Der Präsident. − Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Erklärung der Kommission zur Verwendung traditioneller Bezeichnungen für Weine aus den Vereinigten Staaten (2013/2519(RSP)).
Algirdas Šemeta, Member of the Commission. − Mr President, the use of certain traditional terms to describe wine is a long-established practice in the European Union. Following the 2008 wine reform, a common framework laid down the rules concerning the recognition, protection and use of such traditional terms. It defined, in particular, a new procedure to confer protection. This procedure affects both EU and third-country wine marketed in the European Union.
The US has always been sceptical about the EU traditional terms policy and therefore took a very critical approach regarding this policy. The 2006 EU-US wine agreement constituted a first step in the discussion on traditional terms between the US and the EU as it provided for an exception for the use of the term ‘château’ for US wines imported into the EU which have a traditional presentation and a trademark registered in the EU before 10 March 2006. Moreover, a transitional period of three years was allowed for US wines bearing EU traditional terms, such as ‘château’, to be marketed on the EU market. This transitional period expired in March 2009.
In June 2010 the two most important US wine associations, Wine America and the Wine Institute, applied for the recognition of ‘château’ in the EU as a traditional term for US wines imported into the EU. The term ‘château’, besides French wines, is used by Luxembourg, Italian, Chilean and Canadian wines. The definition included in the application is close, but not identical, to the term already protected for EU Member States.
Following the examination in accordance with the new EU procedure, the application was published for the purpose of establishing whether there were any objections. In this context, France opposed this recognition, arguing that the proposed US conditions for the use of the term ‘château’ would mislead French consumers. The Commission is aware of the sensitivity of this issue. The Commission is still evaluating the case and will take the time needed to carry out an in-depth assessment of the situation.
Astrid Lulling, au nom du groupe PPE. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, me voici à nouveau à cette tribune pour défendre la filière vitivinicole européenne, notre patrimoine, nos traditions, notre propriété intellectuelle, bref un secteur où l'Europe est encore un champion comme producteur et exportateur.
Après le vin rosé, les droits de plantation, il s'agit cette fois, comme vous l'avez dit, de faire comprendre à la Commission qu'il ne peut être question de laisser les États-Unis abuser ad vitam æternam des mentions traditionnelles "Château" et "Clos" pour leurs vins commercialisés sur le territoire de l'Union européenne.
En aucun cas, Monsieur le Commissaire, pour quelque raison de politique de commerce extérieur que ce soit, vous ne pouvez faire de concessions aux États-Unis pour pérenniser l'utilisation abusive de nos appellations et créer ainsi des distorsions de concurrence aux dépens des vins de qualité européens. En plus, vous ignorez la condition sine qua non de définition juridique commune du terme "Château", qui n'est pas remplie. D'ailleurs, pourquoi la Commission a-t-elle publié au Journal officiel une définition qui ne correspond nullement à celle publiée en 2009 par la partie demanderesse américaine?
Je sais que le droit communautaire permet de reconnaître une réglementation d'une organisation professionnelle d'un pays tiers, mais encore doit-elle être cohérente et sérieuse, et ce n'est pas le cas ici. Je sais, Monsieur le Commissaire, qu'il n'est pas agréable de remplacer votre collègue ici, mais je dois dire ce si cette question est technique, elle est aussi hautement politique. Passez le message à M. Cioloș: il faut cesser de récidiver dans ce cas.
Paolo De Castro, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, quella di oggi è un'occasione importante per affrontare con impegno e responsabilità un tema strategico nell'ambito della politica agricola quale è quello della tutela e della protezione delle produzioni agroalimentari europee.
In un periodo in cui si registrano sempre più diffusamente fenomeni di imitazione dei prodotti di qualità certificata, la notizia della proposta di regolamento per autorizzare i termini tradizionali "chateau" e "clos" per i vini prodotti negli Stati Uniti e commercializzati nel mercato comunitario desta particolare preoccupazione e stupore.
