předseda. − Na pořadu jednání je krátké předsední zprávy, kterou předkládá Tokia Saïfi, o obchodu a investicích, které jsou hnací silou růstu rozvojových zemí [COM(2012)0022 - 2012/2225(INI)] (A7-0053/2013)
Tokia Saïfi, rapporteure. − Monsieur le Président, Madame le Commissaire, chers collègues, je tiens tout d'abord à remercier mon collègue Svensson pour sa bonne collaboration. Concilier les points de vue de nos deux commissions respectives a été notre objectif commun tout au long de nos travaux parlementaires et je crois que nous y sommes plutôt bien parvenus.
Je voulais aussi remercier mes collègues de la commission du commerce international, notamment les rapporteurs fictifs.
Dans cette commission, traditionnellement, nous considérons que la politique commerciale européenne a une composante "développement".
Outre les outils traditionnels de l'Union européenne, comme le système de préférences généralisées ou les accords commerciaux asymétriques, j'ai souhaité que notre commission apporte des propositions novatrices, qui tiennent compte des nouveaux besoins de nos partenaires. En particulier concernant le financement.
Pourquoi? Parce qu'en cette période de crise, aucun budget n'échappe à des coupes sévères et que, dans la plupart des cas, la ligne allouée au développement fait partie des victimes.
Pour conserver notre position de premier bailleur mondial, il nous faut expérimenter de nouvelles formes de partenariat financier, comme les partenariats triangulaires (Nord-Sud-Sud), privilégier des solutions non financières, comme l'aide technique au commerce et mieux gérer les fonds disponibles pour en assurer l'efficacité.
Un exemple, la semaine dernière, j'ai eu l'occasion d'entendre au cours d'une réunion un expert économique du Sud qui a eu ces mots très justes: "l'argent est disponible, mais nous l'utilisons mal", avant de nous appeler à faire évoluer nos critères et nos méthodes.
C'est l'un des premiers points de mon rapport.
Les pays bénéficiaires doivent eux-mêmes formuler leurs besoins et prévoir d'inclure des éléments de politique commerciale dans leurs stratégies de développement.
L'Union européenne doit aussi proposer le soutien qui correspond au niveau approprié, soit au niveau multilatéral (à l'OMC principalement), soit au niveau régional.
Au niveau multilatéral, il y a deux propositions que je voudrais souligner.
La première, c'est l'aide à l'adhésion à l'OMC pour les pays les moins avancés. Comment peuvent-ils profiter des échanges commerciaux mondiaux s'ils en sont tenus à l'écart? Cette aide n'est pas très coûteuse pour l'Union européenne, car il s'agit d'une aide technique. Je m'explique: elle n'a pas besoin de recruter du personnel, puisqu'elle dispose déjà des experts des directions générales de la Commission européenne et du SEAE. Et, surtout, son expertise en matière de négociations est telle qu'elle permettra probablement des avancées rapides.
La seconde, et c'est sur ce point encore que l'Union européenne doit jouer de toute son influence au sein de l'OMC pour y parvenir, c'est la conclusion des négociations sur l'accord de facilitation douanière et sa mise en œuvre rapide. La conférence de Bali, à la fin de cette année, pourrait d'ailleurs être une bonne opportunité, et j'aimerais que la délégation de parlementaires européens qui y participe fasse pression pour que nous l'obtenions.
Au niveau régional, le point central de mes propositions c'est la promotion de l'intégration commerciale. Un exemple de ce que devrait entreprendre l'Union européenne pour aller jusqu'au bout de sa politique est celui de la convention Paneuromed sur les règles d'origine.
Comme j'étais rapporteure de mon groupe sur ce texte, je continue de vérifier régulièrement l'avancement de sa mise en œuvre. Et je regrette de constater que de nombreux pays partenaires ne l'ont pas ratifiée et qu'elle ne s'applique donc toujours pas à l'ensemble de la zone. La Commission et les délégations de l'Union européenne devraient travailler ensemble avec les partenaires pour améliorer et étendre sa mise en œuvre pour lui donner sa pleine efficacité.
