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Postup : 2011/2145(INI)
Průběh na zasedání
Stadia projednávání dokumentu : A7-0313/2011

Předložené texty :

A7-0313/2011

Rozpravy :

PV 24/10/2011 - 23
CRE 24/10/2011 - 23

Hlasování :

PV 25/10/2011 - 8.16
CRE 25/10/2011 - 8.16
Vysvětlení hlasování
Vysvětlení hlasování

Přijaté texty :

P7_TA(2011)0460

Doslovný záznam ze zasedání
Pondělí, 24. října 2011 - Štrasburk Revidované vydání

23. Fórum na vysoké úrovni o účinnosti pomoci (krátké přednesení)
Videozáznamy vystoupení
PV
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  Presidente. − L'ordine del giorno reca la relazione di Cristian Dan Preda, a nome della commissione per lo sviluppo, sul quarto forum ad alto livello sull'efficacia degli aiuti (2011/2145(INI)) (A7-0313/2011).

 
  
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  Cristian Dan Preda, rapporteur. − Madame la Présidente, le quatrième forum de haut niveau sur l'efficacité de l'aide, qui aura lieu fin novembre à Busan, fournit à la communauté internationale l'occasion de réaffirmer, d'approfondir et de reformuler les engagements pour que l'aide fonctionne mieux et pour promouvoir le développement. Les attentes sont évidemment très grandes pour une réunion dont on espère qu'elle donnera une impulsion fondamentale à la réalisation des OMD en vue de l'échange crucial de 2015.

Pour que la réunion de Busan soit un succès, il faut répondre à plusieurs défis. Il y a tout d'abord le défi de la mise en œuvre. Les dernières évaluations du suivi de la mise en œuvre de la déclaration de Paris et de l'agenda d'Accra sur l'efficacité de l'aide montrent que nous sommes sur la bonne voie. L'application de ces engagements a amélioré la qualité de l'aide en renforçant les bonnes pratiques. Cependant, les progrès sont modestes et inégalement répartis entre pays donateurs et pays bénéficiaires, et les réformes sont appliquées trop lentement.

Au niveau européen, une étude récente de la Commission a montré qu'une application plus résolue, par les États membres, des principes du code de conduite sur la division du travail aurait permis à l'Union de faire des économies de quelque six milliards d'euros par an. Il s'agit évidemment ici d'une énorme occasion perdue pour le développement.

Le second défi, qui est d'ailleurs lié au premier, est politique. Il faut une volonté politique à Busan. Il faut un leadership européen et des engagements politiques forts pour avancer au niveau mondial sur la thématique de l'efficacité de l'aide au développement.

Il y a enfin le défi de l'adaptation, le noyau dur de la déclaration de Paris. Les cinq principes de l'efficacité de l'aide ne doivent bien sûr pas être oubliés et doivent constituer le socle sur lequel nous devrons bâtir un agenda amélioré. La coopération au développement doit s'adapter aux besoins d'un monde en mutation. L'émergence de nouveaux donateurs, l'implication croissante des acteurs privés, la diversité des contextes de développement, l'engouement pour la coopération sud-sud doivent transformer fondamentalement la façon dont on conçoit l'efficacité de l'aide aujourd'hui. Il faut donc construire à Busan un partenariat efficace et véritablement inclusif pour le développement, en prenant en compte les circonstances différentes dans lesquelles l'aide est distribuée aujourd'hui.

Mon rapport cerne les domaines où des efforts supplémentaires sont nécessaires en matière d'efficacité de l'aide, qu'il s'agisse de l'appropriation démocratique et de l'alignement sur les priorités des bénéficiaires, de la division du travail et de l'amélioration de la coordination entre les donateurs, de la nécessaire transparence de l'aide ou encore de la question de la fragmentation et de la prévisibilité de l'aide. Je me réjouis d'ailleurs ici de constater qu'il existe une réelle convergence de vues avec la Commission, qui a proposé, dans sa communication du 7 septembre, une position commune de l'Union pour la réunion de Busan basée substantiellement sur les mêmes éléments.