Signor Commissario, è fuor di dubbio che ci troviamo di fronte a pratiche commerciali che rischiano, da un lato, di indurre in errore i consumatori finali al momento del loro acquisto e, dall'altro, di determinare ricadute negative di carattere economico e sociale per gli operatori delle filiere produttive di qualità. Un rischio che oggi riguarda il vino "chateau" e "clos" ma che, come abbiamo più volte sottolineato negli ultimi anni, mette in pericolo l'intero patrimonio europeo dei prodotti di qualità certificata. Ricordo i falsi "prosecco", "riocha", "champagne". Abbiamo eccellenze alimentari che tutto il mondo ci invidia, che hanno uno straordinario impatto economico e sociale e che quindi dobbiamo difendere con tutte le nostre forze.
Per quanto riguarda il vino, l'accordo commerciale tra Stati Uniti ed Europa del 2006 è stato disatteso tanto da determinare, nel 2009, la sospensione delle autorizzazioni per le esportazioni di vini statunitensi che utilizzavano le espressioni tradizionali prima richiamate. Eppure, la nostra è senza dubbio la legislazione più all'avanguardia che esiste al mondo in materia di tutela e trasparenza alimentare. Le disposizioni per il mercato vitivinicolo contenute nel regolamento comunitario (CE) n. 479/2008 e più in generale le regole del pacchetto qualità, per le quali ci siamo battuti recentemente qui in commissione e in quest'Aula, sono la testimonianza degli sforzi che abbiamo sostenuto contro le imitazioni e le usurpazioni dei prodotti europei certificati. Sforzi che rischiano di essere vanificati dalla possibilità che i produttori al di fuori del sistema delle regole comunitarie possano tradurre i minori vincoli a cui sono sottoposti in maggiori vantaggi competitivi.
Ecco perché, signor Presidente, oggi siamo qui per chiedere alla Commissione, ancora una volta, che sia garantito un mercato più trasparente, orientato al concetto della cosiddetta reciprocità delle regole commerciali, per favorire la prospettiva di una maggiore convergenza a livello internazionale degli standard qualitativi applicati dall'Unione europea.
Nathalie Griesbeck, au nom du groupe ALDE. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, mes chers collègues, après la pomme de terre Amflora, après les OGM, après même, souvenez-vous, l'épisode de la fabrication du vin rosé à base de vin blanc coupé de vin rouge, que nous propose aujourd'hui la Commission? L'idée de relancer les discussions sur le fait d'autoriser certains producteurs, notamment les Américains, à utiliser les mentions "Château" et "Clos" pour identifier et commercialiser leur vin.
Je suis Française mais, mes collègues viennent de le rappeler, ce n'est pas une spécificité française. Nous avons en Europe des terres viticoles historiques et certains noms sont chargés d'une évocation toute particulière, parce qu'ils sont issus d'une longue tradition riche de savoir-faire. Plus particulièrement, le terme "Château", pour le Bordelais, le terme "Clos", pour la Bourgogne, sont connus à travers le monde entier et sont synonymes, non seulement de grands crus de qualité mais aussi, comme l'a dit Astrid Lulling à l'instant, de patrimoine et même de terroir européen.
Bien sûr, on comprend que les États-Unis souhaitent pouvoir utiliser ces mentions pour profiter de l'aura de ces vins qui les accompagne, de leur notoriété qui a été construite au fil des siècles par les viticulteurs. Mais, Monsieur le Commissaire, une telle autorisation serait très lourde de conséquences sans qu'il y ait des conditions identiques de réciprocité pour la production. Il y aurait là, comme cela a été dit, un risque de tromperie, une sorte de leurre pour le consommateur que nous ne pouvons pas accepter.
Bien sûr, nous ne pouvons pas interdire aux Américains ou aux Chiliens d'avoir des "Châteaux" et des "Clos" mais il faut que ce soit une réalité. Donc, ne bradons pas notre héritage, notre patrimoine, revenons à la raison.