Alors que nous sommes en train de préparer notre position pour redéfinir les objectifs du Millénaire pour le développement après 2015, le "travailler ensemble" devrait d'ailleurs devenir un mot d'ordre!
Vystoupení na základě přihlášení se zvednutím ruky
Seán Kelly (PPE). - Mr President, I found the comments made by the rapporteur very interesting, and I agree with her completely. In summary, I think that what we need to do is move from aid to trade.
The world is changing. Developing countries are now becoming more aware of their potential. I think we have to move from giving them direct development aid, as we do nowadays, to doing something that will benefit them in the future. One thing we need to look at is the whole question of NGOs. There is a plethora of NGOs, all doing great work – but how effective are they and how prepared are they for the future? I think the Commission should do an impact assessment on the NGOs that we are funding, with a view to perhaps reducing them by half and making them more effective and more responsive to the needs of the future. By doing this, we could help these countries not just to be developing countries but to be developed countries in a few years.
Miroslav Mikolášik (PPE) - Obchodná a investičná politika Európskej únie nie sú imúnne voči pravidlám a zásadám, ktoré platia na ostatné oblasti, kde má Európska únia kompetencie. Tým viacej, že ciele vytýčené v Zmluve o Európskej únii môžu byť dosiahnuté len za predpokladu, že Európska únia ostane verná svojim hodnotám. Vzhľadom na významnú pozíciu Európskej únie vo svete a z toho vyplývajúcu morálnu zodpovednosť sme povinní prispieť všetkými možnými prostriedkami k tomu, aby sa situácia vo svete zlepšovala. Preto veľmi vítam toto uznesenie aj prácu pani spravodajkyne, ktorým dáva Európsky parlament ako jediný zastupiteľský orgán v Európskej únii jasne najavo svoju pozíciu a vydá jasný signál, že bude vyzývať na dodržiavanie zásady súdržnosti politík pre rozvoj a bude vždy podporovať zavedenie prostriedkov, ktoré budú viesť k podpore a integrácii rozvojových krajín.
Franziska Keller (Verts/ALE). - Herr Präsident! Wenn wir über den Handel mit Entwicklungsländern reden, müssen wir immer sicherstellen, dass die Entwicklungsinteressen – und das heißt vor allem Armutsbekämpfung – im Mittelpunkt stehen. Dazu verpflichtet uns auch der Vertrag von Lissabon. Um das umzusetzen, brauchen wir verpflichtende Regeln für Unternehmen, damit sie ihre soziale Verantwortung wahrnehmen.
Ich fordere die Kommission auf, dem Bericht von Frau Saïfi nachzukommen und sich kritisch und gründlich mit ihrer Strategie der ökonomischen Partnerschaftsabkommen auseinanderzusetzen und darauf zu achten, ob diese wirklich im Interesse der Entwicklungsländer sind oder ob sie nicht nur in unserem eigenen Interesse sind und die Entwicklungsinteressen wieder einmal herunterfallen. Wir brauchen mehr Politikkohärenz im Interesse der Entwicklung. Das muss heißen, nicht einfach irgendeine Politikkohärenz, nicht einfach Kohärenz mit irgendetwas, sondern eine Kohärenz im Interesse der Entwicklung, und das heißt Armutsbekämpfung. Das will der Vertrag von Lissabon, und das sollten wir als Parlament in der Europäischen Union auch umsetzen. Vielen Dank auch an die Berichterstatterin!
João Ferreira (GUE/NGL). - As políticas comerciais e de investimento da União Europeia nos países em desenvolvimento têm resultados práticos e consequências cuja discussão importa aprofundar. Atende-se na inserção subordinada e periférica destes países no comércio mundial, na enorme e crescente dependência face ao investimento estrangeiro de que resulta uma soberania cada vez mais frágil e consequente comprometimento de projetos de desenvolvimento endógeno.