L'Union et ses États membres ont joué par le passé un rôle très important dans la définition de l'agenda international sur l'efficacité de l'aide, depuis le forum de Paris et en passant par la réunion d'Accra, visant à accélérer la mise en œuvre de certains engagements clairs. L'Union et ses États membres contribuent aujourd'hui à plus de la moitié de l'aide officielle au développement distribuée au niveau mondial. Par ailleurs, le traité de Lisbonne a placé la lutte contre la pauvreté au cœur de la politique européenne de développement.

Nous avons ici une formidable occasion d'améliorer nos instruments pour obtenir de meilleurs résultats en matière de développement. Compte tenu de notre engagement par le passé et de la responsabilité particulière qui incombe à l'Union européenne et aux États membres en matière d'aide au développement, nous avons le devoir de nous montrer à la hauteur des enjeux et d'adopter une position ambitieuse à Busan.

La balle est maintenant dans le camp du Conseil, qui devra bientôt arrêter une position commune européenne pour le quatrième forum. Les propositions contenues dans mon rapport constituent une bonne base pour essayer de rallier tous les États autour de principes clairs qui pourront orienter notre action future en matière d'efficacité de l'aide. Nous devons répondre aux demandes d'efficacité et d'appropriation démocratique émanant des pays bénéficiaires par un nouveau partenariat pour le développement centré sur l'impact effectif de l'aide sur la réalisation des objectifs de développement, qui prenne en compte de façon différenciée la diversité des situations et qui soit destiné à rassembler la communauté internationale pour promouvoir une action plus coordonnée et moins dispersée.

 
  
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  Anna Záborská (PPE). - Kým žije snaha bojovať proti chudobe vo svete, dovtedy máme istotu, že existuje ľudskosť. Rím, Paríž a Accra ukázali, že rozvojová pomoc neznamená rozdávať almužnu. Je to spoločné dielo prijímateľa a darcu. Parížske kritériá sa stali nástrojom, ktorý umožňuje, aby pomoc bola účinná. Zmyslom stretnutia v Busane je preskúmať pokrok, ktorý sa dosiahol pomocou týchto kritérií. Máme kompas a máme aj mapu. V Busane ich použijeme na to, aby sme sa zorientovali, zistili, kde sa nachádzame, a pohli sa dopredu. Pritom je však veľmi dôležité, aby sme nestratili zo zreteľa náš spoločný cieľ. Ak chceme dlhodobo uspieť v boji proti chudobe, musíme pomáhať ľuďom v tom, aby si dokázali pomôcť sami. Nezabudnime na to.

 
  
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  Elena Băsescu (PPE). - Aş dori, în primul rând, să-l felicit şi eu pe colegul meu Cristian Preda pentru acest raport foarte oportun în perspectiva forumului la nivel înalt de la Busan. Consider, la rândul meu, că UE trebuie să adopte o poziţie ambiţioasă pentru a creşte eficacitatea ajutorului pentru dezvoltare. Salut evidenţierea necesităţii de a spori transparenţa, responsabilitatea şi coordonarea. Totodată, subliniez importanţa proceselor de descentralizare în ţările partenere, conform paragrafului 15.

Implicarea actorilor locali este esenţială pentru a garanta că ajutorul este eficient şi durabil. De exemplu, un proiect al Health Matrix Network, care a investit în capacitatea comunităţilor locale, a contribuit cu scăderea cu 50% a mortalităţii infantile în Tanzania de-a lungul unei perioade de 9 ani.

În final, semnalez necesitatea aplicării integrale a codului UE de conduită pentru diviziunea muncii în cadrul politicii de dezvoltare.

 
  
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  Ricardo Cortés Lastra (S&D). - Señora Presidenta, señor Comisario, en primer lugar quisiera felicitar al señor Dan Preda por este informe, que ratifica una vez más que la ayuda al desarrollo contribuye a la lucha contra la pobreza y la desigualdad y a la promoción y el ejercicio de los derechos humanos. La Unión Europea es el principal donante internacional y, por ello, nuestro sentido de la responsabilidad hacia la eficacia de la ayuda debe seguir siendo la principal prioridad en la agenda europea para el desarrollo.