João Ferreira, em nome do Grupo GUE/NGL. – Senhor Presidente, Senhor Comissário, depois da machadada que foi a reforma da OCM do vinho no setor vitivinícola português, eis que novas ameaças se perfilam. Como se não bastasse a situação dramática que hoje se vive na região demarcada do Douro, com milhares de pequenos vitivinicultores a verem os frutos do seu trabalho não pagarem sequer os custos da vindima, surge agora a possibilidade de usurpação de menções tradicionais como Vintage, Ruby, Tawny e outras, algumas há mais de um século associadas ao vinho do Porto. A acontecer esta usurpação, ao arrepio das leis que protegem as menções tradicionais, de decisões dos tribunais, dos direitos de propriedade industrial e dos próprios acordos entre a União Europeia e os Estados Unidos neste domínio, abrir-se-iam as portas à indústria norte-americana do vinho para parasitar o prestígio adquirido ao longo de muitos anos pelo vinho do Porto. Seria mais um intolerável ataque aos produtores portugueses, aos consumidores, assim ludibriados, e à mais antiga região demarcada do mundo, a região demarcada do Douro. Impõem-se esclarecimentos, Sr. Comissário, mas impõe-se acima de tudo arrepiar caminho.
Michel Dantin (PPE). - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, je voudrais compléter l'intervention qu'a faite Astrid Lulling il y a quelques instants en comparant trois définitions.
Sur le plan communautaire, le terme "Château" fait l'objet d'une protection au titre des mentions traditionnelles, en application des articles 118 duovicies et tervicies du règlement 1234/2007. L'article 57 du règlement 607/2009 donne une définition communautaire et un cadre d'utilisation harmonisé d'un certain nombre d'expressions traditionnelles se rapportant à une exploitation viticole.
En 2007 et en 2009, la Commission – nous étions avant la codécision, Monsieur le Commissaire – a sans doute trouvé que cela avait du sens. Dans le même temps, les États-Unis ont défini au titre 27, point 4.25, du code fédéral de régulation la mention "Château" comme étant un vin produit dans la région d'une appellation d'origine par un producteur ou un groupe de producteurs, à partir de raisins issus de vignes qui ont été traditionnellement exploitées par ces producteurs utilisant sur l'étiquette le terme "Château" comme partie intégrante du nom de la marque telle que définie au titre 27, point 4.33, du code fédéral de régulation. Il s'agit donc d'une marque commerciale.
Cette définition, qui tente d'imiter la définition communautaire, est malheureusement erronée et ne correspond à aucune réalité. Elle ne correspond même pas à la définition de l'association WineAmerica sur laquelle est fondée la demande du bénéfice des termes "Château" pour ses membres, qui expose une définition d'une tout autre nature dans sa résolution du 24 mars 2009, authentifiée par un huissier. Aucun des éléments indiqués par la Commission, dans sa publication au Journal officiel, ne figure dans cette définition publiée par WineAmerica. Dans ces conditions, il ne peut y avoir aucune équivalence des définitions et la demande américaine n'est pas acceptable. Si le droit communautaire ouvre la possibilité de reconnaître une …
(Le Président retire la parole à l'orateur)
Eric Andrieu (S&D). - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, il me semble aujourd'hui indispensable, Monsieur le Commissaire, que la Commission s'assure de la totale conformité de cette demande aux dispositions des règlements européens pour la protection des appellations d'origine, des indications géographiques et des mentions traditionnelles applicables aux pays tiers.
En effet, l'utilisation de ces mentions est autorisée pour autant qu'elles remplissent les mêmes conditions ou des conditions équivalentes à celles qui sont exigées de nos États membres. Si tel n'est pas le cas, cette autorisation illicite créerait une concurrence déloyale entre les vins américains et européens bénéficiant des mentions traditionnelles "Château" et "Clos".
Tout d'abord, parce que les vins américains, contrairement aux vins européens, ne sont pas élaborés exclusivement à partir de raisins récoltés d'une exploitation et dont la vinification est entièrement effectuée sur cette même exploitation. Ensuite, parce que cela constituerait une tromperie des consommateurs sur des produits de marque commerciale sans lien avec une exploitation agricole. Enfin, parce que cette autorisation serait constitutive d'un détournement de notoriété acquise par des décennies de travail et d'efforts d'identification.