Para agravar, com frequência, os chamados acordos de investimento sufocam as políticas públicas essenciais à prevalência dos interesses destes países e dos seus povos sobre os interesses dos investidores estrangeiros. Um projeto de desenvolvimento autónomo e soberano destes países exige que se resgate espaço para as políticas públicas, permitindo o seu uso soberano e o uso de todos os instrumentos que lhe estão associados, incluindo expropriações, nacionalizações, entre outros. São os mais elementares valores e princípios democráticos que o exigem e qualquer política de cooperação para o desenvolvimento, se for genuína, o deverá reconhecer e respeitar.
Elena Băsescu (PPE). - Uniunea și statele sale membre sunt cei mai importanţi finanțatori ai ajutorului pentru comerț la nivel mondial. Din păcate, există în continuare o lipsă de coordonare internațională în materie de investiții, iar Organizația Mondială a Comerțului ar trebui să joace un rol de lider în acest sens.
Sunt și eu de acord că ajutorul pentru comerț pe care îl acordă Uniunea ar trebui să fie orientat către țările care au cea mai mare nevoie, în special cele mai puțin dezvoltate și cu venituri mici. Totuși, pentru atingerea obiectivelor de reducere a sărăciei la nivel mondial, efortul Uniunii nu este suficient. Este nevoie de o mai mare participare și a celorlalte state cu resurse financiare, iar angajamentul țărilor BRICS în favoarea creșterii și dezvoltării statelor sărace este extrem de important.
(Konec vystoupení na základě přihlášení se zvednutím ruky)
Neelie Kroes, Vice-President of the Commission. − Mr President, first of all let me thank the Committee on International Trade (INTA) and its rapporteur, Ms Saïfi, for the work done in preparing this comprehensive report. For those who were not in the room for the related presentation by the Committee on Development (DEVE), Commissioner De Gucht has said he is very sorry to miss the discussion this evening as this is a communication he attaches particular importance to.
Those of you who are INTA members will recall that, at the beginning of the Commission’s mandate, some of you were unhappy with the relatively limited attention paid to trade and development in an earlier communication on trade, growth and world affairs. But the choice was deliberate. Commissioner De Gucht wishes to devote a standalone policy proposal just over a year later, starting from the premise that the EU has to adapt its trade instruments to contemporary global realities. We are more linked than ever before to countries that are far away or have much smaller economies. This interconnectedness requires a mix of ambition to keep global markets more open and sensitive to inclusiveness and sustainability concerns.
The Committee for International Trade is in the front line every time the Commission makes new trade proposals. We have worked hard together on the GSP reform and the ratification of a number of new-generation trade agreements – most of them with developing economies. Members of the committee have seen for themselves how sustainability concerns were addressed. In many respects, we were able to give deserved prominence to human, social and environmental rights, thanks to the new powers acquired by Parliament under the Lisbon Treaty with respect to trade policy. More work remains to be done before the European Parliament elections.
The Commission’s priority this year with respect to developing countries will be to ensure that the 9th WTO Ministerial Conference in December delivers tangible results for the benefit of the poorest members of the WTO, in particular through a multilateral deal on trade facilitation. Simplifying logistics within a country and at international borders is actually an affordable way of securing visible development gains.
We sincerely hope that other WTO members will share our ambition. We have focused for years on most of the software of global trade – bringing down tariffs, agreeing on quotas, rules of origin, etc. In some places, the hardware is still badly in need of an upgrade to catch up with so many new opportunities in the global marketplace. Both the INTA report and the previous DEVE report emphasise country ownership. While we continue to promote trade for development, prospective beneficiaries themselves must identify trade priorities when discussing EU aid programming with us. Whether it is trade facilitation, support in formulating trade policy, building specific technical capacity or new physical infrastructure, we cannot help unless requested.
Another deliverable for this year will hopefully be a Commission proposal for a comprehensive EU initiative to promote responsible mineral sourcing. Colleagues working on the initiative are seeking ideas to present a reasonable and effective proposal. We recognise that trade opportunities constitute a powerful incentive and we would like that potential to be used responsibly. A public consultation was launched just before Easter and will run until the end of June. The views of Parliament and its constituents will be much appreciated. Thank you for your attention and your interest in trade and development.