Busan no será sólo el momento para alcanzar acuerdos jurídicamente vinculantes, sino que también será el momento para que la Unión Europea defienda una postura ambiciosa a favor de una estrategia integradora, impulsada por todos los países interesados, persiguiendo la instauración de mecanismos sólidos de seguimiento y transparencia de la lucha contra los paraísos fiscales, y apoyando la promoción y puesta en marcha de fuentes alternativas de financiación –como una tasa sobre las transacciones financieras–, la movilización de recursos domésticos o el refuerzo y la promoción de la cooperación Sur-Sur y la cooperación triangular.

Un tema clave para España será la priorización de la igualdad de género como un elemento ineludible en la agenda para la eficacia de la ayuda. Por ello, promovemos la creación de un indicador de género y pido el apoyo de la Comisión Europea para esta propuesta, así como que también apoye la participación de la sociedad civil en los procesos de negociación, seguimiento y evaluación en materia de eficacia de la ayuda.

 
  
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  Andris Piebalgs, Member of the Commission. − Madam President, I think I need to start by thanking the rapporteur, Mr Preda, for his excellent report, even if he did not have a very broad audience tonight to discuss these issues. There is definitely convergence between the EU institutions on the issue, but still a lot of work needs to be done. We are well prepared for the Busan conference.

First of all I welcome the fact that there will be three Members of the European Parliament in the EU delegation, which will definitely make it much stronger.

As regards challenges, we need one outcome document at the end of the day, because there are a couple of challenges to tackle. One challenge is to reflect on the Paris Declaration and Accra Agenda for Action and what we have achieved. As the rapporteur mentioned, as a donor community we have not actually achieved today what we should have done according to the indicators. So that means that we need to confirm the Paris Declaration in a way that gives us many more assurances that credible development plans will be followed as regards the necessary support for aid effectiveness. As Ms Záborská said, our goal is to help people to help themselves. That is why the aid effectiveness agenda is so crucial, because it gives the decisive push towards the MDGs.

I think that is the first block. In way it is clear; in theory everybody agrees. But what we need to look at is how to formulate it in such a way that, in the years to come, we do not fail on these indicators and in the process. That is crucial.

The second issue is related to the new donors. The landscape has changed. Looking at it from my point of view as Development Commissioner, China, India and other actors are coming into development aid, and not disclosing to the aid effectiveness agenda as the traditional donor countries do. So in a way it is a contradictory situation. We try to help, whilst not knowing exactly what the other partners are doing. A part of the aid effectiveness agenda should be that everybody follows the same process, perhaps not at the same pace, but we are all transparent. If we are not transparent then the risk is that we do actually not support the countries sufficiently in fighting poverty. I think it is very crucial to find a good way of involving new donors in the aid effectiveness agenda.

The third issue that is very crucial is increasing transparency. As there is an economic crisis in the European Union, people are increasingly asking what results have been achieved in development. The best answer is definitely to give full transparency as to how the resources are being used. I definitely could give this House assurances that the money has not been wasted. It has definitely helped millions of people move out of poverty, and more kids to get to school and to survive in very difficult conditions. But still the public at large expects even more transparency as regards the money that is being used for development aid.

That also leads us to ask for some commitments. On the EU side we are looking for two particular deliverables before Busan: transparency – guarantees that basically all EU-funded support for development policies is fully transparent – and the joint programme, which we are about to discuss with member countries at the end of October. We have moved quite a lot with regard to coordination on the spot, but the weakness of coordination is that you know, but you do not change. It means that you need to establish cycles that follow each other, and fit in with the development plan of a particular country.

It seems that coordination is not enough, so basically the answer is joint programming exercises in the EU. We held out with this in the Haiti case and South Sudan, now it is a time to be more ambitious. Only in this way, going in step with respective countries’ development plans, can we really make the necessary synergies and save the EUR 5 to 6 billion that the rapporteur mentioned in his presentation. We know full well that if we use joint programming we actually get more money for development, at the same time not taxing anybody.

I believe Busan will be an extremely interesting conference. It is a bit different from the MDG conference last year, and the Istanbul conference, so it will be rather challenging to get everybody involved, including developing countries and new donors. But it should be a success, it is a main development not only this year, but before the MDG deadline in 2015. It is quite a commitment and I am grateful for this excellent report that gives guarantees that the EU will again be the leader as it was also in Accra.

 
  
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  Presidente. − La discussione è chiusa.

La votazione si svolgerà martedì 25 ottobre 2011, alle 12.30.

 
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