Nous nous exposerions ainsi à ce que ces mentions traditionnelles ne soient plus protégées par rapport à la concurrence d'autres régions du monde. Ceci créerait un dangereux précédent qui, demain, pourrait concerner bien d'autres mentions traditionnelles européennes comme Abbazzia, Casa, Torre et Burg.
Au regard de la situation économique et des enjeux culturels pour notre viticulture européenne, Monsieur le Commissaire, pouvez-vous sincèrement nous assurer que la demande américaine est recevable et surtout totalement conforme aux conditions de validité concernant la mention traditionnelle et, notamment, sa définition prévue par la législation communautaire?
Sergio Paolo Francesco Silvestris (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, contro l'importazione da paesi terzi di prodotti contraffatti la battaglia qui in Parlamento è aperta da tempo ma, fino ad ora, i risultati sono stati alquanto scadenti.
Io voglio rappresentarle un caso recente che è balzato agli onori della cronaca nel mio paese, in Italia. Sul web è possibile, per chi lo desiderasse, comprare un kit per produrre vino da polveri chimiche e additivi. Lo ha denunciato Jimmi Ghione nella trasmissione "Striscia la notizia", un programma d'inchiesta tra i più seguiti in Italia. Questi sono i kit che vengono venduti e che è possibile acquistare da Internet: sono delle scatole contenenti solfiti, additivi, lieviti e mosto da fermentare, tutti nei pacchetti. Chi compra questo tipo di prodotti si fa il vino a casa sua con queste porcherie, con tanto di etichetta che riporta marchi di famose denominazioni d'origine come Chianti, Barolo, Nero d'Avola, Sangiovese, Montepulciano ed altri. Guardi, i prodotti che vengono addizionati sono come delle bustine di zucchero e questa è la trasmissione "Striscia la notizia" che ha diffuso il programma, ma Le manderò il video domani, signor Commissario.
L'accordo sull'utilizzo di denominazioni tradizionali per i vini provenienti dagli Stati Uniti, tra le altre cose, prevede la limitazione dell'uso di alcuni nomi semigenerici. Voglio ricordare che tra questi ci sono il Chianti, il Primitivo di Manduria e il Marsala. Si tratta di un parametro inaccettabile, che ha condotto a falsificazioni dannose alla concorrenza, e ritengo che quest'accordo non abbia più ragioni di esistere. Anche questi vini, questi kit contraffatti, sono prodotti negli Stati Uniti. Signor Commissario, ci faccia una riflessione e si renda conto: se questo è vino, io sono Babbo Natale.
Esther Herranz García (PPE). - Señor Presidente, a pesar del acuerdo vitivinícola alcanzado en 2006 con los Estados Unidos, en el que la Unión Europea hizo, por cierto, importantes concesiones en materia de prácticas enológicas, este país no ha realizado ningún esfuerzo contra la usurpación de las denominaciones de calidad europeas que se consideran genéricas, entre las que se encuentran, por cierto, los vinos españoles de Jerez y Málaga.
Creo que va siendo hora de que la Comisión Europea tome cartas en este asunto, de que utilice los medios diplomáticos a su disposición para que los Estados Unidos acaben con el uso indebido de este tipo de denominaciones.
De cara a un futuro acuerdo en la Organización Mundial del Comercio, sería más que deseable la creación de un registro de denominaciones protegidas. En cuanto a una eventual autorización del uso por parte de los vinos estadounidenses de menciones tradicionales europeas como «Clos» y «Château», me gustaría saber cómo piensa la Comisión Europea garantizar que los productores estadounidenses respetarán las exigencias de la Unión Europea, cuando el mismo Gobierno estadounidense rechaza la política europea de protección de esas menciones, entre las que también se encuentra, dicho sea de paso, la española «Solera», utilizada en los vinos de Jerez.
La Comisión parece estar dispuesta a satisfacer las pretensiones de los productores estadounidenses, resolviendo de forma privada con asociaciones profesionales de ese país, lo que podría dar lugar al uso generalizado de las menciones tradicionales y la creación, con ello, de un precedente sin igual en el mercado.
