným postihnutím, ktoré pomôžu plnohodnotnej existencii v spoločnosti.

 
  
MPphoto
 
 

  Lívia Járóka (PPE), írásban. Szeretnék gratulálni Kósa Ádám képviselőtársamnak a jelentéséhez és üdvözölni, hogy nagy hangsúlyt helyez a fogyatékkal élő nők helyzetének javítására, hiszen a felmérések és a mindennapi tapasztalat is azt mutatja, hogy ők szembesülnek életük során a legsúlyosabb hátrányokkal.

A jelenlegi uniós irányelvek említik, de nem határozzák meg pontosan a többszörös diszkrimináció jelenségét, és jószerével alkalmatlanok is az ellene való hatékony fellépésre. A fogyatékosságon alapuló kirekesztés ráadásul egy másik metszetben is sújtja a nőket: a fogyatékos és eltartásra szoruló személyekért általában ők viselik a felelősséget, így halmozottan érinti őket az állami gondozási szolgáltatások csökkenése.

A fogyatékkal élő nők és lányok estében jóval magasabb a durva, gondatlan és megalázó bánásmód kockázata is és háromszor nagyobb eséllyel válnak erőszak áldozatává. A fogyatékkal élő nők ráadásul statisztikailag jóval alacsonyabb képzettséggel rendelkeznek, mint a fogyatékkal élő férfiak vagy akár az egészséges nők. E tekintetben kiemelkedő jelentőséggel bír az információs és kommunikációs technológiákhoz való hozzáférés, amelyek rendszerint a fogyatékosok integrációjának elsődleges eszközei.

Az EU-ban átlagosan minden harmadik-negyedik fogyatékos embernek van munkája, de számos tagállam messze elmarad ettől az átlagtól. Támogatás szükséges a munkaerőpiacra való bejutásuk, illetve munkahelyeik megtartása érdekében, a kormányoknak pedig a munkáltatói és nem kormányzati szervezetekkel közösen ösztönzőket kell kidolgoznia a fogyatékkal élők foglalkoztatásának elősegítésére.

 
  
MPphoto
 
 

  Tomasz Piotr Poręba (ECR), na piśmie. Osoby niepełnosprawne stanowią duży odsetek społeczeństwa Unii Europejskiej, często jednak spotykają się z marginalizacją, trudnościami w znalezieniu pracy i ograniczoną możliwością zapewnienia podstawowych potrzeb. Wiele z nich żyje na granicy ubóstwa, jest dyskryminowanych i wykluczanych z udziału w edukacji i życiu społecznym. W przyjętym dziś przez Parlament Europejski sprawozdaniu w sprawie mobilności i integracji osób niepełnosprawnych zaproponowano wiele rozwiązań, które przyczynią się do opracowania bardziej szczegółowych działań mających na celu poprawę sytuacji bytowej osób niepełnosprawnych.

Nie można jednak zapominać o dwóch ważnych kwestiach: konieczności włączenia samych zainteresowanych w proces podejmowania decyzji bezpośrednio ich dotyczących oraz tego, że w wielu przypadkach to właśnie na szczeblu państw, a nie unijnych instytucji, można znaleźć rozwiązania najlepiej dostosowane do potrzeb żyjących w nich osób niepełnosprawnych. Tymczasem przyjęte dziś sprawozdanie kładzie duży nacisk na tworzenie nowych regulacji na poziomie UE, które w dodatku odbiegać mają jedynie od kwestii osób niepełnosprawnych, obejmując swym zasięgiem dużo szersze grupy społeczne. Dlatego też mimo wielu dobrych rozwiązań, które znalazły się w tekście, wstrzymałem się od głosu.

 
  
MPphoto
 
 

  Phil Prendergast (S&D), in writing. I welcome this motion and our commitments to the rights of people with disabilities. Unfortunately, the practical application of those rights is often impeded by hindrances in a person’s surroundings.

Recently, I met a group of people from the Centre for Independent Living, which represents people with disabilities in Ireland. They highlighted the fact that the Personal Assistance Service, which provides disabled people with assistance in many aspects of their daily lives, is not transferrable throughout Europe. This means that many people with disabilities are, in practice, denied freedom of movement. They may not be in a position to take up job offers or promotions in other Member States, as they may not be able to avail of a personal assistance service abroad. I feel strongly that this is a service which we must facilitate at EU level, so that all of our citizens can enjoy freedom of movement throughout Europe.

 
  
MPphoto
 
 

  Joanna Katarzyna Skrzydlewska (PPE), na piśmie. Projekt rezolucji dotyczy bardzo ważnego społecznie zagadnienia, które na pewno ciągle funkcjonuje w naszej świadomości, ale ponieważ większości z nas na co dzień bezpośrednio nie dotyczy, to niestety przechodzimy nad nim do porządku dziennego. Dlatego z zadowoleniem przyjmuję sprawozdanie w sprawie mobilności i integracji osób niepełnosprawnych. Mam nadzieję, że dzisiejsza debata przyczyni się do zniesienia wielu barier, na które ciągle w naszych społeczeństwach napotykają osoby niepełnosprawne. Bo strategie trzeba mieć, ale co bardzo ważne, trzeba je przede wszystkim realizować. Znoszenie ograniczeń w możliwości przemieszczania się osób niepełnosprawnych, ich dostępie do nowych technologii, zatrudnienia, przeciwdziałanie wykluczeniu społecznemu, to tylko kilka wyzwań, które dzisiaj przed nami stoją. Dlatego gorąco apeluję do Komisji o wypracowanie dla wszystkich państw członkowskich takich mechanizmów, które zapewniłyby osobom niepełnosprawnym równe szanse aktywnego życia i społecznej integracji.

 
  
MPphoto
 
 

  Valdemar Tomaševski (ECR), na piśmie. Panie Przewodniczący! Ponad 80 mln osób, czyli około 16% całej ludności UE, to osoby niepełnosprawne. Akty prawne Unii mają zadanie zapewnić wszystkim obywatelom UE, w tym także osobom niepełnosprawnym równe prawa. A wśród nich niezaprzeczalne prawo do godności, równego traktowania, samodzielnego życia i pełnego uczestnictwa w życiu społecznym.

PE w swej historii wielokrotnie wyrażał poparcie dla poprawy życia osób niepełnosprawnych. Parlament, który jest wybierany przez obywateli UE na mocy traktatów, odgrywa ważną rolę w reprezentowaniu interesów publicznych. PE ma zatem obowiązek dalszego wspierania osób niepełnosprawnych w ich walce o życie na godnym poziomie jak też zagwarantowania większych praw dla tych osób. Powinno się to odbyć poprzez pełne włączenie osób z niepełnosprawnością w życie społeczeństwa. Sprzyjanie zatrudnieniu osób niepełnosprawnych, umożliwienie korzystania z praw wyborczych poprzez usuwanie barier administracyjnych, prawnych czy technicznych, ujednolicenie zasad korzystania z transportu publicznego przez osoby niepełnosprawne czy ułatwienie dostępu do edukacji na wszystkich szczeblach kształcenia powinno stać się naszym priorytetem.

Co najistotniejsze, PE musi zadbać o uwzględnienie potrzeb osób niepełnosprawnych w strategii „UE 2020”, jej głównych inicjatywach i w programach rozwojowych, ze szczególnych uwzględnieniem potrzeb osób niepełnosprawnych w krajach Europy Środkowo- Wschodniej, gdzie system opieki nad osobami niepełnosprawnymi przez dziesięciolecia był zaniedbany, bądź w ogólnie nie istniał.

 
Note legali - Informativa sulla privacy