Con todo esto la Comisión hace un flaco favor a las producciones europeas que han de cumplir requisitos muy estrictos para tener derecho a usar las menciones tradicionales y, además, desaprovecha una baza importante y muy interesante con vistas a la negociación de una solución global, en materia de denominaciones, en el marco de un futuro acuerdo de libre comercio con ese país.
Ese no es el camino, Comisión. Defender lo nuestro, apostar por la calidad y amparar a nuestros productores y a nuestros productos, ese es el camino.
Herbert Dorfmann (PPE). - Herr Präsident, geschätzter Herr Kommissar, geschätzte Kolleginnen und Kollegen! Die Europäische Union hat ein hohes Interesse an einem funktionierenden Weinhandel in der Welt. Das gilt ganz besonders auch für den Wein. Ich möchte daran erinnern, dass 23 Millionen Hektoliter Wein aus Europa exportiert werden, während wir nur ungefähr die Hälfte, 13 Millionen Hektoliter, importieren. Aber Handel braucht Regeln, und Handel braucht vor allem auch Fairness. Fairness für die Handeltreibenden, aber auch Fairness für die Konsumenten.
Die Konsumenten haben ein Recht, zu wissen, was in einem Produkt drin ist, und sie haben ein Recht darauf, dass ein Begriff wie zum Beispiel „Château“ auch geschützt wird. Deswegen dürfen Zugeständnisse an die Vereinigten Staaten von Amerika nur gemacht werden, wenn auch von den Vereinigten Staaten von Amerika ihre Hausaufgaben gemacht werden. Ganz besonders im Bereich der semigenerischen Bezeichnungen, die heute schon erwähnt worden sind. Ganz gleich, ob das Prosecco, Champagner, Chianti ist: Wenn so ein Wein in Amerika verkauft wird, dann sollte auch Prosecco, Chianti und Champagner drinnen sein und nicht irgendetwas anderes.
Wir exportieren in die Vereinigten Staaten von Amerika jährlich 5,2 Millionen Hektoliter Wein. Wir importieren aus den Vereinigten Staaten von Amerika jährlich fast genau die Hälfte davon. Wir haben also ein großes Interesse, dass der Handel mit den Vereinigten Staaten von Amerika funktioniert. Aber zu fairen und für alle nachvollziehbaren Konditionen.
Maria do Céu Patrão Neves (PPE). - Qualquer autorização de menções tradicionais, como o vintage dos vinhos do Douro e do Porto, por outros que não os próprios constitui um atentado contra os produtores e contra os consumidores que merece da nossa parte uma reação veemente e um combate determinado. É um atentado contra os consumidores porque, de forma sub-reptícia e deliberada, os confunde e os engana, levando-os a comprar gato por lebre. É um atentado contra os produtores porque, usurpando a herança do seu trabalho e investimento, os atinge violentamente nos recursos que construíram ao longo do tempo para garantir a sua competitividade.
A mera hipótese de autorizar a utilização de menções tradicionais por outros contraria a política europeia da defesa dos direitos do consumidor e as políticas europeias de investimento na qualidade, de valorização das denominações de origem, de promoção dos produtos europeus. Acresce o facto de uma autorização temporária anterior, em 2006, não ter prevenido os abusos, o que levou a Comissão a notificar os Estados Unidos.
Com efeito, esperava-se que esta autorização temporária para a utilização de algumas marcas europeias pelos americanos prevenisse a utilização de muitas outras que se realizavam fora do acordo. A estratégia foi errada porque não só não resultou, uma vez que as usurpações de marcas persistem, mas criou um precedente que não pode, de maneira nenhuma, continuar a ser alargado como se previa. E o problema não é apenas com os Estados Unidos, mas ameaça alargar-se à América em geral e também a mercados terceiros com grande apetência por este tipo de designações, nomeadamente o mercado chinês, que poderá vir a preferir importar dos Estados Unidos e assim penalizar o mercado europeu.
Considero, pois, que este dossiê deve ser definitivamente encerrado e que sejam tomadas medidas eficazes contra a usurpação das nossas marcas e contra a importação de falsificações.
Elisabeth Köstinger (PPE). - Herr Präsident, sehr geehrter Herr Kommissar! Wenn wir über Weinkennzeichnung sprechen, dann müssen wir uns auch vor Augen führen, was das eigentliche Grundproblem dieser Debatte ist. Während die Europäische Union auf ihre geografischen Ursprungsangaben vertraut und vor allem die Herkunftsgebiete sowie die Herstellung selbst zu schützen gedenkt, verfolgen die Amerikaner eine gänzlich andere Strategie. In den USA lassen sich per se keine Ortschaften oder Gebiete rechtlich schützen. Meiner Meinung nach muss das für uns in Europa erst recht ein Grund sein, in dieser Frage auch sehr selbstbewusst aufzutreten.
Seit 2006 ist das Abkommen zwischen der EU und den USA über den Handel mit Wein in Kraft, welches bis jetzt noch nicht zu einer Lösung beigetragen oder geführt hat. Zwar haben sich die USA dazu verpflichtet, semigenerische Weine und Perlweinbezeichnungen zu unterbinden, und seit einigen Jahren dürfen auch keine traditionellen Bezeichnungen auf US-amerikanischen Produkten aufscheinen. Aber zu einer endgültigen und vor allem zufriedenstellenden Lösung hat dieses Abkommen nicht geführt.
Ich denke, die Kommission sollte Überlegungen zu einer erneuten Genehmigung für US-amerikanische Weine ruhen lassen und sich auf die möglichen Verhandlungen zu einem umfassenden Handelsabkommen zwischen der Europäischen Union und den USA konzentrieren. Hierzu hat das Parlament ja bereits eine sehr positive Position in einem Bericht dargelegt. Außerdem gibt es bereits auch ein sehr perfektes Vorbild: Die gegenseitige Anerkennung im Bereich der Biolebensmittel kann hier meiner Meinung nach doch auch sehr positiv erwähnt werden.
Mich würde von der Kommission konkret aber auch interessieren, wie sie es sich vorstellt, in Zukunft auch sicherzustellen, dass Regulierungen zum Schutze der Konsumentinnen und Konsumenten, aber auch der Produzentinnen und Produzenten auf beiden Seiten gewährleistet werden können.
Christa Klaß (PPE). - Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wein ist ein sehr sensibles Produkt. Wein ist Kultur und auch Wirtschaftsgut. Über die europäische Weinmarktordnung versuchen wir, den regionalen und auch den globalen Herausforderungen Rechnung zu tragen. Die gemeinsame Marktordnung für Wein geht hier wegen der sehr speziellen Herausforderungen auch oft sehr ins Detail. So auch bei den traditionellen Bezeichnungen. Diese Bezeichnungen stehen für Qualität, für Regionalität, und sie sind vertrauensbildende Maßnahmen mit einer klaren Aussage an den Verbraucher. Was den Franzosen und den Luxemburgern ihr Château oder Clos, das ist den Deutschen das Weingut. Begriffe wie Château, Clos und Weingut sind ganz bewusst mit der Auflage verbunden, dass diese Weine zu 100 % aus einem Betrieb stammen und ausschließlich auch in diesem Betrieb hergestellt wurden.
Die Verbraucher schätzen diese Bedingungen. Ein Château steht zum Beispiel für Weintradition und für die Region, aus der der Wein kommt. Diese Verbindung wird automatisch hergestellt. Nun ist der Begriff „Weingut“ im Moment nicht in der Diskussion. Vielleicht auch deshalb, weil die deutsche Sprache – leider – nicht so weinaffin ist. Es ist und es war richtig, den Begriff „Champagner“ damals in Deutschland zu verbieten. Auch hier wollte man von der Bekanntheit profitieren. Heute weiß jeder, dass der deutsche Sekt gleichrangig auf dem Markt rangiert. Die Begriffe der Weinmarktordnung dürfen, egal in welcher Sprache, nur unter den dort festgelegten Bedingungen verwendet werden. Wieso eigentlich sollen Weine aus Übersee, aus nicht französischsprachigen Ländern, dann unter französischen Bezeichnungen auf den Markt kommen? Hier ist die Kommission gefordert, für Klarheit und Wahrheit zu sorgen.
Unsere Regulierungen dürfen nicht von Drittstaaten aufgeweicht werden. Sie sind aussagekräftiger Bestandteil des Weinbezeichnungsrechts. Europäische Weintradition ist nicht verhandelbar.
Catch-the-eye-Verfahren
Marie-Thérèse Sanchez-Schmid (PPE). - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, en 2012 déjà, nous nous étions inquiétés de la proposition de la Commission européenne d'autoriser la vente sur le territoire de l'Union de bouteilles de vins américains portant la mention "Château" et "Clos", mentions traditionnellement utilisées dans les régions viticoles françaises visant à garantir au consommateur la certitude d'un produit artisanal de qualité.
Les contraintes sont nombreuses pour obtenir cette mention, qui désigne un vin d'appellation d'origine contrôlée, issu à 100 % de raisins récoltés et vinifiés sur la propriété. Aux États-Unis, elle peut caractériser une simple marque commerciale, s'appuyant sur une démarche uniquement industrielle, sans aucune garantie d'origine.
Alors que nous nous sommes battus pour maintenir les droits de plantation, gage d'une viticulture régulée de qualité, l'Union européenne exposerait nos viticulteurs européens à une concurrence déloyale, engendrant un détournement de notoriété à grande échelle.
J'espère donc que la Commission reviendra à la raison et défendra, coûte que coûte, nos viticulteurs.
(Ende des Catch-the-eye-Verfahrens)
Algirdas Šemeta, Member of the Commission. − Mr President, first of all I would like to thank everyone for their contributions to this debate. I have carefully taken note of your concerns and will bring them to the attention of my colleague Commissioner Cioloş, who is responsible for this dossier, and in doing so I will also be complying with the request of Ms Lulling. Let me reiterate what I said in my opening statement, that the Commission is perfectly aware of the sensitivity of this dossier and of the political consequences both at internal and external level.
Regarding the US applications, the wine agreement between the EU and the US has been respected by both parties. The US applications have been applied for in conformity with EU legislation. Of course the EU fully promotes EU geographical indications. However, traditional terms are not intellectual property rights, but labelling particulars.
Having said that, the Commission is still examining the applications concerned, so no decision has been taken. We are continuing to examine those applications, and of course we will take into account the interests of EU wine producers and consumers when we make our decision.
Der Präsident. − Herzlichen Dank, Herr Kommissar. Nachdem so viel über Wein gesprochen worden ist, hoffe ich, dass Sie auch ein Glas desselbigen genießen können.
Die Aussprache ist geschlossen.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 149 GO)
Dominique Vlasto (PPE), par écrit. – Les mentions viticoles européennes désignent des méthodes de production et de vinification précises et visent ainsi à donner une information claire aux consommateurs. Ce sont des gages de l'originalité de nos vins, et nombre de producteurs s'y plient au prix de lourds efforts. En Europe, l'appellation «Château» garantit notamment un vin issu à 100% de raisins récoltés et vinifiés sur une même propriété. Aux États-Unis, c'est une simple marque commerciale, que l'on peut utiliser pour des vins issus de raisins récoltés sur différentes propriétés et par différents producteurs. L'utilisation de la mention «Château» ne peut être octroyée à des vins provenant de pays tiers, tant que leurs viticulteurs ne tiendront pas compte des exigences européennes de production et de vinification. Le consommateur ne doit pas être trompé sur le produit, et la concurrence doit être loyale et basée sur le principe de réciprocité commerciale. Par conséquent, je vous appelle, Monsieur le Commissaire, à ne pas céder aux sirènes du marketing américain, et à n'autoriser, au sein de l'UE, que la vente de vins qui respectent scrupuleusement les critères européens de la mention «Château»!